Écho du RAAMM pour la période du 28 juin au 12 septembre

28 juin 2021

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 28 juin au 12 septembre 2021.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. RAPPEL- Les coups de cœur et coups de gueule annuels du RAAMM : faites vos suggestions!

Lors de la Semaine de la canne blanche en février dernier, l’équipe du RAAMM a lancé le projet « Les coups de cœur et coups de gueule annuels du RAAMM » qui vise à mettre en lumière les projets, produits, services, prises de parole publiques et autres actions qui constituent une avancée ou qui entraînent un recul en matière d’accessibilité pour les personnes handicapées visuelles et de respect de leurs droits.

« Que ce soit de la part du gouvernement, d’institutions publiques, d’entreprises privées ou d’individus, plusieurs actions ne sont pas sans conséquence pour les personnes aveugles et malvoyantes », explique madame Pascale Dussault, directrice générale du RAAMM. « C’est pourquoi nous voulons valoriser et encourager les initiatives positives, mais également dénoncer les situations de recul. »

Le « Coup de cœur » vise donc à souligner et féliciter les bons coups en matière d’accessibilité et de respect des droits des personnes ayant une déficience visuelle. Au contraire, le « Coup de gueule » met en lumière les situations qui constituent un recul en matière d’accessibilité et de respect des droits des personnes handicapées visuelles.

« C’est important pour le RAAMM que les personnes handicapées visuelles puissent s’exprimer sur ce qui a un impact sur leur vie et leur quotidien puisqu’elles sont les premières concernées », ajoute madame Dussault. Ainsi, tout au long de l’année, toute personne qui se sent interpelée par les enjeux reliés au handicap visuel est invitée à envoyer ses suggestions de coups de cœur et/ou de coups de gueule via le formulaire disponible sur le site Web du RAAMM : https://raamm.org/laction-du-raamm/coups-coeur-coups-gueule. Il est également possible de soumettre des suggestions par téléphone au 514-277-4401, poste 107.

À la fin de l’année, un comité se penchera sur toutes les suggestions reçues pour composer une liste de 5 nommés dans chacune des catégories. Par la suite, les nommés seront soumis au vote des membres du RAAMM pour déterminer le gagnant du Coup de cœur et le gagnant du Coup de gueule de l’année. Le dévoilement des gagnants se fera pendant la prochaine Semaine de la canne blanche.

« Le succès de cette initiative repose sur la participation des membres du RAAMM, mais également de toutes les personnes aveugles et malvoyantes et de leurs proches, de qui nous attendons avec impatience les suggestions », de conclure madame Dussault.

Source : RAAMM

2. Le RAAMM vous invite à signer la déclaration du Collectif A.U. Accessibilité universelle

Déclaration

Considérant que :

  • 33% des Québécois âgés de 15 ans et plus déclarent avoir des difficultés à réaliser certaines activités quotidiennes en raison d’une limitation fonctionnelle temporaire ou permanente.
  • En février 2019 un sondage Léger commandé par Formation AlterGo a démontré que seulement 15% des Québécois avaient entendu parler d’accessibilité universelle au cours des derniers mois.
  • L’accessibilité universelle est la condition qui permet la participation de tous.
  • L’accessibilité universelle est définie comme le caractère d’un produit, procédé, service, information ou environnement qui, dans un but d’équité et dans une approche inclusive, permet à toute personne de réaliser des activités de façon autonome et d’obtenir des résultats équivalents.

Pour des municipalités accessibles universellement

Je reconnais qu’en 2021, l’accessibilité universelle, c’est essentiel, parce que nous pouvons tous avoir des limitations, mais nous avons tous les mêmes droits.

Je reconnais que nous devons tous, ensemble, choisir de lever les obstacles.

Je reconnais que les citoyens ayant une limitation fonctionnelle rencontrent encore de nombreux obstacles dans notre société, qui les empêchent d’exercer pleinement leurs droits, et que ces obstacles ont été exacerbés par la situation sanitaire

Je reconnais que les municipalités sont des acteurs ayant un pouvoir important pour améliorer la qualité de vie des citoyens en tenant compte de l’accessibilité universelle dans chacune de leurs initiatives.

Je reconnais que – dans le contexte où des élections municipales auront lieu en novembre 2021 – chaque municipalité doit faire davantage d’effort pour assurer la participation de tous en :

  • Adoptant une politique municipale en accessibilité universelle (si non existante);
  • Nommant un élu responsable de l’accessibilité universelle dans chaque instance décisionnelle de la municipalité (conseil municipal et conseils d’arrondissement);
  • Nommant une personne responsable de l’accessibilité universelle au sein de l’administration municipale et en assurant le développement de ses compétences en lui donnant les ressources (humaines et financières) nécessaires pour mener à bien son mandat.
  • Développant un mécanisme pour impliquer et consulter les personnes handicapées aux processus consultatifs de la ville.
  • Ayant les informations nécessaires pour favoriser une prise de décision éclairée en matière d’accessibilité universelle : recueillir les besoins, identifier les obstacles et produire des données, tenir un portrait à jour et identifier les solutions innovantes et durables.

Pour signer la déclaration https://collectifau.ca/declaration/

Ou communiquez avec Marilou Ayotte 514-933-2739, poste 230

Pour information : https://collectifau.ca/

Source : AlterGO

3. Déclaration unanime des élus de Longueuil pour une municipalité accessible universellement

Alors que la Semaine québécoise des personnes handicapées s’est achevée le 7 juin dernier, les élus de la Ville de Longueuil ont adopté de manière unanime lors de la séance du conseil municipal du 15 juin une déclaration soulignant l’importance de l’accessibilité universelle et le rôle de la Ville dans la réduction des obstacles à l’intégration des personnes handicapées. La déclaration souligne également le rôle du Collectif Accessibilité Universelle (Collectif A.U.) dans la mise en lumière de cet enjeu dans le débat public, en vue des prochaines élections municipales.

En 2013, la Ville de Longueuil s’était engagée à agir de manière durable en matière d’accessibilité universelle pour identifier, réduire et éliminer les obstacles qui limitent une personne dans l’accomplissement de ses activités de tous les jours. Longueuil reconnait aujourd’hui l’importance du travail des dizaines d’organismes communautaires qui œuvrent en accessibilité universelle et réaffirme le caractère essentiel de celle-ci pour assurer une société plus juste et inclusive. Bien que de nombreuses actions aient été mises en place dans les dernières années, le travail doit se poursuivre avec les partenaires, afin d’assurer l’accessibilité architecturale et urbanistique, mais aussi celle des programmes, services et emplois, et des communications. Enfin, Longueuil doit poursuivre les efforts en matière de sensibilisation et de formation.

Le Collectif A.U. est un projet collaboratif unique et rassembleur porté par plus de 30 organismes qui font front commun pour promouvoir l’accessibilité universelle à l’échelle du Grand Montréal. En sensibilisant les élus, les candidats et la population à l’accessibilité universelle, le Collectif souhaite ramener cet enjeu d’importance à l’avant-plan, afin que toute personne, quelles que soient ses capacités, puisse bénéficier des mêmes opportunités et d’une expérience de qualité, de manière autonome. Déjà, de nombreuses personnes ont signé la déclaration disponible sur le site du Collectif, qui demande que les villes en fassent plus pour l’accessibilité universelle.

Citations

«Par cette déclaration, nous réitérons notre volonté de nous engager résolument et de façon durable pour assurer à tous nos citoyens une société inclusive avec le moins d’obstacles possible. En tant que grande ville, Longueuil doit s’assurer que ses infrastructures et ses services soient accessibles à tous.»

Sylvie Parent, mairesse de la Ville de Longueuil

«Je suis fier que Longueuil adopte une déclaration afin de souligner l’importance de l’accessibilité universelle, particulièrement en vue des prochaines élections municipales. Je remercie le Collectif A.U. de remettre à l’avant-plan cet enjeu parfois complexe, mais sur lequel nous devons agir pour assurer la participation de tous nos concitoyens.»

Tommy Théberge, conseiller du district des Explorateurs, Ville de Longueuil

«Trop souvent, les citoyens avec une limitation fonctionnelle rencontrent des obstacles qui les empêchent d’exercer pleinement leurs droits. Le Collectif A.U. souhaite que les villes qui composent le Grand Montréal tiennent compte de l’accessibilité universelle dans chacune de leurs initiatives. C’est ainsi que nous assurerons que tous puissent profiter de manière égale des services, activités et infrastructures.»

Elsa Lavigne, directrice générale d’AlterGo et porte-parole du collectif A.U.

https://collectifau.ca/longueuil-prend-ses-responsabilites-declaration-unanime-des-elus-de-longueuil-pour-une-municipalite-accessible-universellement/

4. Montréal sera-t-elle accessible cet été ? DéPhy Montréal vous invite à compléter le questionnaire sur les aménagements urbains en contexte de pandémie

  • Vous êtes une personne aînée ou en situation de handicap ?
  • Vous avez de la difficulté à circuler sur les trottoirs en raison des terrasses ou autres aménagements ?
  • Vous ne pouvez plus accéder à l’édicule de métro en raison de la piétonnisation de la rue ?
  • La ligne de bus a été déroutée et la distance à parcourir à pieds jusqu’à votre destination est devenue trop grande ?
  • Le transport adapté ou le taxi ne peuvent plus offrir le service porte-à-porte en raison des aménagements estivaux ?
  • Vous ne pouvez pas utiliser ou accéder à une terrasse, à un placottoir ou à un autre aménagement temporaire ?

Cet été, à chaque fois que vous rencontrerez ce type de difficultés, merci de :

  • Si vous le souhaitez, vous pouvez appeler le 311 pour signaler l’obstacle rencontré, avant de compléter le questionnaire de DéPhy Montréal. Dans le questionnaire, vous pourrez écrire le numéro de suivi qui vous sera donné par le 311.

À noter que ce questionnaire est accessible et peut être complété à partir d’une tablette ou d’un téléphone.

Ces informations nous permettront de contacter la ville pour que des modifications puissent être faites rapidement.

Au besoin, un avis sera envoyé à la Ville cet automne, pour que Montréal devienne une ville plus accessible et inclusive.

Merci d’avance pour votre contribution, et n’hésitez pas à diffuser largement !

L’équipe de DéPhy Montréal, Le Regroupement des organismes en déficience physique de l’île de Montréal, 2 juin 2021

Pour plus d’informations : https://dephy-mtl.org/survey/covid-19/article-covid/?entry_id=4102

5. Montréal durcit le ton pour protéger les places de stationnement pour personnes à mobilité réduite

Un article de Sarah Benreguia publié dans Le Journal Métro le 21 juin 2021

Montréal durcit le ton en ce qui concerne la protection des espaces de stationnement réservés aux personnes à mobilité réduite. À compter du 28 juin 2021, un véhicule qui ne respecte pas la signalisation en vigueur ou qui n’a pas la vignette requise recevra une contravention et sera remorqué aux frais de son propriétaire.

L’Agence de mobilité durable (AMD) a décidé de renforcer la surveillance des zones débarcadères et des places de stationnement réservées aux personnes à mobilité réduite (PMR). À travers son initiative, cette organisation paramunicipale appuie la Ville de Montréal dans sa démarche globale visant l’amélioration de l’accessibilité universelle dans toute la métropole. 

Le lundi 21 juin, l’AMD et la Ville de Montréal ont annoncé que toutes les équipes des agents de stationnement seront sollicitées et appliqueront les directives de la Ville.  Ces agents vont également réévaluer, au cours des prochains mois, l’ensemble des besoins et des enjeux relativement à ces zones débarcadères PMR afin d’assurer une meilleure cohérence sur l’ensemble du territoire montréalais.

«La vision de l’Agence repose sur la volonté de rendre la ville accessible à toutes et à tous, d’ici 2030, et faciliter les déplacements des personnes à mobilité réduite est un des éléments importants parmi ses actions prioritaires, telles qu’elles sont définies dans son premier plan stratégique organisationnel 2021-2030. Dans une optique de gestion optimale du stationnement, une plus grande durabilité passe entre autres par une surveillance plus équitable, reflétant davantage les réalités de tous les usagers », a indiqué le directeur général de l’Agence, Laurent Chevrot.

Le montant de la contravention passe de 79$ à 309$ 

De son côté, la Ville de Montréal a récemment augmenté le montant de la contravention pour le non-respect des zones débarcadères, qui passera prochainement de 79$ à 309$ – soit le même montant que celui pour le non-respect des places de stationnement réservées aux PMR.

Parallèlement à cette mesure, tout véhicule ne respectant pas la signalisation en vigueur ou sans la vignette requise recevra, à compter du 28 juin 2021, une contravention et sera remorqué sans délai (aux frais du propriétaire du véhicule).

Cependant, une période de tolérance pour le remorquage sera appliquée pendant la semaine du 21 juin 2021, bien que des contraventions seront tout de même remises, comme c’est le cas actuellement, pour les véhicules en infraction, précise la même source.

L’initiative menée conjointement par la Ville de Montréal et l’Agence de mobilité durable (RAPLIQ) est saluée par le Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec.

«C’est vraiment une décision à la hauteur de nos espérances» estime Steven Laperrière, directeur général du RAPLIQ.

«L’Agence et la Ville de Montréal se sont vraiment mises à notre place et ça depuis le temps qu’on le revendique, c’est extrêmement apprécié! C’est un grand pas vers l’inclusion sociale», ajoute Linda Gauthier, présidente de l’organisme.

Source :

https://journalmetro.com/actualites/montreal/2658380/montreal-durcit-le-ton-pour-proteger-les-places-de-stationnement-pour-personnes-a-mobilite-reduite/

6. Information de la part du RAAQ concernant le passeport vaccinal

Afin de s’assurer que les personnes n’ayant pas de téléphone intelligent et n’étant pas en mesure d’imprimer facilement un papier contenant le code QR ne soient pas laissées de côté, le RAAQ a entamé des discussions avec le ministère de la Santé et des Services sociaux afin de s’assurer que le passeport vaccinal que le gouvernement du Québec songe à instaurer soit accessible.

Il semble qu’aucune décision n’a été prise au niveau du gouvernement québécois, mais qu’un code QR serait l’option privilégiée.

Nous avons été avisés que dans ce cas, vous devez conserver précieusement les preuves de vaccination qui vous ont été remises lors de chacune des injections.

Nous restons attentifs au développement de la situation et nous vous tiendrons au courant de l’évolution du dossier.

 

Merci et bonne journée.

 

L’équipe du RAAQ

3958 rue Dandurand

Montréal, Qc, H1X 1P7

Téléphone : 514-849-2018

Numéro sans frais : 1-800-363-0389

Courriel : [email protected]

Site Web: www.raaq.qc.ca

7. Changement organisationnel pour le Service de la recherche et de l’innovation de l’INLB

Un article tiré de Nouvelles-Vision – Infolettre recherche et innovation Institut Nazareth et Louis-Braille Vol.4,no 6,juin 2021

À compter du 20 juin 2021, le Service de la recherche et de l’innovation de l’INLB passera sous la double gouverne de la Direction de la recherche et de la Direction DI-TSA-DP et DV (déficience intellectuelle, trouble du spectre de l’autisme, déficience physique et déficience visuelle) du CISSS de la Montérégie-Centre.

Ce changement a pour objectif de consolider l’ensemble des activités de recherche du CISSS sous une seule direction tout en préservant le lien entre l’équipe du Service de la recherche et de l’innovation de l’INLB et les équipes cliniques. De nouvelles collaborations pourraient également voir le jour du fait de cette nouvelle proximité avec le Centre de recherche – Charles-Le Moyne Saguenay – Lac-Saint-Jean sur les innovations en santé (CR-CSIS), fruit d’une alliance entre le CISSS de la Montérégie-Centre, le CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean et l’Université de Sherbrooke.

Ce qui change :

Les orientations du service et le déploiement de son offre de service seront sous la coresponsabilité de Cloé Rodrigue, directrice de la recherche, et de Geneviève Lizé, adjointe au directeur DI-TSA-DP et DV.

Le personnel de ce service sera géré par la directrice de la recherche du CISSS, Cloé Rodrigue, tout en faisant toujours partie de l’INLB.

Ce qui ne change pas :

Le Service de la recherche et de l’innovation poursuivra sa mission, soit : 1) soutenir les projets de recherche et les interventions novatrices qui favorisent l’autonomie et la participation sociale des personnes ayant une déficience visuelle; 2) contribuer à l’excellence et à l’amélioration continue des services cliniques de l’INLB.

L’INLB et son Service de la recherche et de l’innovation continueront à faire partie du CRIR (Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain).

Walter Wittich restera le chercheur responsable du site CRIR-INLB.

Les convenances institutionnelles se passeront encore dans les murs de l’INLB et impliqueront les gestionnaires cliniques.

Les instances consultatives et décisionnelles, à savoir le Comité de la recherche et de l’innovation (CRI) et le Comité de gestion du fonds INLB (COGEST) resteront en place et poursuivront leur rôle respectif.

Source : https://mailchi.mp/ssss.gouv.qc.ca/infolettre_nouvelles_vision_vol4_no6_juin_2021?e=77be4f3501

8. Transport adapté : Les responsabilités du chauffeur lors de l’embarquement : un service de porte-à-porte

Article tiré du Bulletin Transport Contact de la STM, numéro 10- Juin 2021

En tout temps, lors de chacun de vos déplacements, sachez que le chauffeur doit prendre connaissance de la déficience de son client afin de lui apporter toute l’aide nécessaire pour assurer un embarquement, un transport et un débarquement sécuritaires.

De plus, dès que votre déplacement lui a été assigné, le chauffeur doit toujours effectuer les tâches suivantes :

  • Il doit d’abord manifester sa présence en sonnant à l’adresse d’embarquement, ou s’il s’agit d’un lieu public, entrer à l’intérieur en s’identifiant comme Transport adapté ;
  • Il doit obligatoirement accompagner le client jusqu’au véhicule ;
  • Le chauffeur doit ensuite valider l’identité, la destination de chaque client, et effectuer la perception des titres de transport ou du droit de passage avant de quitter ;
  • À destination, il doit accompagner le client jusqu’à la porte et s’assurer que ce dernier soit entré et qu’il est en sécurité à l’intérieur avant de quitter les lieux.

Soyez prêts à embarquer à son arrivée

C’est une des clés du succès d’un déplacement réalisé dans les temps, du départ jusqu’à l’arrivée!

S’assurer de votre arrivée

L’accompagnement par le chauffeur est obligatoire en tout temps. Bien que certains clients refusent d’être accompagnés par le chauffeur, il est important de rappeler que le service porte-à-porte est un élément clé de notre offre de service en transport adapté.

Tous les chauffeurs ont l’obligation de s’y conformer pour tous les déplacements. L’application de ces règles de base vise à vous offrir un transport en toute sécurité, et ce en toute circonstance.

Évitez d’offrir un pourboire à votre chauffeur

Comme pour tous les employés rémunérés d’un service de transport public, il est contraire à l’éthique des chauffeurs du Transport adapté, qu’ils conduisent un minibus ou une voiture taxi, d’accepter un pourboire.

Voilà pourquoi il est important de vous rappeler qu’il est inutile d’en offrir un. Lorsque vous payez votre passage, assurez-vous d’avoir le montant exact puisque votre chauffeur ne peut pas vous rendre la monnaie.

Source : https://www.stm.info/fr/transport-adapte/propos/bulletin-transport-contact

9. RTL : Participez à la consultation en ligne sur le nouveau réseau d’autobus dans l’agglomération de Longueuil

Longueuil, le 21 juin 2021 — À l’écoute de ses clients, le Réseau de transport de Longueuil (RTL) soumet aux citoyens de l’agglomération ses propositions pour le nouveau réseau de transport en commun grâce à la mise en ligne d’une plateforme de consultation.

Cette nouvelle étape de consultation vise à confirmer que la révision du réseau d’autobus proposée par le RTL répond davantage aux priorités et aux besoins exprimés par les citoyens. Inspiré des commentaires formulés par les clients dans la précédente phase de consultation, le RTL présente une nouvelle ossature du réseau d’autobus, et donne l’occasion aux citoyens de s’exprimer sur cette proposition. Dans un esprit d’écoute et de transparence, les commentaires recueillis permettront de finaliser la planification du nouveau réseau.

«Au cours de la dernière année, les équipes du RTL se sont affairées à consolider l’ensemble de l’information que les citoyens nous ont partagée dans le cadre des premières séances de consultation publique pour repenser le réseau de transport en commun dans l’agglomération. Le RTL s’était engagé à poursuivre le dialogue tout au long du processus et à la présente étape, nous souhaitons, par la mise en ligne de la plateforme, valider que les différents scénarios que nous proposons répondent aux besoins exprimés lors de la première phase de consultation. Nous sommes impatients de recueillir les commentaires de la population et espérons qu’ils participeront en grand nombre», a exprimé Jonathan Tabarah, président du conseil d’administration du RTL.

Pour participer à la consultation et s’exprimer sur la vision du nouveau réseau d’autobus, les citoyens ont jusqu’au 30 septembre 2021 pour se rendre sur la plateforme en ligne, accessible en tout temps, au consultationrtl.ca.

Le citoyen au cœur de notre réseau

Rappelons qu’en 2018-2019, le RTL a tenu neuf soirées de consultation publique sur l’ensemble du territoire de l’agglomération et a mis en ligne un sondage offrant la possibilité à tous les citoyens d’être écoutés, même s’ils ne pouvaient pas se déplacer à l’une de ces soirées de consultation. Au total, ce sont près de 1700 personnes qui ont participé à la démarche.

Ces soirées de consultation ont guidé l’élaboration du nouveau réseau et ont amené à définir quatre axes d’intervention prioritaires desquels découle chacune des solutions proposées. Ces axes sont l’intégration réussie au REM, une plus grande flexibilité quant aux heures de déplacement, une desserte bonifiée des pôles commerciaux, industriels et des nouveaux quartiers, ainsi que des liens plus faciles entre les villes de l’agglomération.

Les prochaines étapes

À la fin de l’été 2021, le RTL tiendra informés les citoyens du bilan de cette consultation en ligne ainsi que de prochaines étapes. Les experts du RTL peaufineront les scénarios de desserte et comptent dévoiler le nouveau réseau aux citoyens de l’agglomération dès les premiers mois de l’année 2022. Les améliorations seront implantées de manière graduelle, avec l’objectif d’offrir un service efficace, tout en gardant en tête que plusieurs de ces améliorations sont intimement liées à la mise en service du REM.

À propos du RTL

Le Réseau de transport de Longueuil (RTL) est le principal acteur de la mobilité des personnes sur le territoire des cinq villes de l’agglomération de Longueuil. Troisième société de transport en importance au Québec, le RTL comprend un réseau de 793 kilomètres. Avec près de 1200 employés, le RTL est un employeur important et participe ainsi à la vitalité économique de la région. Le RTL apparaît pour une deuxième année consécutive en 2020 au palmarès des meilleurs employeurs du magazine Forbes.

Ouvert sur son milieu, il fait partie intégrante de la vie des personnes et de la communauté en apportant des solutions efficaces, novatrices et adaptées aux besoins évolutifs de la clientèle. Le RTL place ainsi l’amélioration de la qualité de vie des citoyens au cœur de son engagement.

Source : https://www.rtl-longueuil.qc.ca/fr-CA/actualites/communiques/2021/consultation-en-ligne-sur-le-nouveau-reseau-d-autobus-dans-l-agglomeration-de-longueuil/

10. LE RTL annonce son service estival

Longueuil, le 18 juin 2021 – Alors que le déconfinement s’opère graduellement dans l’agglomération de Longueuil, le Réseau de transport de Longueuil (RTL) informe ses clients de l’entrée en vigueur d’une nouvelle offre de service estivale dès le 21 juin 2021 qui sera au niveau de service actuel, contrairement à la pratique habituelle

«En effet, alors que nous réduisons normalement notre service à la sortie des classes et lors des vacances estivales en raison d’une diminution de déplacements, nous sommes heureux d’offrir un service qui maintient le niveau actuel dans le contexte où nos clients pourront profiter d’une plus grande latitude dans leurs activités sociales cet été au sein de l’agglomération. Nous ajusterons aussi le service en continu selon les besoins et nous offrirons à nos clients deux navettes vers nos parcs nationaux dès le 26 juin. Nous vous donnerons plus de détails sous peuà propos de ces liens estivaux », a souligné le président du conseil d’administration du RTL, Jonathan Tabarah.

Par ailleurs, le RTL se prépare à la rentrée de l’automne et travaille de concert avec plusieurs entreprises pour offrir un service encore plus près de la communauté afin d’encourager les citoyens à reprendre le transport collectif lorsqu’ils retourneront au travail ou aux études en présentiel.

Les lignes qui seront en service dès le 21 juin sont les suivantes: 1, 3, 4, 5, 6, 8, 10, 13, 14, 15, 16, 17, 19, 20, 21, 22, 23, 25, 28, 29, 32, 34, 35, 39, 41, 42, 43, 44, 45, 47, 49, 50, 54, 55, 59, 60, 61, 71, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 80, 81, 83, 84, 88, 90, 98, 99, 121, 123, 125, 132, 161, 170, 180, 185, 410, 417, T20, T21, T22, T48, T77, T89, T92, T93 et T94. Nous vous invitons à vérifier vos nouveaux horaires sur notre site Web ou via les applications de mobilité Chrono, Google et Transit pour mieux planifier vos déplacements.

Comme chaque année, les lignes scolaires intégrées ne seront pas en service lors de la période estivale. Par ailleurs, aucune modification de service n’est prévue pour les clients du transport adapté, Ceux qui désirent réserver leur transport doivent le faire par téléphone au numéro 450 670-2992.

Gratuité pour les enfants

Dès le 24 juin, les enfants âgés de 11 ans et moins pourront bénéficier de notre programme Privilège famille, leur permettant d’utiliser nos services gratuitement en période estivale. Et dès le 1er juillet, dans le cadre de la refonte tarifaire, l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), responsable de la tarification, promulguera la gratuité de nos services en tout temps, tout au long de l’année pour les enfants.

Pour bénéficier de la gratuité, ceux-ci devront être accompagnés d’une personne de 14 ans et plus. Cette personne devra s’acquitter de son droit de passage et pourra accompagner un maximum de 5 enfants. Toutefois, si un enfant voyage seul, il devra être en possession d’une carte OPUS avec photo et d’un titre de transport à tarif réduit valide.

À noter que ces gratuités sont également en vigueur pour nos services de transport adapté avec certaines conditions disponibles sur notre site internet à l’adresse : refonte tarifaire – RTL (rtl-longueuil.qc.ca).


Source :

https://www.rtl-longueuil.qc.ca/fr-CA/actualites/communiques/2021/le-rtl-annonce-son-service-estival/

11. Société Logique à la télé !

La nouvelle série télé Accessible ou non? qui plonge dans le quotidien des personnes handicapées offre une place de choix à Société Logique dans sa programmation.

En effet, l’organisme revient à chaque épisode avec son propre segment intitulé Bonnes pratiques. Société Logique y explique en quoi consiste le design universel tout en montrant des exemples d’aménagements qui favorisent l’autonomie et le confort des personnes ayant des limitations fonctionnelles.

Voilà une belle occasion d’exercer votre esprit critique pour évaluer l’accessibilité universelle des lieux qui nous entourent. Cela vous permettra aussi d’avoir une longueur d’avance lors de la création de lieux qui se veulent inclusifs ! Nous le rappelons : le design universel est non seulement essentiel pour les personnes ayant des limitations fonctionnelles, mais représente également un bénéfice inégalé pour chacun d’entre nous.

Pour un aperçu du contenu des épisodes, consultez la page de l’émission sur page de l’émission sur MAtv.
À écouter les dimanches à 21 h sur
matv.ca

Les épisodes sont aussi disponibles sur matv.ca à partir de sept jours après la diffusion, et ce, pour une durée limitée de deux semaines.

Source : Société Logique, 18 juin 2021

12. La Fondation Cypihot-Ouellette (FCO) est maintenant sur Facebook!

La FCO est un organisme qui offre du soutien financier aux personnes handicapées visuelles. Nous avons des programmes pour soutenir les étudiants de tous les niveaux, aider des gens à participer ou organiser des activités sociales (sport, culture, art) et même effectuer de la recherche et développement. 

Si vous êtes intéressé à en apprendre plus sur ce que nous pouvons faire pour vous, abonnez-vous à notre page Facebook (https://www.facebook.com/FondationCypihotOuellette) et visitez notre site web (https://cypihotouellette.org/).

 

À bientôt!

Les membres du conseil d’administration de la FCO

Source : La Fondation Cypihot-Ouellette, 21 juin 2021

13. Musée de la civilisation à Québec : Exposition MAYA, une visite spécifiquement adaptée aux personnes vivant avec une déficience visuelle

Commencée il y a 5 000 ans, l’histoire de la civilisation maya constitue l’un des plus riches héritages culturels au monde. Au moment de son apogée, entre le 3e et le 8e siècle de notre ère, elle était l’une des cultures les plus avancées en Amérique et surpassait, par son raffinement, la culture européenne.

La grandeur de cette civilisation dorée était sans égale notamment au plan des sciences, de l’astronomie, des mathématiques, de l’agriculture et de la médecine.

L’exposition révèle le mystère, l’héritage et la résilience de l’une des plus grandes civilisations du monde, les Mayas d’Amérique centrale. Respectueux de la nature et dotés d’une organisation sociale avancée, ils ont érigé des cités en pleine forêt, construit des temples impressionnants, développé des méthodes agricoles ingénieuses et dominé la région pendant des siècles.

Aujourd’hui, plus de six millions de Mayas préservent leur langue et leur culture millénaire.

Exposition thématique, objets uniques

Le parcours thématique se décline en plusieurs zones, chacune offrant une scénographie et une ambiance propres aux savoirs et aux émotions qui se dégagent du propos et des objets exposés. L’environnement tropical des Mayas, leurs croyances ainsi que leur réalité actuelle font partie des thèmes abordés.

Un corpus formé de 300 artéfacts, qui pour la plupart n’avaient jamais été exposés en dehors du Guatemala avant la présentation de cette exposition en Espagne en 2017, témoigne de cette fabuleuse richesse culturelle. Des stations interactives, des projections vidéo grand format, et des ambiances sonores enveloppantes complète l’expérience.

Un voyage dans le temps à ne pas manquer!

Destinée exclusivement aux personnes vivant avec une déficience visuelle

Disponible sur réservation les samedis dès le 12 juin

Pensée en collaboration avec le CIUSSS-IRDPQ, cette visite permet de répondre aux besoins de différentes personnes vivant avec une déficience visuelle :

Éclairage ajusté afin de faciliter la circulation et l’observation des objets

Taille des groupes réduite

Temps de visite prolongé

Accès particulier aux éléments d’exposition : une quinzaine de reproductions d’objets peuvent être observées de très près et touchées

Visite adaptée à l’âge des participants : si le groupe compte des enfants, la visite est modifiée pour inclure plus d’éléments d’interaction

La visite

Disponibilités Destinée aux groupes de tous âges, la visite n’est actuellement accessible qu’aux bulles familiales (5 personnes et moins), sur réservation.

Visite en bulle familiale : les samedis à 9h, sur réservation obligatoire à [email protected]

C’ est gratuit !Pour réserver, il suffit d’appeler au 418 643-2158 ou par courriel à [email protected] .

Pour le moment, en zone orange, les places sont limitées à une bulle familiale. Mais comme la situation sanitaire évolue bien, il est fort possible que la capacité soit augmentée d’ici peu. À suivre!

Visites en groupe (classe, groupe communautaire) : sur réservation (non disponibles pour le moment en raison des recommandations de la Santé publique) contactez-nous pour les détails.

Accès :

Adresse : 85, rue Dalhousie, Québec (Québec) G1K 8R2

En autobus
Le bus, une bonne idée pour se rendre au Musée! Consultez les horaires des circuits 1 et 11 du 
RTCCe lien ouvrira dans une autre fenêtre, ainsi que celui des bus rougesCe lien ouvrira dans une autre fenêtre des Tours du Vieux-Québec.

À pied
Par la Côte de la Montagne à partir de la haute-ville. Par le traversier Québec-Lévis à partir de la rive sud.  En suivant la rue Saint-Pierre, si l’on arrive du Vieux-Port.

En voiture
Par le boulevard Champlain, par les rues Saint-Paul, Saint-André et Dalhousie. Il y a plusieurs stationnements payants dans les rues voisines. 
Consultez la liste.

Source : https://www.mcq.org/fr/exposition?id=868631

14. Personnes handicapées: les Québécois veulent une nouvelle prestation fédérale

Un article de l’Agence QMI publié le 22 juin 2021 dans Le Journal de Québec

La grande majorité des Québécois se disent préoccupés par la pauvreté des personnes vivant avec un handicap, selon une étude publiée mardi.

Selon le coup de sonde de l’Institut Angus Reid, 92% des Québécois appuient la création d’une nouvelle prestation fédérale, l’Allocation canadienne à l’autonomie des personnes handicapées.

En comparaison, 89% des Canadiens soutiennent la création d’une prestation d’invalidité, alors que 59% estiment «inadéquats» les mécanismes de soutien actuels.

Les personnes vivant avec un handicap sont plus de trois sur cinq à avoir peu ou pas du tout confiance dans Ottawa pour gérer les prestations disponibles.

«L’enquête pour connaître les besoins et l’appui aux mesures de soutien était nécessaire. Il faut agir: rappelons que plus de 40% des personnes pauvres au Canada sont en situation de handicap», a analysé dans un communiqué Guillaume Parent, directeur national du mouvement Handicap sans pauvreté.

Quelque 56% des Québécois soutiennent l’Allocation canadienne à l’autonomie des personnes handicapées (ACAPH), contre 43% dans le reste du pays.

Dans l’éventualité d’un déploiement de ce programme, il serait possible de réduire considérablement la pauvreté pour deux millions de personnes vivant avec un handicap, a-t-on ajouté.

Source : https://www.journaldequebec.com/2021/06/22/personnes-handicapees-les-quebecois-veulent-une-nouvelle-prestation-federale

15. Plein air et personnes handicapées : nouvelle publication du ministère de l’Éducation pour la pratique d’activités

Un article tiré du Cyberbulletin officiel de l’Office des personnes handicapées du Québec Express-O Volume 15 – numéro 4 – Été 2021

Le ministère de l’Éducation a dévoilé récemment un nouveau document intitulé : Ensemble, relevons le défi d’une participation réussie – plein air et personnes handicapées.

La publication de ce document fait suite à l’avis de 2017 Au Québec, on bouge en plein air. Cet avis présentait la valeur ajoutée des activités de plein air pour la santé des individus et des collectivités.

Il exposait également les enjeux liés au développement du plein air au Québec, sans toutefois aborder le sujet des clientèles particulières.

Le nouveau document met en lumière les particularités de la pratique d’activités de plein air pour les personnes handicapées. Il vise plus précisément à outiller les gestionnaires et les organismes en vue de rendre accessibles les activités de plein air. On y présente des pratiques inspirantes et des principes pour guider les actions. Les quatre enjeux principaux de la Politique de l’activité physique, du sport et du loisir (PAPSL), Au Québec, on bouge, soit l’accessibilité, la qualité de l’expérience, la promotion ainsi que le leadership et la concertation y sont également abordés.

Voici les principales pistes d’action mises de l’avant dans le document pour favoriser la pratique d’activités de plein air chez les personnes handicapées :

  • Créer des activités de découverte et d’initiation de plein air pour les personnes handicapées et leurs proches;
  • Faciliter l’accès aux infrastructures et aux activités pour les personnes handicapées;
  • Développer une offre qui tient compte des besoins et des aspirations des personnes handicapées et leur permettre de mobiliser leur potentiel;
  • Promouvoir les activités de plein air et les lieux de pratique ainsi que les mesures favorisant leur accessibilité;
  • Offrir le prêt ou la location de matériel adapté;
  • Faciliter le transport vers les lieux de pratique;
  • Sensibiliser et former les gens qui travaillent auprès des personnes handicapées (bénévoles, accompagnateurs, animateurs, intervenants spécialisés, membres du personnel de soutien, gestionnaires, etc.) au regard du soutien à la pratique du plein air.

L’Office est heureux d’avoir collaboré à la rédaction de cette nouvelle publication. Les bienfaits des activités de plein air pour les personnes handicapées sont nombreux. Nous invitons toutes les personnes et les organismes qui offrent de telles activités à les rendre accessibles pour les personnes handicapées.

Pour plus de détails sur les pistes d’actions présentées et d’autres idées inspirantes, consultez ce document et l’avis sur le plein air sur le site Web du ministère de l’Éducation.

Quelques bienfaits du plein air pour les personnes handicapées

  • Amélioration de la santé physique et mentale;
  • Augmentation de la confiance en soi et des habiletés motrices;
  • Accroissement des relations interpersonnelles et bris de l’isolement;
  • Amélioration de la qualité de vie.

Source : https://www.ophq.gouv.qc.ca/publications/cyberbulletins-de-loffice/express-o/volume-15-numero-4-ete-2021/actualites/plein-air-et-personnes-handicapees-nouvelle-publication-du-ministere-de-leducation-pour-la-pratique-dactivites.html

16. Le vêtement joue-t-il un rôle dans la participation sociale des personnes handicapées?

Un article publié par l’OPHQ le 16 juin 2021

Répondre aux besoins vestimentaires des personnes ayant une incapacité physique pourrait mener à une plus grande participation sociale. Il est donc important d’accorder plus d’attention aux éléments qui permettraient à ces personnes de réaliser leurs activités courantes et d’occuper leurs rôles sociaux.

C’est notamment ce que soutient une nouvelle recherche réalisée par la chercheuse Bonnie Swaine et son équipe. Cette étude s’intitule Le vêtement en tant que déterminant de la participation des personnes ayant une incapacité physique : établir les fondements de l’innovation future.

Collaboration entre designers et chercheurs

L’équipe de recherche a aussi fait valoir la pertinence d’une collaboration plus étroite entre l’industrie de la mode et la recherche universitaire. Une telle collaboration favoriserait le bien-fondé des produits sur le marché. L’équipe confirme le besoin de multiplier les activités d’application des connaissances entre le milieu de la recherche, l’industrie et les consommateurs.

Ce projet de recherche a été financé par l’Office des personnes handicapées du Québec et par le Réseau provincial de recherche en adaptation-réadaptation (REPAR). Le soutien financier a été offert dans le cadre du Programme de subventions à l’expérimentation.

Pour en savoir plus, consultez le rapport de recherche sur le vêtement en tant que déterminant de la participation des personnes ayant une déficience physique.

Source : https://www.ophq.gouv.qc.ca/publications/actualites/quoi-de-neuf/detail/item/le-vetement-joue-t-il-un-role-dans-la-participation-sociale-des-personnes-handicapees.html?no_cache=1&cHash=f93c5377991c8a2c963540828bcc9070

17. France- Métro Paris : généralisation des annonces sonores en …2031!

Un article de E. Dal’Secco publié le 23 juin 2021 par Handicap.fr /

Paris serait la « seule capitale sans annonces vocales dans tous ses transports publics », selon la Fédération des aveugles de France. Depuis sa création en 1900, le réseau du Métro s’est étendu, le matériel s’est modernisé mais celles qu’on appelle les ASVA (Annonces sonores et visuelles automatiques), pourtant essentielles pour le déplacement des personnes aveugles, sont les grandes oubliées. A ce jour, elles ne sont installées que sur la moitié du réseau. Cette technologie devait être généralisée pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 mais un nouveau calendrier a été fixé qui repousse l’échéance en… 2031 !

Paris, ville muette

« Plus qu’une ville noire, la ville lumière n’est autre qu’une ville muette », déplore la FAF, ajoutant que c’est une « façon bien particulière de favoriser notre inclusion dans la cité et de respecter la loi concernant les agendas programmés d’accessibilité (Ad’AP) ». La fédération interpelle les futurs élus de la région Ile-de-France et attendent des « propositions » concrètes pour y remédier.

Une bonne nouvelle au même moment. La suppression des feux tricolores sonores dans les villes constitue un vrai danger pour les personnes aveugles, ce qui est le cas à proximité du centre de formation Forja qui leur est dédié, dans le quartier Pernety, à Paris 14. Un collectif réclamait leur rétablissement depuis 2018. Il a fini par obtenir gain de cause en juin 2021 (article en lien ci-dessous).

https://informations.handicap.fr/a-feux-tricolores-paris-manifestation-11404.php

Source : https://informations.handicap.fr/a-metro-paris-generalisation-annonces-sonores-2031-31061.php

18. France- Que voient les aveugles dans leurs rêves?

Un article de Robin Tutenges publié le 8 juin 2021 sur slate.fr

Lorsque nous sommes plongés dans un rêve, des pièces de théâtre nocturnes s’agitent dans notre cerveau. Les images défilent sans s’arrêter, des plus farfelues aux plus réalistes. Un film se déroule inexorablement, tandis que nos lourdes paupières sont, quant à elles, bel et bien fermées.

Paradoxalement, rêver reste très graphique, imagé, quasiment visuel. On songe à ce que l’on a vu ou vécu dans le passé. Le tout mélangé à des éléments extraordinaires, aidés par notre inconscient et notre imagination. Il n’y a par exemple rien d’étonnant à croiser dans un songe une personne que l’on vient tout juste de rencontrer dans la journée, à cheval sur un béluga de 10 mètres de haut, en pleine rue de San Francisco. Les rêves n’ont aucune limite.

Une question se pose alors: que voient les aveugles dans leurs rêves? De quoi sont faits les songes de ceux qui n’ont jamais perçu le monde extérieur? Se déroulent-ils dans la pénombre totale, ou bien le cerveau est-il capable de créer des représentations? Et qu’en est-il de ceux qui sont devenus aveugles au cours de leur vie?

«Je rêve comme je vois»

Toutes ces questions, Thierry Jammes, vice-président de la Fédération des aveugles et amblyopes de France, ne se les était jamais vraiment posées. Entièrement aveugle depuis sa naissance ou presque, il décrit ses songes comme des successions de formes abstraites.

«C’est purement de l’imaginaire qui sort de mon cerveau. C’est comme du Picasso, on est vraiment dans l’abstrait», explique-t-il. Dans son sommeil, il ne rêve ni en couleur, ni en noir et blanc. «En fait, c’est comme une image de synthèse, une image virtuelle», précise-t-il.

Pour mieux comprendre, il faut se mettre à la place d’une personne atteinte de cécité. Chez Thierry, la perception des choses au quotidien prend le dessus sur la vision. Il ne voit pas les espaces, mais les ressent. «Quand je rentre dans une pièce, je peux percevoir où est la porte d’entrée, où est l’armoire, tout ça notamment grâce à leur son. C’est ce que l’on appelle l’éco-visualisation. Mais ce n’est pas une vision, c’est une perception. Je ressens les choses physiquement parlant. C’est ma visualisation à moi.»

Cette perception se retrouve également dans ses songes. «Mes rêves sont en fait un mélange entre la forme que je visualise et la perception que je ressens de cette forme. Ce mélange crée une sorte d’image.»

Thierry se souvient d’un rêve qu’il a fait quelques jours plus tôt et qui illustre parfaitement cette idée de perception. Plongé dans le sommeil, il se rappelle avoir rêvé d’une maison qu’il possédait il y a vingt-cinq ans. Une maison qu’il n’a jamais vue. «En clair, quand je vois cette maison, je ne vois pas voir les couleurs, ni les décorations. Tout reste très matériel. Par exemple, je me suis beaucoup attardé sur la porte d’entrée. Dans ce cas-là, je ne vois pas les verrous, ni la serrure, mais une forme abstraite. Au fond de moi, je sais que c’est une porte d’entrée.»

Thierry Jammes se souvient également d’un escalier présent dans cette maison, qu’il a emprunté dans son rêve. «Dans ce cas-là, je ne visualise pas l’escalier tout entier, mais uniquement la cage. Je ressens le vide, la descente et, indirectement, je comprends que c’est un escalier.»

Cette perception l’accompagne au quotidien, jusqu’à le suivre dans ses songes les plus enfouis. «Cette perception n’est pas si différente entre le moment où je suis éveillé et celui où je rêve. Finalement, je rêve comme je vois», ajoute-t-il. Il note tout de même une différence: quand il dort, ce phénomène va encore plus loin. «Si éveillé je perçois juste une armoire dans une pièce, dans mes rêves je vais voir l’armoire ainsi que les deux portes de la salle. Donc on peut dire que je vois un peu plus dans mes rêves que dans ma vie de tous les jours.»

De malvoyant à aveugle

Pour autant, comme l’explique bien Thierry Jammes, son expérience des rêves n’est pas celle de tous les aveugles. Il n’y a pas de rêve stéréotypé pour tous les déficients visuels. Contrairement à lui, d’autres aveugles de naissance expliquent par exemple que certains sens, dont l’odorat et le goût, sont davantage stimulés lorsqu’ils rêvent.

C’est le cas de Michel, aveugle de naissance, qui déclarait à Sciences et Avenir rêver à travers des bruits, mais aussi des goûts. «Quand je me remémore une soirée de famille, je peux rêver d’un verre de bon vin», précisait-il. Rêver par le biais d’autres sens est très rare chez les personnes sans problème de vision: les sensations gustatives, olfactives et tactiles seraient identifiées dans moins de 1% des récits des grandes banques de rêves, souligne Isabelle Arnulf, neurologue et directrice de l’unité des pathologies du sommeil de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, dans son ouvrage Une fenêtre sur les rêves – Neuropathologie et pathologies du sommeil.

D’un autre côté, l’âge auquel la personne a perdu la vue détermine aussi ses rêves, explique Antonio Zadra, scientifique du sommeil. Tout semble se jouer entre 5 et 7 ans, période critique pour la plasticité cérébrale. Celles et ceux qui ont perdu la vue après cet âge-là rapporteraient des éléments visuels dans leur rêve au cours de leur vie, ainsi que des couleurs, explique le scientifique.

«Je ne note aucune différence entre ce dont je rêvais à la période où je voyais un peu et aujourd’hui.»-Anne Renoud, malvoyante depuis toujours et aveugle depuis une trentaine d’années

Le cerveau serait-il donc capable de faire ce que les yeux ne savent plus faire? Le cas d’Anne Renoud, 63 ans, présidente de la Fédération des aveugles et amblyopes de France, malvoyante depuis toujours et aveugle depuis une trentaine d’années, nous éclaire sur le sujet. «Je pense faire les mêmes rêves que toute autre personne, j’ai un véritable visuel en couleur, explique-t-elle. Je ne note aucune différence entre ce dont je rêvais à la période où je voyais un peu et aujourd’hui.»

Selon elle, le fait d’avoir vu dans le passé –elle pouvait reconnaître un visage de près, se déplacer sans canne blanche et lire– l’aide à construire mentalement ses rêves et à imaginer, entre autres, les visages des personnes qu’elle rencontre. «Mes rêves sont peuplés d’images. Je vois des visages de personnes que je connais mais que je n’ai jamais vues, et qui apparaissent avec des traits, avec un regard. Ces visages, je me les suis construits mentalement et, en les voyant dans mes rêves, je peux identifier la personne qu’ils représentent.» Elle arrive par exemple à reconnaître entre mille sa fille dans ses rêves, alors qu’elle ne l’a jamais vue de ses propres yeux. «Aujourd’hui, on peut dire que mes rêves sont plus visuels que mon quotidien.»

Plus visuels, certes, mais la réalité revient parfois au galop, même plongée dans un sommeil profond. Alors qu’elle naviguait en plein rêve, Anne Renoud s’imaginait parfois conduire une voiture. «Lors de ce rêve qui revenait souvent à une époque, je visualisais très clairement la chaussée et la ligne médiane, alors que je n’ai jamais conduit, évidemment.» Mais soudain, la problématique de déficience visuelle apparaissait, même en plein songe: «D’un coup je me disais intérieurement: “Mais en fait tu n’y vois pas, tu n’as pas le droit de conduire.” Alors je me mettais légèrement à glisser en arrière du siège pour ne pas être prise», ajoute-t-elle. Les rêves n’ont aucune limite.

Source : http://www.slate.fr/societe/lexplication/11-que-voient-aveugles-reves-representations-images#xtor=RSS-2

19. Belgique- À peine 5% des applications accessibles aux malvoyants, malgré une directive européenne

Un article publié le 23 juin 2021 par lesoir.be

Selon la directive, les applications mobiles proposées par les communes, les services publics, mais aussi par les organisations et entreprises publiques doivent être utilisables par tous dès le 23 juin, quel que soit le handicap de l’usager

Seules 5% des applications mobiles en Belgique sont accessibles aux personnes en situation de handicap, dénonce l’association Eqla, anciennement Œuvre nationale des aveugles, alors que toutes les applications des organismes publics doivent l’être, quel que soit le handicap de l’usager, selon une directive européenne qui entre en vigueur mercredi.

«Suivre un colis postal, faire un virement bancaire, prendre rendez-vous dans une administration et acheter un billet de train: toutes ces démarches se font par internet, et de plus en plus via des applications mobiles. Or, les statistiques montrent régulièrement qu’une partie de la population ne peut pas accéder à ces services», explique Harielle Deuheuy, chargée de projets nouvelles technologies chez Eqla.

Contrairement à d’autres États membres, la Belgique n’applique pas de sanctions aux organismes du secteur public dont les sites et les applications ne sont pas accessibles, déplore l’association. En France par exemple, une amende de 2.000 euros peut être infligée à une collectivité de moins de 5.000 habitants. La sanction peut monter à 25.000 euros pour certaines entreprises privées.

«Les services publics peuvent jouer un rôle de modèle. Cette directive vient les rappeler à leurs devoirs, car environ 25% de Belges se retrouvent en situation de handicap sur le web. Qu’elles soient aveugles, malvoyantes, en situation de handicap auditif, physique, moteur, cognitif ou mental, les personnes à besoins spécifiques ne sont pas des citoyens à part, mais bien des citoyens à part entière», plaide la porte-parole d’Eqla, Rafal Naczyk.

Source : https://www.lesoir.be/380110/article/2021-06-23/peine-5-des-applications-accessibles-aux-malvoyants-malgre-une-directive

20. Royaume-Uni- Les humains peuvent apprendre à écholocaliser efficacement en dix semaines seulement

Un article de Yann Contegat publié le 10 juin 2021 sur dailygeekshow.com

À l’issue de l’étude, 83 % des participants aveugles ont déclaré avoir gagné en indépendance et en qualité de vie

De récentes recherches ont montré que les personnes aveugles pouvaient maîtriser l’écholocalisation en un peu plus de deux mois. Une aptitude leur permettant de se repérer plus efficacement dans l’espace et facilitant l’accomplissement de différentes tâches.

« Voir » Grâce aux sons

Notamment utilisée par les baleines et les chauves-souris, l’écholocalisation intervient lorsqu’un animal émet un son qui se répercute sur les objets proches, renvoyant des échos qui lui fournissent des informations sur son environnement. Dans le cadre de travaux présentés dans la revue PLoS One, des chercheurs de l’université de Durham, au Royaume-Uni, ont étudié les facteurs influençant l’apprentissage de cette pratique chez les humains.

Au cours d’un programme de formation de 10 semaines, l’équipe a étudié l’influence du niveau de vision ainsi que de l’âge sur l’apprentissage de l’écholocalisation par clics (ou claquements de langue contre le palais). Âgés de 21 à 79 ans, les participants aveugles et voyants ont effectué un total de 20 sessions de formation de deux à trois heures. Les sujets atteints de cécité prenant également part à une enquête de suivi de trois mois évaluant les effets de la formation sur leur vie quotidienne.

De façon surprenante, à l’issue de la formation, les chercheurs ont constaté que les participants non-voyants et voyants avaient réalisé d’importants progrès, avec dans certains cas des performances comparables à celles d’écholocateurs experts, à l’issue de la formation. Lors de l’enquête de suivi, l’ensemble des participants aveugles ont fait état d’une amélioration de leur mobilité, et 83.

Selon les auteurs de l’étude, ces résultats suggèrent que la capacité d’apprendre l’écholocalisation par clics n’est pas limitée par l’âge ou le niveau de vision, et cela a des implications positives pour la réadaptation des personnes ayant subi une perte de vision ou dans les premiers stades de la perte de vision progressive.

Un gain de mobilité et d’indépendance significatif

« Les personnes ayant pris part à notre étude ont déclaré que la formation à l’écholocalisation par clics avait un effet positif sur leur mobilité, leur indépendance et leur bien-être, ce qui atteste que les améliorations que nous avons observées en laboratoire se sont traduites par des bénéfices en dehors de celui-ci », souligne Lore Thaler, auteur principal de l’étude. « Nous pensons qu’une telle formation pourrait également être dispensée aux personnes susceptibles de perdre la vue en raison d’affections oculaires dégénératives progressives. »

L’écholocalisation par clics n’est actuellement pas enseignée dans le cadre de la formation à la mobilité et de la rééducation des non-voyants. Selon les experts, il est possible que certaines personnes craignent d’être stigmatisées et soient réticentes à l’employer en société, en raison de la nécessité d’effectuer les fameux clics.

Toutefois, les auteurs de l’étude notent que « les résultats indiquent que les personnes qui utilisent l’écholocalisation, et celles qui la découvrent, sont confiantes à l’idée de l’utiliser dans des situations sociales ».

Source : https://dailygeekshow.com/echolocalisation-humain-son/

21. Autriche-Des chaussures vibrantes pour aider les malvoyants

Un article d’Alexandre Godard publié le 3 juin 2021 sur iphonesoft.fr

Il nous arrive souvent d’entrer dans le débat du positif/négatif autour de la technologie et de la proportion de plus en plus importante qu’elle prend dans notre quotidien. Cependant, s’il y a bien un point ou la technologie en général fait énormément de bien c’est au niveau des personnes en situation de handicap. Il y a bien évidemment des centaines d’exemples mais le dernier qui me vient en tête se trouve dans la catégorie jeux vidéo du côté de Microsoft, qui a conçu une manette spéciale pour que les joueurs en situation de handicap puissent jouer comme les autres. Chaque année, de nouveaux produits sont commercialisés dans ce domaine et en ce printemps 2021, c’est du côté de l’Autriche qu’il faut se tourner. Une start-up autrichienne vient de concevoir une technologie implantée dans une paire de chaussure appelée Innomake capable de détecter les obstacles.

Pour faire simple, lorsqu’elles détectent un obstacle sur le chemin, les chaussures envoient une légère vibration dans les pieds ou sur le smartphone. Une technologie plus qu’utile dans le quotidien d’une personne malvoyante ou même aveugle et complémentaire de la canne pour se diriger. Kevin Pajetska, PDG de Tec-Innovation a déclaré :

« Le système sait à quelle distance l’utilisateur se situe par rapport à un obstacle et lui envoie un avertissement jusqu’à 3 mètres devant lui. Cela signifie que nous pouvons éviter des accidents que la canne ne peut éviter.»

Emanuel Zuanda, un Autrichien de 37 ans malvoyant s’est adonné à l’expérience et selon ses dires, les tests semblent plus que concluants.

« Si j’avais eu des chaussures comme celles-ci quand j’étais enfant, je me serais épargné de vilaines ecchymoses. En hiver par exemple, je peux mieux éviter les poteaux à neige qui sont placés dans les rues.»

Selon la start-up, ces chaussures permettraient même de se balader sans la canne lorsque l’utilisateur se trouve sur un chemin familier. Voici donc des chaussures intelligentes qui devraient intéresser plus d’une personne.

Attention tout de même, comme souvent lorsque la technologie est nouvelle le prix est élevé et cette paire de chaussure intelligente se vend au prix de 3800 €.

Source https://iphonesoft.fr/2021/06/03/chaussures-vibrantes-aider-malvoyants