Écho du RAAMM pour la période du 21 au 27 septembre

21 septembre 2020

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 21 au 27 septembre 2020.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. RAPPEL-Des problèmes dans les commerces? Le RAAMM peut vous aider

Au fur et à mesure que progresse le déconfinement, la population a accès à un nombre grandissant de commerces et de services. Malheureusement, des incidents fâcheux où des personnes handicapées visuelles ont été traitées de façon irrespectueuse ou n’ont pas pu faire leurs achats ont été portés à notre attention. De toute évidence, le déconfinement ne se passe pas aussi bien pour tout le monde.

Le RAAMM a déjà entrepris une première démarche auprès d’un commerce où un incident a eu lieu. Le propriétaire a été bien désolé d’apprendre les faits et s’est excusé du comportement de son employé en plus de nous assurer qu’il allait parler à son équipe sur le plancher pour garantir un accueil chaleureux et un service de qualité pour l’ensemble de sa clientèle.

Si vous avez récemment vécu une situation problématique reliée à votre handicap visuel et aux mesures de sécurité et aux restrictions d’accès dans un commerce, le RAAMM peut vous aider. Nous vous invitons à nous faire part de la situation et nous verrons ensemble quelles démarches peuvent être entreprises.

SVP, veuillez remplir le formulaire à ce sujet sur notre site Web : https://raamm.org/actualites/covid-19/problemes-dans-les-commerces-le-raamm-peut-vous-aider

Si vous préférez, vous pouvez laisser un message au 514-277-4401, poste 118, pour que l’on vous rappelle.

Si vous souhaitez initier vous-même des démarches, une lettre-type à télécharger est disponible sur notre site Web. Il vous suffit de remplacer les sections encadrées par des astérisques (*) pour y mettre vos propres informations.

Il vous est également possible d’envoyer au commerce de votre choix une lettre de sensibilisation générique en lui partageant par courriel, sur sa page Facebook ou par un autre moyen de votre choix l’hyperlien suivant : https://raamm.org/actualites/communiques/lettre-aux-commercants-deconfinement-respectueux-personnes-handicapees-visuelles/

Sensibiliser pour un déconfinement inclusif 

Le 18 juin, le RAAMM a envoyé un message aux Chambres de commerce et aux Sociétés de développement commercial (SDC) du grand Montréal afin de les sensibiliser aux obstacles supplémentaires que représente pour les personnes aveugles et malvoyantes l’éventail de nouvelles mesures de sécurité et restrictions d’accès instaurées dans les commerces. Nous leur avons expliqué qu’il est essentiel que les commerçants fassent preuve de compréhension et qu’ils sensibilisent leurs employé(e)s à la nécessité d’appliquer des accommodements personnalisés adaptés à la déficience visuelle.

Voici quelques accommodements que nous leur avons proposés à titre d’exemples et qui pourront faire une différence dans la vie des personnes handicapées visuelles et favoriser le maintien de leur autonomie :
– S’assurer que la porte et le trottoir devant de votre commerce soient dégagés;
– Autoriser les personnes aveugles et malvoyantes à être accompagnées pour entrer dans votre établissement;
– Permettre aux personnes handicapées visuelles d’utiliser leur propre désinfectant pour les mains puisqu’elles ne sont pas toujours en mesure d’identifier l’emplacement de vos équipements de désinfection;
– Offrir une aide personnalisée aux personnes handicapées visuelles pour circuler dans votre établissement;
– Autoriser les personnes handicapées visuelles à toucher les articles auxquels ils sont intéressés.

Pour nous assurer qu’un grand nombre de commerces soient sensibilisés, nous avons demandé aux Chambres de commerce et Sociétés de développement commercial (SDC) contactées de partager avec leurs membres nos recommandations et la lettre ouverte « Handicap visuel : votre compréhension en soutien à notre autonomie » qui compte à ce jour 140 signataires. Nous avons reçu une première réponse : la SDC Promenade Wellington nous a promis de sensibiliser leurs commerçants via leur infolettre.

Le chemin pour améliorer le quotidien des personnes aveugles et malvoyantes est long, mais à force de travail acharné, nous allons bâtir ensemble un quotidien accessible!

L’équipe du RAAMM en action pour vous

Première diffusion : 2 juillet 2020

 

2. CRIR-INLB-Un projet dans la mire : Suivi de la conduite automobile avec système télescopique bioptique pour personnes avec déficience visuelle

Article tiré de Nouvelles-Vision l’Infolettre de la recherche et de l’innovation, Institut Nazareth et Louis-Braille (CRIR-INLB), Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre Vol. 3, no 7, septembre 2020

Qu’est-ce qu’un système télescopique bioptique (STB) ?

Ce sont des lunettes spéciales sur lesquelles on monte un ou deux petits télescopes (zoom entre 3x et 4x). Le port des télescopes bioptiques permet à certains conducteurs ayant une déficience visuelle de voir de loin les détails de la route et de la circulation lorsque nécessaire.

Pourquoi mener un projet de recherche ?

Dans la plupart des états américains, au Québec, aux Pays-Bas et en Australie, certaines personnes ayant une déficience visuelle avec une acuité < 20/40 peuvent être autorisées à conduire si elles portent un télescope bioptique. Les chercheurs ont voulu, avec ce projet, 1) caractériser l’utilisation de ce type de dispositif dans la conduite en environnement naturel des conducteurs utilisant un STB et 2) déterminer leur niveau de sécurité.

À l’aide d’enregistreurs vidéo embarqués sur un miroir rétroviseur spécial installé dans la voiture de 19 conducteurs utilisant un STB (dont 5 au Québec, usagers de l’INLB), les chercheurs ont capturé 477 heures de conduite. Ils ont examiné en détail chaque utilisation des STBs ainsi que chaque quasi-accident survenu lors de la conduite. Ils ont également comparé l’indice de quasi-accidents de ces conducteurs à ceux de deux autres groupes : conducteurs en vision normale (19 participants, âge médian 74 ans) et conducteurs en vision normale ayant une déficience cognitive (44 participants, âge médian 75 ans).

Que nous disent les résultats ?

Cette étude révèle, d’une part, que les conducteurs utilisant un STB réservent l’utilisation du télescope aux situations qui requièrent le plus leur acuité visuelle. Ces situations représentent une moyenne de 1,6 % du temps de conduite et consistent à vérifier la route ainsi qu’à décoder les panneaux et des feux de signalisation. L’étude montre d’autre part que ces conducteurs ne sont pas plus exposés aux quasi-accidents que les conducteurs en vision normale. La vision pourrait être un facteur moins important que la cognition pour la survenue des quasi-accidents.

Après cette étude préliminaire, les chercheurs visent à obtenir des fonds pour mener un projet avec un plus grand nombre de participants afin de confirmer ces résultats.

Ce projet est un partenariat entre le Schepens Eye Research Institute (Massachusetts Eye and Ear, Department of Ophthalmology, Harvard Medical School, Boston, MA), le College of Optometry (Ohio State University, Columbus, OH), l’Institut Nazareth et Louis-Braille (Longueuil, Québec) et le Rhode Island Hospital (Alpert Medical School of Brown University, Providence, RI).

À l’INLB, sont impliqués un agent de planification, de programmation et de recherche ainsi que la spécialiste en activités cliniques du programme conduite automobile. Nous remercions les participants de l’INLB qui avaient tous préalablement suivi la formation du programme de développement des habiletés compensatoires en conduite automobile.

Deux articles en accès libre ont été publiés en 2020 sur ce projet :

Wang, S., Moharrer, M., Baliutaviciute, V., Dougherty, B. E., Cybis, W., Bowers, A. R. et Luo, G. (2020). Bioptic telescope use in naturalistic driving by people with visual impairment. Translational Vision Science & Technology, 9(4), 1-11. doi: https://doi.org/10.1167/tvst.9.4.11

Moharrer, M., Wang, S., Dougherty, B. E., Cybis, W., Ott, B. R., Davis, J. D., & Luo, G. (2020). Evaluation of the driving safety of visually impaired bioptic drivers based on critical events in naturalistic driving. Translational Vision Science & Technology, 9(8), 14-14. doi: https://doi.org/10.1167/tvst.9.8.14

3. Montréal-Propriétaire condamné pour le refus de louer un logement en raison d’un chien d’assistance

Un article de Stéphanie Marin, La Presse Canadienne, publié le 17 septembre par la Voix de l’Est

MONTRÉAL – Un chien d’assistance est à l’origine d’une condamnation de 14 000 $ pour discrimination: un locateur a été sommé par un tribunal du Québec de payer cette somme à une famille à qui il a refusé de louer un appartement parce qu’il ne voulait pas de l’animal.

Le labernois d’une cinquantaine de livres est le précieux compagnon d’un jeune adulte qui a une déficience intellectuelle et un trouble du spectre de l’autisme. Il s’agit d’un chien offert par la Fondation Mira.

Ses parents ont voulu louer un logement en avril 2016. La petite annonce indiquait que les animaux étaient acceptés.

C’est la Commission des droits de la personne qui a amené cette cause devant le tribunal des droits de la personne.

Elle y a fait valoir que le couple, ainsi que leur fils, ont été victimes de discrimination sur la base d’un moyen utilisé pour pallier un handicap dans le cadre de la signature d’un bail de location.

Le propriétaire du logement situé à Montréal a admis avoir refusé la location de l’appartement à la famille, mais a fait valoir que c’était parce que les parents n’avaient pas été honnêtes avec lui, ayant dissimulé leur enfant et le chien lors de la visite du logement. Le lien de confiance a été brisé, a-t-il plaidé. Il a aussi allégué le manque de savoir-vivre de la mère, qui, selon ses dires, s’est emportée contre lui et l’a expulsé de son domicile lorsqu’il n’a pas voulu donner suite à la location. Il a aussi évoqué les dommages que l’animal allait causer aux planchers. Il souligne aussi qu’il a offert de louer l’appartement si la famille acceptait toute responsabilité pour les planchers, une proposition que nient avoir reçue les parents.

Ces derniers nient avoir dissimulé de l’information et plaident la discrimination.

Le juge Mario Gervais a donné raison à la famille.

Il a rappelé dans sa décision que la Charte québécoise des droits et libertés de la personne inclut le droit à l’égalité et interdit la discrimination dans la conclusion d’un acte juridique ayant pour objet un bien ou un service ordinairement offert au public, ce qui inclut un bail de logement.

Selon lui, la présence d’un chien d’assistance pour pallier le handicap du jeune homme a été le facteur principal, voire le seul motif du refus de location.

Le droit d’une personne atteinte d’un trouble envahissant du développement d’avoir recours à un chien d’assistance pour pallier cette déficience est bien établi, rappelle le juge.

« Il n’est pas nécessaire que le refus de conclure un bail de location de logement repose uniquement sur un motif de discrimination. Il suffit que le motif discriminatoire ait été un facteur de la décision ».

Il a donc condamné le propriétaire du logement à payer quelque 14 000 $ en tant que dommages matériels, dommages moraux et dommages punitifs.

La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse s’est réjouie de ce jugement qui rappelle aux propriétaires leurs obligations en matière de respect des droits de la personne.

Le présent jugement est une autre occasion de rappeler qu’il est formellement interdit d’opérer une sélection discriminatoire entre les candidats à la location d’un logement sur la base de l’un des 14 motifs établis par la Charte, a ajouté par communiqué Philippe-André Tessier, président de la Commission.

Source : https://www.lavoixdelest.ca/actualites/le-fil-groupe-capitales-medias/proprietaire-condamne-pour-le-refus-de-louer-un-logement-en-raison-dun-chien-dassistance-724071b84e91bc0114a02cdd49d34f2c

4. Avis-Ville de Longueuil : Retrait des aménagements temporaires sur la rue Saint-Charles Ouest

Bonjour,

Dans le contexte de la pandémie de la COVID-19, la Ville de Longueuil a réalisé à l’été 2020 des aménagements conviviaux dans le secteur patrimonial de la rue Saint-Charles.

Ces aménagements ont entraîné temporairement certaines modifications à la circulation et aux services de transport collectif.

La saison estivale étant presque terminée, la Ville retirera les aménagements temporaires disposés sur la rue Saint-Charles à partir du lundi 21 septembre 2020.

Prenez note que la circulation des véhicules à double sens et les services de transport collectif reviendront à la normale dès le retrait complet des aménagements en début de semaine prochaine.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les communiquer à l’adresse [email protected].

Si vous avez visité le secteur durant l’été, n’hésitez pas à nous transmettre des commentaires sur votre expérience. Nous aimerions vous entendre!

Merci et bonne journée,

Source :

Jacinthe Gouin, M.A.
Conseillère experte – Acceptabilité sociale
Service des grands projets

Direction générale adjointe – Développement durable

Ville de Longueuil
4250, chemin de la Savane
Longueuil (Québec) J3Y 9G4

17 septembre 2020

5. St-Hubert-Le Parrainage civique Champlain est à la recherche d’un-e intervenant-e social-e

Selon la mission du parrainage civique, la personne devra favoriser l’intégration et la participation sociale des personnes présentant des incapacités.

Clientèle desservie : personnes ayant une incapacité intellectuelle, physique, trouble du spectre de l’autisme et santé mentale de tous âges

Fonctions :

Évaluer les besoins des personnes ayant une incapacité

Évaluer les personnes bénévoles

Effectuer le jumelage

Organiser des activités avec les personnes en attente

Faire un suivi constant de la relation

Faire de la formation auprès des personnes ayant des incapacités

Recrutement et communication avec les personnes bénévoles

Faire de la représentation au besoin

Participer à l’organisation du camp de jour l’été

Offrir de la formation aux parents

Exigences :

DEC en technique sociale ou éducation spécialisée réussi ou en voie de réussite

Expérience avec les personnes ayant des incapacités

Habileté à travailler en équipe

Habileté à donner de la formation

Grand sens de l’organisation et de la communication

Capacité à gérer les situations de stress

Polyvalence dans les tâches

Toute expérience jugée pertinente sera prise en considération.

Très bonne connaissance du français et anglais fonctionnel

Salaire 18$/hre

Poste 28hrs / semaine

Faire parvenir votre curriculum vitae avant le 30 septembre 2020 soit par la poste ou par courriel [email protected]

3222 rue Windsor, Saint-Hubert, J4t 2X2

Seulement les personnes retenues seront contactées.

6. Kéroul-Offre d’emploi : conseiller en accessibilité

Contribuez à l’inclusion des personnes handicapées en évaluant l’accessibilité universelle des sites touristiques et culturels du Québec !

Vous devrez certifier des établissements et diffuser les données en ligne pour informer les personnes handicapées des possibilités qui s’offrent à elles. Vous émettrez également des recommandations aux organisations afin qu’elles améliorent leurs infrastructures et services.

Ce poste sur le terrain est au cœur de la mission de Kéroul, un organisme qui vise à rendre le tourisme et la culture accessibles depuis 40 ans. Interlocuteur privilégié du ministère du Tourisme du Québec en matière d’accessibilité, Kéroul possède une base de données de 4000 établissements certifiés en fonction de leur niveau d’accessibilité.

Responsabilités

Sous la supervision du directeur des services aux entreprises et municipalités, le conseiller en accessibilité a comme principales responsabilités :

  • Évaluer l’accessibilité de commerces, de lieux touristiques et culturels au Québec
  • Réviser les données colligées, classer les photos et mettre à jour les fiches des établissements en ligne
  • Préparer et rédiger des certifications et rapports de recommandations suite aux évaluations
  • Conseiller les gestionnaires sur les ressources à leur disposition pour améliorer l’accessibilité de leur établissement
  • Promouvoir les services aux entreprises de Kéroul et les programmes d’aide financière en vigueur
  • Répondre aux demandes de renseignements des entreprises touristiques et culturelles en matière d’accessibilité

 

Qualifications

  • Formation collégiale dans un domaine pertinent (tourisme, loisir, architecture ou autre)
  • Minimum de deux années d’expérience pertinente
  • Excellente maîtrise du français oral et écrit et un niveau fonctionnel d’anglais
  • Avoir un permis de conduire valide
  • Connaissance des besoins des personnes ayant une limitation fonctionnelle (atout)
  • Connaissance des normes de conception sans obstacles (atout)

 

Compétences personnelles

  • Sens de l’organisation, de la planification et de la gestion des priorités et du temps
  • Autonomie et rigueur
  • Sens du service à la clientèle et entregent
  • Aisance relationnelle et facilité à communiquer et convaincre
  • Bon esprit d’analyse et de synthèse
  • Bonnes capacités rédactionnelles

 

Conditions

  • Poste permanent de 35 heures par semaine, horaire d’été
  • Lieu de travail : Regroupement Loisir et Sport du Québec (station de métro Pie-IX)
  • Flexibilité des horaires, politique de télétravail en vigueur
  • Déplacements réguliers dans la province, parfois sur plusieurs jours selon les projets en cours (possibilité de louer une voiture)
  • Salaire de 19 $ à 20 $ de l’heure
  • Programme d’assurances collectives et régime volontaire d’épargne-retraite (RVER)

Kéroul privilégie l’embauche de personnes handicapées au sein de son équipe. Ce poste comporte certaines exigences physiques, mais il pourrait être adapté en fonction de vos besoins.

Veuillez faire parvenir votre curriculum vitae d’ici au 28 septembre 2020, accompagné d’une lettre de motivation, à l’attention de Pierre Dionne : [email protected].

 

Nous communiquerons uniquement avec les personnes sélectionnées et souscrivons au principe de l’équité en matière d’emploi. L’utilisation du masculin dans le texte ne vise qu’à son allègement stylistique.

7. Nouvelle campagne de Piétons Québec « À pied, nous n’avons pas d’armure » Changement de culture exigé pour protéger les piétons

Article de l’Agence QMI, publié le 13 septembre 2020 par TVA Nouvelles

Préoccupée par le nombre croissant de piétons tués par des véhicules au Québec, l’organisation Piétons Québec a lancé une campagne de sensibilisation dimanche afin de mieux les protéger.

Intitulée « Tous piétons ! », cette initiative vise à amener les automobilistes à modifier leur façon de conduire et les élus à mieux aménager les routes de la province.

Alors que le bilan routier automobile s’améliore, celui des usagers les plus vulnérables de la route a reculé depuis 2016, effaçant les progrès jusqu’alors gagnés dans les cinq années précédentes. En 2019, et pour une troisième année consécutive, plus de 70 personnes ont perdu la vie en marchant tout simplement. À chaque deux jours, un piéton a été gravement blessé lors d’une collision, bouleversant ainsi sa vie et celles de ses proches. C’est inadmissible », a déclaré la porte-parole de Piétons Québec, Jeanne Robin, par communiqué de presse.

Cette campagne de sensibilisation concernant la sécurité des piétons se déroulera durant un an partout au Québec, grâce notamment à des publicités sur de nombreuses plateformes ainsi qu’avec la diffusion d’outils éducatifs.

En plus de changement de comportements de la part de la population, Piétons Québec espère que la province et les municipalités réagiront pour réduire la mortalité de ceux qui se déplacent à pied.

« On connaît plusieurs solutions pour réduire les décès de piétons: aménager des rues apaisées incitant à réduire la vitesse, généraliser la présence de trottoirs, sécuriser les traversées grâce à des intersections surélevées, des saillies et des îlots refuges, réduire le nombre, la taille et le poids des véhicules. Nous invitons les décideurs publics à accélérer la mise en place de ces actions et la population à appuyer leur implantation », a ajouté Jeanne Robin.

Témoignage : https://vimeo.com/456305576

CAMPAGNE TOUS PIÉTONS!

Cet automne, Piétons Québec lance une nouvelle campagne Tous piétons! pour sensibiliser la population et les décideurs publics aux avancées qu’il reste à faire pour rendre les routes sécuritaires pour tous!

Avec la thématique À pied, nous n’avons pas d’armure, nous souhaitons changer la culture routière et sensibiliser les usagers de la route à adopter des comportements plus sécuritaires à l’égard des usagers plus vulnérables : les piétons.

Pour en savoir davantage sur cette campagne, vous pouvez visiter ce site internet : pietons.quebec/touspietons

Source : https://www.tvanouvelles.ca/2020/09/13/changement-de-culture-exige-pour-proteger-les-pietons-1

8. Travaillons ensemble pour la participation sociale!

Mot du Directeur général de l’OPHQ , M. Daniel Jean, tiré du Cyberbulletin de l’Office des personnes handicapés du Québec, Espress-O, Volume 14 – numéro 4 – septembre 2020

Depuis le 20 juillet dernier, j’entreprends une nouvelle étape de ma carrière à titre de directeur général de l’Office des personnes handicapées du Québec. C’est un défi qui me stimule particulièrement, ayant toujours eu à cœur les questions touchant à la participation sociale des personnes handicapées.

Je suis très heureux de joindre l’équipe de l’Office. Je connais bien l’organisation, ayant été membre du conseil d’administration pendant quatre ans et ayant eu par le passé à collaborer avec des employés de l’Office par les différents postes que j’ai occupés, notamment en tant que directeur général de l’assistance sociale au ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale. Je suis convaincu que l’Office travaille sur les bons leviers pour favoriser la participation sociale des personnes handicapées, et je suis heureux d’avoir l’opportunité de mettre mon expérience à profit pour contribuer à l’avancement des dossiers portés par l’Office.

Au cours des dernières années, des avancements concernant la participation sociale des personnes handicapées ont eu lieu. Je pense notamment aux mesures de plus en plus nombreuses qui sont planifiées et mises en œuvre chaque année par les municipalités et les organisations assujetties à la production d’un plan d’action annuel à l’égard des personnes handicapées. Je vous invite à les consulter, vous allez y découvrir des avancées concrètes et pertinentes. La politique À part entière a également été et demeure encore aujourd’hui un levier important pour agir sur les obstacles rencontrés par les personnes handicapées au cours de la dernière décennie. Celle-ci a permis de soutenir l’action gouvernementale, notamment par la mise en œuvre des engagements prévus à son premier plan global de mise en œuvre et au Plan 2015-2019 des engagements gouvernementaux.

Ces avancées nous ont permis d’être plus inclusifs. Toutefois, les obstacles à la participation sociale des personnes handicapées sont encore nombreux. Un des obstacles sur lequel je compte agir en priorité concerne les démarches d’accès aux programmes, mesures et services gouvernementaux qui sont destinés aux personnes handicapées et à leur famille. Comme nous vous en faisions part dans nos dernières éditions d’Express-O, l’Office est à ce sujet porteur d’un projet d’optimisation des services aux citoyennes et aux citoyens visant à développer des moyens concrets pour simplifier ces démarches. Ces travaux, qui sont menés avec la collaboration de différents ministères et organismes publics, permettront de regrouper l’information sur les programmes et mesures, de réduire le nombre de démarches pour accéder à ceux-ci et d’améliorer la coordination individualisée des différents services requis par les personnes handicapées et leur famille. Je vous invite à consulter nos prochaines éditions d’Express-O, où nous vous informerons de l’avancement de ce projet d’envergure.

Un autre enjeu d’importance est la réponse aux besoins des personnes handicapées, qui est déterminante afin de permettre à ces personnes de poursuivre leurs études, de participer au marché du travail et de s’impliquer dans la communauté, comme les autres citoyens. Pour améliorer cette réponse, l’Office est en action sur plusieurs plans. Nous continuerons notamment de soutenir nos partenaires en formulant des recommandations et en offrant notre collaboration lors de l’élaboration et de la mise en œuvre de nouvelles actions gouvernementales ayant une incidence spécifique sur les personnes handicapées. Un de nos objectifs est d’augmenter notre taux d’influence, toujours dans un esprit de collaboration. Nous intensifierons également notre soutien-conseil auprès des organisations et des municipalités assujetties à la production d’un plan d’action annuel à l’égard des personnes handicapées. Nous souhaitons aller encore plus loin avec ces plans et en améliorer la qualité au cours des prochaines années.

Évidemment, un des défis auquel nous devrons faire face est de poursuivre ces actions dans un contexte de pandémie, qui peut entraîner des obstacles supplémentaires pour les personnes handicapées et leur famille. Un des articles de ce numéro traite d’ailleurs des difficultés rencontrées par les personnes handicapées relativement au port du couvre-visage. Bien que l’obligation du port de celui-ci dans les lieux publics soit une mesure nécessaire pour freiner la propagation de la COVID-19, elle peut être problématique pour certaines personnes handicapées. L’Office est intervenu pour sensibiliser ses partenaires et la population à ce sujet et propose des accommodements que nous vous invitons à partager en grand nombre.

La situation actuelle nous rappelle plus que jamais que nous devons unir nos forces pour être en mesure d’agir de façon concertée et cohérente sur les différents enjeux touchant les personnes handicapées et leur famille. Si nous souhaitons que ces personnes puissent participer pleinement à la société, il faut travailler ensemble et mettre à profit les forces et l’expertise de chacun des partenaires. En tant que directeur général de l’Office, je m’engage à favoriser ces collaborations, dans un esprit de dialogue, de concertation et de transparence. C’est une de mes priorités.

Pour en savoir plus sur mon parcours, mes priorités et mes engagements à titre de directeur général de l’Office, je vous invite à lire l’entrevue  que j’ai accordée à Express-O.

À toutes et à tous, je vous souhaite un bel automne et une bonne lecture!

Source : https://www.ophq.gouv.qc.ca/publications/cyberbulletins-de-loffice/express-o/volume-14-numero-4-septembre-2020/mot-du-directeur-general/travaillons-ensemble-pour-la-participation-sociale.html

9. OPHQ-Port du couvre-visage : des accommodements nécessaires pour les personnes handicapées

Article tiré du Cyberbulletin Express-O, Volume 14 – numéro 4 – septembre 2020

Depuis le 18 juillet dernier, le port du masque ou du couvre-visage (ci-après couvre-visage) couvrant le nez et la bouche est obligatoire dans les lieux publics fermés ou partiellement couverts pour les personnes de 10 ans et plus ainsi que dans les transports en commun.

Bien qu’il s’agisse d’une mesure nécessaire pour freiner la propagation de la COVID-19, cette obligation peut cependant être problématique pour certaines personnes handicapées. En effet, certaines d’entre elles ne sont pas en mesure de porter le couvre-visage de façon sécuritaire en raison de leur incapacité. Des difficultés de communication peuvent également être rencontrées par des personnes handicapées lorsque le visage de leur interlocutrice ou interlocuteur est couvert. Nous vous présentons ici un portrait de la situation et les accommodements possibles pour ces personnes.

Des exemptions pour les personnes handicapées

Saviez-vous que les personnes qui ont une incapacité significative qui les empêche de porter le couvre-visage de façon sécuritaire sont exemptées de cette obligation? En voici quelques exemples :

  • les personnes qui sont incapables de mettre ou de retirer un couvre-visage par elles-mêmes en raison d’une incapacité physique;
  • les personnes qui présentent une déformation faciale;
  • les personnes qui, en raison d’un trouble cognitif, une déficience intellectuelle, un trouble du spectre de l’autisme ou un trouble grave de santé mentale, ne sont pas en mesure de comprendre cette obligation ou pour lesquelles le port du couvre-visage entraîne une désorganisation ou une détresse significative.

Ces personnes, ainsi que toutes celles pour qui les risques associés au port du couvre-visage surpassent les bénéfices individuels et collectifs de cette mesure, sont exemptées de porter un couvre-visage dans les lieux publics étant donné les risques que cela représente pour leur santé.

Dans ce contexte, les exploitants de lieux publics devraient démontrer une ouverture aux personnes déclarant ne pas pouvoir porter de couvre-visage et leur laisser accéder à leurs établissements, sur la base d’une déclaration de bonne foi. Un commerçant ne peut exiger une preuve, un billet médical ou des renseignements personnels pour confirmer les dires de la personne. Il ne peut refuser l’accès au bâtiment sur le motif du handicap de la personne ou du moyen utilisé pour pallier ce handicap.

Source : https://www.ophq.gouv.qc.ca/publications/cyberbulletins-de-loffice/express-o/volume-14-numero-4-septembre-2020/actualites/port-du-couvre-visage-des-accommodements-necessaires-pour-les-personnes-handicapees.html#c31170

10.  Le gouvernement du Québec doit affirmer sa volonté de mettre en œuvre son Programme de revenu de base pour les personnes ayant des contraintes sévères à l’emploi

NOUVELLES FOURNIES PAR

Société québécoise de la déficience intellectuelle 

QUÉBEC, le 14 sept. 2020 /CNW Telbec/ – Du 14 au 20 septembre 2020, en virtuel et en personnes, se tient au Québec, la 13e Semaine internationale du revenu de base1.C’est unanimement, qu’en tant qu’organismes nationaux de défense collective des droits des personnes handicapées et des personnes ayant des problèmes de santé mentale, que nous avons salué le projet de loi 173 déposé en mars 2018 qui visait principalement à instaurer un revenu de base pour des personnes qui présentent des contraintes sévères à l’emploi.

Lors de l’adoption de la Loi en mai 2018, un comité de travail a été formé afin de conseiller le ministre puisqu’il était prévu que les modalités de ce nouveau programme soient définies par règlements. Nous avons participé à ces importants travaux réalisés sur les grandes orientations et tous les aspects techniques du programme qui ont mené au dépôt d’un rapport au ministre Jean Boulet en décembre 2019.

L’entrée en vigueur du programme de revenu de base pour les personnes ayant des contraintes sévères à l’emploi s’avère essentielle pour améliorer leurs conditions de vie, notamment en contexte pandémique. Pour cette raison, nous demandons au ministre Jean Boulet de rendre public le rapport. Nous réitérons aussi notre intérêt à collaborer à la mise en œuvre des recommandations s’y retrouvant dans le but que toute la règlementation pertinente et appropriée soit adoptée pour l’entrée en vigueur du programme prévue en janvier 2023.

La présente semaine internationale sur le revenu de base est un excellent moment pour le ministre de faire ces annonces. Le gouvernement confirmera alors son intention de mener à bien et sans délai cette initiative porteuse pour lutter contre la pauvreté et améliorer la situation financière de milliers de personnes handicapées ou ayant des problèmes de santé mentale.

Renseignements: Sources : AQRIPH : Isabelle Tremblay, 581 308-6770 ; COPHAN : Véronique Vézina, 418 576-9750 ; COSME : Charles Rice, 418 255-0698 ; SQDI : Anik Larose 438-844-5928

Liens connexes http://aqriph.com/

Source : https://www.newswire.ca/fr/news-releases/le-gouvernement-du-quebec-doit-affirmer-sa-volonte-de-mettre-en-oeuvre-son-programme-de-revenu-de-base-pour-les-personnes-ayant-des-contraintes-severes-a-l-emploi-828140169.html

11. 600 $ pour les handicapés qui s’ignorent

Chronique de Stéphanie Grammond publiée dans La Presse affaires le 6septembre 2020

Psst, passez-vous le mot. Ottawa offre 600 $ à tous les handicapés pour les aider à traverser la pandémie. Mais la majorité des personnes admissibles ne savent pas qu’elles ont droit à ce cadeau qui risque de tomber à l’eau.

Hein, moi ? Handicapée ? « Jamais de la vie ! », me lance Nolween Celli quand je lui demande si elle se voit dans cette catégorie. Pourtant, elle souffre depuis l’âge de 11 ans de diabète de type 1, ce qui la force à mesurer son taux de glycémie et à s’injecter de l’insuline plusieurs fois par jour. Sinon, elle meurt en 48 heures.

« Mais dans ma tête, une personne handicapée, c’est quelqu’un en fauteuil roulant », dit la dame qui travaille comme bibliothécaire.

Au hasard de recherches sur l’internet, elle a découvert que son état de santé lui permettait d’obtenir des milliers de dollars d’aide fiscale. Personne ne lui en avait jamais parlé. Ni son médecin. Ni son comptable.

En fait, Ottawa offre le crédit d’impôt pour personnes handicapées (CIPH) qui permet d’économiser 1054 $ d’impôt par an. De son côté, Québec accorde le crédit d’impôt pour déficience grave et prolongée qui représente une économie d’impôt annuelle maximale de 509 $.

Malheureusement, 60 % des Canadiens atteints d’une incapacité ne réclament pas le CIPH, selon un rapport du Comité sénatorial permanent des affaires sociales.

La situation est encore plus triste au Québec. Chez nous, à peine 2,2 % de la population demande le CIPH, le taux le plus bas de toutes les provinces. Ce taux est deux fois plus élevé dans les Maritimes.

Pourtant, l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ) estime que 16 % des Québécois de 15 ans ou plus vivant en ménage privé ont une incapacité.

Alors pourquoi ne réclament-ils pas le coup de main fiscal auquel ils ont droit ?

D’abord parce qu’ils ne se perçoivent pas comme des handicapés. C’est notamment le cas des personnes qui ont été en forme toute leur vie, mais qui se retrouvent soudainement avec un problème de santé grave (ex. : alzheimer, fibrose pulmonaire).

« Il y a un problème social à se reconnaître comme handicapé », estime Jocelyn Caron, directeur général de Finautonome. Cet organisme est né du constat que les outils pour les handicapés sont largement sous-utilisés au Québec, par rapport au reste du Canada.

D’autres personnes atteintes d’une incapacité n’obtiennent pas les crédits parce qu’elles ne sont pas au courant, parce que les démarches sont complexes ou encore parce que les crédits sont non remboursables, ce qui fait en sorte qu’ils n’ont pas de valeur lorsque le contribuable n’a pas d’impôt à effacer.

Malgré tout, il est crucial de demander le CIPH. « Le crédit d’impôt est un passeport pour une série d’autres mesures », insiste M. Caron.

On le voit ces jours-ci… Pour obtenir le paiement automatique de 600 $ qu’Ottawa s’apprête à verser aux handicapées, il faut disposer du certificat permettant d’obtenir le fameux crédit (1).

Voyant que l’aide spéciale risquait de passer dans le beurre, Ottawa a accordé un délai supplémentaire aux handicapés pour demander le CIPH. D’ici le 25 septembre, ils doivent donc prendre rendez-vous avec leur spécialiste de la santé afin qu’il remplisse le formulaire.

Vite, vite, ça s’en vient bientôt !

Visionnez la vidéo de Finautonome

Mais le CIPH est un passe-partout qui donne accès à une foule d’autres mesures fiscales très payantes, comme le Régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI). Créé en 2008, le REEI demeure largement sous-utilisé, en particulier au Québec.

À peine le quart (26,6 %) des Québécois admissibles au CIHP participent au REEI, un taux qui est encore plus bas chez les francophones et les gens en milieu rural. La majorité des autres provinces se classent mieux, à commencer par la Colombie-Britannique (38,9 %) et l’Ontario (32,5 %).

Il reste donc beaucoup de travail à faire pour faire connaître ce programme extrêmement généreux. Ottawa verse une subvention qui peut atteindre 300 % des cotisations versées, selon le revenu familial du bénéficiaire, ce qui permet d’obtenir jusqu’à 3500 $ par année et 70 000 $ à vie.

Par-dessus le marché, Ottawa verse dans le REEI un bon de 1000 $ par année, pour un maximum de 20 000 $ à vie, aux bénéficiaires à revenus modestes. Même pas besoin de cotiser. C’est de l’argent qui tombe du ciel.

Au total, les personnes handicapées peuvent donc récolter jusqu’à 90 000 $. Il ne faut pas s’en passer !

Mon conseil : si vous êtes atteint d’une déficience grave et prolongée, allez voir un comptable digne de ce nom pour vous aider à faire vos impôts. Il pourrait y avoir des milliers de dollars qui vous pendent au bout du nez.

Quelques petits trucs :

— Il est bon de savoir que les crédits pour personnes handicapées sont transférables si vous n’avez pas assez de revenus pour les utiliser vous-même.

— Si vous êtes passé tout droit, il est possible de retourner 10 ans en arrière pour récupérer une vraie petite manne.

— Le CIPH ouvre la porte à d’autres mesures fiscales, comme la Prestation pour enfant handicapé qui s’ajoute à l’Allocation canadienne pour enfant ou le supplément à l’Allocation canadienne pour les travailleurs. Assurez-vous de ne rien oublier.

— Bien d’autres mesures fiscales s’adressent aux personnes handicapées et à leurs proches. Pour vous y retrouver, consultez le guide des mesures fiscales de l’Office des personnes handicapées du Québec.

Consultez le guide des mesures fiscales de l’Office des personnes handicapées du Québec

1. Les personnes qui touchent des prestations d’invalidité du Régime de pensions du Canada du Régime des rentes du Québec (RRQ) ou des Anciens Combattants Canada recevront aussi le versement automatique.

Source : https://www.lapresse.ca/affaires/finances-personnelles/2020-09-06/600-pour-les-handicapes-qui-s-ignorent.php

12. Toronto-INCA dévoile une nouvelle expérience interactive de vente au détail : le centre Mieux Vivre de la fondation de la famille Nanji

TORONTO, le 16 sept. 2020 /CNW/ – La Fondation INCA, le plus grand organisme à but non lucratif du Canada au service des personnes aveugles, a célébré l’ouverture officielle de son centre ultramoderne, le centre Mieux Vivre de la fondation de la famille Nanji, à Toronto, le 15 septembre 2020.

Mieux Vivre d’INCA est une expérience interactive de vente au détail qui permet aux personnes en situation de handicap d’essayer les dernières percées en matière de technologies d’assistance provenant de leaders de l’industrie tels que Bose, Eschenbach, eSight, Google, HumanWare, IrisVision, Samsung et Vispero, ainsi que d’autres innovateurs en matière de technologies adaptées. L’ouverture de notre centre phare Mieux Vivre au 1929 avenue Bayview à Toronto a été rendue possible grâce à un don généreux de la fondation de la famille Nanji.

« Nous sommes extrêmement fiers d’annoncer l’ouverture officielle du centre Mieux Vivre d’INCA aujourd’hui », déclare Shane Silver, vice-président, Entreprise sociale et innovation de la Fondation INCA.

« Cette entreprise n’aurait pas été possible sans le don transformationnel fait par la famille Nanji. Grâce à elle, nous serons en mesure de donner aux Canadiens en situation de handicap les moyens de tirer pleinement parti de ces produits et technologies qui changent des vies ».

« Le sens de la vue est quelque chose que beaucoup d’entre nous tenons pour acquis », affirme Pyarali Nanji. « Nous voulions donc trouver un moyen de rendre la pareille en améliorant l’accès aux technologies innovantes et à la formation pour les Canadiens ayant une perte de vision ».

C’est à Toronto que nous ouvrons le premier centre Mieux Vivre, mais nous entendons construire et moderniser des sites partout au pays afin que les Canadiens en situation de handicap puissent essayer et choisir les meilleurs produits qui leur conviennent. D’ici là, les personnes d’un océan à l’autre peuvent visiter le site incamieuxvivre.ca pour commander des produits dans le confort de leur foyer.

À propos de la Fondation INCA

La Fondation INCA est un organisme à but non lucratif qui vise à changer ce que signifie d’être aveugle dans la société d’aujourd’hui. Nous mettons en oeuvre des programmes novateurs et des initiatives de défense des droits qui donnent aux personnes touchées par la cécité les moyens de réaliser leurs rêves tout en éliminant les barrières afin de favoriser l’inclusion. Notre action est soutenue par un réseau de bénévoles, de donateurs et de partenaires d’un océan à l’autre. Pour en savoir plus ou pour vous impliquer, visitez inca.ca.

À propos de la fondation de la famille

Nanji Gulshan et Pyarali Nanji sont nés en Ouganda et se sont réfugiés au Canada avec leurs quatre enfants en 1972 pour fuir la persécution. Respectée et admirée au sein et en dehors de leur communauté ismaélienne, la famille Nanji a laissé un héritage philanthropique remarquable. Motivée par le désir de redonner à leur pays d’adoption, le Canada, la famille Nanji a fait don de millions de dollars à des causes qui leur tiennent à coeur. SOURCE INCA

Source : https://www.newswire.ca/fr/news-releases/inca-devoile-une-nouvelle-experience-interactive-de-vente-au-detail-le-centre-mieux-vivre-de-la-fondation-de-la-famille-nanji-851777719.html

13. Australie-Un œil bionique bientôt implanté pour la première fois chez l’Homme

Article de F. Brosseau publié le 16 septembre sur trustmyscience.com

Des chercheurs australiens ont conçu un dispositif bionique qui pourrait restaurer la vision chez les aveugles au moyen d’un implant cérébral. L’équipe de l’Université Monash, qui travaille sur le projet depuis plus de dix ans, se prépare aujourd’hui à réaliser son tout premier essai clinique sur l’Homme pour tester son invention.

Ce système de vision bionique, baptisé Gennaris, contourne les nerfs optiques endommagés pour permettre la transmission des signaux de la rétine au centre de vision du cerveau. Il se compose d’un casque conçu sur mesure, qui comprend une caméra et un émetteur sans fil. Un mini-ordinateur s’occupe du traitement des données, tandis qu’un ensemble de microélectrodes implantées à l’intérieur du cerveau délivre les signaux.

Un implant aux multiples applications médicales

Cette nouvelle technologie permet de contourner les nerfs optiques endommagés, qui sont à l’origine de ce que l’on définit par « cécité clinique technique » ; dans ce cas, les signaux de la rétine ne peuvent plus être transmis au centre de la vision du cerveau.

À partir des données recueillies par la caméra, le dispositif reconstitue un motif visuel qu’il envoie directement au cerveau sous forme d’impulsions électriques, et qui permet à l’individu de naviguer dans son environnement et de percevoir la présence de personnes ou d’objets autour de lui. Arthur Lowery, professeur du Département de génie des systèmes électriques et informatiques de l’Université Monash, précise que l’appareil est capable de combiner jusqu’à 172 points lumineux (des phosphènes).

Un précédent essai, réalisé il y a quelques mois sur trois moutons, a montré que le dispositif Gennaris et la procédure d’implantation (via un inserteur pneumatique) étaient bien tolérés par le cerveau des animaux. Au total, plus de 2700 heures de stimulation ont été réalisées sans aucun effet indésirable observable sur leur santé. Ce fut l’un des premiers tests à long terme d’une prothèse de vision corticale entièrement implantable. À ce jour, aucune date n’a été fixée pour les premiers essais sur l’Homme.

En dehors de cette application visuelle, les chercheurs espèrent également adapter leur système pour aider les personnes souffrant de troubles neurologiques incurables, tels que la paralysie des membres ; le dispositif pourrait leur permettre de retrouver la capacité de mouvement.

Une première mondiale ? Tout est une question de sémantique. En effet, une équipe de scientifiques du Baylor College of Medicine de Houston a présenté au mois de mai un implant cérébral qui permet aux personnes aveugles et malvoyantes de « voir » des lettres et des formes par le biais d’une caméra. Là encore, les informations récoltées par la caméra sont directement relayées aux électrodes implantées dans le cerveau.

De même, plus tôt cette année, des chercheurs de Hong Kong ont publié un article dans Nature, dans lequel ils présentaient leur prototype d’œil bionique. Dénommé EC-EYE (pour ElectroChemical EYE), l’appareil est constitué de minuscules capteurs conçus pour imiter les cellules photoréceptrices des yeux. Sa résolution est pour le moment limitée à 100 pixels et son champ de vision n’est que de 100°. Mais les chercheurs estiment qu’il est possible de l’améliorer pour obtenir un œil bionique aussi performant que l’œil humain, d’ici cinq ans seulement.

Par ailleurs, force est de constater que cette annonce survient peu de temps après les premiers essais de Neuralink sur des porcs vivants. L’implant cérébral conçu par la société d’Elon Musk vise lui aussi à pallier les dommages neurologiques à l’origine de plusieurs handicaps, tels que la cécité, la paralysie ou la surdité.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, 36 millions de personnes sont atteintes de cécité aujourd’hui dans le monde. Une cataracte non opérée ou des défauts de réfraction non corrigés en sont les principales causes. Ainsi, de nombreux laboratoires de recherche travaillent à la mise au point de technologies capables de restaurer le sens de la vue, afin d’améliorer la qualité de vie de ces individus.

Source : https://trustmyscience.com/oeil-bionique-bientot-implante-premiere-fois-chez-homme/