Écho du RAAMM du 21 mai 2024

21 mai 2024
Vélo sur une piste cyclable

L’infolettre des membres et alliés du RAAMM.

Découvrez les dernières nouvelles du RAAMM, des activités enrichissantes auxquelles vous êtes invités à participer, des occasions de vous impliquer, l’actualité sur la déficience visuelle dans les médias, et plus encore!

Sommaire

1. Incivilités et comportements de cyclistes : il est vital de protéger les piétons plus vulnérables!

On apprenait le 8 mai dernier qu’une fillette s’est fait happer par un cycliste alors qu’elle tentait de se rendre à son autobus scolaire. Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) se réjouit tout d’abord que la fillette n’ait pas été gravement blessée.

En réitérant la volonté de son administration d’accélérer la sécurisation des aménagements, notamment par la multiplication des voies cyclables, la mairesse Valérie Plante soulignait l’importance que les cyclistes respectent le Code de la sécurité routière. Ainsi, quand bien même ces voies cyclables seraient aménagées de façon à tenir compte des besoins de tous et toutes, ce qui est loin d’être le cas dans la précipitation que l’on constate actuellement à Montréal, le comportement des cyclistes doit être respectueux des piétons et des piétonnes qui se déplacent.

Le RAAMM demande à la ville de Montréal d’être proactive en matière d’éducation et de sensibilisation à l’égard des cyclistes. Ces derniers doivent se conformer au Code de la sécurité routière. Les personnes aveugles et malvoyantes sont particulièrement vulnérables aux collisions avec des cyclistes, les vélos étant souvent difficiles, voire impossibles à entendre à temps pour réagir et éviter les heurts. Or, un accident est vite arrivé et peut entraîner des risques de blessures qui peuvent parfois être assez graves. Pensons, par exemple, à une personne vieillissante, en perte de vision, qui se fait heurter par un cycliste, tombe et se fracture une hanche. La vie de cette personne vient de changer de manière drastique.

La ville de Montréal doit en faire plus pour assurer des déplacements véritablement sécuritaires. En plus de procéder à des aménagements cyclables qui tiennent compte des besoins de toutes et tous, elle doit aussi sensibiliser les cyclistes à leurs responsabilités.

Ultimement, tout le monde gagnera à un partage sécuritaire et inclusif de la route!

Yvon Provencher, agent de mobilisation et de défense des droits du RAAMM

2. Un article dans La Presse fait écho aux revendications du RAAMM  

Henri Ouellette-Vézina, La Presse, 17 mai 2024.

Une vaste campagne de sensibilisation à l’intention des adeptes du vélo se prépare à Montréal, afin de les inciter à respecter davantage le Code de la sécurité routière. Le tout survient au moment où le cas d’une fillette récemment heurtée par un cycliste ayant omis de respecter les feux d’arrêt d’un autobus a provoqué une onde de choc.

CE QU’IL FAUT SAVOIR

D’ici l’an prochain, une campagne devrait voir le jour pour sensibiliser les cyclistes à la sécurité routière.
Selon Vélo Québec et Piétons Québec, la croissance des infrastructures cyclables rend nécessaire plus d’éducation.
Le 9 mai dernier, une fillette a été happée par un cycliste ayant omis de s’arrêter aux feux clignotants d’un autobus scolaire.
Vélo Québec a récemment fait une demande au Fonds de la sécurité routière du ministère des Transports pour mener une campagne de visibilité s’adressant aux cyclistes d’ici le printemps 2025. Ce blitz de sensibilisation devrait porter globalement sur l’application de comportements propres au Code de la sécurité routière, à commencer par la priorité aux piétons.

« On ne se le cache pas : il y a des problèmes de comportement », affirme la directrice des programmes chez Vélo Québec, Magali Bebronne.

Son groupe espère pouvoir lancer cette campagne avant l’arrivée du « corridor de mobilité durable » sur l’axe Henri-Bourassa, où une antenne du Réseau express vélo (REV) verra le jour, parallèlement à un Service rapide par bus (SRB) d’ici 2027.

C’est la première fois qu’on aura une très haute densité de transport collectif avec une voie cyclable, donc ça risque d’exacerber les tensions. Ça serait dommage qu’on manque cette opportunité de bien travailler sur les mentalités.

Magali Bebronne, directrice des programmes chez Vélo Québec

Elle donne l’exemple de l’incident de la semaine dernière, lors duquel une fillette traversant la rue pour se rendre à son autobus scolaire a été heurtée par un cycliste qui avait omis de s’arrêter, sur le Plateau Mont-Royal. Heureusement, la victime se porte bien. Reste qu’il s’agit d’une infraction claire au Code de la sécurité routière qui a été dénoncée à l’unisson dans le milieu cycliste.

« C’est obligatoire pour les cyclistes de s’arrêter aux abords d’un bus scolaire depuis 2018. Et c’est encore mal connu », illustre la directrice. « Les passages piétons, on veut faire comprendre leur importance. Et toute la question des autobus urbains ou des débarcadères, c’est important de respecter la priorité piétonne. »

L’autre idée potentielle à mettre de l’avant, « ce serait d’utiliser davantage la clochette sur les vélos », ajoute Magali Brebonne. « En Ontario, c’est obligatoire et tout le monde l’utilise, alors qu’ici, il faudrait qu’on l’explique bien pour que ce ne soit pas perçu comme une agression. Ça va être un défi, c’est certain, il y a une norme sociale à changer en quelque sorte. »

Montréal appelé à en faire plus

Un regroupement de personnes aveugles et malvoyantes s’inquiète de son côté pour la sécurité de ses membres « particulièrement vulnérables » aux collisions avec des cyclistes. « Plus de voies cyclables chaque année, ça veut aussi dire plus de risques d’accident avec les piétons. Et on dirait que ce bout-là, la Ville ne s’en occupe pas », lâche l’agent de mobilisation et de défense des droits chez le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM), Yvon Provencher.

Son groupe a signé cette semaine une lettre initialement destinée à la mairesse Valérie Plante et son administration, pressant celles-ci « d’être proactives en matière d’éducation et de sensibilisation à l’égard des cyclistes ».

Les personnes aveugles et malvoyantes sont particulièrement vulnérables aux collisions avec des cyclistes, les vélos étant souvent difficiles, voire impossibles à entendre à temps pour réagir et éviter les heurts.

Yvon Provencher, du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain

Il réclame notamment des efforts de communication plus clairs de la Ville de Montréal dans les prochaines années pour réduire le nombre de feux rouges brûlés aux intersections par des cyclistes, par exemple. « Ce n’est pas juste aux associations de travailler sur la sensibilisation. »

« Côté aménagement aussi, sur le REV Saint-Denis, sur Christophe-Colomb, ça ne fonctionne pas. La piste cyclable au même niveau que le trottoir et le quai d’embarquement, c’est très confus pour une personne malvoyante. Ce n’est tout simplement pas sécuritaire », persiste l’agent de mobilisation, qui rappelle qu’avec le vieillissement de la population, « les pathologies visuelles vont aller en augmentant ».

La directrice de Piétons Québec, Sandrine Cabana-Degani, estime que ces messages sont « importants à faire passer ». « On a demandé à la Ville dès l’an dernier que leur plan vélo s’accompagne d’une campagne de sensibilisation. C’est une bonne chose qu’on développe les infrastructures, mais ça va venir avec davantage de nouveaux cyclistes. Et il faut qu’on éduque ces personnes-là », note-t-elle.

Sur la question des aménagements, Mme Degani rappelle que le REV de la rue Peel est souvent cité comme un exemple « de bonnes pratiques ». « On y trouve une meilleure largeur, avec des plaques podotactiles qui permettent de signaler les dangers quand on s’apprête à traverser la piste cyclable, tant sur le quai que sur le trottoir. Ça devrait être fait partout », conclut-elle.

Au cabinet de la mairesse Valérie Plante, on réitère qu’il est « crucial de continuer à sensibiliser tous les usagers au respect du code de la route, autant automobilistes que cyclistes ». « Nous demeurons fermement engagés à continuer d’améliorer les aménagements urbains pour les personnes à mobilité réduite partout à Montréal, en nous concentrant actuellement sur les secteurs les plus névralgiques », conclut l’attachée de presse Béatrice Saulnier-Yelle.

Pour lire l’article intégral avec médias :

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2024-05-17/campagne-de-sensibilisation-pour-cyclistes/des-problemes-de-comportement-a-corriger.php

3. Le rapport d’activités 2023-2024 du RAAMM est en ligne!

Notre rapport d’activités 2023-2024 est disponible en ligne sur notre site. Découvrez nos réalisations et les accomplissements phares de cette dernière année sur la page suivante :

https://raamm.org/a-propos/rapport-dactivites-plan-daction/

4. Offre d’emploi pour le Comité des usagers de l’INLB

Logo de l'INLBLe Comité des usagers de l’Institut Nazareth et Louis-Braille (INLB) cherche une personne candidate pour le poste de personne-ressource. pour offrir un support administratif dans le cadre de ses activités, telles que :

  • Gérer la tenue des réunions;
  • Effectuer toutes tâches cléricales ou de bureau;
  • Offrir un support aux usagers;
  • Être la personne en charge du programme de communication du Comité à travers ses trois plateformes de transmission d’informations.

Exigences 

  • Maîtriser le français oral et écrit;
  • Posséder une bonne connaissance en informatique;
  • Avoir de bonnes aptitudes en communication et dans les relations interpersonnelles.

Description de tâches

Tâches et fréquence des responsabilités principales :

  • A) Effectuer deux à trois fois par semaine la prise des messages téléphoniques et électroniques (courriels) et en assurer le suivi nécessaire.
  • B) Assurer une présence au bureau du Comité selon les besoins ou à la convenance de la personne.
  • C) Accompagner et assister, sur demande, un usager ou une usagère dans toutes démarche qu’il entreprend : faire respecter ses droits, émettre une insatisfaction ou porter plainte.
  • D) Informer hebdomadairement le ou la président(e) de ses activités et de tout développement dans les dossiers.
  • E) Préparer avec la ou le secrétaire et le ou la président(e) :
    • Les réunions ou toutes autres activités du Comité;
    • La documentation et la logistique de l’AGA des usagers de l’INLB;
    • La rédaction de lettres, communiqués, procès-verbaux, rapports, etc.;
    • Collaborer à la gestion financière.
  • F) Assurer régulièrement la diffusion et la lecture d’information sur la déficience visuelle dans le « Journal-Parlé », sur l’Usager-Express et sur Facebook.

Tâches secondaires :

  • G) Participer à des activités de représentation et de sensibilisation, ainsi qu’à des formations pour le Comité.
  • H) Effectuer toutes autres tâches connexes reliées au poste.
  • I) Relève de la présidence.

Qualifications, formation et expériences pertinentes aux fonctions

Compétences exigées :

  • Avoir une bonne connaissance en informatique : Windows, de la suite Microsoft 365, de Zoom Réunions, d’Internet et du courrier électronique, ainsi que des réseaux sociaux;
  • Savoir comment gérer, éditer et mettre à jour un site web utilisant le CMS WordPress, un atout;
  • Avoir des habiletés en relation interpersonnelle;
  • Avoir une très bonne capacité de communication orale et écrite en français;
  • Avoir une très bonne capacité rédactionnelle et de lecture en français.

Expériences requises :

  • Avoir une bonne connaissance du milieu de la déficience visuelle;
  • Avoir une connaissance du milieu des personnes en situation de handicap.

Conditions de travail :

  • Échelle salariale : Selon le montant établi au budget de fonctionnement annuel du Comité : tarif horaire = 25 $/heure;
  • Heures de travail : Un maximum de 48 semaines par année budgétaire : 16 heures/semaines + banque d’heures.

Jours de congé – Il y aura relâche aux périodes suivantes :

  • Vacances d’été non rémunérées : Trois semaines durant la saison estivale, dates à déterminer;
  • Vacances non rémunérées durant la période des Fêtes : Une semaine entre le 23 décembre et le 3 janvier inclusivement.

Horaire et milieu de travail :

  • Horaire variable avec disponibilités, selon les besoins, en soirée ou la fin de semaine;
  • Milieu de travail : Bureau fonctionnel et équipé d’un poste téléphonique, d’un poste informatique adapté et d’un numériseur, imprimantes braille et conventionnelle, d’un photocopieur et autres ressources sur place;
  • Possibilité de télétravail.

Les candidatures doivent nous parvenir avant le 10 juin 2024. Merci de nous transmettre une lettre de motivation et votre curriculum vitae en format Word et accessible à l’adresse suivante : [email protected]

Le Comité des usagers de l’INLB adhère au principe d’équité et d’inclusion en matière d’emploi. C’est pourquoi nous encourageons toutes les personnes en situation de handicap, les minorités visibles, ainsi que les autochtones à nous faire parvenir leur candidature. À compétence égale, la priorité sera accordée aux personnes vivant avec un handicap.

Nous vous remercions pour votre intérêt. Cependant, seul(e)s les candidat(e)s retenu(e)s pour une entrevue seront contacté(e)s. Au plaisir de vous rencontrer!

Francine Boulet, présidente
Comité des usagers continué

5. Recherche de participantes pour une étude sur les parcours de vie et de sortie de violence des femmes en situation de handicap 

Vous êtes une femme en situation de handicap et vous avez vécu de la violence conjugale?

Votre participation à cette recherche permettra de mieux comprendre le vécu des femmes vivant une situation similaire à la vôtre pour offrir des services mieux adaptés à leurs besoins.

Les critères pour participer à l’étude sont :

  1. Être une femme âgée de 18 ans et plus
  2. S’identifier comme une personne vivant une situation de handicap avec des défis de participation sociale ou difficultés avec les activités quotidiennes liées à une déficience motrice, sensorielle, intellectuelle ou autre
  3. Vivre ou avoir vécu de la violence conjugale

La participation implique :

  1. 2 à 3 entrevues d’environ une heure en présence ou sur Zoom
  2. Compensation financière de 40 $ par entrevue
  3. Confidentialité, pseudonyme
  4. Bienveillance, respect, discrétion

Pour participer, contactez :

Martine Lévesque, ergothérapeute et professeure, Université de Montréal
[email protected]
Téléphone : 514 605-5176

Ou Nathalie Sasseville, travailleuse sociale et professeure à l’Université du Québec à Chicoutimi
[email protected]
Téléphone : 1 800 463-9880, poste 5306

Ce projet a été approuvé par le Comité d’éthique de la recherche en sciences et en santé de l’Université de Montréal.

6. Séance d’information virtuelle sur les travaux d’aménagement du corridor de mobilité durable sur le boulevard Henri-Bourassa

La Ville de Montréal et la Société de transport de Montréal (STM), vous invitent à une séance d’information virtuelle sur les travaux d’aménagement du Réseau express vélo et d’un Service rapide par bus sur le boulevard Henri-Bourassa, entre l’avenue Marcelin-Wilson et la rue Lajeunesse.

Parmi les thèmes abordés :

  • la nature et l’échéancier des travaux qui seront réalisés cette année
  • les impacts du chantier sur votre quotidien et les mesures d’atténuation
    les prochaines étapes

Des équipes de la Ville de Montréal et de la STM répondront à vos questions.

Informations clés:

Quand : le 28 mai de 19 h à 20 h 30

Où : via la plateforme Zoom

Le formulaire d’inscription est disponible au lien suivant :

https://webtv-coop.zoom.us/webinar/register/WN_h98jU6vyRkGljuP-fSzaKQ#/registration

Au plaisir de vous compter parmi nous,

L’équipe du projet Corridor de mobilité durable – Henri-Bourassa

7. Les personnes en situation de handicap ont faim : projet sur la sécurité alimentaire 

Le comité Sécurité alimentaire d’Ex Aequo présentera les étapes de son projet « Les personnes en situation de handicap ont faim » et le travail réalisé jusqu’à maintenant, le mercredi 22 mai lors d’une rencontre.

Les personnes handicapées sont trois fois plus à risque de vivre de l’insécurité alimentaire, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas capables de se procurer ou de consommer des aliments de qualité, ou en quantité suffisante.

Mercredi, 22 mai, de 13h30 à 15h30.

La première rencontre du comité Sécurité alimentaire aura lieu au bureau d’Ex aequo au 3680 rue Jeanne-Mance bureau 328, et sur Zoom.

Si vous êtes intéressés à comprendre pourquoi, à trouver des solutions et à faciliter l’accès aux ressources alimentaires, contactez Sooraya à [email protected] ou par téléphone au 514-288-3852 poste 20 pour vous inscrire. Le lien Zoom sera envoyé aux personnes souhaitant participer en ligne.