Écho du RAAMM pour la période du 13 au 19 septembre

13 septembre 2021

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 13 au 19 septembre 2021.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Montréal, ville invisible, une exploration audio-sensible

Montréal, le vendredi 27 août 2021 – Comment les personnes vivant avec une déficience visuelle perçoivent-elles la ville? L’Autre Montréal, de concert avec les artistes Chantal Dumas et Florian Grond, et en partenariat avec le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM), est fier de lancer sa toute nouvelle page web dédiée à ce projet de médiation culturelle.

Montréal, ville invisible, une exploration audio-sensible c’est une expérience de la ville telle que perçue par des personnes vivant avec une limitation visuelle. Ces propositions sonores, présentées en mode balado dans un montage singulier et remarquable, prennent la forme de documentaires conçus par les artistes sonores Chantal Dumas et Florian Grond.

Nous vous invitons à explorer sur notre site web les différents balados qui mettent en scène d’une manière intimiste les enregistrements des lieux et activités les plus significatifs et sensoriels pour les participantes et les participants du projet, et ainsi partager leurs expériences à l’aide des cartes illustrant leur parcours et les capsules audio. Amusez-vous à deviner les lieux d’enregistrement qui se retrouvent dans les balados, apprenez-en plus sur l’approche des artistes et leurs documentaires et aussi sur les spécificités du mode d’enregistrement en son immersif binaural. Mais, surtout, nous vous invitons à mettre de côté un instant le monde visuel pour vous plonger dans l’écoute de Montréal, ville invisible.

Rendez-vous sur la page de L’Autre Montréal Montréal ville invisible Ce lien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre”/ ou encore sur celle du RAAMM Ce lien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre” pour une version à accessibilité universelle pour tout découvrir sur Montréal, ville invisible, une exploration audio-sensible. Bonne exploration !

Ce projet est soutenu par la Ville de Montréal, par le biais de son programme de Médiations culturelles et est financé dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal conclue entre la Ville de Montréal et le gouvernement du Québec

 

Source et renseignements :
Christine Guillemette / L’Autre Montréal • 514 521-7802, poste 221
[email protected]
Josée Boyer / RAAMM • 514 -277-4401 Poste 116
[email protected]

À propos de L’Autre Montréal : L’Autre Montréal est un organisme communautaire autonome de formation fondé en 1984. L’organisme fait découvrir depuis près de 40 ans la ville à ses enthousiastes et surtout aux personnes qui l’habitent grâce à des circuits thématiques ou territoriaux combinant histoire, culture, réalités sociales, patrimoine matériel et immatériel. C’est par cette pédagogie d’immersion au cœur de la ville, à pied ou en autobus, que sont transmises les leçons de l’histoire et de la participation citoyenne.
L’Autre Montréal Ce lien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre”

À propos du RAAMM : Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) est un organisme communautaire voué à la promotion et la défense des droits des personnes handicapées visuelles du grand Montréal. Misant sur une approche « par et pour », le RAAMM poursuit un objectif ambitieux, mais essentiel : l’amélioration des conditions de vie des personnes aveugles et malvoyantes afin d’atteindre leur pleine et entière participation sociale. 

Chantal Dumas est une artiste sonore montréalaise qui explore le médium du son depuis plus de 25 ans. Son travail s’incarne sous forme de narration et de paysage sonore, de composition, de parcours d’écoute et d’installation. Les années ont mis en lumière une récurrence thématique (espace, temps, territoire, nature, ailleurs) soulignant une conscience environnementale qui se conjugue à un intérêt marqué pour l’écoute. Récemment, elle a obtenu une bourse (CALQ) pour initier des recherches sur l’écriture du binaural dans les compositions.
chantaldumas.org Ce lien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre”
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Florian Grond est actif comme artiste des nouveaux médias depuis 2003. En 2013, il a obtenu un doctorat de l’Université Bielefed en Allemagne. Par la suite, il poursuit un post doctorat de recherche-création au Laboratoire Input Devices and Music Interaction Laboratory (IDMIL) de l’Université McGill. Il est également collaborateur au Centre interdisciplinaire de recherche en musique, médias et technologie (CIRMMT), à Montréal. Sa pratique artistique et académique s’intéresse à l’intersection entre l’art et la science, avec un intérêt particulier pour le son et le codesign avec les personnes en situation de handicap. Il est spécialiste en captation et mixage du son immersif en ambisonie et s’intéresse particulièrement à l’ethnographie sensorielle.
http://www.grond.at/ Ce lien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre”

Source :https://raamm.org/actualites/communiques/montreal-ville-invisible-exploration-audio-sensible/

2. L’AD au musée : un projet soutenu par le Lab Culture – L’audio description: un outil d’accessibilité culturelle

Le Lab culturel de l’organisme Culture pour Tous est un programme dédié à la réalisation d’initiatives numériques innovantes en culture.

L’édition de 2021, sur le thème de l’inclusion, apporte son soutien au projet de recherche-action L’audio description: un outil d’accessibilité culturelle parmi les sept projets inspirants de sa sixième cohorte.

Mené par Julie-Anne Côté (muséologue et commissaire indépendante) et Noémie Maignien (candidate au doctorat en Muséologie, Médiation, Patrimoine à l’UQAM), le projet vise la rédaction de script AD de contenus vidéo parmi les collections et objets muséaux pour les personnes aveugles et amblyopes.

La réalisation d’un prototype, soutenu par l’incubateur de Culture pour tous est prévu pour l’automne 2021, bénéficie également du support du RAAMM, du MEM et de Technoleads.

Julie-Anne et Noémie souhaitent développer l’accès équitable pour toutes et tous aux arts et au patrimoine, tout en permettant aux musées d’offrir une programmation inclusive et adaptée aux besoins des personnes aveugles et malvoyantes.

Source :

Julie-Anne Côté

Muséologue commissaire

Chargée de projet : L’audiodescription au musée

3. Le Conseil de arts de Montréal en tournée et Audrey-Anne Bouchard / Au-delà du visuel présentent Camille : le récit

Camille : le récit

Version revisitée du spectacle immersif et multisensoriel

Camille : un rendez-vous au-delà du visuel.

Camille : le récit est un spectacle interdisciplinaire et immersif qui n’implique pas la vue du spectateur. Dans cette version revisitée de l’oeuvre Camille : un rendez-vous au-delà du visuel, le spectateur est invité à s’asseoir au coeur d’une histoire multisensorielle qui raconte une peine d’amitié.

Dans le cadre de sa tournée montréalaise, le spectacle sera présenté dans différents théâtres près de chez vous cet automne. Nos premières représentations auront lieu les 17, 18 et 19 septembre à la maison de la culture Janine-Sutto.

Pour réserver votre place appelez au 514 872-7882.

Description du spectacle

Après le départ de Camille, Pierre apprivoise l’absence de son amie qu’il se remémore à travers des mouvements, des odeurs et des sons. Le public accompagne le protagoniste dans une série de tableaux réalistes ou abstraits qui mettent en lumière ses émotions et son

cheminement alors qu’il est confronté à la difficulté de créer des liens avec de nouvelles personnes. L’oeuvre est accessible à des personnes vivant en situation de handicap visuel comme à tout public de 12 ans et plus. À noter que les spectateurs voyants et semi-voyants devront porter un bandeau sur leurs yeux du début à la fin de la représentation.

Déroulement de l’expérience

À votre arrivée au théâtre, une personne sera présente pour vous accueillir et vous guider. Vous n’aurez donc pas besoin de votre chien guide ou de votre canne pendant le spectacle. Si toutefois vous devez vous rendre au théâtre avec votre chien, un espace sécuritaire et agréable sera prévu pour votre animal de compagnie tout près de vous, dans la salle de représentation. L’expérience complète est d’une durée de 90 minutes. Veuillez noter que les mesures sanitaires liées à la COVID-19 et mises en place par la santé publique seront respectées tout au long de l’expérience.

Les dates de représentation sont les suivantes :

Le vendredi 17 septembre à 18 heures

Le vendredi 17 septembre à 20 heures 30

Le samedi 18 septembre à 15 heures

Le samedi 18 septembre à 19 heures

Le dimanche 19 septembre à 13 heures

Le dimanche 19 septembre à 16 heures

Le spectacle est présenté à la Maison de la culture Janine-Sutto située au 2550 rue Ontario Est, Montréal (Québec) H2K 1W7.

Pour réserver, contactez la billetterie au 514 872-7882.

Si vous avez un chien-guide ou un animal d’assistance, que vous utilisez des aides à la mobilité ou que vous avez tout autre besoin particulier, nous vous prions d’en informer la billetterie au préalable lors de votre réservation. Cette information nous permettra de bien nous préparer pour assurer votre confort et celui de votre animal.

Pour plus d’informations, visitez le site web du spectacle accessible à l’adresse suivante : https://www.audeladuvisuel.com/.

4. INCA-Congrès Points de connexio

Le prix pour les inscriptions hâtives tire à sa fin
À Points de connexion, vous apprendrez des meilleurs!  Le congrès attire une brochette remarquable de conférenciers, de panélistes, d’éducateurs et de fournisseurs qui partagent leurs connaissances, leurs idées, leurs recherches, leurs services et leurs produits pour alimenter les conversations et donner de précieux conseils sur l’éducation, la technologie et l’emploi.

Nous espérons que vous vous joindrez à nous pour le Congrès Points de connexion qui aura lieu les 15 et 16 octobre (en français) et les 22 et 23 octobre (en anglais).

Explorez, apprenez et connectez avec des personnes du monde entier! En profitant de la plateforme d’événement virtuel, les participants pourront se joindre par téléphone ou en ligne et se connecter aux autres sans barrières géographiques.

Billets

Nous sommes heureux de pouvoir offrir un tarif réduit à notre clientèle grâce à la contribution de nos exposants et commanditaires.  

Tarif préférentiel (jusqu’au 17 septembre)

  • Participants aveugles (ou parent d’enfants aveugles de 18 ans et moins) – 10 $
  • Proches aidants, employés d’organisme à but non lucratif, employés et bénévoles d’INCA – 25 $
  • Grand public – 45 $

Tarif normal (à partir du 18 septembre)

  • Participants aveugles (ou parent d’enfants aveugles de 18 ans et moins) – 20 $
  • Proches aidants, employés d’organisme à but non lucratif, employés et bénévoles d’INCA – 40 $
  • Grand public – 60 $

Il est possible de payer par carte de crédit, de débit ou par chèque.

Bonne nouvelle, les personnes n’ayant pas d’Internet pourront participer par téléphone, mais n’auront pas accès au Hall des exposants. Ils auront uniquement accès aux conférences. Pour participer par téléphone, contactez le 1 800 465-4622 p.0 pour vous inscrire. 

Il est aussi possible d’assister à l’événement virtuel dans les locaux de notre partenaire l’Oeil de Granby.

Inscrivez-vous dès aujourd’hui!

https://pointsdeconnexion.vfairs.com/en/register

Pour plus d’informations sur cet événement unique, visitez: inca.ca/PointsDeConnexion

5. AUTAL : Invitation à participer à une rencontre avec chaque candidat à la mairie de Longueuil aux élections municipales du 7 novembre 2021

Chers membres,
Avez-vous des préoccupations en lien avec le transport adapté ou collectif de la Ville de Longueuil ? Trouvez-vous que la Ville de Longueuil répond aux besoins des personnes handicapées en matière de transport ? Est-ce que les décideurs de la Ville sont sensibles à votre réalité ?

Nous sommes d’avis que les personnes handicapées doivent pouvoir s’exprimer sur leurs besoins et leurs réalités afin que la Ville de Longueuil soit accessible et inclusive.

C’est exactement pourquoi l’Association des usagers du transport adapté de Longueuil (AUTAL) a le plaisir de vous convier à participer à une rencontre avec chaque candidat ou candidate à la mairie de Longueuil, à l’occasion des élections municipales du 7 novembre 2021.

Ce sera l’occasion pour vous de connaître les différents programmes électoraux ou plans d’action de chacun des candidats ou candidates qui se présentent à la mairie de Longueuil, ainsi que de poser vos questions.

Chaque candidat ou candidate à la mairie participera à une rencontre individuelle d’une durée maximale d’une heure 30. Une première partie sera consacrée au programme électoral et la deuxième partie sera une période de questions.

Afin de respecter les recommandations du gouvernement du Québec et de la Direction de la santé publique ainsi que d’assurer la santé et la sécurité des participants, l’AUTAL a décidé que ces rencontres se tiendront par vidéoconférence Zoom.

Horaire des rencontres

Madame Josée Latendresse
Longueuil ensemble
Date : le jeudi 7 octobre 2021.
Heure : de 19 h à 20 h 30.

Monsieur Jacques Létourneau
Action Longueuil
Date : le mardi 12 octobre 2021.
Heure : de 14 h à 15 h 30.

Monsieur Jean-Marc Léveillé
Longueuil citoyen
Date : le mardi 12 octobre 2021.
Heure : de 19 h à 20 h 30.

Madame Catherine Fournier
Coalition Longueuil
Date : le lundi 18 octobre 2021.
Heure : de 19 h à 20 h.

Afin de nous aider à planifier le déroulement de ces rencontres, nous vous saurions gré de bien vouloir vous inscrire, en nous mentionnant à quelle rencontre ou toutes les rencontres auxquelles vous désirez participer.

De plus, afin de bien préparer ces rencontres, nous vous demandons de bien vouloir nous soumettre vos questions en lien avec la mission de l’AUTAL, que vous désirez poser aux candidats et candidates, en nous précisant à qui votre question est destinée.

Pour ce faire, veuillez communiquer avec madame Julie Surprenant, adjointe administrative, par téléphone au 450 646-2224 poste 3, ou par courriel à [email protected] au plus tard le vendredi 24 septembre 2021, avant 16 h 30. Veuillez prendre note que madame Julie Surprenant travaille du mardi au vendredi, de 8 h 30 à 16 h 30.

Le lien de connexion Zoom pour chaque rencontre sera envoyé uniquement aux personnes qui se seront inscrites.

Nous espérons vous retrouver en grand nombre à ces rencontres, qui constituent une belle opportunité de vous exprimer sur vos besoins et réalités en lien avec le transport adapté et régulier ainsi que l’accessibilité.

Nous vous prions d’agréer, Chers membres, l’expression de nos salutations distinguées.

L’équipe de l’AUTAL

Association des usagers du transport adapté de Longueuil

150, rue Grant, bureau 118

Longueuil (Québec) J4H 3H6

Téléphone : 450 646-2224

Courriel : [email protected]

Page Facebook : https://www.facebook.com/autal646/?ref=bookmarks

6. Le RTL présente son plan de développement en accessibilité universelle 2021-2026 et renouvelle ses ententes de transport scolaire

Longueuil, le 2 septembre 2021 – Le Réseau de transport de Longueuil (RTL) est heureux de présenter son nouveau Plan de développement en accessibilité universelle (PDAU) qui sera déployé de 2021 à 2026. Sous le thème « On prend la route ensemble », le Plan de développement en accessibilité universelle adopté par le CA dans le cadre de l’assemblée du 2 septembre vise à rendre accessible l’ensemble de son réseau pour une clientèle aux besoins diversifiés en vertu de la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale. Cette séance du CA aura également été l’occasion de confirmer le renouvellement des ententes pour le transport des élèves des écoles secondaires.

L’accessibilité universelle, l’affaire de tous
Élaboré dans un contexte de pandémie et dans un esprit de continuité, le PDAU a mobilisé de nombreux intervenants, dont le milieu communautaire, les partenaires des Centres intégrés de santé et de services sociaux, les villes de l’agglomération et toutes les directions du RTL. Une quarantaine d’actions concrètes ont été mises de l’avant pour améliorer ses services aux personnes à mobilité réduite.

« Avec la mise en service prochaine du REM, le transport collectif dans notre région entrera dans une nouvelle ère. Notre objectif est de faire en sorte que le plus grand nombre de personnes – nonobstant leur condition physique – soient en mesure d’utiliser nos services et y aient accès sans souci. Ce plan vient donc consolider nos pratiques au sein de l’organisation et surtout nous assurer de prendre en compte l’enjeu de l’accessibilité à travers toutes nos actions », souligne M. Jonathan Tabarah, président du CA du RTL.

Vers un réseau 100 % accessible
Bien que les principaux bénéficiaires soient les personnes handicapées, les aînés, les jeunes familles avec poussette et les personnes ayant des limitations temporaires, l’ensemble de la clientèle du RTL pourra profiter des actions déployées pour l’accessibilité universelle de son réseau. Dans le cadre de son 3e plan, toutes les sphères de l’organisation se sont mobilisées pour déployer 44 actions prioritaires qui rendront ses services toujours plus inclusifs. Ces actions répondent à six axes d’intervention :

  • Connaître, informer et sensibiliser la clientèle;
  • Adapter les outils et intégrer les nouvelles technologies pour mieux diffuser l’information à la clientèle cible;
  • Viser un réseau 100 % accessible;
  • Parvenir à des aménagements et infrastructures entièrement accessibles en collaboration avec les partenaires municipaux;
  • S’assurer de la prise en compte de l’accessibilité universelle dans les transferts modaux métropolitains et les grands projets du territoire;
  • Faire de l’accessibilité universelle une culture organisationnelle.

Le RTL est convaincu que chaque action posée aura son importance pour la réussite de ce projet ambitieux pour lequel les mots d’ordre sont : simplicité, fiabilité, souplesse et accessibilité pour tous. Le plan complet en version PDF et en version accessible est disponible sur le site internet du RTL sous salle de presse/documentation.

Source : https://m.rtl-longueuil.qc.ca/fr-CA/actualites/communiques/2021/le-rtl-presente-son-plan-de-developpement-en-accessibilite-universelle-2021-2026-et-renouvelle-ses-ententes-de-transport-scolaire/

 

7. Panel citoyen de l’ARTM – recrutement de personnes à mobilité réduite

L’ARTM est à la recherche de citoyens (utilisateurs ou non du transport collectif) qui aimeraient contribuer à améliorer l’efficacité et la fluidité des déplacements sur le territoire métropolitain de Montréal.

En vous inscrivant au panel de l’ARTM, vous serez invité à participer à des études concernant diverses facettes de la mobilité des personnes dans la région, tout en courant la chance de gagner des prix. Voici les informations à savoir avant de vous y inscrire.

En tant que résident de la région métropolitaine de Montréal et par la participation à ce panel, vous pourrez :

•    Permettre à l’ARTM de mieux comprendre vos besoins et attentes en termes de mobilité afin de mieux y répondre.
•    Partager votre opinion sur divers sujets liés à la mobilité des personnes dans la région métropolitaine.
•    Collaborer à l’élan de développement du transport collectif et actif dans la région métropolitaine.
•    Courir la chance de gagner un prix de 300 $ en argent comptant suite à votre inscription.

À qui s’adresse ce panel?

Si vous êtes âgé de 16 ans et plus et résidez dans la grande région métropolitaine de Montréal, le panel Parlons mobilité de l’ARTM s’adresse à vous, et ce, peu importe le mode de transport que vous privilégiez.

Qu’est-ce que l’ARTM?

L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) est responsable, depuis le 1er juin 2017, de la planification, de l’organisation, du financement et de la promotion des services de transport collectif, du transport adapté et du transport actif dans la grande région métropolitaine de Montréal. Son but est d’offrir une expérience de mobilité simple, intégrée, fluide et efficace, le tout dans une perspective de développement durable et de cohésion régionale. Pour en savoir plus, visitez : www.artm.quebec.

Inscrivez-vous !

Remplissez en 5 minutes le formulaire d’inscription au panel Parlons mobilité et prenez part à nos prochaines études concernant la mobilité des personnes dans la région métropolitaine de Montréal.

Une fois votre inscription remplie et confirmée, vous serez automatiquement admissible au tirage d’un prix de 300 $.

Remplir le formulaire d’inscription

Consulter les règlements du tirage

Pour toute question, vous pouvez communiquer avec le gestionnaire du panel Parlons Mobilité mandaté par l’ARTM :

Téléphone : 819 538-8485 extension 2121
Courriel : [email protected]

Merci de votre participation !

Source: L’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM)

8. Aveugle, elle réussit son rêve de devenir enseignante après 12 ans de travail

Un article de Radio-Canada publié le 27 juillet 2021

Malgré sa perte totale de la vue, Stella Wilm a continué à travailler pour atteindre son objectif et devenir éducatrice, douze ans après sa première demande à l’Université de la Saskatchewan.

C’était surréaliste. J’étais très heureuse et triste. Surtout heureuse, mais aussi triste parce que je fermais ce chapitre de ma vie, a-t-elle avoué à CBC.

Enfant, Mme Wilm a eu un accident de voiture qui a endommagé le côté droit de son corps. Selon ses médecins, l’accident a provoqué, plus tard dans sa vie, l’affaissement d’un poumon. Elle a dû être mise sous oxygène 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, et les nerfs de ses yeux ont gonflé. Elle a fini par perdre la vue.

Je ne pouvais pas voir le sol. Je ne le voyais pas quand je regardais en bas. C’était flou, sombre. Et je pense qu’à ce moment-là, j’étais dans le déni. Je me suis dit que je ne voulais pas trop y penser. Je me souviens juste avoir pensé que ça allait s’arranger, se souvient-elle.

En 2009 et 2012, elle a fait des demandes pour intégrer l’Université de la Saskatchewan, mais elle s’est désistée à chaque fois.

Esprit de famille

Stella Wilm a commencé à ressentir ses problèmes de vision lorsqu’elle a complété son diplôme au Saskatchewan Indian Institute of Technology.

Je me souviens que c’était comme lire à travers une paille. Je devais vraiment me concentrer. C’est vers la fin de mon stage que j’ai eu du mal. À ce moment-là, j’étais probablement aveugle à 85 – 90 %. J’étais incapable de marcher d’un côté de l’école à l’autre. Je ne pouvais pas vraiment voir, a-t-elle affirmé.

Elle s’est inscrite au Indian Teacher Education Program, un programme de quatre ans conçu pour les étudiants de Premières Nations qui souhaitent obtenir un baccalauréat en éducation à l’Université de la Saskatchewan. C’est là qu’elle a perdu l’usage de sa vue.

Elle s’est rappelé de l’ambiance et de l’esprit de collégialité avec les professeurs et les autres étudiants.

C’était incroyable. Ils sont devenus comme ma famille parce qu’ils sont vraiment devenus mon système de soutien. Si je ne m’étais pas défendu, ils l’auraient fait pour moi. Ils n’ont jamais eu besoin de le faire, parce que j’ai dû apprendre à me défendre moi-même à cause de mon handicap.

Aujourd’hui, Stella Wilm profite de chaque occasion avec ses élèves pour les éduquer sur son handicap et sur la façon dont elle va exercer son métier avec eux.

Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1812317/enseignante-aveugle-stella-wilm-autochtones-handicap

9. Les personnes aveugles ne voient pas les couleurs, mais elles les comprennent

Un article de Charlotte Arce publié le 22 août 2021 par pouquoidocteur.fr

Bien qu’incapables de voir les couleurs, les personnes aveugles sont capables de les comprendre. Par exemple en sachant intuitivement que deux bananes sont susceptibles d’avoir la même couleur. Explications.

Comment expliquer que les personnes non-voyantes puissent savoir d’instinct que les tomates sont toutes rouges, que la couleur des bananes est le jaune et qu’un ciel pluvieux n’a pas la même teinte qu’un ciel ensoleillé ? C’est parce que, bien qu’incapables de distinguer les couleurs, elles en comprennent instinctivement le sens.

C’est ce que met en lumière une nouvelle étude publiée par des chercheurs de l’université Johns Hopkins, aux États-Unis. Publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), elle remet en question la croyance selon laquelle les personnes nées aveugles ne pourraient jamais vraiment comprendre la couleur en démontrant que les personnes aveugles congénitales et les voyants la comprennent en fait de manière très similaire.

“Une intuition commune remontant à Locke est qu’une personne aveugle pourrait apprendre le fait arbitraire que les soucis sont ‘jaunes’ et que les tomates sont ‘rouges’, mais qu’elle ne comprendrait toujours pas la couleur en profondeur, développe Marina Bedny, autrice principale. L’idée est que pour vraiment savoir quelque chose, il faut le voir par soi-même, et que sans vision, on apprend des faits superficiels en parlant aux gens. Cette étude menée auprès de personnes aveugles suggère le contraire. Parler aux gens transmet une compréhension approfondie de la couleur mieux que des faits arbitraires sur la couleur.”

Une compréhension instinctive

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont mené auprès d’adultes aveugles et voyants une expérience en deux phases. D’abord, ils ont été interrogés sur la couleur commune d’objets (les faits arbitraires), sur la raison pour laquelle ils étaient de cette couleur et sur la probabilité que deux de ces objets choisis au hasard soient de la même couleur. Les objets étaient une combinaison d’objets naturels comme des fruits, des plantes et des pierres précieuses, et des objets fabriqués (stylo, billet de banque, panneau de signalisation).

Même si les participants aveugles n’étaient pas toujours d’accord avec les voyants sur des faits arbitraires concernant la couleur (par exemple le fait que les bananes sont jaunes), les chercheurs ont constaté que le raisonnement des aveugles sur la raison pour laquelle les bananes sont jaunes et leurs jugements sur la probabilité que deux bananes soient de la même couleur (cohérence des couleurs) étaient identiques à ceux des voyants. Ce résultat s’applique à différents types d’objets, y compris ceux qui sont colorés pour des raisons spécifiques, comme les panneaux d’arrêt, les pièces de monnaie et même les robes de mariée.

Divergence sur la couleur des ours polaires

Fait intéressant, les aveugles ont aussi fait preuve du même degré de compréhension que les voyants pour expliquer pourquoi les objets avaient certaines couleurs. C’est le cas de la couleur de ours polaires. Si tous les voyants ont dit qu’ils étaient blancs pour se fondre dans la neige, un grand nombre de participants aveugles a estimé qu’ils étaient noirs pour absorber la chaleur et rester au chaud. “Les aveugles donnent une explication cohérente de la couleur d’un ours polaire même s’ils ne sont pas d’accord avec les voyants sur la couleur particulière d’un ours polaire”, note Judy Kim, co-autrice.

Cette compréhension des couleurs par les personnes non-voyantes a été confirmée par la seconde partie de l’expérience, lorsque l’équipe a demandé aux participants de faire des prédictions sur les couleurs d’objets imaginaires qu’ils n’avaient jamais vus ou dont ils n’avaient jamais entendu parler dans un scénario de type “explorateur sur une île”. “Nous voulions voir comment les gens raisonnent sur des choses qu’ils n’ont jamais vécues. C’est un excellent moyen de tester la profondeur de la compréhension des couleurs par les gens”, estime le Dr Kim.

Une fois encore les aveugles et les voyants ont porté des jugements identiques sur ces nouveaux objets. Cela montre que leur connaissance des couleurs se généralise à de nouveaux exemples et ne dépend pas de la mémorisation.

Comprendre les ressorts cérébraux de la compréhension des couleurs

Dans une étude connexe récente, la même équipe avait même constaté que, même si les aveugles n’ont jamais pu voir d’animaux comme les éléphants et les lions, ils font des suppositions éclairées sur leur apparence en se basant sur leur compréhension de la raison pour laquelle les animaux ressemblent à ce qu’ils sont (par exemple, les mammifères qui vivent sur terre ont des pattes).

Désormais, les chercheurs souhaitent comprendre comment cette connaissance des couleurs est gérée par le cerveau, et comment les non-voyants acquièrent la compréhension des couleurs. “Nous supposons qu’il s’agit d’un apprentissage occasionnel par le biais de la conversation et de la lecture, mais quand cela se produit-il exactement? Les enfants aveugles et voyants apprennent-ils cette information de la même manière ? Existe-t-il des différences de développement où les enfants voyants acquièrent ces informations à un âge plus précoce, avant d’utiliser le langage, et où les enfants aveugles ne les acquièrent qu’après avoir appris à parler, puis à rattraper leur retard ?”. Autant de questions auxquelles répondront leurs futurs travaux.

Source : https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/37066-Les-personnes-aveugles-voient-couleurs-les-comprennent

10. Ce champion aveugle de Fighter joue et anime en direct sur Twitch

Un article de l’Agence France-Presse publié le 1 septembre 2021 sur ici.radio-canada.ca
Un masque sur les yeux, une manette dans une main et un clavier en braille sous l’autre : pour BlindWarriorSven, de son véritable nom Sven van de Wege, animer en direct sur Twitch semble être un jeu d’enfant.

Je mets ce bandeau parce qu’on m’accuse parfois de ne pas être vraiment aveugle, dit en souriant ce champion du jeu Street Fighter V, en référence à quelques personnes qui ont perdu contre lui lors d’affrontements sur la plus importante plateforme de diffusion de parties en direct.

Atteint d’un cancer à 6 ans, Sven van de Wege perd la vue, mais ne renonce pas pour autant à sa passion naissante pour les jeux vidéo, en particulier ceux de combat.

En s’appuyant uniquement sur les effets sonores, il est capable de situer les personnages à l’écran et de décrire leurs actions, au point de devenir un champion de la série mythique de Capcom, Street Fighter. Un talent qu’il met désormais à profit sur sa chaîne Twitch, lancée en 2017.

Monter un studio adapté à son handicap a nécessité du matériel spécialisé et surtout pas mal de débrouillardise de la part de cet informaticien néerlandais de 35 ans.

Je gère ma chaîne Twitch via mon PC, explique-t-il depuis son petit studio installé dans son appartement du centre de La Haye, aux Pays-Bas.

J’ai deux ordinateurs, et j’ai connecté sur chacun un clavier en braille, dit-il en faisant glisser ses doigts sur de petits picots blancs qui entrent et sortent de l’appareil en fonction de ce qui est lu à l’écran.

Jouer sans écran

Face à lui, pas de moniteur, mais un mur. Je n’en ai pas besoin, s’amuse-t-il à dire, et puis, comme ça, je fais des économies d’électricité.

Une interface complexe qu’il a appris à maîtriser au fil des années, au rythme effréné que lui impose la diffusion en direct. Le plus difficile pour moi, c’est de suivre tout ce qui s’écrit dans la fenêtre de discussion, en particulier lorsqu’il y a beaucoup de personnes qui écrivent des messages, tout en restant concentré sur le jeu.

Tous les dimanches, il affronte les personnes abonnées à son compte au cours de combats où il commente et analyse chaque mouvement de son adversaire. Je gagne environ huit fois sur dix, affirme-t-il avec un sourire en coin. Il se targue d’avoir déjà battu les meilleurs joueurs et joueuses du monde au gré des différents tournois auxquels il a participé dans toute l’Europe.

Un manque d’accessibilité

Pour atteindre un tel niveau, Sven s’entraîne plusieurs heures par jour depuis des années, afin de mémoriser les effets sonores de chaque coup et de chaque personnage, son casque audio vissé sur les oreilles. Ça me permet de savoir ce que fait mon adversaire, comment je dois l’attaquer, comment je dois me défendre.

Ce qui ne l’empêche pas de s’aventurer parfois sur d’autres genres, même s’il regrette qu’encore trop peu de titres disposent d’options d’accessibilité suffisantes pour les personnes ayant des handicaps.

Sa chaîne vient de passer les trois mille personnes abonnées et affiche entre 40 et 50 spectatrices et spectateurs par diffusion. Un score plus qu’honorable sur une plateforme où les personnes handicapées sont peu présentes.

Soucieuse de mettre davantage en lumière certaines communautés et de se montrer plus inclusive, Twitch a ajouté en mai 2021 quelque 350 mots-clés pour mieux identifier certaines catégories, notamment les personnes en situation de handicap. Mais ces profils restent rares.

Pour Sven, il pourrait y avoir des améliorations en matière d’accessibilité, comme la possibilité de n’avoir que du texte dans la fenêtre de discussion, puisque la lecture d’émoticônes a tendance à perturber son clavier en braille.

En tant qu’affilié Twitch, Sven est rémunéré en fonction du nombre de personnes abonnées à sa chaîne, et de leurs dons. S’il ne touche que quelques dizaines d’euros par mois pour le moment, il espère atteindre un jour le statut de partenaire, qui pourrait lui permettre, à terme, de lui assurer un revenu suffisant pour en faire son métier.

Si je m’étais dit “Je suis aveugle, je ne peux plus jouer aux jeux vidéo” et que j’avais abandonné, je ne serais pas où j’en suis aujourd’hui. Et je pense que si j’y arrive, je suis sûr que d’autres personnes peuvent y arriver aussi.

Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1820826/personne-handicapee-street-fighter-jeux-video-twitch?fbclid=IwAR16uTYxVLj40TMIHS03qeIKspKyMLu8PTUcOjq7ry8g_7IdaPsr-xJ3kj8

11. France-Accessibilité numérique : communiquer sans discriminer !

Article publié le 31 août 2021 sur associationmodeemploi.fr

L’accessibilité numérique, c’est le fait de garantir qu’un site ou une application mobile puisse être utilisé par les personnes handicapées. Ce n’est pas un outil ou une fonctionnalité que l’on ajoute à son site, mais une démarche qui doit être prise en compte dès le début du projet et faire partie intégrante de sa réalisation.

L’accessibilité numérique est obligatoire depuis 2005 pour les sites de communication du service public. Cette obligation a été étendue à certaines entreprises en 2016, mais également aux organismes créés pour satisfaire des besoins d’intérêt général financés directement ou indirectement par l’argent public, et donc à certaines associations. Elle n’est que trop peu souvent mise en œuvre en particulier du fait d’une méconnaissance du sujet par les acteurs à tous les niveaux : donneurs d’ordres, designers, développeurs, contributeurs, etc.

Accessible pour tout type de handicap

Le web a été créé pour communiquer sans limite. Dès le début, il a été pensé de façon à ne pas limiter sa consultation par les personnes en situation de handicap. L’un des objectifs lorsque l’on communique via son site internet est en effet de toucher le plus grand nombre d’internautes. Or les utilisateurs qui naviguent sur votre site restent inconnus et comportent certainement des personnes handicapées. Elles peuvent être aveugles, sourdes, ou avoir un handicap moteur ou cognitif. Pour chacune de ces situations de handicap, il existe des solutions techniques (logicielles ou matérielles) afin d’accéder à un ordinateur puis à internet. Mais il est pour cela nécessaire de respecter certaines règles.

Les besoins des internautes par type de handicap

  • Handicap visuel : permettre la navigation au clavier, structurer les contenus avec des titres et donner des alternatives aux contenus visuels…
  • Handicap moteur : garantir que l’ensemble des contenus du site soit accessible au clavier uniquement.
  • Handicap auditif : sous-titrer vos vidéos et proposer des transcriptions à vos contenus audio.
  • Handicap cognitif : limiter les mouvements non contrôlés (par exemple, des vidéos qui se lancent toutes seules), fournir des intitulés clairs pour les boutons d’action et rester le plus simple possible dans vos contenus.

En France, vous pourrez trouver un grand nombre de ressources documentaires et de techniques sur l’accessibilité numérique dans le référentiel général d’amélioration de l’accessibilité (RGAA), disponible en ligne. Les ressources open source du projet AcceDe Web de la Société ­Atalan permettent également de se familiariser avec le sujet. On y trouve des guides destinés aux professionnels concernés par la réalisation d’un site web accessible.
Si vous faites faire un site par un prestataire, il est impératif d’inscrire l’accessibilité dans le cahier des charges du projet, dès le début. Il est important de sélectionner des professionnels compétents pour le réaliser et il est pertinent de leur demander des références de sites accessibles qu’ils ont réalisés.

De bons réflexes

Si vous disposez des moyens limités et développez votre site en interne, vous pouvez notamment utiliser WordPress, outil gratuit, libre et open source. Restez alors sur les thèmes de base fournis par le logiciel. Par exemple, les thèmes de la gamme Twenty sont validés comme « prêts à l’accessibilité ». Attention, ces thèmes sont seulement une base et la façon dont vous les utiliserez pourra avoir un impact sur l’accessibilité. Si vous optez pour un autre CMS (logiciel de gestion de contenu), renseignez-vous à l’avance : l’accessibilité est-elle possible avec cette solution logicielle et l’éditeur a-t-il une équipe dédiée à l’accessibilité ?
Gardez à l’esprit que la simplicité est souvent la meilleure amie de l’accessibilité. Pensez aussi que les contenus (vidéo, image, son) que vous intégrez sur votre site doivent être rendus accessibles via des transcriptions, des sous-titres ou des alternatives.

En savoir plus :
Référentiel général d’amélioration de l’accessibilité

Source : https://www.associationmodeemploi.fr/article/accessibilite-numerique-communiquer-sans-discriminer.72944

 

12. France-Kellogg rend ses informations on pack accessibles aux aveugles

Un article de Sylvie Lavabre publié le 1 juillet 2021 par LSA Commerce Connecté 

Kellogg va équiper ses paquets de céréales en Europe de la technologie NaviLenS pour rendre les informations importantes (allergènes, composition, info nutritionnelles) accessibles aux personnes non ou malvoyantes.

Grâce à une application sur téléphone mobiles (et tablettes), et un «QR code» spécifique et innovant sur les paquets de céréales, un smartphone pourra détecter et lire à voix haute à l’utilisateur l’étiquetage et les informations sur les allergènes. Le QR code plus coloré, et plus gros sera détectable par l’appli jusqu’à 3 mètres, ce qui permettra aux personnes à proximité d’y avoir accès plus facilement sans avoir besoin de scanner comme avec un QR code ordinaire.

Cette technologie, développée par la start-up espagnole NaviLens, a été conçue à l’origine pour faciliter les déplacements dans les transports en commun.

Destinée aux personnes non-voyantes et malvoyantes, elle sera présente sur tous les paquets de céréales Kellogg en France d’ici fin 2022.

Source : https://www.lsa-conso.fr/kellogg,386268

13. Japon -Des marquage en relief dans les rues pour guider les personnes malvoyantes

Un article de Natsuko Fukue , AFP, publié le 31 août 2021

Ce pavage tactile, aussi connu sous le nom de « blocs tenji » (tenji signifie braille en japonais), a vu le jour il y a plus de 50 ans dans l’Archipel afin d’aider les personnes atteintes de déficience visuelle dans leurs déplacements.

Installés le plus souvent dans les stations de métro, aux abords des passages piétons et devant les bâtiments publics, ces marquages sont de deux types : avec des bosses rondes signalant un feu de circulation, une entrée ou le bout du quai d’une gare, ou avec des lignes parallèles permettant de se diriger.

« Avancer le long de ces lignes me permet de m’assurer que c’est un endroit sûr pour marcher », explique Toyoharu Yoshiizumi, un responsable de la Fédération des aveugles du Japon, qui effectue chaque jour un trajet de 40 minutes jusqu’à son lieu de travail grâce à ces indications précieuses.

« Les routes ne sont jamais toutes droites », souligne M. Yoshiizumi, qui a perdu la vue à l’âge de 12 ans. « Grâce à ces blocs de guidage, je me sens en sécurité ».

Des codes QR pour s’orienter

Ces guides tactiles aujourd’hui omniprésents au Japon ont été créés dans les années 1960 par Seiichi Miyake, un inventeur de l’ouest du pays qui un jour a vu une personne aveugle marchant avec une canne manquer de peu d’être heurtée par une voiture.

Il décide alors de plancher sur un système pour améliorer la sécurité des personnes ayant une déficience visuelle, et les premiers blocs tenji sont inaugurés en 1967 à un carrefour près d’une école pour aveugles d’Okayama.

Trois ans plus tard, ces marquages jaunes, la couleur la plus facilement discernable par les malvoyants, sont adoptés par un quartier de Tokyo.

Grâce aux efforts de M. Miyake, les blocs tenji se sont depuis généralisés dans tout le pays et se sont parfois exportés, comme à Londres ou Sydney.

Mais un problème subsistait : l’impossibilité pour leurs utilisateurs de s’orienter vers leur destination seulement avec les marquages au sol.

Pour le résoudre, une application pour téléphone intelligent a été lancée cette année. En scannant des QR codes, elle permet de se faire indiquer grâce à une voix artificielle la direction à suivre et la distance à parcourir.

« Beaucoup d’informations sont obtenues par la vue, mais les personnes atteintes de déficience visuelle n’y ont pas accès », constate Yuichi Konishi, patron de LiNKX, le développeur de cette application nommée shikAI. « Nous voulions y remédier avec la technologie ».

L’opportunité des Paralympiques

Les utilisateurs de shikAI, pour l’instant disponible dans neuf stations de métro tokyoïtes, peuvent choisir d’être orientés vers un train, une sortie précise ou des toilettes publiques.

Des accidents impliquant des personnes malvoyantes continuent malheureusement à se produire. L’an dernier à Tokyo, un homme est ainsi mort après être tombé sur la voie ferrée et avoir été percuté par un train.

Les compagnies ferroviaires ont mis en place ces dernières années des parois le long des quais, et les passages piétons équipés d’un signal auditif se généralisent, mais M. Yoshiizumi note aussi une amélioration dans les comportements.

« Je pense que l’ouverture vis-à-vis des personnes ayant un handicap s’est considérablement améliorée », estime-t-il. « Quand je marche dans une gare, les employés me parlent bien sûr, mais ces derniers temps des passagers me proposent très souvent leur aide pour me guider ».

« Les gens pensent qu’à cause du handicap on ne peut pas faire ceci ou cela », mais « j’espère qu’en regardant les Jeux, cette perception changera et qu’ils comprendront qu’on peut faire beaucoup de choses ».  

« Cela rendrait le monde plus facile à vivre pour les personnes en situation de handicap ».

Source : https://www.lapresse.ca/international/asie-et-oceanie/2021-08-31/japon/des-marquage-en-relief-dans-les-rues-pour-guider-les-personnes-malvoyantes.php

14. Un bracelet pour remplacer la canne blanche des malvoyants

Un article de Nick Olaizola publié le 20 août 2021 sur fredzone.com

Environ un milliard de personnes dans le monde souffriraient d’un certain degré de déficience visuelle, selon des statistiques. Depuis tous les temps, les malvoyants utilisent une canne pour se repérer dans leur environnement. Cet outil leur permet d’identifier les obstacles pour les contourner. Néanmoins, en plus d’être assez encombrant, il présente plusieurs limites. Actuellement, différentes équipes de chercheurs essaient de trouver un moyen plus pratique de le remplacer.

La plus récente invention de ce genre est un petit bracelet de forme rectangulaire, que l’on peut porter au poignet. Il s’agit du bracelet T.O.F V2, destiné à offrir une plus grande indépendance et une meilleure qualité de vie aux personnes atteintes de cécité ou autre problème visuel. Le dispositif communique avec l’utilisateur à travers des vibrations.

Les vibrations s’intensifient au fur et à mesure que la personne se rapproche de l’obstacle. Il est capable de détecter des objets sur une distance allant jusqu’à quatre mètres.

Un capteur ayant la taille d’une bague ?

Concrètement, le système est composé de quatre constituants électroniques, dont un capteur de distance à temps de vol contrôlé par un Feather. Le tout est compacté dans un boitier pouvant être fixé au poignet par un bracelet. Le matériel est imprimé en 3D. Cette technique permet de réduire considérablement le coût et la complexité de la fabrication.

À présent, le fabricant projette d’entamer la phase 2 du projet, dont l’objectif est de réduire le dispositif à la taille d’une bague.

Source : https://www.fredzone.org/un-bracelet-pour-remplacer-la-canne-blanche-des-malvoyants-8569