Écho du RAAMM pour la période du 31 janvier au 6 février
Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 31 janvier au 6 février 2022.
Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire
- 1. EN RAPPEL-Invitation au Webinaire : Étude de l’effet des masques sur l’orientation et la mobilité.
- 2. Projet de recherche Université de Montréal : Handicap et travail
- 3. Les Bibliothèques de Montréal : Lecture à distance pour les 65 ans et plus
- 4. Dans l’œil de Laurence Parent (portrait)
- 5. Trois-Rivières – Les traîneaux du bonheur
- 6. France- « Je ne me suis jamais mis de limite » -Alex Portal, nageur avec handicap visuel
- 7. France- Débat : Pourquoi passer de l’inclusion à l’inclusivité
- 8. Suisse- Des arrêts de bus sans obstacles pour les malvoyants
- 9. Allemagne- Des lunettes infrarouges connectées à un brassard pour aider les aveugles à s’orienter
- 10. Australie- L’œil bionique révolutionnaire qui restaure la vue sera bientôt testé chez l’homme
1. EN RAPPEL-Invitation au Webinaire : Étude de l’effet des masques sur l’orientation et la mobilité.
Bonjour,
Dans le cadre de la semaine de la canne blanche, le Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec (RAAQ) est heureux de vous inviter au Webinaire : Étude de l’effet des masques sur l’orientation et la mobilité.
Au début de la pandémie, plusieurs personnes ayant une limitation visuelle ont rapporté être désorientées lorsqu’elles mettaient un couvre-visage. Comme aucune donnée n’existait à ce sujet, le RAAQ a donc approché le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) afin d’entreprendre un projet de recherche appliquée sur ce sujet.
Le MSSS a regroupé plusieurs partenaires qui ont rendu la réalisation de cette étude possible :
- L’Institut Nazareth et Louis-Braille (INLB) du CISSS de la Montérégie-Centre.
- Le Centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR),
- L’École d’optométrie de l’Université de Montréal
- Le ministère de la Santé et des Services sociaux
- Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec.
Ce Webinaire vous présentera les résultats de cette étude innovante, vous permettra de mieux comprendre les enjeux que le port du couvre-visage peut faire vivre à une personne aveugle ou malvoyante et vous permettra d’explorer différentes solutions possibles.
Date : Le 9 février 2022
Heure : 12h00
Format : Webinaire Zoom; un lien vous sera transmis quelques jours avant l’événement.
Présentatrice : Madame Chantal Kreidy, de l’École d’optométrie de l’Université de Montréal
Pour vous inscrire, merci de remplir le formulaire présent en fin de courriel. Pour les personnes utilisant un logiciel de lecture d’écran, il est important de noter que la touche “entrée” enverra automatiquement le formulaire.
Lien vers le formulaire d’inscription: https://raaq.qc.ca/inscription/
L’équipe du RAAQ
3958 rue Dandurand
Montréal, Qc, H1X 1P7
Téléphone : 514-849-2018
Numéro sans frais : 1-800-363-0389
Courriel : [email protected]
Site Web : www.raaq.qc.ca
2. Projet de recherche Université de Montréal : Handicap et travail
Vous êtes invité à participer à un projet de recherche doctorale portant sur la participation aux marchés du travail ou/et aux programmes d’insertion en emploi dédiés aux personnes handicapées.
Nous recherchons des personnes répondant aux critères suivants :
- être une personne handicapée (ou agir comme tuteur légal ou curateur d’une personne handicapée répondant aux autres critères);
- avoir entre 18 et 70 ans;
- être fonctionnel en français et;
- dans les dernières années, avoir occupé un emploi ou/et participé à un programme d’employabilité.
La participation au projet de recherche nécessitera :
- de répondre à un questionnaire sur internet ou par téléphone (environ 20 minutes)
- de participer à une entrevue individuelle (environ 1 heure) ou une entrevue de groupe (entre deux et trois heures)
Pour toutes questions ou pour signifier votre intérêt, merci de contacter Jean-François Filiatrault, doctorant en sociologie, Université de Montréal, au courriel suivant : [email protected] ou au numéro de cellulaire : 514-578-9888
Ce projet de recherche a été approuvé par le Comité d’éthique de la recherche – Société et culture
(CER-SC) de l’Université de Montréal
Projet no CER-SC-2021-083-D
3. Les Bibliothèques de Montréal : Lecture à distance pour les 65 ans et plus
Vous avez 65 ans et plus? Participez aux séances gratuites de lecture à distance offertes par les Bibliothèques de Montréal, dans le confort de votre foyer. Vous pourrez écouter des animateurs et animatrices hors pair lire des ouvrages passionnants et échanger en petit groupe sur cette lecture.
Découvrir la littérature autrement
Les rencontres sont d’une durée de 30 à 60 minutes chacune. Vous pouvez y participer en utilisant un téléphone résidentiel ou une connexion Internet avec un téléphone intelligent, une tablette ou un ordinateur. Chaque groupe est composé de 5 personnes.
Roman, biographie, livre de poésie… le choix de l’ouvrage est déterminé selon les intérêts du groupe. L’animateur ou l’animatrice vous contactera quelques jours avant la première séance de lecture pour connaître vos goûts de lecture.
Pour vous inscrire, téléphonez au 514-872-1389.
Le service de lectures à distance est financé dans le cadre de l’Entente sur le développement culturel de Montréal conclue entre la Ville et le gouvernement du Québec.
Source : Ville de Montréal
4. Dans l’œil de Laurence Parent (portrait)
Un portrait publié le 19 janvier 2022 par le Grenier aux nouvelles
En 2018, des membres de Projet Montréal ont créé un sous-comité dédié aux enjeux d’accessibilité et de droits des personnes handicapées. Je me suis jointe à ce groupe composé d’une majorité de personnes handicapées au début de ses travaux. Le sous-comité Accessibilité et personnes handicapées avait divers mandats, dont s’assurer de l’inclusion des membres handicapés au sein des instances du parti et mobiliser les membres et les instances du parti sur les enjeux portant sur l’accessibilité et le capacitisme.
Près de quatre ans plus tard, je suis fière de constater que le travail des membres du sous-comité a porté fruit. Nous avons notamment eu l’opportunité de collaborer avec des élu.es du parti sur divers dossiers dont l’ajout du capacitisme comme type de discrimination à combattre dans la Charte montréalaise des droits et responsabilités. Mon implication dans le sous-comité m’a permis de constater l’importance de la participation active des personnes handicapées au sein d’un parti politique. Ces personnes ont été historiquement moins représentées dans les sphères politiques en raison de multiples obstacles.
Un autre accomplissement du sous-comité a été de mettre en lumière ces obstacles pour faciliter la participation de personnes handicapées au sein du parti. Je ne peux ici faire état de tout ce que le sous-comité a accompli au cours des dernières années. Toutefois, je tenais à saluer ce travail collectif d’un petit groupe de personnes passionnées et engagées alors que je viens d’être élue comme conseillère d’arrondissement avec Projet Montréal. Plusieurs personnes et expériences ont façonné le parcours qui m’a amené à me lancer en politique municipale et le sous-comité Accessibilité et personnes handicapées du parti y est certainement pour quelque chose.
Laurence Parent
Afin que toute notre industrie se fasse davantage voir et entendre, le Grenier aux nouvelles souhaite présenter des modèles inspirants issus de la diversité culturelle, de sexe, d’identité de genre, d’âge et en situation de handicap dans sa nouvelle série « Dans l’œil de… ». Cette série vise à donner l’espace à des talents cachés de l’univers de la communication – publicité, production, côté agence et côté client, et à nous faire découvrir des personnes qui auraient lancé une initiative pour favoriser l’équité, la diversité et l’inclusion dans leur organisation. Si vous souhaitez soumettre votre portrait, ou connaissez une personne qui serait intéressée, écrivez-nous à [email protected].
Source :
https://www.grenier.qc.ca/nouvelles/25926/dans-loeil-de-laurence-parent-projet-montreal
5. Trois-Rivières – Les traîneaux du bonheur
Une chronique d’ Isabelle Légaré publiée le 15 janvier 2022 le nouvelliste numérique
La première fois que des parents ont fait appel à lui, c’était pour lui parler de leur garçon âgé d’environ huit ans, se souvient Douglas Blanchet. Ils lui ont raconté que l’enfant lourdement handicapé passait ses journées planté devant la télé, lui qui rêvait de jouer dans la neige comme tous les jeunes de son âge.
«L’été, il y a le fauteuil roulant et la poussette, mais l’hiver, c’est excessivement dur de sortir de la maison», a vite compris celui qui se présente comme un patenteux, un terme bien de chez nous pour désigner un bricoleur qui crée des trucs ingénieux avec ce qu’il a sous la main.
«Confie-moi un problème et je vais essayer de trouver la patente qui répond au besoin», concède Douglas en toute modestie.
Le couple avait contacté l’homme de Trois-Rivières en se disant qu’il aurait peut-être une idée pour permettre à leur fils de goûter, lui aussi, aux joies de l’hiver.
L’artisan a réfléchi à son affaire et a eu la bonne idée de réinventer le traditionnel traîneau en bois pour bébé. Il a mis au point un modèle ajusté à la taille de l’enfant dont le manque de tonus musculaire l’empêchait de demeurer en position assise. Des rebords ont été ajoutés de chaque côté du dossier, de même qu’un système de courroies de sécurité. Son passager allait donc rester bien en place durant une promenade sur un sentier enneigé ou en glissant sur la butte dans la cour arrière de la maison.
Ravis du résultat, les parents ont remercié le sympathique monsieur pour les précieux moments vécus avec leur fils durant cet hiver-là, son dernier. Il est décédé quelques mois plus tard.
«Je suis fier d’avoir pu lui arracher quelques sourires…» partage Douglas en repensant à cet enfant emmuré dans son corps, «mais qui avait toute sa tête», ajoute-t-il avec émotion. C’est à lui qu’on a demandé de fabriquer l’urne funéraire du garçon.
C’était il y a trois ans.
Âgé de 68 ans, Douglas Blanchet est un habitué des réseaux sociaux où son nom s’est mis à circuler parmi les parents d’enfants handicapés. Au fil des bordées de neige, on a sollicité son habileté manuelle pour leur permettre d’aller glisser en famille, comme tout le monde.
Ce passionné du bois fabrique un traîneau à la fois, à son rythme et sur mesure pour celui ou celle à qui le fruit de ses longues heures de travail est destiné.
«Je le fignole au boutte!»
Lorsqu’il est dans son atelier, ce grand-père a une pensée solidaire pour les parents dont le quotidien est forcément bouleversé par la situation de handicap de leur fils ou de leur fille.
«Ça a des répercussions sur leur couple, sur leur travail, etc. Ils consacrent leur vie à leur petit ange. C’est une vocation!»
Au cours des derniers mois, Douglas a créé un traîneau aux allures de trottinette des neiges afin qu’un parent et son enfant puissent dévaler les pentes ensemble. Cette fois, aucun obstacle sur leur chemin, seulement du fun noir sur la piste blanche.
«Des enfants qui s’amusent, c’est la plus belle musique au monde!»
Ce cher Douglas ne saurait mieux dire lorsqu’on jette un coup d’oeil aux différentes photos et vidéos que lui font parvenir des parents dont le sourire est aussi éclatant que celui de leur progéniture.
Prenons l’exemple de Zachary, 4 ans et demi, de Shawinigan. Une malformation congénitale du cerveau est la cause de son retard global de développement.
«Zach a l’âge mental d’un enfant d’un an et demi», précise sa maman, Joanie Simard-Marquis, avant de mentionner que ce grand frère combien déterminé a commencé à marcher au cours de la dernière année.
Zachary n’aime pas beaucoup l’hiver, alors qu’il lui faut enfiler des grosses bottes et des vêtements épais pour rester au chaud. Le 1er janvier dernier par contre, journée où le garçon a essayé pour la première fois son nouveau traîneau adapté à sa condition, il est resté plus d’une heure à l’extérieur, sans rechigner.
Son sourire fendu jusqu’aux oreilles en dit long sur sa bonne humeur durant la descente avec sa mère qui n’oubliera jamais cet instant de pur bonheur.
Douglas est très heureux… et dépassé par la situation.
«C’est fou! Cette année, ça a explosé! Je ne fournis pas.»
Une commande n’attend pas l’autre.
Des gens lui ont même écrit de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick, du Yukon et de la France.
Impossible pour lui de répondre à la demande. Il n’a pas le temps, l’espace, ni tous les outils.
Douglas n’est pas un entrepreneur, encore moins un commerçant. Il est un patenteux qui veut le rester.
L’artisan passe aujourd’hui le flambeau à Monia Lacasse, présidente de l’entreprise Les pliages Maskinongé Inc., à Louiseville.
On ne s’étonnera pas d’apprendre que Douglas lui donne son prototype sans rien demander en échange. Sa seule condition: que les traîneaux continuent d’être faits avec le coeur.
Aucun souci. La femme entrepreneure est honorée de prendre sa relève.
«Les belles initiatives, ça remonte le moral et ça revigore l’espoir», écrit-elle dans un courriel accompagnant le dessin du traîneau repensé par son équipe.
L’entreprise n’a pas perdu de temps depuis la visite de Douglas, à la mi-décembre. Monia a senti l’urgence de la situation.
«Monsieur Blanchet a besoin d’aide pour combler ces petits coeurs pris dans leur corps!»
La production des trois premiers traîneaux commencera dès lundi. Cela permettra de régler les derniers détails, de faire des tests de résistance, de maniabilité, de glisse…
«Ça nous aidera à apporter d’autres améliorations ou modifications», explique celle qui entend également s’ajuster aux commentaires que pourraient lui faire des parents d’enfants handicapés. Après tout, ils sont les mieux placés pour identifier les besoins.
La production de 15 à 30 autres traîneaux suivra au cours des prochaines semaines. Sur ce, tenez-vous prêts, la population sera prochainement appelée à jouer un rôle concret dans cette histoire.
Si vous avez des vieux skis poussiéreux au sous-sol ou dans le garage, c’est le temps de leur offrir une deuxième vie et des plus honorables.
«Arrêtez de les jeter, ça peut servir!»
Douglas Blanchette parle en connaissance de cause. Le bricoleur les utilise pour patenter ses traîneaux du bonheur.
Une autre excellente idée que Monia Lacasse récupère pour continuer sur sa lancée.
6. France- « Je ne me suis jamais mis de limite » -Alex Portal, nageur avec handicap visuel
Un article de Nicolas Théodet publié le 18 janvier 2022 yvelines-infos.fr
Alex Portal est un nageur de haut niveau. Une fois dans l’eau, ni lui ni ses entraîneurs ne perçoivent son handicap visuel. Un talent forgé par le travail qui lui a permis de monter deux fois sur le podium à Tokyo. « J’ai parfois quelques problèmes dans les virages. Mais bon, ça fait 14 ans […]
J’ai mes repères et ça devient intuitif ». S’il aligne les longueurs de bassin dans la piscine de Saint-Germain-en-Laye depuis 14 ans, Alex Portal n’est pas un nageur comme les autres. Il est médaillé paralympique. À seulement 19 ans, il est déjà monté deux fois sur le podium.
Pourtant, « Tokyo, c’est un mélange de beaucoup d’émotions. C’est à la fois bizarre d’avoir vécu ce rêve et en même temps, avoir un sentiment d’inachevé », analyse le nageur.
Il n’hésite pas à tourner la page et se projeter, vers Paris 2024. « À un moment il faut aller chercher le titre », s’amuse-t-il. Un nouveau challenge pour l’athlète qui franchit les paliers à chaque moment de sa vie comme des défis.
Pas d’handicap aux bords de la piscine
À la piscine, il nage avec les valides, mais Alex est bel et bien un athlète paralympique. « Je suis atteint d’albinisme oculaire. Je suis aussi touché par un nystagmus », explique-t-il. Le premier handicap réduit sa vision. Il a moins d’un dixième à chaque œil. Le second handicap cause des mouvements rythmiques des yeux. Il ne peut ainsi pas fixer un objet et ne perçoit pas la 3D. Un handicap qu’il a appris à dompter dès ses 5 ans, dans les bassins de natation.
« Quand j’étais petit, je voulais aller nager. Donc je ne me suis jamais mis de limite par rapport à ça », analyse le nageur du CNO Saint-Germain.
Ses coachs non plus n’ont pas perçu cela comme un handicap. « Ils se sont adaptés naturellement. Ils me faisaient sortir de l’eau pour me montrer les exercices ou rester très proches de moi », explique Alex, « techniquement, le coaching ne diffère. On travaille juste un peu plus pour corriger mes défauts ». Directement intégré au sein de l’équipe, Alex nage depuis tout petit avec les valides.
D’ailleurs, « dans l’eau, je suis à l’égal de n’importe qui ».
De l’eau des bassins aux bancs de l’université
S’il se sent à l’aise dans les bassins, c’est aussi que ce milieu lui permet de couper avec un quotidien plus compliqué. « Je ne peux avoir de permis de conduire. Dans les gares et les aéroports c’est compliqué de me déplacer. J’ai de gros freins dans ma mobilité quotidienne », explique le sportif.
Pourtant, ses journées sont bien chargées. Dès 6h, Alex plonge, avant de partir à 8h30 pour ses cours à l’université de Cergy-Pontoise. Il y suit une prépa universitaire en Physique-Chimie pour lui permettre d’intégrer une école d’ingénieur. En deuxième année de licence, il tente de réussir son diplôme en trois ans.
Alex Portal est entré dans une autre dimension
« C’est un sacré tremplin quand même gagner des médailles aux Jeux », rigole-t-il. Depuis Londres 2012, le parasport se développe et prend la voie du professionnalisme.
« Il y a de plus en plus de médias, et de sponsors. On rentre dans une autre dimension. En équipe de France, on s’entraîne tout autant que les valides », confie Alex.
Et c’est là tout l’enjeu. « Le niveau progresse, il y a du challenge, c’est ce que l’on souhaite en tant que compétiteur », ajoute-t-il. Mais le chemin reste encore long, et malgré les évolutions l’accès à un public plus large reste limité. « J’ai cette chance de m’entraîner avec les valides, mais pour certains c’est impossible. Ils n’ont pas accès aux bassins quand ils veulent, ils n’ont pas de groupes de natation avec que des handisports. Il y a des choses à améliorer et le tremplin passe par la dimension médiatique », conclut le jeune homme.
Cet article fait partie du dossier: Paris 2024 : le monde olympique a rendez-vous dans les Yvelines
Source : https://www.yvelines-infos.fr/alex-portal-natation-paris-2024-limite/
7. France- Débat : Pourquoi passer de l’inclusion à l’inclusivité
Un texte d’Éric Dugas, Professeur des universités en sciences de l’éducation (santé/bien-être, jeux, handicap/maladie), Université de Bordeaux, publié le 26 janvier 2022 sur theconversation.com
« Les mots font les choses ». Cette expression, dévolue au monde social, a depuis été reprise au sujet du contexte « inclusif » des élèves à besoins éducatifs particuliers. Effectivement les mots ont un pouvoir certain sur la définition, la compréhension et l’expression dynamique des pratiques sociales et éducatives.
Leur force est de contribuer, de façon consciente ou inconsciente, au façonnage de la réalité, et un tant soit peu à la transformation des actes du quotidien. Certes « le seul changement de mot ne permettra pas de changer les pratiques, mais il permettra de penser autrement », comme le dit Serge Thomazet, et d’agir potentiellement différemment en donnant un sens aux choses, pourrait-on ajouter.
Les preuves de l’impact des mots sur les pensées et les actions sont nombreuses. Un mot/concept peut être fédérateur ou clivant, produire des joies, des peurs et des représentations associées, telles que pêle-mêle les vocables : famille, intégration, banlieue, foulard, inclusion, handicap, etc.
« Quand il s’agit du monde social, les mots font les choses, parce qu’ils font le consensus sur l’existence et le sens des choses, le sens commun, la doxa acceptée par tous comme allant de soi », expliquait Pierre Bourdieu. Aussi, les connotations associées aux mots évoluent – positivement ou négativement – au fil du temps : par exemple la Puissance et la Force n’ont plus l’aura positive d’antan ; ils ont « aujourd’hui pour bien des hommes une connotation désagréable », comme le pointait Norbert Elias.
De l’intégration à l’inclusion
Concernant le contexte du handicap, des mots ont désigné différentes phases de l’Antiquité à nos jours : l’« exclusion », en passant par la « réparation/l’assistance », la « ségrégation ou séparation », puis l’« intégration » et désormais l’« inclusion ». Derrière ces mots, des discours ont émergé avec un certain consensus qui participe à conditionner nos manières d’être et les actes qui en découlent.
Sur le plan scolaire, prenons l’exemple des deux dernières périodes : pour la première, le mot intégration est majoritairement associé à l’effort d’adaptation portant davantage sur l’élève qui doit s’adapter et se plier à la majorité ; alors que pour la seconde, l’inclusion suggère fortement que c’est davantage aux instances politiques d’intervenir et aux instances scolaires de s’ajuster.
Sachant que « meilleur que mille mots privés de sens est un seul mot raisonnable, qui peut amener le calme chez celui qui l’écoute », quel est donc le bon mot, raisonnable, qui éviterait trop de bruit ou de tensions dans le message véhiculé, en ce qui concerne les politiques autour du handicap ?
Pour illustration à l’école, l’intégration – dans les classes dites ordinaires – était surtout destinée aux élèves handicapés qui pouvaient s’adapter, les lieux spécialisés étant réservés aux autres. L’effort et la responsabilité des institutions à l’égard des jeunes handicapés n’étaient pas assurés ni rassurant.
De ces freins constatés, l’évolution des mentalités et des actes a permis le passage à la période inclusive, déjà bien vécue et documentée depuis quelques années au Canada : « C’est dans ce but que certains tentent de modifier l’école ordinaire pour la rendre inclusive ». En France, l’objectif d’une école inclusive est « d’assurer une scolarisation de qualité à tous les élèves de la maternelle au lycée et la prise en compte de leurs singularités et de leurs besoins éducatifs particuliers ».
De façon caricaturale, l’effort change donc de camp et les mots choisis y contribuent : avec l’inclusion c’est désormais à la société, à l’école ordinaire de ne pas mettre en situation de handicap celles et ceux qui ont des besoins, elle doit donc se réformer et créer un périmètre plus englobant, plus élargi et plus compensant pour inclure tous les élèves.
Une inclusion trop unilatérale
Entre intégration et inclusion, le balancier semble osciller de façon assez tranchée vers les extrêmes. Dans les deux cas de figure, il révèle une trop forte asymétrie entre les personnes et les institutions. Même si, pour l’adoucir, il est réitéré que l’ambition d’une société ou d’une école inclusive ne peut pas se réaliser sans la participation active des personnes concernées et leur entourage, des associations, des partenariats, etc.
Sur le plan scolaire, prenons l’exemple des deux dernières périodes : pour la première, le mot intégration est majoritairement associé à l’effort d’adaptation portant davantage sur l’élève qui doit s’adapter et se plier à la majorité ; alors que pour la seconde, l’inclusion suggère fortement que c’est davantage aux instances politiques d’intervenir et aux instances scolaires de s’ajuster.
Sachant que « meilleur que mille mots privés de sens est un seul mot raisonnable, qui peut amener le calme chez celui qui l’écoute », quel est donc le bon mot, raisonnable, qui éviterait trop de bruit ou de tensions dans le message véhiculé, en ce qui concerne les politiques autour du handicap ?
Pour illustration à l’école, l’intégration – dans les classes dites ordinaires – était surtout destinée aux élèves handicapés qui pouvaient s’adapter, les lieux spécialisés étant réservés aux autres. L’effort et la responsabilité des institutions à l’égard des jeunes handicapés n’étaient pas assurés ni rassurant.
De ces freins constatés, l’évolution des mentalités et des actes a permis le passage à la période inclusive, déjà bien vécue et documentée depuis quelques années au Canada : « C’est dans ce but que certains tentent de modifier l’école ordinaire pour la rendre inclusive ». En France, l’objectif d’une école inclusive est « d’assurer une scolarisation de qualité à tous les élèves de la maternelle au lycée et la prise en compte de leurs singularités et de leurs besoins éducatifs particuliers ».
De façon caricaturale, l’effort change donc de camp et les mots choisis y contribuent : avec l’inclusion c’est désormais à la société, à l’école ordinaire de ne pas mettre en situation de handicap celles et ceux qui ont des besoins, elle doit donc se réformer et créer un périmètre plus englobant, plus élargi et plus compensant pour inclure tous les élèves.
Une inclusion trop unilatérale
Entre intégration et inclusion, le balancier semble osciller de façon assez tranchée vers les extrêmes. Dans les deux cas de figure, il révèle une trop forte asymétrie entre les personnes et les institutions. Même si, pour l’adoucir, il est réitéré que l’ambition d’une société ou d’une école inclusive ne peut pas se réaliser sans la participation active des personnes concernées et leur entourage, des associations, des partenariats, etc.
Si « la notion riche d’adaptation signifie adaptativité, c’est-à-dire aptitude à s’adapter et à se réadapter diversement » comme nous le dit Edgar Morin, alors, par analogie, la notion riche d’inclusion pourrait signifier « inclusivité », c’est-à-dire, l’aptitude à s’intégrer et être inclus dans un effort partagé et accepté. Si bien que le mouvement du balancier se réaliserait avec un va-et-vient plus collaboratif entre l’institution accueillante et la personne.
Le temps de l’inclusivité est-il (bien)venu ?
Lorsqu’on pianote sur Google, la recherche du mot inclusion est plus souvent liée aux personnes en situation de handicap, notamment sur le plan scolaire. Alors que l’inclusivité s’adosse davantage aux minorités de toute sorte (culturelles, linguistiques, ethniques…), aux discriminations dans le monde du travail (parité homme/femme, racisme, âgisme, etc.) aux codes de la mode, de la communication, à l’environnement physique, technique, au développement durable, etc.
Le vocable inclusivité, s’il est fortement mobilisé, servirait de tremplin à la dynamique participative des citoyens dans une liberté de choix et de décisions, sans être réduit à un simple maquillage verbal. Étant aussi chargé de mission handicap à l’université, je vois que bon nombre de personnes en situation de handicap sont désireuses de coconstruire un projet sociétal véritablement pris en compte par l’institution.
Elles refusent d’être passives, dominées par une démarche descendante, même bienveillante : autrement dit, « faire pour moi mais pas sans moi ». Car elles veulent être reconnues comme pleinement citoyennes, actives, sans vivre dans l’illusion de ce qui est dit, prescrit et non suivi des faits.
Une transformation en profondeur demande un nouvel élan dans la perspective d’un véritable « faire ensemble », d’une accessibilité universelle. Sinon être en « situation de handicap » (environnement inaccessible et/ou regard stigmatisant) reflète l’échec de la société qui se dit inclusive.
Si les mots font les choses, alors bien choisis, ils pourront favoriser la concrétisation des droits, de nouvelles façons de penser et d’agir ensemble, sans distinction. En somme, la période d’une inclusivité sociale pourrait naître ou plutôt s’affirmer. Le rêve n’est pas qu’illusion.
Source : https://theconversation.com/debat-pourquoi-passer-de-linclusion-a-linclusivite-175373
8. Suisse- Des arrêts de bus sans obstacles pour les malvoyants
Un article de Jhi publié le 20 janvier 2022 sur rtn.ch
Dans le canton de Neuchâtel, les aménagements des arrêts de bus ou des gares tiennent compte des besoins des personnes en situation de handicap visuel, mais il y a tout de même des aspects à améliorer. Un guide vient de paraître au niveau suisse afin de servir de référence
Quand une personne malvoyante prend le bus, la situation peut parfois s’apparenter à une course d’obstacles.
La Fédération suisse des aveugles et malvoyants vient de publier un guide, en partenariat avec l’Union des transports publics. Un document de référence qui doit permettre aux pouvoirs publics de construire et d’aménager des arrêts ou des gares qui tiennent compte des besoins des personnes handicapées de la vue. Les lignes de guidage au sol, des marquages, l’usage du braille et la suppression des obstacles font partie des priorités.
Neuchâtel s’en sort bien
Le canton de Neuchâtel fait plutôt figure de bon élève. En règle générale, la situation y est jugée satisfaisante par les milieux concernés. Il y a tout de même des aspects à améliorer. Nous nous sommes rendus sur la place Pury, à Neuchâtel, en compagnie de Patrick Mercet, le président de la section neuchâteloise de la Fédération suisse des aveugles et des malvoyants. Avec lui et son chien-guide, on suit une des lignes de guidage qui sillonnent la place, une ligne qui s’arrête… devant un poteau métallique. Patrick Mercet : Ecouter le son
Pour que les aménagements liés aux transports publics soient adaptés aux personnes en situation de handicap de la vue, il est impératif que toute une série d’étapes se déroulent sans accroc : la conception de l’arrêt, la consultation d’informations, l’accès au véhicule, etc… Le simple fait d’acheter un titre de transport, ça n’est pas toujours facile. Patrick Mercet : Ecouter le son
En novembre de l’année dernière, le Grand Conseil neuchâtelois a accepté une loi sur l’autonomie des personnes en situation de handicap. Elle introduit entre autres la création d’un poste de préposé à l’inclusion. Par ailleurs, la Loi fédérale sur l’égalité pour les handicapés exige qu’à partir de 2024, toutes les personnes puissent utiliser les transports publics sans discrimination.
9. Allemagne- Des lunettes infrarouges connectées à un brassard pour aider les aveugles à s’orienter
Un article de Jonatahn Paiano publié le·22 janvier 2022
Des chercheurs de l’université technique de Munich (Allemagne) ont conçu un dispositif innovant pour aider les aveugles à s’orienter et à gagner en indépendance. Le but est aussi de leur permettre de se déplacer plus vite en toute sécurité, sans nécessiter de système encombrant.
Le dispositif consiste en une paire de lunettes infrarouges connectées à un brassard muni de coussinets vibrants. L’ensemble de coussinets forme une « carte » très simplifiée de l’espace perçu par des caméras infrarouges, permettant de « voir » en quelque sorte une version simplifiée de l’environnement, et ce sans aucune latence de traitement percevable.
L’avantage majeur de la technologie, en plus d’améliorer de façon simple l’orientation, est qu’elle ne nécessite aucun appareil encombrant (contrairement aux cannes vibrantes déjà existantes par exemple). Les détails ont été publiés sur le serveur de préimpression arXiv.
Une disposition optimisée permettant une utilisation sans entraînement
Pour concevoir leur système, l’équipe de chercheurs allemands, composée de Manuel Zahn et Armaghan Ahmad Khan, tous deux de l’université technique de Munich, a d’abord placé deux caméras infrarouges et un dispositif de traitement électronique dans une monture prototype imprimée en 3D. La souplesse de prototypage offerte par l’impression 3D leur a permis de rapidement obtenir un support provisoire viable.
Pour rendre les images capturées exploitables par un aveugle, ils ont élaboré un algorithme convertissant l’entrée globale (stéréoscopique pour une perception de la profondeur) en une « image » simplifiée divisée en 5 x 5 carrés. Ce sont ensuite ces 25 carrés d’information qui sont transmis dans une certaine mesure aux 25 coussinets vibrants disposés sur un brassard spécial qu’ils ont également mis au point.
La latence de traitement électronique est imperceptible par l’utilisateur, lui permettant ainsi de percevoir une version simplifiée de son environnement, des obstacles et dangers potentiels en temps réel.
Les coussinets ont été disposés de façon à refléter une dispersion « logique » des carrés d’information visuelle. Par exemple, le sol situé au niveau des chevilles à une certaine distance est intégré au schéma en forme de I qui intègre généralement les éléments éloignés (comme le montre l’image ci-dessus), car ils constituent plus rarement un danger direct. De même pour le plafond ou les murs situés à la même distance. Cette disposition intelligente permet de fournir une aide optimisée avec un petit nombre d’entrées (25).
Certaines cannes intelligentes offrent le même type d’avantage en matière de sécurité, mais occupent au moins une main de l’utilisateur. D’autres dispositifs moins encombrants nécessitent l’utilisation d’un casque audio, ce qui réduit la réactivité auditive du porteur. Ce système répond donc à un besoin évident, et son utilisation se montre intuitive selon les chercheurs et les premiers utilisateurs.
Des tests préliminaires concluants
Les chercheurs ont testé leur appareil sur cinq volontaires. Lors d’un parcours en intérieur, tous ont été capables de compléter leur itinéraire à leur première tentative, alors qu’ils n’avaient jamais utilisé le dispositif auparavant. Le temps moyen nécessaire pour effectuer le parcours a diminué au fur et à mesure des tests hebdomadaires, passant de 320 secondes lors de la première tentative à 148 secondes deux semaines plus tard (troisième tentative). Le seul point critiquable à relever ici est le fait que le même parcours a été utilisé à chaque fois, ce qui malgré l’écart d’une semaine ajoute un certain biais lié à la mémorisation par le candidat.
Selon les chercheurs, le véritable défi de conception a été le brassard, qui devait être suffisamment grand pour que le porteur puisse distinguer les coussinets vibrants et interpréter les informations sans être trop pénible à porter. Ils envisagent de produire une version plus esthétique et plus confortable des lunettes. Le reste du dispositif pourra être entièrement intégré dans un brassard extensible qui pourra être porté discrètement sous les vêtements.
En somme, cette technologie propose une façon innovante et discrète de donner plus d’indépendance et de maîtrise de l’environnement aux aveugles tout en sécurisant davantage leurs déplacements par rapport à certains dispositifs d’aide présents sur le marché.
Son utilisation pourrait même se faire en parallèle à celle d’une canne blanche standard, ce qui permettrait sans doute un plus grand sentiment de sécurité pour le porteur tout en conservant « l’alerte visuelle de la canne blanche » pour les personnes interagissant avec ce dernier.
Source : https://trustmyscience.com/lunettes-infrarouges-connectees-brassard-aide-aveugles-s-orienter/
10. Australie- L’œil bionique révolutionnaire qui restaure la vue sera bientôt testé chez l’homme
Un article publié par crumpe.com le 5 janvier 2022
Une nouvelle étude à l’Université de Sydney a présenté des résultats prometteurs pour un nouvel œil bionique. Une équipe d’étudiants en biomédecine de l’université a développé le dispositif. Après trois mois d’étude de l’œil bionique, l’équipe pense qu’il est sûr et stable pour une implantation à long terme.
C’est fou de penser à tout le chemin parcouru par la technologie. En 2007, Apple a sorti le premier iPhone, et maintenant nous parlons d’yeux bioniques qui restaurent la vision d’une personne. En fait, ce n’est même pas la première fois que nous voyons le développement d’yeux artificiels. Le phénix99 Bionic Eye est implanté directement dans l’œil de l’utilisateur. L’appareil lui-même est conçu pour restaurer une certaine vision des patients souffrant de déficience visuelle sévère et de cécité. À l’heure actuelle, cela ne fonctionne que sur les utilisateurs atteints de cécité dégénérative basée sur la rétine.
L’œil bionique est composé de deux composants principaux : le stimulateur et le module de communication. Une fois implanté, le stimulateur se fixe à l’œil. Le module de communication s’insère derrière l’oreille. Ensemble, les deux composants ont produit des résultats prometteurs lorsqu’ils ont été testés sur un modèle de mouton. Au cours de l’étude sur les moutons, les chercheurs ont prêté une attention particulière à la façon dont le corps réagissait à l’implant.
Avec ces informations, l’équipe a pu affiner la procédure chirurgicale nécessaire pour installer l’appareil. Aujourd’hui, les chercheurs se disent convaincus que l’œil bionique est prêt à être testé sur des patients humains souffrant de déficience visuelle.
Comment ça fonctionne
Les chercheurs responsables du développement du Phoenix99 Bionic Eye a publié une étude sur l’appareil dans Biomaterials début décembre. Dans l’étude, l’équipe explique le fonctionnement de l’appareil. Essentiellement, l’œil bionique stimule la rétine. Certaines parties de la rétine transforment la lumière entrante en messages électriques. La rétine envoie ensuite ces messages au cerveau. Cependant, certaines maladies de la rétine interrompent ce processus en endommageant ces cellules. Cela conduit à certaines des déficiences visuelles que nous voyons chez les humains aujourd’hui.
Le phénix99 Bionic Eye, cependant, contournera ces cellules endommagées. Essentiellement, les chercheurs disent que cela trompera le cerveau en lui faisant croire qu’il a détecté de la lumière. L’étude a également révélé que l’appareil avait un très faible impact sur les neurones qu’il « trompait ». De plus, il n’y a eu aucune réaction inattendue dans les tissus qui entouraient l’appareil. En tant que tel, le dispositif doit pouvoir être implanté en toute sécurité pendant de nombreuses années à la fois.
Les lunettes du patient seront également munies d’une minuscule caméra. Cette caméra capturera la scène visuelle devant la personne et la retransmettra à l’aide d’un ensemble d’instructions de stimulation. Le module de communication reçoit alors les instructions à travers la peau. À terme, l’œil bionique pourrait permettre aux patients malvoyants de revoir complètement le monde.
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