Écho du RAAMM pour la période du 27 septembre au 3 octobre

27 septembre 2021

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 27 septembre au 3 octobre 2021.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. EN RAPPEL- RAAMM Offre d’emploi : Responsable des communications

 

Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) poursuit un objectif ambitieux, mais essentiel : l’amélioration des conditions de vie des personnes aveugles et malvoyantes afin d’atteindre leur pleine et entière participation sociale.

Nous sommes actuellement à la recherche d’une personne créative et audacieuse pour accroître le rayonnement de l’organisme tant auprès des personnes handicapées visuelles, des alliés, des décideurs publics que du grand public. C’est une occasion de faire une réelle différence dans la société

Vos principales responsabilités

Le poste de responsable des communications est nouveau au sein du RAAMM et présente des défis stimulants.

Vous serez responsable de :

  • Assurer un rôle-conseil auprès de la direction et de l’équipe de travail en recommandant la stratégie de communication et ses plans d’action, en fonction des clientèles cibles
  • Mettre sur pied et coordonner un comité de travail sur les communications avec les membres;
  • Prendre en charge les activités de communication interne et externe de l’organisme ainsi que ses différents outils de communication ;
  • Coordonner et contribuer à la création des contenus;
  • Analyser les résultats des diverses plateformes, campagnes et initiatives communicationnelles et recommander des actions pour améliorer les résultats;

Ce que nous cherchons

Une personne dynamique, autonome et ayant une bonne capacité à travailler en équipe, de même que des connaissances et de l’expérience en :

  • Élaboration de stratégies de communication;
  • Organisation de campagnes promotionnelles et de sensibilisation;
  • Utilisation des outils de communication numériques, des médias sociaux et de leurs fonctionnalités publicitaires;

Idéalement, la personne recherchée a une formation en communications, marketing ou relations publiques, mais toute expérience pertinente aux fonctions sera considérée. Sont également requis :

  • Bon sens de la planification et capacité à gérer plusieurs dossiers en même temps;
  • Excellentes capacités orales et rédactionnelles en français;
  • La connaissance du milieu communautaire est un atout certain

Ce que nous offrons

  • 28 heures par semaine.
  • Salaire de base de 21$/heure avec bonification selon l’expérience, tel que prévu dans la politique salariale.
  • 3 semaines de vacances après 2 ans de service continu
  • 2 semaines de congés payés dans le temps des Fêtes
  • Congé payé les vendredis après-midi pendant la période estivale
  • Régime d’assurances collectives
  • Formation continue et développement des compétences
  • Bureau situé à proximité d’une station de métro (Laurier)

L’équipe du RAAMM est actuellement en télétravail pour une durée indéterminée.

Pour postuler

Intéressé-e à vous joindre à notre équipe pour bâtir ensemble un quotidien accessible? Nous attendons votre CV accompagné d’une lettre de motivation, en format Word, par courriel à [email protected] au plus tard le vendredi 8 octobre.

Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain

5225, rue Berri, bur. 101, Montréal, H2J 2S4

514-277-4401 / www.raamm.org

2. Message du Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec (RAAQ) en date du 20 septembre 2021: Mise à jour sur l’obtention de la carte vaccinale pour les personnes ayant besoin de support

Bonjour,

Nous venons d’avoir confirmation que le Ministère de la santé et des services sociaux (MSSS) a demandé aux centres de réadaptation en déficience physique de recevoir les demandes d’impression et de plastification des cartes vaccinales pour les usagers qui présentent des limitations fonctionnelles et qui ont besoin de support. Le MSSS ne peut toutefois pas garantir la rapidité d’implantation dans le réseau. Une personne qui souhaite bénéficier de ce service et qui a un dossier actif peut appeler son intervenant pivot. Si le dossier au centre de réadaptation est fermé, la personne doit appeler son centre de réadaptation pour en faire la demande.

Dans le cas où une personne se fait répondre par son centre de réadaptation que ce service n’est pas disponible ou qu’il n’existe pas, le RAAQ peut contacter le MSSS pour lui faire part de la situation. Nous aurons besoin :

du nom de la personne;

de son numéro de téléphone

de son adresse courriel si elle en a une

de sa région administrative. 

La personne doit aussi être consciente que ses informations seront transmises au MSSS. Elle peut transmettre ces informations au : [email protected].

 

Merci de l’attention.

L’équipe du RAAQ

3958 rue Dandurand

Montréal, Qc, H1X 1P7

Téléphone : 514-849-2018

Numéro sans frais : 1-800-363-0389

Courriel : [email protected]

Site Web: www.raaq.qc.ca

3. Montréal, ville invisible, une exploration urbaine audio-sensible

Un article publié par l’équipe de médiation culturelle le 15 septembre 2021

Montréal, ville invisible est une expérience sonore de la ville, telle qu’elle est vécue par des personnes vivant avec une limitation visuelle. Ce projet de cocréation a été réalisé avec les artistes sonores Chantal Dumas et Florian Grond, et les organismes partenaires L’Autre Montréal et le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain. Lors d’ateliers et de visites dans la ville en petits groupes, Anne Jarry, Josée Boyer, Jérôme Plante, Vytautas Bucionis et Michael Ciarciello ont exploré de quelles manières les techniques d’enregistrement sonore immersif peuvent être un moyen puissant de partager leur expérience. Leurs captures sonores des lieux et leurs réflexions ont donné naissance à 6 balados à écouter avec un casque pour vous immerger dans leur ville invisible.

Les ateliers

Montréal ville invisible a donné lieu à six ateliers : quatre en visioconférence et deux en «présentiel». En effet, réaliser ce projet en temps de pandémie a nécessité des adaptations dans le déroulement des activités. Les ateliers en visioconférence ont permis d’explorer différentes thématiques liées aux préférences sonores, à la technique et la captation sonore, à l’importance et l’usage du son dans les déplacements.

« Ces moments d’échange très riches ont permis à nous, voyants, de mieux saisir les enjeux des personnes mal-voyantes en général et dans la ville de Montréal en particulier. C’est d’ailleurs l’un des aspects du projet que nous avons particulièrement apprécié : la médiation culturelle et l’apprentissage a vraiment fonctionné dans les deux directions. L’implication des deux organismes en la présence de Caroline Masse et de Christine Guillemette de L’Autre Montréal et de Christine Letendre du RAAMM pour le volet Web accessibilité, a permis de toucher plusieurs aspects des enjeux liés à la rencontre entre les personnes malvoyantes et les personnes voyantes. Par exemple : comment organiser une rencontre accessible sur Zoom, comment présenter le contenu de façon accessible sur le Web et ce allant jusqu’aux détails de partage des fichiers sonores, etc. » – Les artistes Chantal Dumas et Florian Grond

La première expérience du son binaural s’est déroulée au Parc Laurier où les participant.e.s ont été littéralement immergé.e.s dans un bain de sons. Les autres sorties ont été consacrées aux parcours individualisés. Chacune des personnes a exploré un parcours ou un lieu qu’elle a choisi ou qui lui a été proposé selon ses préférences.

Explorez Montréal invisible 

Visitez le site web de L’Autre Montréal pour découvrir les 6 balados présentant les différents parcours choisis par les participants et participantes. Vous vous promènerez dans l’univers sonore du Vieux-Montréal, de la rue Sainte-Catherine Ouest, ou d’un ensemble de parcs montréalais. Des cartes vous permettent de suivre les différents points d’écoute. Mais vous pouvez aussi fermer les yeux pour vous plonger dans l’écoute de Montréal, ville invisible.

Source : https://montreal.mediationculturelle.org/montreal-ville-invisible-une-exploration-urbaine-audio-sensible/

4. Découvrir Montréal sans rien voir-Des balados à l’acoustique ultraréaliste permettent d’entendre la métropole comme rarement on l’a entendue

Un article de Louis-Philippe Messier publié le 18 septembre 2021 dans Le Journal de Montréal

À l’intérieur de Montréal, le journaliste Louis-Philippe Messier se déplace surtout à la course, son bureau dans son sac à dos, à l’affût de sujets et de gens fascinants. Il parle à tout le monde et s’intéresse à tous les milieux dans cette chronique urbaine.

Le balado Montréal ville invisible utilise une technologie sonore de pointe pour vous faire entendre la réalité urbaine foisonnante et parfois étonnante de la métropole, telle que la perçoit un non-voyant.

« Je suis aveugle de naissance, et c’est la première fois que je peux partager vraiment ce que j’entends pour me repérer lorsque je circule dans la ville », s’enthousiasme Jérôme Plante, 32 ans, un des participants à ce projet réalisé par l’organisme L’Autre Montréal, en collaboration avec le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain.

Au début de l’épisode où M. Plante visite le Vieux-Montréal par le son, on entend, très clairement, un étrange mélange de chants de grillons et de tumulte automobile, de pépiements d’oiseaux et de tapage de construction.

Où est-ce ? Sur le toit végétalisé du nouveau grand quai du Vieux-Port de Montréal. Pendant la belle saison, on a droit à cet étrange concert de campagne juste à côté de la grosse ville bruyante.

Mine de rien, je viens d’entendre ma première « audiographie » de Montréal, pour ainsi dire une sorte de photo sonore…

« Photos sonores »

Les artistes sonores Chantal Dumas et Florian Grond ont équipé M. Plante et les quatre autres participants de micros dits « binauraux ».

Placés au niveau des oreilles, ces capteurs, avec une acuité presque parfaite, saisissent tout ce que leur porteur entend… tout comme il l’entend, avec les déplacements d’objets, les effets de réverbération, etc.

« C’est très réaliste comme son et ça permet aux non-voyants de transmettre fidèlement leur expérience », soutient M. Grond.

En plus de celui où M. Plante dénote les curiosités sonores du Vieux-Montréal, quatre autres balados permettent d’explorer, notamment, les sons du tennis avec une ancienne joueuse émérite devenue malvoyante, le centre-ville aux abords du métro Guy-Concordia, le parc Jarry et le parc des Rapides dans l’arrondissement LaSalle.

Fermez les yeux

Passionnant de redécouvrir ces lieux « audiographiquement » sans du tout les voir… juste en les entendant, avec une netteté quasi surréaliste. 

En me fiant aux cartes publiées sur le site de L’Autre Montréal, je m’amuse à refaire à pied l’itinéraire de M. Plante dans la vieille partie de la ville.

Pendant ma marche, je dois parfois enlever mes écouteurs parce que le réalisme sonore me déroute. Je ne sais plus ce qui est vraiment autour de moi. 

À un certain moment, je crois qu’un grondement de poids lourds provient des écouteurs… mais c’est un vrai mastodonte qui approche de moi par-derrière…

Bref, je vous recommande d’écouter d’abord les balados, puis de venir sur place, si le cœur vous en dit, pour essayer de retrouver les lieux et, surtout, les sons.

Pour profiter de la qualité exceptionnelle du son, il faut bien sûr de bons écouteurs. « Idéalement, il faut utiliser des écouteurs qui recouvrent l’oreille », suggère M. Grond.

Si vous n’avez que de petits écouteurs à insérer dans l’oreille, assurez-vous d’écouter les balados de Montréal ville invisible dans une pièce silencieuse et pas trop éclairée. Et enfin, ne laissez pas vos yeux vous distraire : fermez-les !

Source :

https://www.journaldemontreal.com/2021/09/18/decouvrir-montreal-sans-rien-voir

5. MONTRÉAL ÉVÉNEMENT—Danse-Cité et Danse Danse présentent un premier spectacle avec audiodescription en direct

Danse-Cité, en collaboration avec Danse Danse, 

a le plaisir de présenter la première soirée de danse offerte avec audiodescription en direct à destination des spectateurs et spectatrices aveugles et semi-voyant·es.

Le samedi 23 octobre 2021 dès 18 h 00, 

à la Cinquième Salle de la Place des Arts
En partenariat avec Connec-T.

La compagnie de création, production et diffusion Danse-Cité et le diffuseur Danse Danse accueilleront une vingtaine de spectateurs et spectatrices non-voyant·es et semi-voyant·es à la représentation de la nouvelle création du chorégraphe québécois Alan Lake ALAN LAKE FACTORI(E), L’effritement des parades. Pour une grande première au Québec, les 75 minutes de l’œuvre chorégraphique seront rendues accessibles à toutes personnes privées totalement ou partiellement de la vue.

Un téléphone intelligent pour le téléchargement de l’application Sennheiser et une paire d’écouteurs seront les seuls outils indispensables pour vivre pleinement cette nouvelle expérience culturelle. À noter que Danse-Cité fournira les téléphones intelligents aux personnes qui n’en n’auront pas. Le public aveugle et semi-voyant recevra la narration en direct, opérée ce soir-là par 4 audiodescripteurs et audiodescriptrices. Leur défi : susciter l’émotion chez les spectateurs privés de la vue.

Description du spectacle 

Mystérieuse fête païenne faite d’images puissantes, à mi-chemin entre danse, installation vivante et sculpture, L’effritement des parades célèbre les semences et l’abondance. La durée du spectacle est de 75 minutes. Le spectacle est présenté à la Cinquième Salle de la Place des Arts : 175 Rue Sainte-Catherine O, Montréal, QC H2X 1Z8.
Pour en savoir plus sur l’œuvre : https://www.dansedanse.ca/fr/alan-lake-leffritement-des-parades 

INFORMATIONS PRATIQUES

Prix du billet
Tarif unique de $ 20 pour personnes aveugles, semi-voyantes et accompagnants.

Réservation de votre billet
La jauge étant limitée, Merci de réserver votre place avant le 4 octobre 2021 en appelant Danse-Cité au
514 525-3595.
Le passeport vaccinal sera obligatoire. Les mesures sanitaires COVID-19 seront en vigueur. 

Déroulement de votre soirée

18 h 00 — Accueil des spectateurs et spectatrices

18 h 30 — Rencontre avec les équipes artistiques et audiodescripteurs et audiodescriptrices

20 h 00 — L’effritement des parades, Alan Lake 

21 h 00 — Rencontre Artistes & Spectateur·rices — libre 

22 h 00 — Fin de la soirée 

Merci à nos précieux partenaires
Connec-T, Conseil des arts de Montréal, Conseil des arts du Canada, Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain, Fondation INCA, Fondation des Aveugles du Québec

Au plaisir de vous compter parmi nous.

Pour plus d’informations, visitez https://danse-cite.org/accessibilite 

 

Source et Contact
Maud Mazo-Rothenbühler — Danse-Cité
Direction des communications et chargée de projet — Audiodescription
[email protected] — 514 525-3595

6. Lancement du nouveau site Web du RUTA Montréal !

Toute l’équipe du RUTA Montréal est heureuse de vous annoncer le lancement officiel de son nouveau site Web !!

Le nouveau site web a été repensé pour simplifier votre navigation et trouver toutes les informations pertinentes dont vous pourriez avoir besoin. Vous pourrez à présent naviguer sur un site Web accessible, interactif, clair et au goût du jour !

Voici un aperçu de certaines nouveautés :

Un formulaire web pour nous partager une situation problématique en lien avec vos déplacements en transport en commun pour laquelle vous avez déjà fait une plainte auprès de la STM ou non;

Un formulaire pour devenir membre;

Un calendrier avec les événements à venir;

Un onglet « Publications » dans lequel nous publierons régulièrement des nouvelles, nos infolettres et nos communiqués STM;

Un onglet « Ressources » dans lequel vous trouverez de nombreuses informations sur le Transport adapté et le Transport régulier et comment faire une plainte.

À noter que le site Web est entièrement accessible selon les normes WCAG 2.1 et des capsules LSQ sont également disponibles sur le site.

Vous pouvez accéder à notre nouveau site Web en cliquant sur le lien suivant : http://rutamtl.com/ .

 

N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires en nous écrivant à [email protected] .

Pauline Le Tron

Agente de mobilisation et de communication

6363, chemin Hudson, Bureau 152

Montréal, H3S 1M9

Tél. : 514-255-0765, poste 1

7. Action des femmes handicapées (Montréal) – AFHM Offre d’emploi – Agente de développement

Action des femmes handicapées (Montréal) (AFHM) est un organisme féministe qui travaille solidairement et en collaboration avec différents partenaires à favoriser l’autonomie et la participation sociale et citoyenne des femmes en situation de handicap de la région de Montréal et ses environs.

AFHM est à la recherche d’une agente de développement qualifiée et énergique. Sous la supervision de la coordonatrice générale, elle devra effectuer les tâches suivantes :

  • Offrir soutien aux membres et partenaires;
  • Réaliser une infolettre destinée aux membres et partenaire;
  • organiser et animer des activités pour les membres (exemple : ateliers d’éducation populaire);
  • collaborer à l’organisation de rencontres et d’événements (exemple : assemblées générales, rencontres de comités, rencontre du conseil d’administration);
  • collaborer à l’avancement de dossier de défense collective des droits des femmes en situation de handicap;
  • faire de la représentation selon les dossiers qui lui sont confiés;
  • effectuer la rédaction de divers documents;
  • effectuer des tâches de bureau;
  • gérer et mettre à jour l’environnement numérique (site Web, page Facebook, etc.);
  • effectuer toutes tâches connexes pouvant relever de ses fonctions.

Exigences et compétences recherchées :

  • adhésion à la mission et aux valeurs de l’organisme incluant son principe d’autodétermination (empowerment) des femmes en situation de handicap et sa vision féministe;
  • entregent et bonne capacité d’écoute;
  • formation et expérience de travail pertinentes;
  • bonne capacité de rédaction;
  • excellentes aptitudes à communiquer en français tant à l’oral qu’à l’écrit, bonne connaissance de l’anglais (un atout;
  • bonne maîtrise de l’environnement Windows et de la suite Office (Word, Power Point, Excel, Outlook, médias sociaux);
  • capable d’initiative et d’autonomie;
  • bonne gestion des priorités;
  • bonnes dispositions à travailler seule ou en équipe;
  • connaissance du milieu communautaire (groupes de personnes en situation de handicap et groupes de femmes un atout);

Conditions de travail

28 heures par semaine à 20 $/heure ;

Contrat d’un an avec possibilité de renouvellement ;

L’entrée en fonction est prévue pour le 18 octobre 2021.

À compétences égales, la priorité sera donnée à une femme en situation de handicap.

Les femmes intéressées sont priées de transmettre leur curriculum vitae en format Word, au plus tard le 5 octobre 2021 à 17 h à l’adresse courriel suivante : [email protected].

Nous remercions toutes les candidates pour l’intérêt accordé à la présente offre, néanmoins, seules les candidates sélectionnées pour une entrevue seront contactées.

8. L’Office des personnes handicapées du Québec et Espace Muni signent une entente de partenariat

 

Brossard, le 20 septembre 2021 — Espace MUNI est fier d’annoncer la signature d’une entente de partenariat avec l’Office des personnes handicapées du Québec pour favoriser le soutien-conseil aux municipalités souhaitant réduire les obstacles à la participation sociale de leurs citoyennes et citoyens en situation de handicap[1].

Vers une complémentarité

Qu’elles soient assujetties ou non à la production d’un plan d’action à l’égard des personnes handicapées, les municipalités et les MRC du Québec souhaitent être accompagnées dans leurs réflexions et leurs actions liées à l’accès inclusif.

C’est dans cette optique qu’Espace MUNI et le Réseau Municipalités accessibles (RMA) ont développé depuis deux ans une collaboration étroite. En effet, le RMA, fondé en 2009, est une communauté de pratique permettant le réseautage entre les responsables des plans d’action à l’égard des personnes handicapées au Québec et toutes les municipalités et les MRC interpellées par cette réalité. Le RMA mise sur le partage d’enjeux et de bonnes pratiques entre ses membres et la co-construction d’outils concrets en matière d’accessibilité.

De cette collaboration entre le RMA et Espace MUNI est née une volonté de se rapprocher de l’Office dans le but d’offrir une plus grande complémentarité dans l’offre de services auprès des municipalités en ce qui concerne l’inclusion des personnes handicapées.

Pour un soutien-conseil amélioré

L’entente qui a pour but de bonifier le soutien-conseil auprès des municipalités et des MRC inclut notamment le partage d’informations[2], la réalisation de rencontres de coordination, la collaboration sur des projets d’intérêt commun ainsi qu’à la promotion, le référencement et l’implication pour des activités et à des événements respectifs des deux organisations.

Pour Espace MUNI, cette entente confirme son rôle d’accompagnement auprès des actrices et des acteurs municipaux préoccupés par la qualité de vie, la santé globale et le développement des communautés.

Pour une plus grande inclusion

L’entente d’une durée de trois ans sera l’occasion pour l’Office et Espace MUNI de construire des ponts solides entre les deux organisations. Ponts, qui, nous l’espérons, perdureront afin de soutenir les municipalités de toutes tailles vers une plus grande inclusion des personnes handicapées.

«Le partenariat est au cœur de la vision dEspace MUNI. La complémentarité des expertises et les forces de notre réseau seront certes faire en sorte que les municipalités et les MRC auront tous les outils nécessaires pour demeurer des milieux de vie inclusifs», senthousiasme Isabelle Lizée, directrice générale dEspace MUNI. 

« Le législateur a confié à l’Office le mandat de soutenir et de conseiller les municipalités dans l’exercice de leurs responsabilités envers les personnes handicapées. Convaincu que le travail en complémentarité est la clé pour trouver des solutions innovantes et structurantes, l’Office est fier de s’associer à Espace MUNI. Cette entente permettra de bonifier le soutien offert aux municipalités et contribuera à réduire les obstacles rencontrés autant par les personnes handicapées que par la population en général et ce, partout au Québec », estime pour sa part Daniel Jean, directeur général de l’Office des personnes handicapées du Québec.

À propos d’Espace MUNI

Espace MUNI est une organisation à but non lucratif née de la fusion entre le Carrefour action municipale et famille (CAMF) et le Réseau québécois de Villes et Villages en santé (RQVVS). Forte d’un réseau regroupant plus de 400 municipalités et MRC du Québec, l’organisation poursuit l’objectif d’offrir un environnement municipal durable et inclusif qui permet aux citoyennes et aux citoyens de développer leur plein potentiel.

Source et information : Andréa Ouellette-Lapointe, coordonnatrice aux communications et aux relations publiques 450-466-9777, poste 301 [email protected] | espacemuni.org

[1] À noter que le soutien en la matière offert par Espace MUNI aux municipalités vise l’ensemble des personnes en situation de handicap, une population plus large que celle visée par l’Office, qui est constituée des personnes handicapées, telles que définies dans la Loi. Ainsi, l’entente porte plus spécifiquement sur cette dernière population, bien que les actions en découlant puissent également bénéficier à toutes les personnes en situation de handicap.

[2] En ce qui concerne uniquement des informations non-confidentielles pertinentes au soutien-conseil offert aux municipalités

Source : https://espacemuni.org/loffice-des-personnes-handicapees-du-quebec-et-espace-muni-signent-une-entente-de-partenariat/

9. Québec- Après 9 ans en CHSLD, Jonathan Marchand enfin chez lui -Il est de retour à domicile grâce à une entente avec le réseau de la santé

Un article d’Alexandre Duval publié le 13 septembre 2021 sur ici-Radio-Canada

Il a dû multiplier les sorties médiatiques et les protestations. Il a connu des périodes sombres. Mais finalement, il a eu gain de cause. Jonathan Marchand, 44 ans, vient de quitter le CHSLD Sainte-Anne-de-Beaupré, où il vivait contre son gré depuis près d’une décennie.

L’appartement adapté où il vit désormais à Québec, depuis le 26 août dernier, n’a rien de somptueux. Un simple quatre et demi, aux murs blancs, avec des pièces suffisamment grandes et des couloirs juste assez larges pour que son fauteuil électrique puisse s’y faufiler sans trop de problèmes.

Et pourtant, c’est une libération, assure Jonathan Marchand, qui est atteint de dystrophie musculaire. En deux semaines, il a pu faire davantage de sorties qu’il n’en faisait normalement en CHSLD pendant une année complète.

J’ai quitté pour de bon. Il n’est pas question que je retourne là. J’entame un nouveau chapitre dans ma vie personnelle, mais aussi pour faire reconnaître le droit des personnes handicapées de vivre dans la communauté.- Une citation de :Jonathan Marchand

De l’aide 24 heures sur 24

Pour quitter le CHSLD Sainte-Anne-de-Beaupré, Jonathan Marchand a dû signer une entente avec le CIUSSS de la Capitale-Nationale.

Grâce au chèque emploi-service, un programme du gouvernement québécois, il bénéficie de 189 heures de soutien à domicile par semaine. Cela correspond à 27 heures par jour. C’est une nécessité, car il vit grâce à un respirateur artificiel.

Autrement dit, il y a toujours une personne avec lui, parfois deux.

Valérie Houde, 38 ans, est l’une d’entre elles. Je suis son auxiliaire de vie, résume-t-elle. Je suis ses bras et ses jambes. Je l’aide à accomplir tout ce que lui n’est pas capable de faire.

De l’hygiène au ménage, en passant par le lavage, les soins de santé et les sorties accompagnées, Mme Houde touche à tout. Elle n’est pas préposée aux bénéficiaires, mais elle a été formée par le CIUSSS pour offrir tous les soins nécessaires.

C’est sûr et certain que c’est gratifiant. C’est valorisant. On voit un résultat palpable à ce qu’on fait. On apporte une vraie aide. Je me sens utile. -Une citation de :Valérie Houde, employée de Jonathan Marchand

Une épée de Damoclès

L’entente avec le CIUSSS vient toutefois avec de grandes responsabilités pour Jonathan Marchand. Il doit notamment embaucher lui-même son personnel et confectionner les horaires.

S’il ne parvient pas à respecter les termes de cette entente ou si son état de santé se dégrade, le réseau de la santé pourrait le contraindre à retourner vivre en institution.

Annie Ouellet, porte-parole au CIUSSS de la Capitale-Nationale, indique qu’il s’agit d’un filet de sécurité pour Jonathan Marchand.

Le principal intéressé voit les choses autrement. C’est très clair que si jamais il y a un problème majeur, je vais retourner en dedans. Il y a toujours cette chose-là qui pend au-dessus de moi, dit-il.

Il faut que je continue de démontrer que ça fonctionne. Le gouvernement met énormément de pression sur moi.- Une citation de :Jonathan Marchand

En mission pour les autres

Jonathan Marchand croit néanmoins qu’il vient de prouver qu’il est possible de sortir les personnes adultes handicapées des CHSLD, même à l’intérieur du système actuel, qui est très restrictif.

C’est un précédent, ce qui s’est passé dans les derniers jours, et vous devez l’utiliser à votre avantage. Contactez vos intervenants à vos CISSS et vos CIUSSS, et demandez l’assistance dont vous avez besoin.

Récemment, le gouvernement Legault a abandonné la mise sur pied d’un projet pilote provincial dont le but était de tester une nouvelle solution pour les adultes handicapés vivant en CHSLD.

Le CIUSSS de la Capitale-Nationale considère cependant que le cas de Jonathan Marchand est un projet pilote en soi, « qui permettra d’évaluer les différents enjeux (ressources humaines, financières, équité, etc.) » liés à une telle démarche.

Des défis

Mais déjà, Jonathan Marchand se demande si d’autres personnes handicapées auront réellement le temps et l’énergie nécessaires pour se battre comme il l’a fait afin de sortir de son CHSLD.

C’est un effort herculéen. J’ai du mal à voir comment d’autres vont réussir à quitter quand c’est un système qui est à sens unique. Tu n’es pas supposé sortir de là vivant. – Une citation de :Jonathan Marchand

Patrick Martin-Ménard, avocat en droit de la santé, croit qu’il faut donner beaucoup de crédit à Jonathan Marchand, car il craint que cette démarche ne soit pas à la portée de tous.

Le simple fait que Jonathan Marchand doive lui-même embaucher ses assistants et gérer leurs horaires de travail représente quelque chose d’extrêmement complexe, selon Me Martin-Ménard.

Quand on pense du point de vue du patient moyen, qui n’a pas nécessairement les capacités ou les ressources de M. Marchand, c’est sûr que ça va poser un plus grand nombre de difficultés, dit-il.

Le gouvernement devra donc s’engager à mieux accompagner les personnes qui voudront quitter leur CHSLD, selon Me Martin-Ménard.

Les salaires

Il faudrait aussi que les salaires offerts par l’intermédiaire du chèque emploi-service soient majorés, croit-il, pour s’assurer que des travailleurs voudront offrir des services à domicile aux personnes handicapées.

Actuellement, les employés de Jonathan Marchand ont un salaire horaire d’un peu plus de 18 $. À cela s’ajoute une prime pour la COVID, ce qui hausse le montant à près de 20 $ l’heure. Me Martin-Ménard croit que c’est insuffisant.

Pour que le projet fonctionne, il faut qu’on mette des conditions gagnantes, et ça inclut de mettre des ressources financières qui vont permettre à la personne de recruter des travailleurs qui vont pouvoir trouver l’offre de travail intéressante. – Une citation de :Me Patrick Martin-Ménard, avocat en droit de la santé chez Ménard Martin Avocats

Dans sa nouvelle demeure, Jonathan Marchand promet de poursuivre son combat. Avec Coop Assist, la coopérative dont il est le président, il entend continuer de défendre les droits de ceux qui sont institutionnalisés contre leur gré au Québec.

Mais pour le moment, il savoure pleinement cette liberté nouvelle qu’il a tant attendue. Je suis vraiment content de faire partie à nouveau de la société québécoise, d’être à nouveau parmi vous, inclus dans la société. Ça, ça me fait chaud au cœur.

Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1823341/jonathan-marchand-quitte-chsld-entente-retour-domicile-droits-des-personnes-handicapees-quebec

10. Pourquoi devons-nous encore nous battre pour obtenir l’accessibilité de base

Point de vue de * Luca Patuelli publié le 20 septembre 2021 par lesoleil.com

Les personnes en situation de handicap doivent se battre chaque jour pour obtenir l’accessibilité de base – et c’est épuisant! Je vis avec un handicap qui m’oblige à utiliser des béquilles pour me déplacer. J’enseigne la danse à des personnes qui vivent avec divers handicaps. J’ai appris de première main combien «accessibilité» est un mot populaire, qui a très peu d’applications concrètes. Il est temps que cette situation change.

Nous vivons dans une société qui a toutes les connaissances et l’expérience voulues pour créer des lieux accessibles, et pourtant, encore bien peu de lieux le sont. L’accessibilité est un droit fondamental, inscrit dans la Loi canadienne sur l’accessibilité, qui a été adoptée en 2019 afin de faire du Canada un pays exempt d’obstacles et de favoriser la participation pleine et égale des personnes en situation de handicap à tous les aspects de la vie. Le Canada a également adhéré à la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations Unies pour protéger et promouvoir les droits et la dignité des personnes handicapées «afin qu’elles soient traitées sans discrimination et en toute égalité».

Pourtant, je tombe sur des lieux inaccessibles presque tous les jours.

Le Canada devrait être un leader en matière d’accessibilité et nos dirigeants politiques peuvent y contribuer.

Il est temps que nos partis politiques – qui se disputent le leadership fédéral – mettent en pratique tous ces discours sur l’accessibilité. Tous les partis prévoient engager d’importantes dépenses d’infrastructure après la pandémie. Ces dépenses doivent être liées aux normes d’accessibilité. Il n’y a plus d’excuses pour que des lieux soient conçus pour empêcher la pleine participation de chaque Canadien et Canadienne, surtout avec l’argent des contribuables.

Laissez-moi vous donner un exemple. Je me suis rendu récemment dans un complexe sportif universitaire à Montréal, mais pour accéder à l’ascenseur, je devais passer par une entrée de sécurité verrouillée qui nécessite une carte-clé (que je n’ai pas). Comme j’étais un utilisateur occasionnel, un gardien de sécurité devait m’escorter pour ouvrir la porte.

Quand j’ai terminé ma séance, j’ai dû remonter en utilisant le même ascenseur. Pour me rendre de l’ascenseur à la sortie du bâtiment, je devais toutefois faire signe à un gardien de sécurité de l’autre côté de la porte. J’étais enfermé.

Et s’il y avait une urgence et que nous devions sortir précipitamment? Et si le gardien de sécurité n’était pas disponible ou ne voyait pas mes signes frénétiques? Comment ferais-je pour sortir du bâtiment?

Quand je me suis plaint à l’université, on m’a tout de suite répondu: «Nous n’avons jamais eu cette situation auparavant. Peu de personnes en situation de handicap sur le campus utilisent ce local.» Mince, je me demande bien pourquoi.

Il y a tant d’autres exemples. Les restaurants disposant d’une «salle de bain accessible» à l’étage. Pour y accéder, par contre, il faut sortir du restaurant et utiliser un ascenseur extérieur.

Et puis il y a l’hiver, quand les chasse-neige nettoient les rues, mais laissent d’énormes tas de neige dans les places de stationnement pour handicapés. Ou encore les boutons de porte automatique qui ne fonctionnent pas la moitié du temps. La liste est longue.

Une étude récente de l’Institut Angus Reid menée conjointement avec la Fondation Rick Hansen a révélé que 86 pour cent des personnes ayant un handicap déclarent que leur handicap a des répercussions sur leurs activités quotidiennes. Ce résultat ne me surprend pas.

L’agréable surprise, c’est que quatre Canadiens sur cinq (vivant avec ou sans handicap) croient que le Canada devrait mettre en œuvre une norme nationale harmonisée en matière d’accessibilité. Aussi, un nombre impressionnant de Canadiens et de Canadiennes (92%) croient que les projets d’infrastructure financés par les contribuables devraient être tenus de respecter les plus hautes normes en matière d’accessibilité. Il est temps.

Faisons en sorte que nos dirigeants politiques sachent que l’accessibilité est une question prioritaire pour la population canadienne.

Quel que soit le parti politique qui remportera les élections, j’espère vraiment que nous pourrons nous rassembler en tant que société et nous unir pour travailler à améliorer la situation pour les personnes en situation de handicap.

*Luca «Lazylegz» Patuelli danse (B-boying) depuis l’âge de 15 ans. Il a participé entre autres aux émissions Ellen, So You Think You Can Dance Canada, et America’s got Talent. Luca est le fondateur et le créateur de ILL-Abilities™ Crew, une troupe internationale de B-boying composée des meilleurs danseurs «ILL-Abled» du monde. Luca a également cofondé le Projet RAD, qui a été le premier programme de danse urbaine inclusive au Canada permettant aux personnes de tous âges et de toutes capacités d’assister à des cours de danse dans des studios accessibles.

Source : https://www.lesoleil.com/opinions/point-de-vue/pourquoi-devons-nous-encore-nous-battre-pour-obtenir-laccessibilite-de-base-b32839d9b80d049fa2793b577b07db04

11. France- Feelobject entre au musée avec son plan tactile et vocal pour déficients visuels

Un article de Claire Garnier publié le 20 septembre 2021 sur les echos.fr

Implantée à Clermont-Ferrand et à Rouen, la société innovante Feelobject a mis au point un plan tactile et vocal qui permet aux personnes malvoyantes ou non-voyantes de se déplacer en toute autonomie dans des bâtiments. Elle vient d’équiper un premier musée à Genève.

C’est précieux de disposer d’un audioguide dans un musée quand on est malvoyant ou non-voyant , tout comme de pouvoir se déplacer de façon autonome jusqu’aux oeuvres. C’est à cette deuxième utilité sociale que répond Feelobject avec son plan tactile et vocal « Virtuoz » qu’elle vient de vendre au Musée d’art et d’histoire de Genève. Ce qui lui a valu de recevoir, le 9 septembre, le prix de l’innovation de la fondation Asile des aveugles de l’hôpital ophtalmique de Lausanne.

Le plan comporte des symboles en relief qui déclenchent au toucher des informations sonores sur les différents compartiments du musée, la présence d’ascenseurs… « L’objectif est de pouvoir donner envie à la personne malvoyante ou non-voyante de mettre le pied dans un musée en complétant sa connaissance avec un audioguide », indique Céline Favy-Huin, directrice générale et cofondatrice de Feelobject, implantée à Clermont-Ferrand et à Rouen.

Imprimés en 3D

En octobre, le musée mettra à disposition de ses clients les deux versions, le modèle fixe grand format qui renseigne sur l’organisation générale du musée et la version portative, Virtuoz mini, qui fournit des informations détaillées avec une succession de plans sur le boîtier électronique. C’est d’ailleurs le système de changement de plans – par exemple passer d’un étage à un autre – que Feelobject a breveté.

« Il suffit de soulever une petite languette en haut à droite du plan pour que le nouveau plan se positionne », explique-t-elle. « Il est reconnu par l’électronique du boîtier et les informations sonores correspondantes sont automatiquement délivrées. »

Ces plans, empilés, font 1 mm d’épaisseur pour la partie plane et 0,7 mm pour les symboles. Ils sont réalisés par Feelobject en impression 3D en une dizaine de couches d’onyx, un Nylon combiné à des fibres de carbone. Pour l’assemblage des cartes électroniques qui stockent les informations sonores, Feelobject fait appel à la société toulousaine Dralam et a déjà équipé les sièges sociaux d’Enedis et d’Orano, l’Université de Perpignan, la gare TGV de Nîmes ou l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

Prête à commercialiser son Virtuoz à tout établissement recevant du public, l’entreprise a aussi dans son viseur les Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris. « Notre première étape, confie la dirigeante, est l’équipement des centres d’entraînement en 2023. »

Source : https://www.lesechos.fr/pme-regions/innovateurs/feelobject-entre-au-musee-avec-son-plan-tactile-et-vocal-pour-deficients-visuels-1347526

12. France- AudioSpot œuvre pour une mobilité inclusive

Un article publié le 9 septembre 2021 sur latribune.fr

L’entreprise veut s’assurer que les personnes à mobilité réduite, les malvoyants, les malentendants – et tous les autres piétons – puissent aller et venir en ville sans difficulté. Lauréate de l’appel à innovations mobilités « Jeux olympiques et paralympiques 2024 », sa solution fonctionne déjà, notamment au siège de l’OMS, à Genève, et est expérimentée à Paris. A l’occasion des JOP 2024, avec France Mobilités, elle veut améliorer les traversées complexes.

Sensibilisée aux problèmes de déplacements des malvoyants – elle a une amie dans ce cas – Caroline Azière a réfléchi à la mise en place d’outils permettant d’améliorer l’accessibilité pour les personnes en situation de handicap. « La signalétique en braille coûte cher et 9% seulement des malvoyants savent le lire », relève-t-elle. Elle a eu l’idée de développer des solutions, d’abord sur smartphone, puis avec des balises sonores activables via la télécommande universelle distribuée par les mairies aux déficients visuels. « Nous sommes aussi allés voir des associations pour recueillir les besoins », ajoute celle qui est devenue la co-fondatrice et directrice des développements d’AudioSpot, fondée en 2014 à Issy-les-Moulineaux. Puis la solution, destinée d’abord aux malvoyants, a été étendue à tout type de handicap – puis à tous… « Car tout le monde peut avoir des difficultés à se repérer dans un immense carrefour ou à s’orienter dans une administration ou un site complexe… », explique-t-elle.

La solution, qui n’a cessé de s’enrichir, permet aujourd’hui de guider et donner des informations contextuelles avec de l’audio, de la vidéo, des informations sur l’accessibilité à l’approche et dans les bâtiments – où se trouvent l’entrée, les toilettes ou l’ascenseur, par exemple -, de même que des informations touristiques et culturelles, et le tout selon le profil du visiteur.

Des clients prestigieux

Pas étonnant que l’Organisation mondiale de la santé ait décidé de faire appel à cette solution pour son site de Genève ! De même, AudioSpot compte aussi comme client le Musée océanographique de Monaco et la Bibliothèque François Mitterrand, le premier diffusant des informations muséales à destination des visiteurs, le deuxième, des informations de guidage vers ses nombreuses salles. En outre, la solution a également séduit la mairie de Paris, qui la teste depuis 2019 sur un carrefour du boulevard Montparnasse. « La solution fonctionne mais nous testons aussi sa durabilité, face aux changements de température et aux intempéries. Elle offre également un autre avantage : la télémaintenance, qui permet de gérer à distance d’éventuelles pannes et d’actualiser les contenus », précise Caroline Azière. Enfin, un autre test est en cours, cette fois-ci à l’hôpital Avicenne. Une façon de déstresser malades et visiteurs qui peuvent ainsi mieux naviguer dans les services.

Améliorer les traversées complexes ou non équipées de feux

Dans le cadre de l’appel à innovations mobilités « Jeux olympiques et paralympiques 2024 », pour lequel elle a été sélectionnée, la jeune société a proposé de développer des solutions spécifiques pour Ile-de-France Mobilités. « Nous cherchons à améliorer les traversées complexes, de grandes avenues qui comportent un îlot, par exemple, et les carrefours, pistes cyclables et voies de tram, avec des passages piétons sans feux de signalisation », explique-t-elle. Ces lieux peuvent être risqués pour les personnes en situation de handicap, mais aussi pour les seniors et même les distraits concentrés sur leur smartphone… « En outre, avec la présence de plus en plus grande de voitures électriques, vélos ou trottinettes, qui ne font pas de bruit, tout manque d’attention peut être dangereux. La solution indiquera à l’automobiliste une demande de traversée, et au piéton un véhicule en approche », ajoute-t-elle. Et la solution sur smartphone est déjà disponible dans 13 langues ! De quoi dynamiser sa percée à l’international, outre l’exposition des Jeux.

Avant de s’y lancer, Caroline Azière voit déjà comme deuxième étape la conquête de villes françaises et des nombreux établissements recevant du public. « Le potentiel est immense ! », s’exclame-t-elle. Quant à une levée de fonds, là encore, la jeune dirigeante la voit comme une étape, qui ne sera franchie que l’an prochain. « Une fois que nous aurons terminé nos expérimentations, nous aurons d’autant plus d’arguments à faire valoir auprès des investisseurs », dit-elle. Pour l’heure, la société, qui compte cinq salariés et a accueilli, à hauteur de 20% du capital, la Fondation Valentin Haüy (pour les personnes handicapées visuelles) en 2017, veut s’assurer que les piétons, quelle que soit leur situation, soient protégés et profitent, dans leurs allées et venues quotidiennes, des meilleures conditions possibles.

Source : https://www.latribune.fr/technos-medias/innovations-avec-france-mobilites/audiospot-oeuvre-pour-une-mobilite-inclusive-891058.html

13. Angleterre- Un nouveau test oculaire peut prédire une maladie pouvant conduire à la cécité

Un article de Gwladys Johnson publié le 16 septembre 2021 par europeanscientist.com

Un essai clinique mené auprès de 113 patients au Western Eye Hospital. La technologie d’imagerie rétinienne a été utilisée afin d’identifier les zones de l’œil qui montraient des signes d’une affection courante entraînant une réduction de la vision et d’atrophie géographique (AG).

L’AG est une forme avancée de dégénérescence maculaire liée à l’âge qui est la cause la plus fréquente de cécité chez les plus de 55 ans. Elle touche 700 000 personnes au Royaume-Uni et son incidence devrait doubler au cours des 25 prochaines années. La maladie évolue sur plusieurs années et peut entraîner une perte de vue progressive et irréversible.

La technologie d’imagerie rétinienne est dénommée DARC (Détection de l’apoptose dans les cellules rétiniennes). Elle permet aux cliniciens de voir les cellules malsaines et mourantes sur la rétine. Cette imagerie permet de donner une indication de l’activité et la progression de la maladie.

L’équipe pense que cette technologie pourrait être utilisée comme test de dépistage de l’AG et aider à faire avancer le développement de nouveaux traitements pour la maladie. Présentement, il est difficile d’identifier l’AG tôt pour éviter toute perte de vision et la maladie est souvent diagnostiquée à un stade tardif.

« Notre étude est la première à montrer que la technologie DARC peut être utilisée pour prédire si un patient est à risque de développer une AG. Ces résultats aideront les cliniciens à intervenir avec des traitements pour ralentir la perte de vision et gérer la maladie à un stade précoce. Nous espérons également que cette technologie pourra être déployée auprès des opticiens de la rue et utilisée comme test de dépistage dans les établissements de soins primaires. » C’est ce qu’a expliqué le professeur Francesca Cordeiro, auteur principal de l’étude, ophtalmologiste consultante, honoraire à l’Imperial College Healthcare NHS Trust et professeur d’ophtalmologie à l’Imperial College de Londres.

Source : https://www.europeanscientist.com/fr/recherche/un-nouveau-test-oculaire-peut-predire-une-maladie-pouvant-conduire-a-la-cecite/