Écho du RAAMM pour la période du 22 au 27 mai

21 mai 2018

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 22 au 27 mai 2018.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Convocation à la trente-huitième assemblée générale annuelle du RAAMM

Montréal, le 18 mai 2018

Objet : Convocation à la trente-huitième assemblée générale annuelle

Madame, Monsieur,

En ma qualité de Président du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM), j’ai le plaisir de vous convoquer à la trente-huitième assemblée générale annuelle de notre association. Cette assemblée se tiendra le mercredi 13 juin 2018, de 18 h 00 à 21 h 00, à la salle Berthe Rhéaume du RAAMM située au 5225 rue Berri, Montréal, bureau 100, à deux pas du métro Laurier.

À cette assemblée, nous vous présenterons le rapport d’activités et les états financiers pour l’exercice 2017-2018. De plus, vous aurez l’opportunité de vous exprimer sur le plan d’action pour la prochaine année.

Enfin, l’assemblée procèdera à l’élection de deux (2) membres du conseil d’administration du RAAMM ainsi qu’au choix d’un Président pour l’année 2018-2019.

À noter que les administrateurs sortants sont Serge Boudreau et Tania Roy. Restent en poste pour une année supplémentaire, Jean-Marie D’Amour, Anne Jarry et Suzanne Lalumière.

En raison de l’heure de l’assemblée générale, il vous sera possible de souper au RAAMM. En effet, pour les personnes qui le désirent, à compter de 17h00 des boîtes à lunch seront disponibles pour la modique somme de 10$. Cependant, seules les personnes qui auront réservé leurs repas avant le 8 juin pourront obtenir une boîte à lunch.

Nous vous demandons de bien vouloir confirmer votre présence et indiquer dans quel format vous souhaitez obtenir les documents relatifs à cette assemblée, en communiquant avec madame Anna Gluhenicaia, par téléphone au 514-277-4401, poste 111, ou par courriel à [email protected] au plus tard le 5 juin 2018. Les formats disponibles sont : l’imprimé régulier, l’imprimé en gros caractères, le braille, le CD ou la version électronique par courriel. Veuillez prendre note que le jour de l’assemblée, seul l’ordre du jour sera disponible sur place. Vous êtes donc responsables d’apporter les documents que vous jugerez pertinents. Afin de participer à cette réunion et pouvoir vous prononcer, nous vous rappelons qu’il est essentiel d’être membre en règle de notre organisme.

Si vous avez besoin d’assistance à partir de la sortie du métro Laurier, prière de contacter Martine Grenier au (514) 277-4401, poste 115 et laissez vos coordonnées dans la boîte vocale du Service d’Aide Bénévole.

Finalement, prenez note que l’assemblée débute à 18 h 00 et que l’inscription se fera à compter de 16 h 30 et que pour les gens qui viennent en transport adapté l’heure de retour devrait être demandée pour 21 h 00.

Espérant avoir le plaisir de vous rencontrer lors de cette assemblée, recevez, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations cordiales.

Serge Boudreau, Président

2. Ordre du jour Assemblée générale annuelle du RAAMM

mercredi 13 juin 2018, de 18 h 00 à 21 h 00

Au Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM)

5225, rue Berri, Montréal (métro Laurier)

Ordre du jour

18 h 00 : 1) Mot de bienvenue, présences, vérification du quorum

et ouverture de l’assemblée

18 h 10 : 2) Nomination à la présidence et au secrétariat de l’Assemblée

18 h 15 : 3) Adoption de l’ordre du jour

18 h 20 : 4) Adoption du procès-verbal de l’assemblée générale annuelle du 10 juin 2017

18 h 30 : 5) Présentation et adoption du rapport d’activités 2017/2018

19 h 00 : 6) Présentation et adoption des états financiers vérifiés 2017/2018

19 h 10 : 7) Présentation des prévisions budgétaires 2018/2019

19 h 20 : 8) Nomination des auditeurs indépendants pour 2018/2019

19 h 30 : PAUSE

19 h 45 : 9) Affiliation du RAAMM au RAAQ

19 h 50 : 10) Plan d’action du RAAMM pour 2018-2019

20 h 15 : 11) Élections :

11.1) Nomination d’un président, d’un secrétaire et de 2 scrutateurs

11.2) Élection de deux administrateurs

11.3) Élection à la Présidence du RAAMM

20 h 40 : 12) Varia

20 h 55 : 13) Mot de la fin et levée de l’assemblée

Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain

5225, rue Berri, bureau 101

Montréal (Québec) H2J 2S4

Tél. : (514) 277-4401

[email protected]

3. Invitation à l’exposition l’art est aveugle

Bonjour chers membres du RAAMM,

Je me nomme Noémie Juneau et j’ai donné dans le passé des ateliers d’arts plastiques au RAAMM. J’ai adoré m’immiscer dans le monde intriguant des non-voyants et c’est pourquoi j’ai voulu que mes élèves de quatrième et cinquième secondaire s’imprègnent également de votre réalité.

J’ai décidé de lancer le défi à mes élèves de créer des sculptures sensoriellement intéressantes spécialement pour vous. Pour une fois, vous aurez le droit de toucher à des « œuvres d’art ». Dans ce cas-ci, nous pouvons plutôt appeler cela des projets d’arts.

Les élèves ont eu la chance de recevoir une employée et une membre du RAAMM pour discuter et mieux comprendre les enjeux quotidiens de la non-voyance. Puis, ils ont fait des recherches pour s’inspirer, surtout pour ce qui est des matériaux et ils ont créés des sculptures afin de représenter un souvenir d’enfance.

Vous êtes cordialement invités à venir toucher et apprécier les projets des élèves le 1 juin de 13 :00 à 14 :30 à l’école secondaire Jeanne-Mance (4240 Rue de Bordeaux, Montréal, QC H2H 1Z5). Il suffit de prendre l’entrée principale et vous arriverez directement à la réception. À la réception, un ou une élève sera jumelé à vous pour vous guider jusqu’à la salle d’exposition. Cette même personne sera disponible tout au long de votre visite pour répondre à vos questions et partager le moment. Cette personne vous accompagnera de nouveaux à la réception lorsque vous serez prêts à quitter.

J’espère énormément que vous serez présent à cette activité des plus intéressante et très enrichissante pour développer l’ouverture d’esprit de ces jeunes.

Si vous avez des questions n’hésitez pas à m’écrire à l’adresse suivante : [email protected]

ou vous référer à Mme Josée Boyer du RAAMM : 514-277-4401 poste 116 ou par courriel  à [email protected]

Merci et au plaisir de vous rencontrer le 1 juin!

Noémie Juneau Enseignante en arts plastiques.

4. Lancement d’une campagne nationale sur l’accessibilité des commerces et services DES ORGANISMES DE LA RIVE-SUD IMPLIQUÉS « POUR UN QUÉBEC ACCESSIBLE »

Longueuil, le 16 mai 2018

C’est dans un esprit de coopération que le Groupement des associations de personnes handicapées de la Rive-Sud de Montréal (GAPHRSM) et l’Association d’informations en logements et immeubles adaptés (AILIA) sont heureuses de se joindre à une quinzaine d’autres organismes travaillant pour les personnes handicapées au Québec qui ont lancé hier la Campagne nationale de sensibilisation Pour un Québec accessible, qui vise à améliorer l’accessibilité des commerces et des services de proximité pour les personnes ayant une limitation motrice.

Étant un facteur premier d’autonomie, d’inclusion et de participation sociale, l’accessibilité architecturale d’un bâtiment et l’équipement adapté qu’on y retrouve sont indispensables aux personnes à mobilité réduite afin de recevoir des services essentiels tels que les services d’un médecin de famille ou bien d’un dentiste. C’est pourquoi des organismes communautaires œuvrant auprès des personnes handicapées se sont rassemblés et ont décidé de travailler conjointement pour mener à bien cette campagne nationale.


Une vidéo de sensibilisation a également été dévoilée.et sera diffusée par les principales chaînes de télévision, ainsi que dans les médias sociaux.

Un site web spécifique à cette campagne, www.pourunquebecaccessible.com , a aussi été dévoilé et les différentes actions prévues à travers le Québec y seront présentées, ainsi que les coups de cœur et lacunes de la population en matière d’accessibilité.

Au cours des prochaines semaines, diverses actions seront annoncées, notamment des patrouilles citoyennes qui seront menées à travers le Québec. Celles-ci permettront à la population de s’impliquer directement dans cette campagne.

Outre le GAPHRSM et l’AILIA, les autres organismes participants sont : Le Carrefour familial des personnes handicapées, le Comité d’action des personnes vivant des situations de handicap (CAPVISH), la Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec (COPHAN), Ex Aequo, Kéroul, Libre et Sauvage, Moelle épinière et motricité Québec (MÉMO-QC), Mouvement PHAS, le Regroupement des activistes pour l’inclusion Québec (RAPLIQ), le Regroupement des Associations de Personnes handicapées de l’Outaouais (RAPHO), le Regroupement en faveur de l’accessibilité des établissements commerciaux et d’affaires du Québec (RAECAQ) et Société Logique.


SOURCE : Pierre Nadeau (AILIA) 450-646-4343

Pauline Couture (GAPHRSM) 450.923-1548

Site web de la campagne www.pourunquebecaccessible.com

5. Un organisme d’appui aux personnes malvoyantes demande de moderniser les programmes d’aide offerts

Article de publié le 14 mai 2018 sur ici.Radio-Canada

L’Institut national canadien pour les aveugles veut profiter des élections provinciales en Ontario pour réclamer une révision du Programme d’appareils et accessoires fonctionnels (PAAF), qui n’a pas été modernisé depuis près de 20 ans et ne tient pas compte des récentes avancées technologiques.

Le PAAF a été mis en place pour aider les Ontariens atteints de déficience physique à se procurer les appareils pour faciliter leur vie quotidienne.

Selon Robert Gaunt, directeur général de l’Institut national canadien pour les aveugles (INCA) pour la région de l’ouest de l’Ontario, ce programme est une ressource essentielle pour les non-voyants. Le problème, selon lui, réside plutôt dans le fait qu’il faudrait le mettre à jour de façon à ce que les technologies les plus récentes soient couvertes.

En Ontario, plus de 70 000 personnes vivent avec une perte de vision partielle ou complète. […] Ces individus, sans un accès à ces technologies, le ressentent au niveau de leur qualité de vie et leur habileté à fonctionner de manière indépendante dans leur vie de tous les jours.Robert Gaunt, directeur général de l’INCA

L’INCA profite de la campagne électorale pour faire entendre son message auprès des candidats, et a demandé à ce qu’ils s’engagent à prendre des mesures pour moderniser le PAAF au cours des premiers 100 jours de leur mandat.

Rebecca Blaevoet, une femme non voyante de Windsor, est d’accord avec l’idée que le PAAF pourrait être amélioré.

Les temps d’attente sont très longs des fois, les montants d’argent qu’il faut payer sont immenses si on ne se qualifie pas pour les programmes gouvernementaux, et il faut payer de nos poches dans ces cas-là. Rebecca Blaevoet, une femme non voyante de Windsor

Même si, de manière générale, le PAAF offre une couverture de 75 % pour l’équipement, la part de 25 % qui reste à payer peut être difficile à financer.

Selon Mme Blaevoet, le fait que le marché de ces technologies soit si petit fait augmenter les prix des produits. Comme elle l’a elle-même constaté, cela peut prendre des mois, voire des années, pour amasser l’argent nécessaire afin de payer les 25 % qui ne sont pas couverts.

Le processus d’évaluation des technologies qui sont prises en charge devrait, selon elle, être plus rapide pour permettre d’avoir accès aux produits les plus récents.

Interrogés sur la question, les quatre partis politiques se sont dits prêts à revoir le programme en vue de le moderniser et de mieux servir les personnes qui en dépendent.

Source :

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1100950/programme-aide-non-voyants-ontario-technologies

6. Une étudiante de l’Université de Montréal permet à des non-voyants de «voir» des tableaux!

Article de Mathieu-Robert Sauvé publié le 11 mai 201

Patricia Bérubé propose de traduire en trois dimensions des œuvres d’art pour permettre aux non-voyants d’apprécier des tableaux.

Amener des non-voyants à voir des tableaux; non seulement leurs motifs mais aussi leurs couleurs… C’est le défi incroyable que s’est lancé Patricia Bérubé dans ses travaux de maîtrise en histoire de l’art. Et à en croire Jean-Daniel Aubin, l’un des neuf participants à sa recherche, elle a en partie réussi. «Ç’a été une grande émotion de réaliser que je pouvais de nouveau apprécier la beauté d’une œuvre», témoigne dans une vidéo cet amateur d’art visuel qui a perdu la vue en 2012 à la suite d’une maladie. 

Les grands musées du monde tentent de plus en plus de mettre leurs collections à la portée des clientèles atypiques et la peinture représente pour eux un défi particulier «en raison de sa bidimensionnalité et de la place prépondérante accordée à la couleur», a expliqué Mme Bérubé au dernier congrès de l’Association francophone pour le savoir – Acfas, à l’Université du Québec à Chicoutimi, le 7 mai. On ne peut pas permettre la manipulation d’œuvres picturales comme on pourrait le faire avec la sculpture par exemple.

C’est en transposant sur un canevas en relief une huile d’Alfred Pellan ayant servi à la bannière de l’exposition Prisme d’yeux qu’elle a permis à M. Aubin de «voir» l’œuvre. Les motifs géométriques (triangles, rectangles, cercles et losanges) sont reproduits à l’identique sur une plaque que l’homme découvre avec le bout de ses doigts. Et à chaque couleur correspond une texture particulière, répertoriée à l’aide d’une légende tactile. «On oublie qu’on ne voit plus, qu’on est aveugle», lance M. Aubin dans la vidéo tournée à l’occasion du concours du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada J’ai une histoire à raconter. Le court film de la jeune femme a d’ailleurs été retenu parmi les vidéos finalistes de l’UdeM au concours de cette année.

Traduire une œuvre en 3D

Si l’impression en trois dimensions peut sembler une avenue prometteuse pour donner du relief à un tableau, Mme Bérubé ne l’a pas retenue à cette fin précise. «Le résultat n’était pas concluant, car les couches successives étaient perceptibles aux doigts experts. Nous avons plutôt choisi de recourir à cette technologie pour créer les moules dans lesquels serait coulé du silicone rigide. J’ai ensuite amélioré les prototypes à la lumière des commentaires des participants de mon groupe de discussion; ce travail a conduit à deux prototypes distincts: le premier présente les formes, le deuxième les couleurs», commente-t-elle.

Même s’il existe des caractères de l’alphabet braille pour les différentes couleurs, cet élément devait être repensé pour un usage en médiation culturelle. Les textures ont été choisies avec l’aide des participants en fonction des couleurs: unie pour le blanc, relevée pour le rouge…

Peut-on traduire toutes les œuvres en surfaces tactiles? a demandé un auditeur à la conférencière. «Probablement pas dans les conditions actuelles», a répondu Mme Bérubé, qui se réjouit tout de même de voir les musées lancer des initiatives allant dans ce sens. La Joconde, de Léonard de Vinci, a été reproduite en trois dimensions. Mais aucune solution n’est proposée pour la couleur.

La charge émotive des couleurs

Patricia Bérubé a levé le voile sur un élément inattendu relatif à la couleur. «Les résultats préliminaires de cette étude nous ont permis de révéler une piste intéressante qui mériterait qu’on s’y attarde davantage, à savoir que les participants tendent à associer chaque couleur à la charge émotive qui y est traditionnellement liée dans notre culture nord-américaine», affirme-t-elle.

Intéressée depuis longtemps par la couleur en arts – elle souhaitait en apprendre davantage sur Eugène Delacroix, mais elle trouvait cette étude peu utile socialement –, elle a trouvé un projet de recherche à la jonction de l’histoire de l’art et de la muséologie.

Source :

http://nouvelles.umontreal.ca/article/2018/05/11/une-etudiante-permet-a-des-non-voyants-de-voir-des-tableaux/

7. Point de vue- une nouvelle série documentaire sur AMI-télé avec Guillaume Laforest et Frédéric Charpentier

Les mardis 20h, dès le 29 mai
Montréal, le 8 mai 2018 – Pour l’arrivée de la belle saison, AMI-télé propose de sillonner les routes du Québec en compagnie de Guillaume Laforest et de Frédéric Charpentier. Cette nouvelle série documentaire originale Point de vue est une aventure unique qui démarre le 29 mai prochain. Sur une moto side-car, les deux amis auront le plaisir de parcourir des milliers de kilomètres pour vivre de nombreuses expériences sensorielles extrêmes.

Si Frédéric Charpentier et son amour des motos sont bien connus du grand public, Guillaume Laforest quant à lui, embarque à moto pour la première fois en 10 ans. Le jeune homme a en effet perdu la vue à l’âge de 17 ans, moment où il a subi un traumatisme crânien à la suite d’un grave accident de voiture. Chute libre en simulateur, karting de performance, balade à cheval et descente en rafting, voilà quelques-unes des activités qu’ils auront le loisir de découvrir durant les huit épisodes de la série et autant d’occasions pour partager leurs points de vue sur la vie.

Point de vue nous fait vivre un voyage de rencontres et d’expériences extrêmes pour les deux hommes et témoigne de leur complicité et de leur amitié grandissante. Frédéric plonge ainsi dans l’univers unique de Guillaume qui se confie sur son état et sur les actions qu’il entreprend pour vivre une vie enrichissante, au-delà de la canne blanche. Un trip de gars qui est aussi un voyage d’épanouissement, tant pour Guillaume que pour Frédéric!

Point de vue est réalisée en vidéodescription intégrée par Mathieu Baer et est une production de Fair-Play. Isabella Federigi, vice-présidente à la programmation et production chez AMI-télé, est heureuse de pouvoir offrir aux téléspectateurs cette série qui nous va droit au cœur. « Point de vue est une belle histoire de découverte de soi, de résilience, d’amitié et d’aventures qui plaira à tous, avec ou sans limitations fonctionnelles » ajoute-t-elle.
POINT DE VUE

Les mardis 20 h
Rediffusion : Samedi 12 h 30 et 18 h

RENSEIGNEMENTS

Yannick Déry

514 618-0700 – [email protected]

Source: AMI-télé, 8 mai 2018

8. Beauvais, France : malvoyant, il se voit refuser l’accès au supermarché

Article de Célia Vanier publié le 14 mai 2018 sur France3

Le 10 mai, un mal-voyant qui venait faire ses courses dans un supermarché de son quartier, s’est vu refusé l’entrée, parce qu’il était accompagné de son chien guide. Malgré le texte de loi qu’il présente à la responsable, celle-ci reste sur sa position prétextant que c’est une question d’hygiène.

Alors qu’il allait faire ses courses comme d’habitude au supermarché de son quartier, le 10 mai, un mal-voyant se voit refusé l’entrée du magasin par le vigile, parce qu’il était accompagné de son chien guide, Linux.
Emmanuel Rouchaussée insiste, ajoutant qu’il est déjà venu trois jours avant mais le gardien reste sur sa position précisant que c’est le règlement.
Il montre le texte de loi fourni par l’école de chiens guides d’aveugles qu’il garde toujours sur lui. Rien n’y fait. Il demande alors à voir la responsable.

Celle-ci explique qu’elle ne peut pas autoriser l’entrée du chien pour des questions d’hygiène. Au bout de quelques minutes, reconnaissant ce client, elle interpelle Emmanuel Rouchaussée et lui demande pourquoi il vient aujourd’hui avec un chien alors que ce n’était pas le cas avant. Il répond que sa vue malheureusement n’évolue pas dans le bon sens, ce à quoi elle réplique “donc vous n’êtes pas aveugle”.
En entendant ces mots, les larmes lui montent aux yeux.
Des clients témoins de la scène prennent sa défense. La responsable finit par autoriser l’entrée du malvoyant avec son chien mais se sentant humilié, Emmanuel Rouchaussée préfère rentrer chez lui avec son chien Linux.

Joint par téléphone, Emmanuel Rouchaussée nous explique la violence morale qu’il a ressentie surtout quand la responsable a remis en cause mon handicap“.

De retour à son domicile, il décide de partager sa mésaventure sur les réseaux sociaux.

Dès le lendemain, la direction de Lidl France le contacte par message pour lui présenter ses excuses. Elle lui propose un geste commercial de 30 euros. Ce qu’Emmanuel Rouchaussée refuse préférant que la chaîne de magasins verse un don à l’école des chiens guides.

En racontant sa mésaventure, Emmanuel Rouchaussée espère que son récit puisse faire évoluer les mentalités. Et s’il a reçu beaucoup de marques de soutien, il souhaite aujourd’hui tourner la page.

Cette histoire est malheureusement récurrente. En avril dernier, un petit garçon atteint d’un cancer, n’a pas pu entrer au Parc Saint-Paul, près de Beauvais, parce qu’il portait un masque hygiénique.

Le handicap est encore loin d’être accepté pourtant des lois existent mais sont encore méconnues.

Selon l’article 88 de la loi n° 87-588 du 30 juillet 1987, modifiée le 11 février 2005, « l’accès aux transports, aux lieux ouverts au public, ainsi qu’à ceux permettant une activité professionnelle, formatrice ou éducative est autorisé aux chiens guides d’aveugle ou d’assistance accompagnant les personnes titulaires de la carte d’invalidité ».

Car lors d’un «testing» mené pour la deuxième année consécutive, l’Association nationale des maîtres de chiens guides d’aveugles (ANMCGA) a constaté que, dans un lieu sur quatre, les chiens guides n’étaient pas les bienvenus. «Les lois sont trop peu connues et les personnes handicapées doivent souvent faire preuve de diplomatie», regrette l’ANMCGA.

Source :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/beauvais/beauvais-mal-voyant-il-se-voit-refuser-acces-au-supermarche-1473437.html

9. Des non-voyants et leurs guides vers Compostelle

Publié le 14 mai 2018 par la nouvellerepublique.fr

Les chemins de Compostelle attirent de plus en plus d’adeptes, que ce soit par la voie de Tours, de Vézelay (Yonne) ou, plus au sud, du Puy-en-Velay (Haute-Loire).

Mais de nombreux marcheurs préfèrent cette dernière pour la beauté et la diversité des paysages, en particulier dans l’Aubrac.

Il n’y a pas de saison pour accomplir une ou plusieurs sections du «camino » mais il est quand même préférable de choisir les mois qui offrent le plus de garantie de confort pour marcher et pour l’accueil lors des soirées-étapes.

À Saint-Avertin, un habitué, Bernard Jouteux, se prépare à parcourir des centaines de kilomètres en compagnie de Philippe Pinon, un Alsacien vivant en Bretagne qui a créé Les Yeux de mon guide, une association dont le but est d’aider les personnes handicapées à marcher en randonnée.

Elle s’adresse aussi à tous ceux et celles ayant une fragilité psychique ou encore qui veulent simplement faire un « break ».

Les beautés de la nature et du patrimoine

L’association intervient sur les chemins de Compostelle pour aider les personnes handicapées, mal ou non-voyantes, à parcourir le fameux trajet.
Philippe et Bernard vont partir fin juillet pour accomplir Pampelune-Burgos, une section d’environ 250 km, avec Marie-Laure, une Normande de la banlieue de Rouen (Seine-Maritime).
Cette ambassadrice de l’association, non voyante de naissance, trépigne d’impatience à l’idée de se rapprocher un peu plus de Compostelle après avoir déjà effectué le trajet du Puy jusqu’à Pampelune lors des années précédentes.
Une autre personne non voyante fera partie de la troupe emmenée par Philippe qui s’est formé aux codes de conduite nécessaire quand il s’agit de guider une personne mal ou non voyante. Tout en marchant, il leur fait découvrir les beautés de la nature et du patrimoine.
A propos de l’association, Philippe, son créateur, déclare 
: « Mon objectif est d’apporter une prestation spécifique au handicap et de proposer des sorties pédestres qui conjuguent bénéfice du plein air, découverte du milieu naturel et visite tactile des richesses du patrimoine. »

Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/commune/saint-avertin/des-non-voyants-et-leurs-guides-vers-compostelle

10. Espagne-Surmonter son handicap

Article publié le 14 mai 2018 par Euronews

Le Flamenco, c’est une sensation. Et elle n’a pas de limite“. C’est le credo de José Galán. Le danseur sévillan a formé en 2010 une troupe de “Flamenco inclusif”, qui rassemble des artistes handicapés et valides.

L’un des objectifs, c’est d’utiliser l’art du flamenco comme instrument d’intégration sociale et comme outil pédagogique. La troupe compte parmi ses membres des personnes aveugles, d’autres atteintes de Trisomie 21 et des handicapés moteur.

Le but de la compagnie et des ateliers de flamenco inclusif, c’est de rendre le flamenco accessible à tous types d’audiences et d’apporter quelque chose de nouveau et de différent à cet art“, lance José Galán.

José transmet à ses étudiants les bases du positionnement corporel et des rythmes de la musique traditionnelle andalouse, avec une attention particulière pour l’improvisation et l’expression personnelle des danseurs.

Ici, la danse a une orientation thérapeutique, elle est là pour améliorer le quotidien. Les bienfaits sont multiples : le Flamenco améliore la condition physique et le contrôle des mouvements, fait travailler la concentration et la mémoire. Il encourage le travail d‘équipe, favorise la confiance en soi, valorise la sensibilité et la créativité.

Depuis que j’ai découvert José Galán et sa compagnie, le Flamenco est plus qu’une danse. C’est un art qui me permet d’exprimer mes sentiments, mes émotions, tout ce qui est à l’intérieur de moi“, témoigne la danseuse Lola Lopez.

En 2016, Jose Galán a reçu le prix de la solidarité décerné par la ONCE, l’Organisation nationale des aveugles espagnols, pour son engagement courageux en faveur des déficients visuels.

Depuis sa création en 2010, la troupe a effectué neuf représentations lors d‘événements phares de la musique Flamenco, comme la Biennale de Séville, et les festivals de Flamenco du Luxembourg et de Düsseldorf.

Elle était présente le mois dernier au Festival Escena Mobile de l’Art de de la diversité, à Séville, ville natale de José Galan. Dans notre reportage, vous pourrez le voir aux côtés de Lola López, interprétant “Cuerpos Posibles”.

Source : http://fr.euronews.com/2018/05/14/surmonter-son-handicap-grace-au-flamenco-inclusif

11. Qu’advient-il de nos fils et de nos filles handicapés lorsque nous mourrons?

Texte du Cofondateur de Planned Lifetime Advocacy Network, Al Etmansk, publié le 2 mai 2018 sur Huffingtonpost.ca

Nous devons régler le cas du régime enregistré d’épargne-invalidité et corriger l’écart de pauvreté des Canadiens handicapés.

Le Régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI) du Canada est le premier outil de lutte contre la pauvreté pour les personnes handicapées dans le monde. Cet exemple remarquable de coopération fédérale, provinciale et territoriale, créé en 2008, a permis d’améliorer la vie de plus de 150 000 Canadiens handicapés.

Malheureusement, le REEI n’atteint que 29% des personnes admissibles. Et en raison des restrictions imposées par l’Agence du revenu du Canada (ARC), de nombreux Canadiens handicapés, vivant en situation de pauvreté, ne peuvent s’en prévaloir. Pour qu’un changement se produise, deux choses sont essentielles : l’administration du REEI et du crédit d’impôt pour personnes handicapées (CIPH) ne doit plus relever de l’ARC, et une action nationale coordonnée s’impose pour éliminer le lien entre handicap et pauvreté.

Le REEI comprend trois éléments : les contributions individuelles, familiales ou communautaires, des subventions fédérales de contrepartie et un bon pour l’épargne-invalidité de 1000 $ par année. Pour être admissible, un particulier doit d’abord être admissible au crédit d’impôt pour personnes handicapées. C’est là, le nœud du problème.

Pour être admissible, un particulier doit d’abord être admissible au crédit d’impôt pour personnes handicapées.

L’ARC détermine qui a un handicap et qui n’en a pas. Le résultat : les personnes atteintes d’autisme, de diabète de type 1, de lésions cérébrales et de maladies mentales se voient trop souvent refuser le crédit d’impôt, même si elles ont droit à d’autres prestations d’invalidité à l’échelle provinciale et territoriale. D’autres encore voient leur admissibilité annulée par l’ARC et on leur réclame le remboursement des contributions fédérales versées dans leur REEI.

L’ironie de l’ARC, une agence créée pour s’attaquer à la fraude fiscale, qui maintient les personnes handicapées dans la pauvreté, n’échappe pas aux familles qui ont initialement proposé le REEI. Je le sais parce que je suis le père d’une fille ayant un handicap, et j’étais parmi ces familles à chaque étape de la campagne pour la création du REEI.

Ensemble, nous avons créé le Planned Lifetime Advocacy Network (PLAN) pour répondre à la question « Qu’arrivera-t-il à nos fils et à nos filles handicapés lorsque nous mourrons? » Notre quête d’une réponse nous a amenés à repenser aux postulats associés au handicap.

Par exemple, l’attitude de méfiance et les mesures punitives associées au filet social des personnes handicapées maintenaient nos fils et nos filles en état de pauvreté. Ils ne pouvaient pas épargner au-delà d’un petit montant sans être disqualifiés, et si nous les soutenions financièrement, ces sommes étaient récupérées. De plus, les services aux personnes handicapées ne traitent pas de santé financière et perpétuent trop souvent involontairement l’idée que cet aspect n’est pas une question importante pour les personnes handicapées.

Nous avons conclu que l’un des plus grands obstacles à surmonter était l’équation que l’on fait entre pauvreté et handicap. Notre proposition de plan d’épargne visait deux objectifs pratiques. Premièrement, permettre aux Canadiens vivant avec un handicap de gagner ou de recevoir un revenu et d’accumuler des actifs financiers sans pénalité, récupération ni inadmissibilité à d’autres prestations gouvernementales. Deuxièmement, pouvoir se prévaloir de ce revenu selon les besoins.

Je vois une fierté et une confiance manifestes chez les personnes que je rencontre partout au Canada et qui ont un REEI.

Dix ans plus tard, il est clair que la liberté financière pour les Canadiens handicapés fait une grande différence. Je vois une fierté et une confiance manifestes chez les personnes que je rencontre partout au Canada et qui ont un REEI. Elles me disent qu’elles peuvent maintenant rêver et commencer à avoir le contrôle de leur destinée.

Les provinces et les territoires ont créé un précédent en éliminant certains des aspects de l’aide sociale qui touche la vulnérabilité des personnes. Les gouvernements partout au pays ont essentiellement dit aux personnes handicapées et à leurs familles : « Nous vous faisons confiance pour dépenser les revenus tirés de votre REEI selon ce que vous croyez être le meilleur. Vous n’avez pas à faire de déclaration ni à vous justifier. »

Or, le REEI n’est qu’un outil parmi tant d’autres dont les Canadiens handicapés ont besoin, car ils sont plus susceptibles de vivre dans la pauvreté que les autres Canadiens.

Voici donc quatre recommandations pour améliorer le REEI et sortir les Canadiens handicapés de la pauvreté.

Premièrement, une personne devrait être inscrite d’office au REEI lorsqu’elle devient admissible au crédit d’impôt pour personnes handicapées ou reçoit des prestations d’invalidité provinciales et territoriales et de l’aide. Si on a déjà satisfait aux critères d’admissibilité aux prestations d’invalidité provinciales et territoriales, cela devrait suffire pour être admissible aux prestations fédérales.

Deuxièmement, retirer toutes les responsabilités de l’ARC en ce qui concerne l’évaluation et la détermination de l’admissibilité au crédit d’impôt pour personnes handicapées et confier ces tâches à l’autorité du ministre responsable des personnes handicapées. Les personnes handicapées et leurs familles ne sont pas des tricheurs. L’ARC doit s’en prendre aux personnes qui fraudent ou manipulent le système fiscal, or, cette méfiance qui ne devrait pas s’appliquer dans le cas du REEI.

Troisièmement, s’assurer que la prochaine loi fédérale sur l’accessibilité aborde explicitement la pauvreté. Le REEI démontre que la citoyenneté économique est le principal facteur de l’accessibilité.

Quatrièmement, on pourrait créer un supplément de revenu de base garanti pour les Canadiens handicapés. Le programme de revenu minimum du Québec, les programmes pilotes de revenu de base de l’Ontario, la libéralisation des restrictions en matière de bien-être, le crédit d’impôt pour personnes handicapées remboursable et les améliorations au REEI tendent tous vers la nécessité d’une action nationale coordonnée.

Nous nous efforçons de combler l’écart de pauvreté pour les personnes âgées et les familles à faible revenu. Le REEI nous a montré que nous devons maintenant en faire tout autant pour les Canadiens qui ont un handicap.

Source : http://quebec.huffingtonpost.ca/al-etmanski/qu-advient-il-de-nos-fils-et-de-nos-filles-handicapes-lorsque-nous-mourrons_a_23424720/

12. Le gouvernement fédéral lance le Fonds national de co-investissement de plusieurs milliards de dollars

SOURCE : Société canadienne d’hypothèques et de logement

VANCOUVER, le 15 mai 2018 /CNW/ – Des milliers de Canadiens vulnérables peuvent envisager un avenir meilleur en ayant accès à un logement sûr et abordable qui répond à leurs besoins. Dans le cadre de la Stratégie nationale sur le logement (SNL), le Fonds national de co-investissement (FNCIL) renforcera la classe moyenne, stimulera l’économie et veillera à ce qu’un plus grand nombre de Canadiens à l’échelle du pays aient un chez-soi d’abord.

Par l’entremise du FNCIL, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) collaborera avec des partenaires pour construire jusqu’à 60 000 logements abordables et réparer jusqu’à 240 000 logements abordables et communautaires au cours des 10 prochaines années. Des investissements sont également prévus pour appuyer la création ou la remise en état d’au moins 4 000 places dans des refuges pour les personnes qui ont survécu à la violence familiale et la création d’au moins 7 000 nouveaux logements abordables pour les personnes âgées et 2 400 nouveaux logements abordables pour les personnes ayant des déficiences développementales.

L’honorable Carla Qualtrough, Ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, on nom de l’honorable Jean‑Yves Duclos, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social et ministre responsable de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, était à Vancouver aujourd’hui pour souligner le lancement du FNCIL, initiative phare de l’historique SNL du gouvernement du Canada. Grâce à ce fonds de 13,2 milliards de dollars, le gouvernement fédéral jouera un rôle actif et soutenu dans le logement et utilisera jusqu’à 4,52 milliards de dollars sous forme de contributions et 8,65 milliards de dollars à titre de prêts à faible taux d’intérêt pour veiller à ce que les logements locatifs existants soient bien entretenus et modernisés afin que l’efficacité énergétique et l’accessibilité en soient renforcées et que les normes en la matière soient respectées. Il appuiera la construction de logements durables, abordables et à haut rendement d’un bout à l’autre du pays et favorisera une approche du logement axée sur les droits de la personne.

Le FNCIL sera offert en parallèle avec l’initiative Financement de la construction de logements locatifs, dotée de 3,75 milliards de dollars, et le Fonds d’innovation pour le logement abordable, doté de 208,3 millions de dollars, qui viennent tous deux d’être créés. Ensemble, ces trois initiatives représentent un investissement de plus de 17,15 milliards de dollars. Cela comprend les investissements prévus dans le plan Investir dans le Canada.

La collaboration et l’engagement de partenaires, y compris les municipalités, seront plus importants que jamais lorsqu’il s’agira d’atteindre le but de la SNL, à savoir créer une nouvelle génération de logements au Canada et aider les familles dans le besoin. Les sommes investies en vertu du FNCIL soutiendront des projets qui attireront un financement supplémentaire provenant d’autres ordres de gouvernement, de fournisseurs de logements sans but lucratif et de coopératives de logement ainsi que du secteur privé.

Le FNCIL améliorera l’accessibilité pour les personnes handicapées, accroîtra l’abordabilité et contribuera à l’efficacité énergétique en accordant la priorité aux projets qui dépassent les exigences obligatoires.

Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de la Stratégie nationale sur le logement, consultez le site www.chezsoidabord.ca.

Pour obtenir de plus amples renseignements sur le Fonds national de co‑investissement pour le logement, consultez le site www.schl-snl.ca.

Source : http://www.newswire.ca/fr/news-releases/le-gouvernement-federal-lance-le-fonds-national-de-co-investissement-de-plusieurs-milliards-de-dollars-682710251.html