Écho du RAAMM pour la période du 2 au 8 mai

1 mai 2022
Claudine Desforges dans la vidéo de la semaine de l'action bénévole

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 2 au 8 mai 2022.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.

 

(photo: Vidéo de témoignages pour la semaine de l’action bénévole )

 

Sommaire

1. Semaine de l’action bénévole : courte vidéo de témoignages de bénévoles et de membres du RAAMM

Mardi dernier lors de la Semaine de l’action bénévole 2022 ayant pour thème « Bénévoler change la vie! », le RAAMM tenait à démontrer toute sa reconnaissance envers ses bénévoles. Leur engagement permet non seulement d’assurer la poursuite de nos différents services avec grande qualité, mais apporte aussi une chaleur humaine aux personnes ayant une limitation visuelle.

Pour souligner l’occasion, nous avons partagé une courte vidéo à la bonne franquette de bénévoles et de membres qui témoignent de l’importance du Service d’aide bénévole dans leur vie.

Vous n’avez pas eu l’occasion de la visionner ? Voici le lien  https://youtu.be/gRbFniNX8xY

Merci pour tout !

2. STM Transport adapté : Voir arriver votre véhicule sur une carte en temps réel

Article tiré de l’ infolettre Transport Contact de la STM, mai 2022

Avez-vous essayé ce nouvel outil?

Ces derniers jours, nous vous avons fait parvenir un document d’information pour vous expliquer son fonctionnement.

Utilisez un ordinateur, une tablette ou un téléphone intelligent pour le consulter. Il est aussi accessible par lecteur d’écran. Pour y accéder, connectez-vous sur SIRTA, notre système de réservation en ligne. Il vous montre le déplacement de votre véhicule sur une carte, en temps réel, et permet de suivre le véhicule dans lequel prend place une personne dont vous êtes responsable. Si vous ne l’avez pas déjà fait, essayez-le à votre prochain déplacement avec nous. Vous allez l’apprécier!

montransportadapte.stm.info

Mettez votre dossier à jour

Nous vous proposons de profiter du printemps pour faire une mise à jour de votre dossier chez nous. Par exemple, pensez à votre aide à la mobilité qui a peut-être changé, à une évolution de votre état de santé qu’il faudrait nous signifier, ou aux noms de personnes-ressources qu’il nous faudrait connaître.

Pensez aussi à votre numéro de téléphone et à votre adresse : dites-le-nous lorsqu’ils changent. Ce sont autant d’éléments importants qui nous permettent de mieux vous servir.

Saviez-vous qu’en utilisant SIRTA, vous pouvez faire vous-même la mise à jour de votre dossier? C’est une autre des raisons pour lesquelles notre site de réservation en ligne est si pratique.

Et si vous préférez, vous pouvez aussi demander de faire une mise à jour de votre dossier en passant par notre Service à la clientèle, au téléphone.

3. Recherche de participantes, participants pour des tests utilisateurs chez Desjardins

Public cible

Personnes ayant une ou des limitations visuelles

Pouvoir naviguer sur le web ou sur le mobile sans lecteur d’écran

Critères d’admissibilité

Parler et comprendre le français ou l’anglais

Faire des transactions bancaires sur le Web ou sur le mobile

Habiter à Montréal

Durée du test

Entre 1h00 et 1h30

Incitatifs à la participation

Un montant forfaitaire de 200$.

Nature de la participation

Dans le cadre de tests utilisateurs sur une de nos plateformes numériques, vous serez invités à exécuter quelques tâches.

Les tests seront filmés à des fins de sensibilisation à l’interne uniquement. Aucune information ne sera divulguée à l’externe.

Si vous êtes intéressé(e) à participer à des tests utilisateurs pour Desjardins et que vous correspondez au profil recherché et aux critères d’admissibilité, nous vous invitons à soumettre votre candidature en nous écrivant votre NOM, PRÉNOM et NUMÉRO DE TÉLÉPHONE au : [email protected]

Seuls les candidats sélectionnés seront contactés par téléphone par la suite.

Pour toutes autres questions, veuillez communiquer avec :

Félix Le Pailleur, Chercheur en expérience utilisateur

[email protected]

4. MTESS – Crédits d’impôt de 500$ – Soutien aux prestataires de l’Assistance sociale

Bonjour,

Afin de soutenir les contribuables québécois qui font face à une hausse persistante du coût de la vie, le ministre des Finances du Québec a annoncé, le 22 mars 2022 la mise en place du crédit d’impôt attribuant un montant ponctuel de 500 $ pour atténuer la hausse du coût de la vie. Le crédit d’impôt de 500 $ sera versé sur une base individuelle à chaque adulte et enfant à charge majeur qui :

  • Est âgé de 18 ans au 31 décembre 2021;
  • A produit sa déclaration de revenus 2021;
  • A  le statut de résidence admissible au Québec;
  • Est  une personne protégée selon la loi de l’immigration (réfugié ou  titulaire d’un titre de séjour temporaire ayant habité au Canada pendant les 18 derniers mois).

Ce montant sera versé au moment du traitement de la déclaration de revenus pour l’année d’imposition 2021.

Le fait de produire sa déclaration de revenus permet à la population et notamment à la clientèle des programmes d’assistance sociale d’avoir accès aux différents crédits d’impôt et donc, d’augmenter leur revenu disponible. À cet effet, sachez que le ministère du Travail de l’Emploi et de la Solidarité sociale (MTESS) utilise différents moyens de communication pour informer la clientèle des services d’accompagnement disponibles pour produire une déclaration d’impôt. Il a été jugé opportun de vous partager ces outils.

  1. Un papillon d’information de Revenu Québec sur le Service d’aide en impôt a été distribué à l’ensemble de la clientèle lors de l’émission de la prestation du mois de mars 2022.
  2.  Un encadré sur le Service d’aide en impôt ainsi que les cliniques d’impôts a été mis en place sur Québec.ca dans les 2 pages suivantes :

Un rappel aux agents du MTESS a également été effectué récemment afin d’accompagner et référer la clientèle aux services disponibles dans leur région. En terminant, nous tenons à vous informer qu’une lettre d’information sur le crédit d’impôt à la solidarité (CIS) sera transmise au mois de juillet 2022 aux prestataires qui n’auront pas produit de déclaration de revenus pour l’année 2021.

Nous vous invitons à partager ces informations avec vos divers partenaires.

Nous demeurons disponibles pour répondre à vos questions.

Sincères salutations,

Esther Quirion

Directrice générale

Direction générale de l’assistance sociale

Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale

425, rue Jacques-Parizeau, 4ième étage

Québec (Qc)

[email protected]

Information reçue via le GAPHRSM, le 27 avril 2022

5. L’ARC a besoin de vous – Consultations publiques à venir auprès des personnes en situation de handicap

L’Agence du revenu du Canada invite les personnes en situation de handicap à lui faire part de leurs expériences avec elle, des obstacles à l’accessibilité qu’elles ont rencontrés et de leurs suggestions pour les éliminer. L’Agence utilisera ces commentaires pour élaborer son premier plan d’accessibilité. Celui-ci décrira la façon dont elle identifiera et éliminera les obstacles à l’accessibilité au cours des trois prochaines années.

Des séances de mobilisation auront lieu auprès des personnes en situation de handicap et de leurs aidants du 21 avril 2022 au 31 mai 2022. Pour prendre part au processus de mobilisation, vous pouvez :

Puisque l’Agence s’est engagée à mobiliser les communautés :

  •  des séances de mobilisation auront lieu dans chaque province et territoire;
  • des services d’interprétation en langue des signes et de sous-titrage ainsi que toute autre mesure d’adaptation seront fournis au besoin;
  • une rétribution sera versée aux participants;
  • les frais encourus pour participer seront couverts au besoin.

Pour en savoir plus sur ce projet, consultez les pages Web de l’Agence. Si vous avez des questions ou des commentaires, communiquez avec l’équipe de mobilisation en téléphonant au 1(866) 217‑7176 ou en envoyant un courriel à [email protected].

6. Invitation Canada accessible : Congrès canadien sur l’inclusion des personnes en situation de handicap (CCIH)- 26 et 27 mai, 2022- Inscription maintenant ouverte!

Bonjour,

Je suis heureuse d’annoncer que l’inscription est maintenant EN DIRECT et le programme est maintenant disponible pour le premier Congrès canadien sur l’inclusion des personnes en situation de handicap (CCIH) annuel du gouvernement du Canada. Ce Congrès aura lieu les 26 et 27 mai 2022!

Le thème de l’événement est Innover ensemble: célébrer et favoriser l’inclusion des personnes en situation de handicap au Canada.  Ce nouvel événement marquant donnera le coup d’envoi des célébrations dans le cadre de la Semaine nationale de l’accessibilité (SNA) dans tout le Canada. Cette année, le CCIH est virtuel, interactif, gratuit et ouvert au public.

Le CCIH de 2022 est l’occasion de réunir des membres de la communauté des personnes en situation de handicap, organisations des personnes en situation de handicap, des organisations des secteurs public et privé, des employeurs, des innovateurs, et des leaders éclairés; il leur permettra d’échanger des idées et des perspectives novatrices pour aider à façonner des collectivités et des lieux de travail accessibles et conçus de manière inclusive dans tout le Canada.

Veuillez consulter le site Web du Congrès canadien sur l’inclusion des personnes en situation de handicap pour vous inscrire et suivre #InnoverEnsemble sur les réseaux sociaux pour de plus amples renseignements.

Si vous utilisez un lecteur d’écran pour vous inscrire, veuillez ne pas cliquer sur le bouton “Passer au contenu principal” ou “Skip to content” en haut de la page lors de l’inscription.

Le portail de candidature des exposants pour le Salon de l’emploi et la Foire sur l’innovation est maintenant en ligne. N’hésitez pas à partager ce courriel et les nouvelles du Congrès avec vos réseaux.

Au plaisir de vous revoir le 26 et 27 mai!

Merci,

Rupa Bhawal-Montmorency

Directrice générale, Direction du Canada accessible

Emploi et Développement social Canada

26 avril 2022

Site du Congrès annuel canadien sur l’inclusion des personnes en situation de handicap

https://pheedloop.com/CCA2022/site/home/

7. Espagne- Assistants vocaux : véritables soutiens aux personnes souffrant de handicap ?

Un article de Rocío Durán Hermosilla publié le 19 avril 2022 sur techadvisor.fr

Nous examinons de plus près la façon dont les personnes en situation de handicap utilisent la technologie dans leur vie quotidienne. Quels sont les défis restant à relever pour rendre le monde plus accessible et où la technologie a besoin d’être améliorée ?

Laura n’aime pas beaucoup la technologie. En fait, lorsque vous lui parlez, elle vous met rapidement au courant de l’inaccessibilité de tout ce qui touche à la technologie pour les personnes en situation de handicap.

Même les assistants vocaux comme Siri ou Alexa ne la convainquent pas, et ils semblaient être la solution parfaite pour sa déficience visuelle (ou, comme elle se dit, pour les aveugles).

Note : Dans cet article, les concepts de déficience fonctionnelle ou de handicap seront utilisés en fonction de la manière dont ces personnes se nomment elles-mêmes ; et dans le cas des entités ou des fondations, en fonction dont elles nomment leurs utilisateurs, en respectant leur décision dans chaque cas.

Ceci étant dit, nous revenons à Laura, dont le nom de famille est Mora et dont le but dans la vie, jusqu’à ce qu’elle termine sa thèse, est d’être chercheuse à l’université de Saragosse.

Elle estime que, même si cet univers numérique semblait prédestiné à améliorer la vie des personnes handicapées, la vérité est qu’il est encore loin d’être totalement accessible et inclusif pour elles : “Les technologies n’ont pas été conçues pour les personnes présentant une déficience fonctionnelle. Ils ont été créés puis appliqués aux personnes présentant une déficience fonctionnelle. Par conséquent, il a fallu plus de temps pour que ces technologies nous parviennent”.

Cependant, elle reconnaît elle-même que le smartphone est devenu “une extension de son corps” qui, avec sa ligne en braille et son assistant vocal, parvient à la guider là où elle doit aller. Elle plaisante sur sa relation avec Siri : “Pour moi, par exemple, c’est très bien de dire à Siri, hey Siri, je pense que je suis perdue et que je n’ai pas traversé la rue que je devais traverser. Et puis Siri confirme ou infirme son doute, contribuant ainsi à guider le chemin de Laura.

Amazon et iPhone : prêts pour les malvoyants ?

Laura admet qu’elle n’a pas encore beaucoup utilisé les enceintes connectées. Toutefois, elle souligne que, bien qu’elle n’utilise pas ce type d’appareil, la technologie devrait être aussi accessible que possible pour tous : “Bien que chacun fasse ce qu’il veut, qu’il l’utilise (la technologie) ou non. L’important est de pouvoir choisir “d’être ou de ne pas être”.

Gabriel Sánchez, technicien de Plena Inclusión, une association espagnole pour les personnes souffrant de déficiences intellectuelles, explique que la technologie doit être centrée sur les personnes, c’est-à-dire qu’il faut chercher des technologies qui peuvent aider chacun à atteindre ses objectifs.

En ce sens, Laura raconte qu’une de ses amies, également aveugle, utilise Alexa dans sa vie quotidienne : “Mon amie m’a dit qu’elle utilisait Alexa et que, grâce à elle, on peut s’inscrire à une activité, par exemple. Mon amie m’a également dit que le matin, elle demande à Alexa de lui annoncer les nouvelles, ce qui prendrait beaucoup plus de temps avec un téléphone portable ou un ordinateur”.

Laura, qui parle comme une mitraillette, de manière directe, rapide et sans compassion, souligne l’une des principales raisons pour lesquelles la technologie ne s’est pas encore imposée dans la population présentant une déficience fonctionnelle : le fossé économique. “Il y a le biais de classe, tout le monde ne peut pas acheter un iPhone, qui est le téléphone le plus accessible pour les aveugles, et tout le monde ne peut pas contrôler sa maison”.

Il suffit de consulter le site officiel d’Apple pour comprendre pourquoi Laura estime que l’iPhone est l’un des téléphones mobiles les plus adaptés pour les malvoyants. Il possède des fonctions spécifiques telles que le Voice Over (un lecteur d’écran qui vous dit exactement ce qui se trouve sur l’écran de votre appareil) ou le Voice Over avec Braille (il décrit également votre écran, mais en Braille au lieu de la voix), parmi beaucoup d’autres choses.

Cependant, le manque de ressources économiques sera le leitmotiv de cet article, car toutes les personnes interrogées ont fini par évoquer, d’une manière ou d’une autre, les difficultés d’accès à l’emploi, aux aides ou aux subventions des administrations pour les personnes en situation de handicap. Après tout, pour pouvoir utiliser cette technologie, il faut l’acheter, et pour l’acheter, il faut de l’argent (et beaucoup d’argent).

Un assistant virtuel pour les personnes en situation de handicap 

Sans perdre de vue le fossé économique, certaines entités ont déjà pris conscience des possibilités infinies offertes par les nouvelles technologies. C’est pourquoi, avec plus ou moins de ressources et souvent grâce au travail bénévole des développeurs, elles tentent d’offrir à leurs utilisateurs des applications qui les aident dans leur vie quotidienne.

C’est l’exemple de l’ingénieur informaticien spécialisé en intelligence artificielle, Pablo Almajano, qui collabore bénévolement avec l’organisation Plena Inclusión pour créer un assistant virtuel adapté à ces personnes handicapées mentales. Bien qu’elle en soit encore aux premiers stades de son développement, il explique en quoi elle consistera.

“L’assistant sera personnalisé pour chaque utilisateur afin de l’aider dans ses tâches quotidiennes. En outre, ce sera un assistant empathique, capable de s’adapter à la personne en fonction de son humeur. Il motivera également l’utilisateur à suivre des directives saines”, explique cet ingénieur qui, avant même que je ne lui pose la première question, m’a averti de la difficulté de trouver des financements pour ce type de technologie.

Il souligne que, bien que les personnes présentant une déficience intellectuelle utilisent également des appareils numériques dans leur vie quotidienne, il n’existe sur le marché espagnol aucun assistant virtuel (ou tout autre type d’application) qui leur soit adapté.

L’une des principales intentions de cet assistant virtuel pour les personnes handicapées est de les faire se sentir beaucoup plus autonomes. Gabriel explique qu’une personne qui reçoit le soutien d’une application se sentira beaucoup plus autonome que si elle reçoit le soutien d’une autre personne physique. Si nous nous mettons à leur place, vous vous sentirez vous-même beaucoup plus autonome en consultant quelque chose sur Google plutôt qu’en demandant à quelqu’un d’autre.

Adapter la technologie ou la rendre accessible en partant de zéro ?

“Parfois, explique-t-il, on ne peut pas adapter une technologie, mais ce que l’on peut faire, grâce à l’accessibilité cognitive, c’est adapter les instructions de la technologie elle-même”. Et c’est dans cette tâche que l’équipe de Plena Inclusión s’est retrouvée désespérément plongée lorsque la pandémie a fait irruption dans nos vies.

S’ils voulaient poursuivre leurs ateliers, leurs activités et leurs séances, ils devaient rendre les applications telles que Zoom compréhensibles pour les personnes souffrant de déficience intellectuelle. Ils ont donc publié des guides faciles à lire afin que tous ceux qui souhaitaient participer puissent se connecter depuis chez eux.

Un autre projet pionnier de cette entité est la création de l’application Creating Accessible Spaces, qui permet d’analyser si les bâtiments ou les grands événements sont accessibles aux personnes handicapées mentales. David Lasaga est responsable de ce projet, qui s’exporte déjà de l’Aragon, en Espagne, vers d’autres régions espagnoles.

Grâce à cette application, qui est pour l’instant réservée à l’usage interne des organisations travaillant avec des personnes souffrant de handicaps intellectuels, les utilisateurs peuvent facilement évaluer si l’espace dispose d’une signalisation, d’indications claires ou s’il est confortable pour eux de se déplacer. Ils ont ainsi collaboré avec des mairies, des banques et des hôpitaux.

Surveiller sa santé depuis son téléphone portable

Une autre organisation qui a également sauté dans le train de la technologie est la Fondation DFA, qui a promu un projet pilote qui utilise le big data pour surveiller la santé de ses utilisateurs.

L’un de ses utilisateurs est César Belsué, qui vit entouré de technologie. Entre son fauteuil mécanique qui l’aide à se lever, sa Smart TV, sa montre avec assistance téléphonique, son ordinateur et son téléphone portable, il a le monde à portée de main malgré son handicap de 66 % et sa mobilité réduite.

Si nous nous concentrons sur sa santé, grâce à l’application, il peut surveiller sa tension artérielle, sa glycémie et son poids. Pour lui, le fait que son téléphone portable soit capable de surveiller ses faiblesses lui permet de vivre en paix et de ne pas avoir à recourir si souvent au système de santé : “Il serait intéressant que le système de santé espagnol intègre ces technologies. Nous serions beaucoup plus sous contrôle et moins hospitalisés. Ce que nous perdrions en matériel, nous le gagnerions en nombre d’hospitalisations”.

Il ajoute : “La médecine préventive est la base. J’ai été malade pendant 28 ans, les premières années j’ai été hospitalisé tous les deux ans, si j’avais eu ces aides technologiques, je l’aurais probablement été moins”.

La montre qu’il porte au poignet et son smartphone ont un système de téléassistance activé et, avec plusieurs dispositifs GPS placés à son domicile, ils complètent son armure de santé. César le répète à l’envi, la technologie lui a apporté la “tranquillité d’esprit”.

Quelles sont les applications les plus populaires auprès des personnes souffrant de handicaps ?

Mais il n’y a pas que le travail et la santé. Ainsi, lorsqu’on leur a demandé quelles applications elles utilisaient, la grande majorité des personnes interrogées ont été claires : les réseaux sociaux ! Pouvoir parler à ses amis, rire des mèmes, se tenir au courant de la dernière vidéo virale, flirter ou rencontrer de nouvelles personnes est tout aussi important pour tout le monde.

Le préféré et le plus accessible pour tous est Whatsapp mais aussi Facebook ou Instagram. Les travailleuses sociales d’Amanixer, Laura Aranda et Isabel Toro, affirment que Whatsapp “agit en renforçant les réseaux de soutien”, ce qui est essentiel pour l’autonomisation des personnes en situation de handicap.

Dans le même ordre d’idées, Laura Moya nous rappelle qu’Instagram est également accessible aux personnes aveugles, mais pour cela, le reste d’entre nous doit faire sa part en décrivant ce qui apparaît dans l’image dans l’option de texte alternatif

Pour ce faire, il existe une fonction sur Instagram qui vous permet d’inclure une description de la photo que vous avez postée. Ce texte descriptif peut être rédigé par vous-même ou généré automatiquement.

Source : https://www.techadvisor.fr/long-format/maison-connectee/assistants-vocaux-veritables-soutiens-aux-personnes-souffrant-de-handicap-3815200/

8. Alès, France : le GPS Openway ouvre le GR 70 aux déficients visuels

Un article de Stéphane Barbier publié le 22 avril 2022 sur midilibre.fr

Les derniers développements d’une application GPS, développée par le professeur d’optronique à l’université de Paris-Sarclay, René Farcy, ont été présentés ce jeudi 21 avril, à Saint-Jean-du-Gard.

“L’objectif, c’est de redonner l’envie aux malvoyants de sortir de chez eux et d’être autonome en pleine nature.” Gérard Muller, 74 ans et malvoyant, sait de quoi il parle. Si ce dernier s’est aventuré sur le chemin de Compostelle en solitaire, c’est grâce à une application GPS développée par le professeur d’optronique à l’université de Paris-Sarclay, René Farcy. Un outil dont les derniers développements ont été présentés, ce jeudi 21 avril, à Saint-Jean-du-Gard, afin de former les déficients visuels et des accompagnateurs de moyenne montagne à la pratique de ce GPS baptisé Openway.

Un Stevenson adapté aux déficients visuels

” Cette application gratuite, disponible sur IOS et Android, permet la numérisation d’un parcours qui, ensuite, pose tous les 30 ou 40 mètres un point de repère. Openway vous amène alors d’un point à l’autre par aide vocale. Le guidage s’effectue comme dans l’aviation avec une indication horaire et de distance. Il est aussi possible d’inclure des commentaires d’audiodescription ou d’alerte. ” Usager régulier, Gérard Muller, président de l’association Yvoir, prévient que l’application ne dispense pas de l’usage de la canne blanche ou d’un chien guide, mais offre une évolution notable en termes d’indépendance.

Il y a 60 000 aveugles en France, mais je m’adresse aux personnes âgées, atteintes de DMLA par exemple, qui ne peuvent plus lire les cartes et ne sortent plus de chez eux. Cela représente près d’un million de personnes. ” Le chemin de Stevenson désormais accessible en huit étapes de 23 km, fruit de la collaboration de l’association RL Stevenson, du Parc national des Cévennes et de la GMF, offre de dépasser “les complications physiques et psychiques liées à la sédentarisation, conclut Gérard Muller. La dépendance est aussi un vrai problème. Seuls 5 % des aveugles sortent en autonomie avec leur canne. Cet outil permet une vraie autonomie, en campagne comme à la ville… ”

Source : https://www.midilibre.fr/2022/04/22/ales-le-gps-openway-ouvre-le-gr-70-aux-deficients-visuels-10250765.php.

9. Suisse- Une aide numérique pour guider les personnes avec un handicap visuel

Un article publié le 25 avril 2022 sur www.lematin.ch

L’Union centrale suisse pour le bien des aveugles a installé trois sites NaviLens: une signalétique numérique pour aider à l’orientation des personnes malvoyantes et aveugles.

L’Union centrale suisse pour le bien des aveugles (UCBA) a installé depuis la mi-avril une signalétique numérique pour aider à l’orientation des personnes malvoyantes et aveugles sur ses sites de Lausanne, Saint-Gall et Lenzbourg (AG). Appelée NaviLens, cette aide numérique se base sur des tags colorés ressemblant à des codes QR.

Grâce à une application, ces codes peuvent être lus de loin et sous différents angles. L’application restitue de manière vocale les informations enregistrées dans le code. Ainsi, les utilisateurs en situation de handicap visuel de l’application NaviLens obtiennent des informations sur l’environnement», explique l’UCBA dans un communiqué de presse.

L’application est également en mesure d’indiquer par synthèse vocale devant quel bâtiment se trouve la personne ou encore à combien de mètres la personne se tient par rapport à l’information ou le code. L’UCBA voit dans Navilens, «une possibilité de rendre l’espace public plus accessible aux personnes en situation de handicap visuel. Cette technologie pourrait également assurer une meilleure accessibilité dans l’espace public dans d’autres contextes», conclut-elle.

Inédit en Suisse

Dans son communiqué de presse, l’UCBA explique que «la technologie NaviLens est déjà utilisée dans plusieurs pays européens, mais elle n’existait pas encore en Suisse». Un projet pilote avait été lancé en été 2021 sur les sites de Saint-Gall, Lausanne et Lenzbourg (AG). Lors du test, un client de l’UCBA avait notamment découvert que le bâtiment de Lenzbourg disposait d’un ascenseur. «Si de telles informations sont uniquement écrites de manière classique, elles échappent complètement aux personnes aveugles ou malvoyantes.», rappelle l’UCBA.

Source :

https://www.lematin.ch/story/une-aide-numerique-pour-guider-les-personnes-avec-un-handicap-visuel-699265634278

10. En Angleterre, un aveugle a été refoulé d’un restaurant à cause de son chien guide

Un article de Jenna Barabinot publié le 25 avril 2022 sur www.demotivateur.fr

Plus tôt ce mois-ci, une scène surréaliste s’est déroulée dans un café basé en Angleterre. Un homme malvoyant s’est vu refuser l’accès au restaurant car il était accompagné de son chien d’assistance.

La bêtise humaine ne connaît aucune limite.

La semaine dernière, Stephen Vallance, 44 ans, s’est vu interdire l’accès à un restaurant, à Londres. La raison ? Le quadragénaire était accompagné de son chien d’assistance jugé trop grand et trop envahissant.

D’après Ann Vallance, la mère de Stephen, ce n’est pas la première fois que le restaurant agit de cette manière. En effet, ils ont été refoulés du même café avec le dernier chien guide de Stephen, un Labrador noir décédé il y a deux ans.

Une discrimination fréquente

Lors de leur deuxième visite, la direction de l’établissement a réitéré son refus malgré les lois interdisant aux entreprises de discriminer les propriétaires de chiens guides.

« Le gérant du café est un imbécile. Je pense qu’il n’aime pas les chiens. Mon chien n’a jamais posé problème dans les autres établissements. Wills est un chien de taille normale », a indiqué Stephen au site d’information.

Ann précise que son fils a subi une transplantation il y a quelques années. Selon ses dires, il est plus frileux que les autres personnes, et c’est pour cette raison qu’il ne peut pas s’attabler en extérieur.

Le café campe sur ses positions

De son côté, un porte-parole du café a pointé du doigt l’attitude de la mère de famille.

« Vous savez, je connais Ann et Stephen depuis des années. Le chien est trop grand et trop touffu. Les gens du café n’aiment pas ça, et nous perdons des clients. L’autre jour, elle est venue avec le gros chien, mais il n’y avait pas de place. Le chien guide ne signifie pas qu’ils peuvent s’installer où ils veulent, ça ne marche pas comme ça. Nous avons des tables et des chaises en terrasse, mais cela ne convient pas à Ann. C’est pour cette raison que je ne les laisserai plus entrer », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que son discours ne passe pas auprès de l’association britannique Guide Dogs UK.

« Toutes les personnes aveugles et malvoyantes méritent de pouvoir vivre leur vie comme elles le souhaitent et de se sentir confiantes, indépendantes et soutenues dans le monde », a confié un membre de l’association.

Avant d’ajouter :

« Il est illégal pour une entreprise ou un service de refuser l’entrée à un client accompagné d’un chien guide, mais malheureusement, cela arrive trop souvent».

Selon la loi, les espaces publics, les cafés, les restaurants ou encore les hôtels ont l’obligation d’accepter les chiens guides d’aveugle et les chiens d’assistance. En France, en cas de refus, les établissements peuvent recevoir une amende d’une centaine d’euros.

Source : https://www.demotivateur.fr/article/un-homme-souffrant-de-cecite-a-ete-refoule-d-un-restaurant-car-il-avait-un-chien-guide-29079