Écho du RAAMM pour la période du 19 au 25 octobre
Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 19 au 25 octobre 2020.
Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire
- 1. RAAQ : « Le service québécois du livre adapté, un service essentiel » Lettre à la ministre Nathalie Roy
- 2. Viser le maintien en emploi (Horizon- travail)
- 3. GAPHRSM -Offre d’emploi : Adjoint , adjointe à la direction
- 4. Sherbrooke-Les feux de circulation sur Belvédère seront synchronisés
- 5. Ontario : une personne sourde-aveugle accuse Uber de discrimination
- 6. Comment les malvoyants sont discriminés dans l’accès aux services publics en ligne
- 7. France- L’accessibilité universelle, une chimère en temps de crise?
- 8. Mons-Belgique: une «pré-canne blanche» destinée aux enfants
- 9. La nouvelle IA de sous-titrage d’images de Microsoft contribuera à l’accessibilité dans Word, Outlook et au-delà
- 10. La Xbox Series X s’adapte aux malvoyants
1. RAAQ : « Le service québécois du livre adapté, un service essentiel » Lettre à la ministre Nathalie Roy
Voici une transcription de la lettre que le RAAQ a envoyée à Madame Nathalie Roy, ministre de la Culture et des Communications :
Le 02 octobre 2020
Madame Nathalie Roy
Ministre de la Culture et des Communications
Député de Montarville
Objet : Le service québécois du livre adapté, un service essentiel
Madame la Ministre,
Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec (RAAQ) souhaite attirer votre attention sur l’importance du service québécois du livre adapté (SQLA) pour les personnes ayant une limitation visuelle en temps de pandémie.
Le SQLA, un service de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), offre l’accès à une large collection de livres en format braille, électronique, audio ou gros caractère à toutes les Québécoises et tous les Québécois ayant une déficience perceptuelle. Le prêt de ces documents adaptés se fait habituellement en personne ou par le poste. Vous comprendrez, Madame la Ministre, que ce service est inestimable auprès des personnes aveugles et malvoyantes.
Lorsque la première vague de COVID-19 a frappé le Québec, votre gouvernement a agi avec diligence en fermant l’accès aux bibliothèques du Québec afin de limiter la propagation communautaire du virus. Malheureusement, cela a privé des milliers de personnes de l’accès à la lecture, une activité nécessaire en temps de confinement. Les personnes en situation de handicap visuel n’ont pas pu faire comme le reste de la population et se tourner vers le commerce en ligne pour se procurer des livres. En effet, l’accès à la littérature adaptée est complexe et coûteux. Une partie de la population québécoise a donc été privée de littérature au moment où elle en avait le plus besoin. Heureusement, l’Institut Nazareth et Louis-Braille (INLB) et l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ), deux centres de réadaptation, ont pu mettre sur pied un service de fortune afin de fournir aux personnes des livres en format audio. Cependant, ces deux centres ne pourront plus recommencer à offrir ce service d’appoint advenant le cas où le SQLA devait de nouveau interrompre ses services.
Le RAAQ salue le travail que le gouvernement québécois fait pour protéger la population de la maladie à coronavirus. Cependant, vous devez vous assurer que les mesures prises durant la deuxième vague prennent en considération les besoins des personnes ayant des limitations visuelles. C’est pourquoi il est important que le service de prêt de documents par la poste offert par le SQLA soit considéré comme un service essentiel. Dans le cas où la situation devrait s’aggraver et qu’une fermeture complète des bibliothèques du Québec serait envisagée, le prêt de livres adaptés devra continuer.
Si vous souhaitez en apprendre plus sur les impacts que la fermeture de ce service peut avoir sur les personnes ayant des limitations visuelles, n’hésitez pas à contacter le RAAQ.
Veuillez agréer, Madame la Ministre, de nos sentiments les plus distingués.
Carole Giguère, Présidente du RAAQ
Source : https://raaq.qc.ca/covid-19/livres-adaptes/
2. Viser le maintien en emploi (Horizon- travail)
Article de Ruby Irene Pratka publié par Les Affaires, édition du 14 Octobre 2020
Quand Karine Bertrand était jeune adolescente, elle s’est cassé la jambe en tombant dans la cour d’école. Ensuite, elle s’est portée volontaire pour peindre des décors pour différents spectacles pendant la récréation. L’expérience l’a incitée à finir son secondaire dans un programme spécialisé en arts et communications, avant de suivre une formation en graphisme.
À l’époque, elle ignorait qu’une déficience visuelle dégénérative avait sans doute causé sa chute dans la cour, et que cette maladie génétique rare appelée rétinite pigmentaire allait menacer sa carrière de rêve. « J’ai toujours été très éblouie par le soleil et la neige, raconte-t-elle. Aujourd’hui, je vois en tunnel et il faut que je cherche plus longtemps pour trouver mes icônes sur l’écran. » Ses yeux se fatiguent facilement.
Après plusieurs années dans une salle de nouvelles, elle rêvait de travailler de chez elle. Quand un ancien collègue, Yannick Boulanger, fondateur de la jeune entreprise de promotion numérique Trykx Expérience, l’a embauchée cet été, c’était une occasion inespérée.
Une amie de Karine Bertrand les a référés à Horizon-travail, qui appuie les personnes aveugles ou ayant des déficiences visuelles à intégrer ou à réintégrer le marché du travail. L’organisme les a aidés à négocier un contrat intégration-travail, subventionné à 50 % par Emploi-Québec. « Il y a beaucoup de paperasse, et Horizon-travail nous a montré ce qu’on devait faire », explique Yannick Boulanger, qui ignorait l’existence de l’organisme avant d’y être dirigé. « Il faut savoir profiter des ressources comme ça. »
« Mon entreprise est une start-up, et Karine est la toute première personne que j’ai embauchée, précise-t-il. Cette subvention me permet de payer une employée à l’heure, ce que je ne pouvais pas faire autrement. Il constate que son employée est « très créative », mais également qu’« elle connaît ses capacités et ses limites ». Son horaire est donc flexible et adapté à ses besoins. Pour compenser le fait que la graphiste ne peut pas travailler huit heures en ligne, cinq jours par semaine, Yannick Boulanger embauche des travailleurs contractuels pour certains projets. Et il n’écarte pas la possibilité d’embaucher une autre personne avec une déficience visuelle.
Pour Karine Bertrand, il s’agit d’une « très belle expérience » de travail. Elle considère que chaque entreprise devrait embaucher au moins une personne en situation de handicap. « Il y a beaucoup de professionnels compétents qui n’ont pas d’emploi parce qu’ils ont une basse vision ou parce qu’ils ne conduisent pas, par exemple, constate-t-elle. Ce n’est pas parce que nous sommes handicapés que nous n’avons pas de compétences. Nous connaissons nos limites et nos capacités. Il ne faut pas avoir peur ! »
Source : https://www.lesaffaires.com/dossier/special-pme–diversite/viser-le-maintien-en-emploi/620403
3. GAPHRSM -Offre d’emploi : Adjoint , adjointe à la direction
Le Groupement des Associations de Personnes Handicapées de la Rive-Sud de Montréal Inc. (GAPHRSM) est un organisme à but non lucratif voué à la défense des droits et à la promotion des intérêts des personnes handicapées et des familles et regroupe trente et une associations qui visent l’intégration globale de la personne handicapée.
Le territoire de la corporation couvre les MRC du Roussillon, des Jardins de Napierville, du Haut-Richelieu, de la Vallée du Richelieu, de Rouville, de Marguerite d’Youville et l’agglomération de Longueuil.
Offre d’emploi
Sous la responsabilité de la direction générale, l’adjoint (e) de direction participe à la gestion et au suivi des dossiers en défense des droits des personnes handicapées et leurs familles, participe aux projets de l‘organisme, contribue au bon fonctionnement du GAPHRSM.
Principales tâches
- Seconde la direction du regroupement
- Soutient la direction dans les tâches quotidiennes
- Assure la comptabilité du GAPHRSM
- Assure l’intégration des données et la mise à jour du site Web
- Rédige des outils de vulgarisation, d’information et de mobilisation sur les enjeux soulevés
- Participe à l’organisation et à la gestion des différents évènements du GAPHRSM
- Assure l’accueil et répond aux différentes demandes d’information pour l’ensemble des activités du regroupement
- Maintient les relations avec les associations membres et les partenaires
- Assume certaines représentations auprès des différentes instances locales et régionales
- Toutes autres tâches requises par son supérieur immédiat.
Exigences
- Détient un diplôme d’étude collégiale ou une expérience de travail pertinente à l’emploi. Toute combinaison de formation et/ou expérience sera pris en considération
- Possède une expérience dans le milieu communautaire
- Connait le milieu des personnes handicapées et leurs droits, un atout
- Démontre un excellent sens de l’organisation
- Possède la capacité de travailler sur plusieurs dossiers en même temps et a le sens des priorités
- Démontre de bonnes aptitudes en communication
- Maîtrise la langue française, tant à l’oral qu’à l’écrit
- Connaît et maitrise la suite MS Office et Simple Comptable
- Respecte les échéanciers et travaille efficacement en équipe
- En mesure de prendre des initiatives, possède le souci du détail et le sens des responsabilités
- En mesure de se déplacer sur le territoire.
Conditions
Le poste offert est permanent à 28 heures semaine.
Le salaire débute à $24.00 de l’heure
Entrée en fonction en novembre 2020
Veuillez faire parvenir votre curriculum vitæ et une lettre montrant votre intérêt à ce poste avant le 30 octobre à l’attention de :
Madame Pauline Couture., directrice générale
Par courriel : [email protected]
Par la poste : 1400 boul. Édouard, suite 113 St-Hubert, QC J4T 3T2.
Le GAPHRSM souscrit aux principes d’égalité en emploi et invite les femmes, les minorités ethniques, les minorités visibles, les autochtones et les personnes handicapées à poser leurs candidatures
Nous remercions tous les candidats(es) de leur intérêt. Toutefois, nous ne communiquerons qu’avec les personnes dont la candidature aura été retenue pour une entrevue.
Source : GAPHRSM, 15 octobre 2020
4. Sherbrooke-Les feux de circulation sur Belvédère seront synchronisés
Un article de Jonathan Custeau publié dans La Tribune le 7 octobre 2020
Les feux de circulation de la rue Belvédère seront synchronisés entre les rues Frontenac et Galt Ouest pour permettre une meilleure fluidité de la circulation. La Ville propose dans le même sens d’interdire le virage à gauche vers la rue des Fusiliers.
Cette intervention découle du plan directeur des feux de circulation dont les recommandations ont commencé à être implantées en 2019, notamment avec la programmation de 20 feux de circulation sur le boulevard Bourque et la rue King Ouest, entre les rues du Président-Kennedy et Fraser. Pour 2020, les priorités ont été établies sur la rue Galt Ouest, entre Pacifique et Laurier, et sur Belvédère, entre Frontenac et Galt Ouest.
La synchronisation des feux de circulation vise une meilleure fluidité, mais également une plus grande sécurité pour les piétons et les cyclistes.
Une firme externe a été mandatée pour proposer une programmation optimale des feux. Parmi les interventions avancées, notons une phase de protection exclusive pour piétons et un virage à droite sur feu rouge interdit en tout temps à l’intersection Belvédère et King Ouest. Des traverses sonores pour personnes atteintes de déficience visuelle sont aussi prévues aux intersections de la rue Belvédère et des rues King Ouest (en 2020) et Galt Ouest (en 2021).
Concernant le virage à gauche vers la rue des Fusiliers, on constate que seulement 15 véhicules effectuent ce virage à l’heure de pointe, mais qu’ils ne disposent pas d’un créneau suffisant pour effectuer la manœuvre. Autrement dit, ils bloquent la circulation pour ceux qui souhaiteraient continuer tout droit. La visibilité est également limitée en raison du viaduc ferroviaire.
Sébastien Dubuc, ingénieur de projets en ingénierie municipale à la Ville de Sherbrooke, mentionne qu’une voie de virage à gauche sur la Galt Ouest visera à améliorer la fluidité également. « Avec les phases exclusives pour arrêter la circulation aux quatre coins pendant que les piétons traversent, il faut s’attendre à une baisse de performance à ces intersections. Mais la reprogrammation permettra de compenser. On vient uniformiser les temps de parcours aux heures de pointe. Pour la rue des Fusilliers, il faut noter qu’elle est facilement accessible par la rue Camirand, en passant par la rue King Ouest. Pour un détour d’une minute, c’est facile. »
Le virage exclusif à gauche vers le Marché de la gare, en direction nord, serait conservé.
Le conseiller Marc Denault a voulu savoir si des travaux prévus sur Belvédère se feront l’an prochain, en même temps que le chantier majeur sur la rue Galt Ouest.
« Les deux réseaux doivent fonctionner ensemble, donc nous ferons les travaux sur Belvédère en premier. Galt Ouest, c’est prévu en 2021. Nous ne ferons pas les deux en même temps parce nous nous attendons à ce que les automobilistes utilisent Belvédère pour le transit pendant les travaux sur Galt », répond M. Dubuc.
Évelyne Beaudin s’est inquiétée du sort des cyclistes, particulièrement à l’intersection des rues Galt et Belvédère. L’aménagement d’un sas, un espace devant les véhicules pour donner la priorité au vélo lors des virages à gauche, pourrait-il être une option?
Jocelyn Grenier, directeur adjoint du Service des infrastructures urbaines, répond que les cyclistes qui désirent tourner à gauche à cette intersection devront se comporter comme des piétons. « On va leur permettre d’avoir une ligne d’arrêt devant les véhicules pour les mouvements tout droit et virage à droite. Ils auront leur propre corridor. Ceux qui voudront tourner à gauche devront demander le passage exclusif des piétons. Je ne dis pas que des sas ne viendront pas, mais on ne croit pas qu’en 2021, ce soit la solution. »
Enfin, Rémi Demers rapporte que les traverses sonores cessent parfois de fonctionner en soirée. Il indique que le ministère des Transports du Québec recommande qu’elles soient actives 24 h par jour.
« L’objectif est de se conformer aux exigences du ministère », assure Sébastien Dubuc.
La Société de transport de Sherbrooke a été consultée est en accord avec les modifications proposées.
5. Ontario : une personne sourde-aveugle accuse Uber de discrimination
Un article de Philippe de Montigny publié le 30 septembre 2020 sur Ici Radio-Canada ,Toronto
Après quelques expériences troublantes avec des chauffeurs d’Uber, Michael McNeely a déposé une plainte pour discrimination à l’endroit du service de covoiturage devant le Tribunal des droits de la personne de l’Ontario.
Le plaignant malvoyant et malentendant affirme qu’il ne reçoit pas un service de la même qualité lorsqu’il commande une course sur l’application, en raison de ses handicaps.
Originaire de Kingston et étudiant en droit à Toronto, M. McNeely affirme que l’interface de l’application, particulièrement la carte interactive, est difficile à consulter puisque sa vision est très faible.
L’homme de 32 ans explique que malgré son implant cochléaire, qui l’aide à mieux entendre, il n’est pratiquement pas capable de communiquer au téléphone.
« Parfois, les chauffeurs s’enragent ou deviennent agressifs si je ne réponds pas leurs appels. Et du coup, je ne me sens pas en sécurité dans leur voiture, affirme le plaignant. »
En personne, il tente de lire les lèvres de ses interlocuteurs, mais c’est plus compliqué – voire impossible, dans certains cas – s’ils ont un fort accent, une barbe ou un masque. Difficile, par exemple, de préciser des directions ou de répondre aux questions du chauffeur.
«Ça me place dans une situation malaisante. Il faut que j’essaie de leur expliquer.» –Michael McNeely, plaignant
Trouver un chauffeur dans la rue est aussi onéreux pour le jeune homme. La plupart du temps, les chauffeurs s’impatientent et annulent la course, s’ils ne se trouvent pas.
« À moins que je trouve un chauffeur par pur hasard ou que j’agite mes bras, ils vont souvent s’en aller. Et ils me donnent ensuite une note négative, » dit-il.
Dans sa plainte, M. McNeely souligne également des situations où les chauffeurs se garent assez loin du point de rencontre prévu. Certains se stationnent de l’autre côté d’une rue passante, encore plus difficile à traverser pour une personne sourde-aveugle.
Il allègue qu’un conducteur a même crié à tue-tête en septembre dernier parce que j’avais pris trop de temps à me rendre à son véhicule après que ce chauffeur eut changé le point de rencontre. Ce dernier a ensuite déguerpi sans faire la course.
Le plaignant dit avoir rapporté ces nombreuses situations à l’équipe de soutien d’Uber, mais déplore leurs réponses insatisfaisantes. Il craint que ses plaintes ne soient pas prises au sérieux.
David Lepofsky, militant pour les droits des personnes handicapées, s’indigne des barrières constantes auxquelles font face les Canadiens malvoyants et malentendants.
«Ce serait tellement facile pour Uber d’améliorer son application pour qu’elle signale aux chauffeurs à l’avance quand un client à des besoin particuliers. »-David Lepofsky, président de l’Alliance AODA
Lui-même aveugle, il souhaiterait pouvoir demander, en commandant une course, que le chauffeur cogne à sa porte pour l’avertir de son arrivée et l’aider à se rendre au véhicule.
Améliorations et formation réclamées
Le plaignant souhaite pouvoir indiquer clairement sur son profil qu’il est sourd-aveugle et communiquer d’avance ses besoins particuliers aux chauffeurs afin d’éviter toute confusion ou malentendu.
« Ils peuvent rejeter. Ça ne me dérange pas. Je préfère être avec quelqu’un d’inclusif, qui comprend mes handicaps, » lance Michael McNeely.
Dans sa plainte, il dénonce aussi le manque de formation des conducteurs d’Uber à l’égard des personnes handicapées. Leur formation ne dure que 15 minutes et ne comprend rien sur l’accessibilité, dit-il.
La Ville de Toronto avait prévu de lancer en mars une nouvelle formation pour les chauffeurs de taxi, de limousines et de compagnies de covoiturage, qui comprend des modules sur l’accessibilité et la diversité.
Mais cette formation a été repoussée en raison de la pandémie de COVID-19. Lorsqu’il sera en place, ce programme sera nécessaire pour obtenir un permis ou le renouveler, affirme la porte-parole Alex Burke.
Uber Canada, de son côté, a refusé de commenter puisque l’affaire est devant le Tribunal des droits de la personne de l’Ontario.
Dans une déclaration envoyée par courriel, l’entreprise précise cependant que son application comprend un outil de messagerie qui permet aux clients de communiquer avec leur chauffeur ou livreur, qui peut être utilisé par les personnes aveugles, sourdes ou malentendantes.
Avec les informations de Trevor Dunn de CBC
Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1737489/sourd-aveugle-uber-plainte-discrimination
6. Comment les malvoyants sont discriminés dans l’accès aux services publics en ligne
Un article de Marion Simon-Rainaud publié le 9 octobre 2020 sur 01net.com
L’accessibilité numérique n’est pas qu’un enjeu technique, mais une obligation légale. Cependant, le gouvernement ne semble pas pressé de se mettre en conformité.
En France, quand on est déficient visuel, il est presque impossible de refaire sa carte d’identité ou son permis de conduire en ligne. La raison ? 77 % des 250 services publics en ligne ne sont pas accessibles aux 12 millions de Français en situation de handicap, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas conçus pour être retranscrits à l’oral ou en braille par un lecteur d’écran pour ceux qui en ont besoin. Derrière cette question a priori technique se cache un enjeu de société : l’égalité de traitement entre les citoyens, garantie par la loi.
L’État dans l’illégalité depuis 2005
« C’est un comble ! », s’exaspère Fernando Pinto Da Silva, chargé de mission stratégique numérique pour l’association Braillenet et lui-même déficient visuel. En France, l’accessibilité numérique est une obligation légale depuis plus de quinze ans, réitérée en 2016 par la loi pour une République numérique. Par la directive de 2018 relative à l’accessibilité des sites internet et des applications mobiles des organismes du secteur public, l’Union européenne (UE) a également enfoncé le clou. Les États membres avaient jusqu’au 23 septembre 2020 pour se mettre en conformité. La France est donc toujours hors-la-loi, mais la Commission n’a pas prévu de sanctions financières.
« Malgré ses échéances, rien ne change. On se vraiment demande à quoi bon », s’impatiente Fernando Pinto Da Silva, qui est aussi membre de la Fédération des aveugles de France. Pourtant, lorsque le gouvernement a annoncé une série de mesures en faveur de l’accessibilité numérique lors de la Conférence nationale du handicap, en février dernier, Fernando voulait y croire. Entre autres, Cédric O, secrétaire d’État chargé du Numérique, s’était engagé à atteindre un objectif de 80 % de services publics en ligne accessibles d’ici 2022 – soit environ 160 sites alors qu’ils ne sont qu’une trentaine aujourd’hui. Une ambition que Fernando Pinto Da Silva jugeait alors « réaliste ».
« C’est insupportable »
Et depuis ? Les déclarations s’enchaînent et se ressemblent. Mais le dossier n’avance pas ou presque. En septembre, au lieu de fêter la mise en conformité avec le droit européen des sites publics français, Amélie de Montchalin, chargée des Affaires européennes, accompagnée de Sophie Cluzel, chargée des Personnes handicapées, ont de nouveau entériné le constat d’un échec et réaffirmé leur volonté de changement. « En attendant, ce sont des milliers de Français qui sont discriminés. C’est insupportable ! », s’énerve Fernando Pinto Da Silva.
En ligne, la discrimination frappe rapidement. Avec son PC (un Dell dernière génération doté d’une couche logicielle supplémentaire capable de lire ce qui est écrit sur les interfaces prévues pour ce système) il nous fait une démonstration sur le site de Pôle emploi. Dès le premier clic, ça coince. Le logiciel ne peut plus avancer dans les onglets du site. La voix de synthèse qui lui dicte toutes les informations à l’écran est elle aussi bloquée. Il change d’appareil, prend son iPhone dernier cri… même constat. « Qu’est-ce que cela veut dire ? Parce que je suis déficient visuel, je ne pourrais pas chercher un emploi comme le reste des Français ? », s’interroge-t-il.
1 personne sur 5 aurait besoin de sites accessibles
Le consortium World Wide Web estime qu’une personne sur cinq dans le monde aurait besoin de services en ligne accessibles. Depuis 1997, le groupe interne dédié à l’accessibilité du Net met régulièrement à disposition des guides pour sensibiliser les développeurs à ces enjeux, qui sont techniquement surmontables. L’effort doit aussi être fait sur la formation des métiers du numérique, afin que les programmes intègrent un module sur le sujet.
Mais, aujourd’hui l’urgence est à l’action. Fatigués d’entendre des discours sans en voir les conséquences, il semblerait que plusieurs associations militantes envisagent une procédure en justice contre l’État français. « On peut plus d’attendre, maintenant il faut que ça bouge ! », insiste Fernando Da Silda.
Source :
7. France- L’accessibilité universelle, une chimère en temps de crise?
Un article de Cassandre Rogeret publié le 11 octobre 2020 par Handicap.fr.
Prendre les transports, trouver un cabinet médical accessible… Une mission difficile en temps normal pour certaines personnes handicapées, et impossible durant le confinement. L’accessibilité, déjà boiteuse, a été ébranlée par la crise sanitaire.
France. Mai 2020. En plein confinement. Dans les transports en commun, il n’est pas rare de croiser des personnes dépourvues de masque. « Escroc ! », lancent les uns tandis que d’autres crient à l’injustice ou envient leur « chance ». Mais la chance n’a rien à voir là-dedans, sauf si le handicap en est une… « Je suis dans mon droit », tentent-elles de se justifier, brandissant leur ordonnance médicale. « Pas de canne blanche, pas de fauteuil roulant = pas de handicap », s’imaginent alors les voyageurs amers, convaincus d’avoir épinglé un fraudeur. Aïe, la sensibilisation a encore de beaux jours devant elle… « 80 % des handicaps sont invisibles ! », rétorque généralement le principal concerné. En vain. Les esprits s’échauffent, les noms d’oiseau fusent… « Maintes fois les chefs de bord ont dû jouer les médiateurs », témoigne Carole Guéchi, directrice de l’accessibilité au sein de la SNCF. Résultat : les voyageurs sans protection visible sont désormais interdits dans les transports, qui requièrent à minima, le port d’une visière. Une décision « difficile » mais inéluctable, selon Mme Guéchi, pour éviter les « agressions verbales » et autres « situations explosives ».
Des transports à l’arrêt
« En temps de crise, comment répondre à la fois aux requêtes du gouvernement et aux demandes de mobilité de toute la population ? », s’interroge Carole Guéchi. C’est tout l’enjeu de son travail depuis le début de la pandémie. Durant le confinement, « il a fallu travailler dans des urgences incroyables avec des équipes restreintes », entraînant parfois des situations inédites qui ont particulièrement entravé la mobilité des personnes handicapées, concède-t-elle. Certains moyens de transport ont notamment été interrompus pendant deux mois, de même que l’activité de plusieurs gares. De nombreux ascenseurs, dans les métros notamment, ont été condamnés, « par mesure de prévention, en cas de panne », précise Carole Guéchi. Deux raisons à cela : l’absence de personnel en gare et la fermeture des sociétés de maintenance. Autre changement : « Les informations transmises dans les gares étaient principalement sonores, très peu visuelles », poursuit Mme Guéchi. Un obstacle supplémentaire pour les personnes déficientes auditives qui s’explique, selon elle, par le fait que « les mesures évoluaient très rapidement ».
Une mise en accessibilité retardée
Quatre mois après la fin du confinement, son impact est encore palpable. « Le programme de mise en accessibilité des gares a été freiné par la suspension des chantiers », explique Carole Guéchi qui déplore un « retard de six mois sur le calendrier des Ad’Ap ». Pour rappel, depuis 2015, l’ensemble des établissements recevant du public (ERP) et des installations ouvertes au public ne respectant pas les règles en matière d’accessibilité doivent déposer un Agenda d’accessibilité programmée, qui engage le propriétaire à réaliser des travaux. « Nous planchons actuellement sur une solution pour absorber ce retard mais ce n’est pas simple car d’autres chantiers sont en cours », reprend Carole Guéchi, évoquant une « situation d’entonnoir ». Pour remettre la SNCF sur de bons rails, le gouvernement a alloué, dans son plan de relance, 120 millions d’euros (la moitié en 2020 et le reste en 2021), à ces travaux d’accessibilité. Pour l’heure, « seuls 60 % des voyageurs ont retrouvé le chemin des gares », observe la spécialiste évoquant une « hésitation au voyage » et un « ralentissement net de la mobilité des personnes vulnérables (âgées et handicapées) ».
Espaces publics, logement… Des difficultés accrues
Si se déplacer représentaient la principale difficulté durant le confinement, elle est loin d’être la seule… Selon l’enquête de l’Apact (Association pour la promotion de l’accessibilité et de la conception pour tous), « Accessibilité et crise sanitaire », réalisée entre le 1er juillet et le 30 août 2020 auprès de 150 répondants, les transports en commun se disputent la tête du classement avec les espaces publics (54 % ont rencontré des difficultés). Pour certains, marcher dans la rue, tout comme se garer, est devenu un véritable parcours du combattant. « Et pour cause, les terrasses des cafés et autres restaurants empiètent encore sur les trottoirs et les places de parking réservées aux personnes handicapées », pointe Soraya Kompany, fondatrice de l’Apact, lors d’une web-conférence le 28 septembre. Les réseaux numériques arrivent en troisième position avec 27 % des suffrages, mettant en lumière la difficulté d’effectuer des démarches en ligne, de trouver des sites Internet accessibles mais aussi de travailler et de consulter un médecin à distance. Enfin, 18 % des sondés déplorent les obstacles rencontrés en matière de logement, notamment en raison d’ascenseurs en panne non réparés qui ont provoqué un « double confinement » -certains allant jusqu’à évoquer une « séquestration ».
Des services obsolètes en temps de crise ?
L’accès aux services n’a pas été non plus de tout repos… Sur le banc des accusés ? L’accès aux soins (39 %), aux loisirs (39 %), au travail (27 %), à l’école (18 %), à la communication (18 %) et aux élections municipales (9 %). Quant aux difficultés majeures face au respect des mesures sanitaires, la distanciation physique et le port du masque sont principalement pointés du doigt. Les répondants déplorent également l’absence de mise en place de relais d’aide et le manque de signalétique adaptée dans les files d’attente. « Les mesures d’accessibilité en matière d’accueil et de services aux personnes, encore insuffisantes, ne sont pas adaptées aux exigences des situations exceptionnelles », constate Soraya Kompany qui alerte sur l’urgence de connaître ces situations, de les analyser, pour en tirer des leçons et prévenir d’éventuelles récidives.
Source : https://informations.handicap.fr/a-accessibilite-universelle-chimere-temps-crise-13276.php
8. Mons-Belgique: une «pré-canne blanche» destinée aux enfants
Article publié jeudi 15 octobre 2020 par sudinfo.be
Ce jeudi 15 octobre, c’est la journée mondiale de la canne blanche. Mais ici, c’est de la « pré-canne » dont il est question : une canne spécialement conçue pour les enfants. Cet outil encore méconnu aide de nombreux enfants atteints d’une déficience visuelle à se déplacer dès leur plus jeune âge.
Pour rencontrer le besoin de mobilité chez les jeunes enfants, ceux n’ayant pas encore les prérequis psychomoteurs à l’utilisation d’une canne classique, l’association Les Amis des Aveugles peut fournir une « pré-canne ».
Peu connue, il s’agit pourtant d’un outil totalement adapté aux besoins des plus jeunes.
– Elle protège parfaitement toute la largeur du corps de l’enfant lors de ses déplacements grâce à un rouleau qui remplace le mouvement de balayage de la canne blanche traditionnelle.
– Son maniement est plus facile pour l’enfant qui la pousse dans la direction de son déplacement et n’a besoin ni d’un mouvement de balayage ni de coordination. Cela permet à l’enfant d’être en interaction directe avec son environnement.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle n’est pas uniquement destinée aux enfants aveugles. Les enfants malvoyants l’utilisent également. La « pré-canne » va leur permettre de libérer le regard du sol et de pouvoir exploiter de manière plus efficace leur potentiel visuel restant.
Des séances d’orientation
Dès qu’ils marchent, les enfants peuvent être initiés à la pré-canne et participer à des séances en « orientation et mobilité » organisées par L’asbl Les Amis des Aveugles et Malvoyants. Ils apprennent à manier l’outil ainsi que les techniques et stratégies pour se déplacer en toute sécurité et de façon aussi autonome que possible : comment tenir la canne correctement ? Comment et dans quel cas s’arrêter ? Comment contourner et franchir des obstacles ? Etc.
Ce travail de locomotion permet à l’enfant de se faire une meilleure représentation de l’environnement. La pré-canne l’aidant à se sentir en sécurité, il ira plus facilement vers les autres, développera sa confiance en soi, sa curiosité, etc. Et étant plus à l’aise avec l’espace, il pourra effectuer certains trajets seul tout en évitant les risques de chute.
Au sein de l’association Les Amis des Aveugles, les pré-cannes, remises gratuitement aux familles, sont fabriquées par les instructeurs en locomotion. Les dimensions sont adaptées sur-mesure à chaque enfant.
Source : https://www.sudinfo.be/id265484/article/2020-10-15/mons-une-pre-canne-blanche-destinee-aux-enfants
9. La nouvelle IA de sous-titrage d’images de Microsoft contribuera à l’accessibilité dans Word, Outlook et au-delà
Article publié le 14 octobre 2020 par Marseille News.net
Microsoft a développé un nouvel algorithme de sous-titrage d’images qui dépasse la précision humaine dans certains tests limités. Le système d’IA a été utilisé pour mettre à jour l’application d’assistant de l’entreprise pour les malvoyants, Seeing AI, et sera bientôt intégré à d’autres produits Microsoft tels que Word, Outlook et PowerPoint. Là, il sera utilisé pour des tâches telles que la création de texte alternatif pour les images – une fonction particulièrement importante pour augmenter l’accessibilité.
«Idéalement, tout le monde inclurait du texte alternatif pour toutes les images dans les documents, sur le Web, dans les médias sociaux – car cela permet aux personnes aveugles d’accéder au contenu et de participer à la conversation», a déclaré Saqib Shaikh, responsable de l’ingénierie logicielle chez Microsoft. L’équipe AI dans un communiqué de presse. «Mais, hélas, les gens ne le font pas. Il existe donc plusieurs applications qui utilisent le sous-titrage des images pour remplir le texte alternatif lorsqu’il est manquant. »
Le nouvel algorithme est deux fois plus performant que son prédécesseur dit Microsoft
Ces applications incluent Seeing AI de Microsoft, que la société a lancée pour la première fois en 2017. Seeing AI utilise la vision par ordinateur pour décrire le monde vu à travers une caméra de smartphone pour les malvoyants. Il peut identifier les articles ménagers, lire et scanner du texte, décrire des scènes et même identifier des amis. Il peut également être utilisé pour décrire des images dans d’autres applications, y compris des clients de messagerie, des applications de médias sociaux et des applications de messagerie comme WhatsApp.
Microsoft ne divulgue pas les numéros d’utilisateurs de Seeing AI, mais Eric Boyd, vice-président d’entreprise d’Azure AI, a déclaré à The Verge que le logiciel était «l’une des principales applications pour les personnes aveugles ou malvoyantes». Seeing AI a été élue meilleure application ou meilleure application d’assistance trois années de suite par AppleVis, une communauté d’utilisateurs iOS aveugles et malvoyants.
Le nouvel algorithme de sous-titrage d’images de Microsoft améliorera considérablement les performances de Seeing AI, car il est capable non seulement d’identifier les objets, mais également de décrire plus précisément la relation entre eux. Ainsi, l’algorithme peut regarder une image et non seulement dire quels éléments et objets elle contient (par exemple, «une personne, une chaise, un accordéon») mais comment ils interagissent (par exemple, «une personne est assise sur une chaise et jouer de l’accordéon »). Microsoft affirme que l’algorithme est deux fois plus performant que son précédent système de sous-titrage d’images, utilisé depuis 2015.
L’algorithme, qui a été décrit dans un article de pré-impression publié en septembre, a obtenu les scores les plus élevés jamais obtenus sur un référentiel de sous-titrage d’images connu sous le nom de «nocaps». Il s’agit d’un tableau de bord leader du secteur pour le sous-titrage d’images, bien qu’il ait ses propres contraintes.
Le benchmark nocaps se compose de plus de 166 000 légendes générées par l’homme décrivant quelque 15 100 images tirées du jeu de données Open Images. Ces images couvrent une gamme de scénarios, des sports aux photos de vacances en passant par la photographie culinaire et plus encore. (Vous pouvez vous faire une idée du mélange d’images et de légendes en explorant le jeu de données nocaps ici ou en regardant la galerie ci-dessous.) Les algorithmes sont testés sur leur capacité à créer des légendes pour ces images qui correspondent à celles des humains.
Vue Grille
Il est important de noter, cependant, que les benchmarks nocaps ne capturent qu’une infime partie de la complexité du sous-titrage d’images en tant que tâche générale. Bien que Microsoft affirme dans un communiqué de presse que son nouvel algorithme «décrit les images aussi bien que les gens», cela n’est vrai que dans la mesure où il s’applique à un très petit sous-ensemble d’images contenues dans nocaps.
“Le dépassement des performances humaines sur les nocaps ne signifie pas que le sous-titrage des images est un problème résolu”
Comme Harsh Agrawal, l’un des créateurs de l’indice de référence, a déclaré à The Verge par courrier électronique: «Le dépassement des performances humaines sur les nocaps n’est pas un indicateur que le sous-titrage d’images est un problème résolu.» Argawal a noté que les métriques utilisées pour évaluer les performances sur les nocaps «ne sont que grossièrement en corrélation avec les préférences humaines» et que le benchmark lui-même «ne couvre qu’un petit pourcentage de tous les concepts visuels possibles».
«Comme pour la plupart des benchmarks, [the] Le benchmark nocaps n’est qu’un indicateur approximatif de la performance des modèles sur la tâche », a déclaré Argawal. «Le dépassement des performances humaines sur les nocaps n’indique en aucun cas que les systèmes d’IA surpassent les humains en termes de compréhension d’image.»
Ce problème – en supposant que les performances sur un benchmark spécifique peuvent être extrapolées en tant que performances sur la tâche sous-jacente plus généralement – est un problème courant lorsqu’il s’agit d’exagérer la capacité de l’IA. En effet, Microsoft a été critiqué par des chercheurs dans le passé pour avoir fait des déclarations similaires sur la capacité de ses algorithmes à comprendre le mot écrit.
Néanmoins, le sous-titrage d’images est une tâche qui a connu d’énormes améliorations ces dernières années grâce à l’intelligence artificielle, et les algorithmes de Microsoft sont certainement à la pointe de la technologie. En plus d’être intégrée à Word, Outlook et PowerPoint, l’IA de sous-titrage d’images sera également disponible en tant que modèle autonome via la plate-forme cloud et AI Azure de Microsoft.
10. La Xbox Series X s’adapte aux malvoyants
Article publié le 11 octobre 2020 par jeuxvideo-live.com
Dans sa démarche d’être le plus accessible aux personnes souffrant de handicap, Microsoft n’a rien négligé dans la conception de sa prochaine console.
Depuis plusieurs années maintenant, Microsoft s’est donné pour mission de rendre le jeu vidéo accessible à tous avec la manette Xbox Adaptive qui a permis aux joueurs souffrant de handicap de pouvoir jouer à leurs jeux favoris. Dans le but de poursuivre cette démarche, le constructeur a soigné les détails au moment de la conception de ses prochaines consoles de salon.
Afin que les malvoyants puissent brancher leur console sans l’aide de personne, le constructeur américain a équipé les différents ports arrière de sa machine de signes en relief. La prise pour le courant possède ainsi un point, le port réseau possède deux points alors que les prises USB sont équipées de trois petits points.
Source :
https://www.jeuxvideo-live.com/news/la-xbox-series-x-sadapte-au-mal-voyant-99649