Écho du RAAMM pour la période du 19 au 24 mai

18 mai 2020

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 19 au 24 mai 2020.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Adaptation de l’information en médias substituts : activités pendant la période de confinement

Article tiré de Nouvelles-Vision, 5 mai 2020

Au mois d’avril, nous vous présentions l’initiative du secteur AIMS quant à la conception et à l’impression en 3D de visières destinées au personnel soignant du CISSS de la Montérégie-Centre. Avec une intensité de production de 7 h à 22 h, 7 jours sur 7 depuis la fin du mois de mars, l’équipe a maintenant 10 000 visières à son actif!

Parallèlement, d’autres employés du secteur se sont consacrés à la diffusion de livres sonores auprès des usagers inscrits au SQLA (Service québécois du livre adapté) qui ne pouvaient recevoir de service, BAnQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec) étant fermée pendant la période de pandémie. Plus de 600 livres sonores ont été rendus disponibles jusqu’à présent, au grand bonheur des usagers.

Pour en savoir plus sur les services offerts par le secteur AIMS, consultez ses pages Web ou communiquez avec Janie Lachapelle, spécialiste en activités cliniques: [email protected].

Source : Nouvelles-Vision, Vol. 3, no 5, mai 2020

Infolettre de la recherche et de l’innovation

Institut Nazareth et Louis-Braille (CRIR-INLB)

Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre

2. RAAQ : Marche à suivre complète pour commander le guide autosoins en médias substituts

Message du Regroupements des aveugles et amblyopes du Québec (RAAQ)

Jeudi dernier, nous vous avions annoncé qu’il est maintenant possible de commander le guide autosoins, produit par le Ministère de la santé et des services sociaux (MSSS) en médias substituts.

On nous a rapportés que certaines personnes ont eu des difficultés à commander ce document. C’est pourquoi vous trouverez, ci-dessous, la marche à suivre complète pour commander le guide.

1. Appelez au numéro de Services Québec au numéro sans frais suivant: 1-877-644-4545.

2. Dans le menu d’accueil qui est alors énoncé, on vous indique que si vous souhaitez obtenir davantage d’informations sur le coronavirus COVID-19, il faut consulter le quebec.ca/coronavirus ou appuyer sur l’étoile. Appuyez alors sur la touche Étoile.

3. Dans le menu qui est alors énoncé, on vous dit: “Pour obtenir de l’information générale sur la COVID-19, faites le 1”. À la suite de cette instruction, appuyez sur la touche 1.

4. Vous serez alors mis en attente et un préposé devrait vous répondre dans les minutes suivantes. Lors de tous nos tests durant ces deux dernières semaines, on nous a répondu en moins de deux minutes à chaque fois. Cela dit, des périodes de pointes, où l’attente pourrait être plus longue, peuvent survenir.

Vous serez alors avisés du délai d’attente plus long dû à un volume d’appel élevé, par le système automatisé.

5. Lorsqu’on vous répondra, vous devez indiquer au préposé que vous souhaitez commander le guide autosoins en médias substituts.

6. Vous devrez préciser dans quel(s) format(s) vous souhaitez obtenir ce guide. Les formats offerts sont: le braille, les gros caractères et le format audio.

7. Enfin, on vous demandera de donner vos coordonnées postales, pour qu’on puisse expédier le tout par la poste.

Message du RAAQ reçu via le Comité des usagers de l’INLB le 12 mai 2020

3. Services toujours disponibles en ce temps de pandémie chez Audiothèque l’oreille qui lit

Nous tenons à vous rappeler que malgré le fait que nos locaux sont fermés depuis le 16 mars dernier et que nos fidèles bénévoles lecteurs attendent impatiemment le signal pour revenir en poste. Notre équipe de travail continue à œuvrer avec acharnement en télétravail, à rendre disponible en audio sur le serveur de Audiothèque L’Oreille qui lit, l’essentiel des documents pour vous aider à passer au travers de ce confinement et vous procurer un peu de réconfort et tenter de briser cet isolement contraignant.

Vous pouvez continuer à consulter :

Les horaires télé, dont le  TV Hebdo, Ami-télé, ainsi qu’une bonne dizaine de canaux spécialisés;

Les circulaires d’épiceries et pharmacies qui livrent encore leurs circulaires papier qui ne sont pas, ou très difficilement accessibles via Internet;

Les principaux journaux vous permettant de suivre l’actualité quotidiennement;

Dans le menu service à la communauté, ouvert à tous, vous retrouvez de nombreux communiqués mis à jour régulièrement. De plus, dans ce menu, nous vous rappelons que le « guide auto soins » du MSSS est également disponible depuis le 30 mars 2020.

Par ailleurs, nous souhaitons vous faire savoir que Audiothèque L’Oreille qui lit a été reconnu comme service prioritaire. Toutefois, cette reconnaissance ne nous autorise pas à ouvrir toutes grandes nos portes. Malheureusement pour l’instant, nous devons nous limiter à dispenser l’essentiel de nos services. L’ouverture de nos locaux ne se fera que quand il sera possible de recevoir nos bénévoles dans le respect des mesures émises par la Santé publique. Nous espérons pouvoir reprendre nos activités régulières dans les meilleurs délais. En attendant, nous en profitons pour vous inviter à devenir membre utilisateur afin que vous puissiez profiter pleinement de tous les services de lecture que Audiothèque L’Oreille qui lit travaille à rendre accessible avec son équipe de travail et ses dévoués bénévoles.

N’hésitez pas à nous joindre, car nous demeurons à votre service !

Pierre Schram, Directeur général, #3004

Nicoléa Tremblay, Coordonnatrice au développement et services, #3010

Huguette Roussel, Préposée aux services et informations, #3002

Téléphones régions :           

Québec,     418 627-8882

Montréal,   514 393-0103

Ailleurs au Québec     1877 393-0103

4. Les personnes handicapées, grandes oubliées de la pandémie

Point de vue de Danielle Bolduc publié Le Soleil le 8 mai 2020

Depuis des semaines, nous sommes entrés dans une nouvelle ère sans précédent qui fera sans doute partie de notre histoire collective, celle de la pandémie. Pour les personnes handicapées, cela ne fait pas exception. Pour cette catégorie de personnes vulnérables, cette période s’avère très difficile et représente tout un défi et plus spécialement pour celles qui sont handicapées visuelles; les non-voyants complets, ne serait-ce que pour la distanciation physique (le fameux deux mètres de distance) à respecter et ceci peut se traduire par un parcours du combattant! 

Étant moi-même handicapée visuelle et auditive, je suis les nouvelles comme tout le monde. Malheureusement, force est de constater qu’on n’a pratiquement pas parlé de nous dans les médias, sauf une ou deux histoires, dont certaines peuvent cacher des drames sans nom et dont on ne soupçonne même pas l’existence, comme celles que vivent les aînés, notamment dans les CHSLD. 

Pourquoi? Malgré toute l’aide dont nous pouvons recevoir de la part des organismes communautaires qui défendent nos intérêts et nos droits et qui nous facilitent vraiment la vie en ce temps de confinement, comme les aînés, nous pouvons nous aussi nous sentir isolées et certains peuvent même développer de l’anxiété, de la détresse psychologique et même de dépression, mais ça, on n’en parle pas non plus. 

Pourquoi? Et quand vient le temps de publier des guides de toute sorte sur le site du gouvernement du Québec, entre autres, on n’est même pas capable de rendre ces documents accessibles pour les personnes déficientes visuelles. Encore une fois, pourquoi?

À l’heure du déconfinement, comme si la bataille n’était pas encore suffisante, ce sera encore plus compliqué pour nous qu’avant, pour aller magasiner, par exemple ou pour se déplacer dans le cadre d’un rendez-vous médical et où, parfois, nous devons être préférablement accompagné. Ici, la question se pose : comment respecter le deux mètres, surtout quand on ne voit pas? Rassurez-vous, ça se fait. J’ai même interpelé le premier ministre Legault à notre sujet afin qu’il adopte des mesures claires et spécifiques pour nous et qui tiennent compte de notre réalité. Toujours aucune réponse de sa part.

Personnellement, je constate que le gouvernement prend parfois des décisions, sans toutefois considérer les conséquences que celles-ci peuvent avoir sur une clientèle souvent abandonnée à elle-même, toujours pour éviter la contamination. Quel manque de justice et d’humanité! 

Les personnes handicapées… Qui? Quoi? Ah, vous autres! C’est vrai! On n’y a même pas pensé… Vraiment désolé, on vous a oubliés! Ça ne vous intéresse pas… Et pourtant, on aurait tellement de choses à dire et surtout, à dénoncer. M. Legault, presque tous les jours, j’écoute votre point de presse quotidien, avec vos acolytes, M. Arruda et Mme McCann. Les personnes handicapées sont aussi concernées, ne nous laissez pas tomber, SVP! 

Enfin, j’écoute aussi les remerciements du jour que vous adressez à nos précieux Anges gardiens (naturellement), qui portent cette pandémie à bout de bras, mais aussi aux enfants, aux ados, aux enseignants, aux parents et grands-parents, aux travailleurs, aux commerçants, aux aînés et j’en passe. Un merci aux personnes handicapées serait de la très belle musique à nos oreilles. Ainsi, on se sentirait moins oubliés et plus considérés! J’attends encore et toujours…

Source : https://www.lesoleil.com/opinions/point-de-vue/les-personnes-handicapees-grandes-oubliees-de-la-pandemie-c4868b46a95f705ffdcbbfb9ba7756ef?fbclid=IwAR0aTcCbVaLLHXUv48X9J2daXTUWZRGfZUEMesdXHjRybqfaHJrkzrJVWBQ

5. Le coronavirus, un obstacle supplémentaire pour les personnes en situation de handicap

Article de Florian Rouliès publié le 12 mai 2020 par France3

Si les gestes-barrières et la distanciation physique complexifient le quotidien, ils constituent une difficulté supplémentaire dans la vie des personnes en situation de handicap, ainsi que pour leurs aidants. 

Pour la première fois depuis deux mois, Alain Duverneuil est sorti de chez lui. Jadis malvoyant, il a totalement perdu la vue depuis quelques années et a dû apprendre à composer avec l’évolution de son handicap. Aujourd’hui, l’épidémie de Covid-19 complexifie encore son quotidien. 

Lorsqu’on est non-voyant, on a besoin d’être guidé. La recommandation est de tenir la personne qui nous guide par le coude… la distance d’un mètre recommandée n’est évidemment pas applicable.

Résultat, depuis le début de l’épidémie, nombreuses sont les personnes aveugles qui se voient refuser les sorties avec les auxiliaires de vie. Et quand ils peuvent se rendre en ville, les difficultés sont accentuées en cette période particulière. C’est ce que constate Sophie Gatouillat-Léonnec, l’instructrice en locomotion qui a accompagné Alain lors de sa sortie :

Le fait qu’il y ait moins de voitures, par exemple. C’est perturbant, car le bruit de la circulation est un repère sonore important.

S’ajoute à cela l’aspect anxiogène de la compensation tactile : glisser sa main sur les boutons d’ascenseur, sur le clavier d’un distributeur de billet, etc. Autant de contacts qui peuvent s’avérer vecteurs de contamination. Alain Duverneuil comme son accompagnatrice l’assurent tous deux :

Actuellement, faire de simples courses lorsqu’on est aveugle ou malvoyant présente des difficultés considérables.

Tous les handicaps concernés

À Saint-Félix-de-Villadeix, le foyer La Peyrouse accueille une quinzaine de résidents atteints de surdicécité (le cumul de deux handicaps : visuel et auditif). Une situation qui nécessite une communication tactile (une langue des signes par contact.

Le directeur-adjoint du foyer La Peyrouse, Olivier Auberger, reconnaît donc que ce contexte d’épidémie complique les choses : ” Bien évidemment, il faut continuer de communiquer avec ces résidents, et cela passe par le tactile. Le premier des gestes barrières, c’est le lavage des mains. Nous redoublons de vigilance, même si, déjà en temps normal, l’hygiène fait partie de la culture de notre établissement. ” 

Le foyer La Peyrouse, à Saint-Félix-de-Villadeix, accueille une quinzaine de résidents sourds et aveugles.
En outre, les surfaces sont désinfectées, les activités sont divisées en petits groupes, les repas pris à distance. Des mesures ont aussi été prises pour qu’il y ait moins de rotations des personnels.

L’autre problème, pour les personnes sourdes, c’est le masque : la langue des signes est appuyée par les expressions du visage. 

L’Agence régionale de santé a informé récemment le foyer que des masques avec une “fenêtre” transparente sont en phase de test. Un outil qui pourra faciliter la communication avec les personnes sourdes ou malentendantes. En attendant, des visières en plastique transparent sont utilisées.

La difficulté des personnes avec handicap mental

Le foyer La Peyrouse dépend d’une grande association, l’APEI. Celle-ci accueille et accompagne près de 600 personnes en Dordogne, toutes en situation de handicap. Une quinzaine de résidences sont réparties sur le territoire, dédiées pour beaucoup au handicap mental. Olivier Martin, le directeur général de l’APEI, constate à quel point les mesures sanitaires et de distanciation affectent les personnes accompagnées.

Leur quotidien est chamboulé : il n’y a pas eu de contact avec l’extérieur pendant deux mois, les soins de rééducation ont été suspendus, le contact avec la famille s’est fait à distance. C’est très difficile.

Et le déconfinement ne règlera pas le problème du jour au lendemain. Pour le personnel, la pédagogie est de mise.

Il faut expliquer de façon adaptée, et c’est compliqué. Il faut relativiser, ne pas être anxiogène, donner des perspectives… mais c’est difficile quand nous-mêmes ne savons pas comment la situation va évoluer.

Heureusement, petit à petit, les sorties peuvent reprendre et les personnes travaillant dans un ESAT (établissement et service d’aide par le travail) vont pouvoir reprendre leur activité, et retrouver les interactions sociales.

Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/dordogne/perigord/coronavirus-obstacle-supplementaire-personnes-situation-handicap-1827736.html

6. Respecter les gestes barrières ? Pas si facile quand on est aveugle ou malvoyant

Article de Caroline Iberg publié le 12 mai 2020 par médiapart.fr

Se laver les mains, porter un masque, garder une distance physique sont autant de gestes de protection qui peuvent sembler simples mais qui demandent plus de vigilance pour une personne déficiente visuelle.

Dans le cadre du déconfinement, la Fédération des Aveugles de France publie, en collaboration avec la filière de santé maladies rares SENSGENE et l’Institut de la vision, une affiche sur les gestes barrières qui demandent plus de vigilance pour les personnes aveugles ou malvoyantes. En effet, pour ces personnes, le déco finement pose de façon très concrète la question du respect ou plus exactement de la bonne compréhension des gestes barrières.

Les personnes aveugles ou malvoyantes ne font pas partie a priori des personnes vulnérables, mais leur façon d’aborder le monde et les autres, sans voir, peut représenter un danger supplémentaire pour eux-mêmes.

Cette affiche apporte les précisions utiles concernant les gestes barrières qui demandent plus de vigilance afin qu’ils soient bien intégrés dans toutes les situations auxquelles une personne aveugle est susceptible d’être mise en relation avec une personne qui voit.

Elaborés avec des professionnels, psychomotriciens, instructeurs en locomotion et en activité de la vie journalière, médecins, psychologues, deux documents sont disponibles ci-joint ou ci-dessous.

Source : https://blogs.mediapart.fr/caroline-iberg/blog/120520/respecter-les-gestes-barrieres-pas-si-facile-quand-est-aveugle-ou-malvoyant

7. Coup de cœur : la vidéo «feel good » de musiciens aveugles

Publié le 9 mai 2020 par E. Dal’Secco sur Handicap.fr

Les musiciens de l’orchestre Open Confin’Jazz de l’Institut des jeunes aveugles nous régalent d’une version Feeling good interprétée à distance durant le confinement. 5 belles minutes à savourer…

Avec le confinement, les spectateurs ont déserté les salles de concert. Mais les musiciens n’ont pas lâché leur instrument pour autant, donnant naissance à un nouveau genre musical. Chaque instrumentiste se filme seul, chez lui, et ce n’est qu’ensuite que l’orchestre est assemblé, dans un tout parfaitement synchronisé.

Feel good des musiciens de l’Inja

Séduits par la prouesse, c’est au tour des musiciens de l’orchestre Open’Injazz de l’Institut national des jeunes aveugles de Paris de se prêter à ce sympathique exercice (vidéo ci-dessous), rebaptisé pour la circonstance Open Confin’Jazz. Dans une vidéo, élèves, anciens élèves, professeurs de musique ainsi que des musiciens professionnels interprètent l’incontournable Feeling good. « Il y a un secteur que le coronavirus ne détruira jamais, c’est la musique », commente une voix off. Cinq minutes à savourer, une bonne dose d’espoir et d’optimisme.

Voir la vidéo (début de de la chanson à 48 secondes) https://www.youtube.com/watch?v=D4Ti8nk-clE

Source : https://informations.handicap.fr/a-coup-de-coeur-video-feel-good-musiciens-aveugles-12883.php

 

8. Covid-19 : l’ONU appelle à garantir l’égalité des droits des personnes handicapées

Article publié le 6 mai 2020 par news.un.org

La crise du coronavirus touche tous les aspects de la société et les personnes handicapées (environ 15% de la population mondiale) sont loin d’être épargnées. 

« La pandémie affecte le milliard de personnes handicapées dans le monde », a rappelé le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, dans un message vidéo présentant la note de synthèse produite par l’ONU sur les personnes handicapées et le Covid-19.

Selon le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (DESA), 46% des personnes âgées de plus de 60 ans – particulièrement vulnérables au Covid-19 – vivent avec un handicap. Une femme sur cinq risque de se retrouver une situation de handicap au cours de sa vie et un enfant sur 10 est handicapé.

En temps normal, les personnes handicapées avaient déjà moins de chances de suivre des études, de bénéficier de soins de santé, de gagner leur vie ou de participer à la vie sociale. « La pandémie accentue ces inégalités et fait naître de nouvelles menaces », a alerté M. Guterres.

Les personnes handicapées vivant en résidence courent un risque plus important de contracter le virus et « sont parmi les plus touchées par cette crise en termes de décès », a rappelé le chef de l’ONU.

« Pendant la pandémie, nous devons garantir l’égalité des droits des personnes handicapées pour ce qui est de l’accès aux soins de santé et aux procédures qui sauvent la vie », a souligné le Secrétaire général qui a exhorté les gouvernements à placer les personnes handicapées au cœur de la lutte contre le Covid-19 et des efforts de relèvement, par la consultation et le dialogue.

Que faire pour inclure les personnes handicapées dans la réponse au Covid-19 ?

Face à la menace disproportionnée du Covid-19 qui pèse sur les personnes handicapées, l’ONU propose une réponse guidée par les droits humains et centrés sur quatre champs d’actions.

1. Assurer l’intégration du handicap dans toutes les réponses et efforts de relèvement avec des actions ciblées. Les Nations Unies estiment qu’une combinaison des mesures générales et spécifiques au handicap est nécessaire pour garantir une inclusion des personnes handicapées.

2. Assurer l’accessibilité des informations, des installations, des services et des programmes dans le cadre de la réponse au Covid-19. L’accessibilité est fondamentale pour l’inclusion des personnes handicapées dans la réponse immédiate sur les plans sanitaires et socio-économiques. Sans information sur la santé publique, l’environnement bâti, les communications et technologies et les biens et services à leur disposition, les personnes handicapées ne peuvent pas prendre les décisions nécessaires, vivre indépendamment, et rester isolées ou en quarantaine en toute sécurité, ou accéder à la santé et aux services publicx sur un pied d’égalité avec les autres.

Protéger les droits des personnes handicapées, c’est investir dans notre avenir commun – António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies

3. Assurer une consultation significative et une participation active des personnes handicapées et des organisations les représentant à tous les stades de la réponse et des efforts de relèvement. Les personnes handicapées ont des contributions à apporter pour lutter contre la crise et construire l’avenir. De nombreuses personnes handicapées ont fait l’expérience de vivre des situations d’isolement et de dispositions de travail alternatives. Elles peuvent ainsi proposer des modèles pour traverser au mieux la situation actuelle. Les perspectives et les expériences vécues par les personnes handicapées contribuent à la créativité, aux nouvelles approches et à des solutions innovantes aux défis.

4. Établir des mécanismes de responsabilité pour s’assurer de l’inclusion du handicap dans la réponse au Covid-19. Des investissements inclusifs doivent être garantis pour soutenir des résultats menant à l’inclusion des personnes handicapées. Les gouvernements, les donateurs, les agences de l’ONU et d’autres acteurs doivent établir des mécanismes de suivi des investissements pour s’assurer qu’ils touchent les personnes handicapées. La ventilation des données selon le handicap est indispensable pour garantir la responsabilisation.

L’ONU rappelle que l’inclusion des personnes handicapées dans la réponse au Covid-19 et dans les efforts de relèvement post-crise est essentielle pour ne laisser personne de côté. Une telle démarche s’inscrit dans la continuité des engagements internationaux que sont la Convention relative aux droits des personnes handicapées, le Programme de développement durable à l’horizon 2030, l’Agenda pour l’humanité et la Stratégie des Nations Unies pour l’inclusion du handicap.

Protéger les droits des personnes handicapées, c’est investir dans notre avenir commun – António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies

Source : https://news.un.org/fr/story/2020/05/1068192?fbclid=IwAR11PAkcae8ozJtJtEscTZGJsq8-BHd2nfGHYJhrZHHQXlulqJiPRn9Ora8

9. CONFINÉ

Chronique de Stéphane Laporte publiée dans La Presse le 9 mai 2020

Confiné, sûrement l’un des mots les plus utilisés, dans les médias, depuis deux mois. Avant le mois de mars, on ne s’en servait jamais. Ou presque. On le lisait quelquefois. La plupart du temps, dans un article faisant le portrait d’une personne handicapée : « Elle est confinée à un fauteuil roulant… »

Le confinement, les personnes handicapées connaissent ça depuis longtemps. Vous savez maintenant ce que c’est. Un peu.

Je sais, vous n’en pouvez plus. Vous êtes en train de virer fou. À être enfermé dans la maison tout le temps. À ne pas pouvoir aller travailler. Ne pas pouvoir aller au gym. Ne pas pouvoir aller chez les parents, les amis. Ne pas pouvoir faire de barbecue en gang. Ne pas pouvoir voyager. Être privé de sa liberté, c’est dur. Ça mine. Ça déprime. Mais vous pouvez quand même descendre votre escalier. Vous pouvez quand même courir. Vous pouvez quand même vous étendre dans le parc. Vous pouvez quand même donner un coup de pied à l’objet qui traîne par terre, pour signifier que vous êtes tanné. La personne confinée à son fauteuil roulant ne le peut pas.

Un jour, à 13 h, quand le premier ministre Legault annoncera le déconfinement total et complet de tout le Québec, vous allez sauter de joie. Enfin ! Vous ne serez plus confiné ! La personne confinée à son fauteuil roulant le sera encore. L’hiver prochain aussi. En 2021, aussi. Elle le sera toute sa vie. Vous trouvez ça long, deux mois. Imaginez toute votre vie.

Ce serait bien si cette expérience traumatisante que la planète au complet est en train de vivre servait au moins à prendre conscience du sort des gens confinés à longueur d’année.

C’est difficile de comprendre les frustrations et les revendications des malchanceux quand on est un chanceux. Mais quand notre chance vire de bord un brin, soudain, ça devient plus concret, plus compréhensible. Plus justifié.

Pour réussir le déconfinement, la société adopte plein de mesures pour éviter une deuxième vague de COVID-19. Les commerces, les entreprises, les endroits publics doivent les respecter. Rien de plus normal. On adapte notre espace. On apporte des modifications. On opère. Pourtant, combien de lieux demeurent toujours inaccessibles pour une personne confinée à son fauteuil roulant ? Il n’y a jamais eu un mouvement de masse pour que ça change. Les gouvernements n’ont jamais obligé tous les endroits publics, quels qu’ils soient, à être accessibles aux gens à mobilité réduite. Trop compliqué. Trop coûteux. 

La crise du coronavirus prouve qu’il n’y a rien de trop compliqué, de trop coûteux. On peut tout arrêter. On peut tout changer. Pour que le système de santé ne soit pas débordé. Pour que la majorité soit bien traitée. On pourrait se forcer aussi pour qu’une minorité puisse exister dans la dignité.

Quand tout le monde aura repris sa vie normale, ce serait bien de penser à ceux qui n’auront jamais une vie normale. 

Ce qui crève les yeux, en ce moment, c’est que nous avons laissé les plus vulnérables croupir dans un trop grand état de vulnérabilité. Sans agir. Sans considérer le travail de ceux qui, malgré tout, leur venaient en aide. On n’a pas oublié seulement les personnes âgées. On a aussi oublié les personnes handicapées. En réduisant les services. En ne facilitant pas leur intégration. En les laissant en bas de la liste des priorités. En laissant aller. Parce que c’était facile de le faire. Les handicapés, comme les aînés, on ne les voit pas. Ça ne gueule pas fort. Ça ne manifeste pas. Pas de carré rouge ou plutôt de carré gris ou de carré brisé. Ça n’a pas de lobby. C’est trop occupé à juste vivre. C’est trop occupé à survivre. C’est facile à oublier.

Pour nos aînés, ça semble compris. L’ampleur de l’horreur a marqué nos consciences. On va tout faire pour que ça n’arrive plus. En espérant qu’on va réussir. C’est bien beau d’avoir l’intention, encore faut-il avoir l’application. On croise les doigts. Mais on retrousse ses manches.

Pour les personnes handicapées, il faudrait procéder aussi. Celles en fauteuil roulant et les autres. Au Québec, 10 % de la population de 15 ans et plus a au moins une incapacité. De la mobilité, de la vision, de l’audition, de l’apprentissage, du développement, de la mémoire… Une personne sur dix. Pourtant, au temps des regroupements, avez-vous vu, autour de vous, une personne sur dix être différente ? 10 sur 100 ? 100 sur 1000 ?

Non, parce qu’elles n’étaient pas là. C’était 0 sur 10, 0 sur 100. Souvent. Ou 2 ou 3 sur 1000. Parce qu’on les laisse à l’écart. Confinées. Une sur une, seules. Il faudrait que ça change.

Cela dit, toutes les personnes avec des limites ne sont pas des ermites. Il y en a plein qui gravissent des montagnes. Bousculent les conventions. Et touchent au ciel. Rien ne peut les arrêter. Même pas les regards affligés. Elles ont compris qu’on peut tout confiner, sauf l’esprit. Qu’on n’est jamais prisonnier, quand on sait penser, quand on sait rêver.

Et le rêve qui devrait occuper toutes nos pensées, c’est celui d’un monde dont on pourrait tous profiter. Ce n’est pas une question de richesse. C’est une question de liberté.

Aider, c’est libérer.

Aimer, c’est apprendre à voler.

Ça fait longtemps que les mères le savent. Bonne fête à toutes les mamans.

La mienne, je ne pourrai pas la rejoindre par Skype. Juste par sky.

Je vous embrasse.

https://plus.lapresse.ca/screens/909f63c5-a6f0-407b-b063-414d74007078__7C___0.html?utm_medium=Facebook&utm_campaign=Microsite+Share&utm_content=Screen&fbclid=IwAR3mLFsrNtnsD2PDs2AMV6eKr45gnP-3KU15-QaDKfgvKlH6oKl3Kt9LvVI

10. Un million de dollars de pertes pour la Fondation Mira

Article de Jean-Benoit Legault – La Presse canadienne publié dans Le Devoir le 9 mai 2020

La Fondation Mira calcule que la pandémie de coronavirus lui a fait perdre au moins un million de dollars en revenus depuis le début de la crise, un montant qui pourrait doubler d’ici la fin de l’année.

Toutes les activités de financement dont la fondation dépend pour fonctionner — des tournois de golf aux randonnées à vélo en passant par les non-voyants qui font de la sollicitation dans les centres commerciaux et les soupers-bénéfice — ont été anéanties par le virus.

«Si on voulait survivre à cette tempête-là, il fallait absolument arrêter les opérations et regarder comment on allait se relever de ça, a expliqué en entrevue le directeur général de Mira, Nicolas St-Pierre.

«Comme capitaine de bateau, jai dit, on va réduire les voiles le plus possible, on va attendre que la tempête passe, et ensuite on verra ce quon est capables de remonter pour être le plus loin possible des roches’.»

Mira n’a donc fonctionné pendant quelques semaines qu’avec le personnel strictement nécessaire pour assurer le bien-être de ses chiens.

La fondation étudie maintenant en vertu de quel modèle elle pourra poursuivre ses activités, notamment pour pouvoir continuer à donner ses chiens gratuitement, quitte à remettre en question des façons de faire vieilles de quarante ans.

«On va avoir besoin daide au cours de la prochaine année, a prévenu M. St-Pierre. Les organismes sans but lucratif comme nous, nous sommes les premiers à être coupés dans les budgets personnels (de la population), ce qui est très compréhensible.

«La seule chose quon peut dire dans un OBNL cest quon sait quel argent sort, mais pas quel argent rentre.»

Reprise graduelle

Les activités de Mira reprendront graduellement au cours des prochains jours, tout d’abord avec le retour progressif des employés, «mais vraiment au compte-gouttes pour voir comment ça va», a indiqué M. St-Pierre.

Les familles qui accueillent les chiots pendant plus d’un an avant le début de leur formation de chien-guide ou de chien d’assistance ont recommencé quant à elles à venir les chercher, une famille à la fois pour respecter la distanciation nécessaire.

Mira s’est tournée pendant la crise vers des familles d’expérience, «tatouées Mira», qui nauraient pas besoin daide, puisquaucun employé n’était disponible pour leur expliquer comment gérer un chiot.

«Je vois à quel point les gens sont contents de venir chercher (un chiot), a dit M. St-Pierre, qui raconte en rigolant avoir vu un homme couché au sol, à l’extérieur, pour jouer avec son nouveau compagnon.

«Je pense quil y a un phénomène assez intéressant: les gens sont à la maison, il va y avoir plus de télétravail, donc je pense que les gens vont avoir le goût d’avoir un chien à la maison et là on a beaucoup de demandes de gens qui sont prêts à acheter des chiens s’ils ne font pas l’affaire à l’entraînement, on a beaucoup de gens qui veulent être famille d’accueil.»

Il rappelle toutefois qu’il s’agit d’une «décision sérieuse et réfléchie» et prévient qu’«il faut vraiment être prêt à investir du temps avec ton partenaire poilu».

Mira s’est assurée, pendant la crise, de communiquer avec chacun de ses quelque 1200 bénéficiaires pour vérifier qu’humain et animal allaient bien.

«Ce quon a le plus entendu cest, une chance quon avait nos chiens pour passer au travers de ces moments-là. Donc cest un baume et on se dit, OK, on lâche pas”», a conclu M. St-Pierre.

Source : https://www.ledevoir.com/societe/578641/un-million-de-dollars-de-pertes-pour-la-fondation-mira

11. Des mesures pour les piétons et les familles : piétonnisations sur Sainte-Catherine et nouvelles rues familiales et actives

Nouvelles fournies par Ville de Montréal – Arrondissement de Ville-Marie 

MONTRÉAL, le 11 mai 2020 /CNW Telbec/ – Afin de répondre aux besoins en espaces sécuritaires pour les usagers actifs, la mairesse de Montréal et de Ville-Marie, Madame Valérie Plante, annonce le déploiement de la piétonnisation sur Sainte-Catherine Est (Village), entre la rue Saint-Hubert et l’avenue Papineau, et de Sainte-Catherine Ouest dans le Quartier des spectacles, entre la rue De Bleury et le boulevard Saint-Laurent, ainsi que l’implantation de nombreuses rues familiales et actives dédiées à la marche, au vélo et au jeu libre dans certaines rues locales.

« La Ville travaille très fort pour offrir suffisamment d’espace aux gens pour respecter les règles de distanciation, mais également pour leur permettre de respirer un peu, bouger et profiter de la ville. En redonnant la rue Sainte-Catherine aux piétons et en créant de nouveaux milieux de vie en projet pilote, l’Arrondissement contribue à la vision élaborée dans un plan de déplacements estival dont j’annoncerai les détails sous peu. Ce plan prévoira des mesures ambitieuses pour repenser le partage de l’espace public et ainsi, assurer la mobilité sécuritaire des piétons et des cyclistes sur l’ensemble du territoire », a souligné la mairesse de Montréal et de l’arrondissement de Ville-marie, Valérie Plante.

Piétonnisations sur la rue Sainte-Catherine

À compter du 14 mai, avec la collaboration de la Société de développement commercial du Village, puis du 18 mai, avec le Partenariat du Quartier des spectacles, l’arrondissement de Ville-Marie permettra aux Montréalais et Montréalaises de profiter de ces espaces de liberté exceptionnels. Le retour des cafés-terrasses sur le domaine public se fera lorsque les autorités de santé publique le permettront.

Treize nouvelles rues familiales

Seule la circulation locale sera autorisée et le stationnement maintenu sur les rues désignées ce qui offrira plus d’espaces sécuritaires aux usagers actifs. Il sera ainsi plus facile de déambuler librement et en toute sécurité dans les quartiers habités, à pieds et à vélo, afin de profiter du grand air près de chez soi.

Depuis la fin de semaine dernière, puis graduellement au cours des prochaines semaines, les résidentes et les résidents pourront profiter de la belle saison grâce à des rues locales apaisées, sans trafic de transit. Des aménagements transitoires, incluant de la signalisation aux abords des rues locales et des milieux de vie, seront déployés afin d’adapter la voie publique dans les secteurs visés et ainsi favoriser la cohabitation sécuritaire de l’ensemble des usagers sur les rues suivantes :

  • Cartier, entre Logan et des Confiseurs
  • De Rouen, entre Gascon et Lespérance (fin de semaine du 9 mai)
  • Dorion, entre Malo et Ontario E.
  • Dorion, entre Logan et des Confiseurs
  • Du Havre, entre Ontario E. et Hochelaga
  • Dufresne, entre Ontario E. et De Maisonneuve E.
  • La Fontaine, entre Fullum et Dufresne
  • Logan, entre Fullum et Dufresne
  • Lusignan, entre Saint-Antoine O et Saint-Jacques
  • Redpath, au nord de Docteur-Penfield
  • Robin, entre Atateken et de la Visitation (fin de semaine du 9 mai)
  • Seymour, entre Tupper et René-Lévesque O.
  • Victor-Hugo (fin de semaine du 9 mai)

D’autres mesures novatrices et sécuritaires s’ajouteront au cours des prochaines semaines pour faciliter les déplacements actifs et encourager l’utilisation de l’espace public par les résidentes et les résidents, dans le respect des règles de distanciation physique.

« Il s’agit d’autant d’actions concrètes qu’instaure l’Arrondissement et qui sont cohérentes avec la vision favorisant les mobilités actives déjà énoncée dans le Plan local de déplacement 2020-2030 de Ville-Marie (PLD) adopté en octobre dernier.  Des interventions en matière de sécurité et de confort des piétons qui rendent les milieux de vie toujours plus agréables et sécuritaires, particulièrement en situation de pandémie », de conclure la mairesse.

Source : https://www.newswire.ca/fr/news-releases/des-mesures-pour-les-pietons-et-les-familles-pietonnisations-sur-sainte-catherine-et-nouvelles-rues-familiales-et-actives-817106073.html

12. Réaménagement de la rue Saint-Charles Ouest : Longueuil reporte les travaux pour soutenir les commerçants

Longueuil — Vendredi 8 mai 2020- Dans le contexte de la pandémie de la COVID-19 et de la préparation du redémarrage économique, la Ville de Longueuil a décidé de reporter les travaux de réaménagement de la rue Saint-Charles Ouest prévus initialement en 2021.

« Depuis le tout début du projet de réaménagement de la rue Saint-Charles Ouest, Longueuil est à l’écoute de la communauté et des commerçants. La crise de la COVID-19 présente des défis majeurs pour les entreprises et les place dans une situation précaire. Par le report des travaux, la Ville fait le choix de soutenir les commerçants et les établissements d’affaires en leur donnant un répit supplémentaire pendant la période cruciale de la reprise des activités économiques, culturelles et communautaires du secteur », a indiqué la mairesse de Longueuil, Sylvie Parent.

La Ville entend poursuivre ses activités de relations avec la communauté et d’accompagnement des établissements d’affaires du secteur d’ici le début des travaux. La mise en place de la table de suivi et le programme de formation des établissements d’affaires seront réajustés en fonction du report des travaux et du contexte de la COVID-19.

Le report facilitera aussi l’arrimage du projet de la rue Saint-Charles aux études de planification du projet de transport collectif Léeo (Lien électrique est-ouest), reliant d’est en ouest le territoire. « Lorsque les travaux de réaménagement de la rue Saint-Charles Ouest commenceront, ils seront au cœur d’une transformation majeure du secteur engendré par cet important lien structurant. Le projet de la rue Saint-Charles s’inscrit avantageusement dans la vision d’aménagement et de redéveloppement “La Rive-Sud me transporte”, que j’ai présentée en février dernier », a ajouté madame Parent.

L’accompagnement des commerçants : une priorité pour Longueuil

Rappelons que la Ville a mis en place plusieurs mesures de soutien aux entreprises, dont une ligne téléphonique dédiée aux entreprises du domaine commercial et de détail afin de les aider à faire face au contexte de la COVID-19, en plus du report des prochains paiements de taxes municipales et de la suspension temporaire de l’émission et de l’envoi de diverses factures. Longueuil a également suspendu la tarification des stationnements sur la rue Saint-Charles, entre la rue Saint-Sylvestre et le chemin de Chambly, ainsi qu’au stationnement Chaboillez.

À propos de Longueuil

Moderne et tournée vers l’avenir, Longueuil est la ville-centre de l’agglomération de Longueuil qui regroupe plus de 430 000 personnes.

Longueuil se distingue par la qualité des services essentiels qu’elle offre à sa population, par sa programmation culturelle riche et variée, de même que par son fort potentiel de développement économique. Forte de ses 360 ans d’histoire, Longueuil propose aussi un milieu de vie stimulant et accueillant propice à l’épanouissement des familles, dans lequel se côtoient de grands espaces verts, des quartiers résidentiels et urbains paisibles ainsi qu’un milieu d’affaires prospère.

Source : www.longueuil.quebec/fr/communiques/2020/reamenagement-rue-saint-charles-ouest-reporte-travaux-soutenir-commercants