Écho du RAAMM pour la période du 10 au 16 février
Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 10 au 16 février 2020.
Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire
- 1- Quand enneigement rime avec isolement
- 2- L’arrivée des étiquettes parlantes dans les pharmacies d’Empire facilite l’accès à la médication pour les personnes malvoyantes
- 3- Luciole, la police typo pensée pour les personnes malvoyantes
- 4- À Bayeux, Julien décrypte son quotidien de malvoyant
- 5- Le cirque s’adapte et fait vibrer les malvoyants
- 6- Lille-France : Un dispositif connecté déployé dans la ville pour aider les aveugles à mieux s’orienter
- 7- Où en est B2Bot et sa solution de vision artificielle pour les aveugles et malvoyants ?
- 8- Accessibilité, tous concernés: 90% des Français insatisfaits
- 9- Probex : Faire différent, voir autrement… le potentiel des gens
- 10-LE BON PILOTE INC. Poste ; Agent de liaison : recrutement, sensibilisation, répartition
- 11-LE BON PILOTE Inc. Poste de Secrétaire-répartiteur
- 12- Message provenant de Revenu Québec: Clientèle «personnes handicapées»
- 13-Message provenant de l’université McGill: Invitation à participer aux recherches sur l’élaboration de lois et de règlements concernant la Loi canadienne sur l’accessibilité
- 14- Vivre en ville: Sondage alimentation saine pour tous
1- Quand enneigement rime avec isolement
Chaque tempête laisse derrière elle des accumulations qui encombrent les trottoirs et rendent difficiles, voire impossibles, les déplacements des personnes à mobilité réduite.
Lettre de FLORENCE TIFFOU, MÉLANIE BEAUREGARD ET EMELY LEFRANÇOIS TABLE DE CONCERTATION SUR LE TRANSPORT DES PERSONNES HANDICAPÉES DE L’ÎLE MONTRÉAL*
Publiée dans les pages Opinions de La Presse le 6 février 2020
Après chaque bordée, la largeur des trottoirs enneigés devient insuffisante pour nos aides à la mobilité et nos roues s’enlisent dans la neige et la gadoue. Dans ces conditions, difficile de faire l’épicerie, de se rendre au travail ou d’aller à nos rendez-vous médicaux, des activités pourtant essentielles !
À cela s’ajoute une autre réalité qui rejoint les plus de 36 000 personnes qui utilisent le transport adapté (un service de transport porte à porte de la STM pour les personnes vivant une situation de handicap) : si le passage de la porte de l’usager jusqu’à la rue où est stationné le véhicule n’est pas déneigé (cela inclut le trottoir), le transport adapté peut refuser d’effectuer le déplacement, pour éviter des risques de blessures. Cela pose problème, puisque les arrondissements sont responsables de déneiger les rues et trottoirs (et comme on l’a remarqué, cela peut prendre plusieurs jours dans les rues résidentielles) et laissent dans l’isolement les citoyens qui ne sont pas en mesure de déneiger leur entrée.
Après la pluie… la neige
L’hiver dernier, après plusieurs années de mobilisation et de dialogue avec l’administration municipale, des militants en situation de handicap ou à mobilité réduite semblaient avoir obtenu des gains en matière d’accessibilité universelle hivernale. Alors que l’ensemble des élus se prononçait en faveur de la Motion pour garantir des déplacements sécuritaires et faciles pour tous l’hiver, le responsable du déneigement de la Ville de Montréal, Jean-François Parenteau, a annoncé la mise en place d’un programme de déneigement de la porte à la rue, pour les personnes à mobilité réduite. La Ville accorde 10 000 $ à des organismes communautaires ou entreprises privées de chaque arrondissement pour employer des gens qui s’occupent du déneigement au domicile des personnes qui en font la demande.
Un an plus tard, force est de constater que sur le terrain, la situation n’est guère différente de celle des années précédentes.
Si cette initiative est un premier pas, elle reste insuffisante. Cet hiver encore, des Montréalais se trouvent coincés dans des bancs de neige, chutent ou doivent obtenir l’aide des services d’urgence afin de quitter leur appartement. En appelant pour s’informer des programmes de chaque arrondissement, on se rend vite compte de la grande variabilité du service. Dans certains arrondissements, le programme est carrément absent. Dans d’autres, il n’est offert qu’aux personnes de 80 ans et plus.
On apprend aussi que parfois, le maximum de places disponibles est épuisé (soit 30 personnes seulement pour un arrondissement). Cette proportion est inacceptable, compte tenu du nombre d’usagers du transport adapté dans l’île de Montréal. À Verdun, on nous répond que le programme est en place, mais qu’il manque de main-d’œuvre. À Rosemont, on nous informe qu’il faudra attendre un an de plus pour que les résidents puissent avoir accès au service. Au final, ce service de déneigement n’est offert qu’à une poignée de chanceux citoyens qui ne sont guère plus avancés une fois sur le trottoir.
Qu’est-ce qu’on attend ?
Un an après l’annonce de la naissance de ce programme par la Ville, le milieu associatif ne baisse pas les bras. La Ville de Montréal doit prendre ses responsabilités et s’assurer que le déneigement des trottoirs soit arrimé à celui des débarcadères, des arrêts d’autobus et des descentes de trottoir (et à celui du domaine privé, lorsque ce service est miraculeusement offert). En 2011, la Ville s’est dotée d’une Politique municipale d’accessibilité universelle. Elle a le devoir de se donner les ressources nécessaires afin d’assurer ses promesses en commençant par le Programme de déneigement de la porte à la rue.
En refusant de prendre ses responsabilités, la Ville de Montréal est complice de notre isolement.
C’est également dans cette perspective que les groupes de personnes en situation de handicap demandent à ce que les citoyens fassent attention lorsqu’ils déblaient leur entrée ou déneigent leur auto de ne pas créer d’amoncellement sur des espaces dégagés, qui pourraient bloquer la possibilité d’une personne à mobilité réduite de se déplacer d’un point à un autre. Gardons collectivement les trottoirs dégagés ! Ce n’est pas acceptable que des personnes soient prisonnières de chez elles en raison de cet isolement causé par un mauvais déneigement.
* Florence Tiffou est du Regroupement des usagers du transport adapté et accessible (RUTA) de l’île de Montréal ; Mélanie Beauregard et Emely Lefrançois sont de l’organisme Ex æquo
Source :
2- L’arrivée des étiquettes parlantes dans les pharmacies d’Empire facilite l’accès à la médication pour les personnes malvoyantes
STELLARTON, NS, le 6 févr. 2020 /CNW/ – Empire et sa famille de bannières se distinguent encore une fois comme des pionniers de l’inclusivité dans le secteur de l’épicerie de détail. En effet, leur réseau national sera le premier au Canada à offrir le service de lecture d’étiquettes ScripTalk en magasin, et ce, dans l’ensemble des 420 pharmacies des bannières Lawtons, Sobeys, Safeway, Thrifty Foods, Foodland, IGA (Ouest) et FreshCo.
Ce projet d’envergure nationale est une première en son genre au Canada. Il vise à offrir aux patients un accès fiable à une technologie simple et novatrice pour faciliter la gestion autonome de leurs médicaments sur ordonnance.
Les étiquettes parlantes ScripTalk permettent aux patients aveugles, à basse vision ou qui ont de la difficulté à lire, d’entendre les renseignements importants qui figurent sur les étiquettes de leurs médicaments, et ce, grâce au programme sans frais Pharmacy Freedom d’En-Vision America.
Pour utiliser ce système, les pharmaciens encodent les étiquettes de médicament avec des puces RFID (identification par radiofréquences). Les patients peuvent ensuite utiliser un petit lecteur d’étiquette portatif et gratuit (le « ScripTalk Station Reader ») qui lit à voix haute les renseignements importants et les instructions sur l’étiquette, qui devient alors une véritable étiquette parlante. Il est aussi possible d’utiliser l’application mobile d’En-Vision America pour lire les étiquettes.
« Nous sommes fiers d’offrir ScripTalk dans toutes nos pharmacies au pays. Il s’agit d’une technologie conviviale et novatrice qui élimine les obstacles pour les personnes aveugles, à basse vision ou qui ne sont pas en mesure de lire les renseignements essentiels sur leurs médicaments, affirme Jim Johnston, vice-président, exploitation – Pharmacie en magasin chez Sobeys inc. Grâce à cette technologie, nous donnons les moyens à nos patients de gérer eux‑mêmes leur médication en toute sécurité, que ce soit dans nos pharmacies, chez eux ou n’importe où ailleurs. »
« C’est la première fois au Canada qu’une chaîne de pharmacies offre ScripTalk en magasin, à tous ses emplacements. Les patients aveugles ou malvoyants peuvent maintenant obtenir des étiquettes ScripTalk au comptoir, en magasin. En-Vision America est heureuse de travailler en partenariat avec Empire et ses bannières et de soutenir son engagement pour favoriser l’accès aux étiquettes d’ordonnance pour tous », a déclaré Amanda Tolson, directrice des ventes pour En-Vision America, Inc.
« Au Conseil canadien des aveugles, nous sommes très heureux de travailler avec Empire et sa famille de bannières pour que les renseignements importants relatifs aux ordonnances et aux médicaments soient plus accessibles à ceux d’entre nous qui ne sont pas en mesure de lire ou qui ont de la difficulté à lire les étiquettes des médicaments. » affirme Louise Gillis, présidente du Conseil canadien des aveugles. « ScripTalk offre une autonomie aux personnes qui ne peuvent pas lire les imprimés. Les étiquettes d’ordonnance parlantes et les lecteurs de ScriptTalk aident à surmonter les principaux problèmes auxquels notre communauté est confrontée depuis des années. Nous sommes ravis que cette technologie novatrice soit offerte dans toutes les pharmacies des bannières d’Empire au Canada, dont Sobeys, Safeway, FreshCo et bien d’autres. »
« Lire les petits caractères sur les ordonnances est un obstacle depuis toujours pour les Canadiens aveugles ou malvoyants, ce qui cause des surdoses accidentelles et d’autres erreurs de médication graves, explique John Rafferty, président et chef de la direction de l’Institut national canadien pour les aveugles (INCA). Grâce aux nouvelles étiquettes parlantes des magasins Sobeys inc., ces personnes peuvent maintenant gérer leur médication de façon plus sécuritaire et autonome. »
La Fondation INCA estime que 1,5 million de Canadiens vivent avec des troubles de vision et une capacité visuelle légèrement ou très gravement réduite. À l’heure actuelle, cette population est mal servie et les options d’étiquetage des médicaments sur ordonnance offertes par les pharmacies sont limitées. Cette situation les expose à des retards et à des informations erronées pour l’accès à leurs médicaments.
À propos d’Empire
Empire Company Limited (TSX : EMP.A) est une société canadienne dont le siège social est situé à Stellarton, en Nouvelle-Écosse. Les principales activités d’Empire sont la vente au détail de produits alimentaires par sa filiale en propriété exclusive, Sobeys, et les activités immobilières connexes. Grâce à un chiffre d’affaires annualisé de quelque 25,6 milliards de dollars et à des actifs d’environ 13,8 milliards de dollars, Empire, ses filiales et ses marchands franchisés et affiliés emploient environ 123 000 personnes.
Pharmacies Sobeys (national)
L’équipe nationale de pharmacie de Sobeys compte plus de 420 pharmacies au Canada, y compris celles de Sobeys, Safeway, Thrifty Foods, Foodland, IGA (Ouest), FreshCo et Lawtons. Chacune d’entre elles compte sur une équipe dédiée qui vous aidera à gérer vos besoins en médicaments et en soins de santé. Qu’il s’agisse de vous donner des conseils pour soigner une toux ou un rhume ou de gérer un nouveau médicament d’ordonnance, nos équipes s’engagent à fournir des services pratiques et personnalisés pour veiller à la santé et au bien-être de votre famille.
À propos d’En-Vision America
En-Vision America, une entreprise située à Palmetto en Floride, crée des solutions pour les personnes handicapées par l’entremise de ses produits à la fine pointe de la technologie. L’entreprise a été à l’origine de nombreuses innovations en matière d’étiquetage, y compris des produits à fonction vocale comme i.d. mate, un lecteur de codes à barres parlant, et ScriptAbility, une solution comprenant les étiquettes d’ordonnance vocales, le braille, les gros caractères, les étiquettes en deux langues et les étiquettes de sécurité pour substances désignées (Controlled Substance Safety Labels – CSSL). Fondée à l’origine par Philip C. et David B. Raistrick en 1996, En-Vision America repose sur un principe fondamental unique : offrir aux personnes handicapées un accès égal et une plus grande autonomie grâce à la technologie. Aujourd’hui, plus de 20 000 personnes utilisent ScripTalk. Pour de plus amples renseignements, visitez www.envisionamerica.com.
À propos du Conseil canadien des aveugles
Le Conseil canadien des aveugles (CCB) – Voice of the Blind™ – est un organisme sans but lucratif enregistré au Canada qui a été fondé il y a 75 ans, en 1944, par des vétérans aveugles de retour au pays et des écoles pour aveugles. Il permet aux Canadiens aveugles, qui vivent avec une perte de vision ou qui sont sourds-aveugles de se rassembler par l’intermédiaire de sections au sein de leurs propres communautés locales. Ainsi, ils ont la possibilité de partager des intérêts communs et de participer à des activités sociales.
À propos de la Fondation INCA
Fondée en 1918, la Fondation INCA est un organisme sans but lucratif qui a pour mission de changer la vie des personnes aveugles dans la société d’aujourd’hui. Nous offrons des programmes novateurs et de puissants mécanismes de défense des droits qui habilitent les personnes touchées par la cécité à réaliser leurs rêves et à surmonter les obstacles à l’inclusion. Notre travail, à titre de fondation consacrée aux aveugles, repose sur un réseau de bénévoles, de donateurs et de partenaires d’un océan à l’autre. Pour de plus amples renseignements, visitez le cnib.ca.
Renseignements: Violet MacLeod, Communications externes et affaires publiques, Sobeys inc., [email protected], 782 440-2208
Liens connexes http://www.empireco.ca
3- Luciole, la police typo pensée pour les personnes malvoyantes
Article de Faustine Loison publié le 27 janvier 2020
Le studio français typographies.fr en collaboration avec le Centre Technique Régional pour la Déficience Visuelle a dessiné un caractère typographique Luciole spécifiquement pour les personnes malvoyantes. Fruit de deux ans de recherche, cette police de caractères est aujourd’hui à disposition, gratuitement, sous licence Creative Commons Attribution (les usages commerciaux sont permis).
Pour offrir la meilleure expérience de lecture possible aux personnes malvoyantes, les typographes Jonathan Fabreguettes et Laurent Bourcellier de la fonderie typographies.fr ont pensé la lisibilité des lettres sur une douzaine de critères de design, comme la structure des lettres, l’encombrement des mots ou encore l’espacement.
Les chiffres, les signes mathématiques et la ponctuation ont aussi été dessinés sous cet angle. Le Luciole permet d’écrire la quasi-totalité des alphabets européens ainsi que la majorité des notations des sciences (avec les symboles grecs et mathématiques) utilisée jusqu’au baccalauréat.
Au total, la typo Le Luciole comprend plus de 700 signes typographiques dans chacune de ses variantes.
Les typographes soulignent que ce caractère typographique peut être utilisé par les professionnels de l’édition adaptée.
https://www.luciole-vision.com/#download
4- À Bayeux, Julien décrypte son quotidien de malvoyant
Un article de Vanessa Thierre publié sur actu.fr le 30 janvier 2020
Julien Godey souffre d’une rétinite pigmentaire. Kiné à Bayeux (Calvados), il se rend chaque jour à pied à son travail. Un chemin qu’il connaît par cœur… Parfois semé d’imprévus.
Julien Godey marche, à vive allure d’ailleurs, aidé de sa canne blanche. À 12 ans, alors qu’il aurait dû vivre une adolescence insouciante, il apprend qu’il est atteint d’une rétinite pigmentaire, une maladie génétique. « Un jour, je suis sorti d’un rendez-vous chez l’ophtalmologiste et ma mère était en pleurs. Elle m’a dit « tu vas être aveugle » ».
En effet, la maladie ne se soigne pas. Il s’agit d’une perte progressive de la vision évoluant généralement vers la cécité. « J’ai 1/20e de vision à un œil et pas grand-chose à l’autre ». Julien n’est pas le seul de sa famille à être touché par cette maladie dégénérative de l’œil : « J’ai deux oncles et un cousin qui sont concernés ».
Une adaptation quotidienne
À bientôt 40 ans, Julien est malvoyant. Il distingue des formes, des contrastes, développe une intolérance à la lumière. Il s’adapte alors chaque jour.
Dans son appartement, situé au deuxième étage rue Montfiquet, son quotidien est millimétré. « Chaque chose doit être à sa place », assure-t-il. « On parle de situation de handicap et non de handicap. Chez vous, je suis incapable de faire un café alors qu’ici je n’ai aucun problème ». Idem pour se déplacer dans son appartement, les meubles sont noirs et blancs, un contraste qui lui permet de se repérer dans l’espace.
« Ce qui me sauve, c’est ma mémoire »
Il peut aussi compter sur l’intelligence artificielle. S’il perd son téléphone, il demande à son enceinte connectée de le faire sonner. Idem pour allumer et éteindre les lumières. Son portable est également doté d’une application qui lui simplifie son utilisation.
De standardiste à l’hôpital de Bayeux, Julien est aujourd’hui kiné au centre hospitalier bayeusain. À 34 ans, il a suivi une reconversion professionnelle dans un centre spécialisé pour malvoyant et aveugle à Paris. « À Paris, je ne me suis pas senti plus en difficulté qu’ici ». Pourtant, il a toujours vécu à Bayeux.
Si Julien s’y déplace plutôt facilement, c’est parce qu’il connaît presque toutes les rues par cœur. « Ce qui me sauve, c’est ma mémoire ». Mais la galère des déplacements, il la vit encore.
Il y a des poteaux partout, notamment au niveau des passages piétons. Certes, les boules des poteaux ont été peintes en blanc pour le contraste visuel mais le mieux serait de supprimer les poteaux car on se cogne souvent. Des bandes podotactiles nous annoncent les passages piétons.
La ville de Bayeux évolue. Les boules de potelets ont été repeintes en blanc pour le contraste visuel. Des passages piétons sont équipés de bandes podotactiles. Des feux parlants sont installés sur le by-pass. Et des rails de guidances sont aménagés sur les nouveaux espaces, au niveau de l’Espace sensible naturel.(©La Renaissance Le Bessin)
Le pire, c’est l’imprévu
Idem pour les chemins de canne. « Les rails de guidage, c’est très bien. Mais ils ne sont pas suffisamment développés, surtout pour se rendre à la gare. Pareil au magasin Carrefour, le chemin de canne part de l’entrée mais s’arrête au niveau du parking alors qu’il devrait rejoindre la route de Vaux-sur-Aure ».
« Je sais qu’ils veulent bien faire, mais le mieux serait de nous consulter », estime Julien.
Julien utilise sa canne depuis ses 25 ans. « C’est mon 3e œil », sourit-il.
Dans l’inconscient collectif, je suis passé d’un mec complètement à l’ouest voire qu’on pensait bourré parce que j’étais maladroit, à un malvoyant.
Sa canne lui permet d’être visible des autres. Et d’éviter les obstacles. À condition d’être très rigoureux. Et à condition également que les fameux obstacles soient bien signalés en amont. « Je m’en suis pris des poteaux dans les tibias, les rotules, dans l’aine… Des pancartes qui m’arrivent au niveau de la tête. Je me fais souvent très mal mais ça n’a jamais été grave. Le coup de bol sans doute ».
Le pire pour Julien : les imprévus. En particulier les travaux mal balisés. Un camion en livraison garé sur le trottoir. La fenêtre du couloir de son immeuble qui est restée ouverte… « Je marche d’un bon pas et parfois je ne réfléchis plus mais il faut toujours être vigilant ». Malin aussi. « Comme il y a de bons et de mauvais chasseurs, il y a de bons et mauvais malvoyants. Un malvoyant qui n’est pas dégourdi… il est mal ».
De l’indifférence
Même s’il peut compter sur des gens aidants et compréhensifs, Julien veut de l’indifférence et ne pas être considéré comme différent. « Si j’ai besoin d’aide, alors je demande ». Il aimerait simplement que les gens arrêtent de le regarder avec insistance. « C’est peut-être parce que je suis beau », plaisante-t-il.
Le plus gênant pour lui c’est d’entendre : « Regarde, un aveugle ». Parce que s’il ne voit quasiment plus, Julien entend particulièrement bien.
« J’ai compris que je suis une personne intéressante »
Julien sait qu’il ne recouvrera pas la vue. « Je ne vois plus mais je vois encore parce que j’ai vu ». Ce qui lui manque le plus « pouvoir conduire pour être libre » et « la musique ». Ce passionné a fait beaucoup de compositions, des scènes aussi devant 5 000 personnes. Aujourd’hui, il joue de la guitare et se met derrière les platines.
Pour faire face à cette maladie, il a toujours voulu être le meilleur. Meilleur au judo, avec un titre de champion de France handisport en 2017 et une ceinture noire en 5 ans obtenue face à des valides. Meilleur dans les études en étant major de promotion pendant les 5 années.
Pour l’instant, il n’a pas trouvé de nouvel objectif. L’amour, peut-être.
J’avais besoin de prouver que je suis comme tout le monde, même meilleur. Maintenant, je veux arrêter de courir. J’ai compris que je suis une personne intéressante.
Son souhait : Continuer d’être heureux malgré cette saloperie de maladie.
Source : https://actu.fr/normandie/bayeux_14047/a-bayeux-julien-decrypte-quotidien-malvoyant_31121087.html
5- Le cirque s’adapte et fait vibrer les malvoyants
Article de Cécile Kernivinen publié le 29 janvier 2020
Ils l’ont entendu et touché. Pour la première fois en France, une séance de cirque en audiodescription a été proposée aux aveugles et malvoyants, à Lannion (Côtes-d’Armor).
Le spectacle est terminé mais, grâce à la visite tactile, la magie se poursuit pour les mal et non-voyants. Ici, Yveline teste une cloche.
C’était dimanche, à l’heure du goûter, sous le chapiteau du cirque Trottola, planté pour quelques jours à Lannion (Côtes-d’Armor). Campana, la dernière création de la compagnie, n’est programmée que dans une heure. Pourtant, une vingtaine de spectateurs affluent déjà, quelques-uns avec des cannes blanches…
Aveugle depuis trois ans et demi et fidèle abonnée au Carré magique, Yveline est heureuse que « son » théâtre propose, pour la première fois en France, un spectacle de cirque en audiodescription, car « au quotidien, les déficients visuels restent dans leur isolement ».
Après un tour du chapiteau, Anaïs Georgel distribue aux dix spectateurs aveugles et malvoyants des boîtiers et casques. « Ils sont semi-ouverts, pour entendre aussi ce qui se passe autour », précise la technicienne de l’association Accès culture, qui supervise l’audiodescription du jour.
Une audiodescription enrichie
Alors que le public s’installe dans les gradins, les mal et non-voyants sont déjà dans leur bulle, bercés par la douce voix enregistrée de Rémi de Fournas, qui leur décrit le décor, le mât soutenant le chapiteau haut de 9 mètres, la piste ronde, les escaliers, les trois trapèzes, les instruments de musique, dont « des cloches de vaches et des trompes de voiture fixées en hauteur sur un râtelier »…
L’audiodescription ne se contente pas de décrire, elle enrichit. Rémi de Fournas a passé des heures, échangeant avec les artistes, pour mettre en mots ces numéros très visuels. Par exemple, les portés acrobatiques et les facéties de la voltigeuse Titoune et de son grand gaillard à la barbe en bataille, Bonaventure Gacon.
« Je le vivais, j’étais dedans »
Quand les spectateurs regardent en l’air les prouesses de l’oiseau bleu au trapèze, Yveline a la tête baissée. Elle voit dans sa tête.
Quand le clown s’échine à siffloter en pilotant sa brouette, elle rit de bon cœur avec le public. « Je le vivais, j’étais dedans », dit-elle alors que les gradins se vident. « L’éléphant, je le voyais se déplier, se gonfler », renchérit sa voisine Marie-Noëlle, qui « vit dans le noir depuis un an ».
Alors que tous sont ravis de ce moment de magie, une dernière surprise les attend. Les artistes reviennent en piste pour la « visite tactile », un échange privilégié qui permet à ce public un peu spécial de toucher les drôles d’instruments : « On fait vraiment de la musique avec n’importe quoi », rit Marie-Noëlle.
Cerise sur le gâteau, Monsieur Loyal les invite à s’approcher du clou du spectacle, la majestueuse cloche de six tonnes, une « campana », qu’ils sentent vibrer sous leurs doigts.
Programmation spectacles en accessibilité : accesculture.org/
Source :
https://www.ouest-france.fr/culture/ils-n-ont-pas-vu-le-cirque-mais-il-les-fait-vibrer-6712305
6- Lille-France : Un dispositif connecté déployé dans la ville pour aider les aveugles à mieux s’orienter
Article de Mikaël Libert publié le 31 janvier 2020
Une société du Havre a développé une solution basée sur des balises Bluetooth couplées à une application mobile
- La société havraise RightHear a mis en place un outil connecté pour aider les non-voyants à s’orienter seuls.
- Une balise Bluetooth envoie des informations vers une appli sur smartphone.
- Le dispositif fonctionne en extérieur et intérieur sans réseau téléphonique et vient d’être installé dans un premier établissement à Lille.
Une technologie pour améliorer le quotidien des personnes malvoyantes. Après un déploiement à Rennes, la société havraise RightHear a installé ce vendredi sa première balise lilloise dans une brasserie de la place de la Gare. Ce petit objet connecté, couplé à une application pour smartphones, doit aider les personnes aveugles ou malvoyantes à s’orienter dans l’espace public et privé, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. Explications.
« Grâce au GPS de mon téléphone, je n’ai aucun problème pour me rendre où que ce soit. C’est une fois arrivé que cela se complique », raconte Nicolas Karasiewicz, responsable d’une société d’insertion lilloise et aveugle de naissance. Debout devant la façade du restaurant Les 3 Brasseurs, à Lille, il explique que : « Si je ne suis pas accompagné d’un voyant, je vais avoir du mal à trouver la porte d’entrée sans demander de l’aide. »
Trouver la porte d’entrée, les toilettes ou lire un menu
Tout va changer avec le nouveau dispositif de RightHear. « Ce restaurant dispose d’une balise qui va envoyer des informations vocales sur le téléphone de la personne déficiente visuelle dès qu’elle s’en approchera, détaille Olivier Albaz, fondateur de la société havraise. L’objet est autonome et fonctionne grâce au Bluetooth, ce qui lui permet de fonctionner même sans réseau téléphonique. L’utilisateur de l’application n’aura plus qu’à se laisser guider. » Il y a plusieurs niveaux d’informations, le premier consistant à informer sur la localisation et à décrire les équipements présents à proximité comme les ascenseurs, les escaliers, etc.
Mais le plus intéressant est ailleurs : « L’application me décrit oralement ce qui se trouve dans la direction vers laquelle je pointe mon téléphone. Cela permet notamment de trouver les portes d’entrées facilement dans des bâtiments qui ont des façades très larges », poursuit Nicolas. Dans les cafés ou restaurants, par exemple, le paramétrage de la balise peut permettre d’indiquer la direction des toilettes et même de lire le menu.
L’application mobile est gratuite pour les utilisateurs. En revanche, l’établissement qui souhaite installer une balise devra s’acquitter d’un abonnement annuel de 200 euros. « Il ne faut pas oublier que les déficients visuels sont aussi des consommateurs. L’investissement est vite rentabilisé parce qu’il ramène des clients et fait bénéficier d’une communication positive », insiste Olivier Albaz.
Cet aspect business et marketing, non seulement Nicolas y souscrit, mais il l’encourage : « c’est sans doute le meilleur argument pour convaincre les entreprises et les commerçants d’installer des balises. Le but est d’équiper le plus d’endroits possible pour que la solution soit vraiment intéressante », martèle le non-voyant. Après Les 3 Brasseurs, c’est la salle de concerts, l’Aéronef, qui va investir dans une balise RightHear. « Chaque endroit accueillant des êtres humains pourrait mettre en place ce système pour que les déficients visuels puissent se rendre partout en toute autonomie », rêve le fondateur de RightHear. Un marché infini.
7- Où en est B2Bot et sa solution de vision artificielle pour les aveugles et malvoyants ?
Article de Gaëlle Cloarec publié le 10 janvier 2020 sur La Tribune de Marseille
Fondée en 2018, la jeune pousse basée à Sophia Antipolis compte lancer sur le marché courant 2020 les deux premières briques de sa solution View Assist permettant aux personnes atteintes de déficience visuelle de reconnaître leur environnement au travers d’une retranscription vocale fidèle.
La jeune pousse créée en 2018 par deux anciens ingénieurs spécialistes des solutions embarquées de Texas Instruments et d’Intel vient tout juste de boucler une première série de tests de son assistant visuel auprès d’une dizaine de personnes malvoyantes, à Nice et à Paris. “L’idée, explique François Badaud, co-fondateur de l’entreprise avec Olivier Stoltz-Douchet, est de poursuivre les expérimentations auprès d’une communauté de bêta-testeurs élargie durant tout le premier semestre de cette année pour améliorer de façon continue la solution dans l’objectif de présenter un produit livrable au cours du second semestre“. Et ainsi contribuer, à travers la technologie, à rendre autonomes les personnes atteintes de déficience visuelle, le leitmotiv de B2Bot.
Trois besoins essentiels
Pour ce faire, la start-up s’est intéressée à la vision artificielle afin de développer une solution globale de compréhension visuelle adaptée à chaque situation quotidienne permettant de détecter et reconnaître les objets, les textes, les obstacles avant de les restituer vocalement. Baptisée View Assist, elle se présente comme une offre modulaire évolutive composée de trois briques technologiques répondant à trois besoins essentiels.
D’abord, la lecture autonome. “Si une personne malvoyante sait à peu près ce qui l’entoure, cela devient plus compliqué quand il s’agit de lire son courrier, un menu de restaurant ou de déchiffrer les étiquettes des produits au supermarché“, détaille le dirigeant. D’où la solution View Assist (VA) Lira qui s’appuie sur le smartphone de l’utilisateur, lequel remplace ainsi son champ visuel et rend la capture d’informations plus intuitive. La deuxième brique, VA Vera, s’intéresse à la description de l’environnement par le biais d’une paire de lunettes connectée munie d’une caméra, utilisable à l’arrêt, en position fixe. “Il s’agit d’aller au-delà du texte en permettant la détection et la description d’objets du quotidien“, reprend-il.
Mobilité augmentée
Ce sont ces deux sous-ensembles qui font actuellement l’objet de tests et pour lesquels la start-up recrute des volontaires. Proches des associations handisports Anices et AVH Cannes, les co-fondateurs insistent : “C’est avec un réseau d’associations travaillant auprès des aveugles et des malvoyants que nous co-développons le système“. Un système qui ne saurait être complet sans l’aspect mobilité augmentée, VA Mena, qui cherche à sécuriser les déplacements “en complément de la canne ou du chien“. Cette troisième brique, associée à la paire de lunettes connectée ainsi qu’à une télécommande, reprend les fonctionnalités des deux premières en y ajoutant une aide au guidage et à l’orientation avec une estimation des distances.
“Il y a ici une notion de proximité qui nécessite des développements plus importants pour être capable d’effectuer une analyse spatiale fine de l’environnement. C’est notre grand sujet de 2020“, indique François Badaud qui, à cet égard, cherche à lever environ 500 000 euros afin d’étoffer un effectif de 4 personnes à ce jour.
Des accessoires à développer
Quant au matériel utilisé, B2Bot s’est rapproché de fournisseurs de lunettes et de caméras connectées. Toutefois, “nous souhaitons développer nos propres accessoires car, à terme, nous aurons besoin d’intégrer des fonctions qui n’existent pas dans les produits d’aujourd’hui, notamment pour la mobilité“, avance le dirigeant. Lequel évalue actuellement plusieurs partenaires potentiels.
L’entreprise, lauréate cet automne du Réseau Entreprendre Côte d’Azur, vise en priorité le marché français bien que la problématique ne se limite pas aux frontières hexagonales. “On compte 253 millions de personnes déficientes visuelles dans le monde“, détaille-t-il. D’où une solution d’ores et déjà “utilisable en français et en anglais” qui devrait être distribuée via un réseau spécialisé dans le handicap visuel, “notre première cible“, même si “nous réfléchissons à d’autres modes de distribution axés sur le service“.
8- Accessibilité, tous concernés: 90% des Français insatisfaits
Article de publié le 30 janvier 2020 par AFP et Cassandre Rogeret sur hanicap.frHaut du formulaire
Les deux tiers des personnes handicapées disent éprouver des difficultés dans leurs déplacements, du fait d’infrastructures “pas assez accessibles“, révèle une étude Ifop rendue publique le 29 janvier 2020 par l’association APF France handicap. 11 905 Français, dont 51 % en situation de handicap, ont été sollicités pour répondre à cette étude “inédite en termes d’ampleur“. “Malgré trois lois en matière d’accessibilité depuis 1975, la France accuse un retard énorme dans ce domaine, déplore-t-elle. Il est plus que temps de rendre ce pays enfin accessible à toutes et tous“.
Accessibilité : tous concernés
A cause des escaliers dans les lieux publics, de trottoirs trop hauts ou parsemés d’obstacles, l’accessibilité peut s’avérer problématique même pour ceux qui ne présentent pas de handicap, selon cette étude qui cite les personnes âgées éprouvant des difficultés pour marcher, les 2,5 millions utilisateurs de poussettes, les 700 000 femmes enceintes, les blessés qui utilisent temporairement des béquilles ou encore les livreurs portant des charges lourdes. Pour toutes ces raisons, un tiers des personnes non handicapées affirment “souvent” rencontrer des difficultés d’accès à la voirie, lieu qui recueille le plus haut niveau d’insatisfaction, puis aux transports ou aux établissements recevant du public (ERP). “L’accessibilité, c’est bien sûr essentiel pour les gens comme moi, en fauteuil roulant, mais nous ne sommes pas les seuls concernés“, a résumé lors d’une conférence de presse le président d’APF France handicap, Alain Rochon. “Cette étude valide notre discours politique depuis des décennies et l’objective : l’accessibilité n’est pas un micro-sujet, elle concerne tout le monde.“
Des mesures “incitatives et répressives”
Partout en France, le taux de satisfaction est “globalement très faible” : à Grenoble, ville la mieux classée, il atteint 30 %. Et, dans les agglomérations d’Aix-Marseille, Paris ou Nice, en queue de classement, seuls 9 à 10 % des sondés se disent “satisfaits” de l’accessibilité. Logement, transports, équipements publics de divertissement, établissements scolaires, informations municipales, espaces publics et privés… Même l’accès aux lieux de santés et cabinets médicaux est problématique : environ la moitié des personnes en béquilles ou en fauteuil roulant disent éprouver des difficultés pour y accéder. “Quant aux spécialistes (ophtalmologue, radiologue, gynécologues…), n’en parlons pas… Le taux de prévalence du cancer du sein est deux fois supérieur à celui des femmes valides, révèle-t-il. Voilà jusqu’où ça va…” Pour toutes ces raisons, “nous appelons les pouvoirs publics à rappeler tout le monde à ses obligations pour que ce chantier avance. Il faut un portage politique, avec une campagne de communication et de sensibilisation ainsi que des mesures incitatives et répressives pour ceux qui ne s’en préoccupent pas“, estime de son côté Nicolas Mérille, chargé du dossier de l’accessibilité au sein de l’association.
La loi de 2005, a-t-il rappelé, prévoit une amende administrative de 1 500 euros pour les établissements qui ne respecteraient pas leurs obligations de mise aux normes -des dérogations sont toutefois possibles, pour des raisons techniques ou si le coût des travaux est manifestement disproportionné par rapport au chiffre d’affaires d’un commerce ou d’un restaurant, par exemple. Mais de telles sanctions sont “rarissimes“, selon lui. “Les reports s’accumulent, les dérogations et autres souplesses législatives pénalisent quotidiennement l’ensemble de la population française. Si on agite la menace de sanctions ou que quelques-uns écopent d’une amende, ça fera réfléchir“, souligne M. Mérille.
4 ans pour se mettre aux normes ?
A quelques jours de la Conférence nationale du handicap, prévue le 11 février 2020 (article en lien ci-dessous), anniversaire des 15 ans de la loi “handicap“, l’association réclame donc “des mesures concrètes en faveur des personnes en situation de handicap” de la part du gouvernement. Second levier d’action : les élections municipales en mars. APF France handicap attend des futurs élus locaux, “un engagement fort dans la mise en accessibilité de leur ville“. Enfin, en 2024, non seulement la loi sur les Ad’AP (Agenda d’accessibilité programmée) arrivera à son terme mais la France accueillera également les Jeux olympiques et paralympiques d’été. Un certain nombre de métropoles sont concernées, selon l’association, “il est donc urgent que les pouvoirs publics, les partenaires institutionnels publics et privés, de concert avec les associations, se mobilisent pour que l’accessibilité universelle avance enfin“. “Avis au président de la République, c’est un sujet que nous ne lâcherons jamais”, clame “haut et fort“, Alain Rochon.
Source : https://aides-techniques.handicap.fr/a-consultation-accessibilite-francais-insatisfaits-12565.php
9- Probex : Faire différent, voir autrement… le potentiel des gens
Article d’Anita Lessard publié le 26 janvier 2020 dans le journal estriplu.com
Le Groupe Probex offre depuis maintenant cinq ans, l’opportunité à des individus de tous horizons de développer leur potentiel, d’acquérir un savoir-faire, et ainsi devenir des membres actifs de la société.
L’atelier fourmille de jeunes et moins jeunes, certains ayant une déficience intellectuelle, certains ayant des capacités physiques réduites, d’autres ayant besoin d’un coup de pouce pour s’adapter aux réalités du marché du travail. Répartis entre petites équipes supervisées par du personnel spécialisé, chacun est occupé à une tâche, selon ses capacités cognitives, motrices, et sociales. Les participants sont concentrés à bien accomplir leur travail, dans un esprit de collaboration et de bonne entente.
Sabrina Chrétien a progressivement perdu la vue dû à son diabète. Elle est non-voyante depuis près de cinq ans et cherchait une façon de sortir de son isolement. Sabrina travaille au Groupe Probex depuis deux ans et y a trouvé soutien et motivation. « J’ai apprivoisé mon environnement, mes déplacements avec l’aide de mes collègues de travail; c’est d’accepter aussi de recevoir de l’aide qui est pas facile au début. Quand tu es non-voyant les employeurs sont plus craintifs, ils sont moins enclins à vouloir te donner ta chance. Depuis que je suis ici, les gens ont vu que j’étais capable d’en plus qu’ils ne le croyaient. Je me suis dépassée! », ajoute fièrement Mme Chrétien.
Le Groupe Probex offre depuis maintenant cinq ans, l’opportunité à des individus de tous horizons de développer leur potentiel, d’acquérir un savoir-faire, et ainsi devenir des membres actifs de la société. L’objectif premier de Groupe Probex est d’améliorer la qualité de vie des gens qui sont plus vulnérables; soit à cause d’un accident, suite à un diagnostic d’une déficience intellectuelle, de la délinquance, ou de la toxicomanie.
Pour son directeur général David Caron, l’entreprise sociale partage des valeurs d’accueil et d’ouverture pour rendre ces personnes plus confiantes en leurs moyens, leur donnant plus d’autonomie au passage. « On ne met pas de catégorie sur les individus; nous c’est vraiment :”Est-ce que tu es satisfais de ta situation de vie? Est-ce que tu as le goût de te prendre en main? Quelles sont tes capacités et de quelle façon est-ce que tu peux contribuer? Quelles sont tes ambitions et tes buts? Nous on offre de la formation qui tourne autour du développement de l’individu; dans un capital humain qui est souvent méconnu. C’est aussi essayer de repousser les limites que les gens s’imposent à eux même », explique M. Caron.
Le Groupe Probex englobe trois catégories de stagiaires : ceux qui ont des contraintes permanentes à l’emploi (handicap physique ou intellectuel); ceux qui ont vécu une rupture dans leur vie (accident, maladie, traumatisme crânien, AVC); ceux qui vivent des épisodes difficiles (remises en question, épuisement professionnel, maladies professionnelles). « On a pas la prétention de faire à la place de la personne. Ce que l’on souhaite c’est aider la personne à identifier les bons choix de vie à faire et de compléter la portion dont elle a besoin », insiste David Caron. Les activités de l’entreprise sont offertes par un groupe formé de professionnels qui sont passé maîtres dans le développement des individus et des organisations.
Trois volets se côtoient au sein de Groupe Probex; un volet Éducation/formation; un volet services (en entreprise); et celui assez connu du public, les résidences Monchénou, fondées par les parents de M. Caron en 1985. C’est d’ailleurs dans le but de concilier les activités de Groupe Probex avec celles des résidences que les deux entités ont été intégrées en 2019.
La grande fierté de David Caron vient aussi du fait qu’avec de la détermination et un travail de représentation de longue haleine, les résidences Monchénou ont maintenant atteint une certaine pérennité. Cette offre d’hébergement (deux maisons) propose des milieux de vie supervisés pour des handicapés intellectuels et physiques. L’organisme a réussi avec les années à convaincre les instances du domaine de la santé et des services sociaux, du bien-fondé du modèle de gestion adopté par les résidences, et de son approche pour le bien-être des personnes qui y résident.
Avec ‘’Faire différent, voir autrement’’, on peut dire que Probex respecte son mantra à la lettre.
Source : http://www.estrieplus.com/contenu-probex_entreprise_economie_sociale_monchenou-1988-47654.html
10-LE BON PILOTE INC. Poste ; Agent de liaison : recrutement, sensibilisation, répartition
Qui est le Bon Pilote ?
Fondé en 1975, Le Bon Pilote est un organisme à but non lucratif dont la mission est de :
- Favoriser l’amélioration les conditions de vie des personnes ayant une déficience visuelle ou une perte d’autonomie
- Favoriser le maintien à domicile de tous nos usagers en leur permettant de maintenir leur qualité de vie.
Pour y parvenir, Le Bon Pilote offre un service d’accompagnement à ses membres adapté à leurs besoins, à la fois humain et professionnel, de la part de notre équipe d’accompagnateurs
Le Bon Pilote se distingue par une philosophie toute simple, mais d’une importance cruciale : traiter les autres de la manière dont on voudrait être traité soi-même.
Description du poste
Le service d’accompagnements Le Bon Pilote Inc. est à la recherche de candidatures pour un poste d’Agent de liaison avec les chauffeurs-accompagnateurs bénévoles et les donateurs potentiels. Le poste est à temps plein et permanent – 35 heures par semaine.
Tâches spécifiques
1) Recrutement
- Chauffeurs-accompagnateurs bénévoles (CAB) :
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- Solliciter des candidatures ;
- Évaluer les candidatures selon leur qualification et selon les critères du Bon Pilote ;
- Rencontrer les candidats et soumettre au DG les meilleurs candidats ;
- Participer à l’entrevue des CAB.
- Formation des CAB :
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- Informer les CAB des règlements du Bon Pilote ;
- Informer les CAB des pratiques établies.
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2) Répartition
- Assister la direction et l’administration dans la création et la gestion des dossiers des membres ;
- Assurer la gestion des activités courantes du service d’accompagnement-transport :
- Effectuer quotidiennement les appels de confirmation des RV des membres 24 heures auparavant ;
- Prendre les messages sur la messagerie vocale et communiquer avec les usagers en réponse à leur message ;
- Entrer toutes les demandes de transport des membres dans le système de Rendez-Vous et confirmer les informations nécessaires (adresse du rendez-vous, heure, aller simple ou aller-retour, si besoin d’accompagnement etc.) ;
- S’assurer de la disponibilité des CAB ;
- Planifier les parcours, vérifier, valider et tenir à jour les données relatives aux accompagnements ;
- Assurer le suivi des demandes et la répartition des transports ;
- Assurer le suivi et la transmission de l’horaire auprès des chauffeurs à l’aide de l’équipement informatique de la répartition ;
- Communiquer efficacement en fournissant de l’information, des explications et des directives claires et concises ;
- Entrer mensuellement tous les RV récurrents dans le système
- Acheminer les plaintes à l’adjointe administrative et / ou au Directeur général ;
- Tenir à jour la base de données des membres.
3) Sensibilisation
- Supporter les efforts de recherches de Financement :
- Découvrir des donateurs potentiels ;
- Découvrir les preneurs de décisions et leur processus de décision ;
- Susciter leur intérêt à la mission du Bon Pilote
- Suggérer une approche persuasive au DG envers les donateurs.
- Préparer, mettre en forme, réviser et corriger les documents destinés aux donateurs ;
- Préparer des présentations lorsque requises.
4) Participer aux réunions d’équipe
5) Autres tâches connexes
Compétences recherchées
- Avoir une bonne facilité d’apprentissage ;
- Bilinguisme – Excellente connaissance du français parlé et écrit et bonne connaissance de l’anglais parlé ;
- Savoir travailler de façon efficace et autonome tout en ayant une facilité pour le travail d’équipe ;
- Posséder une bonne gestion du temps et des priorités ;
- Être capable de maintenir une communication basée sur le respect et la sensibilité, quel que soit le handicap, le stade de la maladie ou le degré de confusion du client membre ;
- Maîtriser Microsoft Word, Excel, Outlook et Google Maps ;
- Excellent service à la clientèle
6 mois à 1 an d’expérience dans un poste connexe
Rémunération : à discuter
Lieu de travail : Rosemont – Montréal
Horaire : 35 heures / semaine
Veuillez faire parvenir votre CV ainsi qu’une lettre de présentation avant le 22 février à [email protected].
Nous vous remercions à l’avance pour votre candidature.
Seulement les candidats retenus pour une entrevue seront contactés.
Dans le présent document, le masculin est utilisé dans le seul but d’alléger le texte.
11-LE BON PILOTE Inc. Poste de Secrétaire-répartiteur
Qui est le Bon Pilote ?
Fondé en 1975, Le Bon Pilote est un organisme à but non lucratif dont la mission est de :
- Favoriser l’amélioration les conditions de vie des personnes ayant une déficience visuelle ou une perte d’autonomie
- Favoriser le maintien à domicile de tous nos usagers en leur permettant de maintenir leur qualité de vie.
Pour y parvenir, Le Bon Pilote offre un service d’accompagnement à ses membres adapté à leurs besoins, à la fois humain et professionnel, de la part de notre équipe d’accompagnateurs
Le Bon Pilote se distingue par une philosophie toute simple, mais d’une importance cruciale : traiter les autres de la manière dont on voudrait être traité soi-même.
Description du poste
Le Bon Pilote Inc. est à la recherche de candidatures pour un poste de secrétaire-répartiteur sous l’autorité du directeur général du Bon Pilote. Le poste est à temps plein et permanent – 35 heures par semaine.
Tâches spécifiques
- Supporter l’équipe au niveau administratif et bureautique ;
- Assister la direction et l’administration dans la création et la gestion des dossiers des membres ;
- Préparer, mettre en forme, réviser et corriger les documents ;
- S’assurer du niveau de qualité et de l’uniformité de toute correspondance émise par l’organisme ;
- Effectuer différentes tâches liées à l’archivage de document – numérisation et classement ;
- Commander les fournitures de bureau et voir au maintien de l’inventaire ;
- Assurer la gestion des activités courantes du service d’accompagnement-transport :
- Prendre les réservations des membres ;
- Assurer le suivi des demandes et la répartition des transports ;
- Planifier les parcours, vérifier, valider et tenir à jour les données relatives aux accompagnements et assurer le suivi et la transmission de l’horaire auprès des chauffeurs à l’aide de l’équipement informatique de la répartition ;
- Tenir à jour la base de données des membres.
- Toute autre tâche connexe
Compétences recherchées
- Avoir une bonne facilité d’apprentissage
- Bilinguisme – Excellente connaissance du français parlé et écrit et bonne connaissance de l’anglais parlé ;
- Savoir travailler de façon efficace et autonome tout en ayant une facilité pour le travail d’équipe ;
- Posséder une bonne gestion du temps et des priorités ;
- Être capable de maintenir une communication basée sur le respect et la sensibilité, quel que soit le handicap, le stade de la maladie ou le degré de confusion du client membre ;
- Maîtriser Microsoft Word, Excel, Outlook et Google Maps ;
- Excellent service à la clientèle.
6 mois à 1 an d’expérience dans un poste connexe
Rémunération : à discuter
Lieu de travail : Rosemont – Montréal
Horaire : 35 heures / semaine
Veuillez faire parvenir votre CV ainsi qu’une lettre de présentation avant le 22 février à [email protected].
Nous vous remercions à l’avance pour votre candidature.
Seulement les candidats retenus pour une entrevue seront contactés.
Dans le présent document, le masculin est utilisé dans le seul but d’alléger le texte.
12- Message provenant de Revenu Québec: Clientèle «personnes handicapées»
Bonjour aux membres du RAAQ,
En cette période des impôts qui commence, vous trouverez, ci-dessous, des informations de la part de Revenu-Québec qui veut faciliter l’accès à l’information sur les programmes et les services offerts aux personnes handicapées et à leur famille. Bonne lecture et n’hésitez pas à faire circuler dans vos réseaux!
L’équipe du RAAQ
– Page « Personne handicapée » pour obtenir des détails, notamment, sur les exemptions, les assouplissements, les crédits d’impôt et déduction auxquels peuvent avoir droit les personnes handicapées.
– Page « Accessibilité » qui énonce les moyens utilisés par Revenu Québec pour favoriser l’accessibilité des services et des renseignements offerts au public.
– Publication « Les personnes handicapées et les avantages fiscaux » (IN-132) qui s’adresse aux personnes handicapées ou à l’entourage d’une personne handicapée. Cette publication est conçue pour informer des avantages fiscaux reliés à un handicap ou à une incapacité.
– Page « Service d’aide en impôt – Programme des bénévoles » pour en savoir davantage sur le Programme des bénévoles administré conjointement par l’Agence du revenu du Canada et Revenu Québec ainsi que les critères d’admissibilité. Ce programme vise à aider les personnes qui ne peuvent pas remplir leurs déclarations de revenus et qui n’ont pas les moyens de confier cette tâche à des professionnels.
o À ce sujet, les personnes handicapées peuvent utiliser l’outil « trouvez un comptoir d’impôts gratuit dans votre région » pour cibler les organismes qui sont pourvus des installations permettant de les accueillir (accessibles). L’information est disponible dans la section « clientèle ».
– Guide des mesures fiscales provinciales et fédérales à l’intention des personnes handicapées, de leur famille et de leur proches rédigé par l’Office des personnes handicapées du Québec.
– Plan d’action à l’égard des personnes handicapées 2017-2020 qui dresse un état de situation des mesures d’adaptation déjà en place pour le personnel et pour la clientèle externe, des obstacles constatés et des actions prévues.
– Bilan des réalisations 2018-2019 découlant du Plan d’action à l’égard des personnes handicapées 2017-2020 qui présente les principales réalisations de Revenu Québec pour faciliter l’intégration des personnes handicapées en réduisant les obstacles auxquels celles-ci peuvent être confrontées.
– Revenu Québec offre également des séances d’information (conférences) sur les crédits d’impôt pour les aidants naturels ainsi que sur les crédits d’impôt pour les personnes handicapées. Les organismes qui désirent obtenir de l’information sur les séances d’information peuvent aller consulter le site internet de Revenu Québec, à la page suivante : Conférences destinées aux particuliers, contacter le service à la clientèle par téléphone au 1 800 267-6299, par courriel sécurisé à partir de la section Nous joindre du site Internet de Revenu Québec ou par courriel à Mme Suzanne Morin, coordonnatrice des Salons-Conférences à l’adresse suivante : [email protected].
Source : Message transféré par le RAAQ , 3 février 2020
13-Message provenant de l’université McGill: Invitation à participer aux recherches sur l’élaboration de lois et de règlements concernant la Loi canadienne sur l’accessibilité
Bonjour aux membres du RAAQ,
Vous trouverez, ci-dessous une invitation de l’université McGill à participer à une étude concernant l’élaboration de lois et de règlements concernant la Loi canadienne sur l’accessibilité.
Veuillez noter que nous n’avons aucune affiliation à propos de cette recherche et que votre participation à cette étude sera à titre individuel. Bonne lecture!
L’équipe du RAAQ
Participation significative dans la réglementation
Bonjour, La clinique juridique ARCH Disability Law Centre mène un projet intitulé « Participation significative dans la réglementation ». Dans ce projet, 5 organisations de personnes handicapées et l’Osgoode Hall Law School travaillent en partenariat. Ce projet vise à:
déterminer les barrières qui empêchent les personnes avec un handicap et les organisations apparentées de participer de façon significative dans l’élaboration de lois et de règlements. Il se concentre surtout sur la réglementation concernant la Loi canadienne sur l’accessibilité.
émettre des recommandations au Gouvernement du Canada et à d’autres autorités de réglementation sur les moyens de surmonter ces barrières.
Nous vous écrivons pour vous inviter à prendre part à une entrevue individuelle. Durant l’entrevue (entre 45 et 90 minutes), nous vous demanderons sur:
1-vos expériences et/ou les obstacles et les difficultés que vous avez rencontrés lorsque vous avez participé à des consultations, des rencontres ou d’autres processus dans l’élaboration de la réglementation
2-vos suggestions pour supprimer ces obstacles
Avant l’entrevue, nous vous demanderons de lire et de signer un formulaire de consentement. Les entrevues peuvent être réalisées par téléphone/Internet ou par d’autres moyens de communication en anglais ou en français. Des mesures d’adaptation pour les personnes avec un handicap, comme la communication en langage des signes, le sous-titrage, les gros caractères, le langage simple et autres, seront fournies sur demande.
Suite à l’entrevue, nous vous ferons parvenir un formulaire démographique (7 questions incluant l’âge, le sexe, les types de handicaps (s’il y a lieu), le niveau d’éducation, le statut de travail, etc.). Ce formulaire ne prendra pas plus de 5 minutes à remplir.
Votre contribution est importante, car elle nous aidera à informer le gouvernement et les autres organismes de réglementation sur la façon dont le processus d’élaboration des règles en vertu de la Loi canadienne sur l’accessibilité peut être rendu plus significatif et accessible aux personnes avec un handicap.
Si vous voulez participer, ou si vous voulez plus d’informations, veuillez contacter Dr Mehrnoosh Movahed ([email protected]).
Cordialement,
Denise Keiko Shikako Thomas, ergothérapeute, PhD
École de physiothérapie et d’ergothérapie, Université McGill
Kerri Joffe, LL.B., B.C.L., M.S.W.
Avocate-conseil à l’interne
ARCH Disability Centre
14- Vivre en ville: Sondage alimentation saine pour tous
Vous trouverez, ci-dessous, un message vous invitant à remplir un sondage. En effet, l’organisme Vivre en ville et plusieurs partenaires souhaitent en savoir plus sur les actions mises en place en vue d’assurer une offre alimentaire de qualité, tout particulièrement pour les personnes vulnérables. L’accès à une alimentation de qualité est un enjeu important pour beaucoup de gens, et également pour beaucoup de personnes en situation de handicap visuel. N’hésitez pas à remplir ce sondage en grand nombre et à le faire circuler largement! Bonne journée!
L’équipe du RAAQ
Vivre en ville: Sondage alimentation saine pour tous
L’accès à une offre alimentaire de qualité est un enjeu pour une part importante de la population du Québec. Face à ce constat préoccupant, Vivre en Ville et l’Observatoire de la qualité de l’offre alimentaire, en partenariat avec la Table québécoise sur la saine alimentation (TQSA), souhaitent mieux connaître les actions mises en place au Québec pour favoriser l’accès à une offre alimentaire de qualité, particulièrement pour les personnes vulnérables.
Votre organisation a été ciblée pour compléter ou relayer ce sondage car vos actions ou celles de vos membres s’inscrivent en cohérence avec les objectifs poursuivis, c’est-à-dire :
· Améliorer la compréhension des actions mises en place et des enjeux rencontrés en ce qui concerne l’accès universel à une offre alimentaire de qualité;
· Identifier les ressources et leviers disponibles afin de créer des synergies entre les différents acteurs (industrie, municipalités, établissements publics, organismes communautaires, etc.);
· Faire rayonner les actions les plus prometteuses en matière d’accès et de qualité des aliments afin d’inspirer et de stimuler l’action.
Votre contribution à ce sondage est essentielle. En tant qu’organisation œuvrant auprès de personnes potentiellement vulnérables par rapport à l’alimentation, vous êtes les mieux placés pour partager vos réalisations, les obstacles rencontrés et vos besoins pour aller plus loin.
Merci de bien vouloir compléter le sondage avant le 14 février : http://sondages.fsaa.ulaval.ca/index.php/273992?lang=fr
Pour tout besoin d’assistance pour compléter ce sondage, veuillez contacter : [email protected]
Nous vous remercions sincèrement pour votre collaboration au succès de cette démarche.
Salutations cordiales,
Vincent Galarneau, Coordonnateur – Systèmes alimentaires de proximité, Vivre en Ville
Laurélie Trudel, Coordonnatrice exécutive, Observatoire de la qualité de l’offre alimentaire, INAF
Pour le groupe de travail sur l’accès universel à une offre alimentaire de qualité de la TQSA.
VERSION COURTE POUR DIFFUSION AUPRÈS DE VOS MEMBRES :
Votre organisation fait des efforts particuliers pour améliorer l’accès à une alimentation de qualité pour tous?
Faites-nous part de vos réalisations en complétant un court Sondage : https://sondages.fsaa.ulaval.ca/index.php/273992?newtest=Y&lang=fr
VINCENT GALARNEAU, M.A. Anthr.
Coordonnateur – Systèmes alimentaires de proximité
Bureau: 418.522.0011 #3338 | Cellulaire: 418-955-0504
VIVRE EN VILLE : http://vivreenville.org
Collectivités viables : http://collectivitesviables.org , des références, photos et études de cas pour mieux comprendre, planifier et construire les milieux de vie
Message transféré par le RAAQ le 4 février 2020