Écho du RAAMM pour la période du 1 au 7 mars

1 mars 2021

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 1 au 7 mars 2021.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Le RAAMM est fier de vous présenter sa vidéo « Feu sonore : pour plus de sécurité »

Montréal, 25 février 2021 – Hier, le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) lançait sa vidéo documentaire « Feu sonore : pour plus de sécurité » dans le cadre d’un webinaire organisé par le RAAQ intitulé « Feux sonores, un enjeu de sécurité routière ».

Constatant une méconnaissance généralisée du grand public et du personnel des municipalités concernant les feux sonores, le RAAMM a entrepris de remédier à ce problème. Qu’est-ce qu’un feu sonore? Comment fonctionne-t-il? Comment offre-t-il d’autonomie et de sécurité pour les personnes aveugles? Quels sont les critères et le processus d’installation? Qui sont les experts impliqués dans la démarche et quel est leur rôle? C’est à toutes ces questions que le RAAMM s’engage à répondre dans la vidéo « Feu sonore : Pour plus de sécurité », réalisée en partenariat avec l’Institut Nazareth et Louis- Braille du CISSS de la Montérégie-Centre.

 

La vidéo est disponible dès maintenant sur notre chaîne YouTube :

Avec vidéodescription et sous-titres https://youtu.be/0OMbDlkYSHQ

Sans vidéodescription https://youtu.be/ucTFaHplCPM

 

Un projet partenarial avec l’INLB

Produite dans le cadre du « Programme de soutien à des projets s’adressant à des personnes ayant une déficience visuelle réalisés en partenariat entre des organismes du milieu et l’Institut Nazareth et Louis-Braille du CISS de la Montérégie-Centre » la vidéo se veut un outil de sensibilisation et d’information.

L’idée de réaliser un tel documentaire a germée il y a quelque temps lors d’une rencontre du Comité des membres du RAAMM de la Rive-Sud, citoyens bien engagés dans leurs municipalités, qui déploraient le manque d’outil pour expliquer le fonctionnement et l’utilité d’un feu sonore auprès de leur entourage ou aux responsables de services municipaux et ainsi qu’aux élus. Dans une société où la diffusion d’information passe beaucoup par le Web, le désir d’illustrer par l’image et le son pour atteindre nos cibles se révélait être un excellent moyen de sensibilisation.

L’originalité de ce projet tient au fait qu’il s’intéresse aux différentes expertises et rôles de chaque protagoniste (piétons non-voyants, spécialiste en orientation et mobilité, responsable du Service du génie d’une ville), dans le but d’informer soit sur des comportements ou des appropriations de fonctionnements techniques, essentiels pour de meilleurs déplacements sécuritaires en milieu urbain. De plus, cette production permettra de faire le lien entre l’expérience de ces acteurs et la perception du public sur les besoins de sécurité des personnes vivant avec des limitations visuelles.

Partagez la vidéo en grand nombre! Plus elle y aura de visionnements, plus les automobilistes, les cyclistes et les autres piétons comprendront la sécurité accrue qu’offrent pour les personnes aveugles et malvoyantes les feux de circulation munis d’un signal sonore!

Nous tenons à remercier l’Institut Nazareth et Louis-Braille pour son soutien financier et tous nos collaborateurs qui nous ont offert leurs précieux temps et leurs expertises lors des tournages. En ordre d’apparition à l’écran: Sylvain Nadeau, membre du RAAMM; AndréAnne Mailhot, Spécialiste en Orientation et Mobilité, CISSS de la Montérégie-Centre Institut Nazareth et Louis-Braille; André Vincent, membre du RAAMM; Jean-François Lagacé, Chef de division, Transport et mobilité active, Direction du Génie de la Ville de Longueuil.

Vous pouvez revoir le Webinaire « Feux sonores, un enjeu de sécurité routière » du RAAQ au lien suivant : https://www.facebook.com/raaqqc/videos/203841244858045/

 

L’équipe du RAAMM, en action pour vous!

2. Recensement de la population de 2021 : Postes offerts

Vous trouverez ci-dessous un message de Statistiques Canada, qui nous invite à promouvoir le recensement 2021 auprès de nos membres. Notez que les postes offerts dans le cadre du recensement sont accessibles aux personnes en situation de handicap visuel.

L’équipe du RAAQ

***

Bonjour,

J’ai le plaisir de vous informer que le prochain recensement aura lieu en mai 2021. Par la présente, je sollicite votre appui à notre campagne, qui vise à promouvoir le recensement auprès des membres et des clients de votre organisation.

Statistique Canada embauchera environ 32 000 personnes partout au pays en vue de contribuer aux activités de collecte des données du recensement. Nous aimerions travailler avec vous et votre organisation afin que vos membres et vos clients soient avisés de ces possibilités d’emplois.

De plus, vos efforts pour inciter les membres de votre réseau à participer au recensement auront une incidence directe sur la collecte des données nécessaires pour planifier, élaborer et évaluer des programmes et des services pertinents.

Les données du recensement sont essentielles à toutes les collectivités aux fins de la planification des écoles, des garderies, du logement, des hôpitaux, des services d’urgence, des routes, du transport en commun et de la formation pour acquérir des compétences nécessaires à l’emploi. En réponse à la pandémie de COVID-19, Statistique Canada s’est adapté afin de veiller à ce que le Recensement de 2021 soit mené partout au pays de la meilleure façon possible, au moyen d’une approche sécuritaire.

La Trousse de soutien à la collectivité est disponible pour que vous l’utilisez et la partagez via votre réseau. Elle fournit les outils et les ressources nécessaires pour aider à promouvoir le recensement à venir et encourager les membres à remplir le questionnaire. SVP veuillez consulter et utiliser les ressources incluses dans la trousse et les partager avec vos réseaux ainsi qu’avec vos parties prenantes et vos partenaires. Tous les produits sont en ligne et faciles à partager; vous pouvez y accéder en sélectionnant le lien que vous souhaitez.  

La Trousse de soutien à la collectivité comprend divers produits, outils et ressources adaptés à la collectivité :

  • logos
  • une bannière web
  • une affiche
  • articles et infolettres
  • contenu pour les réseaux sociaux

Vous pouvez consulter les liens suivants pour les postes offerts au recensement :

 

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me contacter.

Merci pour votre soutien continu et passez une excellente journée.

Andreea Deac, M.A.

Conseillère intérimaire en communication, Recensement/Acting Communications Advisor, Census

Statistique Canada/Statistics Canada

[email protected] /902 476-9850 https://recensement.gc.ca

3. Invitation pour un projet de recherche

Vous êtes invités à participer à une étude concernant les méthodes de fabrication des cartes tactiles. Cette étude se déroule au laboratoire du développement et plasticité du système visuel à l’École d’optométrie de l’Université de Montréal (UdeM).

Quoi? Nous visons à tester l’efficacité de la technologie d’impression 3D dans la fabrication de cartes tactiles. Dans le cadre de cette étude, l’équipe de recherche évaluera 1) votre capacité à mémoriser des éléments dans diverses cartes tactiles; 2) votre capacité à développer des routes d’un point A à un point B; ainsi que 3) votre capacité à trouver des destinations dans un environnement réel à la suite de la consultation de diverses cartes tactiles.

Qui? Nous sommes à la recherche d’adultes atteints de cécité totale de naissance ou acquise vers l’adolescence ou plus tard dans la vie, sans vision résiduelle, âgés de 18 à 65 ans. Les participants intéressés doivent être familiers avec les cartes tactiles et la lecture du braille.

Où? La première moitié de l’expérience se fera en ligne à l’aide d’une plateforme de communication telle que Zoom. Aucun déplacement n’est requis, le chercheur livre le matériel directement à votre porte. Lorsque possible, la deuxième moitié de l’expérience s’effectuera à l’École d’optométrie de l’Université de Montréal (3744, rue Jean-Brillant).

Durée? L’expérience consistera en 3 séances d’environ 2 heures chacune.

Vous serez compensés pour votre participation!

Si vous êtes intéressés ou avez des questions concernant le projet, veuillez contacter l’équipe aux coordonnées suivantes :

Maxime Bleau – Candidat à la maîtrise en sciences de la vision

Courriel : [email protected]

Téléphone : 5143483032

4. Six degrés: attachant Léon

Une chronique de Richard Therrien , Le Soleil, publiée le 25 février 2021 sur ledroit.com

Léon Forest, le personnage principal de Six degrés, vit avec une déficience visuelle: il ne voit pas de l’oeil gauche et très peu du droit, comme s’il regardait dans le trou d’une paille. Son acuité se limite à six degrés, d’où le titre de cette charmante série signée Simon Boulerice, bientôt disponible sur l’Extra d’ICI Tou.tv.

Le prolifique écrivain, qu’on peut voir chaque samedi soir à Cette année-là, le plateau culturel de Marc Labrèche à Télé-Québec, a fait partie des équipes d’auteurs de Tactik et de Passe-Partout, mais Six degrés est sa première série bien à lui. Ses fidèles lecteurs retrouveront son écriture brillante, drôle, bienveillante et réconfortante, de même que son «désir d’être inclusif et de célébrer l’unicité». Cette série vous donnera d’ailleurs envie de retourner lire ses romans ou de découvrir son œuvre littéraire.

Dans les premières scènes, on assiste à une relation malsaine entre Léon (Noah Parker) et sa mère surprotectrice (Catherine Trudeau), qui pousse son fils à aligner les notes parfaites et à s’entraîner compulsivement sur un exerciseur elliptique. L’adolescent semble en avoir ras-le-bol et on le comprend. Sa mère, elle, tente d’éliminer tout ce qui est laid autour de lui, sans se rendre compte qu’elle empoisonne la vie de son fils.

Sa mort soudaine laisse toutefois Léon devant l’inconnu, rempli de remords de n’avoir pu sauver sa mère. [Rassurez-vous, nous reverrons Catherine Trudeau plus tard dans la série.] Retrouvant son père (Alexandre Goyette), que sa mère avait effacé de sa vie, Léon atterrit donc dans une famille qui n’est pas la sienne, les Fournier-Espinoza, où il devra vivre avec ses quatre demi-frères et sœurs. Parmi eux, le trop sûr de lui Ricardo (Anthony Therrien), qui ne lui fait pas la vie facile, et Bélinda (Evelyne Laferrière), qui admire son attitude désinvolte.

À l’école, la très envahissante Doris Boulerice (Léanne Désilets), qui a certains points en commun avec sa défunte mère, le prend rapidement sous son aile, à son grand désarroi. Léon lorgne plutôt vers Florence (Amaryllis Tremblay), atteinte de fibrose kystique, qui a l’impression de respirer à travers le trou d’une paille. Tiens, tiens, une corrélation familière. Ces deux-là deviendront rapidement inséparables, pas freinés du tout par leurs difficultés respectives.

D’ailleurs, Six degrés est loin d’être une histoire triste; c’est une série touchante, adorable par moments, mais lumineuse et inspirée de personnes réelles qui ont croisé la route de l’auteur.

Dans le rôle principal, Noah Parker est fabuleux. Ce jeune acteur, qu’on a aussi vu dans La failleL’Échappée et au grand écran dans La déesse des mouches à feu, a une belle carrière devant lui. Jouer les malvoyants, on le sait, peut tomber dans la caricature; Noah Parker le joue avec naturel, sans jamais appuyer aucun geste. On s’attache très rapidement à son Léon.

Six degrés s’inscrit dans la volonté de Radio-Canada de reconquérir le cœur du jeune public. Jusqu’à maintenant, leur stratégie a fonctionné puisque le diffuseur public est passé en un an de 8,5 de parts de marché à 13,4 chez ce public, notamment grâce à L’effet secondaire.

Tout de même, on oublie très vite que Six degrés s’adresse d’abord et avant tout aux 12 à 17 ans. J’en ai 48 et je me suis laissé emporter par la série. Simon Boulerice est un raconteur passionné, sensible, amoureux de ses personnages. Ça se sent. Quant au réalisateur Hervé Baillargeon, qui signe aussi sa première série télé, il parvient à créer un monde tout à fait crédible et rassurant.

En plus d’écrire, l’auteur s’est gardé un rôle de professeur de français, Antoine Beaulieu, directement inspiré de Serge Boucher, dramaturge bien connu qui lui a réellement enseigné. «Plusieurs répliques sont des phrases qu’il m’a dites pour vrai, qui ont éclairé mon passage au secondaire. Il a beaucoup cru en moi, il m’a propulsé et je trouve ça beau des professeurs investis qui croient en leurs élèves», nous a confié l’auteur.

Même si les deux histoires sont bien différentes, ceux qui ont apprécié La vie compliquée de Léa Olivier sur le Club illico aimeront sans aucun doute Six degrés, un peu dans le même ton. Parce les histoires d’adolescence reviennent bien souvent à la quête d’identité et à ces moments précieux qui forgent notre personnalité et restent en nous pour le reste de notre vie.

Produite chez Encore Télévision, Six degrés arrive après avoir connu son lot de déboires. Le tournage, entrepris en début de pandémie, a dû être interrompu après 10 jours. Un premier cas de COVID-19 dans l’équipe a été détecté une semaine plus tard. On a profité de ce congé forcé pour trouver une nouvelle maison qui faciliterait les distances entre les membres de l’équipe et pour approfondir les personnages, un luxe que ne peuvent se permettre les productions habituellement. On a même dû reprendre des scènes parce qu’on avait changé de lieu de tournage.

Les 11 premiers épisodes seront déposés sur l’Extra d’ICI Tou.tv le jeudi 4 mars. Simon Boulerice, qui éprouve un amour infini pour Safia Nolin, a voulu qu’elle signe une chanson originale pour la série, qui est magnifique. Une deuxième saison est déjà en tournage. Si vous n’êtes pas abonné à l’Extra, ICI Télé devrait diffuser la série à la fin du printemps.

Source : https://www.ledroit.com/chroniques/six-degres-attachant-leon-video-dc7064fb1ea97d47f40bae4e22c904a5

5. Limitations visuelles : encore plus difficile pendant la pandémie

Un article d’ Annie Levasseur publié le 24 février 2021 sur lavantage.qc.ca

Isolement et perte d’autonomie

L’Association des personnes handicapées visuelles du Bas-Saint-Laurent (APHV-BSL) a profité de la Semaine de la canne blanche, au début février, pour sensibiliser la population aux embuches que doivent affronter ceux qui ont une limitation visuelle pendant la pandémie.

« Les personnes se sentent de plus en plus isolées et nous remarquons aussi une perte d’autonomie. Ça peut être en lien avec leurs déplacements ou l’accès à l’information », exprime le président de l’APHV-BSL, Jimmy Turgeon Carrier.

Une étude menée par le Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec (RAAQ) présente ces difficultés. « Les personnes handicapées visuelles vivent de l’isolement depuis plusieurs années et sont habituées d’avoir certaines restrictions. Avec la pandémie, il faut faire en sorte que les accès soient favorisés. Depuis le début de la crise, 82 % des répondants disent se sentir plus isolés et en perte d’autonomie xc», mentionne monsieur Turgeon Carrier.

Le sondage de la RAAQ indique que 71 % des répondants sont plus anxieux, alors que 68 % disent qu’il leur est encore plus difficile de vivre avec une limitation visuelle. En ce qui concerne l’accessibilité, 71 % des personnes sondées considèrent plus compliqué d’emprunter le transport en commun en raison des mesures sanitaires.

Vivre avec une rétinite pigmentaire

Jimmy Turgeon Carrier a une rétinite pigmentaire liée à un syndrome. Il est né avec un handicap visuel qui s’est dégradé au fil des ans. Aujourd’hui, il voit seulement des ombrages et des lumières. « C’est difficile pour moi de me déplacer dans des endroits publics si je n’ai pas d’accompagnateur. Pendant la pandémie, avec les flèches au sol, c’est encore plus difficile », dit-il.

Le Rimouskois n’est pas le seul à faire face à ce genre d’obstacle. « Les techniques d’accompagnement ne sont plus les mêmes. C’est plus difficile et ce n’est pas sécuritaire de se déplacer avec les nouvelles techniques de la main sur l’épaule au lieu de sur le coude comme nous y sommes habitués pour nous faire guider. L’accès aux spécialistes et aux services de réadaptation est aussi plus compliqué », relate-t-il.

Le président de l’APHV-BSL affirme malgré tout que la pandémie a permis de faire connaître ces défis au grand public. « L’accès à l’information était un problème avant, mais ça a été amplifié avec la pandémie. Ça touche autant l’information numérique que sur papier. Il faut que les grands décideurs prennent en considération nos demandes. Il y a eu une vidéo pour montrer comment faire un masque maison, mais il n’y avait pas de ‘‘ télédescription ’’ », explique Jimmy Turgeon Carrier.

Monsieur Turgeon Carrier cite aussi en exemple la plateforme le Panier Bleu pour dynamiser l’achat local créé au début de la pandémie. « Ça a été fait tellement rapidement que certaines choses ont été bâclées au niveau de l’accès à l’information. Les logiciels de grossissement de caractères ou de lecteur d’écran ne prenaient pas en considération différentes choses qu’il était possible de voir en texte. Nous n’avions pas accès à tout », conclut-il.

Source : https://www.lavantage.qc.ca/article/2021/02/24/limitations-visuelles-encore-plus-difficile-pendant-la-pandemie

6. Des Québécois perdent la vue à cause du délestage

Un article d’Anne-Sophie Poiré publié le 20 février 2021 dans le Journal de Montréal

Près de 2000 patients attendent une opération pour le glaucome

Les rendez-vous médicaux manqués et les opérations retardées des milliers de patients atteints de glaucome depuis le début de la crise sanitaire ont causé chez certains une perte de la vue permanente. 

« Quand j’ai réussi à avoir un rendez-vous, c’était trop tard. Je ne vois plus de l’œil droit et il n’y a rien à faire », laisse tomber Jacques Poirier, de Gatineau, qui subit aujourd’hui les revers du délestage en ophtalmologie.

L’aîné de 79 ans est l’un des 108 000 Québécois souffrant de glaucome, une maladie « due à une pression élevée dans l’œil qui endommage le nerf optique », résume le Dr Paul Harasymowycz, ophtalmologiste et président fondateur de la Fondation du glaucome du Québec.

« La pandémie a bouleversé tous nos suivis, ajoute l’ophtalmologiste et chirurgien au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) Georges Durr. Le glaucome est sournois. Il ne se guérit pas, mais on peut contrôler sa progression qui cause bien souvent une perte de vision. »

Près de 2000 patients attendent toujours une opération reportée par le délestage dans le réseau public.

« Ça faisait déjà une secousse que ça traînait, et mon œil gauche s’en allait aussi », raconte M. Poirier, qui, devant l’incertitude, a décidé de se faire opérer au privé, en janvier, pour 2000 $.

Moins d’autonomie

Hélène Dubois, atteinte de glaucome depuis 20 ans, devait quant à elle rencontrer un spécialiste en mars pour diminuer la pression très élevée dans son œil gauche. Puis, la COVID-19 est arrivée.

La Gatinoise de 78 ans n’a pu obtenir un rendez-vous que quatre mois plus tard, à Montréal, où elle apprend qu’elle devra subir une greffe de la cornée.

« Je restais toute seule en appartement. Mais à la fin juillet, je ne voyais plus grand-chose. J’ai dû déménager dans une résidence pour personnes âgées », souffle-t-elle.

Mme Dubois a pu être opérée le 18 novembre dans la métropole. Elle a retrouvé 75 % de sa vision, mais le délestage lui aura fait perdre une bonne partie de son autonomie.

Partout dans la province 

Pour éviter ce genre de débordements, le Dr Harasymowycz souhaite que des interventions chirurgicales rapides dites « micro-invasives » soient offertes partout dans la province et non seulement dans les centres hospitaliers universitaires à Montréal, à Québec et à Sherbrooke.

« Il n’y a aucun doute que si cette chirurgie-là avait été disponible à la grandeur du Québec, des patients n’auraient pas perdu la vue […] parce que dans les cas de glaucome, quand on repousse trop l’opération, il est trop tard. Le patient devient aveugle. »

Source : https://www.journaldemontreal.com/2021/02/20/des-quebecois-perdent-la-vue-a-cause-du-delestage

7. Mouvement PHAS – 10 et 17 mars: En route vers le forum sur l’hébergement et le soutien à domicile!

Au Mouvement PHAS, nous en sommes venu-e-s à la conclusion qu’il fallait agir fortement sur un des problèmes récurrents quant aux services aux personnes et aux familles en santé et services sociaux : l’hébergement et le soutien à domicile. Ces besoins touchent une bonne partie des personnes en situation de handicap et leurs proches, en plus de d’autres groupes de la société.

Un forum national aura lieu le 15 septembre prochain. Son double objectif sera de faire un état des lieux de la situation et de construire une plate-forme de revendications la plus précise possible tout en ralliant le plus de gens possibles.

Un comité d’organisation est à l’œuvre depuis l’automne dernier pour en élaborer le contenu et le déroulement. Ce comité prépare des activités de préparation que nous appelons «En route vers le forum».

Voici les deux premières :

1 Présentation-discussion en ligne sur le thème: 

C’est quoi le milieu de vie souhaité, quelle qualité de vie voulons-nous pour les personnes ayant une DI ou un TSA?

Il y aura une présentation sous forme d’analyse de la situation de l’hébergement spécialisé et de témoignages de parents (mère et soeur), et ensuite une discussion animée avec les personnes présentes.

Isabelle Perrin du Comité des usagers du CRDITED de Montréal fera la présentation générale. 

Cet événement s’inscrit dans la préparation du Forum provincial sur l’hébergement et le soutien à domicile qui aura lieu le 15 septembre prochain à Montréal.

Bienvenue aux parents et proches, aux équipes et c.a. des groupes, aux allié-e-s et à tous ceux et celles qui sont intéressé-e-s par ces enjeux. 

Mercredi le 10 mars de 14h à 16h30 en ligne

L’événement Facebook à partager: 

https://www.facebook.com/events/962151994613459

Le lien zoom pour y participer: https://us02web.zoom.us/j/82027735176

Pour informations: 514-638-4777 ou [email protected]

Organisé par le Mouvement PHAS, PARDI, Autisme-Montréal et le CRADI

2 Présentation-discussion en ligne sur le thème:

C’est quoi le milieu de vie souhaité, quelle qualité de vie voulons-nous pour les personnes ayant une DP?

Il y aura une présentation sous forme d’analyse de la situation des services d’hébergement et de soutien à domicile, et ensuite une discussion animée avec les personnes présentes.

Parmi les invité-e-s, il y aura Louise Boivin, professeure en relations industrielles à l’Université du Québec en Outaouais (UQO).

Cet événement s’inscrit dans la préparation du Forum provincial sur l’hébergement et le soutien à domicile qui aura lieu le 15 septembre prochain à Montréal.

Bienvenue aux personnes en situation de handicap et à leurs proches, aux équipes et c.a. des groupes, aux allié-e-s et à tous ceux et celles qui sont intéressé-e-s par ces enjeux.

Mercredi le 17 mars de 14h à 16h30 en ligne.

L’événement Facebook à partager: 

https://www.facebook.com/events/354528868965686

Le lien zoom pour y participer: https://us02web.zoom.us/j/87649176600

Pour informations: 514-638-4777 ou [email protected]

Organisé par le Mouvement PHAS, Ex aequo, MÉMO-Qc et le CAPVISH

Au plaisir de se voir à travers nos écrans!

https://mouvementphas.org/actualites/10-et-17-mars-en-route-vers-le-forum-sur-lhebergement-et-le-soutien-a-domicile

Mathieu Francoeur

Coordonnateur

Mouvement PHAS (Personnes handicapées pour l’accès aux services)
Tél: 514-638-4777
5199, rue Sherbrooke Est, local 4780
Montréal(Qc) H1T 3X2

http://www.mouvementphas.org/ 

25 février 2021

8. Lauréates et lauréats de la septième édition du Prix À part entière de l’Office des personnes handicapées du Québec 

24 février 2021-L’Office souhaite vous informer que les lauréates et lauréats des différentes catégories de l’édition 2020 du Prix À Part entière ont été dévoilés lors d’une cérémonie virtuelle animée par Ève-Marie Lortie. Près de 700 personnes étaient présentes lors de l’évènement.

Catégorie « Individus » : Monique Lefebvre (Montréal)

Catégorie « Organismes à but non lucratif » : Association des personnes handicapées de Bellechasse (Chaudière-Appalaches)

Catégorie « Municipalités, MRC et autres communautés » : Ville de Beloeil (Montérégie)

Catégorie « Établissements d’enseignement soutenant la réussite éducative » : Centre d’éducation des adultes de l’Estuaire (Côte-Nord)

Catégorie « Entreprises soutenant l’intégration et le maintien en emploi de personnes handicapées » : Auticonsult (Montréal)

Coups de cœur du jury : Physio-Verdun (Montréal) , Maï(g)wenn et les Orteils (Montréal)

Félicitations aux lauréates et lauréats qui, au quotidien, font en sorte de favoriser la participation sociale des personnes handicapées.

Descriptions

Catégorie Individus Région de Montréal : Madame Monique Lefebvre

Née de parents handicapés, Monique Lefebvre est sensibilisée depuis son plus jeune âge aux obstacles que peuvent rencontrer les personnes handicapées. Pendant 38 ans, elle a dirigé AlterGo, un organisme qui soutient l’intégration sociale des personnes handicapées dans leurs activités sportives et culturelles. Elle a aussi contribué à la mise en place du Défi sportif AlterGo, qui constitue le plus grand événement multisport annuel au Canada.

Grâce à sa force de persuasion, madame Lefebvre a convaincu plusieurs personnes handicapées d’adopter un mode de vie actif, leur permettant du même coup de développer leur confiance en elles. Son travail a également contribué à faire changer les perceptions du public sur les capacités des personnes handicapées.

C’est en alimentant de nombreuses collaborations que madame Lefebvre a su créer un écosystème regroupant plusieurs partenaires régionaux et provinciaux ayant pour objectif d’accroître la participation sociale des personnes handicapées. Par ailleurs, avec la collaboration de Centraide ainsi que de la Ville de Montréal, Monique Lefebvre a su développer des projets collaboratifs ayant pour objectif de mieux outiller les organisations desservant les personnes handicapées.

Catégorie Organismes à but non lucratif Région de Chaudière-Appalaches : Association des personnes handicapées de Bellechasse

L’Association des personnes handicapées de Bellechasse (APHB) est active depuis 35 ans. Elle a lancé, en 2017, le projet « Virage inclusif » qui est aujourd’hui implanté dans 20 municipalités ainsi que dans la MRC de la région.

Le projet consiste à promouvoir de nouvelles pratiques en matière d’intégration et d’accessibilité dans les quatre axes d’influence des municipalités :

  • les infrastructures;
  • les loisirs;
  • les communications aux citoyennes et citoyens;
  • la sensibilisation de leurs employés.

Grâce à son approche, l’APHB a su engendrer des changements durables et les municipalités se sont appropriées le projet par la volonté de faire une différence concrète dans la vie des personnes handicapées et de leur famille. L’impressionnante mobilisation de l’Association des personnes handicapées de Bellechasse constitue un énorme pas vers des communautés plus inclusives.

Pour en savoir plus sur l’organisation lauréate, visitez l’Association des personnes handicapées de Bellechasse

Catégorie Municipalités, MRC et autres communautés Région de la Montérégie : Ville de Beloeil

C’est en 2019 que la Ville de Beloeil a inauguré son premier centre aquatique accessible. Avec celui-ci, elle a cherché à promouvoir un accès en toute égalité à ses installations, sans discrimination, où personne ne bénéficie de traitements particuliers.

Les lieux du centre ont été pensés de façon à ce que toute la population puisse profiter des mêmes activités. À titre d’exemple, le centre possède un vestiaire unique qui a été mis en place selon l’approche ADS, soit l’analyse différenciée selon le sexe. Cette approche tient compte des différences de chacun (biologiques, économiques, sociales, culturelles, physiques, etc.). Les personnes handicapées n’ont donc pas à emprunter des parcours différents pour jouir des installations et n’ont pas à demander de l’aide pour pouvoir profiter des aménagements.

Plusieurs municipalités se sont d’ailleurs inspirées de l’approche du centre aquatique de Beloeil afin de rendre leurs projets plus inclusifs.

Pour en savoir plus sur le projet de la Ville de Beloeil, visitez le centre aquatique Beloeil.

Catégorie Établissements d’enseignement soutenant la réussite éducative Région de la Côte-Nord : Centre d’éducation des adultes de l’Estuaire

Depuis 2 ans, le Centre d’éducation des adultes de l’Estuaire offre un programme d’intégration sociale et socioprofessionnelle à 4 groupes d’environ 40 adultes handicapés. Les groupes ont la possibilité de développer ou de maintenir leur niveau de compétences académiques ainsi que leurs habiletés à vivre en société.

Le programme unique permet aux participantes et participants de développer leur autonomie et par le fait même, d’améliorer leurs chances de placement en emploi. Ils ont aussi la possibilité de socialiser avec la communauté en participant à plusieurs projets de bénévolat.

Le Centre d’éducation des adultes de l’Estuaire est un des rares endroits qui offre des programmes aussi complets aux adultes handicapés. Les projets proposés par l’établissement sont enrichissants, diversifiés et permettent de redonner à la communauté. À titre d’exemple, le Centre propose un projet de restaurant-classe et d’administration d’une friperie.

Pour en savoir plus sur l’organisation lauréate, visitez le Centre d’éducation des adultes de l’Estuaire.

Catégorie Entreprises soutenant l’intégration et le maintien en emploi de personnes handicapées Région de Montréal : Auticonsult

Auticonsult est une entreprise internationale de services numériques. Au Québec, elle emploie spécifiquement des personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme ou un syndrome d’Asperger en tant que consultants et consultantes informatiques.

Auticonsult crée des environnements professionnels adaptés et offre un accompagnement approprié à son personnel handicapé en lui confiant des projets qui lui correspondent. L’entreprise effectue également un travail de sensibilisation auprès de ses équipes clientes pour accroître la participation sociale des adultes autistes.

Son approche complète a permis à plusieurs adultes handicapés d’améliorer leur estime personnelle et d’accéder à une autonomie financière. L’expertise qu’a développée Auticonsult contribue à améliorer de façon significative la qualité de vie de ses employés et employées autistes.

Pour en savoir plus sur l’organisation lauréate, visitez Auticonsult.

Mentions Coup de cœur du jury Région de Montréal : Maï(g)wenn et les Orteils

Maï(g)wenn et les Orteils est une compagnie de danse et de gigue contemporaines qui travaille avec des artistes professionnels handicapés.

Active depuis 2008, elle vise à sensibiliser le grand public au potentiel artistique des personnes handicapées ainsi qu’à leur offrir la possibilité d’atteindre leur plein potentiel. Ces dernières ont d’ailleurs accès à des entraînements et à du perfectionnement en continu, tout en étant jumelées avec des artistes sans incapacité. L’organisme offre aussi des ateliers de danse, réalise des vidéos et organise des spectacles au Québec, au Canada ainsi qu’à l’international.

Ce qui distingue particulièrement la compagnie Maï(g)wenn et les Orteils, c’est qu’elle propose des prestations d’artistes handicapés qui ne sont pas intégrés dans une équipe d’artistes danseurs professionnels sans incapacité. Les spectateurs et spectatrices viennent donc spécifiquement assister aux prestations de ces artistes. La compagnie Maï(g)wenn et les Orteils met donc en lumière une partie de la population qui est encore trop peu représentée sur la scène culturelle.

Pour en savoir plus sur cette organisation coup de cœur, visitez Maï(g)wenn et les Orteils.

Région de Montréal :Physio-Verdun

Physio-Verdun est une clinique de physiothérapie médico-sportive située dans la région de Montréal. La clinique, qui emploie des personnes handicapées, partage ses expériences sur plusieurs plateformes et diffuse des messages inspirants afin de promouvoir le potentiel des personnes handicapées en milieu de travail.

Afin d’offrir à son personnel un environnement chaleureux et propice à l’apprentissage, Physio-Verdun a revu l’organisation de ses activités sociales pour que toutes et tous puissent y participer. Grâce à cette approche, les employées et employés handicapés manifestent une plus grande confiance en eux et développent leur sens de l’initiative.

Par ailleurs, Physio-Verdun a été l’instigateur d’Included, un documentaire réalisé en 2018 qui met de l’avant la diversité au travail. L’entreprise Physio-Verdun se donne comme mission de sensibiliser et de responsabiliser les employeurs et employeuses du Québec à l’intégration et au maintien en emploi de personnes handicapées.

Pour en savoir plus sur cette organisation coup de cœur, visitez Physio-Verdun.

Source :

https://www.ophq.gouv.qc.ca/evenements/prix-a-part-entiere/edition-2020/laureates-et-laureats.html#utm_source=Br%C3%A8ve_Web_annonce_laur%C3%A9ats_laur%C3%A9ates&utm_medium=1&utm_campaign=Annonce_laur%C3%A9ats_laur%C3%A9ates_Prix_APE_2020&utm_content=page_laur%C3%A9ats_laur%C3%A9ates_Prix_APE_2020

9. COVID-19 Les grandes oubliées de la vaccination : les personnes handicapées et celles vivant avec un problème de santé mentale

Communiqué conjoint AQRIPH , COPHAN , FQA , COSME , Société québécoise de la déficience intellectuelle

Québec, le 24 février 2021. Vivant avec des handicaps, un trouble du spectre de l’autisme, une déficience intellectuelle ou un trouble de santé mentale, ces personnes ont toutes en commun d’être hautement vulnérables et de subir, dans l’ignorance la plus complète du gouvernement, des impacts disproportionnés de la pandémie.

Pourtant, dès le printemps dernier, l’OMS anticipait déjà cette situation et publiait le document intitulé Considérations relatives aux personnes handicapées à prendre en compte dans le cadre de la flambée de COVID-19 afin d’encourager les pays à prendre rapidement des mesures pour s’assurer que les personnes en situation de handicap puissent accéder de manière équitable aux services de soins durant cette crise sanitaire. Par ailleurs, le gouvernement du Canada a emboîté le pas en rappelant aux provinces l’importance de «redoubler de vigilance pour protéger les droits des personnes en situation de handicap pendant cette période […], puisqu’elles font face à des vulnérabilités et à des défis qui sont uniques et accrus en temps de pandémie ».

Or, après un protocole de triage odieux à l’égard des personnes handicapées qui fut finalement modifié, après les quelques dollars supplémentaires accordés aux préposés à domicile et aux milieux communautaires qui se démènent pour soutenir ces populations vulnérables, l’indifférence du gouvernement du Québec à l’endroit des personnes handicapées se poursuit, cette fois dans le cadre de la campagne de vaccination.

Même si les personnes que nous représentons encourent un risque accru de contracter ou d’être atteint d’une forme grave de la COVID-19, le gouvernement se refuse toujours à leur reconnaître un rang prioritaire. En effet, le 18 février dernier, le Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) a émis un avis complémentaire sur la stratégie de vaccination et a maintenu l’ordre de priorisation précédemment retenu.

Pourtant, outres les maladies chroniques sous-jacentes qu’elles sont plus susceptibles d’avoir, plusieurs facteurs viennent accroître le risque des personnes handicapées de contracter, d’être hospitalisées ou de décéder de la COVID-19, notamment :

  1. La nature de certains handicaps peut rendre les personnes plus susceptibles d’être infectées. Par exemple, les malvoyants qui doivent toucher des objets pour se soutenir ou pour obtenir de l’information et les personnes qui ont une déficience intellectuelle ou de la difficulté à suivre les directives de santé publique sur l’éloignement physique peuvent courir un plus grand risque ;
  2. Les personnes handicapées vivant dans des établissements résidentiels de soins de longue durée, des foyers collectifs ou des logements assistés peuvent être exposées à un risque accru de contracter la COVID-19 en raison de la proximité avec d’autres personnes vivant en communauté ;
  3. Les personnes handicapées qui interagissent avec de multiples prestataires de soins sont plus susceptibles de contracter la COVID-19 en raison d’une exposition accrue ;
  4. Les restrictions visant les visiteurs et les personnes de soutien dans les hôpitaux, les foyers de soins de longue durée et les logements collectifs et individuels permettent de réduire la transmission du virus, mais elles peuvent présenter un risque pour les personnes handicapées qui ont besoin d’assistance pour communiquer leurs symptômes et leurs choix de soins personnels. Il faut tenir compte du fait que l’isolement social peut avoir une incidence sur la santé et le bien-être physique, social, mental et émotionnel des personnes handicapées.
  5. La perte de services et de soutiens importants peut également nuire à la santé et au bien-être des personnes handicapées et peut même mener à une régression chez certaines personnes.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) évalue aussi que les personnes atteintes de troubles mentaux graves ont une durée de vie réduite de 10 à 20 ans par rapport à la population générale, souvent en raison de pathologies physiques concomitantes non diagnostiquées. Un article publié dans la revue The Lancet Psychiatry décrit les risques particuliers de morbidité et de mortalité qui affectent les personnes ayant des troubles de santé mentale lorsque exposées au virus de la COVID-19.  

Pour respecter le principe d’équité, le vaccin pour la COVID-19 doit être attribué en fonction du degré de vulnérabilité de chacun et des disparités existantes au sein de la population. L’âge n’est certainement pas le seul critère de vulnérabilité. Ailleurs dans le monde, un rang prioritaire a été accordé à une proportion importante de personnes vivant en situation de handicap.

Monsieur le Premier Ministre, le temps est venu de respecter ce qui est mis de l’avant par le gouvernement du Canada et par l’OMS, en prenant les actions et les décisions qui s’imposent pour protéger les personnes en situation de handicap, y compris dans le cadre de la campagne de vaccination. Il est plus que temps de considérer les personnes en situation de handicap dans la liste de vos priorités.

L’Alliance québécoise des regroupements régionaux pour l’intégration des personnes handicapées (AQRIPH) est une instance nationale de défense des droits des personnes handicapées et des familles. Elle est formée de 17 regroupements régionaux qui eux rassemblent plus de 400 organismes de personnes handicapées, de familles et de proches partout au Québec.

La Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec (COPHAN), organisme à but non lucratif incorporé en 1985, a pour mission de rendre le Québec inclusif afin d’assurer la participation sociale pleine et entière des personnes ayant des limitations fonctionnelles et de leur famille. Elle regroupe plus de 45 organismes et regroupements nationaux et régionaux de personnes ayant tout type de limitations fonctionnelles.

La Fédération québécoise de l’autisme (FQA) est un regroupement provincial d’organismes et de personnes qui ont en commun les intérêts de la personne autiste, ceux de sa famille et de ses proches. Depuis 45 ans, la FQA est la référence en autisme au Québec.

Le Réseau communautaire en santé mentale (COSME) a été formé en 2012. Il s’est donné pour mission de soutenir, mobiliser et représenter le secteur québécois de l’action communautaire en santé mentale. Font partie du COSME, 12 regroupements régionaux qui représentent plus des deux tiers des 450 organismes communautaires en santé mentale québécois. (cosme.ca)

La Société québécoise de la déficience intellectuelle a été créée en 1951 par des parents qui avaient à cœur le bien-être et la sécurité de leurs enfants ayant une déficience intellectuelle. Elle rassemble, informe et outille tous ceux et toutes celles qui souhaitent faire du Québec une société plus inclusive, où chacun peut trouver sa place et s’épanouir. Plus de 90 organismes et associations, plus de 150 employeurs et des milliers de familles à travers la province font déjà partie du mouvement. 

 

Contact médias :

Isabelle Tremblay (AQRIPH) : 418 407-1664

Véronique Vézina (COPHAN) : 418 576-9750

Charles Rice (COSME) : 418 255-0698

Lili Plourde (FQA): 581 983-9430

Anik Larose (SQDI) : 514 725-7245

10. Mon cri du cœur au ministre de la Santé

Chronique de Josée Legault publiée dans Le Journal de Montréal le 26 février 2021

Cher Monsieur le Ministre, la campagne de vaccination prend son envol. La lumière pointe au bout du tunnel, mais pas pour tous. Je vous écris parce qu’à l’instar de plusieurs autres familles comme la mienne, je ne sais plus trop vers qui me tourner. Mon désarroi est aussi le leur. 

Nous sommes les familles de personnes déficientes intellectuelles (DI) ou autistes. Nous sommes leurs proches aidants, leurs proches aimants. Notre détresse est celle de voir qu’au Québec, contrairement à d’autres États occidentaux, les adultes déficients intellectuels de moins de 60 ans sont relégués au 8e rang sur 10 dans la liste des groupes prioritaires à vacciner. 

Cette aberration fait qu’à 60 ans, je serais vaccinée éventuellement AVANT ma sœur Manon, déficiente intellectuelle de 58 ans, avec qui je vis. Par son handicap, elle est pourtant vulnérable. Ici et à l’étranger, le consensus scientifique sur le sujet est d’ailleurs clair.

La revue Options politiques le résume fort bien. Quel que soit leur âge, « de nombreuses études montrent que les personnes handicapées risquent davantage d’être hospitalisées et de décéder de la COVID-19, notamment celles qui sont atteintes d’une trisomie 21 ou d’une déficience intellectuelle ». 

Coupés du monde

Qui plus est, depuis un an, Manon, comme d’autres adultes handicapés, est coupée du monde. Elle a perdu ses activités de jour. Sa socialisation est à zéro. Ses facultés cognitives et comportementales en sont affectées.  

Une vaccination rapide redonnerait sa vie à Manon et à tant d’autres comme elle. Monsieur le Ministre, dans les familles comme la mienne, la menace de la COVID-19, c’est l’apocalypse. La peur criante de l’attraper et de la donner à notre être cher nous oblige à réduire nos contacts à l’extrême. 

Nous vivons dans l’isolement et l’angoisse. Je ne saurais vous dire l’état inquiétant d’épuisement émotif et physique dans lequel nous sommes tous enfermés depuis un an. Seul le vaccin pourrait commencer à nous soulager. 

Si la vaccination presse pour les personnes déficientes intellectuelles, c’est aussi parce que la plupart d’entre elles sont incapables de suivre les consignes sanitaires correctement. 

Le pouvoir de redonner vie

Il faut savoir que nous vivons aussi dans la terreur de voir notre être cher, handicapé et fragile, se retrouver hospitalisé s’il contracte le virus. En janvier, un homme autiste de 53 ans, laissé seul aux soins intensifs de l’Hôpital Notre-Dame, en est mort dans la plus parfaite indifférence. 

Et vous savez quoi, Monsieur le Ministre ? Sous certains CIUSSS, on commence à vacciner des personnes déficientes intellectuelles vivant en ressources d’hébergement, mais seulement celles de 65 ans et plus! Une autre aberration.

Dans chaque ressource – souvent des petits milieux de vie où la proximité physique entre résidents est bien plus grande qu’en CHSLD –, il y aura donc des adultes handicapés non vaccinés cohabitant avec d’autres qui le seront. Vous comprenez à quel point cela n’a aucun sens.  

Pour toutes ces raisons, nous vous implorons de revoir l’ordre de priorisation pour la vaccination des adultes déficients intellectuels de moins de 60 ans. Qu’ils vivent en famille ou en ressource d’hébergement. 

Après s’y être refusé, le premier ministre Boris Johnson l’a fait cette semaine. En Grande-Bretagne, toutes les personnes déficientes intellectuelles adultes seront vaccinées en priorité. Ne juge-t-on pas la grandeur d’une nation à la façon dont elle traite ses plus vulnérables ?

Monsieur le Ministre, vous avez le pouvoir de le faire à votre tour. Avant son élection, le premier ministre s’était engagé à respecter enfin les droits des personnes handicapées intellectuelles. Les prioriser rapidement pour la vaccination joindrait puissamment votre geste à sa parole.

Source : https://www.journaldemontreal.com/2021/02/26/mon-cri-du-cur-au-ministre-de-la-sante

11. Démystifier la parentalité en situation de handicap

Un article de Chloe Machillot publié dans Le journal Métro le 17 février 2021

Pour déboulonner les mythes qui persistent autour de la parentalité en situation de handicap, l’Association québécoise des personnes de petite taille (AQPPT) lance sa trousse «Tous Parents!», une mine d’outils et de ressources pour guider les parents et futurs parents en situation de handicap.

«On a remarqué qu’il existe très peu d’informations disponibles au Québec pour les personnes en situation de handicap qui veulent avoir des enfants, et que beaucoup de préjugés dissuadent ce désir de devenir parent», dit Alina Faria, chargée du projet «Tous Parents!».

Elle explique que la capacité des femmes en situation de handicap de mener leur grossesse à terme est souvent remise en question par la société, tout comme celle des jeunes parents d’accomplir les tâches quotidiennes auprès de leur bébé ou de répondre aux questions de l’enfant plus âgé face au regard des autres.

Laurie Pelletier, maman d’Estelle, 7 mois, constate elle aussi la nécessité de faire évoluer les mentalités. Atteinte de la malade de Morquio, qui affecte son squelette et lui confère une petite taille, elle a cependant choisi de se battre pour réaliser son rêve de maternité.

Bien s’entourer

«Les gens ne sont pas malveillants mais parfois, leur maladresse est blessante. Quand je suis tombée enceinte, certains avaient même l’air surpris que j’ai une sexualité. Voyons, ce n’est pas parce qu’on a un handicap qu’on ne vit pas comme tout le monde!» – Laurie Pelletier, jeune maman et porteuse de la maladie de Morquio

«Le plus important, c’est de se préparer à l’avance, dit-elle. Dès mes 16 ans, mon médecin m’avait prévenue que si je voulais un enfant, ma grossesse devrait être planifiée. Alors quand le projet de bébé est devenu sérieux, j’ai consulté une obstétricienne spécialisée en grossesses à risque. On a fait faire tous les examens nécessaires pour s’assurer que je pouvais tomber enceinte sans mettre ma vie ou celle de mon bébé en danger.»

La grossesse de Laurie s’est bien passée. Un accouchement par césarienne ayant été prévu à l’avance, la naissance de la petite Estelle s’est déroulée en toute sérénité. «On avait aussi fait des tests, mon mari et moi, pour s’assurer que notre bébé n’allait pas recevoir le gène de la maladie», précise la jeune maman.

Laurie confie avoir quand même été confrontée à une situation pénible face à un médecin peu informé.

«J’ai dû me rendre aux urgences pour un pépin de santé non lié à ma grossesse et je suis tombée sur un médecin qui m’a fait une morale incroyable, prétendant que ça n’avait pas de sens de tomber enceinte dans ma condition, se rappelle-t-elle. C’est difficile de se faire juger par quelqu’un qui ignore toutes les précautions qu’on a prises en amont de la grossesse, et d’autant plus quand cette personne appartient au corps médical!»

Pour éviter ces situations, la trousse «Tous Parents» comporte d’ailleurs un volet destiné aux professionnels de la santé, afin de les outiller pour bien guider et rassurer les futurs parents en situation de handicap.

S’adapter

Une fois le bébé venu au monde, de nombreuses ressources permettent aux jeunes parents d’atténuer les défis liés à leur handicap.

«On peut adapter l’environnement et les équipements nécessaires aux soins de l’enfant, dit Alina Faria. En plus de l’aide technique, il faudrait développer des programmes pour combler les besoins spécifiques de ces parents.»

Lorsque l’enfant grandit, il commence à remarquer les regards que certaines personnes portent sur son parent. Un nouveau défi consiste alors à établir une bonne communication afin de répondre à ses préoccupations.

«Ce que j’ai appris avec les parents en situation de handicap, c’est que leurs enfants ont une très bonne capacité à s’adapter et à comprendre la différence», ajoute la chargée de projet.

«Depuis la naissance d’Estelle, les gens portent un regard plutôt attendri sur ma famille, dit Mme Pelletier. Ce n’est pas toujours évident de ne pas pouvoir tout faire comme les autres mamans, mais on donne le mieux de ce qu’on a et l’enfant s’adapte.»

Le guide «Tous Parents!» ainsi qu’une liste de ressources, des articles et des témoignages vidéo visant à démythifier la parentalité en situation de handicap sont accessibles sur le site www.aqppt.org.

Source :

https://journalmetro.com/carrieres/education/2616706/demysthifier-la-parentalite-en-situation-de-handicap/Bas du formulaire

12. France- Audiodescription : voix qui murmure à l’oreille des aveugles

Un article de E. Dal’Secco et C.Rogeret publié le 24 février 2021 par handicap.fr

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L’audiodescription débarque en France en 1989. 20 ans plus tard, l’enjeu est d’assurer une production de qualité pour garantir une meilleure accessibilité du 7e art aux personnes déficientes visuelles. Focus sur un procédé en mal de reconnaissance ?

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San Francisco, Etats-Unis, au beau milieu des « seventies ». Grégory Frazier, jeune professeur d’université, entend l’épouse de son meilleur ami non-voyant lui décrire ce qu’il ne peut pas voir à la télévision. Lui vient alors une idée de génie… Il élabore une technique qui permet la description de l’image projetée à l’écran grâce à une voix « off » intervenant entre les répliques d’un film ou d’une pièce de théâtre… Bref, une voix qui murmure à l’oreille des aveugles.

Mai 1989 : l’audiodescription débarque en France

Son concept, appelé de prime abord « AudioVision », ne rencontre pas le succès escompté, le monde du spectacle fait la sourde oreille… Jusqu’à ce que le Professeur Frazier rencontre le nouveau doyen de l’Université de San Francisco, qui n’est autre qu’August Coppola, frère du célèbre réalisateur. Emballé, ce visionnaire facilite le développement de ce procédé sur petit et grand écran. Eureka, l’audiodescription est née ! En 1988, sort le premier film audiodécrit : Tucker, un biopic sur le constructeur automobile américain du même nom, réalisé par… Francis Ford Coppola ! Un an plus tard, trois « frenchies » s’envolent pour l’Université de San Francisco où ils sont formés aux techniques de l’audiodescription. A leur retour en France, August Coppola accorde à l’association Valentin Haüy (AVH), qui défend l’intérêt des personnes déficientes visuelles, l’exclusivité du développement du projet AudioVision. En mai 1989, le procédé est présenté pour la première fois dans l’Hexagone lors du Festival de Cannes. La machine est lancée… L’audiodescription se développe ensuite principalement lorsque les premières salles de cinéma commencent à s’équiper.

Un guide pour une audiodescription de qualité

Vingt ans plus tard, l’enjeu est de répondre à la demande de formation et de qualification. Si une poignée de formations sont proposées, bien souvent les laboratoires de post-production se contentent de faire du « recyclage ». Concrètement, ils sollicitent des salariés internes qui assurent habituellement le doublage ou la traduction. Aujourd’hui, l’audiodescription semble être entrée dans les mœurs mais une nouvelle étape doit être franchie pour assurer une production de qualité et faire d’un film audiodécrit une œuvre à part entière. C’est l’ambition du Guide de l’audiodescription (article complet et lien ci-dessous), publié en décembre 2020 sous l’égide du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et élaboré par des auteurs d’audiodescription, des personnes déficientes visuelles et des associations telles que la Confédération française pour la promotion sociale des aveugles et amblyopes (CFPSAA). « Si, quantitativement, on progresse, la qualité n’est pas toujours acquise », observe Francis Perez, son vice-président, en charge de la Commission audiovisuelle… Interview.

6 questions à Francis Perez

Handicap.fr : Quelles sont les qualités majeures d’un auteur d’audiodescription ?

Francis Perez : Une bonne maîtrise de la langue française, un bon niveau culturel et de connaissances du cinéma. Il faut ensuite, dans une certaine mesure, savoir apprécier le style du réalisateur et le transmettre par les mots. Il ne s’agit pas d’une description plate mais d’un vrai travail d’auteur avec une interprétation de qualité, alors même que les contraintes sont extrêmement fortes, la principale étant les délais restreints.

H.fr : A qui s’adresse ce tout nouveau Guide ?

FP : Tout d’abord aux laboratoires et aux collaborateurs de post-production mais aussi aux réalisateurs et, de manière générale, aux clients, comme les directeurs de chaîne de télévision. La publication sous l’égide du CSA donne, forcément, plus d’ampleur, avec un vrai travail de sensibilisation des chaînes et des différents acteurs. Les producteurs et plateformes américaines ont intégré d’emblée la dimension de l’audiodescription pour un très grand nombre de films. La France doit suivre le mouvement…

H.fr : Comment faire mieux ?

FP : D’abord avoir recours à un relecteur parfaitement formé, lui-même déficient visuel, ce qui n’est pas systématique, loin de là. Par ailleurs, depuis plusieurs années, le Centre national du cinéma (CNC) offre un soutien financier, environ 300 000 euros par an, à la réalisation de l’audiodescription. Mais la nouveauté, c’est que, depuis le 1er janvier 2020, il n’accorde son agrément qu’aux films français qui ont respecté les règles d’accessibilité, notamment en matière d’audiodescription mais aussi de sous-titrage. Cet agrément leur ouvre la porte à des soutiens financiers. Dans un cadre plus général, des dispositions réglementaires prises à partir des directives européennes sur l’accessibilité des services des médias audiovisuels (SMA) sont actuellement en cours d’application et rappellent la nécessité d’augmenter la « qualité ». Ce terme revient très explicitement à maintes reprises.

H.fr : En France, une majorité de films sont-ils audiodécrits ?

FP : Une majorité, oui. Depuis trois ans, le prix Marius récompense d’ailleurs la meilleure audiodescription (article en lien ci-dessous). Nous sommes actuellement en train de préparer la quatrième cérémonie, qui se déroulera courant mars 2021, exclusivement en distanciel, pandémie oblige. Curieusement, l’audiodescription trouve son intérêt là où on ne l’attend pas ; aux Etats-Unis, les routes sont droites et longues, et de nombreux conducteurs en profitent pour se passer des films audiodécrits.

H.fr : Quelle est la part des salles de cinéma accessibles en France ?

FP : Je ne sais pas mais bon nombre d’entre elles n’ont pas le matériel adapté. Principaux obstacles ? Le manque d’informations et de connaissances des techniciens… C’est une affaire au long cours mais qui avance. Outre le casque, un projet est en cours pour avoir accès à l’audiodescription via son smartphone avec une synchronisation de la projection à l’écran. Pour l’heure, seule une dizaine de films sont disponibles via ce système mais la voie est ouverte…

H.fr : Un autre projet technologique en cours ?

FP : Finalisé même ! Jusqu’alors, lorsqu’une famille ou un groupe, composé d’une seule personne mal ou non-voyante, se réunissait devant la télé, il n’existait aucune solution qui puisse contenter tout le monde. Ils devaient tous regarder le film avec l’audiodescription, ce qui avait le don d’en agacer certains. Il est désormais possible, sur certains téléviseurs, d’avoir accès à une piste spécifique qui permet uniquement à la personne qui en a besoin d’entendre l’audiodescription dans son casque.

Source : https://informations.handicap.fr/a-audiodescription-voix-murmure-aveugles-30317.php

13. Google dévoile six nouvelles fonctions pour Android

Un article d’André Boily publié dans Le Journal de Montréal le 24 février 2021

Google a annoncé aujourd’hui l’arrivée de nouvelles fonctions sur Android, notamment un nouvel outil de vérification des mots de passe, un moyen de programmer vos textes, ainsi que d’autres améliorations apportées à des applis comme TalkBack, Maps, Assistant et Android Auto. Cette version est la plus récente d’une série de petites mises à jour d’iOS qui s’intercalent entre les refontes majeures.

PASSWORD CHECKUP

Commençons par la fonction de sécurité Password Checkup disponible sur les appareils Android9 ou plus récents. Sur Android, vous pouvez enregistrer les mots de passe sur votre compte Google, ce qui vous permet de vous connecter plus rapidement et plus facilement à vos applications et services grâce à Autofill.

Désormais, lorsque vous saisissez un mot de passe dans une application sur votre téléphone en utilisant la fonction de remplissage automatique, Google vérifiera ces informations d’identification par rapport à une liste de mots de passe compromis connus, c’est-à-dire des mots de passe qui ont potentiellement déjà été volés et publiés sur le web. Si vos informations d’identification figurent sur l’une de ces listes, vous serez prévenu afin de le modifier.

Plus d’informations sur ce lien

L’ENVOI PLANIFIÉ DANS MESSAGES

Avec la fonction de planification de Messages, vous pouvez écrire un message maintenant et l’envoyer plus tard au moment jugé opportun. Par exemple, on l’utilise pour éviter les conflits de fuseau horaire ou pour simplement s’assurer que le message arrive le lundi matin plutôt que samedi ou dimanche. Votre courriel peut être planifié. Après avoir écrit votre message, il suffit de maintenir le bouton d’envoi enfoncé pour choisir une date et une heure de remise.

NOUVEAU TALKBACK  

Conçue pour les gens aveugles et malvoyants, TalkBack est une fonction pour lire à voix haute les notifications, les applications et autres contenus de leur appareil.

Ceux-ci peuvent contrôler ce dernier à l’aide de nouveaux gestes multidoigts plus intuitifs. Des commandes de lecture ont été ajoutées, ainsi qu’un clavier en braille et des menus personnalisables.

On trouve TalkBack en téléchargeant la suite d’Outils d’accessibilité Android sur la boutique Google Play.

EN FAIRE PLUS SANS LES MAINS AVEC L’ASSISTANT GOOGLE  

Avec cette mise à jour d’Android, Google veut faciliter l’utilisation de la fonction mains libres pour faire des appels, régler des minuteries ou des alarmes et jouer de la musique.

Par exemple, même si l’appareil est verrouillé et à des mètres de vous, il suffira de lancer la commande vocale «Hé Google», suivie de votre demande comme «règle une alarme», «joue de la musique pop sur Spotify», etc.

Pour tirer le meilleur parti de l’Assistant lorsque votre téléphone est verrouillé, il suffit d’activer l’option «Verrouiller les résultats personnels de l’écran» dans les paramètres de l’Assistant et de dire «Hé Google» pour envoyer des messages textes et faire des appels.

MODE SOMBRE SUR GOOGLE MAPS

Avec des couleurs inversées, le mode sombre gagne en popularité pour réduire la fatigue des yeux et, sur les appareils mobiles, pour réduire la consommation électrique de l’écran.

Pour l’activer, allez dans Paramètres, tapez Thème puis sélectionnez le mode sombre.

ANDROID AUTO AMÉLIORÉ

La nouvelle interface Android Auto offre des fonds d’écran personnalisés et même des jeux à commandes vocales pour divertir la famille pendant les longs trajets.

De nouveaux raccourcis ont été ajoutés à l’écran d’accueil pour accéder rapidement à vos contacts, à la météo. Et pour les voitures équipées d’écran large, il est dorénavant possible de partager l’affichage en deux sections, une pour la navigation sur Google Maps et l’autre pour les commandes de musique.

Ces fonctions Android Auto seront disponibles dans les prochains jours sur les téléphones fonctionnant sous Android 6.0 ou plus récent et si voiture est compatible.

Véhicules et autoradios compatibles avec Android Auto.

Source : https://www.journaldemontreal.com/2021/02/24/google-devoile-six-nouvelles-fonctions-pour-android