Écho du RAAMM du 27 novembre 2023

24 novembre 2023

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Sommaire

1. Montrez-moi ce théâtre que je ne peux voir, reportage de Radio-Canada sur la théâtrodescription

Un texte de Stéphanie Dupuis, d’Empreintes, à Radio-Canada. Pour l’entièreté de l’article avec médias : https://shorturl.at/dfgr6

Chez les Noël, le théâtre est une affaire de famille. À sa retraite, Sylvain a mis sur pied une troupe amateur avec son frère, au grand plaisir de leur sœur, qui assistait à chaque représentation… jusqu’à ce qu’elle perde la vue abruptement.

C’est par la suite qu’est née la théâtrodescription, d’une motivation à rendre accessible le théâtre aux personnes qui ne peuvent voir la scène, mais peuvent maintenant la vivre grâce à cette initiative.

19 h 30 : c’est l’heure. Au signal sonore, les retardataires dans le vestibule du théâtre du Rideau Vert, à Montréal, se précipitent dans la salle pour assister à la pièce Traces d’étoiles.

Le comédien Maxim Gaudette, qui incarne le personnage d’Henry Harry, est déjà sur scène, et Mylène Mackay, dans le rôle de Rosannah Deluce, s’apprête à faire son entrée spectaculaire par la porte en bois située côté jardin. Sortie tout droit d’un blizzard, en robe de mariée d’un blanc cassé, elle récite une montée verbeuse énergique avant de s’écrouler, épuisée, sur le lit.

Jusqu’ici, rien ne diffère des autres représentations : la salle est comble. Mais pour environ 30 personnes du public avec une limitation visuelle, la pièce se vit autrement. Écouteurs aux oreilles et téléphone intelligent en main, elles sont guidées par une voix qui décrit les faits et gestes des comédiens et des comédiennes sur scène.

Cette voix, c’est celle de la comédienne Valérie Gagnon-Laniel installée confortablement dans un cubicule intime, en régie, de l’autre côté du théâtre. Entourée de son micro, d’un ordinateur affichant son scénario, et d’un moniteur diffusant la pièce, elle reste alerte. Chaque pause entre les dialogues est l’occasion pour elle de décrire ce qui n’est pas nommé en mots et en sons par le duo d’artistes en action.

Un peu plus tôt, cette journée-là, Sylvain Noël, le pionnier et pilier de la théâtrodescription au Québec, prend le temps d’accueillir chaleureusement chacune des personnes qui entrent au théâtre pour assister à une séance tactile. Si l’événement est adapté pour la communauté de personnes aveugles ou malvoyantes, c’est notamment grâce au travail qu’il mène à bout de bras bénévolement depuis 10 ans avec son organisme Connec-T.

Une vingtaine de personnes, et un chien-guide, sont au rendez-vous, installées dans les sièges les plus près de la scène.

La séance débute.

Bonjour, on s’est déjà entendu avant. Je m’appelle Alexandre Michaud, je fais la direction technique au Rideau Vert. Pour ceux qui ne me voient pas, je suis extrêmement séduisant, lance-t-il à la blague, suivi d’un rire enthousiaste en provenance de la salle.

On peut toucher pour vérifier, réplique une personne de l’auditoire, entraînant un esclaffement général.

Dans la salle, les gens avec une limitation visuelle se font présenter un à un les costumes que porteront les personnages dans la soirée. Ces combines, ça me rappelle les pantalons que portait mon père ; Ce n’est pas la même texture qu’avait la robe dans laquelle je me suis mariée, peut-on entendre.

Nicole Chéri, qui accompagne son amie Nicole Trudeau lors d’activités culturelles, dessine avec son doigt sur la main de sa compagne la configuration de la scène.

C’est exceptionnel [les visites tactiles]. Ça enrichit le public et ajoute beaucoup de naturel, raconte celle qui a rencontré son amie en touchant la fesse d’une sculpture lors d’une séance tactile dans un musée.

Les comédiens et comédiennes font parfois des apparitions à ces visites, afin de familiariser les gens à leurs voix, et les aider à les associer à leurs personnages. Maxim Gaudette et Mylène Mackay ont accepté de se prêter au jeu pour les dernières minutes de la séance tactile.

Attrapé au départ du groupe, le duo d’artistes a été particulièrement touché par cette expérience.

Les mains posées sur son cœur, Mylène Mackay prend quelques secondes pour ressentir le lien qu’elle a créé avec ces personnes.

En allant jouer ce soir, j’ai envie d’aller encore plus porter les mots. Il faut vraiment que ma diction soit bonne, insiste-t-elle.

Chauffeur d’autobus pendant 32 ans pour la Société des transports de Montréal (STM), Sylvain Noël a longtemps mené une double vie… sur les planches.

En 1995, il a livré un numéro d’humour – une parodie d’un chauffeur d’autobus – dans le cadre du festival Juste pour rire. Il a eu la piqûre : J’ai adoré l’expérience. Je voulais remonter à tout prix sur scène, faire du théâtre.

Comme projet de retraite, lui et son frère, Rénald Noël, qui se plaît à fabriquer des décors, ont lancé en 2007 la troupe de théâtre amateur l’Académie théâtrale l’Envol de Laval.

Comme bien du monde, mon frère, ma sœur et moi, on se voyait dans le temps des Fêtes, et quelques fois par an, sans plus. Mais à la retraite, on s’est développé, avec le théâtre, une belle complicité, souligne Sylvain Noël, tout sourire.

Sans être engagée activement dans la troupe, leur sœur Sylvie Noël assistait à chacune des représentations, un loisir qui s’est arrêté brusquement en 2012, moment où elle est devenue aveugle, à l’âge de 48 ans.

À la suite d’un banal examen de la vue, Sylvie Noël s’est fait prescrire une visite chez un neurochirurgien. Diagnostic : une tumeur envahissante à l’hypophyse.

Son sens de l’humour, Sylvie Noël ne l’a pas laissé sur la table d’opération : Avec Sylvain et Rénald qui venaient de prendre leur retraite, ça m’écœurait. J’ai trouvé le moyen d’arrêter, moi aussi.

Celle qui a fait carrière comme chargée de projet a dû tout réapprendre : marcher avec une canne blanche, faire la cuisine sans se couper, naviguer sur le web avec un lecteur d’écran.

Mais l’une des plus grandes épreuves pour elle a été de ne plus pouvoir voir de ses yeux les pièces montées par sa fratrie.

On s’est aperçu qu’elle ne venait plus voir nos spectacles. Elle n’avait plus d’intérêt. On trouvait ça triste, mentionne Rénald Noël, qui porte une prothèse oculaire, et voit donc d’un seul œil depuis l’âge de cinq ans.

C’est en cherchant une solution que les deux frères se sont aperçus de la pauvreté de l’offre culturelle accessible aux personnes aveugles au Québec. Leur constat : la théâtrodescription était inexistante.

Guidé par un sentiment fort d’injustice, Sylvain Noël s’est catapulté, avec un groupe de personnes, au milieu de la jungle, pour défricher le sol. On n’avait personne pour nous guider, explique Sylvain Noël.

Puis, le chauffeur d’autobus à la retraite, qui porte des implants cochléaires pour bien entendre, a eu la puce à l’oreille : et si on utilisait les systèmes d’aide à l’audition pour les personnes malentendantes, déjà présents dans toutes les salles de spectacles?

Après avoir fait des recherches, des essais et des erreurs, il s’est rendu compte que ces équipements sont souvent désuets. Mais il a eu de la chance : Sennheiser, une entreprise allemande, développait justement un système d’aide à l’audition parfait pour la théâtrodescription. Et voulait collaborer à son projet.

En cognant aux bonnes portes, Sylvain a réussi à rassembler le financement pour se procurer le système qui, à l’époque, coûtait 15 000 $ l’unité. Le financement, c’est ma force, admet-il fièrement.

Ça en est même devenu une affaire familiale : Sylvie Noël, alors en invalidité de longue durée, a accepté de donner un coup de main. Ça m’a donné un nouveau souffle. Je me disais enfin que je pouvais faire des choses dans la vie.

La première fois

En 2014, c’est avec la pièce La déprime que la troupe l’Envol met la technologie à l’essai.

Dès le départ, il était clair qu’il fallait une narration en direct, notamment parce que le débit des acteurs et des actrices diffère d’une représentation à l’autre, mais aussi pour être en mesure de décrire la scène si une bourde est commise, par exemple.

C’est un membre de la troupe, André Brouillette, qui a écrit et narré la première théâtrodescription. On avait demandé à nos metteurs en scène de s’ajuster afin de permettre la lecture de certains passages de la pièce, sans empiéter sur le dialogue des comédiens, explique Sylvain Noël.

La première fois que ma sœur a pu entendre une pièce de théâtre en théâtrodescription, elle capotait, se remémore Rénald Noël, le sourire jusqu’aux oreilles.

Sylvie Noël s’en souvient comme si c’était hier : J’étais fébrile. C’était un mélange d’émotions, de se dire  »Wow, c’est rendu concret », et d’avoir tout de même une petite inquiétude à savoir si ça allait fonctionner jusqu’au bout. J’ai finalement pu me laisser entraîner dans la pièce comme n’importe qui d’autre à la représentation.

Une fois cette étape franchie, comme toute bonne chargée de projet, Sylvie Noël s’est retirée, histoire de ne pas enlever le mérite à son frère Sylvain, mais aussi pour ne pas devenir le visage de la théâtrodescription.[Sylvie] m’a dit :  »C’était ton bébé, je t’ai aidé à le mettre au monde, là tout le reste, c’est entre tes mains. »

Même si ce premier essai a été un succès, il restait un défi de taille : faire connaître la théâtrodescription au grand public.

De succès à épuisement

Celui qui a fait carrière comme chauffeur d’autobus a dû apprendre sur le tas  à devenir  entrepreneur… pour le meilleur et pour le pire.

On essayait de faire de la publicité du mieux qu’on pouvait, mais il n’y avait que deux ou trois personnes qui venaient , dit Rénald Noël, qui ne manque pas une occasion de lancer des fleurs à son frère pour tout le travail qu’il accomplit. Et des fois, même, personne ne venait! , renchérit Sylvain Noël, qui rappelle qu’il s’agit d’un travail d’équipe.

Croyant dur comme fer dans sa mission, le retraité, guidé par la passion, ne cessait de se retrousser les manches pour cogner à toutes les portes.Moi, j’y ai dit combien de fois :  »T’es courageux, le frère, ça fait longtemps que j’aurais arrêté de ramer. » Mais non, lui, il y croyait, dit Rénald Noël, toujours prêt à donner un coup de main.

Ce qui devait arriver arriva : il s’est essoufflé, jusqu’à l’épuisement professionnel en 2018.

Mais la vie fait parfois bien les choses. C’est pendant ce creux que tout s’est finalement mis à prendre forme. Sylvain Noël a compris « en regardant beaucoup [d’émissions] Dans l’œil du dragon à Radio-Canada » que sa clientèle n’était pas les personnes aveugles, mais plutôt les théâtres.

Il a donc changé de stratégie, et le téléphone a commencé à sonner. Un premier organisme culturel, le Centre Segal des arts de la scène, a intégré le concept à leur programme, suivi de Danse-Cité, puis du Théâtre du Rideau Vert.

Ça correspond aussi au moment où la comédienne Valérie Gagnon-Laniel, qui narre en direct la théâtrodescription, est entrée en scène et a pris sur ses épaules la coordination de Connec-T, pour faire équipe avec lui, et du même coup, lui offrir un peu de répit.

L’initiative de Connec-T continue de faire son chemin. Plusieurs salles à travers la province ont suivi l’exemple du Rideau Vert, comme l’Espace libre et la salle André-Mathieu, en offrant à leur tour des représentations accessibles.

La troupe de théâtre amateur l’Envol de Laval, dans laquelle s’implique encore Sylvain Noël, se décrit aujourd’hui comme la première troupe d’accessibilité universelle au Québec et continue de tenir des événements adaptés aux personnes avec une cécité.

La troupe fonctionne à plein régime et offre la théâtrodescription une séance sur dix, environ. Et c’est l’une des seules à le faire [dans sa catégorie].

Pour Rénald Noël, il s’agit d’un héritage qu’il souhaite léguer à lui-même, mais aussi à tout le Québec. J’espère que quand j’aurai 80 ans, je vais pouvoir continuer d’aller au théâtre et entendre quelque chose, dit celui qui aimerait que la théâtrodescription devienne une norme à l’échelle du Québec.

Mon souhait, c’est que quand je vais mourir, j’aurai laissé mon empreinte, et que la théâtrodescription soit entrée dans les cinémas et à la Place Bell à Laval, dit Sylvain Noël, en toute humilité – un trait de personnalité familier des Noël.

Ça serait ça, ma coupe Stanley. Je pense que j’ai plus de chance que le Canadien de ce côté, lance-t-il, en riant de bon cœur.

Mais sa grande fierté, c’est d’avoir enfin réussi à redonner en quelque sorte une vision, et un accès à la culture aux personnes non voyantes.

2. Campagne pour l’accessibilité du logement, le RAAMM signataire

Un communiqué d’Ex Aequo et Société Logique.

Notre initiative vise à promouvoir l’accessibilité universelle dans le domaine du logement, en garantissant que tous les citoyens et citoyennes, quels que soient leurs besoins, aient accès à des logements qui répondent à leurs réalités. Dans le cadre de cette campagne, nous avons formulé des demandes claires pour améliorer l’accessibilité universelle dans la construction résidentielle.

Au niveau provincial, nous plaidons pour que le Québec s’inspire de l’Ontario en adoptant une Loi sur l’accessibilité universelle qui intègre des dispositions solides concernant l’habitation. Puis, pour qu’il bonifie les exigences du Code de construction du Québec (CCQ) pour répondre aux besoins actuels et futurs de la population. Nous exigeons également la création d’un répertoire centralisé regroupant les données sur les logements accessibles adaptables ou adaptés disponibles au Québec.

Nous estimons qu’il faut aussi intégrer l’enjeu de l’habitat accessible universellement dans le Plan d’action gouvernemental en habitation et dans la mise en œuvre de la Politique nationale de l’architecture et de l’aménagement du territoire. Tout en bonifiant les programmes soutenant la réalisation de logements sociaux et communautaires accessibles et adaptables, en assurant leur pérennité.

Finalement, la dernière demande du pallier provincial serait d’outiller les municipalités et les MRC pour faciliter l’intégration de l’accessibilité universelle.

Spécification de ces demandes :

  • Mettre en œuvre les recommandations de la défenseure fédérale du logement qui demande que toutes les nouvelles unités résidentielles construites au Canada répondent aux critères de la conception universelle.
  • Bonifier les exigences concernant les logements adaptables pour tendre vers l’accessibilité universelle.
  • Éliminer l’exception applicable aux petits bâtiments, prévue dans la partie 9 du Code de construction du Québec, qui soustrait presque systématiquement ce type d’immeuble aux exigences d’accessibilité.
  • Préciser dans la règlementation sur la construction qu’en cas d’incompatibilité entre plusieurs dispositions ou normes, celle qui prévoit le plus haut niveau d’accessibilité l’emporte.
  • S’inspirer du programme The Right Fit de la Colombie-Britannique pour faciliter les démarches des personnes à la recherche d’un tel logement.
  • Appuyer les initiatives communautaires pour assurer un maillage avec les besoins précis des milieux.

Le site internet de la campagne : monlogementau.ca

N’hésitez pas à visiter notre page Facebook ainsi que celle de Société Logique afin de partager nos publications sur le sujet !

Pétition provinciale à signer :

Nous en profitons également pour vous rappeler l’existence d’une pétition qui vise directement le Code de construction du Québec en matière d’accessibilité universelle. Si vous ne l’avez pas déjà signée, il n’est pas trop tard ! Cliquer ici pour y accéder.

Votre action compte, et votre voix est un levier puissant pour créer un changement réel. Au cours des trois prochaines semaines, nous nous concentrons sur notre demande auprès du gouvernement provincial. Par la suite, nous aborderons nos demandes au niveau municipal, en début d’année 2024.

Ensemble, nous pouvons construire un avenir où l’accessibilité universelle est la norme, pas l’exception.
Nous vous remercions de votre soutien continu dans cette lutte pour un logement accessible pour tous les citoyenNEs.
Nous sommes disponibles pour répondre à vos questions et pour vous aider à faire avancer cette cause essentielle.

Bien cordialement, l’équipe d’Ex aequo et de Société Logique.

3. Membres du RAAMM recherchés pour le développement de Nolu, une application de rencontres destinée aux personnes vivant avec un handicap

Un communiqué de Nolu:

Bonjour chers membres du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain,

L’application Nolu est une toute nouvelle approche en matière d’application de rencontres, spécialement conçue pour les personnes vivant avec un handicap, qui leur permet de faire des rencontres dans un cadre amusant, sécuritaire et inclusif.

Dans le cadre de nos efforts constants d’amélioration, l’interface de Nolu a été optimisée pour répondre aux besoins des membres du regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain. Nous recherchons actuellement des personnes disponibles pour participer à des tests d’utilisation de l’application Nolu et pour évaluer les nouvelles fonctionnalités à venir.

En guise de remerciement, les participants recevront un abonnement annuel gratuit ainsi que des compensations financières en fonction des missions.

Lien vers le site Web de Nolu: https://nolurencontres.com/%C3%A0-propos

Si vous êtes intéressé, veuillez nous contacter à l’adresse [email protected] ou au 514 248-5317.

4. Événements accessibles à venir: Glitch, Bouge de là et Boy Falls from the Sky

Les deux évènements auront lieu le dimanche 3 décembre.

Glitch, Bouge de là, une collaboration Danse-Cité, Bouge de là et Maison des Arts de Laval

11h30 à 16h

L’audiodescription est particulièrement destinée aux jeunes publics aveugles!

Fantastique et surréaliste, Glitch nous plonge dans le mystérieux sous-sol d’un théâtre déserté. C’est en tout cas ce que croient nos quatre intrépides en pénétrant dans cet univers qui s’apprête à les transformer.

Qu’allons-nous découvrir dans cette étrange dimension où les lois défient notre réalité ? Lumière, scénographie et costumes se côtoient, à la merci du laser, qui incarne un cinquième personnage. Il est le glitch qui apparaît, disparaît et guide les jeunes à la découverte de ce lieu interdit, là où l’écart entre deux mondes devient presque illusoire.

Dans ce terrain de jeu sans limites où les éléments et les protagonistes sont intimement liés, Glitch convoque les imaginaires et amène le public à appréhender l’imprévisible.

Maison des Arts de Laval, 1395, boul de la Concorde O, Laval.

Pour information et réservation, vous pouvez contacter Maud au 514-525-3595 ou par courriel : [email protected] 

Boy Falls From the Sky, présenté par le Centre Segal avec théâtrodescription (en anglais)

À 14 h et 19 h (deux représentations)

Jake Epstein a joué dans les tournées nationales américaines de Spring Awakening et American Idiot, a joué Spider-Man à Broadway et a joué dans la production originale Beautiful : The Carole King Musical. Pas mal pour un enfant de Toronto qui rêvait de se produire à Broadway depuis son plus jeune âge. Mais le propre des rêves, c’est qu’ils ne se déroulent pas toujours comme prévu. À travers une série d’histoires et de chansons divertissantes et poignantes, Epstein partage le rejet, le trac et les peines de cœur qui se cachent derrière une carrière apparemment réussie dans ce récit sur le showbiz. Boy Falls From The Sky est un film à ne pas manquer pour tous ceux qui ont poursuivi leurs rêves.

Centre Segal, 5170 ch. de la Côte-Ste-Catherine, Montréal.

Pour information et réservation vous pouvez contacter le Centre Segal au numéro suivant: 514-739-7944