Écho du RAAMM du 30 janvier au 5 février 2017

30 janvier 2017

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 30 janvier au 5 février 2017.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.

Note : tous les liens vers des sites externes s’ouvrent dans une nouvelle fenêtre.

Sommaire

1-Semaine de la canne blanche du 5 au 11 février 2017

Dans le cadre de la Semaine de la canne blanche, des organismes du milieu de la déficience visuelle se sont regroupés afin de rédiger un communiqué de presse commun dont l’objectif est de sensibiliser le grand public aux diverses avancées technologiques qui nous permettent d’être plus autonomes au quotidien et faire un parallèle avec ces mêmes avancées qui, au contraire, nous rendent la vie de plus en plus difficile.

Nous n’avons qu’à penser à l’avènement d’internet qui nous a ouvert les portes de l’information, au bout des doigts. Malheureusement, aujourd’hui, nous nous confrontons de plus en plus à des sites qui ne sont pas accessibles ou qui nécessitent une grande connaissance en informatique et beaucoup, beaucoup, beaucoup de patience pour arriver à obtenir l’information désirée.

Notre communiqué de presse sera diffusé le 6 février prochain et nous souhaitons vivement que les médias en prennent connaissance et fassent en sorte que notre message soit largement diffusé. À ce titre, Pascale Dussault sera à l’émission « Ça me regarde » sur les ondes d’AMI-télé, le 4 février prochain, à midi. Soyez-y.

De plus, pour l’occasion, nous avons créé une page Facebook que nous vous invitons à suivre tout au long de la Semaine de la canne blanche pour connaitre les activités des différents organismes. Vous pouvez nous trouver sur Facebook en recherchant « Semaine québécoise de la canne blanche ». N’hésitez pas à partager cette page avec vos amis.

Voici la liste des organismes qui ont participé à cette initiative :

  • Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec (RAAQ), Antoine Perreault, coordonnateur;
  • Association québécoise des parents d’enfants handicapés visuels (AQPEHV), Geneviève Genest, intervenante accueil et soutien;
  • INCA Québec, Marie-Camille Blais, directrice générale;
  • Fondation des Aveugles du Québec (FAQ), Ronald Beauregard, directeur général;
  • Association sportive des aveugles du Québec (ASAQ), Nathalie Chartrand, directrice générale;
  • Fondation En Vue de l’Institut Nazareth et Louis-Braille, Marie-Josée Cloutier, responsable du développement philanthropique et du don majeur;
  • Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM), Pascale Dussault, directrice générale.

2- Message du Service d’Aide Bénévole du RAAMM (SAB)

Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain vous informe que le Service d’aide bénévole sera partiellement ouvert du 13 février au 20 février 2017 inclusivement. Pendant cette période, les demandes de jumelage seront traitées entre 8h30 et 12h00 seulement. Le service reprendra selon son horaire habituel à compter de 8h00 mardi le 21 février.

Prenez note qu’en tout temps les demandes de jumelage doivent être adressées à l’avance au Service d’aide bénévole au moins 5 jours ouvrables au 514-277-4401, poste 115.

Nous vous remercions de votre collaboration.

Si vous souhaitez vous désabonner de cette liste, envoyez un courriel sans objet à [email protected] en inscrivant unsubscribe dans le corps de votre message.

3- Le RAAMM recherche des bénévoles voyants pour effectuer des tests d’accessibilité du Web

L’accessibilité des sites Web est un enjeu majeur pour les personnes aveugles et malvoyantes. Nos membres et nos partenaires se posent souvent des questions sur le niveau d’accessibilité des sites web, notamment ceux d’organisations de service public ou privé. Ils s’interrogent sur leur capacité à les utiliser ou sur la pertinence d’intervenir auprès des responsables pour demander des améliorations qui en faciliteraient l’utilisation.

Pour un bon nombre de personnes aveugles ou malvoyantes, la question est de savoir si le problème est au niveau du site Web ou s’il se situe entre la chaise et le clavier, au niveau des habiletés plus ou moins bonnes de l’utilisateur.

Malheureusement, une évaluation complète du niveau d’accessibilité d’un site Web exige beaucoup de temps (environ 6 heures par page) et l’acquisition d’une expertise de pointe. Il est donc impossible de répondre à toutes les demandes reçues au RAAMM.

Toutefois, il existe des outils qui peuvent évaluer de façon rapide et automatique un certain nombre de critères d’accessibilité. Des outils qui permettent de se faire une bonne idée du niveau d’accessibilité d’un site sans avoir à faire une évaluation complète. Un court rapport peut alors être complété à partir d’un modèle préétabli afin de rendre compte de cette évaluation préliminaire, ce qui permet à l’utilisateur ou au partenaire de décider des suites à donner s’il y a lieu.

Cette tâche est difficile à réaliser pour un utilisateur aveugles ou malvoyant étant donné la complexité de l’interface de cet outil d’évaluation et la nécessité de certaines vérifications visuelles.

C’est pourquoi le RAAMM fait appel à ses bénévoles et vous offre une formation de 6 heures qui vous permettra de :

  • mieux comprendre les obstacles auxquels les personnes aveugles et malvoyantes font face sur le Web;
  • utiliser un outil d’évaluation automatique (en anglais) et en comprendre les résultats (une compréhension de base de l’anglais suffit);
  • préparer un court rapport en français à partir d’un simple formulaire où il faut recopier des chiffres dans les cases appropriées.

Suite à cette formation, vous serez en mesure d’effectuer une évaluation sommaire qui vous prendra une trentaine de minutes par page. Pour la plupart des sites, il suffit d’évaluer une seule page, mais dans certains cas particuliers on pourra vous demander d’évaluer jusqu’à 3 pages.

C’est un travail que vous pouvez faire à votre rythme, à la maison, sur votre propre ordinateur ou tablette sans avoir rien à installer puisque l’outil d’évaluation se trouve sur le Web ainsi que le formulaire du rapport à compléter.

C’est une occasion d’apprendre et ce sera pour vous une autre façon de rendre un service inestimable et de faire avancer la cause de l’accès à l’information pour tous.

Dates de la formation

La formation sera offerte dans les locaux du RAAMM, au 5225 rue Berri, local 100, à Montréal (métro Laurier).

Le samedi 25 février, de 9 h à 16 h (1 séance de 6h)
Le dîner sera offert par le RAAMM
ou
Les lundis 20 et 27 février, de 18 h à 21 h (2 séances de 3 heures)

Vous pouvez apporter votre ordinateur portable ou votre tablette, mais ces outils ne sont pas obligatoires pour la formation.

Si vous êtes intéressé par ce défi, contactez Martine Grenier au 514-277-4401, poste 115 ou par courriel à [email protected].

Date limite d’inscription : lundi 13 février.

4- Appel à participation à une recherche (maîtrise)

Vers une muséographie numérique : L’impression 3D en tant que dispositif de traduction auprès de publics malvoyants et aveugles.

Objectifs de la recherche

Cette recherche vise à améliorer l’accès à la culture pour des publics malvoyants et aveugles. De manière concrète, le projet comprend la création d’un dispositif de traduction tactile permettant de proposer deux niveaux de lectures pour une œuvre d’Alfred Pellan. Le premier prototype permettra de lire, par le toucher, les différentes composantes du tableau afin de mieux comprendre les proportions et l’emplacement des éléments. Le second prototype proposera une lecture tactile en associant une texture à chaque couleur de l’œuvre. Les manipulations se feront principalement sur des produits imprimés en 3D et destinés à la stimulation sensorielle tactile.

La recherche a été autorisée par le Comité d’éthique de la recherche en arts et en sciences (CÉRAS) et s’effectue sous la supervision de M. Emmanuel Château-Dutier à l’Université de Montréal. Elle s’effectue en partenariat avec le Musée des beaux-arts de Montréal.

Dans le cadre de cette recherche scientifique, nous sommes à la recherche de participants qui sont atteints de cécité partielle ou totale, malvoyants ou amblyopes. Le nombre de participants sélectionnés pour cette recherche dépendra du nombre de personnes disponibles et répondants aux critères susmentionnés. L’âge et le sexe ne constituent pas des critères de sélection.

Les participants seront invités, lors d’entrevues individuelles et en groupe, à fournir leur opinion et partager leur expérience face aux dispositifs actuellement en place dans les musées pour les personnes malvoyantes. Ils seront aussi invités à commenter et à tester les nouveaux prototypes. Leurs commentaires permettront de mieux cibler les besoins et intérêts de ces publics par rapport à une visite muséale, en plus de nous aider à concevoir des prototypes plus adaptés.

Cette étude comprend :

  • Une entrevue de présélection au téléphone (d’une durée de 5 à 10 minutes).
  • Une entrevue individuelle en personne (d’une durée de 30 minutes).
  • Deux entrevues de groupe (d’une durée maximale de 2h00 chacune).

Pour plus de renseignements et pour participer :
Patricia Bérubé
[email protected]
438-492-8653

5- Appel de participant-e-s pour un projet artistique

Madame, Monsieur,

Je vous écris ces quelques lignes afin d’attirer votre attention sur un projet artistique que je suis sur le point de créer, avec la participation de personnes malentendantes et de personnes non-voyantes. Il serait question d’un film et non d’un documentaire. Le but étant de mettre en avant l’immense sensibilité créative de chacun d’entre nous. Pour ce faire, je souhaiterais réunir ce beau collectif autour d’une même table pour produire ce film.

Le fait de porter ce genre d’handicap peut permettre de développer certaines compétences spécifiques pouvant enrichir un travail artistique. Ce serait un joli pied de nez qu’un sourd vous fasse entendre raison et qu’un aveugle vous ouvre les yeux.

Il ne serait en aucun cas question d’un système de communication complexe, exigeant des efforts monstrueux mais d’une simple production, basée sur l’écoute, l’échange et le respect. Qu’il soit court, moyen ou long métrage, cela importe peu; monter un projet ensemble serait l’essentiel de notre quête.

Je suis acteur et photographe et j’ai, par le passé, réalisé des courts métrages en me faisant entourer de gens talentueux, faisant preuve d’un grand humanisme, que j’avais rencontré sur différents plateaux de tournages. Je souhaiterais que le collectif constitué de personnes malentendantes et/ou non-voyantes et tout en étant épaulé par des professionnels de divers métiers du cinéma, puisse être le créateur principal de ce projet ; qu’il puisse écrire un scénario et s’il le souhaite, constituer l’équipe technique, la production, la postproduction et/ou les acteurs.

Ce projet verra le jour comme un projet bénévole, mais l’idée d’un sponsoring n’est pas exclue. En quelques mots, il s’agirait d’un projet purement humain, bienveillant ; un projet mis sous le signe du dépassement de soi, pour lequel on éprouverait du plaisir au moment de sa conception et dont le résultat nous rendrait plus que fiers.

J’espère que le projet vous séduira et que nous serons très prochainement amenés à nous rencontrer pour que je puisse vous en parler de vive voix!

Très amicalement,

David Noé
514 557-1834
[email protected]

6- Le gouvernement du Canada améliore l’accessibilité pour les Canadiens handicapés dans les milieux de travail et les collectivités

SURREY, BC, le 17 janv. 2017 /CNW/ – La ministre des Sports et des Personnes handicapées, l’honorable Carla Qualtrough, a visité aujourd’hui le Centre for Child Development of the Lower Mainland pour annoncer l’approbation de 573 projets dans le cadre du Fonds pour l’accessibilité. La ministre a expliqué comment ces projets aideront le gouvernement du Canada à respecter son engagement d’offrir une meilleure accessibilité et plus de possibilités pour les Canadiens handicapés dans les milieux de travail et les collectivités.

Les Canadiens handicapés rencontrent chaque jour des obstacles qui les empêchent de participer pleinement aux activités dans leur collectivité et en milieu de travail. Le gouvernement du Canada est déterminé à réduire ces obstacles à l’accessibilité et à assurer un accès égal et des chances égales pour tous grâce à des programmes comme le Fonds pour l’accessibilité. C’est pourquoi dans le budget de 2016, le gouvernement s’est engagé à fournir un financement supplémentaire de 4 millions de dollars sur deux ans dès 2016-2017 afin de soutenir des activités de construction et de rénovation d’immeubles visant à améliorer l’accessibilité et la sécurité pour les personnes handicapées au sein des collectivités canadiennes.

Le 31 mai 2016, le gouvernement du Canada a invité les entreprises et les organismes communautaires à demander du financement dans le cadre de l’appel de propositions de 2016 du Fonds pour l’accessibilité, qui s’est terminé le 26 juillet 2016. L’appel visait les volets de financement Accessibilité en milieu de travail et Accessibilité dans les collectivités.

Le volet Accessibilité en milieu de travail du Fonds pour l’accessibilité donne aux entreprises admissibles et aux autres employeurs partout au pays, notamment les organismes sans but lucratif, les entreprises à vocation sociale, les petites municipalités, les organisations autochtones et les gouvernements territoriaux, l’occasion de présenter une proposition de financement pour des projets de construction, de rénovation et de réaménagement visant à améliorer l’accessibilité et la sécurité des personnes handicapées, y compris la mise en place de technologies de l’information et des communications accessibles pour le travail.

Le volet Accessibilité dans les collectivités du Fonds pour l’accessibilité prévoit du financement pour des projets de construction, de rénovation et de réaménagement qui aident à améliorer l’accessibilité et la sécurité des installations et des aménagements communautaires, de sorte que les personnes handicapées puissent accéder aux programmes et services. Cela comprend notamment la mise en place de technologies de l’information et des communications destinées à un usage communautaire qui éliminent les obstacles systémiques à l’accessibilité.

« Les projets financés des entreprises, des organismes communautaires et des autres bénéficiaires admissibles canadiens auront des répercussions positives directes sur le quotidien des personnes handicapées et de leur famille. Ensemble, nous pouvons bâtir une société plus accessible et intégratrice. » – L’honorable Carla Qualtrough, ministre des Sports et des Personnes handicapées

Les faits en bref

  • Le Fonds pour l’accessibilité dispose d’un budget annuel de 15 millions de dollars.
  • Depuis la création du Fonds pour l’accessibilité, le gouvernement du Canada a financé plus de 2 890 projets, aidant ainsi des milliers de Canadiens à accéder aux programmes, aux services et aux milieux de travail de leur collectivité.
  • Le site Web Canada Accessible (Canada.ca/Canada-Accessible) a été lancé en juillet 2016 afin d’entamer les consultations en ligne visant à orienter l’élaboration d’une loi fédérale prévue sur l’accessibilité. De septembre 2016 à février 2017, le gouvernement organise 18 séances publiques et 9 tables rondes dans 18 villes différentes partout au Canada. Un Forum national des jeunes a eu lieu en novembre 2016 afin d’obtenir l’avis des jeunes handicapés ou des jeunes qui ont une expérience de travail, d’études ou de vie liée à l’incapacité.

Pour obtenir plus de renseignements sur le Fonds pour l’accessibilité, veuillez consulter le site http://www.canada.ca/fr/emploi-developpement-social/programmes/invalidite/fpa.html.

Source : http://www.newswire.ca/fr/news-releases/le-gouvernement-du-canada-ameliore-laccessibilite-pour-les-canadiens-handicapes-dans-les-milieux-de-travail-et-les-collectivites-610991175.html

7- Mieux comprendre… en 3 minutes

Le financement du transport adapté : une recherche de solutions diversifiées

Publié dans le Cyberbulletin officiel de l’Office des personnes handicapées du Québec
Express-O Volume 10, numéro 8 – janvier 2017

Le transport adapté est une mesure adaptative essentielle et indispensable pour soutenir la participation sociale de plusieurs personnes handicapées. Par son service porte-à-porte, il permet aux personnes handicapées admises, selon les critères spécifiques de la Politique d’admissibilité au transport adapté, d’effectuer des déplacements dans leur milieu au moyen de ce mode de transport collectif.

Le transport adapté est financé principalement par le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, par les municipalités ainsi que par la contribution des personnes usagères. En ce qui a trait au Programme de subvention au transport adapté pour 2016, il a pris fin le 31 décembre dernier. Il disposait d’un budget de 90 millions, soit sensiblement le même que celui accordé pour ce programme depuis 2013. Le ministère procède à une analyse en vue de déterminer l’aide qui sera accordée pour 2017[1]. C’est dans ce contexte que l’Office souhaite faire le point sur l’enjeu que représente le financement du transport adapté.

De compétence municipale, il existe actuellement 101 services de transport adapté, répartis sur l’ensemble du territoire québécois. Selon les plus récentes données disponibles, en 2013, c’était quelque 104 000 personnes qui étaient admises au transport adapté et qui ont réalisé un peu plus de 8,2 millions de déplacements. Ces chiffres tendent à augmenter d’année en année. Cet accroissement du nombre de personnes admises et de l’achalandage représente un défi pour le transport adapté. Bien que l’Office se réjouisse de l’augmentation de l’achalandage en transport adapté, qui témoigne d’une plus grande participation sociale des personnes handicapées, il considère nécessaire que l’offre de services puisse répondre à cette augmentation de la demande.

À cet égard, l’Office est convaincu que la croissance continue de la clientèle et la hausse de l’achalandage du transport adapté nécessitent une augmentation du budget dédié au Programme de subvention au transport adapté. Toutefois, l’Office est aussi d’avis qu’une augmentation du budget de ce programme, si importante qu’elle soit, ne pourra, à elle seule, réduire entièrement l’écart entre les besoins et l’offre de services.

Pour se rapprocher de l’atteinte de cet objectif, l’effet combiné d’une hausse du financement et d’autres solutions est requis. C’est pourquoi, parmi les solutions possibles, il considère nécessaire qu’une réflexion soit faite afin de rendre plus efficiente l’offre de services par des pistes d’optimisation, qui tient compte des sommes actuellement investies.

Il importe ici de préciser qu’optimiser signifie rechercher les solutions qui permettent de générer les meilleurs résultats quant à l’amélioration de l’offre de services en transport adapté. Cette façon de procéder donnera aux décideurs la possibilité d’identifier les meilleures pratiques et de promouvoir celles permettant  d’obtenir un rendement maximum sur l’investissement. Adopter une telle approche, dans le contexte actuel, est plus que nécessaire pour éclairer les décideurs sur la hauteur des investissements supplémentaires à planifier au cours des prochaines années pour des retombées optimales. L’Office tient à rappeler l’importance que les acteurs concernés ainsi que les personnes handicapées ou leurs représentants soient également parties prenantes à cette recherche de solutions diversifiées.

Par ailleurs, la politique À part entière a comme résultat attendu d’offrir aux personnes handicapées la possibilité de se déplacer sans contraintes supplémentaires d’accessibilité, de temps et de coût, peu importe le lieu et les moyens utilisés. C’est par le développement d’une vision d’ensemble des déplacements des personnes handicapées qu’il sera possible de contribuer à l’atteinte de ce résultat. À ce titre, l’Office réitère l’importance que dans le cadre du développement de l’offre de services en transport collectif, que ce soit en milieu urbain ou rural, l’approche inclusive soit adoptée et que les différents services de transport collectif soient complémentaires. Ces façons de faire contribueront à favoriser l’accès aux personnes handicapées, en toute égalité, aux différents services de transport disponibles sur le territoire québécois, en tenant compte des capacités et des choix de ces personnes, mais également des différents contextes selon les particularités régionales du Québec.

[1] Site du ministère http://www.transports.gouv.qc.ca/fr/aide-finan/transportadapte/Pages/programme-subvention-transport-adapte.aspx

Source : http://www.ophq.gouv.qc.ca/publications/cyberbulletins-de-loffice/express-o/volume-10-numero-8-janvier-2017/mieux-comprendre/le-financement-du-transport-adapte.html

8- Nouvelle entente de partenariat entre l’Office des personnes handicapées du Québec et la Fédération des centres d’assistance et d’accompagnement aux plaintes

Tiré du cyberbulletin Express-O Volume 10, numéro 8 – janvier 2017

L’Office a récemment conclu une entente de partenariat avec la Fédération des centres d’assistance et d’accompagnement aux plaintes (FCAAP). Pour l’Office, il s’agit de la première entente du genre depuis celle conclue en 2013 avec Services Québec.

L’Office et la FCAAP mettent ainsi leur expertise en commun afin de favoriser un référencement réciproque de la clientèle nécessitant les services de l’une ou l’autre des deux organisations. Pour ce faire, chacune des parties mettra les personnes handicapées qui le nécessitent, ainsi que leur famille et leurs proches, en communication avec l’autre organisation. De même, chaque organisation sera invitée à présenter son offre de services directs à la population à l’autre. Enfin, l’Office transmettra de la documentation pertinente à la FCAAP et à ses membres, notamment ses guides d’information.

Les personnes handicapées, leur famille et leurs proches ont besoin d’être mieux informés sur les services et les recours auxquels ils ont droit, de même que sur la façon d’y avoir accès et à qui s’adresser. Par la mise en place de processus collaboratifs tels que la présente entente, l’Office se met à l’œuvre afin que ses services directs à la population soient mieux connus et coordonnés avec ceux offerts par d’autres organisations.

Rappelons que cette nouvelle entente découle de la première orientation du plan stratégique de l’Office visant à favoriser l’accès à l’information et la coordination des services destinés aux personnes handicapées et à leur famille. En ce sens, l’établissement d’ententes de collaboration entre l’Office et les partenaires impliqués dans l’offre de services à cette population est l’un des moyens pour y parvenir. Dans la même lignée, cette nouvelle entente contribue à la réalisation de l’un des engagements de l’Office au Plan 2015-2019 des engagements gouvernementaux consistant à déployer un guichet unique d’accès à l’information et d’accompagnement intersectoriel pour les personnes handicapées et leur famille.

Source : http://www.ophq.gouv.qc.ca/publications/cyberbulletins-de-loffice/express-o/volume-10-numero-8-janvier-2017/nouvelles-de-loffice/nouvelle-entente-de-partenariat-entre-loffice.html#c16189

9- La Banque CIBC présente une nouvelle initiative visant à soutenir l’emploi des Canadiens et des Canadiennes ayant un handicap

TORONTO, le 17 janv. 2017 /CNW/ – La Banque CIBC a annoncé aujourd’hui qu’elle s’associait à Magnet, un réseau en ligne qui relie employeurs et candidats en fonction de leurs compétences et des besoins en personnel.

Un sondage récemment commandé par la Banque CIBC et Magnet* révèle que près de deux Canadiens sur cinq ayant un handicap et étant en âge de travailler sont au chômage. Ce nouveau partenariat vise à élargir l’accès aux possibilités d’emploi dont bénéficient les personnes handicapées. Dans le même sondage, les personnes handicapées désignent le manque de possibilités d’emploi (13 %), une expérience d’emploi non-inclusif (9 %) et la peur de la discrimination (6 %) comme les raisons pour lesquelles elles sont au chômage.

« La Banque CIBC s’engage à former une équipe qui reflète la diversité de sa clientèle ainsi que les collectivités au sein desquelles nous vivons et travaillons, » déclare Laura Dottori-Attanasio, première vice-présidente à la direction et chef de la gestion du risque, et championne de la haute direction pour la diversité et l’intégration, Banque CIBC. « Nous reconnaissons que les personnes handicapées représentent une ressource largement inexploitée. La plateforme de Magnet nous aidera à communiquer avec ces personnes talentueuses et expérimentées dans le but de les relier aux possibilités d’emploi qui leur conviennent à la Banque CIBC. »

La Banque CIBC s’engage à embaucher 500 nouveaux employés handicapés en 2017, et ce nombre augmentera d’un exercice à l’autre. Elle soutient la diversité avec Magnet au profit des membres des peuples autochtones et des personnes handicapées, et le financement qu’elle apportera à cet organisme permettra à celui-ci de peaufiner davantage encore sa technologie de moteur de recherche et d’élargir sa plateforme pour offrir davantage de possibilités d’emploi en reliant employeurs et candidats compétents.

« Nous sommes ravis de nous associer à la Banque CIBC et sommes reconnaissants de son soutien, » a déclaré Mark Patterson, directeur général de Magnet. Lors de l’établissement de ce partenariat, nous avons été impressionnés par l’authenticité et le leadership dont fait preuve la Banque CIBC, en se montrant un employeur inclusif et en soutenant des initiatives communautaires qui visent à résoudre le problème des obstacles à l’emploi. Nous avons également rencontré de nombreux membres de l’équipe CIBC qui animent cette initiative de leur passion, et nous sommes impatients de travailler avec eux. »

Sondage sur l’emploi auprès des Canadiens et des Canadiennes qui ont un handicap : observations clés

  • Parmi les Canadiens et les Canadiennes qui ont un handicap, près de deux sur cinq (37 %) sont actuellement sans emploi
    • Deux tiers de ceux-ci indiquent que leur handicap est la raison pour laquelle ils sont au chômage
    • Un participant sur trois indique qu’il existe encore des obstacles concrets qui l’empêche de trouver un emploi valorisant, notamment : le manque de possibilités d’emploi pour les personnes handicapées (13 %), une récente expérience d’emploi non-inclusif (9 %), le manque de confiance en ses capacités (7 %) et la peur de la discrimination (6 %)
  • Un répondant sur quatre (24 %) estime que son poste le plus récent ne tirait pas bien parti de ses qualifications. Parmi les raisons citées, mentionnons :
    • « Je me suis contenté de ce poste car je n’avais reçu aucune autre offre » (34 %)
    • « Mes employeurs ne m’ont pas offert d’autres possibilités à cause de la façon dont ils percevaient mes limites » (29 %)
    • « Je n’ai pas bénéficié des adaptations et du soutien appropriés dans mon milieu de travail » (20 %)
  • Parmi les Canadiens et les Canadiennes qui ne divulguent pas leur handicap auprès d’un employeur potentiel, la moitié (51 %) ne révèlent pas cette information car ils craignent d’être victimes de discrimination
  • Bien que de nombreux Canadiens et Canadiennes révèlent se sentir à l’aise de discuter des mesures d’adaptation au travail avec leur plus récent employeur (70 %), près de trois personnes sur cinq ne reçoivent pas l’adaptation nécessaire (58 %)
  • Trois personnes sur dix (30 %) n’ont pas besoin de mesures d’adaptation au travail
  • Lorsqu’ils postulent à un nouvel emploi, un tiers (32 %) des Canadiens et Canadiennes cherchent des employeurs dont la réputation en matière de diversité au travail est bonne

La Banque CIBC travaille actuellement avec un certain nombre d’organismes qui aident à identifier les personnes handicapées compétentes afin de leur trouver du travail. En 2015, la Banque CIBC est devenue la première banque canadienne à former un partenariat avec Specialisterne, un organisme qui relie des employeurs et des personnes atteintes de troubles du spectre autistique. En 2016, la Banque CIBC a également établi un partenariat avec Lime Connect afin d’offrir aux nouveaux diplômés handicapés de meilleures possibilités de trouver un emploi valorisant.

« Nous voulons que les demandeurs d’emploi qui ont un handicap sachent qu’à la Banque CIBC, nous nous concentrons sur les compétences et les forces personnelles de chacun, » ajoute Mme Dottori-Attanasio. « Nous avons besoin d’une équipe diversifiée pour réaliser notre objectif d’être une banque solide, innovante et axée sur les relations. »

Pour en savoir plus sur les possibilités de carrière à la Banque CIBC, consultez le site Web : http://www.cibc.com/ca/inside-cibc/careers-fr.html

* Avis relatif au sondage sur l’emploi auprès des Canadiens et des Canadiennes qui ont un handicap :
Du 20 au 22 décembre 2016, un sondage en ligne a été mené auprès de 1 002 adultes canadiens handicapés qui participent au Forum Angus Reid. À des fins de comparaison, un échantillon aléatoire de cette taille présente dans 19 cas sur 20 une marge d’erreur de plus ou moins 3 %.

Source : http://www.newswire.ca/fr/news-releases/la-banque-cibc-presente-une-nouvelle-initiative-visant-a-soutenir-lemploi-des-canadiens-et-des-canadiennes-ayant-un-handicap-610917815.html

10- Lachine Ligne Candiac de l’AMT : la gare du Canal mise en service

Caroline Lévesque Agence QMI Publié le 15 janvier 2017

La nouvelle gare du Canal, à Lachine, sera mise en service sur la ligne Candiac dès lundi.(16 janvier)

Située entre les gares de train de Montréal-Ouest et Lasalle, elle a comme objectif d’inciter les automobilistes à contourner l’échangeur Turcot durant les travaux et leur permettre de se déplacer plus rapidement vers le centre-ville. Cet aménagement temporaire a été financé au coût de 10 millions $ par le ministère des Transports pour les dix prochaines années.

Le financement n’inclut pas un édicule ou un ascenseur pour rendre cette gare accessible aux personnes à mobilité réduite, à l’instar de toutes les autres gares sur cette ligne, ce que déplore le Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec (RAPLIQ).

Source : http://www.journaldemontreal.com/2017/01/15/ligne-candiac-de-lamt-la-gare-du-canal-mise-en-service

11- France- La Commission nationale des droits de l’Homme réclame que toutes les personnes handicapées puissent voter

Par charentelibre.fr, publié le 26 janvier 2017

À quelques mois d’élections majeures, cette instance de promotion et de protection des droits de l’Homme pose la question du droit de vote des personnes handicapées dans un avis rendu public ce jeudi. Elle y demande notamment l’abrogation de l’article 5 du code électoral, qui permet à un juge de suspendre le droit de vote aux majeurs sous tutelle, dénonçant une “rupture d’égalité entre les citoyens”.

“On ne peut pas d’un côté affirmer que les personnes handicapées sont des citoyens comme les autres et, de l’autre, leur retirer l’attribut le plus emblématique de la citoyenneté”, fait valoir la CNCDH. Le droit de vote est “un gage de dignité, d’existence civique et d’inclusion sociale”, poursuit-elle, déplorant que les décisions de retirer le droit de vote soient “laissées à l’appréciation du juge” et ne reposent pas “sur des critères prédéterminés”.

Les statistiques manquent mais 700.000 majeurs font actuellement l’objet d’une mesure de protection, dont environ 350.000 sous tutelle. Plusieurs dizaines de milliers de personnes pourraient donc être concernées. La CNCDH rappelle que la Convention des Nations unies, ratifiée en février 2010 par la France, préconise que “tous les États doivent s’engager à faire en sorte que les personnes handicapées puissent participer à la vie politique et publique sur la base de l’égalité avec les autres” et qu’elles aient “le droit et la possibilité de voter et d’être élues”.

En France, les majeurs sous tutelle ou curatelle ne peuvent pas se présenter aux élections. La CNCDH préconise également “de réfléchir aux mesures d’accompagnement utiles pour mettre les personnes handicapées en mesure de voter”. Elle plaide ainsi pour une “affiche officielle, obligatoire, rappelant le droit des personnes handicapées dans les bureaux de vote” et une meilleure accessibilité des campagnes, notamment via l’utilisation du langage Facile à lire et à comprendre (Falc) ou des traductions en langue des signes.

Elle aimerait enfin que les personnes qui en font la demande auprès d’un juge puissent être accompagnées dans l’isoloir. L’Unapei, qui regroupe les associations de personnes handicapées mentales et leurs familles, a salué cet avis, demandant dans un communiqué sa “mise en œuvre rapide”. “Le droit de vote et l’accessibilité aux élections cette année constituent une condition sine qua none pour construire une société effectivement inclusive et solidaire”, a estimé Luc Gateau, son président.

Invitée au centenaire de la Fédération des aveugles de France, la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées, Ségolène Neuville, a déclaré que le décret relatif à l’élection du Président de la République au suffrage universel avait été récemment modifié.

Dorénavant, la profession de foi des candidats devra “être déposée sous la forme d’un texte imprimé, d’un enregistrement sonore, mais aussi – c’est la nouveauté – dans un format lisible par un logiciel de lecture d’écran”, a dit Mme Neuville.

Source : http://www.charentelibre.fr/2017/01/26/la-commission-nationale-des-droits-de-l-homme-reclame-que-toutes-les-personnes-handicapees-puissent-voter,3081483.php

12- France- « Il est difficile de faire accepter l’idée que les personnes handicapées psychiques aient le droit de voter »

Entretien avec Josef Schovanec, personne autiste, écrivain et philosophe (1), sur le droit de vote des personnes handicapées.

Par Christine Legrand, publié sur La Croix le 26 janvier 2017

La Croix : La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) va adopter un avis qui exige que l’on change le code électoral, pour que le juge ne puisse plus retirer le droit de vote aux personnes handicapées mentales sous tutelle. Qu’en pensez-vous ?

Josef Schovanec : Il est complètement anormal de devoir saisir la justice pour avoir le droit de mettre un bulletin dans l’urne. Quand on voit le vote de certaines personnes censées être saines d’esprit… Historiquement et culturellement, le droit de vote a été réservé à de petites minorités de gens conformes à un certain standard. Il est hélas difficile de faire accepter l’idée que les personnes handicapées psychiques aient le droit de voter. De même qu’il a été difficile de le faire accepter pour les femmes et pour les pauvres. En matière de handicap, c’est la même chose à la puissance 10.

Il a fallu attendre la loi de 2005 pour que les droits des personnes handicapées physiques « classiques » (en fauteuil roulant) dans ce domaine soient clairement explicités. Mais nombre d’associations constatent que l’accessibilité des bureaux de vote reste un problème.

Et cette loi, dans son décret d’application, n’a pas envisagé le cas du handicap sensoriel. Les personnes aveugles, par exemple, sont toujours obligées de se débrouiller comme elles peuvent, en demandant à un ami de choisir le bon bulletin et de le mettre dans leur poche. Pour les personnes handicapées psychiques, on monte encore d’un cran. Jusqu’à une époque récente, les personnes sous tutelle étaient exclues du droit de vote, sauf autorisation du juge. Puis on a inversé le processus en leur donnant le droit de vote, sauf blocage du juge.

Vous pensez donc que même pour les personnes atteintes d’un handicap psychique grave, le vote peut avoir un sens ?

J.S. : Ce n’est pas une question de gravité. Et ce n’est pas une question d’intelligence. On peut être une personne lucide sur ses choix et ne pas avoir les compétences sociales pour entrer dans un bureau de vote. C’est comme téléphoner à un électricien pour réparer une coupure de courant : j’ai des amis qui ont préféré rester sans électricité pendant des années. Il faut avoir la clé pour gérer cette situation. De même qu’Air France propose des stages aux personnes qui ont peur de l’avion, il faudrait que les personnes handicapées psychiques puissent bénéficier d’un tutorat, d’un stage de formation à la première fois, comme cela existe dans certains pays.

Cette initiation au vote peut valoir pour beaucoup de monde, notamment les personnes les plus précaires, socialement exclues. Des études très sérieuses montrent que quand cet apprentissage n’est pas fait (par les parents en général) autour de 18-19 ans, il y a de forts risques que les gens n’aillent pas voter de leur vie.

Le droit de vote dans une démocratie doit par ailleurs se fonder sur un choix politique. Pour que notre vote ait un sens, il faudrait qu’on ait le choix entre plusieurs options. Or dans les programmes des candidats, il n’y a aucune proposition en matière de handicap.

Voulez-vous dire par là que les hommes politiques ne se soucient pas vraiment des personnes handicapées ?

J.S. : Le handicap n’est pas un « sujet ». Ni pour les politiques, ni pour les médias. Je reprends le petit jeu que j’avais fait lors de l’élection présidentielle de 2012 : quel candidat prononcera le mot « autisme » – autrement que comme une insulte ? Par ailleurs le suffrage universel suppose le droit de voter mais aussi d’être élu. Or combien d’élus sont porteurs de handicap ?

À l’époque des « gueules cassées » qui a suivi la Grande Guerre, il y avait beaucoup d’élus porteurs de handicap. On a beaucoup régressé. Quant au handicap psychique, dit « invisible », c’est le néant absolu en termes de propositions politiques et d’élus. Comment pouvez-vous vous intéresser à des gens qui ne s’intéressent pas du tout à vous ?

Source : http://www.la-croix.com/France/Exclusion/Josef-Schovanec-Le-vote-nest-question-dintelligence-2017-01-26-1200820134

13- Les écrans vont-ils rendre l’humanité aveugle?

Publié par Rossiïskaïa gazeta le 25 janvier 2017

Le temps passé par l’homme devant les écrans pourrait conduire le monde à une épidémie de cécité selon des chercheurs espagnols.

La lumière des écrans endommage en effet la rétine, la couche la plus sensible de la partie arrière de l’œil dont l’endommagement est la cause principale de la cécité centrale.

Les chercheurs de l’université Complutense de Madrid ont analysé les résultats de deux études. La première expérience portait sur des rats dont la rétine a été soumise à l’éclairage LED blanc d’une tablette — certains avec des filtres spéciaux pour protéger la vue, d’autres sans.

L’expérience a duré 3 mois. Au final, dans les cas où les filtres de protection étaient absents, le niveau de mort cellulaire dans la rétine augmentait de 23%, ce qui prédisposait les rats à une réelle perte de vue.

De plus, l’impact de la lumière émise par les tablettes contribuait à l’expression de gènes associés à la mort cellulaire. Cependant, le filtre protégeait en grande partie contre les effets négatifs.

Dans la seconde étude, les chercheurs ont étudié l’influence de la lumière de différents appareils sur les yeux des enfants. Il s’avère que ces derniers reçoivent trois fois plus de lumière à ondes courtes car leurs bras sont plus courts, ce qui réduit la distance des yeux par rapport à l’écran d’une tablette ou d’un téléphone.

Hormis l’endommagement de la rétine, les écrans provoquent également une sécheresse de l’œil car l’humain cligne moins des yeux quand il regarde un écran.

Les opinions exprimées dans ce contenu n’engagent que la responsabilité de l’auteur.

Source : http://fr.sputniknews.com/presse/201701251029774121-ecrans-humanite-aveuglement/

15- Auxivision, l’application d’un quotidien plus simple pour les déficients visuels et leurs proches

Publié le 23 janvier 2017 sur www.handicap-job.com

Nouvelle application communautaire dédiée aux malvoyants ou non-voyants et aux personnes qui les accompagnent, Auxivision n’a qu’un objectif : leur rendre la vie plus facile. Un outil lancé par Dowino, un studio de création numérique lyonnais et Streetlab, la filiale de l’Institut de la Vision à Paris.

Une aide au quotidien

Prendre le métro seul, envoyer un sms, vérifier que l’on nous rend la bonne monnaie sont autant de gestes qui peuvent devenir compliqués lorsque l’on est atteint d’un handicap visuel. Se faire accompagner devient alors primordial. Mais comment aider une personne en quête d’un tel besoin lorsque l’on n’est pas habilité ? Dowino et Streetlab proposent une solution avec Auxivision. Pour la première fois sur le marché, une application communautaire diffuse une multitude d’informations riches pour les personnes déficientes visuelles et leurs aidants.

Des conseils d’experts

Outils, astuces, infos pratiques, contacts clés (associations, écoles de chien-guides par exemple), contenus permettant d’expliquer les problématiques liées à la malvoyance… Auxivision est alimentée chaque jour par des experts de l’Institut de la Vision de Paris, l’un des plus importants centres de recherches sur la vision en Europe. Les experts peuvent également être sollicités pour répondre des interrogations précises et l’accès à un forum facilite les échanges et l’aide intra-communautaire.

Une application accessible en tous points

Auxivision peut être paramétrée en fonction de la déficience visuelle de son utilisateur (contrastes, taille de la police…) et s’adapte aux logiciels courants de synthèse vocale. Elle est également lisible sur smartphone, tablettes, ordinateur. Son tarif est lui aussi accessible ! L’accès aux contenus sur la vision, aux infos pratiques et au forum est gratuit. Les astuces et avis d’experts sont consultables via un compte Premium facturé 4,99€.

Téléchargez gratuitement cette application sur l’Apple Store directement ici ou sur le Play store d’Android ici.

Cette application est accessible aux personnes malvoyantes et non-voyantes.

Source : http://www.handicap-job.com/blog/2017/01/23/auxivision-lapplication-dun-quotidien-plus-simple-pour-les-deficients-visuels-et-leurs-proches/