Écho du RAAMM du 10 avril 2023

10 avril 2023
Vélo sur une piste cyclable

L’infolettre des membres et alliés du RAAMM.

Découvrez les dernières nouvelles du RAAMM, des activités enrichissantes auxquelles vous êtes invités à participer, des occasions de vous impliquer, l’actualité sur la déficience visuelle dans les médias, et plus encore!

Sommaire

1. Visites sur le terrain pour relever les enjeux de la cohabitation piétons aveugles et cyclistes

Le comité Déplacements sécuritaires du RAAMM a identifié des enjeux importants occasionnés par l’aménagement inadéquat de pistes cyclables. La manière dont certaines intersections sont conçues est particulièrement dangereuse pour les piétons aveugles ou malvoyants.

C’est le cas par exemple quand les personnes aveugles peuvent croiser des cyclistes dans leur parcours, soit parce qu’elles doivent traverser une piste cyclable pour monter dans l’autobus, soit parce que la piste cyclable n’est pas distinguable du trottoir. Le risque de collision est alors accentué.

Yvon Provencher, agent de mobilisation et de défense des droits du RAAMM, deux membres du RAAMM, ainsi qu’une consultante et un employé de Société logique, se sont donc rendus sur le terrain, à 4 intersections de Montréal et Longueuil, afin de vérifier l’état des lieux.

L’objectif était de se servir des constats pour ensuite faire des représentations auprès de ces deux municipalités, afin de revendiquer une amélioration des pratiques d’aménagement aux intersections où il y a des pistes cyclables.

Le 20 mars 2023, ils se sont donc déplacés à deux intersections de Montréal : au coin de la rue André Laurendeau et Rachel Est, puis au coin de la rue de Bellechasse et la 12e avenue. La première présentait plusieurs problèmes, le principal étant que l’autobus s’arrête de l’autre côté de la piste cyclable. La deuxième était aussi problématique en raison de la façon dont les saillies de trottoir ont été aménagées; cela donne l’impression que l’intersection est décentrée.

Le 21 mars 2023, le groupe s’est rendu à Longueuil, pour voir deux intersections : l’une au coin de St-Charles et Place Charles-Le Moyne, l’autre au coin de Front et Lafayette. L’enjeu de la première était que la piste cyclable était indistinguable du trottoir à certains endroits. On peut donc se retrouver sur le trottoir sans s’en rendre compte. Cette intersection a d’ailleurs fait l’objet d’une inspection plus élargie, car elle se situe à proximité de l’Institut Nazareth et Louis Braille (INLB).

En ce qui concerne l’intersection de Front et Lafayette, il y a une piste cyclable avec des saillies de trottoir mal aménagées et il est difficile de trouver l’endroit où il faut traverser. Ou encore, on peut penser qu’on est sur le trottoir, alors qu’on se trouve sur la piste cyclable. Il semblerait d’ailleurs que ce type d’aménagement soit répandu à plusieurs endroits de Longueuil.

Le comité Déplacements sécuritaires du RAAMM utilisera ces constats pour intervenir auprès de la Ville de Montréal et la Ville de Longueuil et faire des représentations afin de revendiquer de meilleures pratiques d’aménagement.

Il reste à voir si les aménagements observés sont propres à ces intersections spécifiques ou s’ils sont représentatifs de nombreuses interactions. La prochaine rencontre du comité servira à préparer les éléments sur lesquels le RAAMM veut intervenir.

Vélo sur une piste cyclable

2. Invitation à un webinaire du RAAQ, 26 avril

Bonjour aux membres et partenaires du RAAQ!
Nous sommes très heureux de vous inviter à notre prochain webinaire: État de situation, l’accessibilité des électroménagers. Le webinaire aura lieu le 26 avril 2023, de 12h00 à 13h00.

Venez écouter madame Laurence Lapointe, spécialiste en réadaptation en déficience visuelle à l’Institut Nazareth et Louis-Braille (INLB) du CISSS de la Montérégie-Centre qui viendra présenter les résultats d’un sondage sur l’adaptation des électroménagers réalisés auprès d’intervenants. Ensuite, madame Marylie Roger, chercheuse, présentera une recherche sur les difficultés rencontrées par les personnes handicapées visuelles dans l’usage d’appareils électroménagers.

 

Pour plus d’informations et pour vous inscrire : https://raaq.qc.ca/electro/

 

Antoine Perreault, Directeur général du RAAQ

3958 rue Dandurand
Montréal, Qc, H1X 1P7
Cellulaire : 438-393-7859
Courriel : [email protected]
Site Web : www.raaq.qc.ca

RAAQ

3. La canne connectée « a changé ma vie » : Élisa, jeune Amiénoise atteinte de déficience visuelle, témoigne

De Lou Momege

Dimanche 2 avril 2023 à 19:52

Par France Bleu Picardie

À 21 ans, Élisa est proche de la cécité. Mais depuis quelque mois, elle peut bénéficier d’une canne connectée, grâce à un don de l’association Lion’s Club des Hauts-de-France.

C’est une révolution pour les personnes déficientes visuelles. Une canne connectée, capable de détecter et de signaler tout ce qui se trouve à proximité, que ce soit par terre ou en hauteur. “Ca a changé ma vie, je ne peux plus faire sans !, s’exclame Élisa. Ca m’aide surtout pour les transports en commun.” Actuellement étudiante en BTS à Amiens, la jeune femme doit faire des trajets quotidiens pour aller en cours. “Avant, je ne pouvais rien faire sans l’aide de mes parents“, assure-t-elle.

Cette canne dernier cri dispose d’un boitier connecté à son smartphone, qui lui permet aussi à l’étudiante de connaître l’emplacement des stations de bus et les horaires de départ. “Elle est beaucoup plus sereine”, confie sa mère, Isabelle. Cette technologie à toutefois un coût  2 200 euros. Sans l’aide du Lion’s Club des Hauts-de-France, une association philanthrope, Isabelle assure qu’elle n’aurait jamais pu offrir une telle canne à sa fille.

En décembre 2022, l’association a offert une trentaine de cannes connectées dans la région, dont une à Élisa, qui depuis, a bien apprivoisé l’objet. Face au succès de cette opération, le Lion’s Club prévoit une nouvelle levée de fonds pour distribuer davantage de cannes de ce genre dans les mois à venir.

Source : France bleue d’Auvergne https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/la-canne-connectee-a-change-ma-vie-elisa-jeune-amienoise-atteinte-de-deficience-visuelle-temoigne-3041213

4. Elle bichonne ses élèves déficients visuels au collège Charles-Péguy à Moulins

Publié le 21/03/2023 à 06h35

Depuis plus de vingt ans, Catherine Bossaron tient une classe adaptée aux déficients visuels au collège Charles-Péguy à Moulins. Un rôle qu’elle ne compte pas tenir à moitié.

Une vraie prof poule. Au collège Charles-Peguy à Moulins, Catherine Bossaron tient sa classe, adaptée pour jeunes atteints de déficiences visuelles, comme on tient une famille. Ce vendredi après-midi, c’est séance de lecture collective pour ses six élèves, tous avec différents degrés de handicap.

Sous ses airs de maîtresse stricte, dans sa jupe crayon et son col roulé, se dévoile vite un sourire bienveillant et une excentricité subtile, avec ses énormes lunettes rouges et les pierres vertes démesurées qu’elle porte au cou et aux doigts.

C’est dans le même esprit qu’elle résume sa pédagogie. « Ici on est de bonne humeur, mais ça n’empêche pas de travailler à fond les apprentissages académiques ». Aujourd’hui, elle est y est tellement allée à fond, que c’est la voix presque éteinte qu‘elle distribue la parole à chacun.

Surprenant, mais logique: tous ont leur propre support de lecture. Nolan et Morgane, 15 ans tous les deux, travaillent par exemple sur des tablettes tactiles Braille, et lisent quasiment à vitesse normale grâce à cet outil.

Catherine Bossaron a dû rentrer le texte, en l’adaptant un peu : « J’enlève toutes les fioritures, les photos, l’espace avant point d’interrogation, celui avant point d’exclamation etc. »

Les quatre autres collégiens voient tous un peu, mais mal, et chacun à sa manière. Donc chacun a aussi son texte adapté par la professeure. L’un sur fond noir pour plus de contraste et moins de fatigue, l’autre en police de caractères de taille 40, en gras, avec des interlignes, etc. Comme d’une année à l’autre, la classe se renouvelle de plusieurs élèves, il faut recommencer les adaptations chaque année. Cela représente de nombreuses heures de travail pour Catherine Bossaron, qui y trouve son plaisir.

Je pensais rester 3 ans quand je suis arrivé. Finalement j’en suis à ma 23e année?!

De toute façon, elle ne compte pas ses heures, et n’hésite pas à faire cours aux élèves par téléphone, lorsqu’ils sont malades, pour ne pas qu’ils prennent de retard. Le groupe est petit, 6 élèves, et les liens ne sont forcément pas les mêmes que dans une classe ordinaire. « Parfois, j’en aide un à mettre ses gants ». Son rôle va au-delà de l’enseignement.

Elle interrompt la lecture. « C’est pas la journée du dromadaire », lance-t-elle à Morgane, pour qu’elle se tienne droit. Le conseil n’est pas simplement maternel, de nombreux déficients visuels développent de lourds problèmes de dos. Sans s’en rendre compte, on apprend à se tenir droit par imitation, eux ne peuvent pas. En plus « si tu baisses la tête devant les collégiens dans la cour, ils vont croire que tu es imbécile, et ils ne vont pas avoir envie de te parler », lui rappelle un camarade.

Un cocon pour s’épanouir à l’extérieur

Si ces élèves, issus du centre des Charmettes, évoluent dans cette classe adaptée, alors que d’autres non-voyants sont inclus dans des classiques, c’est qu’ils ont accumulé trop de retard en primaire, en raison de leur handicap.

Un handicap souvent synonyme d’exclusion, à un âge ou la différence est difficile à accepter. En témoigne Roberto, 17 ans, pour qui la professeure s’est battue pour qu’il reste dans la classe adaptée, malgré le dépassement de l’âge de collège :

« Dans l’autre école où j’étais, je n’avais pas d’amis, je passais les récréations contre un arbre. Ici, il y a de la solidarité. »

C’est ainsi dans le cocon de cette classe, en pouvant compter les uns sur les autres que ces collégiens s’épanouissent, et trouvent leur place dans la cour du collège. En mars, Charles-Péguy organise ses Jeux Olympiques tous les midis. Zoé, Morgane, Léa, Nolan, Roberto et Éléonore sont bien sûr inclus dans les différentes équipes.

L’institut pour jeunes aveugles des Charmettes, de l’intérieur

Les Charmettes, à Yzeure, c’est un institut d’éducation sensorielle pour enfants atteints de déficience visuelle, qui propose aux jeunes de l’éducation, du soin, ou encore de la rééducation.

À Moulins, tout le monde a entendu parler des Charmettes, l’institut des jeunes aveugles (IJA), installé  à Yzeure depuis 120 ans. Il multiplie les partenariats locaux : avec le CNCS, des clubs sportifs, des mairies, centres de formation, les clubs service… « On essaye le plus possible de participer à la promotion du handicap visuel s’inscrit dans la vie de la cité, que les gens sachent qu’on est là, que ces jeunes existent », résume Franck Lasseigne, directeur adjoint de l’IJA.

L’institut revendique son ouverture sur l’extérieur : 30 enfants, de 6 à 20 ans, sont accueillis, et viennent parfois de loin, dans ce centre spécialisé, unique dans le département. Nolan, 15 ans, du Loir-et-Cher, en est à son troisième établissement.

« Dans les autres on ne faisait que s’amuser, je ne pouvais pas évoluer, alors qu’ici je progresse. »

Les élèves, en internat ou en demi-pension, sont admis dans des modalités en fonction de leurs projets et de leur niveau de déficience visuelle. Pour la scolarité, certains vont en classe adaptée, à l’école des Cladets à Yzeure, ou au collège Charles-Péguy à Moulins, d’autres suivent des cours avec des enseignants en interne, et d’autres encore dans des classes normales. C’est au cas par cas.

À l’IJA, le but est de familiariser les jeunes le plus possible avec le milieu ordinaire. Pour ce faire, en plus d’outils adaptés (tablette tactile sans écran…), il dispose d’équipes spécialisées dans la rééducation. Par exemple des instructeurs en locomotion, « ils leur apprennent à se déplacer en toute sécurité, en organiser leurs sens pour percevoir leur environnement. »

Mais il y a aussi des kinés pour la rééducation fonctionnelle, des avégistes pour les aider dans leur vie quotidienne ou encore Johnny Kari, qui leur propose des activités sportives adaptées : le torball, mais aussi une version de tennis de table, fabriquée par les élèves eux-mêmes.

Au terme de leur séjour aux Charmettes, qui peut perdurer jusqu’à l’âge de 20 ans, quatre types d’orientations s’offrent à eux, en fonction de leur degré de handicap. Ceux qui sont le plus en difficulté intègrent des foyers de vie, pour d’autres ce sera le passage d’un CAP et l’exercice d’un métier. « Ils peuvent donc travailler dans un milieu ordinaire, en trouvant un poste adapté par exemple ». D’autres encore pourront travailler dans des Établissements et services d’aide par le travail (ESAT). Enfin, la dernière option est le retour à domicile, le plus souvent celui des parents.

Texte Emeric Enaud

Source : La Montagne https://www.lamontagne.fr/moulins-03000/actualites/elle-bichonne-ses-eleves-deficients-visuels-au-college-charles-peguy-a-moulins_14280539/

5. De quoi sont faits les rêves des personnes aveugles et malvoyantes?

Voix rêvées, une œuvre numérique produite par le centre Turbine.

C’est à partir de cette question que les artistes Réjeanne Bougé et Chantal Dumas ont entamé une collaboration, durant laquelle elles ont rencontré huit personnes aveugles ou malvoyantes afin de recueillir un de leurs rêves. Parmi elles, Anne Jarry, une membre très engagée au sein du RAAMM, qui a aussi collaboré à l’aventure.

Lors d’une résidence de création à l’hiver 2022, les artistes ont travaillé à partir de ces échanges pour concevoir l’œuvre Voix rêvées. Réjeanne Bougé en a rédigé les textes, nous permettant ainsi d’imaginer chaque rêveur et rêveuse dans son environnement immédiat. Quant à Chantal Dumas, elle a interprété librement le matériel sonore récolté lors des rencontres : récits et souvenirs des rêves des participants et participantes, bruits ambiants et musique. Les artistes ont été accompagnées par le photographe Dominic Morissette, qui a documenté ces rencontres.

Pour accéder à l’œuvre : https://voix-revees.com.

Le jeudi 30 mars 2023, avait lieu au centre Ada X la table ronde Visions plurielles : échanges sur les enjeux de création dans un contexte d’accessibilité.

Les discussions ont porté autour de la création de l’œuvre Voix rêvées ainsi que sur le travail de trois artistes œuvrant sur les thématiques de l’accessibilité. On a pu y entendre le témoignage d’Anne sur les coulisses de l’expérience Voix rêvées et aussi Audrey-Anne Bouchard sur sa création immersive et multisensorielle Camille le récit : un rendez-vous au-delà du visuel.

Vous pouvez visionner cette table ronde sur la page Facebook du centre Turbine :

https://fb.watch/jHZUbZZ3Pn/

Voix rêvées

6. Alain Renaud, joueur pour l’équipe de hockey les Hiboux

Alain Renaud, agent de liaison pour le RAAMM, fait partie des Hiboux, l’équipe de hockey sonore de Montréal. On l’a interviewé pour en savoir plus sur cette passion.

Est-ce que tu jouais au hockey avant ta perte de vision ?

J’ai joué dans une équipe pendant 2 ans, donc à 11 et 12 ans. J’ai été un moustique et un pee-wee, mais sinon je jouais avec des amis de façon non officielle.

Vers l’âge de 30 ans, j’ai eu des problèmes de glaucome qui ont entraîné une diminution de ma vue. Puis j’ai vécu une perte de vision plus sérieuse au début des années 2000.

J’ai toujours voulu rejouer au hockey dans ma trentaine, mais je n’étais pas assez bon, je cherchais des équipes pas trop compétitives, mais je n’en ai pas trouvées. Avec ma perte de vision, j’avais encore moins de chance de pouvoir m’intégrer à une équipe.

Comment as-tu entendu parler des Hiboux ?

En 2018, en écoutant à la télé les Jeux olympiques d’hiver de Pyeong Chang en Corée du Sud, j’ai vu une annonce publicitaire d’un reportage qui avait été fait sur les Hiboux, une équipe de hockey sur glace pour les personnes ayant une limitation visuelle. Je suis tout de suite allé sur le site Web des Hiboux et j’ai appelé Gilles Ouellet, le président du club.

Ils cherchent toujours de nouveaux joueurs et j’ai été accueilli à bras ouverts. J’ai commencé à jouer en février 2018, j’ai acheté un équipement sur Kijiji et j’ai fait le reste de la saison.

Comment ça se joue le hockey sonore ?

Pour jouer au hockey sonore, aussi appelé blind hockey en anglais, il faut avoir un minimum de vision, sauf les gardiens de but qui peuvent être aveugles ou porter un bandeau pour ce que soit égal pour les deux équipes à l’attaque. Il y a aussi des voyants qui jouent avec nous ; ils portent des bas jaunes et n’ont pas le droit de compter des buts.

Dans les débuts du hockey sonore, une grosse canne de jus de tomate peinte en noir faisait office de rondelle. Maintenant, on utilise une rondelle qui est deux fois plus grosse qu’une rondelle standard. Elle est en métal et contient des billes à l’intérieur. Les filets des buts sont de la même largeur, mais ils sont moins hauts.

Avant de tirer au but, une passe doit obligatoirement être faite dans la zone offensive entre les joueurs à l’attaque sans être touchée par un joueur de l’équipe en défense. Lorsque c’est le cas, un sifflet spécial signale que les joueurs peuvent ensuite tirer au but.

Les Hiboux jouent tous les lundis, de septembre à mars, à l’aréna Francis-Bouillon de Montréal. On change l’alignement des deux équipes chaque semaine. Les noirs affrontent les oranges! Les voyants qui viennent voir une partie de hockey sonore sont surpris de la vitesse et de la qualité du jeu.

Quelles sont les opportunités de tournois ?

Les Hiboux participent à deux tournois par année : le tournoi annuel à Toronto et un tournoi soit de l’ouest ou l’est du Canada. Des joueurs du Canada, des États-Unis, de la Finlande et de l’Angleterre ont participé aux derniers tournois. Il y a différentes divisions selon les catégories de joueurs et joueuses.

Du 24 au 26 mars 2023, j’ai participé au tournoi annuel à Toronto. C’était le plus grand tournoi de l’histoire du hockey sonore. Il y avait plus de 200 joueurs et joueuses de différentes catégories : enfants, femmes, hommes. Le Canada et les États-Unis, seuls pays avec une équipe nationale en ce moment, se sont affrontés dans une série 2 de 3. Le Canada a remporté les 3 matchs!

Pour moi, les Hiboux c’est une grande famille, alors c’est toujours une grande joie de voyager ensemble. On était une vingtaine, dont 12 joueurs et 8 accompagnateurs voyants. Certains s’impliquent comme coachs dans l’organisation.

On a séjourné dans un hôtel adjacent à l’aréna, ce qui facilitait grandement les déplacements. On a joué dans l’ancien Maple Leaf Gardens. Des douze Hiboux présents, neuf sont revenus avec une médaille d’or remportée avec leurs équipes respectives. Moi j’ai remporté une médaille de bronze.

Qu’est-ce que ça t’apporte de faire partie des Hiboux ?

Ça me vide la tête, et ça me permet de passer du temps avec des gens qui vivent la même situation que moi. Il y a un esprit de camaraderie incroyable au sein de l’équipe des Hiboux, ce qui fait qu’on joue vraiment pour le plaisir. Ça fait du lundi ma soirée préférée de la semaine (après le vendredi et le samedi soir ha ha !). C’est comme une thérapie hebdomadaire ; ça me stimule pour le reste de la semaine. C’est aussi une belle motivation pour être encore plus actif, développer mon cardio et faire de l’exercice. Car plus tu es en forme, plus tu as de plaisir au hockey.

Le plus jeune joueur des Hiboux a 20 ans et le doyen a 65 ans. On cherche toujours de nouveaux participants. On a besoin de relève ! Si ça vous interpelle, n’hésitez pas à nous contacter. Vous serez chaleureusement accueillis au sein de l’équipe !

 

Photo d'Alain Renaud
Alain Renaud, agent de liaison pour le RAAMM