Écho du RAAMM pour la période du 9 au 15 décembre

9 décembre 2019

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 9 au 15 décembre 2019.
Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Le service d’aide bénévole du RAAMM fait relâche pendant le temps des fêtes

Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain tient à vous informer que le service d’aide bénévole sera fermé durant la période des fêtes, soit du 20 décembre 2019 à compter de 12 h 00 jusqu’au 7 janvier 2020 inclusivement. Le service reprendra le 8 janvier à partir de 8 h 00.

Pour ceux qui prévoient avoir des besoins d’accompagnement pendant cette période, veuillez adresser vos demandes au service d’aide bénévole au poste 115 avant le vendredi 13 décembre 2019, au plus tard à 12 heures.

Nous en profitons pour vous souhaiter un joyeux temps des fêtes et une année 2020 marquée par la santé, le bonheur et la prospérité.

L’Équipe du RAAMM

2. Invitation spéciale à l’activité « on jase technologie » vendredi 13 décembre

Mesdames, Messieurs

A la demande de plusieurs membres, nous avons le plaisir de vous inviter à une présentation du nouveau terminal de Vidéotron « Helix », une toute nouvelle façon d’interagir avec votre télé.

La commande vocale vous ouvre un éventail de possibilités. Nommez simplement un titre de film, un acteur ou une équipe sportive; Hélix vous proposera instantanément du contenu qui correspond à vos envies…

Cette activité vous est proposée grâce à l’apport de Vidéotron qui nous a offert gracieusement le terminal Helix afin de le faire découvrir à nos membres.

Pour ceux et celles qui désirent poursuivre la discussion en 5 à 7, il vous sera possible d’apporter votre lunch ou de vous commander un repas. Des boissons gazeuses, de la bière et du vin seront vendus sur place après 17h00.

Animateur de l’activité : André Bissonnette

Coût : gratuit

Date : vendredi 13 décembre, de 15h à 16h

Lieu : RAAMM ,5225 rue Berri, bureau 100, Montréal

Date limite d’inscription : mercredi 11 décembre

La participation de 5 personnes minimum est requise pour la tenue de cette activité.

Pour vous inscrire communiquez avec Céline Lemaire au 514-277-4401, poste 111, ou par courriel à [email protected] .

3. Une deuxième paire de billets des Canadiens s’ajoute au tirage pour les donateurs du RAAMM

Si la mission et les actions du RAAMM vous interpellent et vous tiennent à cœur, nous vous invitons à faire un don pour soutenir l’organisme dans le cadre de notre campagne annuelle de collecte de fonds.

Bonne nouvelle pour les donateurs du RAAMM : une deuxième paire de billets pour les Canadiens s’ajoute au tirage! Chaque tranche de don de 100$, fait entre le 1er janvier 2019 et le 15 décembre 2019, vous donne une chance pour le tirage!

À gagner :

  • 1 paire de billets pour le match des Canadiens contre les Blue Jackets de Columbus le dimanche 2 février, à 14h, au Centre Bell. Ces billets sont une gracieuseté de Saint-Hubert Machine Shop.
  • 1 paire de billets pour le match des Canadiens contre les Hurricanes de la Caroline le samedi 29 février, à 19h, au Centre Bell. Ces billets sont une gracieuseté d’Équipement SMS inc.

Pas besoin d’être amateur de hockey pour faire un don au RAAMM! Ces billets feront un merveilleux cadeau de Noël pour un proche, fan des Canadiens!

Le tirage aura lieu le mercredi 18 décembre 2019.

Pour faire un don :

  • Par téléphone, par carte de crédit uniquement, en appelant au 514-277-4401, poste 111;
  • En personne à nos bureaux (5225, rue Berri, bureau 101), par carte de débit ou de crédit, en argent ou par chèque libellé au nom du RAAMM;
  • Par la poste, par chèque libellé au nom du RAAMM envoyé au 5225 rue Berri, bureau 101, Montréal (Québec) H2J 2S4
  • En ligne, via la page du RAAMM sur le site Web Canadon au https://www.canadahelps.org/fr/organismesdebienfaisance/raamm/;
  • En ligne, via la page du RAAMM sur le site Web Simplyk au https://www.simplyk.io/donation/5bd8be7cd2e3a70015e56ac2.

 

Un reçu aux fins d’impôts vous sera envoyé suite à votre don.

À propos du RAAMM

Depuis 1981, le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) poursuit un objectif ambitieux, mais essentiel : contribuer à bâtir une société universelle accessible où les personnes ayant une limitation visuelle peuvent jouir d’une pleine et entière autonomie et s’engager activement dans la société.

Les actions qui soutiennent cet objectif sont nombreuses. Promotion et défense des droits, concertation, représentation, mobilisation, projets spéciaux; l’équipe du RAAMM ne ménage pas ses efforts pour transformer positivement notre environnement.

C’est également par son offre de services que le RAAMM transforme le quotidien des personnes aveugles et malvoyantes. Les activités de groupes, le Service d’aide bénévole et le Publiphone répondent aux besoins de nos membres et contribuent au développement de l’autonomie et de la participation sociale.

Nous vous remercions chaleureusement de votre soutien à notre mission et à nos actions!

L’équipe du RAAMM, en action avec vous, pour vous!

4. 20e Symposium scientifique sur l’incapacité visuelle et la réadaptation

Le 20e Symposium scientifique sur l’incapacité visuelle et la réadaptation, organisé conjointement par l’École d’optométrie de l’Université de Montréal, l’Institut Nazareth et Louis-Braille du CISSS de la Montérégie-Centre et le Centre de réadaptation Lethbridge-Layton-Mackay du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal, se tiendra le mardi 4 février 2020 à l’Université de Montréal, pavillon Roger-Gaudry, local K-500 (2900, boul. Édouard-Montpetit, Montréal).

Le programme comprendra 12 conférences, dont celles des chercheurs invités, soit Bonnielin Swenor, Ph. D., professeure associée en ophtalmologie au Johns Hopkins University Center on Aging and Health (Baltimore, Maryland, É.-U.) et Arnaud Saj, Ph. D., professeur adjoint au Département de psychologie de l’Université de Montréal. De plus, durant la session d’affichage, 24 projets de recherche ou des projets cliniques seront présentés.

Pour accéder au Programme en version pdfcliquez ici (document téléchargeable) ».
Pour accéder au Programme en version Word accessible, cliquez ici (document téléchargeable) ».

Par ailleurs, les participants du Symposium sont invités à un séminaire qui sera donné par Dre Swenor. Ce séminaire aura lieu le lendemain matin à l’Institut Nazareth et Louis-Braille, soit le mercredi 5 février 2020 de 9 h 00 à 11 h 30. Le titre du séminaire est à confirmer.

Inscription

Tarif régulier : 172,46 $, taxes incluses.

Tarif réduit : 63,24 $, taxes incluses. Ce tarif est applicable aux étudiants, aux stagiaires postdoctoraux, aux représentants des organismes communautaires et aux usagers des services de réadaptation en déficience visuelle. Veuillez inscrire le code promo SYMP55.

Le prix comprend la collation, le repas du midi et la participation au séminaire du 5 février 2020 à l’Institut Nazareth et Louis-Braille.

L’inscription et le paiement doivent être effectués en ligne à l’adresse suivante, sauf pour les employés de l’INLB : https://ecommerce.dexero.com/shopping/opto/udm_ecole_optometrie/event/symposium_2020/Detail.view (ce lien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre) »

Employés de l’INLB : le mode d’inscription vous sera communiqué sous peu.

Optométristes du Québec : vous devez obligatoirement vous inscrire sur le site du CPRO au http://www.cpro.ca/601/Programme_et_inscription.html (ce lien s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre) »

Date limite d’inscription : lundi 27 janvier 2020

Source : https://extranet.inlb.qc.ca/recherche-et-innovation/symposium/

5. Chien d’assistance, encore de la sensibilisation à faire!

Article tiré du Cyberbulletin officiel de l’Office des personnes handicapées du Québec EXPRESS-O Volume 13 – numéro 6 – décembre 2019

Au cours des dernières semaines, il fut question dans l’actualité de situations où des personnes handicapées se sont fait refuser l’accès à un lieu public, à un bâtiment ou encore un emploi, en raison de la présence de leur chien d’assistance. Or, comme Express-O l’a déjà mentionné dans de précédents articles, refuser la présence d’un chien-guide ou d’un chien d’assistance dans un lieu public, et même dans certains lieux d’habitation, est un acte de discrimination formellement interdit par la Charte des droits et libertés de la personne (Charte), sauf dans de très rares cas où cela constitue une contrainte excessive.

Il faut rappeler à ce sujet que l’article 10 de la Charte stipule que toute personne a droit à la reconnaissance et à l’exercice, en pleine égalité, des droits et libertés de la personne, sans distinction, exclusion ou préférence fondée, entre autres, sur le handicap ou l’utilisation d’un moyen pour pallier ce handicap. Les chiens d’assistance et les chiens-guides sont justement reconnus comme l’un des moyens pour pallier à un handicap. Ainsi, la personne accompagnée d’un chien-guide ou un chien d’assistance a le droit d’avoir accès, au même titre que les autres citoyennes et citoyens, aux :

  • lieux publics, comme les commerces, les restaurants et les hôtels;
  • transports en commun et taxis;
  • lieux de travail;
  • lieux de loisirs, comme les cinémas et les centres sportifs.

Elle a le droit d’y obtenir les biens ou les services offerts au public, et ce, sans frais supplémentaire ou contrainte d’accessibilité.

Interdire l’accès à une personne handicapée à cause de son chien d’assistance n’est donc pas permis. « Il faut poursuivre la sensibilisation sur l’importance des chiens d’assistance et des chiens-guides qui soutiennent la participation sociale de nombreuses personnes handicapées », a souligné à ce sujet le président du conseil d’administration de l’Office, monsieur Martin Trépanier.

« Sans eux, plusieurs personnes seraient confinées chez elles, ne pouvant se déplacer librement, s’orienter ou entrer en relation avec d’autres personnes. Les chiens d’assistance et les chiens-guides sont formés spécifiquement pour accompagner les personnes handicapées. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter de leur présence dans un lieu public, dans une école ou sur un lieu de travail ».

Quant à la question de la contrainte excessive que pourrait représenter la présence d’un chien d’assistance dans un lieu public, la jurisprudence apporte des précisions à ce sujet. Il faut pouvoir accommoder les personnes handicapées, en considérant qu’un chien d’assistance est indissociable de son maître. En présence d’une contrainte, il faut rechercher en premier lieu des solutions, en tenant compte des contextes et des circonstances. Puisque chaque situation est d’abord d’ordre individuel, il faut ainsi évaluer les possibilités d’accommodement et travailler avec les parties concernées à la recherche de solutions acceptables pour tous. Il faut aussi ajuster les mesures retenues au regard de l’évolution de la situation ou des besoins de la personne.

Reconnaître l’utilisation d’un chien-guide ou d’un chien d’assistance revient donc à favoriser la participation sociale des personnes handicapées, dans le respect de leurs droits, sans discrimination.

À retenir

Une simple contrainte n’est pas une contrainte excessive. On évalue la contrainte excessive au cas par cas en tenant compte, entre autres, des répercussions de l’accommodement sur les coûts, l’organisation du travail, la sécurité et les droits d’autrui. Dans certains cas, la demande initiale peut causer une contrainte excessive, mais il faut quand même chercher une alternative qui répondra le plus possible aux besoins de la personne handicapée utilisant un chien-guide ou un chien d’assistance.

Pour en savoir plus, nous vous invitons à consulter le dépliant produit par la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) intitulé Le chien d’assistance et le chien-guide au service des personnes en situation de handicap ainsi que le guide d’accompagnement Traitement d’une demande d’accommodement, également produit par la CDPDJ.

Source : https://www.ophq.gouv.qc.ca/publications/cyberbulletins-de-loffice/express-o/volume-13-numero-6-decembre-2019/actualites/chien-dassistance-encore-de-la-sensibilisation-a-faire.html

6. La leçon de vie de Frédéric Storme, non voyant qui fonce

Article de E.W. publié le jeudi 05 décembre 2019 sur lalibre.be

Frédéric Storme, fondateur de I See qui éduque des chiens d’aveugles prône depuis toujours l’autonomisation des porteurs de handicap visuel. Lui-même skie, monte à cheval et déplace des montagnes depuis toujours !

Ce que je préfère, c’est partir tout schuss, à 70 km/h, les sensations sont géniales« , sourit Frédéric Storme. Cet infatigable sportif a une rétinite pigmentaire qui lui a permis de voir avec 2/10 lorsqu’il était jeune, « je connais les couleurs« , mais depuis près de 20 ans, il ne voit plus. Et pourtant, il fonce, et pas seulement sur une pente (accompagné d’un guide derrière lui qui lui donne les directions). Tous les jours, ce Bruxellois monte à cheval, et fait du dressage, « c’est un sentiment de liberté totale qui me fait me lever au petit matin, heureux« , souligne-t-il. Il est aussi conseiller pour l’accessibilité à la Commission européenne à temps plein. Et court en duo…

Frédéric Storme est né dans une famille de trois enfants, «  j’ai deux sœurs, dont une a le même handicap que moi «  et des parents qui, dans les années soixante, ont décidé d’élever le plus possible leurs deux benjamins comme des enfants « comme les autres ». « La clé du succès c’est d’avoir eu des parents qui n’ont pas eu peur du handicap de leurs enfants, qui ont été très unis. J’ai fait du sport très jeune et ai fait toutes mes études dans le circuit normal grâce à eux. » En fait, il a « découvert vraiment le monde des aveugles » à 40 ans après un sérieux accident de cheval. Suite à cela, il suspend l’équitation et se met au tandem, se rendant alors compte que «  beaucoup d’aveugles font de l’occupationnel souvent entre eux « . Ce qui le pousse à fonder I See pour autonomiser les personnes porteuses d’un handicap visuel, notamment grâce aux chiens guides : « Mon idée de base, c’est que toute personne qui ne voit pas doit s’adapter à un monde à 120 % voyant, or souvent ce qu’on dit aux aveugles, c’est l’inverse : on va t’aider, te porter, te protéger. Cela ne renforce ni l’autonomie, ni l’estime de soi. »

Hier, il a reçu le prix Lion-Francout 2019 qui récompense «  une personne aveugle qui, par son courage, ses activités et ses qualités morales, a surmonté les difficultés liées à son handicap et s’est rendue utile à la société « . Un prix octroyé pour son investissement dans sa fondation mais aussi pour son charisme, sa force, son enthousiasme.

Père de deux grandes filles de 20 et 23 ans, gastronome averti, l’homme n’a eu de cesse de vivre ce qu’il voulait vivre. Il avoue cependant qu’il a beaucoup bluffé pour faire oublier son handicap visuel. «  Mais cela prend tellement d’énergie alors qu’être aveugle c’est aussi terriblement énergivore.«  Un handicap qu’il ne minimise pas : « c’est profondément pénible et compliqué« , il l’avoue mais qui lui a permis pourtant des rencontres formidables et qui a développé en lui une force extraordinaire. « Ce que j’aime, c’est passer une journée comme tous les autres, sans dépendre de qui que ce soit et j’y arrive ! » D’ailleurs, ce qui l’irrite le plus, « c’est la condescendance dont font preuve certains par rapport au handicap« . Il faut le voir marcher à grands pas vers le métro avec Queyras, son berger allemand à ses côtés, vigilant ou encore brosser, seller et monter Feeling au centre d’équitation : impressionnant.

Surprotéger les malvoyants ne les aide pas”

Sa fondation I See va fêter ses 10 ans cette année. En lançant une association qui éduque des chiens guides et pousse à l’autonomisation des personnes déficientes visuelles, Frédéric Storme voulait prouver que “ce n’est pas parce que l’on ne voit pas que l’on ne peut rien faire et que l’on doit attendre tout des autres dans un monde à 120% visuel”. Alors, en plus de l’éducation des chiens guides, I See poursuit des actions qui se veulent innovantes avec comme fil rouge l’autonomisation, l’estime de soi des personnes ayant une déficience visuelle. Par exemple: “Il y a 8 ans, nous étions les premiers à proposer des formations aux nouvelles technologies, c’était les débuts de l’iPhone”, toutes les autres ont embrayé ensuite. Aujourd’hui, I See prépare ceux qui poussent sa porte “à s’adapter au monde des voyants qui passe par l’image, le look, le regard”“On aide aussi beaucoup les parents désemparés à aider leurs enfants à s’autonomiser et à prendre confiance en eux ou les frères et les sœurs, les enfants de personnes aveugles à exprimer leur ressenti”, explique Frédéric Storme.

I See s’est aussi lancée dans l’éducation de chiens pour personnes déficientes visuelles en fauteuil roulant. De même qu’“un programme pour confier des chiens à des enfants de 18 mois afin de leur apprendre à prendre confiance en eux en s’autonomisant et en expérimentant sans être surprotégés (même si c’est naturel!) par leurs parents”, explique Isabel Litvin qui s’occupe du projet pour la fondation.

La formation des chiens coûte très cher. “Les chiens guides, c’est deux ans de formation. C’est très utile car c’est un vecteur social, un vecteur de mobilité et un vecteur de confiance en soi. Nous vivons des dons et de subsides. Le chien est gratuit pour le non-voyant mais nous recevons 7000 euros si la personne habite à Bruxelles, 5000 si c’est en Wallonie et 13500 si c’est en Flandre…”, soupire Frédéric Storme pour qui l’éducation des chiens devrait être totalement subsidiée… Alors la fondation compte beaucoup sur les dons privés.

Infos : https://www.fondationisee.be/

Source : https://www.lalibre.be/lifestyle/magazine/la-lecon-de-vie-de-frederic-storme-non-voyant-qui-fonce-5de90885d8ad58130dc506fa

7. France – Les personnes déficientes visuelles font l’objet d’une vaste étude

Article publié par Handirect.fr le 4 décembre 2019

Pour la première fois, plusieurs associations se regroupent et lancent une étude populationnelle sur la situation des personnes déficientes visuelles en France

A l’occasion de la 8e édition des Journées « Technologies et déficience visuelle » les 2 et 3 décembre à l’INJA, 7 associations ont annoncé la signature d’une convention pour la réalisation d’une grande étude sociologique et démographique sur la situation et les conditions de vie des personnes déficientes visuelles en France. Cette étude constituera le point de départ de la création d’un Observatoire de la déficience visuelle.

« Par cette initiative, non seulement importante mais indispensable, nous – Fédération des Aveugles et Amblyopes de France ; Fédération française des associations de chiens guides d’aveugles ; Voir Ensemble ; Association Nationale des Parents d’Enfants Aveugles ; Institut National des Jeunes Aveugles ; PEP 69 ; GAPAS – lançons une étude que l’Etat devrait mener, afin d’avoir une connaissance précise de ce qu’est le quotidien vécu des aveugles ou malvoyants, quel que soit l’âge et le territoire, afin de proposer des dispositifs efficaces d’accompagnement. Malheureusement, c’est loin d’être le cas… », ont déclaré, de concert, les responsables de ces associations.

Les objectifs de l’étude
En l’absence de toutes données ou recensement concernant les déficients visuels en France, cette étude a vocation à mieux identifier qui sont personnes et où elles se trouvent, en savoir plus sur leur mode de vie, leurs difficultés au quotidien, étudier les éventuelles corrélations entre typologie de déficience, habitat, lieu, parcours et mode de vie, évaluer les ressources et dispositifs d’accompagnement existants.

Il s’agit d’obtenir un point de situation réel et actuel sur les questions du dépistage, de la scolarisation dans un établissement spécifique, de l’inclusion dans le milieu scolaire classique, de l’accès à l’information et au numérique, aux études supérieures et aux activités sportives ou de loisirs, de la vie sociale, de l’accès aux droits, du logement, du travail, des déplacements, de la santé, de la vie sentimentale, de la parentalité, etc.

« La Fédération montre et démontre chaque jour, au plus grand nombre, que les aveugles de France n’attendent aucune forme de compassion mais demandent plutôt des moyens concrets auxquels ils ont légitimement droit pour occuper enfin leur juste place de citoyens et pouvoir offrir en retour leur contribution pleine et active à la société », affirme Vincent Michel, président de la Fédération des Aveugles de France.

A ce jour, aucune donnée à grande échelle n’existe sur les problématiques rencontrées par les personnes déficientes visuelles et leur entourage, ou sur les ressources qu’elles mobilisent pour gagner en autonomie et mener leur vie au quotidien. Cette étude a vocation à constituer le point de départ d’un Observatoire de la déficience visuelle, jamais mis en place par les pouvoirs publics.

Source : https://www.handirect.fr/les-personnes-deficientes-visuelles-font-lobjet-dune-vaste-etude/

8. Seeing AI : l’app de Microsoft pour les aveugles est disponible dans 5 langues supplémentaires

Article de Valentin Cimino publié le 5 décembre 2019

L’intelligence artificielle qui permet aux aveugles de « mieux voir » veut favoriser l’inclusion sociale, partout à travers le monde.

Microsoft vient d’annoncer que Seeing AI, son application dédiée à aider les personnes aveugles, allait prendre en charge 5 langues supplémentaires.

Seeing AI propose désormais 5 langues en plus de l’anglais

Seeing AI est une intelligence artificielle qui permet aux aveugles de “voir” des photos ou dire des textes. La technologie est capable de convertir les données visuelles en feedback audio, donnant ainsi une description d’une photo ou d’une situation aux aveugles et malvoyants. L’application iOS vient d’être mise à jour.

Les utilisateurs de Seeing AI peuvent profiter de nouvelles traductions dans 5 langues supplémentaires. En néerlandais, en français, en allemand, en japonais et en espagnol. Voilà qui devrait permettre à l’application de se démocratiser un peu plus. Cette nouvelle sonne comme une petite révolution pour les personnes aveugles. Cela devrait permettre à beaucoup plus de personnes d’utiliser l’application à travers le monde.

Seeing AI reste gratuit malgré cette nouveauté de taille. Même si Microsoft ne s’est pas encore intéressé aux gigantesques marchés de l’Inde et de la Chine, les 6 langues d’ores et déjà disponibles permettent à l’application de grandir et aux personnes aveugles d’une large partie du monde, d’en profiter. Pour le moment l’application n’est pas disponible sur Android et c’est un vrai problème. Les produits Apple restent extrêmement chers et certaines personnes ne peuvent pas s’offrir le luxe d’avoir un iPhone. Microsoft devra vite trouver une solution.

Objectif : favoriser l’inclusion sociale

En plus des aveugles, de nombreuses personnes sont malvoyantes : elles n’arrivent plus à lire, par exemple. Grâce à Seeing AI, elles peuvent retrouver la vue et être accompagnées au quotidien, pour lire le courrier, lire la description d’un produit ou simplement lire un livre. Pour Saqib Shaikh, chef de projet Microsoft et co-fondateur de Seeing AI (aveugle lui aussi) : “plus que la technologie elle-même, ce qui m’a vraiment touché, c’est la façon dont les gens ont intégré notre outil Seeing AI, dans leur vie personnelle. Je prends énormément de plaisir à entendre nos clients dire qu’ils utilisent Seeing AI au quotidien”.

Source : https://siecledigital.fr/2019/12/05/seeing-ai-microsoft-aveugles-5-langues/

9. OPHQ-Lancement d’une campagne de sensibilisation sur l’emploi

Article tiré du Cyberbulletin officiel de l’Office des personnes handicapées du Québec EXPRESS-O Volume 13 – numéro 6 – décembre 2019

C’est sous le thème « Entreprise inclusive. Entreprise d’avenir. » que l’Office a récemment lancé une campagne de sensibilisation et d’information qui vise à favoriser l’intégration et le maintien en emploi des personnes handicapées. Si l’importance de soutenir davantage ce type de démarche fait l’objet d’un large consensus, force est d’admettre qu’il y a encore beaucoup à faire afin que les personnes handicapées soient mieux représentées sur le marché du travail.

La campagne aura pour principal objectif de sensibiliser les employeurs et les employeuses au potentiel d’employabilité des personnes handicapées. Elle visera également à leur faire connaître davantage les programmes, mesures et ressources existants pour les appuyer dans leur démarche d’intégration et de maintien en emploi de ces personnes.

Des témoignages inspirants d’employeurs inclusifs

Afin d’illustrer qu’il est possible et rentable d’intégrer en emploi une ou plusieurs personnes handicapées, l’Office est allé à la rencontre de chefs d’entreprise ayant mené une telle démarche avec succès. Ces derniers nous ont livré des témoignages inspirants, mais également pertinents, pratiques et utiles pour toute entreprise désirant intégrer et maintenir en emploi des personnes handicapées.

De ces rencontres, des capsules vidéo ont été produites, de même que des visuels que nous vous présentons comme têtes d’affiche de la campagne. Afin d’aborder un sujet qui a été traité maintes fois par le passé, il était pertinent de faire en sorte de présenter aux employeurs et aux employeuses du Québec les points de vue et l’expérience de leurs pairs, qui font face aux mêmes défis et qui vivent la même réalité entrepreneuriale. Les capsules vidéo qui ont été mises en ligne traitent donc de ce type d’expériences, vécues avec succès par des gestionnaires d’entreprise. Elles abordent également la question des mesures et des ressources disponibles pour appuyer les entreprises inclusives, tout en démontrant la valeur ajoutée des personnes handicapées au travail. De quoi convaincre d’autres chefs d’entreprise ou responsables des ressources humaines de devenir des entreprises inclusives, qui sont des entreprises d’avenir!

Programmes, mesures et ressources disponibles

Les capsules vidéo et les différents outils de sensibilisation tirés des visuels créés sont disponibles dans une nouvelle section de notre site Web. Outre ces éléments, on y trouve les principaux programmes et mesures gouvernementaux pouvant s’adresser aux employeurs et employeuses désirant effectuer une démarche d’intégration ou de maintien en emploi de personnes handicapées. Plus encore, nous avons mis de l’avant différentes ressources qui peuvent les aider ou les appuyer dans de telles démarches. N’hésitez pas à consulter cette section et à la partager!

Diffusion et promotion de la campagne

L’initiative de l’Office, qui s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale pour l’intégration et le maintien en emploi des personnes handicapées 2019-2024, fait présentement l’objet d’une campagne publicitaire Web et télé, qui met notamment de l’avant une vidéo publicitaire avec la femme d’affaires Danièle Henkel (voir l’article à ce sujet dans cette même édition d’Express-O). Nous avons également publié différents messages par le biais de notre page Facebook. Différents contenus supplémentaires viendront bonifier nos efforts de sensibilisation et d’information au cours de la prochaine année. Restez à l’affût!

Source : https://www.ophq.gouv.qc.ca/publications/cyberbulletins-de-loffice/express-o/volume-13-numero-6-decembre-2019/nouvelles-de-loffice/lancement-dune-campagne-de-sensibilisation-sur-lemploi.html

10. L’environnement social : Partie intégrante de la Politique de mobilité durable – Commentaires sur les enjeux spécifiques liés au transport des personnes

Publié le 25 octobre 2019 par la Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec (COPHAN)

La « mobilité durable » ne correspond pas uniquement à une mobilité plus « verte ». Pour être durable, la mobilité doit s’effectuer dans le respect à long terme de l’environnement physique et économique, mais aussi de l’environnement social. Cette variable souvent négligée du développement durable doit être prise en compte afin de viser l’équité et la viabilité, de tendre vers une société inclusive.

Dans le présent avis, la COPHAN ne propose pas de nouveaux outils de financement. Nous rappelons toutefois que, pour chacune des nouvelles mesures, il importe de considérer les personnes, notamment celles ayant des limitations fonctionnelles, afin de s’assurer que ces mesures ou outils ne constitueront pas un obstacle supplémentaire à leur participation sociale. Aussi, la conception universelle est une façon de répondre aux obligations légales d’inclusion des personnes ayant des limitations fonctionnelles, tout en limitant les coûts financiers et environnementaux que représentent les adaptations a posteriori d’un système implanté sans que son accessibilité universelle n’ait été pensée et vérifiée.

Versions téléchargeables :

L’environnement social : Partie intégrante de la Politique de mobilité durable – Commentaires sur les enjeux spécifiques liés au transport des personnes – Octobre 2019 (Version Word) 

L’environnement social : Partie intégrante de la Politique de mobilité durable – Commentaires sur les enjeux spécifiques liés au transport des personnes – Octobre 2019 (Version PDF) 

Source : 25 octobre 2019 https://cophan.org/2019/10/lenvironnement-social-partie-integrante-de-la-politique-de-mobilite-durable-commentaires-sur-les-enjeux-specifiques-lies-au-transport-des-personnes/

11. La STL améliore l’accessibilité de ses arrêts d’autobus

Article de la salle des nouvelles de l’Écho de Laval publié le 4 décembre 2019

En 2018-2019, la Société de transport de Laval (STL), en concertation avec la Ville de Laval, a coordonné des travaux pour améliorer l’accessibilité de 185 arrêts d’autobus sur son réseau régulier. Ces améliorations ont rendu accessibles ou amélioré les conditions d’accessibilité de plus de 15% des arrêts desservis par les 15 lignes accessibles de la STL. Au total, c’est donc 481 arrêts qui sont maintenant entièrement accessibles.

À ceux-ci s’ajoutent 363 arrêts, également accessibles, pour lesquels une assistance est conseillée notamment en raison de la pente plus abrupte de la rampe à bascule dû à l’aménagement urbain. Globalement, c’est donc plus de trois arrêts sur quatre sur ces 15 lignes qui sont accessibles (2 844 sur 1091 arrêts sur les 15 lignes accessibles. Certains quadriporteurs sont acceptés selon leurs dimensions).

Des améliorations au coût de 500 000 $

Les travaux réalisés en 2018-2019 consistent principalement à créer ou agrandir l’aire d’attente, remplacer ou ajouter des abribus et coordonner la réfection de trottoirs avec la Ville de Laval. L’ensemble des améliorations apportées visent à faciliter l’embarquement/débarquement, tout en permettant un cheminement et une aire d’attente plus sécuritaires et qui favorisent une meilleure manœuvrabilité. Du même coup, la zone d’embarquement/débarquement est plus facilement repérable par les chauffeurs.

Ces projets d’amélioration, au coût de 500 000 $, ont été financés à 90 % par le Fonds des infrastructures en transport collectif (FITC) ; l’autre 10 % est assumé par la STL.

Éric Morasse, président du conseil d’administration de la STL, a souligné: « Nous sommes bien conscients que le nombre d’arrêts accessibles à Laval demeure insuffisant et c’est pourquoi nous avons redoublé d’efforts ces dernières années. Les travaux réalisés en seulement deux ans, ou plutôt en deux saisons de construction, démontrent le sérieux de notre volonté à améliorer l’accessibilité universelle de nos services. »

Qu’est-ce qu’un arrêt d’autobus entièrement accessible ?

– Inclinaison optimale de la rampe à bascule – Hauteur de la zone d’arrêt (trottoir) à environ 15
cm pour réduire l’inclinaison à 10 % ou moins;

– Manoeuvrabilité avec une aide à la mobilité (fauteuil roulant, triporteur ou quadriporteur) – Profondeur de la zone d’arrêt d’un minimum de 2,1 m;

– Aire d’attente sécuritaire – Avec un abribus ou une aire bétonnée adjacente au trottoir;

– Cheminement sécuritaire et sans obstacle. Par exemple, en facilitant l’accès à la zone d’embarquement, notamment par un trottoir bateau pavé.

Les critères pour sélectionner les arrêts à améliorer

  • Priorisation des arrêts sur les nouvelles lignes accessibles sur le réseau
  • Répartition géographique sur l’ensemble du territoire lavallois
  • Achalandage à l’arrêt
  • Complexité et contraintes (faisabilité globale, emprise municipale ou terrain privé nécessitant l’accord des propriétaires).

Cette démarche a été déployée dans le cadre du Plan de développement de l’accessibilité du transport collectif 2017-2021 de la STL, qui comprend un ensemble de petites et grandes mesures qui survolent tous les volets de l’accessibilité. Comme par exemple la refonte du site web STL (mise en ligne prévue au printemps 2020), l’intégration d’afficheurs intérieurs des autobus avec annonces vocales dans tous les bus, l’ajout d’un minimum de deux lignes accessibles par année et bien entendu, le maintien du dialogue en continu avec les organismes représentants les personnes handicapées à Laval.

De plus, depuis 2014, tous les nouveaux autobus de la STL sont équipés d’une rampe à bascule et d’un aménagement intérieur approprié.

Source : https://www.lechodelaval.ca/actualites/actualites/377716/la-stl-ameliore-laccessibilite-de-ses-arrets-dautobus