Écho du RAAMM pour la période du 5 au 11 novembre 2018

5 novembre 2018

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 5 au 11 novembre 2018.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. RAPPELInvitation table ronde jeudi 15 novembre, de 19 h à 20 h 30 «Être candidate ou candidat aux élections et être aveugle ou malvoyant, comment ça se passe?»

Alors qu’une grande part de la population est cynique face à la politique, il faut une bonne dose de conviction et de détermination pour être candidate ou candidat aux élections. Qu’en est-il quand on est une personne aveugle ou malvoyante?

Le RAAMM vous invite à une soirée d’échange avec Camille Saint-Laurent, candidate aux élections provinciales, André Vincent, candidat aux élections provinciales et Tommy Théberge, conseiller municipal à la Ville de Longueuil. Ce sera pour vous l’occasion d’en apprendre davantage sur leur expérience. À quoi nos trois invités ont-ils fait face? Quels ont été les défis? Y a-t-il eu des surprises? Qui sait; vous aurez peut-être aussi envie de sauter dans l’arène politique après cette rencontre.

Les personnes qui souhaitent souper au RAAMM avant l’activité peuvent apporter leur lunch ou commander un repas; la salle sera disponible dès 17 h.

Date : jeudi 15 novembre, de 19 h à 20 h 30

Animation : Yvon Provencher

Coût : gratuit

Date limite d’inscription : jeudi 8 novembre

Pour vous inscrire, communiquez avec Anna Gluhenicaia au 514-277-4401, poste 111, ou par courriel à [email protected] .

La participation de 8 personnes minimum est requise pour la tenue de cette activité.

2. Avis et clarification du Regroupements des aveugles et amblyopes du Québec (RAAQ) concernant les signaux sonores et autres dispositifs de signalisation piétonnière accessible (DSP)

Avec l’évolution de plus en plus rapide de la technologie, le RAAQ voit apparaître plusieurs compagnies offrant des dispositifs offrant aux personnes en situation de handicap visuel des solutions pour faciliter la traversée d’une intersection. L’offre est multiple et devant cette effervescence, le RAAQ souhaite faire quelques mises au point.

Avant de débuter, il nous semble important de définir le terme « accessible pedestrian signalisation (APS) » et sa traduction française « signalisation piétonnière accessible (SPA) ». En effet, il est de plus en plus utilisé à l’international, mais peu au Québec. Selon le Département du Transport américain, une signalisation piétonnière accessible et ses dispositifs permettent de donner de l’information en format non visuel (par exemple à travers un signal sonore, un message vocal et/ou une surface vibrante) (Traduction libre, MUTCD : 2015). C’est une définition très large englobant beaucoup de solutions, dont celle des signaux sonores. Plusieurs compagnies offrent donc aux municipalités des produits très variés et qualifiés d’accessibles.

En 2005, le Québec s’est doté d’une norme provinciale concernant les signaux sonores. Cette norme est basée sur des études scientifiques et a reçu l’appui du milieu de la réadaptation et du milieu associatif. Elle garantit que chaque signal sonore installé dans la province du Québec est uniforme et assure la sécurité des personnes aveugles et amblyopes du Québec lors de la traversée d’une intersection. Pour le RAAQ, cette norme est la base de l’accessibilité universelle d’une traverse pour piéton. Les nouvelles solutions technologiques sont souvent intéressantes et permettent effectivement de faciliter la vie des personnes aveugles et malvoyantes, mais en aucun cas ces nouvelles solutions ne doivent remplacer les signaux sonores normés ou en empêcher l’installation. Aucune intersection ne doit être équipée d’une de ces solutions technologiques sans qu’un signal sonore normé y soit installé.

Ces dispositifs doivent être perçus comme des ajouts pour bonifier un système de signal sonore normé, jamais pour l’altérer ou le remplacer. L’ensemble des fonctions du signal sonore doivent rester présentes. Ceci inclut le bouton d’appel ainsi que le dispositif de localisation sonore. Nous tenons à ajouter qu’avant d’installer des dispositifs de signalisation piétonnière accessible, ceux-ci doivent avoir été vérifiés et approuvés lors de tests rigoureux avec des utilisateurs, tests ayant une valeur scientifique reconnue par les centres de réadaptation pour s’assurer que les dispositifs soient efficaces et permettent d’assurer la sécurité des personnes en situation de handicap visuel.

À titre d’exemple, la compagnie Key2Access offre des dispositifs de signalisation piétonnière accessible mettant de l’avant plusieurs options, dont celui d’appeler un feu pour piéton avec un cellulaire ou une manette dédiée. Cela permettrait à une personne en situation de handicap visuel de demander un feu de piéton sans avoir à chercher le bouton d’appel. Ce dispositif a connu une phase de prétest à Montréal. Les prétests ont permis d’observer plusieurs problèmes. Comme ces tests ont été faits il y a longtemps, nous espérons que Key2Access a pu procéder à des améliorations et nous estimons que si des améliorations ont pu être apportées, de nouveaux tests doivent être faits. Le RAAQ tient à saluer le travail d’innovation effectué par Key2Access. Nous tenons cependant à rappeler que pour le RAAQ, avant d’installer un dispositif comme celui proposé par Key2Access à une intersection, il faut minimalement que celle-ci soit équipée d’un signal sonore normé pour être universellement accessible. Pour conclure, nous tenons à réaffirmer qu’aucune intersection ne doit être équipée d’une de ces technologies sans qu’un signal sonore normé y soit installé.

Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec (RAAQ) milite depuis plus de 42 ans pour le droit des personnes en situation de handicap visuel du Québec. Le RAAQ a pour mission de promouvoir et de défendre les droits des personnes aveugles et amblyopes, afin de favoriser leur intégration à part entière dans tous les domaines de l’activité humaine. C’est pourquoi le déplacement sécuritaire des personnes en situation de handicap visuel est un dossier dans lequel nous sommes activement impliqués.

Source : RAAQ, 1er novembre 2018

3. Communiqué en rediffusion – STM Transport adapté : Des améliorations pour SIRTA

Du nouveau sur SIRTA

À partir du 29 octobre, les utilisateurs de notre système de réservation en ligne (SIRTA), constateront que nous avons ajouté de nouvelles fonctions et apporté plusieurs améliorations à l’accessibilité.

Les nouveautés ….

Il sera possible de réserver un déplacement pour une nouvelle adresse sur l’île de Montréal.

Un lien vers Google Maps permettra de visualiser l’adresse choisie sur la carte, afin de s’assurer qu’il s’agit de la bonne adresse.

Les améliorations …

L’accessibilité universelle a fait l’objet d’attentions importantes notamment, pour la navigation à l’aide d’un lecteur d’écran.

Le champ des heures sera en format 24 heures, autant en anglais qu’en français.

Nous poursuivons nos efforts en collaboration avec un groupe de représentants de nos clients afin d’identifier des opportunités d’améliorations qui feront l’objet de la prochaine version.

Réserver en quelques clics

Les clients sont de plus en plus nombreux à utiliser SIRTA et depuis le début de l’année 2018, près de 20 % des clients ont utilisé ce système de réservation pour faire une demande de déplacement occasionnel ou régulier. En tout temps, le client a la possibilité de consulter ses réservations confirmées pour les 7 prochains jours et annuler un déplacement. Il est aussi possible d’interrompre un déplacement régulier.

Visitez stm.info/ta pour en savoir plus sur SIRTA.

Source : STM, première diffusion 26 octobre 2018

4. Coup de gueule d’un étudiant en droit aveugle

Article Delphine Jung publié le 30 octobre 2018

Entrevues

Il est encore très difficile pour les avocats handicapés de se trouver un emploi, et notamment dans les cabinets privés.

Juba Sahrane n’hésite pas à le dire. « J’ai malheureusement vécu des situations de discrimination ».

Le jeune homme de 24 ans, qui a perdu la vue à l’âge de 13 ans, a terminé son Barreau en juin 2018 et se cherche depuis un stage.

Face aux difficultés qu’il éprouve dans le milieu, et notamment lors du processus d’entrevues, il prône des mesures drastiques.

« Lorsque j’arrive chez eux (en cabinet privé), je sens tout de suite un froid. Je peux même le sentir à la poignée de main. Puis, 95 % du temps, les questions portent sur mon handicap. Lors d’une dernière entrevue, on m’a demandé par exemple, « qu’est-ce qu’un étudiant non-voyant peut m’offrir? »».

Pas déstabilisé le moins du monde, Juba Sahrane a affronté ces questions. En vain. Il ne fera pas son stage dans ce cabinet.

«Le privé ne veut rien savoir de nous», ajoute-t-il, en précisant qu’il y a tout de même «quelques exceptions».

Les seuls dont Juba souligne le travail, c’est Bombardier, avec ses bourses de la Fiducie des dirigeants juridiques pour la diversité. Il a d’ailleurs été récipiendaire de l’une de ces bourses qui lui a permis de travailler un été dans l’entreprise.

«Daniel Desjardins, (vice-président principal, Affaires juridiques, NDLR) est vraiment sincère dans sa démarche, il m’a donné une chance», raconte l’étudiant.

De la figuration

Il souligne que bon nombre de cabinets font de la figuration et envoient leurs représentants aux événements qui soutiennent la cause des handicapés, mais sont beaucoup moins enclins à agir concrètement.

«La bonne foi, je veux bien y croire, mais malheureusement, si on ne les oblige pas, il n’y aura jamais de résultat», croit le jeune homme qui pense qu’il faudrait que les gros cabinets réservent au moins une place pour les personnes en situation de handicap.

D’après Juba, les ministères et les organismes gouvernementaux sont plus susceptibles de les intégrer.

Il faut dire qu’ils sont soumis à la loi sur l’accès à l’égalité en emploi qui prévoit des moyens pour favoriser l’accès au marché du travail pour les personnes handicapées.

Mais qu’en est-il des compétences alors ? «Lorsqu’on sort de l’école du Barreau, nous avons tous les compétences. Je n’ai ni plus ni moins de compétences que tous ceux qui sortent de l’école comme moi», lance-t-il.

Rôle du Barreau

Il déplore d’ailleurs le manque d’implication du Barreau à l’égard de la cause des personnes handicapées. «Il ne fait rien pour nous aider et nous sommes totalement livrés à nous-mêmes alors que nous avons clairement un désavantage en partant», dit-il.

Il souhaiterait que le Barreau les réfère vers des cabinets ou des ministères susceptibles d’accueillir les gens comme lui.

«Si un étudiant ou une étudiante éprouve des difficultés particulières dans sa recherche, l’École réfère celui-ci ou celle-ci à leur consultante en employabilité qui peut alors l’aider dans sa recherche de stage, dans la préparation de son cv, ainsi que dans sa préparation aux entrevues. Ce service est offert sous forme de consultation individuelle et pour quelque motif que ce soit», répond Jean-François Del Torchio, directeur des communications du Barreau.

Me Marie-Douce Fugère, elle aussi non-voyante, fait partie de ceux qui ont réussi à trouver un emploi dans le droit. Après son assermentation en 2012, elle a travaillé à la direction des affaires juridiques et parlementaires de l’Assemblée nationale, à la SAAQ et aujourd’hui, à la CNESST.

Elle raconte ne jamais avoir dû faire face à de la discrimination, mais avoir déjà entendu des histoires du genre.

Aussi, «la plupart des campagnes de sensibilisation ne concernent pas vraiment les personnes handicapées, mais plutôt les femmes, les immigrants, les Autochtones…», ajoute-t-elle.

D’après les chiffres du Barreau, en 2017, 68 % des avocats souffrant de handicap travaillent à leur compte. Mais ce n’est pas forcément révélateur d’un rejet de la part des cabinets d’après Me Fugère.

«Ça peut aussi vouloir dire que le handicap nous amène à vouloir plus de flexibilité, notamment pour gérer les moments plus difficiles», suggère-t-elle.

Elle concède aussi que «la société au complet n’est pas sensibilisée sur le fait que malgré notre situation de handicap, nous avons les capacités de travailler et que ce fait est souvent ignoré».

Juba raconte qu’avec les moyens technologiques actuels, il arrive à travailler comme n’importe quel avocat. «Ce n’est pas parce que j’ai une déficience visuelle, que je ne suis pas capable de plaider devant un juge», ajoute-t-il.

En parlant de juge, l’étudiant attend depuis longtemps qu’un juge handicapé soit nommé…

En 2017, la profession comptait 134 handicapés sur ses 26 512 membres, soit 0,5 %.

Source : http://www.droit-inc.com/article23580-Coup-de-gueule-d-un-etudiant-en-droit-aveugle

5. Voir grand malgré la cécité

Article de Mélanie Noël publié dans La Tribune le 24 octobre 2018

Alexandre Benoit termine son baccalauréat en génie informatique à l’Université de Sherbrooke. Depuis le début de ses études universitaires, il n’a obtenu sur ses bulletins qu’une seule note. A+. Donc une moyenne de 4.3 sur un maximum de 4.3. Ce qui rend le parcours de l’étudiant de 23 ans encore plus impressionnant, c’est qu’Alexandre est non-voyant. Modèle de résilience et d’excellence, il inspire ses pairs. Son histoire est aussi celle de grandes amitiés et d’entraide.

Atteint de l’amaurose congénitale de Leber, une maladie génétique, Alexandre a perdu la vue progressivement. Jusqu’en 4e année du primaire, il pouvait lire au tableau en classe. Puis, il lit sur papier jusqu’en 6e année. Parallèlement, il apprend le braille. Au secondaire, il lit sur papier avec des lettres grossies, ce qui ne l’empêche pas de recevoir à la fin de ses études secondaires la Médaille académique du Gouverneur général pour avoir obtenu la meilleure moyenne générale.

« Quand je suis passé du primaire au secondaire, le directeur voulait me mettre en cheminement particulier, alors que j’avais fait une demande pour être en classe enrichie. On a insisté et ça s’est bien passé. À la fin de mon secondaire, je suis allé serrer la main du directeur », se souvient tout sourire le jeune homme.

Au Cégep de Trois-Rivières, il termine sa première année de collégial avec la meilleure cote R du préuniversitaire. Il trouve le temps d’être tuteur en mathématique et en programmation. En deuxième année d’études collégiales, il ne peut plus lire sur papier, mais peut le faire sur ordinateur avec un bon contraste. Depuis 2015, il ne voit plus son écran et a recours à un logiciel de synthèse vocale.

« Je suis atteint d’une variante de la maladie qui est très agressive. À 20 ans, j’étais atteint comme une personne de 60 ans. Mais ça ne sert à rien de regretter le temps où je voyais. Déjà, le fait d’avoir vu avant d’être aveugle m’a beaucoup aidé », répond-il.

Choisir son baccalauréat a été compliqué, car tout l’intéresse. Il a choisi la faculté de génie de l’UdeS pour son programme d’apprentissage par problèmes et par projets. « Ce que j’ai appris avec l’expérience, c’est qu’au début de chaque projet ou chaque stage, le problème est très compliqué et on pense qu’on n’y arrivera pas. Mais finalement, on y arrive toujours. Il faut juste se donner du temps. Alors les premiers jours, il faut se rappeler qu’on va y arriver, quitte à faire semblant d’avoir les choses en main. »

En plus de ses aptitudes académiques, Alexandre a une bonne compréhension du comportement humain. Quand on lui demande s’il a déjà été la cible de moquerie, il répond avec aplomb. « Je n’ai pas l’impression. Et puis, écœurer quelqu’un qui ne réagit pas, c’est plate. Dans le fond, c’est toi qui sais ce que tu vaux. Alors l’opinion des autres importe peu. »

Confiant et débrouillard, il n’a jamais manqué d’amis. « Jeune, j’avais plusieurs cercles d’amis. Aujourd’hui, c’est certain qu’il y a des gens qui sont gênés ou mal à l’aise. Et comme je ne les vois pas, c’est difficile pour moi d’aller vers eux. Mais j’ai de bons amis. »

Originaire de Nicolet, Alexandre a dû quitter le nid familial pour poursuivre ses études universitaires et habite depuis trois ans avec des amis de longue date. Ses deux colocataires l’aident de façon exemplaire dans ses déplacements quotidiens et au moins un des deux prend les mêmes choix de cours et les mêmes stages que lui pour l’assister. « C’est certain que ça facilite les choses. Mais je ne les oblige pas », insiste en riant Alexandre qui était accompagné par un de ses deux complices lors de son dernier stage chez Microsoft dans l’état de Washington.

En décembre, si la tendance se maintient, Alexandre obtiendra son baccalauréat avec une note parfaite. Après, tous les rêves sont permis. Il a une entrevue chez Facebook en Californie en octobre. Microsoft aimerait également lui offrir un poste permanent. Il pourrait aussi devenir professeur. Quoi qu’il en soit, il peut déjà donner une belle leçon de vie.

Source : https://www.latribune.ca/actualites/sherbrooke/voir-grand-malgre-la-cecite-a8cf8fa4ec910318765105c1506976e2

6. Les balises sonores SNCF testées par des non-voyants

Article de Grégory Plesse publié dans le Figaro, le 30 octobre 2018

Des balises sonores activées par télécommande ou Smartphone vont être installées dans 209 gares d’Ile-de-France. La SNCF a demandé à des non-voyants de contrôler leur efficacité.

Se diriger dans une gare, en particulier en région parisienne, même quand on est en pleine possession de ses moyens, ce n’est pas toujours évident. Alors, imaginez la difficulté lorsque l’on est privé d’une partie ou de la totalité de sa vision.

Afin de permettre à ses usagers mal voyants et non-voyants de s’orienter dans cet espace rempli de bruits et d’informations diverses, la SNCF vient de faire l’acquisition de 4 000 balises sonores de dernière génération qui doivent être installées dans près de 400 gares en France, parmi lesquelles 209 en Ile-de-France dans le cadre du Schéma directeur d’accessibilité.

Bandes podotactiles et haut-parleurs

C’est par exemple le cas de la gare de Chelles (Seine-et-Marne) où ont été invités des représentants d’associations de handicapés et des cheminots. Objectif : tester ces nouvelles installations afin, ensuite, de les améliorer.

Pour se repérer, les aveugles peuvent compter sur deux éléments : au sol, des bandes podotactiles et en différents endroits de la gare des balises sonores, en fait des haut-parleurs, qu’on déclenche avec une télécommande ou grâce à une application dédiée gratuite, MyMoveo.

Les remarques notées scrupuleusement

Après un premier test, le verdict de Manuel Pereira, non voyant, de l’association Valentin Haüy, tombe : « Le délai de latence entre l’activation de la balise et son déclenchement est trop long. Et on entend mal la balise qui signale les portiques de validation, à moins d’être juste en dessous. Il faudrait changer la direction du haut-parleur».

Les techniciens d’Ookinea, société qui a fourni les balises, notent scrupuleusement les remarques. Pour le reste, Manuel est plutôt satisfait. « Le niveau sonore, dans ces conditions, est plutôt correct. Il faudrait refaire l’expérience à un moment de forte affluence, à l’arrivée d’un RER par exemple, pour voir si on entend toujours bien ».

«Un jingle sonore avant le message pourrait aider»

Julien, également non-voyant, refait le test, mais cette fois avec l’application mobile. Elle permet, via une connexion Bluetooth, de déclencher les balises sonores, dont l’ordre, sur l’écran, place toujours en haut celle qui est la plus proche. Marc Correia, de la direction de l’accessibilité lui demande « si une autre voix que celle de Simone (LA voix de la SNCF) serait mieux entendue » ? « Pas forcément, mais peut-être qu’un jingle sonore, bien distinct, avant le message, pourrait aider », répond Julien.

 

« Toutes les gares sont bruyantes mais elles ont toutes leur propre architecture, leurs propres spécificités. Il faut s’adapter à chacune pour s’assurer que les balises délivrent des messages clairs », souligne Carole Guéchi, la directrice de l’accessibilité à la SNCF. « Et c’est grâce aux associations et à nos cheminots testeurs, que nous ajustons au mieux nos solutions, jusque dans les mots employés. Par exemple, on a remplacé le mot « accueil » par « Point Info », parce que ça s’entend mieux ».

Appel à projets pour créer une appli de guidage

Mais les télécommandes qui activent des haut-parleurs, ce sera peut-être bientôt du passé. « Nous menons des travaux de recherche sur des balises Bluetooth (le « beacon ») en gare. Quand votre téléphone entre en contact avec, votre position est triangulée et cela permet de déclencher le bon message. Mais pour l’instant, la précision n’est pas encore assez fine ».

Gares et Connexions a dans ce cadre lancé un appel à projets « open beacon ». Ceux qui ont une idée d’application en gare permettant le guidage, de délivrer des informations ou des services, ont jusqu’au 23 novembre pour la soumettre. Les trois meilleurs projets seront retenus et expérimentés dès 2019.

Source : http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/les-balises-sonores-sncf-testees-par-des-non-voyants-30-10-2018-7931613.php

7. Suisse-Bienne-Les lignes pour aveugles servent aussi aux valides

Publié par Le Matin le 16 octobre 2018

Le guidage dévolu aux aveugles a été inauguré lundi devant la gare de Bienne. Il sert aussi à ceux qui ont les yeux rivés sur leur smartphone…

Une profusion de cannes blanches signalait lundi devant la gare de Bienne un petit événement salué par les aveugles et malvoyants: l’inauguration de 700 mètres de lignes de guidage devant et derrière la gare à l’occasion de la Journée internationale de la canne blanche.

«Un partenariat avec les CFF facilite un lignage tactilo-visuel dans les sous-voies et sur les quais, mais le chemin menant aux bus et trolleybus dépend des autorités locales, tenues de s’adapter aux nouvelles normes», signale Kannarath Meystre, secrétaire général de la Fédération suisse des aveugles et malvoyants (FSA).

La Poste aussi

À Bienne, tant qu’à faire, les lignes inaugurées lundi après deux ans de réflexion ne desservent pas seulement les haltes des transports publics, mais aussi La Poste et le centre Coop, qui abrite plusieurs commerces et où les malvoyants disposent d’une bonne assistance.

Privilégier des entreprises privées, est-ce éthique? «Guider un aveugle vers une banque, c’est un service rendu. Mais il s’agit surtout de les orienter vers les hôpitaux», répond Kannarath Meystre. Le bon exemple mène au CHUV à Lausanne.

Valise de valide

«On aurait rien fait sans votre intervention», a reconnu la conseillère municipale Barbara Schwickert. Maintenant que le guidage est tracé grâce à un crédit municipal de 70’000 francs, reste à éduquer la population. «Ça prendra dix ans…», s’esclaffe Esther Garo, la malvoyante qui a conduit ce projet. Le ruban à peine coupé, des valides avaient posé leur valise sur les lignes.

Il y aussi les cartons, les poubelles et les voitures garées à cheval sur un trottoir. «On bute aussi sur des chiens assis ou couchés sur les lignes», relève Esther Weber, présidente de la section régionale de la FSA. «Les chiens d’aveugle ont le droit!», ajoute-t-elle avec humour.

Trois millimètres

«Nos lignes servent aussi aux valides», lance pour sa part Esther Garo. Ah bon? «Les marcheurs qui ont les yeux rivés sur leur smartphone s’y sentent en sécurité», constate cette aveugle. Haut de trois millimètres, le marquage tactile est perceptible sous une semelle. Et sa couleur blanche sert d’orientation aux malvoyants qui se déplacent sans canne, «souvent éblouis en sortant d’un passage sous-voie», comme le relate Kannarath Meystre

La Suisse compte 325,000 malvoyants, dont 10,000 aveugles. Les lignes de guidage sont-elles satisfaisantes partout? «Zurich et Berne ont montré la voie et les autres villes suivent, au fil des rénovations des gares», relate le secrétaire général de la FSA. (Le Matin)

Source : https://www.lematin.ch/suisse/lignes-aveugles-servent-valides/story/29338775

8. Surmonter les handicaps-La famille Kaloo : Une vie malgré la cécité

Article de Caroline Duval publié le 30 octobre 2018 par Defimedia.info

Île Maurice-La famille Kaloo est un exemple et une leçon de vie. Du mariage mixte de Fareeda, aveugle, et Reshad, malvoyant, deux fils sont nés, Achille, malvoyant, et Alam, né sans problème visuel. Ce dernier est le gagnant de la BBQ Summer Competition Alime Dife, organisée par Le Défi Media Group dont la finale a eu lieu le samedi 20 octobre. Portrait.

La chanson dit « on ne choisit pas sa famille », mais si Alam Kaloo devait le faire, c’est la sienne qu’il choisirait, avec son lot de difficultés. Incursion dans son univers.

Alam Kaloo nous accueille chez lui à Floréal. Dans sa maison, rien ne laisse transparaître que trois malvoyants y vivent. Elle est d’une propreté immaculée. Sa mère Fareeda confie que c’est elle qui s’occupe des tâches ménagères.

Ce qui pour beaucoup semble hors du commun est devenu normal pour la famille Kaloo avec le temps. C’est sans tabou qu’elle se livre lors d’une rencontre à cœur ouvert.

« Notre vie a toujours été normale. Mes parents souffrent d’un handicap, mais cela n’a jamais été un problème pour moi. Je les voyais s’adonner aux tâches habituelles » raconte Alam

Mais à l’école il se faisait taquiner par ses amis. « Ils me disaient que ma maman venait à l’école avec un bâton et des lunettes de soleil et ils se moquaient », ajoute-t-il.

C’est vers l’âge de 10 ans qu’Alam réalise que sa famille n’est pas comme les autres. Des incidents, il y en a eu beaucoup, dit Fareeda, qui est née aveugle.

« Comme la fois où je lui donnais à manger et que sa tête est restée coincée entre les barreaux du berceau. Ou encore la fois où il est tombé de la fenêtre. Quand il était petit, je devais toujours lui parler, afin de m’assurer qu’il n’était pas trop loin comme je ne le voyais pas. » Lorsqu’Alam grandit, il prend conscience qu’il doit prendre les devants et aider ses parents.

Une vie de sacrifices

C’est entre rires et larmes que les Kaloo racontent leur quotidien, mais aussi leur rencontre. « Notre vie a été semée d’embûches », confie Reshad, 68 ans.

Il ne peut d’ailleurs pas contenir ses larmes lorsqu’il parle d’Achille, son dernier, âgé de 29 ans.

La cécité étant héréditaire, Achille est né malvoyant. Un problème qui est décelé à 18 mois. « Nous pensions qu’il était un enfant comme les autres », indique-t-il. Le couple découvre qu’il souffre de cataracte congénitale. Après deux opérations réussies, Achille sera condamné à porter des verres à double foyer à vie. Il fréquenta l’école des aveugles et finira par intégrer l’Islamic College.

Aujourd’hui Achille travaille chez Winner’s. « Nous nous sommes fait un devoir de les encadrer, de faire que nos enfants ne manquent de rien », explique-t-il.

Timide, mais toujours souriante, toujours fardée, Fareeda incarne l’élégance. « C’est comme ça que je l’ai connu, toujours belle, coquette, maquillée et en talons », confie Reshad. Il tombe sous le charme de sa dulcinée, alors qu’ils étaient tous deux au centre Loïs-Lagesse. Elle avait alors 14 ans et lui 17 ans, mais ce n’est qu’à l’âge de 30 ans qu’ils franchissent le pas et se marient.

« Nous avons dû faire face aux préjugés, aux tabous et aux obstacles. Ma famille ne voyait pas d’un très bon œil le mariage, parce que nous n’étions pas de la même religion et parce que nous souffrons d’un handicap », dit-il.

Mais Reshad ne s’est pas laissé abattre par le regard des gens. Fareeda apprenait de son côté la cuisine et le ménage et Reshad s’attelait à devenir autonome en se trouvant un emploi dans la vannerie.

« C’était mon seul gagne-pain. À l’époque je recevais 25 sous pour un panier », relate-t-il. Des associations organisent alors leur mariage, car ces derniers n’avaient pas les moyens.

Le couple autonome compte aujourd’hui 34 ans de mariage et reste à la maison pour se couler des jours heureux entouré de ses enfants.

« Nous avons élevé deux enfants sans l’aide de personne, car nous n’avons jamais voulu nous dépendre des autres. Nous avons toujours assumé nos responsabilités », lance Fareeda. Pour elle, la vie n’est pas une épreuve, mais un cadeau.

« J’ai tout fait de la cuisine au ménage, j’ai grandi mes enfants, je leur donnais leur bain, les accompagnais à l’école et allais les chercher tous les jours », fait-elle observer.
Maintenant qu’elle a trouvé ses repères, elle est un vrai cordon-bleu et transmet sa passion pour la cuisine à son fils. « Lorsque ma maman est décédée, ma sœur m’a appris la cuisine. Au début, ce n’était pas simple, je devais ressayer trois ou quatre fois avant de pouvoir réussir un plat, mais avec le temps j’ai appris à cuisiner. » Fareeda connaît sa cuisine et sa maison sur le bout des doigts. Elle lave son riz, allume le feu et fait cuire son curry, seule.

Multiples talents

Le talent se cultive chez les Kaloo. En effet, Fareeda s’est aussi perfectionnée dans le crochet et la couture. Et durant son temps libre, elle pousse la chansonnette comme son fils Achille, alors que son mari Reshad joue au clavier et à la guitare.

« Je suis musicien autodidacte. J’ai appris la base avec un musicien aveugle. Grâce à ce talent, j’ai voyagé : trois fois : en Inde, aux Seychelles et même à La Réunion avec ABAIM et le centre Loïs-Lagesse », poursuit Reshad

« C’est lorsque nous racontons notre histoire que nous prenons conscience de la chance que nous avons », confie Alam Kaloo. Le jeune homme qui travaille comme peintre doit tout à ses parents. « Lorsque j’ai commencé à travailler, c’était pour venir en aide financièrement à mes parents », indique-t-il.

Source : https://www.defimedia.info/surmonter-les-handicaps-la-famille-kaloo-une-vie-malgre-la-cecite

9. Un chauffeur de bus expulse ses passagers pour laisser monter un handicapé en fauteuil

Article de LD publié le 24 octobre 2018 Par L’Obs

France-Assis dans son fauteuil roulant, il prend la pose, souriant, à côté de son arrêt de bus. L’histoire de cet handicapé moteur a été partagée par le compte Twitter « Accessible pour tous » le 21 octobre dernier.

En légende du cliché, on peut lire : « Hier en attendant le bus à Paris, personne ne voulait se pousser. Comme personne ne bougeait le chauffeur s’est levé et a dit : ‘Terminus ! Tout le monde descend !’ Après il est venu me voir et m’a dit : ‘Vous pouvez monter et les autres, vous attendez celui d’après !' »

Difficultés d’accès dans les transports

Depuis, le tweet a été partagé près de 8.000 fois. La scène s’est produite dans le 17e arrondissement de Paris le 18 octobre dernier, précise le HuffPost.

« J’attendais le bus avec mon frère. Quand il est arrivé, personne n’a voulu bouger malgré la rampe d’accès », confie l’intéressé, auprès du site d’informations.

Il ne parvient donc pas à monter à bord du véhicule. « En voyant cela, le chauffeur de la RATP est vite intervenu. » Le chauffeur explique aux passagers que le prochain bus arrivera cinq minutes après. « Les gens sont sortis, en râlant pour certains », poursuit-il. Une fois les usagers dispersés, le chauffeur s’approche de l’handicapé :

« Il est venu me voir en me disant de remonter avec mon frère. Il nous a dit que le fauteuil roulant, ‘tout le monde pouvait en avoir besoin d’un, un jour’. »

Cet homme est atteint d’une sclérose en plaques invalidante, qui lui donne un statut de personnes à mobilité réduite. Mais il déplore les difficultés d’accès des personnes handicapées dans les espaces publics et les commerces.

 

En 2005, la loi handicap prévoyait pourtant que les lieux et transports publics soient accessibles aux quelque 10 millions de personnes souffrant d’un handicap – moteur, visuel, mental ou auditif – avant le 1er janvier 2015. Cette échéance n’ayant pas été respectée, la loi du 5 août 2015 a instauré de nouveaux délais : trois ans pour les transports urbains, six ans pour les liaisons interurbaines et neuf ans pour le trafic ferroviaire.

Mais la loi ne suffira sans doute pas à rendre les autres usagers plus civiques…

Source : https://www.nouvelobs.com/societe/20181024.OBS4431/un-chauffeur-de-bus-expulse-ses-passagers-pour-laisser-monter-un-handicape-en-fauteuil.html

10. Diffusion sur le site Web de l’Office de capsules vidéo portant sur la politique gouvernementale L’accès aux documents et aux services offerts au public pour les personnes handicapées

Bonjour,

La présente est pour vous informer de la publication récente, sur le site Web de l’Office des personnes handicapées du Québec, de trois capsules vidéo visant à expliquer la politique L’accès aux documents et aux services offerts au public pour les personnes handicapées. Ces capsules vidéo s’adressent, plus spécifiquement, aux organisations assujetties à cette politique, en l’occurrence les ministères, organismes publics et établissements du réseau de la santé et des services sociaux.

Rappelons que la politique gouvernementale L’accès aux documents et aux services offerts au public pour les personnes handicapées fut adoptée en 2006 et a pour but de mettre en place les conditions permettant aux personnes handicapées d’avoir accès, en toute égalité, aux documents et aux services offerts au public. L’objectif de ces capsules est ainsi de favoriser une plus grande compréhension, par les organisations assujetties, de leurs obligations découlant de la politique et des moyens à mettre de l’avant pour y répondre. D’une manière à la fois dynamique et imagée, la première capsule présente en près de cinq minutes les deux orientations de cette politique, soit l’obligation d’accommodement et la démarche proactive. Puis, les deux autres capsules vidéo visent à expliquer plus précisément les notions d’accommodement raisonnable et de contrainte excessive. Nous souhaitons porter à votre attention qu’une capsule vidéo sur le même sujet s’adressant spécifiquement aux personnes handicapées, à leur famille et à leurs proches ainsi qu’au mouvement d’action communautaire autonome des personnes handicapées est également disponible sur le site Web de l’Office, et ce, depuis juin 2017. Une version accessible de ces capsules est également disponible sur la chaîne YouTube de l’Office.

De plus, une foire aux questions (FAQ), disponible sur le site Web, vient répondre aux interrogations courantes concernant cette politique. N’hésitez pas à y référer vos membres.

Site Web : www.ophq.gouv.qc.ca

Facebook : https://www.facebook.com/Officepersonneshandicapees/

Bon visionnement

Source : Pauline Couture, Directrice Générale du GAPHRSM, 31 octobre 2018

11. Participation de l’Office au deuxième Sommet mondial du Tourisme Accessible

Tiré du Cyberbulletin officiel de l’Office des personnes handicapées du Québec Express-o, Volume 12 Numéro 6- octobre 2018

L’Office a participé à titre de conférencier à la deuxième édition du Sommet mondial du Tourisme Accessible Destinations pour tous/Destinations for all, qui s’est déroulée les 1er et 2 octobre derniers, à Bruxelles. Cet événement d’envergure internationale a accueilli pour l’occasion des représentantes et représentants de plus de 40 pays. Ces derniers ont pu y échanger, partager et présenter leurs innovations et bonnes pratiques en matière de tourisme accessible.

Sous le thème « La chaîne du tourisme accessible », plus de 20 sessions plénières et parallèles se sont ainsi déroulées au cours de ces deux journées. L’EXPO Destinations pour tous 2018 s’est également tenu dans le cadre du Sommet, afin de promouvoir auprès des participantes et des participants des destinations touristiques accessibles dans le monde entier.

Présentation de l’Office sur la Carte accompagnement loisir

Lors de la journée de clôture de l’événement, l’Office a présenté aux participantes et aux participants un projet présentement en développement au Québec, soit l’instauration de la Carte accompagnement loisir (CAL). Cette carte doit être mise en place dans les prochains mois, pour remplacer graduellement la Vignette d’accompagnement touristique et de loisir. Elle a pour finalité d’accorder la gratuité d’entrée à l’accompagnatrice ou à l’accompagnateur des personnes handicapées admissibles, dans les établissements participants.

Dans le cadre de sa présentation, l’Office a expliqué la démarche gouvernementale entourant la création de la CAL, sa mise en œuvre, sa finalité ainsi que le processus d’accès prévu.

L’Office a également exposé d’autres objectifs poursuivis afin d’obtenir des gains tangibles en matière d’accompagnement, et ce, en cohérence avec la politique À part entière. Rappelons à cet effet que rendre disponibles des services structurés d’accompagnement aux personnes handicapées et à leur famille est l’une des priorités de cette politique gouvernementale.

Des travaux menés pour l’instauration de la CAL

Rappelons que l’instauration de la CAL est une mesure inscrite dans le Plan d’action gouvernemental pour l’inclusion économique et la participation sociale 2017-2023Ce contenu Web externe, qui s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre, peut comporter des obstacles à l’accessibilité puisqu’il est hébergé dans un autre site Web..

Le soutien gouvernemental accordé à une telle mesure témoigne d’une reconnaissance des besoins d’accompagnement des personnes handicapées. Il concrétise également la proposition émanant de travaux interministériels pour la création d’une carte d’accompagnement dans les domaines du loisir, du tourisme et de la culture. Ces travaux, coordonnés par l’Office et en collaboration avec les ministères de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur; du Tourisme; de la Culture et des Communications ainsi que de la Santé et des Services sociaux, ont par ailleurs été partagés auprès des principaux représentants du mouvement d’action communautaire autonome des personnes handicapées ainsi que des organismes ayant développé une expertise en matière d’accompagnement.

Une participation inspirante

Par sa participation à ce sommet, l’Office a pu faire connaître cette initiative québécoise pour favoriser la participation des personnes handicapées à des activités de loisir, de culture et de tourisme. Il a contribué par le fait même à la notoriété du Québec en matière de tourisme accessible. Par le nombre et la variété des conférenciers présents à ce sommet, l’Office a également pu apprécier d’autres innovations et bonnes pratiques susceptibles d’inspirer le Québec à ce sujet.

Source : https://www.ophq.gouv.qc.ca/publications/cyberbulletins-de-loffice/express-o/volume-12-numero-6-octobre-2018/actualites/participation-de-loffice-au-deuxieme-sommet-mondial-du-tourisme-accessible.html