Écho du RAAMM pour la période du 3 juillet au 9 septembre

2 juillet 2018

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 3 juillet au 9 septembre 2018.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. RAPPEL-Message du SAB : vacances d’été et nouvel horaire dès la mi-août

Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain tient à vous informer que le service d’aide bénévole (SAB) sera fermé pour les vacances estivales, soit du vendredi 13 juillet 2018 à compter de 11 h 30 jusqu’au mardi 14 août 2018 inclusivement. Le service reprendra à compter du mercredi 15 août dès 8 h 00.

Pour ceux qui prévoient avoir des besoins d’accompagnement pendant cette période, veuillez adresser vos demandes au service d’aide bénévole au 514-277-4401, poste 115, avant le lundi 9 juillet 2018, au plus tard à 16 heures.

Nouvel horaire

Prenez note qu’à compter du mercredi 15 août le SAB sera ouvert 3 jours par semaine : les mercredis, jeudis et vendredis, de 8 h à 16 h. Le délai minimum à respecter pour adresser une demande d’accompagnement demeure de 5 jours ouvrables. Soyez assurés que nous traiterons vos demandes avec diligence et professionnalisme comme c’est le cas depuis toujours.

Nous vous remercions de votre collaboration et nous en profitons pour vous souhaiter de bonnes vacances.

2. « J’ai jamais vu mon mari. J’ai jamais vu mes enfants. »

Dans le quotidien d’une personne non-voyante.

Extraits de conversation avec Pascale Dussault publiés par David Cloutier le 26 juin 2018 sur le magazine Urbania

Il y a quelque chose de réconfortant dans le fait de savoir que je m’en vais rencontrer quelqu’un qui ne voit pas. C’est moins stressant, on dirait. Chaque fois que je chiale pour des niaiseries ou à cause des inconvénients que me cause parfois ma légère surdité héréditaire, j’ai tendance à me répéter quelque chose du genre « ah c’est pas grave, ça pourrait être pire, j’pourrais être, genre, aveugle ».

Pourtant, si j’me fie à Pascale Dussault, directrice générale du RAAMM (Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain) et aveugle depuis 35 ans, ce ne serait pas la fin du monde, ça non plus. J’suis allé la rencontrer à son bureau pour jaser avec elle de sa condition. Voici des extraits de notre conversation.

Pascale, premièrement, c’est niaiseux, mais les lumières sont allumées dans ton bureau. Est-ce que c’est juste par courtoisie parce que tu savais que j’m’en venais, ou…?

Haha! C’est ma collègue qui les a allumées deux minutes avant que tu arrives. Sinon, moi je ne les allume pas. J’travaille dans le noir. Certaines personnes aveugles peuvent encore percevoir la lumière, mais pas moi.

Peut-on dire aveugle ou doit-on dire non-voyant ?

Tu peux utiliser le terme que tu veux, pourvu que tu mettes le mot « personne » devant celui-ci. On ne dit pas « un aveugle », mais plutôt « une personne aveugle ».

Tu as perdu la vue à quel âge?

J’avais 17 ans. Avant ça, j’avais une vision normale. Ça fait maintenant 35 ans que je ne vois plus.

Qu’est-ce qui a causé ça?

Dans mon cas, c’est un décollement de la rétine, mais y’a plusieurs facteurs différents qui peuvent rendre quelqu’un aveugle. Moi, ma perte de vision s’est faite rapidement. J’ai perdu 50 % d’un coup et moins de 2 ans après, j’voyais pu rien.

Ça doit être tout un deuil?

C’est sûr que quand tu perds la vue aussi rapidement, c’est un choc. Par contre, les gens qui ont une maladie qui fait en sorte qu’ils deviennent aveugles plus lentement doivent vivre un deuil pratiquement quotidiennement, eux. Chaque fois qu’ils commencent à s’habituer, leur vision baisse. Ils s’accrochent tellement à leur vue qu’ils attendent toujours jusqu’au dernier moment avant de commencer à apprendre le braille ou à utiliser une canne. Ils sont souvent dans le déni et vont se résigner seulement au moment où ils ne verront à peu près plus rien. Tant et aussi longtemps qu’ils voient encore un peu, ils s’accrochent à ça.

Qu’est-ce qui est « moins pire » selon toi, naitre aveugle ou le devenir?

Y’a un avantage et un inconvénient dans les deux cas. Si tu as déjà vu, tu as un deuil à faire, mais au moins, tu peux te représenter des choses dans ta tête. La personne qui n’a jamais vu n’a pas de deuil à faire, mais l’inconvénient, c’est que t’as beau lui expliquer à quel point il est beau le lac et le coucher de soleil, elle l’a jamais vu!

J’me surprends à me fermer les yeux en lui parlant.

Es-tu encore capable de visualiser pas mal tout ou alors est-ce qu’on oublie avec le temps?

J’suis capable de visualiser tout ce que j’ai déjà vu. J’ai rien oublié. Par contre, les trucs comme les ordinateurs, c’est sûr que j’ai plus de difficulté à me les représenter parce que j’ai jamais vu ça.

Tu es mariée. Est-ce bizarre d’être en couple avec quelqu’un sans savoir de quoi il a l’air? Essayes-tu de visualiser ton mari?

Je suis avec le même homme depuis 24 ans et j’ai eu 2 enfants. J’ai jamais vu mon mari, j’ai jamais vu mes enfants. C’est sûr que j’aimerais ça. Surtout mes enfants. Mais j’y peux rien. Quand ils étaient petits, j’essayais un peu de les imaginer. Mon mari me disait des choses du genre « Ah si tu les voyais, ils sont tellement à croquer quand ils font telle ou telle affaire ». Mais maintenant, ils sont adultes et même si je voulais les voir, comme j’ai dit, je n’y peux rien.

Et en général, essayes-tu de visualiser les gens? Comme là, on se parle. Essayes-tu de m’imaginer?


Pas du tout.

Te soucies-tu de ton apparence?

On vit dans un monde de voyants, donc même si on ne voit pas, on fait attention pour ne pas être habillé tout croche. Pour certaines personnes aveugles, la beauté est encore importante. Y’a des jeunes filles aveugles qui, lorsqu’elles ont une date, montre une photo à leurs amies pour leur demander si le gars est beau et combien elles lui donneraient sur 10. Moi personnellement, j’m’en fous. Les personnes aveugles sont aussi très sensibles à l’odeur et à la façon dont les gens parlent. Mon mari, ce qui m’a plu, c’est sa voix, le fait qu’il soit drôle.

Ton mari et tes enfants voient tous les trois. Vivre avec des voyants lorsqu’on est aveugle, est-ce parfois frustrant?

C’est sûr qu’ils vivent comme des voyants. Si mon chum laisse trainer une coupe de vin, ça se peut que j’la fasse tomber. En même, laisse-toi pas trainer, je ne les vois pas, tes affaires! Par contre, y’a aussi de bons côtés. Mon mari m’aide à choisir mes vêtements, par exemple. Il est très bon, d’ailleurs, j’me fais souvent complimenter quand j’porte des vêtements qu’il a choisis.

Est-ce que c’est vrai que tes autres sens se développent davantage quand t’es non-voyant?

Les gens pensent que nous autres, on a de meilleures oreilles, un meilleur odorat et un meilleur touché, mais c’est juste qu’on les utilise davantage. On est plus attentif, c’est tout.

Te sens-tu parfois déconnectée? Comme si tu étais un peu dans un autre monde?

J’aurais tendance à te dire que oui, probablement. En plus, en 2018, on est dans un monde très visuel.

On a communiqué par courriel, toi et moi, comment ça fonctionne?

Moi, j’utilise une synthèse vocale. Tout ce que j’écris ou que je lis, je l’ai en synthèse vocale. Les gens sont surpris d’apprendre que les aveugles utilisent internet et un téléphone intelligent…

J’me surprends à m’empresser de parler lorsqu’il y a un silence. Les silences sont différents quand tu jases avec quelqu’un qui ne voit pas. Plus lourds, on dirait. Y’a aucun visuel pour les accompagner.

À cause de ta situation, as-tu déjà vécu de l’abus? Te sens-tu vulnérable?


C’est sûr que les personnes aveugles se sentent plus vulnérables en général. Par exemple, on essaye de ne pas avoir de billets de 100 sur nous. Quoique maintenant, les nouveaux billets sont identifiés donc on peut faire la différence entre un billet de 5 et un billet de 100. En général, les gens sont pas mal gentils, mais oui, ça arrive que certains profitent du fait qu’on ne voit pas.

Dans les endroits publics, est-ce que vous aimez quand les gens vous offrent de l’aide ou ça vous gosse?


Non, j’aime ça et je l’accepte volontiers! Mais il ne faut pas que les gens s’offusquent quand on dit non. Parce que des fois, on sait très bien où on s’en va et leur aide va nous nuire plus qu’autre chose.

Si on veut aborder une personne aveugle, à quel point doit-on respecter sa bulle? J’serais porté à la toucher pour qu’elle sache que je m’adresse à elle, c’est correct?


Généralement, j’te dirais, mets ta main sur le bras de la personne pour qu’en effet, elle sache que c’est à elle que tu t’adresses. Le reste va suivre. Si tu ne fais pas ça, j’le sais pas que c’est à moi que tu parles. Des fois, y’a des gens qui nous offrent de l’aide pour traverser la rue, mais ils ne nous touchent pas et ne nous parlent pas. Donc moi, je pense qu’ils sont partis!

J’réalise que j’ai encore les yeux fermés en lui parlant. C’est weird.

À quel point est-ce difficile de se trouver un emploi lorsqu’on est non-voyant?


Les personnes aveugles sont les moins employées, simplement parce que les gens pensent qu’une personne aveugle ne peut rien faire. C’est sûr que je ne pourrais pas être pilote d’avion, mais on peut faire plein de choses. Les grosses entreprises ont des quotas à respecter pour les minorités visibles, mais ils vont engager pas mal toutes les sortes de minorités avant de choisir l’aveugle.

Admettons que j’ai une envie incontrôlable de flatter le chien guide, j’peux-tu?

Non! Tu le distrais. Si tu es à la maison et que le maitre te dit que tu peux jouer avec, alors oui. Mais si le chien est en harnais, au travail, tu ne t’en occupes pas. C’est un outil, une aide à la mobilité.

Comment ça fonctionne pour les chiens? Qui en a un? C’est un choix personnel?


Effectivement, c’est un choix personnel. Ce n’est pas parce que t’es aveugle que t’aimes nécessairement les animaux ou que tu as envie de t’en occuper. J’dirais qu’en moyenne, y’a plus de personnes aveugles avec une canne qu’avec un chien. Ce n’est pas tout l’monde non plus qui a envie de ramasser du poil et des cacas.

C’est quoi pour toi, la peur? On dirait que la plupart de mes peurs sont visuelles.


J’ai une peur phobique des chats et des bibittes. C’est pire parce que je ne vois pas. J’en imagine même quand y’en a pas, des bibittes. Et les chats, c’est parce que tu ne les entends jamais venir. Un moment donné, tu marches et tu piles dessus parce que bien sûr, ça ne s’tasse pas, un chat… En plus, ça te grimpe après la jambe… Non non non!

Quelle activité fais-tu pour le plaisir?


Le social, c’est quelque chose de pas mal populaire chez les personnes aveugles parce que c’est facile et accessible. Y’a rien de plus simple que de s’assoir et de jaser! D’ailleurs, si on parle de tout handicap confondu, ce sont les aveugles qui sont reconnus pour être ceux qui argumentent le plus et qui revendiquent le plus.

Est-ce parce que quand on ne voit pas les gens, on est moins gêné? Est-ce moins intimidant de parler à quelqu’un si on ne le voit pas?


Non, en fait j’pense même que c’est le contraire parce que la prise de contact est beaucoup plus difficile quand tu ne vois pas. Moi, j’suis directrice générale et si j’men vais à une rencontre ou à un 5 à 7, les gens ne sont pas portés à venir me parler parce qu’ils ne savent pas comment s’y prendre et moi, comment je fais pour les aborder? Je ne les vois pas! Dommage parce que j’aime pas mal ça, jaser!

J’aurais justement continué de jaser avec cette perle de femme pendant des heures et ce, les yeux ouverts ou fermés. On parle souvent de « s’ouvrir les yeux » dans notre société, mais si j’me fie à la belle sagesse de badass que dégage Pascale Dussault, peut-être que ça nous ferait du bien de les fermer, aussi, des fois. Ou alors, de s’y fier un peu moins.

Source : http://urbania.ca/article/jai-jamais-vu-mon-mari-jai-jamais-vu-mes-enfants/

3. Invitation à participer à un projet de recherche

Cher Monsieur / Madame,

Nous aimerions vous inviter à participer à un projet de recherche sur l’impact de certains appareils intelligents comme assistants virtuels.

Le but de cette étude est d’explorer l’efficacité, la facilité d’utilisation et la préférence lors de l’utilisation de Google Home en tant que haut-parleur intelligent pour effectuer certaines tâches de la vie quotidienne et accéder à l’information.

Il y aura deux étapes à l’étude : une étape à votre domicile et une étape au RAAMM (60 minutes chacune). Lors de ces rencontres, une assistante de recherche sera présente pour vous expliquer, vous guider et à la fin noter vos réponses et commentaires.

Nous recherchons des participants qui correspondent aux 8 critères suivants:

1. Être âgé de 18ans et plus

2. Être fonctionnellement aveugle

3. Être utilisateur d’un  lecteur d’écran comme Jaws, NVDA, VoiceOver

4. Communiquer sans difficulté en français

5. Accédez régulièrement à Internet (tous les jours ou plusieurs fois par semaine)

6. Être capable de participer à une séance de 60 minutes sans interruption

7.Être capable de se rendre au RAAMM afin de participer à la phase d’expérimentation des appareils intelligents installés

8. Vivre à moins de 50 km de la grande région de Montréal

Pour plus d’information ou pour participer à l’étude, veuillez nous contacter aux coordonnées suivantes:

[email protected]

ou par téléphone au : 514-451-1249

Cordialement,

Dany A. Rizk

4. Une recherche collaborative de l’INLB remporte un prix

La Ville de Montréal et l’Institut Nazareth et Louis-Braille (INLB) se sont vu décerner le prix de la Sécurité routière pour leur recherche collaborative « Rues partagées », lors du 11e gala de l’Association québécoise des transports, le 14 juin dernier.

La recherche, orchestrée par le Service de la recherche et de l’innovation de l’INLB, à la demande de la Ville, a permis de définir, pour le Québec, les paramètres de conception des rues partagées universellement accessibles. Les résultats ont suscité beaucoup d’intérêt de la part de municipalités ainsi que du milieu associatif. Déjà, la Ville de Montréal a intégré les principes d’accessibilité universelle dégagés par cette recherche à ses projets de rues piétonnes et partagées dont la construction débutera en 2019.

Pour plus d’information sur cette recherche : http://www.inlb.qc.ca/professionnels-recherche/recherche/projet-rues-partagees-ville-de-montreal/

Source : http://www.inlb.qc.ca/obtention-prix-securite-routiere/

5. Sports sans limites en nomination aux Prix Gémeaux

Montréal, le 15 juin 2018— AMI-télé est très fière d’avoir obtenu une nomination pour les 33ePrix GémeauxLe dévoilement des finalistes a eu lieu hier à Montréal. L’émission Sports sans limites, une production de Blimp Télé et une réalisation de Louis Asselin, se retrouve donc finaliste dans la catégorie suivante : MEILLEURE ÉMISSION OU SÉRIE DE SPORTS OU LOISIRS 

Isabella Federigi, vice-présidente programmation et production d’AMI-télé est heureuse du témoignage de reconnaissance des membres de l’Académie canadienne du cinéma et de la télévision et remercie chaleureusement Blimp Télé pour son excellent travail.

Rappelons qu’AMI-télé est le seul diffuseur francophone qui présente 100 % de ses émissions en vidéodescription. Sa mission première étant de divertir, informer et valoriser les Canadiens aveugles ou malvoyants. Aussi, les productions originales d’AMI-télé explorent le monde du handicap visuel et autres, dans un but d’information, d’inclusion et de sensibilisation.

Source : Bouba Slim, AMI-télé, 15 juin 2018

6. Non-voyant et vedette de publicité

Article de Karine Blanchard publié dans La Voix de l’Est le 23 juin 2018

Si Pierre Champagne a perdu la vue il y a 12 ans, pas question pour lui de se laisser abattre par son handicap visuel. Au contraire. Sa détermination et sa volonté à toute épreuve lui permettent de réaliser des expériences hors du commun. Il est justement ces jours-ci la vedette d’une nouvelle publicité des restaurants St-Hubert ! Et ce n’est pas son seul fait d’armes. Il vient d’être nommé Grand Chevalier des Chevaliers de Colomb, ce qui pourrait bien être une première au sein de l’organisation.

« Ça fait partie intégrante de ma vie. Je ne vois pas ça comme étant un obstacle. Paradoxalement, je dis que quand j’ai perdu la vue, ça m’a ouvert les yeux ! », raconte le sympathique Granbyen qui est devenu non-voyant à l’âge de 44 ans.

Privé de sa vision en raison de la rétinite pigmentaire, le père de famille a refusé de se laisser abattre par la maladie. « Quand j’étais voyant, je ne voyais pas de non-voyants, je n’en croisais pas dans la rue à Granby. Et je n’en connaissais pas vraiment qui avaient l’air actifs. Quand j’ai perdu la vue, comme tout le monde, on a une idée préconçue que lorsqu’on ne voit pas, on est quasiment limité à rester chez nous », raconte-t-il.

Sa rencontre avec un Montréalais non-voyant âgé de 93 ans qui travaillait dans son atelier d’ébénisterie aménagé dans la résidence où il vivait seul l’a inspiré. « Ça a été un peu comme un mentor. Je me disais si ce monsieur-là était capable de faire tout ça, pourquoi moi je ne serais pas capable ! »

Et croyez-le, il en accomplit des choses. Coordonnateur à L’O.E.I.L., un organisme de défense des droits des personnes vivant avec une déficience visuelle en Haute-Yamaska, il a tout mis en branle pour préserver son autonomie.

« J’ai fait ce qu’il fallait pour avoir une bonne mobilité, pour aller chercher un chien-guide, apprendre le braille, apprendre à fonctionner différemment avec les médiums informatiques, dit celui qu’on peut apercevoir fréquemment marcher d’un bon pas dans les rues de Granby. Quand j’ai été confronté à perdre la vue, j’ai dû faire de la réadaptation pour être capable d’avoir le plus d’autonomie possible. Il faut mettre beaucoup d’efforts. »

Vedette au petit écran

Tous ces efforts et sa persévérance le récompensent plutôt bien jusqu’à maintenant. Depuis quelques jours, on peut voir le Granbyen en vedette dans une publicité humoristique des restaurants St-Hubert diffusée pour mousser leur produit saisonnier : le homard des Îles de la Madeleine.

Pierre Champagne joue le rôle d’un père non-voyant attablé avec son fils. Il invite fiston à regarder ailleurs pendant qu’il lui « vole » sa guédille en pensant qu’il n’y verra que du feu. Ce qui n’est pas du tout le cas ! « On a été très chanceux, parce que Pierre était vraiment bon comédien. C’est un chic type », décrit Annik Labrose, vice-présidente marketing pour le groupe St-Hubert.

Des comédiens et des personnes non-voyantes ont auditionné pour le rôle du père. Au terme de deux auditions, le choix de la chaîne de restaurants s’est arrêté sur le Granbyen. Après une séance d’essayage, Pierre Champagne s’est glissé dans la peau d’un comédien pendant les quelques heures qu’a duré le tournage de la publicité dans un restaurant de Sainte-Thérèse-de-Blainville. « Il y a beaucoup de détails qu’on ne peut pas s’imaginer, dit-il. Ce qui m’a impressionné, c’est la minutie. »

Les restaurants St-Hubert sont sensibilisés à la réalité des non-voyants.

Non seulement des menus en braille sont mis à la disposition de leur clientèle, mais ils engagent des employés avec une déficience visuelle à leur centre d’appels où les logiciels et équipements ont été adaptés à leur condition, explique Mme Labrose.

« Le fait de prendre une personne non-voyante, je trouvais ça bien, dit le quinquagénaire. J’agis comme débroussailleur pour l’inclusion sociale, les personnes handicapées, donc ça rentrait dans mes cordes. En plus, c’est un volet humoristique et, de nature, j’ai l’air calme, mais j’aime ça faire des niaiseries ! Le réalisateur a dit : je pense qu’on le ressent, c’est pour ça qu’on t’a choisi. »

Grand Chevalier

Les exploits du Granbyen ne s’arrêtent pas là. Membre du conseil 9842 Sainte-Trinité-de-Granby des Chevaliers de Colomb depuis une dizaine d’années, il vient d’être nommé Grand Chevalier par ses pairs, ce qui pourrait bien être une première au sein de l’organisation. « C’est une belle expérience, une belle reconnaissance », estime le principal intéressé.

Son mandat sera notamment de représenter le conseil à différentes occasions et de présider les réunions. Est-ce qu’il s’agit d’un défi supplémentaire d’accomplir ces tâches lorsqu’on est non-voyant ? « Dans n’importe quelle tâche que je fais, le fait d’être non-voyant, c’est un méchant défi supplémentaire », fait-il savoir.

« Ce sont de belles expériences, renchérit-il. J’espère que ça démontre à des gens qui vivent avec un handicap visuel qui sont à la maison et qui se disent qu’on ne peut rien faire parce qu’on ne voit pas, qu’ils vont peut-être réaliser que ce n’est pas vrai. Que si on veut mettre l’effort, on peut réussir. Des fois, les limites, c’est nous-mêmes qui nous les mettons. »

Source : http://www.lavoixdelest.ca/actualites/non-voyant-et-vedette-de-publicite-32bf7a5e8f9475cbd19765423388c440

7. Joliette a déjà eu un maire aveugle

Publié le 21 juin 2018 par Geneviève Geoffroy dans laction.com

ANECDOTES. Comme chaque ville, Joliette est une ville unique marquée par diverses particularités, dont certaines ont été abordées dans le cadre de cette série de onze reportages sur des anecdotes ayant façonné son histoire. Parmi elles, nous avons choisi de vous présenter celle de feu Gilles Beaudry, un homme déterminé qui a su réussir non seulement en affaires, mais aussi en politique municipale malgré son handicap visuel. Voici la deuxième et avant-dernière anecdote du palmarès.

Être aveugle n’a pas semblé constituer une barrière pour Gilles Beaudry. L’homme coloré et au sens de l’humour développé a d’ailleurs mené une vie publique bien remplie, d’abord comme conseiller municipal puis comme maire de la Ville de Joliette, en plus d’avoir été un homme d’affaires prospère.

« Quant à voir juste un peu, c’est mieux de ne pas voir du tout. Il y en a tant qui voient sans regarder », confiait-il à un journaliste en septembre 1983 au sujet de son handicap.

Combattre pour la vie

Né le 29 juillet 1929 à Joliette, Gilles Beaudry était issu d’une famille ouvrière de dix enfants « comme il en existait fréquemment jadis », a-t-il décrit dans son autobiographie qu’il a rédigée vraisemblablement en 1978, tout juste après qu’il eut été élu comme maire de la Ville de Joliette pour la première fois.

Dès l’âge de 11 ans, lui qui avait deux frères souffrant de cécité, a commencé à avoir des problèmes de vision en raison d’un décollement de la rétine. L’année suivante, il était déclaré aveugle.

« J’ai eu à décider vite de ce que je voulais faire de ma vie. J’ai beaucoup réfléchi et j’ai choisi de commencer tout de suite à combattre pour la vie », avait-il témoigné au journal L’Action, en 1994, un an avant sa mort.

Rapidement, il a aussi choisi de voir la vie du bon côté.

« J’ai toujours analysé ma vie avec humour, même dans les moments les plus pessimistes », ajoutait-il.

L’argent, le « nerf de la guerre»

Gilles Beaudry a cessé de voir complètement à 22 ans. Malgré sa détermination, il n’a pas trouvé facile de vivre avec un handicap. Il confiait d’ailleurs au journal L’Action que « ça a été très difficile » pour lui entre ses 15 ans et ses 30 ans « comme ce l’est pour tout handicapé ».

« Que ce soit avec les femmes ou avec mes amis, j’étais toujours à part. Je ne pouvais participer à rien de ce que les autres de mon âge aimaient. C’est là que j’ai compris que si on veut être reconnu dans la vie, ça prend de l’argent. L’argent, c’est le nerf de la guerre », a-t-il dit.

À 20 ans, Gilles Beaudry se lançait donc en affaires en ouvrant un commerce dans le domaine de la restauration sur la rue Sainte-Angélique Sud, après avoir cumulé 4 000$ d’économies au cours des huit années précédentes grâce à son emploi chez un cultivateur.

Expansion

Le succès était au rendez-vous et les années suivantes ont été marquées par le développement et la croissance de ses affaires. En 1952, deux ans après avoir ouvert son commerce de restauration, il ouvrait une épicerie dans le même immeuble.

« En 1956, un département de sports prenait place au sous-sol dudit immeuble. En 1958, sa première construction s’érigeait d’où son premier magasin de sport [NDLR Beaudry Sports sur la rue Saint-Antoine] a vu le jour », expliquait Gilles Beaudry dans son autobiographie.

En 1960, Gilles Beaudry a fait construire un second magasin, adjacent au magasin de sport, qui offrait des jouets, des jeux et des objets destinés à être offerts en cadeau. En 1962, il inaugurait un tout nouvel immeuble où il avait implanté un commerce de piscines et d’articles motorisés, entre autres. En 1969, il est devenu propriétaire d’un quatrième bâtiment où il a exploité un commerce d’appareils électroniques et de meubles.

Gilles Beaudry a été membre de Sports Experts pendant plusieurs années. Au moment d’écrire son autobiographie, il était devenu membre de RONA.

Saut en politique

En 1970, Gilles Beaudry, alors âgé de 41 ans, s’est lancé en politique municipale. Dans son autobiographie comme dans les articles de journaux que nous avons consultés, il n’aborde pas la ou les raisons qui l’ont motivé à le faire. Cependant, son saut en politique pourrait s’expliquer par l’amour qu’il portait à sa ville. Il s’intéressait à son histoire et il aimait la faire rayonner.

Il a d’abord rempli deux mandats consécutifs à titre de conseiller municipal, avant d’être élu par acclamation au poste de maire en 1978. À l’époque de son élection comme premier citoyen de Joliette, Gilles Beaudry était le seul maire non-voyant de l’Amérique du Nord, selon le livre « Galerie des maires – Ville de Joliette 1864-2014 » publié en 2014 par la Société de généalogie de Lanaudière à l’occasion du 150e anniversaire de la ville.

Au terme de son mandat, Gilles Beaudry s’est présenté comme candidat à la mairie lors des élections de 1982, mais il a été défait par son adversaire, Jacques Martin.

Pas amer

Gilles Beaudry confiait l’année suivante au Joliette Journal que sa défaite ne l’avait pas affecté outre mesure.

« Le conseil municipal, j’aimais ça. Mais je ne suis pas malheureux d’en être sorti… Je n’ai pas d’amertume, l’élection de 1982 m’a libéré », avait-il dit, tout en ajoutant qu’il désirait se consacrer activement à ses affaires pour lesquelles il avait de nouvelles idées d’expansion.

Il était toutefois fier de certaines des réalisations du conseil municipal pendant qu’il y siégeait. Une piscine municipale et un centre récréatif ont notamment été construits lors de cette période.

Un soupçon d’humour

Il appert que Gilles Beaudry était très gêné de prendre la parole en public. Sa timidité s’est estompée avec les années, faisant place à l’humour. Il mentionnait d’ailleurs au journaliste du Joliette Journal que « c’est en faisant rire les gens » qu’il pouvait « sentir le pouls de l’assistance ».

Preuve qu’il a réussi à vaincre sa gêne, il a parcouru le pays comme orateur membre de la Commission des affaires sociales dans le cadre de l’Année internationale des personnes handicapées, en 1981.

Un homme autonome

On raconte que Gilles Beaudry était un homme très autonome avec un sens de l’orientation développé, et ce, malgré son handicap. Lorsqu’il devait participer à des congrès, il se faisait un devoir d’arriver à l’avance afin d’être en mesure de bien repérer les lieux et de pouvoir s’y déplacer aisément.

D’ailleurs, sa femme, Pierrette Forest, racontait au Joliette Journal qu’il fallait « avoir de bons souliers pour suivre Gilles qui [avait] le don de s’orienter facilement ».

Retour en politique

En 1990, Gilles Beaudry a fait un retour en politique municipale et il a été élu au poste de maire. En mai 1992, il a été victime d’un acte criminel. Une chaudière de matières explosives a été lancée dans la cour de sa résidence de la rue Saint-Antoine.

Selon ce qu’il avait mentionné au Joliette Journal, il croyait que ce geste pouvait être lié à un mécontentement quant à « certaines décisions afin de réduire le bruit au centre-ville ».

Quatre autres appels à la bombe ont eu lieu dans les semaines suivantes. En juillet, le maire affirmait vouloir faire de la lutte aux criminels l’une de ses priorités.

« Les indésirables vont sortir de la ville », disait-il.

Décédé en devoir

Gilles Beaudry a été réélu au poste de maire en 1994. Il est malheureusement décédé d’un cancer des poumons le 11 novembre 1995, à l’âge de 66 ans. Son combat contre cette maladie aura été « le plus grand défi » qu’il a rencontré.

Quelque temps avant sa mort, il confiait au journal L’Action qu’il était « très fier » de ce qu’il avait accompli au cours de sa vie.

« Ça fait 65 ans que je combats pour ma vie et pour prouver aux handicapés qu’ils peuvent être quelqu’un », avait-il dit.

« On prend trop souvent pour acquis que les hommes politiques sont des durs. On oublie qu’ils sont aussi sensibles, qu’ils ont un cœur et qu’ils ont une famille », avait-il ajouté.

Sa fille, toute une réalisation

Sa famille était d’ailleurs d’une grande importance pour lui. Il chérissait sa fille, Mélanie Beaudry. Il en était fier.

Un article du Joliette Journal datant de 1983 titrait d’ailleurs à son sujet : « Sa grande joie : Mélanie ». Celle-ci y est décrite comme « une précieuse compagne pour son père ».

« Si tu savais comment j’ai bercé cet enfant-là », confiait-il au journaliste à son sujet.

Mélanie Beaudry est née de son union avec sa femme, célébrée à l’église en 1974, alors qu’il été âgé de 44 ans.

« J’avais décidé que comme aveugle, que je ne me marierais pas. Mais, en vieillissant, j’ai trouvé pénible de dormir seul », avait-il expliqué au journaliste du Joliette Journal.

Puis, alors qu’il était malade, il témoignait à L’Action que son plus grand souhait était que sa fille soit heureuse, quoi qu’elle fasse.

Gilles Beaudry a été exposé à l’hôtel de ville de Joliette et des funérailles civiques ont été célébrées à l’église Saint-Pierre quatre jours après son décès.

Gilles Beaudry a dit un jour avoir « combattu toute [sa] vie pour [se] faire reconnaître dans tous les domaines, que ce soit dans le commerce, socialement ou en politique » et il a réussi.

Source : http://www.laction.com/article/2018/6/21/joliette-a-deja-eu-un-maire-aveugle-

8. Culture et personnes non voyantes – Monique Lévesque se démarque à l’international avec deux haïkus

Article de Charlotte Paquet publié le 17 juin 2018

Baie-Comeau – La haïkiste baie-comoise Monique Lévesque vient de recevoir un honneur sur la scène internationale. Deux de ses poèmes seront publiés dans un recueil destiné au Musée Louis-Braille en France pour l’automne 2018.

L’organisation de la première édition du Concours international francophone de poésie Louis Braille, intitulé Le Haïku à la lumière du Braille, a confirmé la bonne nouvelle à Mme Lévesque la semaine dernière.

« C’est un concours pour mettre en contact la culture et les personnes non voyantes. Il fallait trouver une personne qui pourrait traduire nos haïkus en braille », explique l’auteure, qui a collaboré avec Conrad Meunier, un non-voyant de Baie-Comeau, pour former le binôme exigé pour participer au concours.

Dans leur travail de création, les haïkistes devaient se rapprocher de la réalité des personnes souffrant de cécité. « Le défi quand on fait des haïkus avec des thèmes, c’est de les ressentir sans les mentionner », note Mme Lévesque. Preuve est faite que ce défi, elle l’a relevé avec brio puisque les deux poèmes qu’elle a soumis ont plu au jury.

Deuxième jury

La prochaine étape pour les 63 textes retenus consistera en un vote effectué par un deuxième jury, celui des internautes. Les haïkus seront anonymisés. Leurs choix permettront à l’organisation du concours de nommer des lauréats.

Quoi qu’il en soit, l’ensemble des haïkus retenus lors du premier vote seront soumis aux Éditions René Clairon pour une publication à partir du 8 septembre.

Mme Lévesque évolue dans le monde du haïku depuis 2005. « J’aime la brièveté du poème qui nous accroche au présent et à l’instant présent », souligne-t-elle, tout en faisant remarquer que dans la vie, on a plus tendance à vivre dans le passé ou dans futur.

Les deux haïkus signés par la Baie-Comoise et retenus dans le cadre du Concours international francophone de poésie Louis Braille :

Le voisin aveugle elle élève la voix pour lui parler

Marché public il palpe les fruits pour les identifier

Source : http://www.lemanic.ca/monique-levesque-se-demarque-a-linternational-avec-deux-haikus/

9. Ce skateboardeur force le respect, car il est aveugle depuis tout petit

Publié par Nicolas F le 11 Juin 2018

Le talent de Coco Atama force le respect. Cet homme qui souffre de dégénérescence visuelle est devenu skateboardeur, rien qu’en apprenant le sport avec les sens qui lui restent.

Il découvre le skateboard à l’âge de 7 ans

Coco Atama est aujourd’hui aveugle. Dès l’âge de 10 mois, on lui a diagnostiqué une maladie dégénérative de la rétine, appelée amaurose congénitale de Leber. Au fil des mois, des années, il a perdu peu à peu la vue, jusqu’à devenir aveugle. Mais à l’âge de 7 ans, il s’est découvert une passion, alors que la majorité des enfants aveugles préfèrent s’intéresser à des activités intellectuelles, lui tombe amoureux du skateboard. Âgé de 22 ans, ce Californien vit pour et grâce au skateboard qui lui a donné une raison de se battre, lui a appris la persévérance et lui a aussi beaucoup appris sur la maitrise de son corps.

Être aveugle ne l’a pas empêché de pratiquer sa passion

Faire de skateboard étant aveugle est extrêmement compliqué étant donné qu’une bonne partie de nos facultés d’équilibre sont possibles grâce à la vue. Apprendre à faire du skate a comme été une thérapie pour lui. Il s’est forcé à recommencer encore et encore. Tomber n’était pas un échec mais un pas de plus vers la réussite. Il a appris grâce au toucher, grâce aux sons que fait la planche quand elle roule et aussi grâce à certains jeux vidéo qui l’ont aidé à mieux percevoir l’espace.

Il est devenu une célébrité locale

À force de faire du skateboard tous les jours parmi les skaters amateurs, il est devenu une célébrité locale. Tout le monde le connait et le skateboard a donc aussi été un facilitateur de contact. Il est devenu ami avec des skaters valides qui ne l’auraient jamais abordé dans un autre contexte. « Je veux juste montrer au monde qu’il ne faut jamais se soucier de savoir si les autres pensent que vous n’êtes pas capable de faire quelque chose. Si vous aimez faire quelque chose et que vous y tenez énormément, faites-le ! ».

Source : http://www.letribunaldunet.fr/sport/skateboardeur-aveugle-skateboard-comme-therapie.html

10. WeWALK : une canne intelligente équipée de capteurs pour guider les malvoyants

Publié par Sharon le 14 juin 2018 sur innovant.fr

Une tige intelligente équipée de capteurs à ultrasons permet d’alerter les utilisateurs face aux obstacles. Cette nouvelle canne offre plus d’indépendance aux personnes malvoyantes.

WeWALK : une technologie qui change la vie

Jusqu’ici, les cannes classiques et les chiens d’aveugles étaient les seuls «guides» disponibles pour les personnes malvoyantes ou aveugles . Mais cela pourrait bien changer avec cette technologie qui a pour vocation de leur changer la vie. L’innovation progresse encore dans ce sens avec ce nouvel appareil sensoriel portable. Il utilise pour cela les vibrations.

La vibration est un élément clé dans le processus de création d’un appareil ou dispositif destiné aux personnes malvoyantes. Cette canne intelligente est nommée WeWALK. Elle est récemment arrivée sur le marché et a été créée par Young Guru Academy. Grâce à son système sensoriel et sa fonction d’évitement des obstacles, elle aide les malvoyants et les aveugles à gagner en indépendance. Cet outil peut leur changer la vie.

Détecter les obstacles grâce aux ultrasons

La canne WeWALK est équipée de capteurs à ultrasons qui permettent d’alerter l’utilisateur en cas de présence d’objets au niveau du sol ou au-dessus de sa tête. Cette technologie se base sur une plate-forme ouverte ce qui permet à tous les utilisateurs d’ajouter des applications tierces. La smart cane dispose d’un microphone et prend en charge plusieurs applications telles que Google Maps pour la navigation. Divers partenariats avec des services de covoiturage (Lyft, Uber) sont également en développement.

WeWALK contient des alertes sonores ainsi qu’une poignée très douce et ergonomique. Son kit de développement logiciel et ses outils permettent aux développeurs d’accéder directement aux capacités de la canne afin de créer une gamme complète de solutions pratiques répondant aux besoins de tous les profils d’utilisateurs. Les créateurs de la canne WeWALK souhaitent ainsi répondre à un marché en pleine expansion et aux contraintes des personnes malvoyantes.

Source : http://www.innovant.fr/2018/06/12/wewalk-canne-intelligente-equipee-de-capteurs-guider-malvoyants/

11. Percée importante dans le traitement du glaucome

Un texte dAlain Labelle publié le 21 juin 2018 sur Ici Radio-Canada

L’administration d’insuline par gouttes ophtalmiques rétablit la communication entre les neurones et le fonctionnement de la rétine, montrent des travaux réalisés au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM).


L’équipe de la Pre Adriana Di Polo a découvert que les neurones de la rétine ont la capacité de régénérer leurs dendrites (les prolongements arborescents des cellules nerveuses) après une lésion du nerf optique.

Cette capacité de régénération était inconnue de la médecine, affirme la Pre Di Polo, qui explique que cette nouvelle connaissance ouvre de nouvelles pistes thérapeutiques pour améliorer la vue des patients atteints du glaucome, mais aussi d’autres maladies neurodégénératives, notamment l’Alzheimer.

Un tueur de neurones silencieux

Le glaucome est une maladie de l’œil qui évolue graduellement, sur plusieurs années. Il perturbe le fonctionnement du nerf optique qui transmet au cerveau les signaux permettant de voir. Si ses causes restent mystérieuses, la hausse de la pression dans l’œil est considérée comme un de ses symptômes principaux.

Le rétrécissement graduel de la vision périphérique est souvent le premier symptôme de la maladie.

À ce jour, la perte de vision due à l’endommagement du nerf optique était considérée comme un phénomène irréversible en raison de la rétraction rapide des dendrites.

En outre, la recherche sur le glaucome s’était surtout concentrée sur la protection et la régénération des axones, les fibres conductrices de l’information nerveuse, tandis que les dendrites avaient été largement ignorées.

Grâce à notre percée, nous savons maintenant que les dendrites sont altérées de manière très précoce au cours des maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer ou le glaucome. Il y a donc un réel besoin de régénérer ces structures pour renverser la vapeur afin que les neurones fassent de nouveau leur travail de conducteur.

Jessica Agostinone, première auteure de l’étude et étudiante au doctorat

Préparer la suite

L’équipe montréalaise étudie maintenant la possibilité de mettre au point un médicament qui imite l’insuline en reproduisant son effet régénérateur. L’insuline a une faible toxicité chez l’humain et, comme il s’agit d’un médicament déjà approuvé par Santé Canada, le traitement pourrait faire l’objet d’un protocole de recherche chez l’humain plus rapidement que dans d’autres essais cliniques.

Le détail de ces travaux est publié dans le journal Brain (en anglais).

Source : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1108434/glaucome-traitement-percee-importante-gouttes-ophtalmiques

12. Le gouvernement réitère son engagement à l’égard des personnes handicapées lors de la 11e session de la Conférence des États parties à la Convention relative aux droits des personnes handicapées

Par Emploi et Développement social Canada

GATINEAU, QC, le 15 juin 2018 /CNW/ – Du 12 au 14 juin 2018, la ministre des Sciences et ministre des Sports et des Personnes handicapées, l’honorable Kirsty Duncan, et la ministre des Services publics et de l’approvisionnement, l’honorable Carla Qualtrough, ont représenté le Canada à l’occasion de la 11e session de la Conférence des États parties à la Convention relative aux droits des personnes handicapées, qui a eu lieu à New York. Le thème général de la Conférence était « Leaving no one behind through the full implementation of the Convention on the Rights of Persons with Disabilities » (Ne laisser personne de côté grâce à la mise en œuvre complète de la Convention relative aux droits des personnes handicapées).

Lors de la Conférence, la ministre Duncan a réitéré l’engagement du gouvernement du Canada à déposer une nouvelle loi qui garantira une meilleure accessibilité et de meilleures possibilités pour les Canadiens handicapés. Le projet de loi s’appuie sur les consultations les plus inclusives et accessibles auprès des Canadiens à ce jour, et constituera une étape importante dans la mise en œuvre continue de la Convention relative aux droits des personnes handicapées par le gouvernement.

Dans son allocution aux Nations Unies, la ministre Duncan a également annoncé que le gouvernement du Canada a publié le texte intégral de la Convention et de son Protocole facultatif en American Sign Language (ASL) et en langue des signes québécoise (LSQ), soit les deux principales formes de langage gestuel utilisées au Canada.

Lors de la Conférence, la ministre Duncan a assisté à un certain nombre de tables rondes et d’activités, et a coanimé une séance relative aux données sur l’invalidité avec la ministre responsable des questions touchant les personnes handicapées de la Nouvelle-Zélande, l’honorable Carmel Sepuloni, et l’envoyée spéciale responsable des questions relatives aux personnes handicapées et à l’accessibilité du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Mme Maria Soledad Cisternas. Durant la table ronde sur les femmes et les filles handicapées, la ministre Duncan a réaffirmé l’engagement du gouvernement du Canada visant l’autonomisation de toutes les femmes et les filles, ainsi que la protection et la promotion des droits de la personne.

Dans le cadre de sa visite, la ministre Qualtrough a rencontré des membres de la Division de l’approvisionnement des Nations Unies afin de discuter de l’importance d’assurer une meilleure accessibilité dans les acquisitions et la technologie. La ministre a souligné le rôle joué par ses deux ministères, Services publics et Approvisionnement Canada et Services partagés Canada, dans la mise en place de programmes, de services, d’immeubles et de technologies accessibles. La ministre Qualtrough a également rencontré Mme Catalina Devandas Aguilar, rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées, et a eu l’occasion de discuter des manières d’assurer une meilleure accessibilité pour les Canadiens handicapés.

Pour souligner leurs réalisations impressionnantes et leur leadership au sein de la communauté des personnes handicapées, trois jeunes chefs de file ont été invités par la ministre Duncan à se joindre à la délégation officielle du Canada à New York. Nikolas Harris, de Dartmouth (NouvelleÉcosse), Robert Shaw, de Kelowna (ColombieBritannique) et AnneSophie Verreault, de Québec (Québec), sont des jeunes talentueux qui ont fait preuve de leadership en ce qui concerne la condition des personnes handicapées dans leur collectivité.

La Conférence a permis à la délégation canadienne d’échanger des pratiques exemplaires et de tirer des leçons des expériences d’autres pays, de souligner les réalisations du Canada, ainsi que de réitérer l’engagement du pays à l’égard de la pleine inclusion des Canadiens handicapés.

« Le premier ministre Justin Trudeau m’a confié le mandat de veiller à offrir une meilleure accessibilité et de meilleures possibilités aux Canadiens handicapés, notamment l’élaboration d’une nouvelle loi sur l’accessibilité, à laquelle il accorde la priorité. Je suis déterminée à honorer la promesse d’appliquer cette loi, et nous estimons qu’il s’agit d’une étape importante dans notre processus continu de mise en œuvre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées. » – L’honorable Kirsty Duncan, ministre des Sciences et ministre des Sports et des Personnes handicapées

« Notre gouvernement est résolu à devenir un chef de file en matière d’accessibilité. En tant que fournisseurs de services, de constructeurs et d’acheteur, Services publics et Approvisionnement Canada et Services partagés Canada jouent un rôle important pour s’assurer que les immeubles, les technologies et les services de notre gouvernement sont accessibles aux fonctionnaires et aux Canadiens. »- L’honorable Carla Qualtrough, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement

Source : http://www.newswire.ca/fr/news-releases/le-gouvernement-reitere-son-engagement-a-legard-des-personnes-handicapees-lors-de-la-11e-session-de-la-conference-des-etats-parties-a-la-convention-relative-aux-droits-des-personnes-handicapees-685664392.html

13. Mercier Est Une intersection jugée dangereuse par les résidents

Article de Zacharie Goudreault , Agence QMI  Publié le 20 juin 2018

Plusieurs piétons et cyclistes ne se sentent pas en sécurité lorsqu’ils traversent une intersection majeure du quartier Mercier-Est située à proximité d’écoles qui ne dispose d’aucun aménagement pour faciliter leurs déplacements.

«Il y a une confusion totale ici», lance Lyette Cartier, une résidente de Mercier-Est rencontrée par le «24 Heures» à l’intersection de la rue Honoré-Beaugrand et de l’avenue Souligny, qui est située à proximité de trois écoles dans un quartier résidentiel.

Entre 2006 et 2015, trois cyclistes, sept automobilistes et un motocycliste ont été blessés à cette intersection, selon des informations tirées de rapports policiers fournies par la Direction de la santé publique de Montréal (DSP).

Un piéton a par ailleurs été blessé à la suite d’une collision avec une voiture l’an dernier à cette intersection, a indiqué le Service de police de la Ville de Montréal.

«Quand on voit une artère comme l’avenue Souligny, ça doit être un site à fort débit de véhicules et à bonne vitesse, donc ça ferait partie des sites à Montréal qui sont à haut risque de blessures pour les piétons et les cyclistes», estime le docteur Patrick Morency, de la DSP.

«C’est quand même assez dangereux», a poursuivi l’étudiant Olivier Michel avant de traverser les quatre voies de l’avenue Souligny tout en guettant l’arrivée de voitures de chaque côté.

Manque d’aménagements

L’administration municipale, en collaboration avec l’arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, envisage de réaménager cette intersection afin d’y installer des feux de circulation, a indiqué par courriel l’attachée de presse du cabinet de la mairesse de Montréal et du comité exécutif, Geneviève Jutras.

«La sécurité des déplacements des usagers les plus vulnérables est une priorité pour notre administration et est prise en compte dans chacun des projets d’infrastructure routière de la Ville», a-t-elle affirmé, notant que la Ville peaufine actuellement son plan d’action concernant l’approche Vision Zéro, à laquelle elle a adhéré en 2016.

Le manque d’aménagements pour assurer la sécurité des piétons et des cyclistes, comme des saillies de trottoir et des îlots centraux entre les voies, persiste toutefois à plusieurs intersections situées notamment sur les boulevards Saint-Laurent et Saint-Michel ainsi que sur la rue Saint-Denis, remarque Patrick Morency.

«La majorité des blessés à Montréal comme ailleurs surviennent sur les grandes artères ayant plus de deux voies de circulation», a-t-il rappelé.

L’an dernier, 15 piétons et quatre cyclistes sont décédés à Montréal à la suite d’une collision, selon le dernier rapport annuel du SPVM.

Source : http://www.tvanouvelles.ca/2018/06/20/une-intersection-jugee-dangereuse-par-les-residents

14. Ville de Terrebonne : Des actions pour une société plus inclusive

Article de publié le 12 juin 2018 sur la revue.qc.ca

Au lendemain de la Semaine québécoise des personnes handicapées, qui se tenait du 1er au 7 juin, la Ville de Terrebonne a dressé le bilan des différentes actions réalisées au cours des dernières années pour faciliter la participation sociale des personnes handicapées sur son territoire.

«Depuis plusieurs années, la Ville porte une attention particulière à faciliter le plus possible le quotidien des personnes handicapées, le tout en partenariat avec l’Office de protection des personnes handicapées (OPHQ) et les organismes dédiés du territoire», a assuré le président de la Commission de la famille, des affaires sociales, de l’action communautaire et de la condition féminine, Simon Paquin.

À cet égard, Terrebonne produit annuellement un plan des actions qu’elle pose à l’égard des personnes handicapées. L’élaboration de ce plan se fait en consultation avec l’ensemble des directions, et sa qualité lui a d’ailleurs valu le prix «À part entière» de l’OPHQ en 2010. Au nombre des mesures réalisées ces dernières années, notons l’installation de portes automatiques pour tous les centres communautaires et bibliothèques municipales, l’ajout de balançoires destinées aux enfants handicapés dans les parcs, et l’embauche de la Société Logique, une firme spécialisée dans l’accessibilité universelle, lors de la rénovation ou la construction de bâtiments municipaux.

«Et les efforts se poursuivent. En 2017, Terrebonne a procédé à l’analyse de 42 feux de circulation afin d’assurer la sécurité de tous les usagers. Parmi les autres actions réalisées, mentionnons l’implantation d’un nouveau logiciel pour l’émission de permis en ligne, la mise en place d’un projet pilote de service d’aide pour les menus travaux domestiques, en collaboration avec la Cité GénérAction 55+, et la mise en ligne d’un outil visant à répertorier les opportunités d’implications bénévoles en fonction des intérêts et du lieu géographique. Plus récemment, l’annonce de la bonification du programme existant afin de permettre aux enfants à besoins particuliers fréquentant les camps des Fripouilles de bénéficier d’une journée supplémentaire de service et la mise en ligne du service 211 se sont aussi ajoutées à la liste des actions posées par Terrebonne à l’égard des personnes handicapées», a-t-on poursuivi du côté de l’administration municipale par voie de communiqué.

«Travailler à bâtir une société plus inclusive est un travail quotidien. Nous avons encore des projets sur la table pour améliorer l’intégration et la participation des personnes handicapées à la vie municipale, par exemple la construction d’un nouveau projet de logements sociaux ou la mise en place d’un programme de jumelage avec des entreprises», de conclure M. Paquin.

Source : http://www.larevue.qc.ca/municipal_actions-pour-une-societe-plus-inclusive-n47353.php

15. Val-d’Or veut des commerces plus accessibles

Article de Sophie Rouillard  publié le 6 juin 2018 sur l’echoabitibien.ca

SOCIÉTÉ. La Ville de Val-d’Or a déposé son bilan 2016-2017 ainsi que son plan d’action pour 2018 à l’égard des personnes handicapées. L’un de ses défis majeurs: inciter les entreprises à investir pour rendre les commerces accessibles pour tous.

La municipalité invite les entreprises à porter une attention à leurs installations. Bien que plusieurs commerces soient dotés d’un bouton pour aider les personnes à mobilité réduite à entrer, encore beaucoup d’endroits ne sont pas accessibles pour tous.

«Lorsqu’on va émettre des permis, on va dire de faire attention à ça et de faire des bâtiments accessibles», précise la conseillère Èveline Laverdière, responsable de ce dossier.

Pour ce qui est des événements extérieurs, la conseillère municipale pense que la localisation de certains d’entre eux devrait être revue. «Parfois, ça va être de s’assurer qu’on a un terrain où les gens peuvent circuler librement tout simplement», ajoute-t-elle.

La conseillère estime que les entreprises ayant des systèmes spécifiques aux personnes handicapées doivent faire l’effort de s’assurer que ceux-ci sont toujours en fonction. «Il faut que les portes soient accessibles, on ne peut pas se dire:  »Mon bouton est brisé, mais on va le réparer éventuellement. » Il faut le réparer maintenant! Pour quelqu’un qui en a besoin, il n’y a pas d’autres options ou de plan B.»

Donner le bon exemple

Depuis 2006, avec l’implantation de la loi 56 qui assure l’exercice des droits des personnes handicapées en vue de leur intégration scolaire, professionnelle et sociale, Val-d’Or tente de sensibiliser les organismes, les entreprises ainsi que ses propres employés par rapport à l’inclusion des personnes handicapées.

En 2016, la municipalité a mis sur pied un plan triennal pour pouvoir gérer de manière plus efficace les obstacles auxquels les personnes handicapées font face.

«On veut savoir qu’est-ce qu’on peut faire et qu’est-ce qu’on doit faire, souligne Èveline Laverdière. Ça relève de la Ville, mais aussi des entreprises.»

Parmi les défis réalisés au cours des deux années précédentes, on note la méconnaissance de la Ville pour le réseau d’organismes actifs auprès des personnes handicapées. Cette lacune a été résolue grâce à la venue de représentants du CISSS-AT (Centre intégré de santé et de services sociaux) du Centre de réadaptation en déficience physique, ergo et déficience auditive.

De plus, certains immeubles ou infrastructures de la Ville présentaient des obstacles temporaires ou permanents à l’accessibilité. Une partie du problème a été réglée avec une rencontre avec l’équipe chargée de la conception du Centre multisports Fournier, qui est présentement en construction, afin de les sensibiliser à l’accessibilité universelle.

«Avec l’évolution, on a plus un regard lorsqu’on fait des trottoirs, des aménagements urbains, assure Mme Laverdière. On veut que nos bâtiments municipaux soient accessibles pour donner l’exemple.»

Handicaps de tous genres

Èveline Laverdière tient aussi à rappeler qu’il y a plus qu’un type de handicap. «On a toujours en tête la personne en chaise roulante, mais ça peut être une personne avec un handicap temporaire à cause d’un accident ou quelqu’un avec une limitation visuelle ou auditive.»

D’ailleurs, la Ville de Val-d’Or a réalisé que son service culturel n’était pas totalement inclusif. «Maintenant, on a un système accessible au Théâtre Télébec pour mieux entendre lors des spectacles, explique Mme Laverdière. Cet appareil se retrouve aussi à l’Office du tourisme.»

Aperçu des obstacles à franchir en 2018

-Les cadres et employés connaissent mal les réalités des personnes handicapées et les mesures potentielles pouvant favoriser leur intégration et leur participation active à la société

–  Le déneigement, l’entretien et la signalisation déficients restreignent l’accès à certains édifices

– Il est difficile de trouver des logements adaptés pour les personnes handicapées

–   Les infrastructures extérieures (parcs, terrains sportifs, places publiques, amphithéâtres, lieux touristiques) ne sont parfois pas accessibles

–  La Ville de Val-d’Or n’a pas de règlement relatif aux triporteurs et aux quadriporteurs

– Il est estimé que l’on connaît mal les besoins, intérêts et attentes des personnes handicapées en matière de loisirs

– L’information sur les services accessibles aux personnes handicapées n’est pas colligée en une seule source d’information

– Les réalités vécues par les personnes handicapées sont mal connues de la population, ce qui nuit à leur qualité de vie et leurs droits

Source : http://www.lechoabitibien.ca/actualites/societe/2018/6/6/val-d-or-veut-des-commerces-plus-accessibles.html

16. Ottawa -Les terrasses causent des engorgements dans le marché By

Publié le 23 juin 2018 par Ici. Radio-Canada, Ottawa-Gatineau

Les nombreuses terrasses du marché By prennent trop d’espace et nuisent aux déplacements des piétons, dénonce l’Association communautaire de la Basse-Ville, un regroupement citoyen du secteur. Le groupe espère que de nouvelles règles pourront corriger la situation.

Selon ces résidents, les déplacements à pied dans le marché By deviennent particulièrement difficiles durant l’été — surtout pour les personnes à mobilité réduite ou avec des poussettes — en raison de l’apparition des terrasses qui accompagnent le retour du beau temps.

C’est difficile de se déplacer, parce que les trottoirs sont petits à la base, explique le directeur de la planification de l’Association communautaire de la Basse-ville, Peter Ferguson. Les terrasses empiètent sur les trottoirs […] sans compter les panneaux et les tableaux qui sont installés, même s’ils ne sont pas autorisés, ajoute-t-il.

M. Ferguson cite en exemple la rue Clarence, où les piétons décident souvent de marcher dans la rue, parce que les trottoirs sont trop engorgés. Selon le moment de la journée, ça peut être assez difficile, voire chaotique, raconte-t-il.

En mars, le conseil municipal a voté en faveur d’une motion qui exige que les tenanciers de bars et les restaurateurs laissent deux mètres d’espace sur les trottoirs devant leur commerce.

Les commerces déjà existants ont jusqu’au 31 octobre pour soumettre leur plan à la Ville.

Les terrasses qui n’existaient pas avant cette année devront se conformer cette saison-ci, précise toutefois le conseiller municipal du quartier, Mathieu Fleury.

Source : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1108853/les-terrasses-causent-des-engorgements-dans-le-marche-by