Écho du RAAMM pour la période du 3 au 9 décembre

3 décembre 2018

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 3 au 9 décembre 2018.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Message du Service d’aide bénévole du RAAMM pour la période des fêtes

Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain tient à vous informer que le service d’aide bénévole sera fermé durant la période des fêtes, soit du 21 décembre 2018 à compter de 12 h 00 jusqu’au 8 janvier 2019 inclusivement. Le service reprendra le 9 janvier à partir de 8 h 00.

Pour ceux qui prévoient avoir des besoins d’accompagnement pendant cette période, veuillez adresser vos demandes au service d’aide bénévole au poste 115 avant le lundi 17 décembre 2018, au plus tard à 16 heures.

Nous en profitons pour vous souhaiter un joyeux temps des fêtes et une année 2019 marquée par la santé, le bonheur et la prospérité.

2. RAPPEL/ VENDREDI 7 Décembre « ON JASE TECHNOLOGIE » AU RAAMM

Bonjour à tous, c’est vendredi le 7 Décembre prochain qu’aura lieu l’activité «On jase technologie ».

Dans une ambiance décontractée entre membres, le RAAMM vous invite à venir « jaser techno » chaque premier vendredi du mois.

Vendredi 7 décembre, mesdames Anne Jarry et Raphaëlle Creniault nous présenteront les applications : Seeing AI et KNFB, 2 applications qui nous permettent de lire de l’imprimé.

Cette activité est ouverte à toute personne qui désire approfondir ses connaissances sur ces applications.

Venez poser vos questions, échanger et partager vos trucs avec nous.

Pour ceux et celles qui désirent poursuivre la discussion en 5 à 7, il vous sera possible d’apporter votre lunch ou de vous commander un repas. Des boissons gazeuses, de la bière et du vin seront vendus sur place après 17h00.

Vous êtes les bienvenus même si vous n’étiez pas des nôtres le mois dernier.

Responsable de l’activité : Pascale Dussault

Coût : gratuit

Date : vendredi 7 décembre, de 14h à17h

Lieu : RAAMM ,5225 rue Berri, bureau 100, Montréal

Date limite d’inscription : mercredi 5 décembre

La participation de 5 personnes minimum est requise pour la tenue de cette activité.

Pour vous inscrire communiquez avec Anna Gluhenicaia au 514-277-4401, poste 111, ou par courriel à [email protected] .

3. Les Beaucerons ayant une déficience visuelle pourront échanger sur leur quotidien

Article publié le 23 novembre 2018 par Amélie Carrier

La première rencontre du groupe V.O.I.R. aura lieu le mercredi 28 novembre, dans les locaux de l’Association bénévole Beauce-Sartigan (ABBS), à Saint-Georges. Pour l’occasion, les citoyens aux prises avec des problèmes visuels seront invités à échanger entre eux sur leur réalité quotidienne, entre 9h et 10h30.

La Georgienne Françoise Poulin a eu l’idée de fonder un tel groupe il y a environ trois ans. Atteinte de dégénérescence maculaire depuis une quinzaine d’années, elle a toujours trouvé important de défendre des causes qui lui tiennent à cœur.

«Sortir devient un défi de tous les jours pour les gens souffrant d’une perte de vision, dont je fais partie, puisque de reconnaître les gens et d’entrer en contact avec eux, tout en saisissant bien leurs intentions grâce aux expressions de leur visage, par exemple, peut devenir plus difficile», confie-elle.

La mission première de l’ABBS est de sortir les aînés de l’isolement, soit la clientèle la plus touchée par les problèmes visuels selon Mme Poulin. C’est la raison pour laquelle elle s’est associée à cet organisme.

«On a tous le même problème. On perd nos repères, on reste à la maison pour éviter de déranger quelqu’un et on se mêle rarement aux autres. Le but ultime de ces réunions est d’abord d’avoir du plaisir entre nous, mais également de faire en sorte que chacun des participants retrouve sa confiance afin de mener une meilleure vie», ajoute la principale intéressée.

Rendez-vous occasionnels

Les rencontres de groupe, qui porteront sur différentes thématiques, se dérouleront à neuf reprises au cours de l’année 2019, à tous les deuxièmes mardis du mois.

Lors de la première rencontre, les gens seront invités à se présenter. Ils en profiteront aussi pour donner leur propre signification à l’acronyme V.O.I.R.

«Il s’agit d’un nouveau service donné nulle part ailleurs en Beauce. Nous sommes fiers de collaborer à la mise en place d’une telle initiative qui cadre bien dans notre mandat», mentionne la responsable du service d’accompagnement-transport à l’association, Nancy Dulac.

Différents invités

Renée Marcotte, qui a travaillé pendant plusieurs années au centre de réadaptation visuelle de Charny, sera d’ailleurs la première intervenante qui prendra part à ces réunions mensuelles. D’autres invités rendront visite au groupe à l’occasion.

Notons que ceux et celles qui seraient intéressés à participer à ces discussions sont priés de téléphoner à Françoise Poulin au moins 48 heures à l’avance au 418-226-0363, afin de réserver leur place.

L’ABBS se chargera aussi d’offrir gracieusement le transport aux participants qui ne sont pas en mesure de s’y rendre par eux-mêmes. L’activité en elle-même est également gratuite.

Source : https://www.leclaireurprogres.ca/actualite/simon-busque/les-beaucerons-ayant-une-deficience-visuelle-pourront-echanger-sur-leur-quotidien/

4. Instagram utilise maintenant l’IA pour décrire des photos destinées aux utilisateurs malvoyants

Publié par Emeric le 29 novembre 2018

Instagram, propriété de Facebook, ajoute deux nouvelles fonctions facilitant l’utilisation d’Instagram pour les malvoyants

Avec plus de 285 millions de personnes malvoyantes dans le monde, Instagram a compris que de nombreuses personnes pourraient bénéficier d’un réseau social plus accessible. C’est pour cela qu’il vient d’annoncer le lancement de nouvelles fonctionnalités qui faciliteront l’utilisation de l’application pour les personnes malvoyantes. Les modifications permettront aux lecteurs d’écran de décrire des photos, soit automatiquement à l’aide de l’IA, soit en lisant des descriptions personnalisées ajoutées par les utilisateurs.

Instagram ajoute des descriptions d’images pour les malvoyants

Ces descriptions, appelées «alt text», sont largement utilisées en ligne et sont maintenant intégrées à Instagram. Les utilisateurs pourront saisir leurs propres descriptions de photos afin que les utilisateurs de lecteurs d’écran, un logiciel décrivant les éléments affichés sur un écran, puissent les lire à voix haute lorsqu’ils naviguent dans leur fil d’actu, leur page Explorer ou leur profil.

En l’absence de description, Instagram identifiera automatiquement le contenu d’une photo à l’aide de la technologie de reconnaissance d’objet, puis lira sa description automatisée à haute voix lorsque quelqu’un la fait défiler. Les descriptions alt text ne seront pas visibles par défaut et les utilisateurs devront accéder aux « paramètres avancés » d’une photo pour en inclure une.

Bien que ce soit une première pour Instagram, Facebook utilise l’IA pour décrire des photos destinées à des utilisateurs aveugles depuis des années. La vidéo ci-dessous donne une assez bonne idée de l’utilisation de l’application jusqu’à présent pour les personnes aveugles ou ayant une déficience visuelle. Ce n’est pas l’expérience la plus transparente, et ces nouvelles fonctionnalités vont certainement le rendre plus facile et plus utile.

Source : https://www.gridam.com/2018/11/instagram-utilise-maintenant-lia-pour-decrire-des-photos-destinees-aux-utilisateurs-malvoyants/

5. Semaine du handicap : la galère d’une Orléanaise dans les transports en commun pour se rendre au travail

Publié le 23 novembre 2018 par Éric Normand, France Bleu Orléans

Orléans, France-C’est la semaine pour l’emploi des personnes handicapées. C’est l’occasion de mettre le projecteur sur les personnes aveugles et malvoyantes. Mais les problèmes ne sont pas forcément où on les attend, notamment pour se rendre au travail avec les transports en commun. Nadia est un cas exemplaire.

C’est la semaine pour l’emploi des personnes handicapées. Près de 50% des déficients visuels sont au chômage. Mais les problèmes ne sont pas forcément où on les attend : notamment pour se rendre au travail avec les transports en commun ! C’est le parcours du combattant pour Nadia Boudiaf. Elle travaille à l’ESAT Rodin dans le quartier de la Source à Orléans. Mais Nadia passe pratiquement deux heures dans les transports chaque jour. Le tram et le bus en temps normal ne lui posent pas trop de problèmes. Depuis son grave accident, il y a 1 an, « c’est une vraie galère pour aller travailler, » explique-t-elle.

Une chute d’1m50 dans un trou non protégé sur la voie publique

Le 2 décembre dernier, elle a fait une chute dans un trou d’1 mètre 50 pas sécurisé et sur un chantier mal balisé. Gravement blessée au talon droit, elle a dû subir de lourdes interventions chirurgicales, plusieurs mois d’immobilisation dont une longue période en fauteuil roulant. Actuellement, elle poursuit des séances de kinésithérapie. Mais « c’était pour moi très important de reprendre le travail, » explique Nadia Boudiaf, « j’en ai besoin pour ne pas tourner en rond. »  

Le travail, c’est quelque chose d’important pour moi, c’est un besoin et le problème, ce n’est pas ma déficience visuelle mais mon handicap au talon depuis mon accident – Nadia

Nadia a repris son activité professionnelle fin juillet, mais les douleurs au talon et à la cheville, au tibia étant encore présentes. Les douleurs sont accentuées par le fait qu’elle doive effectuer un trajet de deux heures, aller-retour, par les transports en commun dans des conditions peu confortables. 

Pas de transport adapté

Plusieurs fois, Nadia a fait appel à son médecin pour bénéficier d’arrêts de travail, trop mal en point par les fortes douleurs provoquées par les conditions de transport inadaptées. Mais elle peut compter sur son ami Christelle Koehlofer, membre de la fédération des Aveugles Val de Loire, qui multiplie les démarches pour trouver une solution, « toutes sans réponses, » ajoute celle qui est également non-voyante. 

Ce qui vit Nadia, c’est inadmissible et injuste, alors il faut que cela se sache – Christelle Koehlofer, bénévole et administratrice à la fédération des Aveugles Val de Loire.

« J’ai commencé par contacter le service de Transport pour mobilité réduite de Keolis, » explique-t-elle, « mais on me répond qu’il n’y a pas de solution pour la transporter, alors qu’il y est inscrite depuis des années et qu’il est impossible de faire un détour pour aller la chercher. » De mails, en coups de fil, la situation ne se débloque pas. « Il a même été suggéré à Nadia de prendre le taxi, mais qui paye ? » ajoute Christelle Koehlofer. 

Un cri du cœur

C’est un appel aux bonnes volontés que lance l’association en attendant qu’une solution pérenne soit trouvée auprès de Keolis, et du transport à la demande.

Nadia est très autonome au quotidien, c’est une battante, elle donne tellement d’énergie pour avancer dans ses épreuves, mais le fait de se heurter à tant d’incompréhension lui cause de la fatigue morale – Christelle Koehlofer

La jeune femme est même prête à envisager une solution de covoiturage pour quelques mois, le temps qu’elle récupère et « que la vie reprenne son cours comme avant, » positive Nadia.

Source : https://www.francebleu.fr/infos/transports/semaine-du-handicap-la-galere-d-une-orleanaise-dans-les-transports-en-commun-pour-se-rendre-au-1542913883

6. Une mariée aveugle a pu compter sur le soutien de ses 54 invités. Ces derniers lui ont, en effet, réservé une belle surprise… On vous dit tout.

Article d’Aurélie Amcn publié le 27 novembre 2018par latini.fr

Ce dimanche 25 novembre, Stephanie Agnew, une jeune femme malvoyante depuis ses 19 ans, s’est mariée à Robbie Campbell dans la ville de Maleny, dans l’Etat du Queensland, en Australie. Dans l’assemblée, 54 invités qui en soutien à la mariée ont accepté de se bander les yeux pendant toute la durée de la cérémonie. Ainsi équipés de cache-yeux, ils ont pu vivre ce mariage dans les mêmes conditions que la mariée, en ressentant simplement les émotions et pas en s’extasiant devant sa robe.

« Les bandeaux ont été bien accueillis par les invités. Ils ont vécu ce moment de la même manière que Stéphanie et sa mère, elle aussi malvoyante », explique le mari au Daily Mail. De son côté, la jeune mariée qui distingue simplement des formes a déclaré n’avoir jamais vu son mari : « Je connais sa carrure. Il mesure 1 mètre 90 et moi un peu plus d’1 m 60. Je sais qu’il a des épaules larges, mais pour le reste, je dois me fier aux descriptions de mes proches ». 

Source : https://www.latina.fr/news/l-incroyable-surprise-que-des-invites-font-a-une-mariee-aveugle-photo-34199

7. Aveugle depuis huit ans, Juliette a réussi à ouvrir son salon de coiffure

Par Clément Garin Le 22 novembre 2018 à 16h34

Juliette Fichaux, âgée de 28 ans, est aveugle depuis huit ans après un grave accident. Malgré cet handicap quotidien, la jeune femme est devenue coiffeuse, et a pu ouvrir son salon dans le Pas-de-Calais.

Une belle revanche sur la vie. Juliette, victime d’un accident en 2010, a réussi à aller au bout de ses rêves : huit ans après, devenue aveugle, la jeune femme, originaire du Pas-de-Calais, est parvenue à ouvrir son premier salon de coiffure à Desvres. Les journalistes de France 3 Nord Pas-de-Calais sont allés à son encontre et l’ont interviewée.

Combative depuis toujours, Juliette a toujours refusé de se plaindre. Heureuse malgré les inconvénients quotidiens de son handicap, la jeune coiffeuse âgée de 28 ans savoure sa victoire et sa nouvelle vie. Aidée d’une employée, Juliette reçoit chaque jour une clientèle fidèle, comme notamment Christine, une responsable d’association venant en aide aux personnes aveugles en les aidant à dresser des chiens-guides.

Les écoliers de Desvres adulent Juliette

Un moral et une persévérance qui rendent fière sa maman, qui est revenue avec émotion sur l’accident de sa fille, alors qu’elle n’était âgée que de 20 ans : « Elle a eu son accident à un âge où l’on a la vie devant soi. Et tout s’est écroulé… Il a fallu tout reconstruire. Et elle a réussi superbement«  témoigne la mère de famille à nos confrères de France 3 Régions. Devenue une véritable star dans sa région, Juliette peut notamment compter sur le soutien des jeunes écoliers de Desvres, tous décidés à venir se faire coiffer dans son salon !

Source : https://www.closermag.fr/vecu/temoignages/aveugle-depuis-huit-ans-juliette-a-reussi-a-ouvrir-son-salon-de-coiffure-902345

8. Rencontre avec Frédéric Le Du, l’homme qui fait voir l’opéra aux personnes aveugles

Publié le mardi 27 novembre 2018 par Aliette de Laleu

Frédéric Le Du a fondé l’association Accès Culture il y a 25 ans avec quatre autres personnes. Depuis, leur travail permet chaque année à 1900 personnes aveugles ou malvoyantes d’aller à l’opéra et de suivre l’intrigue grâce à l’audiodescription.

Comment rendre accessible l’opéra au plus grand nombre ? C’est la question que s’est posée Frédéric Le Du en 1993 lorsqu’il a décidé de créer l’association Accès Culture .Parti de rien, tout en s’inspirant des modèles existants pour le cinéma, ce Français a inventé l’audiodescription à l’opéra.  

Les personnes aveugles ou malvoyantes qui en bénéficient, selon les salles et les programmations, peuvent suivre l’intrigue de l’oeuvre grâce à un casque dans lequel sont diffusées plusieurs voix : le texte du livret, et des indications d’ordre scénique, narratives et des détails de la mise en scène.

Rencontre avec cet ardent défenseur de l’accessibilité, amoureux d’opéra et tourné vers les autres.

France Musique : Comment êtes-vous passé d’assistant metteur en scène (vos débuts professionnels) à descripteur ? 

Frédéric Le Du : C’était une continuité assez logique. Comme assistant metteur en scène, je devais écrire des commentaires sur la mise en scène, ce qui permettait de tenir à jour un cahier auquel les comédiens et chanteurs pouvaient se référer pour retrouver tel ou tel mouvement. Même si je ne m’interdisais aucune longueur de phrase, aucune façon de rédiger, je prenais des notes de manière un peu informelle, je me suis aperçu qu’il y avait un métier derrière, celui de descripteur, à l’époque pour le cinéma, et que je pouvais le transposer au monde du spectacle. 

Vous travaillez aujourd’hui à destination des personnes aveugles ou non-voyantes et des personnes sourdes, malentendantes. Aviez-vous un lien avec le handicap pour vous engager dans cette voie ?

Non, il y avait pour moi, et c’est encore le cas aujourd’hui, ce plaisir de rendre accessible un monde qui m’enchante : celui du spectacle, et de la culture. Il y a une population qui en est éloignée, donc ça m’a plu de pouvoir faire le lien entre ces deux mondes qui ne se rencontrent pas toujours. Il y a aussi un plaisir de spectateur, celui d’aller voir les spectacles et de les analyser. Parfois je perds un peu en spontanéité dans mes réactions car je vois la technique derrière la représentation, une méthode qu’il faut que je raconte aux aveugles. Mais c’est un plaisir sans fin de côtoyer chaque jour des artistes, de passer une semaine avec La Traviata puis la semaine suivante avec l’Oncle Vania, et avec les grands auteurs d’aujourd’hui. 

Le plaisir ne s’est pas éteint, j’essaye de le transmettre aux spectateurs.

Quelle est la spécificité de ce travail, notamment par rapport à celui d’assistant metteur en scène ? 

C’est un travail contraignant. Par rapport à l’assistant qui va prendre toutes les notes possibles un peu en vrac (entrées, sorties, accessoires etc.), le descripteur a un temps disponible limité qui est le silence du jeu, parfois très bref, et il doit trancher beaucoup de choses : quelle information prendre par rapport à une autre ? 

On priorise les informations en fonction de ce qui fait sens avec l’oeuvre.

Si on entend : «Ah, tiens, tu viens d’arriver », la personne aveugle ne sait pas de qui on parle donc on doit dire qui vient d’arriver. Ou si ça réagit dans la salle, il faut raconter pourquoi : pourquoi le texte n’est pas drôle mais les spectateurs rigolent. Après il y a des couleurs, comme un peintre… On va essayer de préciser une intention de mise en scène, et réfléchir à quel moment il faut dire quelque chose d’essentiel, de technique, ou d’artistique.

Concrètement comment se traduit cette description, entre le livret et les indications ? 

Pour l’opéra, on traduit la partie projetée du sous-titrage qui s’affiche traditionnellement au-dessus de la scène, que ce soit en langue étrangère ou en français. Avant chaque partie chantée, au moment où apparaît le sous-titrage, on donne la phrase telle qu’elle est traduite. On essaye de plus en plus de reprendre les adaptations sous-titrées pour les rendre parfois un peu plus rapides et aussi un peu plus musicales, on s’inspire des versions chantées en français de certaines œuvres comme La Traviata. On enregistre avec différentes voix ces parties chantées : la voix de la Traviata sera dite par une voix féminine qui sera la même toute la durée de l’opéra. Et derrière on a un écho, une voix off (qui ne couvre évidemment pas la voix chantée) et qui vient s’insérer avant, parfois à l’intérieur du chant dans des petites pauses dans la partition, ou quand le chanteur reprend sa respiration… On glisse la phrase, ce qui permet de créer une sorte de dentelle, comme un calque qui vient se placer sur la partition, qui interagit avec elle, mais qui n’empêche pas la compréhension, ni l’écoute du spectacle. 

Les voix qui dictent les sous-titres ont-elles un ton ? Faites-vous appel à des comédiens et comédiennes ? 

Après plusieurs expériences, on s’est rendu compte que la voix du descripteur et les voix du doublage doivent être relativement neutres, clairement identifiables les unes des autres pour que l’on identifie bien les personnages, mais qu’il ne s’agit pas de jouer. Souvent ce qui est chanté est déjà assez éloquent en soi, pas besoin d’en remettre une couche. Ce n’est pas une version radiophonique avec des comédiens qui mettent leur âme dans le texte. 

Depuis la création d’Accès Culture, est-ce que d’autres ont suivi l’initiative ?

Pour l’opéra, je ne sais pas. Ceux qui s’y frottent doivent trouver des difficultés que nous avons rencontrées au début comme savoir gérer les 1500 effets qu’on envoie sur un spectacle. Un effet représente une phrase d’audiodescription. Pour doubler et décrire un opéra, il faut être capable de synchroniser les 800 effets du sous-titrage, et les 300/400 effets de l’audio description. On a développé des outils, une technique, c’est un travail qui ne peut pas s’improviser et doit se faire de manière extrêmement rigoureuse pour qu’elle soit suffisamment riche, complète, fluide et parfaitement synchrone. Il y a beaucoup de paramètres qui peuvent rendre l’écoute laborieuse car vous faire murmurer 1500 petites phrases dans l’oreille d’une personne pendant l’écoute d’un opéra, cela peut être gênant. Pour éviter ça, il faut que ce soit fluide pour que le spectateur l’oublie. Et c’est ce que nous disent les aveugles à la fin des représentations : la voix ne dérange plus car au bout d’un moment c’est comme si c’était dans leurs pensées. Quand c’est bien fait, on en arrive là, les spectateurs oublient la voix et sont pris dans le spectacle. 

Arrivez-vous à trouver un public ? 

Il faut fidéliser ceux qui viennent et en trouver de nouveaux, donc on travaille beaucoup avec les écoles et avec le jeune public. Sur le public en situation de handicap, il y a un travail double, presque triple ! Il y a le handicap qui les éloigne du spectacle, les conditions sociales et économiques qui parfois se rajoutent, puis les difficultés de transport, de déplacements… Beaucoup d’éléments sur lesquels il faut travailler. L’audiodescription demande du travail mais ce n’est pas insurmontable. Il faut aussi arriver à convaincre les spectateurs, un par un, et leur donner envie de venir. 

Quel regard portent les metteurs en scène sur votre travail ? Êtes-vous en discussion avec eux ? 

Quand on a commencé il fallait inventer ce métier et savoir comment faire avec l’équipe artistique et technique… Comme c’était très nouveau et finalement pas forcément très intéressant pour ces équipes qui voyaient notre travail comme une expérience pour les minorités, personne n’est venu nous voir, personne ne nous a sollicité ou a demandé à mettre son nez là-dedans. On a travaillé tranquillement dans notre coin et on s’en est toujours bien tiré comme ça. De temps en temps, des metteurs en scène ont voulu savoir ce qu’on écrivait sur leur spectacle et s’y sont intéressés, je pense à Peter Brooke notamment, mais ils ont été très peu nombreux car souvent très occupés par leur création et je pense qu’ils considèrent l’audio description comme quelque chose de très technique. Peut-être aussi qu’ils ne comprennent pas trop ce qui leur serait autorisé de faire dans notre travail car ce n’est pas une description artistique ni une interprétation.

On comprend les intentions et on tente de les transmettre pour guider les spectateurs pour qu’ils comprennent la couleur que veut transmettre le metteur en scène. Mais on ne fait pas un commentaire de texte sur le spectacle, c’est peut-être ça qui les éloignent de notre travail. 

Source : https://www.francemusique.fr/actualite-musicale/rencontre-avec-frederic-le-du-celui-qui-fait-voir-l-opera-aux-personnes-aveugles-67468

9. Handicap et emploi : la success story du restaurant «Dans le Noir»

Article de Christine Mateus publié le 24 novembre 2018

Alors que s’achève la semaine pour l’emploi des handicapés, focus sur ce restaurant parisien qui fait travailler des malvoyants depuis quinze ans.

« Pas la peine de chercher ailleurs. Vous ne trouverez pas une autre entreprise, sans aide ni subvention, avec 50 % de son personnel en situation de handicap lourd travaillant en milieu ordinaire. » Voilà quinze ans qu’Edouard de Broglie, a créé le groupe Ethik Investment, qui a ouvert en 2004, à Paris, le premier restaurant « Dans le Noir ? ». Son idée : plonger les clients dans l’obscurité absolue ne sachant pas ce qu’ils vont manger, tout ce petit monde guidé et servi par des non-voyants…

Alors que la semaine pour l’emploi des personnes handicapées se termine dimanche, cette success story est la meilleure des réponses aux entreprises françaises qui ne remplissent pas toujours le quota de travailleurs handicapés imposé par la loi, c’est-à-dire 6 % des effectifs.

Aujourd’hui, ce taux atteint seulement 3,6 % dans le secteur privé et 4,9 % dans la fonction publique. Conséquence ? Les personnes handicapées sont deux fois plus touchées par le chômage. Le concept de « Dans le Noir ? » a, depuis, inspiré d’autres structures et le restaurant ne désemplit pas. Mais à l’époque les banquiers ont fait la tête ! Résultat : 13 refus et pas d’autres moyens que de monter le projet sur fonds propres.

« Ici, c’est vous qui avez besoin de moi »

« Le but n’est pas de faire apprendre ce qu’est le handicap mais d’y sensibiliser sans que les gens s’en rendent compte, de façon ludique et sans donner de leçons. L’immense majorité des clients vient d’ailleurs pour l’expérience sensorielle insolite, gastronomique, qui devient aussi une expérience humaine dans la rencontre de la différence », ajoute Camille Léveillé, directrice du restaurant parisien.

« D’autres différences tombent aussi, précise Mohand, guide serveur non-voyant, salarié depuis bientôt 11 ans. Dans le restaurant, il n’y a pas de tables individuelles mais des tables d’hôtes et dans le noir, vous ne savez pas à côté de qui vous êtes assis. Vous allez passer une soirée avec des personnes que vous n’auriez peut-être jamais côtoyées. Les catégories sociales, l’origine, la couleur de peau, le look… Tout s’efface. »

Mohand n’avait jamais pensé à la restauration. Et pour cause. Combien de non-voyants dans ce secteur ? « Je galérais pour trouver un emploi quand je suis tombé sur cette annonce. On cherchait des serveurs dans un restaurant qui me donnait l’opportunité de travailler dans mon élément. Si dans la rue, j’ai besoin de vous pour traverser, dans la salle c’est vous qui avez besoin de moi. Mais il ne s’agit pas ici de faire vivre la vie d’un aveugle, ça aurait fait cirque et ce n’est pas du tout l’esprit », insiste le salarié.

« Nous sommes à 13% de rentabilité »

« J’exploite des talents dont personne ne veut, je n’ai pas de mal à recruter, il y a peu de turn-over et on arrive à être plus rentable que d’autres entreprises. Ici, nous cassons l’idée que handicap = sous performance. Nous sommes à 13 % de rentabilité, ce qui correspond à la norme haute dans la restauration », brandit Edouard de Broglie, le président fondateur.

Depuis 2015, non loin du restaurant historique, un espace sensoriel a aussi été ouvert. Il propose des dégustations à l’aveugle de produits d’épicerie fine mais aussi des ateliers parfum. C’est Tiffany, jeune malvoyante, qui est aux manettes. Diplômée en Master Pro de l’école prestigieuse des métiers du parfum, de la cosmétique et des arômes, ISIPCA, elle reconnaît toutefois que son handicap lui a « fermé des portes ». « J’ai donc décidé d’en faire une force », lance-t-elle avec une belle assurance.

Restaurants, dégustations, ateliers sensoriels, spas, soirées événementielles : « Dans le Noir ? » a essaimé dans 6 pays et 9 grandes villes. Après l’Australie et la Nouvelle-Zélande, la marque prépare son entrée dans de nouveaux territoires, dont le Maroc avant la fin de l’année.

Source : http://www.leparisien.fr/societe/handicap-et-emploi-la-success-story-du-restaurant-dans-le-noir-24-11-2018-7952100.php

10. De plus en plus de cas de dégénérescence maculaire

Article de Vanessa Limoges publié le 21 novembre 2018

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Avec le vieillissement de la population, on risque d’entendre parler, de plus en plus, de dégénérescence maculaire. Cette maladie, qui engendre une perte de vision, touche environ 300 000 québécois et ce nombre est appelé à doubler dans les 15 prochaines années.

Il existe deux formes de dégénérescence maculaire: sèche et humide. La première entraîne une perte progressive de la vision centrale, tandis que la deuxième entraîne une perte rapide.

Une perte de la vision importante peut forcer à mettre fin à certaines activités, comme la lecture ou la conduite automobile, ce qui peut souvent être difficile à encaisser.

«C’est beaucoup d’adaptation. Ne pas reconnaître les gens, ce qui isole énormément, perdre son permis de conduire. Si la personne n’a pas 70 ans, souvent, elle a petit boulot qu’elle est obligée d’arrêter», a énuméré la directrice de l’Association des personnes handicapées visuelles du Bas-Saint-Laurent, Huguette Vigneault.

Mme Vigneault a été frappée par cette maladie à l’âge de 12 ans. À 50 ans, elle avait complètement perdu sa vision centrale.

Si ça arrive à 12 ans, tu as 12 ans d’adaptation à défaire, si ça arrive à 70 ans, tu as 70 ans d’habitudes à défaire pour réapprendre autrement», a ajouté Mme Vigneault.

Cette maladie peut engendrer d’autres problèmes. «C’est aussi trois fois plus de dépressions cliniques qui accompagnent une perte de vision, c’est cinq fois plus de risques d’une chute, cinq fois plus de risques d’une mauvaise prise de médicaments», a expliqué le directeur général de l’Association québécoise de la dégénérescence maculaire (AQDM), André Lavoie.

Une seule des deux formes de dégénérescence maculaire peut être traitée à l’aide d’injections.

«Ça peut vraiment aider une personne à être fonctionnelle plus longtemps», a souligné Mme Vigneault.

L’importance de la prévention

Mardi, l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS) nous apprenait que les traitements utilisés pour stopper ou ralentir l’une des deux formes de cette maladie ont grandement contribué à augmenter les dépenses de l’État en matière de médicaments, en 2017.

«La prévention, c’est ce qui coûte le moins cher et, actuellement, il n’y a pas de prévention, alors on s’en va vers un demi-million de personnes atteintes de dégénérescence maculaire sans qu’il n’y ait aucun plan gouvernemental sur le plan de la prévention et de l’information», a indiqué M. Lavoie.

Outre l’hérédité, plusieurs facteurs peuvent favoriser l’apparition de cette maladie, dont la cigarette, l’alimentation, l’embonpoint, l’hypertension, les ultraviolets et la lumière bleue.

L’Association québécoise de la dégénérescence maculaire lutte pour qu’un plus grand nombre de Québécois connaissent ces facteurs aggravants. L’organisme a d’ailleurs entamé une campagne de sensibilisation de la population, mercredi, à Rimouski.

Source : https://www.journaldemontreal.com/2018/11/21/de-plus-en-plus-de-cas-de-degenerescence-maculaire-1

11. Le programme de chiens-guides d’INCA célèbre les premiers diplômés

Par INCA

TORONTO, le 23 nov. 2018 /CNW/ – Le programme de chiens-guides d’INCA est heureux d’annoncer que les chiens-guides sortant de notre première promotion ont obtenu leur diplôme après des mois d’entraînement intensif. Six chiens qui ont été jumelés avec un maître à travers le pays sont prêts à entreprendre leur longue aventure en vue d’aider leur propriétaire à vivre en toute autonomie.

« Il s’agit d’une étape importante pour notre programme de chiens-guides, a déclaré John Rafferty, président et chef de la direction d’INCA. Nous avons pu réaliser la vision que nous avions de ce programme et même dépasser nos attentes. Aujourd’hui, notre projet s’est concrétisé alors que nos premiers chiens-guides et leurs maîtres entament leur nouvelle aventure. »

Voici les six chiens diplômés que nous avons jumelés avec des personnes à travers le pays :

  • Baker a été jumelé avec Charles Mossop de Qualicum, C.-B.
  • Danson a été jumelé avec Ashley Nemeth de Regina, Sask.
  • Ulysses a été jumelé avec Danika Blackstock de Kitchener, Ont.
  • Barney a été jumelé avec Cindy Shone de Toronto, Ont.
  • Piper a été jumelé avec Alycia Pottie de Halifax, N.-É.
  • Keller a été jumelé avec Sandy Benoit de Kanata, Ont.

Lancé il y a 18 mois, le programme a été conçu pour dresser des chiens-guides qui répondent spécifiquement aux besoins des personnes vivant avec une perte de vision. Ce programme privilégie des méthodes de dressage qui optimisent les chances de réussite. Fondé sur une approche axée sur la personne, le programme offre un entraînement des chiens-guides effectué en fonction des besoins de chaque jumelage et ce, gratuitement pour l’utilisateur. Par ailleurs, tout au long de la vie active du chien-guide, nous offrons un suivi, y compris un entraînement accru, un programme de perfectionnement, du soutien par les pairs et des activités sociales.

« Je suis heureuse que ce nouveau programme augmente le nombre de chiens-guides disponibles au Canada », déclare Victoria Nolan, chef des relations avec les intervenants et de la mobilisation communautaire, Programme de chiens-guides d’INCA. « Nous sommes ravis de continuer à soutenir notre première promotion de diplômés en leur offrant un entraînement continu et des services de suivi alors qu’ils rentreront dans leurs régions d’origine cette semaine. »

Près d’un demi-million de personnes sont aveugles ou vivent avec une vision partielle au Canada. Pour certaines, un chien-guide offre un niveau inégalé de mobilité, de liberté et de confiance – leur donnant accès au monde d’une façon complètement différente. Afin d’appuyer ce programme en pleine expansion, la Fondation INCA lancera sa campagne de chiens-guides des Fêtes le 27 novembre 2018.

Source :

https://www.newswire.ca/fr/news-releases/le-programme-de-chiens-guides-dinca-celebre-les-premiers-diplomes-701142961.html

12. Une «Vision zéro» 100 % mal partie…

Opinion de M. Guy Godin publiée dans le Nouvelliste le 26 novembre 2018

Il y a de ces projets politiques comme la «Vision zéro» qui méritent d’être explorés et discutés car ils reposent sur de bonnes intentions, mais qui aboutissent malheureusement en ordonnances adoptées à la va-vite contre lesquelles des citoyens s’insurgent avec raison. S’ajoute la «manière» dont les dossiers sont présentés; la conseillère Mercure pousse son affaire avec conviction certes, mais surtout avec un ton autoritaire et sec qui éloigne d’emblée toute remise en question. On se retrouve alors face à une idéologie totalitaire dont la porte-parole fait un dogme de sa «Vision zéro».

Lorsque, à l’appui du dossier, on prend Montréal et Toronto comme exemples pour transposer ici, à Trois-Rivières, des règles semblables en matière de circulation, on amène un raisonnement reposant sur des fondements d’argile et qui s’apparente à un sophisme. Par exemple, à Trois-Rivières, le virage à droite sur un feu rouge est permis, mais pas à Montréal… Parce que nous avons affaire à deux réalités urbaines complètement différentes, comme c’est le cas pour cette Vision zéro.

Il aurait fallu, et il faudrait, selon moi, aborder autrement la problématique de la sécurité de tous les Trifluviens qui circulent sur le territoire, que ce soit à pied, à vélo, en patins, ou en voiture. Avant d’imposer ex cathedra une nouvelle limite de vitesse, des trottoirs élargis, des photos-radars, des dos d’âne et que sais-je…, n’aurait-il pas mieux valu procéder dans l’ordre, dans la raison, et surtout dans le respect de l’ensemble des citoyens.

D’abord, pourquoi ne pas élaborer en priorité un programme d’éducation et de sensibilisation visant à atteindre la sécurité de tous, dont celle des personnes les plus vulnérables bien sûr.

Ensuite, ne faudrait-il pas revoir les circuits actuels de trottoirs et de pistes dites «cyclables». Analysons nos aménagements et apportons les correctifs nécessaires.

Après, et seulement après, on pourra voir s’il faut aller plus loin.

Dans un article paru dans Le Devoir du 18 juin dernier, mettant justement en doute l’efficacité de la «Vision zéro» à Montréal, le Dr Patrick Morency, qui œuvre en sécurité routière depuis une quinzaine d’années, déclare: «Chaque fois qu’on ajoute une voie sur une artère, les risques qu’un piéton soit blessé augmentent de 75 %». Selon lui, c’est exactement le contraire qu’il faut faire, en concevant par exemple des pistes réservées aux seuls cyclistes et sans doute d’autres à l’usage des seuls piétons.

Or qu’est-ce qui se passe à Trois-Rivières? On ajoute à qui mieux mieux des lignes de peinture… Prenons la rue Sainte-Marguerite ou le boulevard des Chenaux: on trace une ligne pour les espaces de stationnement, et on en trace une deuxième pour les cyclistes et parfois même des deux côtés de la rue… Est-ce que des lignes de peinture peuvent protéger adéquatement les utilisateurs? Sûrement pas.

Et ne faudrait-il pas tenir compte aussi du fait qu’en hiver, de nombreux piétons n’ont d’autre choix que de marcher dans les rues?

Pire: devant les terrains de l’Hippodrome et du cimetière Saint-Louis, les trottoirs se «confondent» avec la piste cyclable. Des piétons m’ont déjà confié avoir échappé de justesse à la catastrophe en s’engageant sur le trottoir alors que surgissent des coureurs cyclistes roulant à fond de train. Encore pire: le long de la côte des Chenaux, la piste cyclable n’est pas autre chose que le trottoir. Encore récemment, j’ai vu une maman poussant un carrosse au bas de la côte se faire littéralement décoiffer par un cycliste en descente libre… Ne faudrait-il pas corriger d’urgence de telles situations?

Et est-ce que nos «visionnaires zéro», ont pensé aux Trifluviens et aux visiteurs qui devront décoder le territoire en naviguant entre quatre zones rapprochées à différentes vitesses limites (100 km/h sur l’autoroute, 50 km/h sur les rues dites «collectrices», 40 km/h sur les rues dites «locales», 30 km/h en zone scolaire). Aussi bien déclarer Trois-Rivières comme terrain de jeu pour les policiers patrouilleurs qui pourront remplir leurs quotas de billets d’infraction en encore moins de temps qu’il en a fallu pour adopter cette courte «vision»…

Guy Godin, Trois-Rivières

Source : https://www.lenouvelliste.ca/opinions/carrefour-des-lecteurs/une-vision-zero-100–mal-partie-53de01719dbf67bfcbf00c1f88c41555

13. En 15 ans, le bureau de l’ombudsman de Montréal a traité plus de 20 000 plaintes

Article publié dans Le Brossard Éclair, jeudi 22 novembre 2018

L’ombudsman de Montréal (OdM) souligne ce mois-ci son 15e anniversaire. Depuis novembre 2003, Me Johanne Savard et son équipe ont traité plus de 20 000 dossiers et ont contribué à faire bouger, voire grandement améliorer les choses dans des secteurs aussi variés que l’accessibilité universelle, la gestion des problèmes de salubrité et des nuisances de bruit ou de circulation, la qualité des services municipaux, la suffisance et la clarté des informations municipales et l’équité des décisions.

«Nous sommes fiers d’avoir aidé des milliers de citoyens qui se sentaient lésés, en raison d’un acte, d’une décision ou d’une omission de la Ville de Montréal (service central ou arrondissement), d’une société paramunicipale ou d’une société contrôlée par la Ville», déclare Me Savard par voie de communiqué.

«Le nombre de dossiers traités annuellement a connu une croissance fulgurante: de 105 plaintes traitées en 2003, nous en avons reçu 2124 en 2017, poursuit la Brossardoise. Ces chiffres témoignent de la pertinence et de très grande importance de ce service facilement accessible et gratuit, pour l’ensemble des citoyens.»

Créé en 2003, l’OdM compte actuellement une équipe de 10 personnes, incluant Me Savard. Il intervient en dernier recours pour s’assurer que les droits municipaux des citoyens sont respectés et que leurs dossiers sont traités avec respect, justice et équité par tous les intervenants municipaux. Depuis 15 ans, le bureau a traité plus de 20 000 dossiers et effectué quelque 3000 enquêtes.

Quelques faits saillants des 15 dernières années

  • Nombreuses interventions pour assurer l’accessibilité universelle de l’hôtel de ville et de nombreux sites municipaux.
  • Amélioration significative de la gestion des dossiers d’insalubrité dans les logements; ajout de formations des inspecteurs, de nouveaux équipements et de documents de référence, etc.
  • Nombreux remboursements substantiels de montants facturés par erreur: taxes d’améliorations locales, frais de parc, droits de mutation immobilière, taxe d’eau, frais annuels d’occupation du domaine public, etc.
  • Octroi de subventions qui avaient été refusées pour un motif non prévu au règlement ou en raison d’un délai de traitement du dossier déraisonnable par la Ville.
  • Amélioration de la sécurité et de la signalisation en bordure de pistes cyclables.
  • Adoption de politiques claires sur les délais raisonnables de retours d’appel aux citoyens.

(Source: Ombudsman de Montréal)

Source : https://www.brossardeclair.ca/en-15-ans-le-bureau-de-lombudsman-de-montreal-a-traite-plus-de-20-000-plaintes/

14. Brossard : Sondage sur les déplacements à l’hôtel de ville

La Ville souhaite sonder la population sur leurs habitudes de déplacements vers l’hôtel de ville, incluant la Bibliothèque Georgette-Lepage, le Centre socioculturel Alphonse Lepage, les comptoirs de Services Brossard et de l’Urbanisme. Modes de déplacements, fréquentation et stationnement disponible seront questionnés, entre autres, dans un court sondage.
Le sondage se termine le 14 décembre. Courez la chance de vous mériter l’une des 2 cartes-cadeaux d’une valeur de 50 $ chacune (Quartier DIX30 et Mail Champlain). Il sera aussi possible de remplir le sondage à la Bibliothèque où des postes informatiques seront disponibles.

Cliquez sur ce lien pour y accéderhttps://fr.surveymonkey.com/r/deplacementsBrossard

Merci de votre participation!

Veuillez noter que ce sondage est fait en collaboration avec la firme Voyagez futé, centre de gestion des déplacements.

Source : http://www.ville.brossard.qc.ca/services-citoyens/Sondages-Consultations/Consultations-publiques.aspx

Si le sondage est inaccessible, veuillez contacter la Ville de Brossard tél : 450 923-6311