Écho du RAAMM pour la période du 25 février au 3 mars 2019

25 février 2019

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 25 février au 3 mars 2019.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. STM-INFO : Retrait de feux sonores dans le cadre des travaux du SRB Pie-IX

Note : Le RAAMM a entrepris des démarches auprès de la ville de Montréal afin de la sensibiliser sur l’importance de garder les feux sonores en fonction sur le boulevard Pie IX, et ce, même pendant la durée des travaux d’aménagement du Service rapide par bus (SRB).

Voici le communiqué de la STM :

Retrait de feux sonores dans le cadre des travaux du SRB Pie-IX

À partir du 18 février 2019, le feu sonore situé à proximité de la traverse piétons à l’intersection du boulevard Pie-IX et de l’avenue Laurier va être retiré. Il sera remis en fonction au courant de l’année 2021, lorsque les feux permanents seront installés.

Notez que d’autres feux sonores situés sur le boulevard Pie-IX devront être retirés dans le cadre des travaux du projet du SRB Pie-IX.

Source : STM, 14 février 2019

2. À la canne blanche : le projet de vie d’un couple non-voyant

Article de Radio-Canada, Estrie, publié le 19 février 2019

Ils ne voient pas, mais leur handicap est loin d’être un frein. Daniel Bonin et Maryse Sauvé se lancent dans la production d’œufs de cane à Stukely-Sud. L’entreprise baptisée À la canne blanche, jeu de mots volontaire, en dit long sur la détermination des deux entrepreneurs.

Daniel et Maryse, atteint de maladies oculaires dégénératives, ont progressivement perdu la vue à partir de l’âge de 20 ans. Ces jours-ci, ils complètent le futur abri de 3600 pieds carrés où 660 canes pondeuses de race coureur indien trouveront refuge.

« Il va y avoir 22 enclos, 30 oiseaux par enclos. Pour nous, c’est plus facile : petit enclos, petit espace, on se perd pas », lance Daniel Boivin.

La toute première cane que le couple a eue était de couleur blanche. Le nom de l’entreprise allait de soi.

«C’est notre handicap, on a chacun une canne blanche. On trouvait le lien tellement drôle. On aime bien ça mettre de l’humour dans tout ce qu’on fait.»

Pour réaliser son projet, le couple a dû convaincre le ministère de l’Agriculture et des prêteurs. On a vraiment défriché le chemin. Mes recherches pour le plan d’affaires, je les ai faites sur le côté de la France parce qu’ils en ont plus qu’ici, explique Maryse Sauvé.

Jocelyn Sadorge se joint au duo dans cette aventure. Lorsque les premiers oiseaux sont arrivés, le jeune menuisier a rapidement vu une belle occasion d’affaires. Quand ils m’ont parlé de bâtir un bâtiment comme celui-là, ça me tentait en tabarouette!, se souvient-il.

«Daniel et Maryse sont des inspirations incroyables! Quand j’ai connu Daniel, il était en train de poser du gyproc pendant que je posais ses escaliers. Je n’avais jamais vu une personne aveugle travailler de ses mains. Le voir aller je me disais, il n’y a rien qui l’arrête cet homme-là.» –Jocelyn Sadorge, futur associé, À la canne blanche

Pour les personnes non voyantes, l’employabilité demeure un défi de taille. Bien que Daniel ait étudié en droit et que Maryse ait une formation en massothérapie, ils n’arrivaient pas à trouver du travail dans leur domaine. Ensemble, ils ont décidé de se créer leur emploi de rêve.

«On n’est pas plus courageux que quelqu’un d’autre, c’est juste qu’on veut. On est tannés d’attendre à la maison d’avoir un chèque d’aide sociale. On veut gagner notre vie, on veut s’accomplir. On veut remplir nos semaines, nos journées, être fatigués pour quelque chose le soir. Ça part juste de ça, simple comme ça!» -Maryse Bonin, cofondatrice, À la canne blanche

Dès le printemps 2019, les œufs de cane seront vendus dans certains marchés publics. Des épiceries sont aussi intéressées. On a déjà des lettres d’entente avec Épicia qui sont les Végétariens à Sherbrooke et le Jardin du Mont à Granby pour l’été 2019. Mais au printemps, on sera dans les marchés fermiers. On va aller présenter notre histoire. C’est pas seulement un œuf, il y a tellement une belle histoire derrière ça, renchérit Daniel Bonin.

 

Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1153907/a-la-canne-blanche-le-projet-de-vie-dun-couple-non-voyant

3. Participantes et participants recherchés pour études de marché

Il existe une multitude de recherches : parfois, les participants sont rémunérés pour donner leur opinion et, à d’autres moments, ils font partie d’un panel ayant pour but d’améliorer un produit ou un service qui leur est destiné. Dans les deux cas, il me ferait plaisir de vous intégrer dans ma liste de « futurs participants ».

Je m’appelle Françoise Émond, et mon travail consiste à recruter différentes personnes pour différents sujets. Dernièrement, la firme Maggy Faddoul Communication m’a mandatée pour trouver des personnes aveugles ou ayant une limitation visuelle importante qui connaissent et, si possible, écoutent la chaîne AMI-Télé (Accessibilité Média Inc.), que l’on retrouve chez tous les câblodistributeurs ainsi que sur le Web. L’ensemble de la programmation d’AMI-Télé est disponible avec la vidéodescription.

Je vous invite donc à communiquer avec moi pour me donner vos coordonnées afin de vous inscrire au Panel d’AMI-Télé ou/et à l’un des deux sondages rémunérés en cours actuellement. Il me fera un plaisir de vérifier votre admissibilité.

Vous pouvez me soumettre vos noms et numéro de téléphone en m’envoyant un courriel  à [email protected] ou en me téléphonant au 514-845-5310.

4. Visites aux musées en mars 2019

Chers amis,

Comme il n’y aura pas de visite dans la collection permanente au Musée des Beaux-Arts de Montréal le mardi, 5 mars (semaine de relâche), pourquoi ne pas aller découvrir la proposition du Musée Stewart mardi, le 5 mars, visite intitulée : « L’histoire au bout des doigts »? On y offre, entre autres, la possibilité de découvrir et de manipuler des artéfacts.

Retenez cependant que la visite du premier dimanche de chaque mois au MBAM, donc celle du 3 mars, est maintenue.

Le mardi, 12 mars, nous sommes invités à la nouvelle exposition temporaire consacrée à THIERRY MUGLER: COUTURISSIME!

* J’ajoute à la fin de ce message quelques extraits des textes publiés dans la Revue M de janvier-avril 2019, Revue accessible à l’audiothèque.

Je rappelle que le Musée des Beaux-Arts de Montréal nous offre également la possibilité de participer à la Ruche d’art le dimanche 3 mars de 13 h à 16 h pour y expérimenter des activités de création. Il s’agit d’un espace créatif pour tous.

En espérant que vous profiterez de l’accueil spécifique des musées et que vous sensibiliserez des visiteurs potentiels.

Nicole Trudeau WWW.NICOLETRUDEAU-TOUTVOIR.QUEBEC

NOTE : Ne pas négliger de lire les spécifications ci-après.

Rappels : 

Vous partagez sans doute avec moi les vœux suivants : la pérennité de telles visites et l’accroissement des visiteurs.

Nous pouvons être agents de la réalisation de ces vœux en exprimant notre intérêt et notre appréciation et en en parlant autour de nous.

Pour que l’offre s’accroisse, il faut que l’intérêt actif se manifeste et s’exprime.

Pour vous inscrire aux visites des 3 et 12 mars 2019 au Musée des Beaux-Arts de Montréal, ainsi qu’à La Ruche d’art du 3 mars, téléphoner au 514-285-2000 option 3 au moins une semaine avant la visite.

Le Musée est situé au 1380 rue Sherbrooke Ouest, Montréal et le point de rencontre est le hall principal où les guides accueillent les participants.

Chaque visite commence à 10 :30 h. Elle est gratuite pour le non-voyant et pour son accompagnateur et dure de 90 à 120 minutes.

Les activités de la Ruche d’arts se déroulent de 13 à 16 h.

Pour vous inscrire à la visite du 5 mars au Musée Stewart, téléphoner au 514 861-6701 poste 2234 au moins une semaine avant la visite. Le Musée est situé au dépôt militaire britannique de l’Île-Sainte-Hélène, au Parc Jean-Drapeau : 20, chemin du Tour-de-l’Île, Montréal (Québec H3C 0K7.

Courriel : [email protected]

Site internet : www.stewart-museum.org/

Le site annonce la visite pour 10 h, mais il est préférable de confirmer auprès de l’institution. Elle dure deux heures.

NOTE : Il est suggéré d’avoir avec soi le numéro de téléphone et l’adresse précise des Musées. 

Chaque visiteur non-voyant ou malvoyant doit être accompagné d’une personne de son choix. Une demande d’accompagnateur peut aussi être faite auprès du service d’aide bénévole du RAAMM les mercredis, jeudis et vendredis. tél. 514 277-4401 poste 115. 

Chaque visiteur doit s’inscrire auprès du Musée en utilisant les coordonnées ci-haut notées. S’il ne peut se présenter le jour de la visite, il doit, par courtoisie, en informer le Musée. Si les groupes sont complets, il est suggéré de laisser vos coordonnées et de demander que l’on vous contacte s’il y a des annulations.

 Il est recommandé d’être au Musée au moins 15 minutes avant le début de la visite afin de respecter l’horaire.

*Couturissime! Ce qu’on en dit dans la REVUE M, janvier-avril 2019

« Thierry Mugler mérite d’être reconnu et célébré comme une voix unique et un acteur essentiel du milieu de la mode. […] »

« Le Musée des beaux-arts de Montréal présente la toute première exposition consacrée au créateur français Thierry Mugler. (…) elle dévoile les multiples univers de cette figure artistique incontournable – couturier visionnaire, metteur en scène, photographe et parfumeur – en revisitant notamment ses créations prêt-à-porter et haute couture. (…)

Cette rétrospective réunit plus de 140 tenues, (…, réalisées entre 1973 et 2001, en plus de nombreux documents d’archives inédits et croquis. Une centaine de photographies signées par les plus grands artistes (…) complète l’exposition. »  

« Thierry Mugler: Couturissime retrace le parcours d’un couturier d’exception qui a révolutionné la mode avec des coupes morphologiques, futuristes, et des silhouettes glamours, sculpturales et élégantes: ses tailleurs stricts aux épaules de superhéros et à la taille corsetée habillent une féminité sublimée, puissante et sensuelle en constante métamorphose. L’exposition propose une plongée dans son imaginaire singulier, évoquant tour à tour le perfectionnisme et le prestige hollywoodien, le rêve, la faune, l’érotisme et la science-fiction. Elle explique ses choix audacieux, dont l’utilisation de matières innovantes en haute couture comme le métal, la fausse fourrure, le vinyle et le latex. »

« Thierry Mugler a mis en scène les défilés de mode les plus spectaculaires de son temps. Il a notamment créé les costumes de scène de La tragédie de Macbeth de William Shakespeare, pour la Comédie-Française et le Festival d’Avignon, et ceux du spectacle du Cirque du Soleil Zumanity. Il a habillé une myriade de stars telles que Diana Ross, David Bowie, Lady Gaga, Liza Minnelli et, au Québec, Diane Dufresne et Céline Dion. (…) Photographe et réalisateur, il a tourné (…) des courts-métrages mettant en vedette les actrices Isabelle Huppert et Juliette Binoche. Au cours de sa carrière, Mugler multiplie les collaborations avec de nombreux cinéastes, architectes, photographes et artistes de renom, (…) »

Source : Mme Nicole Trudeau, membre du RAAMM

5. Action des femmes handicapées (Montréal) Offre d’emploi – Coordonnatrice générale

Action des femmes handicapées – Montréal (AFHM) est un organisme dont la mission est de travailler solidairement et en collaboration avec d’autres groupes à favoriser l’autonomie des femmes en situation de handicap et leur participation libre et entière à la vie sociale, culturelle, politique et économique et ce, dans une perspective féministe intersectionnelle et d’autodétermination.

 

AFHM est à la recherche d’une coordonnatrice générale qualifiée et énergique. Sous la supervision du conseil d’administration, elle devra effectuer les tâches suivantes :

  • Promouvoir la mission d’Action des femmes handicapées – Montréal;
  • Voir à la réalisation des plans d’action annuels de l’organisme;
  • Contribuer à l’avancement des dossiers de défense des droits, à la réalisation des activités d’éducation populaire et au renforcement de la vie associative;
  • Organiser, superviser et coordonner les services et les activités;
  • Assurer une saine gestion des ressources humaines et financières;
  • Collaborer à la recherche de financement nécessaire et aux demandes de subventions;
  • Contribuer activement à la visibilité et au rayonnement de l’organisme.

Exigences et compétences recherchées

  • Formation universitaire et/ou expérience de travail pertinente;
  • Adhésion à la mission et aux valeurs de l’organisme incluant son principe d’autodétermination (empowerment) des femmes en situation de handicap et sa vision féministe;
  • Autonomie, leadership et capacité d’analyse et d’initiative;
  • Bonne gestion des priorités;
  • Bonnes dispositions à travailler seule ou en équipe;
  • Bonne capacité de rédaction;
  • Excellentes aptitudes à communiquer en français tant à l’oral qu’à l’écrit,
  • Bonne connaissance de l’anglais (un atout);
  • Bonne maîtrise de l’environnement Windows et de la suite Office (Word, Power Point, Excel, Outlook),
  • Bonne maîtrise médias sociaux (un atout);
  • Connaissance du milieu communautaire (groupes de personnes en situation de handicap et groupes de femmes) (un atout).

Conditions de travail

  • 25 heures par semaine à 21 $/heure ;
  • Disponible à travailler le soir et la fin de semaine à l’occasion;
  • Possibilité de télétravail occasionnel;
  • Quatre semaines de vacances après la première année;
  • 10 jours de congé de maladie plus 2 journées de congé mobiles annuellement.

 

L’entrée en fonction est prévue pour le 1er avril 2019.

À compétences égales, la priorité sera donnée à une femme en situation de handicap.

Les femmes intéressées sont priées de transmettre leur curriculum vitae et une lettre de présentation en format Word au plus tard le 8 mars 2019 à l’adresse courriel suivante : [email protected]

Nous remercions toutes les candidates pour l’intérêt accordé à la présente offre, néanmoins, seules les candidates sélectionnées pour une entrevue seront contactées.

6. Trottinettes en libre-service à Lyon : la galère pour les aveugles et malvoyants

Article de Dolores Mazzola publié le 13 février 2019 par Infofrance

Elles sont parfois abandonnées sur les trottoirs, encombrent le passage et la circulation des piétons … les trottinettes électriques en libre-service font grincer des dents à Lyon. Mais leur présence devient un véritable problème pour les personnes aveugles et malvoyantes.

Les trottinettes électriques en libre-service ont fait leur apparition à Lyon voilà déjà plusieurs mois. Aujourd’hui, elles fleurissent sur les trottoirs et envahissent l’espace public. Abandonnées sur les trottoirs par des utilisateurs indélicats, elles trônent souvent au milieu du passage. Une gêne pour les piétons et autres usagers de l’espace public. Les risques de chutes sont conséquents. Certains parlent même de dangers.
Ainsi, pour Virgile et Pierre-Marie, tous deux déficients visuels, se balader en ville relève parfois du parcours du combattant. Les trottinettes électriques en libre-service stationnées n’importe tout sur les trottoirs ne facilitent pas leur quotidien. Leurs déplacements sont compliqués. Encore plus difficiles pour les personnes qui se déplacent avec une canne blanche. Les utilisateurs de ces engins silencieux qui circulent sur les trottoirs effrayent aussi les chiens d’aveugles en les frôlant. Pour Patrice, les trottinettes sont devenues sa hantise et n’hésite pas à parler d’un manque total de respect.

Une ville de moins en moins accessible

Le comité Louis Braille qui rassemble à Lyon de nombreuses personnes déficientes visuelles a récemment envoyé une lettre aux collectivités locales. Aujourd’hui, alors qu’un flou juridique entoure l’usage de ces trottinettes, la ville de Lyon réfléchit à la création d’une charte de bonne conduite. L’opérateur Voi récemment installé dans la capitale des Gaules compte sur le civisme des utilisateurs. Dans les prochaines semaines, un troisième opérateur de trottinettes électriques en libre-service devrait s’implanter à Lyon. Les déficients visuels, personnes âgées ou personnes à mobilité réduite n’ont pas fini de slalomer.

Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/trottinettes-libre-service-lyon-galere-aveugles-malvoyants-1623795.html

7. Rencontre avec le handicap : la leçon de vie de Juliette, jeune aveugle

Rédigé par Laurina Padovani le 7 Février 2019 corse net info

Des élèves de 4eme du collège Saint-Paul à Ajaccio ont fait la connaissance de Juliette, une jeune aveugle de 17 ans, venue leur raconter son quotidien et leur faire découvrir les outils qui facilitent sa vie. Une belle leçon de courage que les collégiens ne sont pas prêts d’oublier

« Il faut savoir affronter ses difficultés pour avancer.» Ce mantra, Juliette Lepage se le répète chaque jour. Le 29 janvier, c’est à la classe de 4ème 5 du collège Saint-Paul que la jeune fille de 17 ans a prodigué ce précieux conseil. Juliette est aveugle de naissance. ‘’Je suis aveugle et non malvoyante ou non-voyante’’ explique-t-elle immédiatement.

Pour une personne atteinte de cécité comme Juliette, il est très rare d’arriver à percevoir la moindre forme, lumière ou couleur. Juliette est plongée dans le noir. Pourtant, son univers semble très coloré. Accompagnée de son ordinateur en braille qui lui permet d’être connectée au monde comme n’importe quelle personne voyante, elle se lance dans un récit passionné qui évoque son goût pour la littérature, la musique, la philosophie, le sport et le chant.

Juliette est atteinte d’un syndrome d’Asperger, une forme d’autisme qui accroît ses capacités mentales. Très intelligente et vive, elle se pose beaucoup de questions sur le monde extérieur.

« Elle est déconcertante, assure Sandra Durant l’enseignante en technologie à l’origine de cette rencontre. Elle s’exprime de façon précise, son ton est juste et les thèmes qu’elle aborde sont passionnants. Les élèves ont été très surpris par sa vitalité et son optimise. Cet entretien leur a permis de débloquer leur approche vers le handicap.»

L’objectif de cette journée

Les 27 élèves n’en sont pas à leur première rencontre avec le handicap. En octobre dernier, ils avaient rencontré le sportif de haut-niveau, Thierry Corbalan, amputé des deux bras suite à un accident. Le fameux ‘’Dauphin Corse’’ avait évoqué son défi du tour de Corse à la nage non-stop en relais avec trois autres nageurs. Il avait également fait une démonstration de ses prothèses qui lui permettent de rester autonome. C’est grâce à ce dernier que Sandra Durant est entrée en contact avec Juliette.

« Le projet que j’ai mis en place cette année consiste à découvrir les technologies qui permettent d’améliorer le quotidien des handicapés, explique l’enseignante. L’objectif était d’avoir un handicap différent de celui de Thierry Corbalan. Il était intéressant pour les élèves de découvrir les technologies utiles pour un handicap sensoriel. Nous avons fait des recherches sur les objets connectés qui font partie du programme de 4ème. On a trouvé beaucoup d’outils adaptés à ce handicap. La smart-canne notamment, qui fonctionne avec des capteurs de mouvements. Mais Juliette semble plutôt réticente à cette technologie. Elle n’a pas de smart-canne et assure préférer affronter les difficultés. Elle explique plutôt le fonctionnement de sa montre en braille faite de petites marques autour du cadran pour le repérage des aiguilles. »

Des difficultés au quotidien

Bien que la ville face des efforts avec notamment la mise en place du dispositif d’audioplage, ou encore les bandes podotactiles installées devant certains abris-bus, Juliette assure que l’aménagement urbain pour les handicapés n’est pas suffisant.

« Les dispositifs d’accompagnement à l’orientation sont rares chez nous. C’est dommage. Ce qui serait bien, c’est d’avoir des feux tricolores vocalisés par exemple. Avec ce genre d’équipements, je pourrais me promener en ville sans danger. »

De plus les incivilités, notamment de la part des personnes qui promènent leur chien, rendent les trottoirs difficiles d’accès. Juliette est donc obligée d’être en permanence accompagnée de sa mère. Une situation parfois compliquée pour une jeune fille qui comme tout adolescent de 17 ans, souhaiterait avoir plus d’autonomie.

Dotée de l’oreille absolue, Juliette est capable de reconnaître, à l’écoute d’un son, les notes de musiques qui le composent. La rencontre se termine avec un ‘’Ave Maria ‘’ a capella de toute beauté.

Une jeune fille complète donc, qui a su faire de son handicap une force qui la pousse toujours plus loin. Juliette s’est d’ailleurs lancé un défi : parcourir l’intégralité des 180 kilomètres du GR20 pour ses 18 ans.

Source : https://www.corsenetinfos.corsica/Rencontre-avec-le-handicap-la-lecon-de-vie-de-Juliette_a38179.html

8. Vidéo. Aveugle : “Au fait, à quoi je ressemble ?”

Article de Janice Bohuon et Axelle Auvray publié le 20 février 2019 sur Franceinfo

Quelle relation a-t-on avec son corps lorsqu’on est aveugle ? Et comment perçoit-on les corps des autres, d’ailleurs ? Janice et Axelle ont posé ces questions à trois personnes qui ne se voient jamais dans un miroir.

Aujourd’hui, le physique, l’apparence, ont une place démesurée dans notre société. Quel est le rapport au corps, le nôtre et celui des autres, quand on n’a pas la vue.

Antoine, Stéphanie et Marie-Christine sont aveugles. Ils perçoivent les corps des autres par d’autres sens que la vue. Au final, c’est comme s’ils avaient une impression plus sincère des autres, sans le filtre des idéaux de beauté. Ces trois rencontres nous ont démontré qu’une perception sans la vue était toute aussi riche de sens, d’émotion et d’intensité.
Stéphanie s’en amuse : « Il y a des gens qui croient que l’on a un sixième sens, et ça, c’est pas vrai. Ce serait trop bien ! Mais, non… C’est toujours une question de concentration.« 

Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=pkGaFF_6dUU

Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/roubaix/video-aveugle-au-fait-quoi-je-ressemble-1624259.html

9. Espace public et recrudescence de l’aveuglophobie

Article de Younes Gnaoui publié sur La Nouvelle Tribune. Maroc, le 20 février 2019

Malgré l’éclat de sa pensée, de sa philosophie et d’une littérature à portée universelle, la société de la Grèce ancienne condamnait les personnes handicapées à l’ostracisme, voire même à la mort. Telle conduite ségrégative s’articulait sur le principe de base de la survie du plus fort et de l’impérative utilité à la prospérité de la cité. Faute de pouvoir prendre de la culture hellénique son brio intellectuel, nous avons adopté sa peur et son rejet des handicapés, sans raison valable.

Le calvaire des personnes à besoins particuliers ne se limite plus chez nous à revendiquer le droit au travail et à un engagement sociétal expressément inclusif. De nouvelles formes d’exclusion à l’encontre de cette frange sociale se frayent aujourd’hui chemin dans les espaces publics.

<a href= »https://www3.smartadserver.com/ac?jump=1&nwid=1517&siteid=79798&pgname=hp&fmtid=35237&visit=m&tmstp=<?php echo time() ?>&out=nonrich » target= »_blank »> <img src= »https://www3.smartadserver.com/ac?out=nonrich&nwid=1517&siteid=79798&pgname=hp&fmtid=35237&visit=m&tmstp=<?php echo time() ?> » border= »0″ alt= » » /></a>

Chez nous, il semble qu’il est aujourd’hui possible pour un citoyen quelconque d’empêcher un autre citoyen d’accéder à un lieu public, autorisé par l’État pour recevoir et servir les membres de la société. Le restaurant Le Tonkin passe officiellement pour pionnier de cette pratique en interdisant l’accès à ses lieux à des personnes à besoins spécifiques. L’étrange motif de cette interdiction : la cécité du client. Il ne manque plus, désormais, qu’à garnir les devantures des magasins de panneaux en braille indiquant «Interdit aux aveugles». En quoi la présence d’un non-voyant pourrait-elle porter préjudice à l’enceinte d’un lieu public ou privé? La personne handicapée serait vue selon cette curieuse logique comme une sorte de pollution humaine qui pourrait nuire au bien-être dune tranche de clientèle déterminée. Campant un faux souci pour l’intérêt du client non-voyant, le gérant du restaurant, d’après «lesEco.ma», arbore largument fallacieux de la self-défense : le client, vu son invalidité, aurait été dans lincapacité de se défendre en cas de danger. Des propos qui prêtent à rire. Le restaurant Le Tonkin, spécialisé dans les sushis japonais et la cuisine asiatique, est apparemment aussi une arène de lutte ; vous êtes tenus donc, chers citoyens, d’être physiquement aptes, forts et de préférence titulaires d’une ceinture noire en arts martiaux pour aller manger des sushis et parer aux possibles attaques. Ledit gérant, toujours selon «lesEco.ma», ne mâchait pas ses mots : On ne sert pas les musulmans ici, dit-il, encore moins quand ils sont handicapés”. Par curiosité, j’ai consulté les commentaires des clients à propos du restaurant en question sur Tripadvisor. Entre ces commentaires, dans l’ensemble négatifs, figure celui d’un touriste du Royaume-Uni qui date du 26 novembre 2018, et qui se plaint de s’être vu interdire l’accès au restaurant parce qu’il portait des béquilles. Le restaurant n’aurait accédé à sa requête qu’après maintes tractations. Il y’a donc lieu de conclure que c’est une infraction courante depuis un certain moment déjà, toujours non pénalisée par les parties concernées. Une attitude incivile, de part et d’autre absurde et irresponsable, qui fragilise, certes, la célèbre notion de « client roi », qui porte une flagrante atteinte à l’éthique de la citoyenneté et aux droits du consommateur, et qui, de surcroit, ternit l’image du tourisme marocain.

Le non-voyant victime de cette agression discriminatoire rare dans son genre est un artiste qui jouit d’une certaine notoriété au sein de la société. Sa renommée a contribué à transmettre sa voix au grand public qui a vite réagi à l’incident sur les sites des réseaux sociaux. Ni sa célébrité ni sa qualité d’être humain, de citoyen ou de non-voyant, n’ont pu intercéder en sa faveur auprès du personnel d’un lieu public où il souhaitait se faire servir comme tout un chacun. Qu’en est-il de celui qui n’a pas de voix, qui ne jouit pas de la renommée de l’artiste Ngadi et qui ne peut, par conséquent, qu’avaler l’humiliation dans le silence et ingurgiter sa colère dans l’isolement du cocon ignoré de chaque jour?

Les efforts déployés par l’État pour garantir les droits de cette tranche sociale des citoyens laissent beaucoup à espérer, et ce en dépit de l’article 34 de la Constitution marocaine qui stipule que «les pouvoirs publics élaborent et mettent en œuvre des politiques destinées aux personnes et aux catégories à besoins spécifiques.» Larticle ajoute qu’à cet effet, les pouvoirs publics veillent notamment à «réhabiliter et intégrer dans la vie sociale et civile les handicapés physiques sensorimoteurs et mentaux et faciliter leur jouissance des droits et libertés reconnus à tous.»

L’incident montre du doigt le phénomène croissant des conduites discriminatoires qui devraient être sévèrement sanctionnées. De son côté, le président de l’Association Amal Marocaine des Handicapés (AAMH), affirme détenir plein de dossiers concernant des membres s’étant vu interdire l’accès à des restaurants et hôtels au cœur de leur propre pays.

Par ailleurs, il va de soi que les enseignements de la Constitution ne définissent pas seulement les obligations des pouvoirs publics, mais également les responsabilités des citoyens. Où en sommes-nous du devoir de connaître et d’obéir les prescriptions de la Constitution, non pas par peur de tomber sous la foudre de cette Constitution, mais plutôt par notre devoir de civilité et par notre dévouement aux principes et responsabilités de la citoyenneté? L’écoute et laccueil des personnes à besoins spécifiques sont en soi un gage de citoyenneté qui sinscrit volontairement dans la philosophie de leur intégration dans la société. Nest-il pas assez pour ces personnes de trimballer constamment le sentiment de différence et l’incapacité de profiter de quelques joies de la vie comme le commun des hommes?

Source : https://lnt.ma/espace-public-recrudescence-de-laveuglophobie/

10. Une femme vivant à Oxford est devenue la première personne à bénéficier d’une thérapie génique contre l’une des formes de cécité les plus courantes dans le monde

Article de Fergus Walsh publié le 21 février 2019 par la BBC

Les chirurgiens ont injecté un gène synthétique à l’arrière de l’œil de Janet Osborne afin d’empêcher la mort d’autres cellules.

Il s’agit du premier traitement, par thérapie génétique, de la dégénérescence maculaire. La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) ou dégénérescence maculaire sénile est une maladie de la rétine provoquée par une dégénérescence progressive de la macula, partie centrale de la rétine, qui peut apparaître à partir de l’âge de 50 ans, et plus fréquemment à partir de 65 ans,

Environ 600 000 personnes au Royaume-Uni sont atteintes de DMLA, la plupart d’entre elles ont une grave déficience visuelle.

« J’ai du mal à reconnaître les visages avec mon œil gauche parce que ma vision centrale est floue – et si ce traitement pouvait empêcher que ça empire, ce serait incroyable », a dit Janet Osborne à la BBC.

Le traitement a été réalisé sous anesthésie, le mois dernier, à l’Oxford Eye Hospital, par Robert MacLaren, professeur d’ophtalmologie à l’Université d’Oxford.

« Un traitement génétique administré très tôt pour préserver la vision chez des patients qui, sans cela, auraient perdu la vue, serait une avancée énorme en ophtalmologie. Et certainement quelque chose que j’espère voir dans un avenir proche », a dit le professeur MacLaren à la BBC.

Mme Osborne, 80 ans, fait partie d’une dizaine de patients atteints de la DMLA à avoir expérimenté un essai de traitement par thérapie génique.

La DMLA

La macula fait partie de la rétine et est responsable de la vision centrale.

En cas de dégénérescence maculaire liée à l’âge, les cellules rétiniennes meurent et ne sont pas renouvelées.

Le risque de DMLA augmente avec l’âge.

La plupart des personnes atteintes, y compris celles qui participent à cet essai, souffrent de DMLA sèche, une maladie entraînant une diminution graduelle de la vue et pouvant durer plusieurs années.

La DMLA humide peut se développer soudainement et entraîner une perte de vision rapide, mais elle peut être traitée si elle est diagnostiquée rapidement.

Comment fonctionne la thérapie génique ?

Avec l’âge, les gènes responsables des défenses naturelles de l’œil commencent à mal fonctionner et à détruire les cellules de la macula, ce qui entraîne une perte de la vision.

Une injection est faite à l’arrière de l’œil qui délivre un virus inoffensif contenant un gène synthétique.

Le virus infecte les cellules rétiniennes et libère le gène, ce qui permet à l’œil de fabriquer une protéine conçue pour empêcher les cellules de mourir et garder ainsi la macula en bonne santé.

Les essais de thérapie génique effectués par l’Oxford Eye Hospital l’ont été chez des patients ayant déjà perdu une partie de la vue.

En cas de succès, l’objectif serait de traiter les patients avant qu’ils n’aient perdu la vue afin d’enrayer la DMLA.

Cela aurait d’importantes répercussions sur la qualité de vie des patients.

Il est trop tôt pour savoir si la perte de vue de l’œil gauche de Mme Osborne a été stoppée. Tous les patients feront l’objet d’une surveillance ophtalmologique.

« J’aime toujours jardiner avec mon mari, Nick, qui cultive beaucoup de légumes. Si je peux continuer à éplucher et couper les légumes, et conserver mon niveau actuel d’indépendance, ce serait absolument merveilleux », a dit Janet Osborne à la BBC.

Source : https://www.bbc.com/afrique/monde-47320931

11. Barbie handicapée : la marque mise sur la diversité

Publié le 19 février 2019 par Cassandre Rogeret, Handicap.fr

Pour ses 60 ans, Barbie bouleverse les canons de la beauté et cette nouvelle enflamme la Toile… Mattel lance une Barbie en fauteuil roulant et une autre avec une prothèse de jambe amovible. En 1998, l’entreprise avait déjà tenté l’expérience de la diversité en créant Becky, une amie de Barbie, en fauteuil roulant. Sa sortie avait d’ailleurs provoqué un tollé car son fauteuil était trop large pour entrer dans la maison de la jolie blonde… 21 ans plus tard, le fabricant de jouets décide, enfin, de métamorphoser sa poupée emblématique.

S’ouvrir à la diversité

Lego, Playmobil… Depuis plusieurs années, les multinationales du jouet s’ouvrent à la diversité. La collection « Fashionistas » de Barbie a ainsi vu défiler des brunes, des rondes, des métisses, avec des dreadlocks, des cheveux crépus ou encore des tresses… L’image de la blonde impeccable, mince, « valide » et toujours en forme commence peu à peu à se dissiper. « Depuis des années, elle a évolué pour refléter le monde qui entoure les filles. Nous sommes heureux qu’elle soit la plus diverse et la plus inclusive ligne de poupées au monde », clame la marque sur Instagram. Les parents pourront désormais se servir de ces poupées pour expliquer le handicap dès le plus jeune âge. La différence, si elle est montrée ou expliquée tôt, devient une norme et est moins sujette à méfiance ou stéréotypes.

Une poupée « bankable » ?

Pour ceux qui auraient un doute sur la rentabilité de cette Barbie handicapée… Kim Culmone, vice-présidente de Mattel, affirme, dans un entretien accordé au magazine pour adolescents Teen Vogue, que le modèle en fauteuil roulant « est l’un des articles les plus réclamés ». Ces deux petites nouvelles devraient peupler les rayons des magasins dès la fin de l’année 2019. Un cadeau de Noël qui tombe à pic ?

Source : https://informations.handicap.fr/a-barbie-handicapee-marque-diversite-11584.php

12. Un nouvel édicule à la station McGill /Ascenseur

Article de Sarah Daoust-Braun, Agence QMI, publié le 14 février 2019

Un nouvel édicule sera construit pour accéder à la station McGill, ce qui permettra à la Société de transport de Montréal (STM) d’aménager un ascenseur pour rejoindre le métro.

La STM a l’intention de démolir un poste de ventilation naturelle, lui appartenant, situé dans un bâtiment bordant le boulevard De Maisonneuve afin de construire l’édicule.

Il s’agissait de l’endroit le plus approprié pour construire un ascenseur dans le cadre de son programme d’accessibilité universelle, en plus d’offrir un nouvel accès à la station McGill.

Ces travaux se dérouleront en même temps que d’importants travaux de réfection de la station, où la membrane d’étanchéité doit, entre autres, être remplacée. «Dans une perspective d’efficacité et afin de réduire les impacts des travaux, la STM a donc choisi de coordonner ces deux chantiers», a précisé le porte-parole de la société Philippe Déry.

2022

La STM n’a pas indiqué les coûts de cet aménagement pour «ne pas influencer le marché » puisque l’appel d’offres n’est pas publié. L’ascenseur doit être mis en service en 2022.

La construction de cet édicule n’est pas liée aux travaux du futur Réseau express métropolitain.

«Le projet n’est pas susceptible d’impacter les conditions environnementales du site, encourageant plutôt au passage l’utilisation des transports collectifs, tant le métro existant, que le Réseau électrique métropolitain (REM), en construction, se raccordant à cette station», précise-t-on dans des documents de l’arrondissement de Ville-Marie.

Un premier projet de résolution pour cet édicule a été autorisé mardi au conseil d’arrondissement.

Source : https://www.tvanouvelles.ca/2019/02/14/un-nouvel-edicule-a-la-station-mcgill

13. Des propos malhabiles tenus par Luc Ferrandez?

Publié par TVA Nouvelles le 18 février 2019

Le maire de l’arrondissement Plateau-Mont-Royal, Luc Ferrandez, s’est attiré les foudres d’une activiste des droits des personnes à mobilité réduite à la suite d’un échange sur les médias sociaux.

Quelques jours après la tempête qui a laissé 40 cm sur Montréal, M. Ferrandez a contredit des citoyens qui jugeaient que les pistes cyclables étaient mieux déneigées que les trottoirs.

«Les pistes cyclables sont extrêmement mal déneigées, a-t-il écrit sur Facebook. En fait, l’immense majorité du réseau sert de lieu d’entreposage de la neige. Quelques kilomètres de pistes sont déneigés, mais amusez-vous pendant une tempête à les utiliser en fauteuil roulant, vous allez voir qu’elles sont loin de la perfection.»

Linda Gauthier, qui réclame notamment une accessibilité universelle au transport en commun, a jugé ce commentaire déplacé.

«Il a été irrespectueux, dans le sens qu’il nous demande d’aller nous amuser sur les pistes cyclables… Comme si on n’avait que ça à faire, comme si ce n’était pas déjà assez compliqué comme ça, a dit Mme Gauthier en entrevue à TVA Nouvelles. On ne peut même pas circuler sur les trottoirs, alors on ne peut certainement pas se rendre aux pistes cyclables.»

Le cabinet de Luc Ferrandez refuse de reconnaître que ces propos étaient malhabiles et a souligné qu’il ne fallait pas prendre les propos du maire au premier degré.

Il a également rappelé que si des trottoirs étaient moins bien déneigés que des pistes cyclables, comme sur

Le boulevard de Maisonneuve EST la semaine dernière, la situation était réglée la semaine dernière, la situation était réglée rapidement.

Linda Gauthier s’étaient présentée aux élections municipales de 2017 pour un poste de conseillère de ville sur le Plateau-Mont-Royal.

Source : https://www.tvanouvelles.ca/2019/02/18/des-propos-malhabiles-tenus-par-luc-ferrandez