Écho du RAAMM pour la période du 22 au 28 janvier

22 janvier 2018

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 22 au 28 janvier 2018.
Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Brunch-conférence : « Les services directs offerts par l’OPHQ»

Dans le cadre de la Semaine de la canne blanche et du programme des activités offertes au RAAMM lors de la session d’hiver 2018, vous aurez l’occasion d’assister à une conférence de l’Office des personnes handicapées du Québec animée par Mme Renée Veillette, Conseillère aux partenariats et à la qualité des services.

Mardi le 6 février 2018

De 10h à 12h

Coût : 9.00$

Au Centre communautaire Berthe Rhéaume, 5225 rue Berri, local 100

La présentation a pour objectif de mieux faire connaître les services directs offerts par l’Office des personnes handicapées du Québec. Elle traitera des éléments suivants:

  • un bref rappel de la mission et du rôle de l’Office;
  • une présentation détaillée de l’offre de services qui comprend l’accueil, information, référence, le Soutien, conseil, accompagnement et la production de guides d’information destinés aux personnes handicapées, à leur famille et à leurs proches;
  • une brève présentation de la Politique gouvernementale L’accès aux documents et aux services offerts au public pour les personnes handicapées;
  • une période de questions.

Date limite d’inscription : mardi 30 janvier 2018

Veuillez vous inscrire auprès d’Anna au 514-277-4401 poste 111 ou par courriel : [email protected]

2. Le RAAMM vous invite à un 5 à 7 pour souligner la semaine de la canne blanche

Date : mercredi le 7 février, de 17 h 00 à 19 h 00.

Animateur : Yvon Provencher

Coût : 5$

Le RAAMM vous invite à échanger avec des membres utilisateur de chien-guide ou une canne blanche. C’est donc une occasion de partager votre expérience.

  • Que préférez-vous utiliser? Pourquoi?
  • À votre avis ou selon votre expérience, quels sont les avantages et les inconvénients à se servir d’une canne blanche?
  • Selon vous, quels sont les avantages et inconvénients à utiliser un chien-guide?

Vous êtes peut-être en train de réfléchir afin de déterminer si un chien-guide est peut-être pour vous. Cette rencontre pourrait vous éclairer dans votre décision finale.

Un petit goûter vous sera offert.

Inscription obligatoire avant le 2 février avec Anna Gluhenicaia au 514-277-4401, poste 111, ou par courriel à [email protected].

Prenez note que vous devez obligatoirement être membre du RAAMM pour pouvoir vous inscrire à cette activité.

3. Lachine réussit à rendre accessible universellement l’un de ses bâtiments patrimoniaux les plus fréquentés

Le conseil d’arrondissement de Lachine a octroyé un contrat de plus de 200 000 $ afin de rendre accessible universellement, l’un de ses bâtiments patrimoniaux les plus fréquentés, la Vieille brasserie. Les personnes à mobilité réduite pourront enfin, non seulement accéder au bâtiment, mais également au 2eétage et à sa magnifique terrasse grâce à l’installation d’une plateforme élévatrice. De nouvelles toilettes adaptées seront aussi aménagées en conséquence.

« Du fait de son emplacement sur le bord du lac Saint-Louis et de ses superbes salles disponibles pour location, la Vieille brasserie est l’un des bâtiments les plus recherchés par les Lachinois et même par de nombreux Montréalais. Tous les correctifs nécessaires seront donc apportés afin de permettre aux personnes à mobilité réduite d’accéder et de profiter de l’ensemble des installations et notamment de sa belle terrasse », mentionne Julie-Pascale Provost, conseillère du district du Canal.

«Tous les Lachinois sont concernés par l’accessibilité universelle. En effet, tous pourraient, un jour ou l’autre, être limités dans leurs déplacements, que ce soit en raison d’une blessure, d’une grossesse, d’une poussette ou de l’âge. À l’heure actuelle, on estime à 10% la population vivant avec une limitation fonctionnelle soit plus de 4 000 Lachinois. Nous devons donc rendre accessible les bâtiments municipaux à l’ensemble des citoyens», a déclaré Maja Vodanovic, mairesse de l’arrondissement.

Construite en 1861 en pierre des champs, la Vieille brasserie faisait partie du lot de bâtiments de la Brasserie Dawes, productrice de la célèbre bière Black Horse. Aujourd’hui, sa salle de réception dotée d’une terrasse avec vue sur le lac Saint-Louis est fortement prisée pour la tenue de mariages ainsi que d’événements mondains et corporatifs. Le bâtiment comprend aussi une salle au rez-de-chaussée.

Source : Ville de Montréal – Arrondissement de Lachine-le 16 janv. 2018 /CNW Telbec/

Source : http://www.newswire.ca/fr/news-releases/lachine-reussi-a-rendre-accessible-universellement-lun-de-ses-batiments-patrimoniaux-les-plus-frequentes-669528073.html

4. Accessibilité numérique en France : les collectivités vont devoir s’y mettre

Avoir un site internet accessible pour les personnes sourdes, aveugles ou avec un handicap mental : les collectivités devraient l’avoir fait depuis 2012. L’incitation n’ayant pas fonctionné, le temps de la répression – et des amendes – approche…

La loi « Handicap » de 2005 avait imposé aux collectivités, à partir de 2012, de rendre accessibles aux personnes handicapées tous leurs sites Internet. Six ans plus tard, on est bien loin du compte. Rares sont en effet les sites qui permettent une “lecture” des pages pour les personnes aveugles ou qui mettent en ligne des vidéos ou sonores sous-titrées pour les personnes sourdes.

Ce manque d’engagement est dû à l’absence de sanctions estiment beaucoup. La loi pour une République numérique de 2016 a donc rectifié le tir et prévoit une sanction administrative d’un montant maximum de 5 000 euros. Avec des rappels chaque année, si la collectivité n’a pas mis à jour son site. Le décret d’application de cette mesure, très attendu par les associations de personnes handicapées, devrait paraître au début de l’automne.

« Avec la sanction financière, les collectivités vont s’y mettre », assure Nathalie Dross, déléguée aux employeurs publics et partenaires nationaux du FIPHFP. Le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique propose donc son aide depuis un an environ pour former les agents qui doivent mettre à jour les sites et les applications mobiles des collectivités, ou même pour repenser les sites.

Bénéfique à tous

L’aide peut être utilisée aussi bien pour les sites en direction du public que pour les Intranet des collectivités. Ces dernières « pensent plus souvent à l’accessibilité pour le public mais cela profite aussi aux agents ». A moins qu’un agent fasse face à des difficultés et que des dispositions soient alors mises en place.

Rendre un site accessible aux personnes handicapées est également bénéfique à l’ensemble des utilisateurs. Par exemple, rendre la voirie accessible aide les personnes en fauteuil mais aussi les personnes avec une poussette, les personnes âgées avec déambulateur…. Augmenter les contrastes ou la mise en place du « facile à lire et à comprendre », recommandé pour les personnes avec un handicap mental, est bénéfique à tous les lecteurs. « Un bon schéma, simple, est bien souvent mieux compris qu’un texte par tout le monde », rappelle Nathalie Dross.

Il faut néanmoins toujours penser à l’accessibilité lorsque des nouveautés sont ajoutées au site. On peut acheter clé en main – parfois très cher – des sites accessibles mais si les nouveaux articles ou vidéos ajoutés par le webmaster ne sont pas accessible, on perd progressivement tout l’apport initial sur l’accessibilité. « Il faut sensibiliser pour faire vivre l’accessibilité », explique Nathalie Dross.

Le FIPHFP a donc mis en place des sensibilisations et des formations pour les agents. Il aide aussi financièrement les collectivités à auditer leurs sites. Mettre un site en conformité avec le référentiel général d’accessibilité pour les administrations (RGAA) est beaucoup plus lors de sa conception qu’une fois qu’il est créé. Il est donc parfois moins coûteux d’attendre une refonte du site pour le rendre accessible, en tout cas tant qu’il n’y a pas d’amende à la clé.

Selon la complexité du ou des sites à mettre en accessibilité, les aides financières du FIPHFP vont de 1600 à 4000 euros pour l’audit initial, de 4000 à 6000 euros pour le suivi des améliorations et de 1 600 à 3 000 euros pour l’audit de validation. Une collectivité peut demander ces aides pour 5 sites ou applicatifs web pour une période de 3 ans maximum, non renouvelable. « Ce budget vient en plus des autres aides que le FIPHFP peut accorder à une collectivité », précise Nathalie Dross.

Publié le 11 janvier 2018 par Isabelle Raynaud

Source : http://www.lagazettedescommunes.com/543511/accessibilite-numerique-les-collectivites-vont-devoir-sy-mettre/

5. Synthèse vocale, applis astucieuses,…: découvrez l’impressionnante débrouillardise de deux jeunes employés malvoyants

Nos reporters ont rencontré Thomas Dehoux, un jeune homme malvoyant. Depuis un an, il exerce la fonction d’agent d’accueil. Parmi ses tâches, figure celle de réceptionner le courrier électronique envoyé à son employeur. Au quotidien, Thomas n’utilise pas de souris. En effet, elle serait bien trop difficile à repérer sur l’écran. Thomas est aidé par un système de synthèse vocale. « Pour naviguer sur l’ordinateur, on utilise uniquement le clavier avec les raccourcis clavier, explique le jeune employé. Et la voix nous indique ce qu’on effectue à ce moment-là ».

Des systèmes ultra astucieux pour ces jeunes malvoyants ou aveugles

Cette synthèse vocale, Arnaud Delannoy, collaborateur au service sport des « Amis des aveugles », l’utilise également. Tout ce qui apparaît à l’écran lui est lu, particulièrement vite. « Le fait qu’elle parle vite, ça me permet aussi de traiter l’information rapidement », considère-t-il.

Le jeune homme connait également son clavier par cœur. Mais pour analyser dans le détail, éviter les fautes de frappe ou d’orthographe, il connecte en USB une barrette braille. « Le système tactile sur lequel j’ai les doigts actuellement bouge en fonction de la position de l’écran et me permet ainsi de lire l’information qui est indiquée », décrit Arnaud.

Arnaud utilise « Be My Eyes », un réseau social étonnant

Amoureux des nouvelles technologies, Arnaud ne quitte jamais son smartphone. Logiciel adapté, synthèse vocale, lui permettent de profiter de son appareil tout à fait normalement. Parfois, le numérique vient même lui donner un coup de main. Arnaud utilise ainsi « Be My Eyes », un réseau social spécifique où il est assisté en cas de besoin.

Téléphone, scanner, ordinateur, leur utilisation est tout à fait accessible aux malvoyants. Tous ces appareils sont utilisés de façon ingénieuse afin de faciliter la vie des personnes malvoyantes ou aveugles.

Article de publié le 4 janvier 2018

Vidéo http://www.rtl.be/info/video/655899.aspx

Source : http://www.rtl.be/info/belgique/societe/synthese-vocale-applis-astucieuses-decouvrez-l-impressionnante-debrouillardise-de-deux-jeunes-employes-malvoyants-video–984178.aspx

6. Aveugle, il voit sa femme pour la toute première fois et…

Admirer les merveilles du monde n’est pas une chose que tout le monde peut faire. Malheureusement, certaines personnes n’ont pas le luxe de voir les visages de leurs familles ou même de pouvoir observer leurs enfants grandir. Tel est le cas de ce jeune homme malvoyant qui, grâce à des lunettes technologiques, arrive à voir le visage de sa femme pour la première fois. Il dit deux mots qui mettent tout le monde en larmes.

Gene Purdie est un jeune papa qui a été diagnostiqué d’un trouble de la vision appelé la maladie de Stargardt. Cette maladie permet à Gene de voir seulement le contour des choses dans un petit champ de vision. Il n’a jamais eu l’occasion de voir le magnifique visage de sa femme, le petit nez adorable de son fils et les sourires rayonnants de ses parents ! Gene a été soumis à une vie de ténèbres, mais tout cela va changer, avec l’aide de Rachel Ray, qui l’a invité avec sa famille à son émission!

Rachael a fourni à Gene une paire de lunettes eSight, qui offre aux personnes ayant une déficience visuelle sévère la capacité de voir les choses clairement. Quand Gene a mis ces lunettes technologiques, un sourire gigantesque couvre son visage et il regarde directement sa femme Joy ! Ce moment important est quelque chose qu’il n’oubliera jamais. Gene a dit qu’il trouvait sa femme très belle et qu’il essaiera de mémoriser les détails de son visage afin de s’en rappeler à tout jamais. Ces propos ont mis Joy en larmes ! Rachael a également invité les parents de Gene pour qu’il puisse les voir. Le fournisseur de lunettes a offert une paire à Gene. Un geste généreux qui a apporté de la joie à toute la famille !

Tout savoir sur la maladie de Stargardt
La maladie de Stargardt est une maladie orpheline souvent héréditaire des yeux qui affecte la région centrale de la rétine. Elle se caractérise par une baisse progressive de l’acuité visuelle, cependant les personnes atteintes de la maladie de Stargardt ne sont pas non-voyantes, mais malvoyantes. S’il leur est impossible de pratiquer certaines activités, comme conduire une voiture, leur acuité visuelle reste suffisante pour leur permettre de rester autonomes et indépendantes.

Quelle est la différence entre non-voyance ou malvoyance ?
On a souvent tendance à confondre non voyance et malvoyance et associer ces deux handicaps au mot aveugle. Une personne non-voyante souffre d’une déficience visuelle totale qui l’empêche de voir et qui pour se déplacer a besoin d’être guidée pour éviter les obstacles. Or une personne malvoyante souffre d’une déficience visuelle qui entraine par conséquent des difficultés à réaliser les tâches quotidiennes.

La malvoyance en chiffre
D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, la malvoyance touche plus de 246 millions de personnes dans le monde entier. Le trouble de la vision centrale est le type de malvoyance le plus répandu, ce sont les formes, les couleurs, mais surtout la vision des détails qui sont atteints. Il existe également le trouble de la vision périphérique, ce sont les champs périphériques qui sont altérés.

Il existe aujourd’hui peu de recours contre ces maladies fortement handicapantes, qui ont souvent pour conséquence un repli social. Mais grâce à la technologie, ces personnes peuvent avoir une vision fonctionnelle notamment en utilisant des lunettes.

Des lunettes virtuelles au service des malvoyants
Encore une fois, la technologie vient innover au service de la médecine, l’idée est de redonner aux yeux des personnes malvoyantes leur fonction initiale : celle de voir. Il s’agit d’un appareil qui pèse à peu près 100 grammes qui se porte devant les yeux et qui comporte une caméra qui filme l’environnement ensuite le transmets directement sur deux écrans devant chaque œil avec une qualité d’image plus optimale. Cette solution est tout de même onéreuse, d’autant plus qu’elle n’est commercialisée qu’aux États Unis et au Canada.

L’impact de la malvoyance sur la vie quotidienne
Les personnes malvoyantes ont souvent des difficultés à accomplir les tâches de la vie quotidienne. Lire, écrire, se déplacer, faire les courses, s’habiller, faire sa toilette, manger, se servir à boire, réaliser les tâches ménagères, regarder la télévision, reconnaitre les visages et communiquer à distance, sont toutes des activités d’une longue liste handicapante d’un malvoyant.

Mais cela ne signifie pas systématiquement renoncer à toutes ses activités favorites. Il faut juste trouver une nouvelle façon de s’organiser pour pouvoir les pratiquer. Faire recours à un proche ou une organisation d’aide aux malvoyants est indispensable pour regagner son autonomie et retrouver ses repères

Article publié le 15 janvier 2018

Source : http://senego.com/aveugle-il-voit-sa-femme-pour-la-toute-premiere-fois-et_618929.html

7. La cécité corticale

La cécité corticale est une maladie qui entraîne l’absence totale de la vision, de façon bilatérale. La lésion se trouve au niveau du cerveau, sur les centres de la vue. La transmission des informations à l’œil ne se fait plus.

Comment faire le diagnostic de cécité corticale ?

 

Dans le cas de la cécité corticale, la vue disparaît brutalement. Les yeux ne présentent aucun symptôme, ils ne sont pas rouges, ils ne sont pas douloureux et réagissent normalement à la lumière. Mais la personne atteinte ne voit rien. Pour s’assurer du diagnostic, on pratique une imagerie par résonance magnétique ou un scanner cérébral à la recherche d’un accident vasculaire cérébral, touchant la région occipitale où se trouvent les centres de la vue, ou encore une hémorragie cérébrale ou une infection qui auraient endommagé cette zone.

 

Que faire face à une cécité corticale ?

 

La prise en charge de la cécité corticale passe d’abord par le traitement de la cause. S’il s’agit d’un accident vasculaire cérébral, le sujet doit être hospitalisé et traité en urgence pour éviter l’irréversibilité des lésions et donc de la cécité définitive. Si le traitement intervient assez rapidement, la vue peut être totalement récupérée. S’il s’agit d’une hémorragie cérébrale ou d’une infection, telle qu’une méningite par exemple, un traitement doit être très vite instauré. La vue peut revenir progressivement mais parfois simplement partiellement. Quelle qu’en soit la cause, l’apparition d’une cécité corticale est toujours une urgence.

 

Source : http://www.medisite.fr/les-troubles-oculaires-myopie-yeux-la-cecite-corticale.4251756.146449.html

8. 850 000 $ pour soigner la cécité

Un nouveau traitement vient de voir le jour aux États-Unis. Son objectif ? Soigner une forme de cécité, rare qui ne touche que très peu de personnes dans le monde. Le problème ? Le traitement, non remboursé, n’est accessible qu’au prix faramineux de 850 000 dollars. On accuse le laboratoire créateur de n’avoir prévu qu’un traitement pour les riches.

Une médecine à deux vitesses

Ce traitement viserait à soigner la dégénérescence héréditaire de la rétine et est sur le point de devenir le traitement le plus cher du monde. Une dose par œil coûterait près de 425 000 dollars. Le traitement a été fabriqué par Spark Therapeutics, une société basée à Philadelphie. Cette dernière affirme qu’une seule dose par œil est nécessaire pour soigner cette pathologie.

Le laboratoire savait déjà que de vives critiques seraient émises en raison du prix du traitement. En réponse, Spark Therapeutics prévoit de proposer un paiement échelonné « accessible pour tous ».

Le fonctionnement de la thérapie génique

Ce traitement appartient au champ de la thérapie génique. En effet, il aura pour objectif de « réparer » le gène responsable de ce type rare de perte de la vue. Malgré la complexité de la création d’un tel traitement, peu d’éléments permettent, en réalité, de justifier un tel prix. Pourtant, le laboratoire défend farouchement son produit, sur plusieurs aspects :

  • très peu de personnes aujourd’hui souffrent de cette affection de l’œil (10 à 20 cas par an) ;
  • les créateurs défendent également une technologie innovante et inédite.

Pour tenter d’enrayer les critiques liées au prix du traitement, le laboratoire promet également un remboursement en cas d’échec du traitement.

Publié par Julie Morelole   5 janvier 2018

Source : http://newsly.fr/2018/01/05/850-000-soigner-cecite/

9. Sports Tir adapté/ Viser plus loin que le handicap

Depuis plus d’un an, Medhi Saci, représentant local de l’association Valentin Haüy – au service des aveugles et malvoyants – organise des sessions de tir adapté aux personnes en situation de handicap. Un bon moyen de créer du lien social tout en aiguisant ses réflexes.

En pleines fêtes de fin d’année, l’événement n’a pas déplacé les foules. Ce premier vendredi de janvier, ils ne sont qu’une poignée à avoir bravé le vent et la pluie pour se rendre au gymnase Pasteur. Sur le terrain multisports, Charles et Jean, de l’association HTS 94 (pour Handi Tir Sportif) sont pourtant à la manœuvre : les deux hommes préparent les tables de tir sur lesquelles seront disposées différentes sortes de cibles. « En handi tir, il existe plusieurs catégories, selon le handicap. Il en existe par exemple pour les tireurs ne pouvant tenir une arme sans assistance. Et les déficients visuels sont dans une catégorie à part entière », précise Charles. Tout en connectique, le dispositif installé aujourd’hui est adapté à la pratique pour déficients visuels (voir encadré). « Mais les gens peuvent venir, quel que soit leur type de handicap. Nous avons habituellement entre 8 et 20 personnes selon les séances » précise Mehdi Saci, à l’initiative du projet et de la connexion avec les membres de l’association HTS, qui apportent leur savoir-faire technique.

Faciliter les connexions

« Je suis bénévole au sein de deux associations : Valentin Haüy et Rencontres jeunes et handicap. Dans ce cadre, je donne d’ailleurs des cours de braille à Saint-Denis », précise le sexagénaire, dionysien de longue date et devenu aveugle il y a 13 ans à la suite d’un glaucome. « J’ai rencontré Charles et Jean lors d’une journée de sensibilisation dans un lycée. Quand ils m’ont parlé du tir adapté, je leur ai dit en rigolant : “Mais je suis aveugle moi, je vais tirer sur tout ce qui bouge !” Puis j’ai essayé quelques séances et j’ai été emballé. Au-delà de la pratique, ce qui m’a plu c’est la perspective de faire sortir des personnes handicapées de chez elles, leur faire rencontrer du monde. » Toujours en ce sens, l’association envisage des séances avec les centres de loisirs, pour encourager un lien intergénérationnel et sensibiliser les plus jeunes au handicap.

 

Organisées pendant les vacances scolaires depuis maintenant plus d’un an, ces séances de tir adapté sont donc avant tout l’occasion de rapprocher les gens et de les sortir de l’isolement que leur handicap peut générer. « C’est l’un des objectifs de l’association Valentin Haüy. Personnellement, je suis devenu aveugle en deux mois. D’un coup, tout s’arrête : votre vie professionnelle, les amis qui vous lâchent… Il faut s’accrocher ! C’est pour cela que ces moments d’activités et de rencontres sont si gratifiants. Les non-voyants ne savent même pas que cette activité existe et qu’elle leur est accessible. Si ça peut encourager quelques-uns à voir du monde, à aller de l’avant, c’est déjà beaucoup. »

Comment pratique-t-on le tir quand on est aveugle ou malvoyant ?

Le principe paraît plus simple que sa mise en œuvre : chaque carabine est équipée d’une lunette permettant de détecter l’intensité lumineuse de la cible. Celle-ci est alors traduite en signaux sonores que le tireur reçoit par un casque. Le signal se fait plus aigu lorsque l’arme est orientée vers le centre. « Les carabines émettent un laser et les cibles sont équipées de diodes qui augmentent leur contraste lumineux et calculent les impacts, précise Charles. C’est une vraie armada de connexions ! » À côté, une cible bien plus grosse attire l’attention. Ses impacts rappellent qu’elle est réservée aux initiés. Comme Mehdi : « C’est pour tirer à l’arbalète. C’est ce que je préfère : il y a un bruit particulier, plus de sensations ! » Et c’est toujours l’oreille qui guide la flèche.

Article de Corentin Rocher publié le 10 janvier 2018

Source : http://www.lejsd.com/content/viser-plus-loin-que-le-handicap

10. Le Spa « Dans le noir ? »

C’est donc pour faire profiter aux Français des compétences tactiles uniques de masseurs non-voyants que le Spa Dans le noir ? a ouvert ses portes à Paris et à Bordeaux.

Se faire masser dans l’obscurité avec le Spa Dans le noir ?

Le Spa Dans le noir ? est basé sur un concept original : il propose des massages et des soins dans l’obscurité totale, réalisés par les mains expertes de personnes malvoyantes ou aveugles. L’expérience, unique, a été lancée à la fois pour valoriser la différence, et pour faire profiter aux clients du spa d’un savoir-faire de grande qualité.

Il existe aujourd’hui deux spas dans le noir en France : le premier, qui a ouvert ses portes en avril 2011, se trouve à Paris, dans le très tendance quartier Montorgueuil, et le second rue Mondenard à Bordeaux.

Ces spas proposent une large gamme de prestations : massages bien-être, soins du corps et du visage, soins esthétiques, soins minceurs, Cellu M6, hammam, et massages pour les femmes enceintes.

Une approche différente du massage

L’équipe du Spa Dans le noir ? a une approche de la sensorialité très particulière : les praticiens du spa sont en effet aveugles. Tous diplômés d’État, ils possèdent des compétences tactiles exceptionnelles : toucher est leur quotidien, et ils savent dénicher les tensions et ressentir ce dont le corps a besoin.

Les mains expertes de nos masseurs-bienfaiteurs non-voyants voient avec précision le chemin qui conduit à la « zénitude ».

La magie de l’obscurité

Le Spa Dans le noir ? propose un environnement apaisant pour les sens. On y est plongé dans le noir progressivement, pour s’habituer à la pénombre ; l’obscurité permet de se libérer du regard de l’autre et de ses complexes, et de se laisser aller plus facilement.

La pudeur s’évanouit, et on se recentre sur l’essentiel. Les masseurs et masseuses du Spa Dans le noir ? sont évidemment très bien placés pour accompagner leurs clients dans un moment fait de noir absolu.
Le Spa Dans le noir ? est un lieu pour tous, à l’abri des regards indiscrets, où tous les corps sont égaux en droit face au bien-être.

Pour en savoir plus : http://www.lespadanslenoir.com/

Article publié le 18 janvier 2018

Source : http://swing-feminin.com/le-spa-dans-le-noir-une-idee-cadeau-lumineuse/

11. Le crédit d’impôt fédéral pour personnes handicapées doit être amélioré

«Offrir des avantages et ne pas alourdir le fardeau», c’est ainsi que l’ancienne ministre de la Santé, Judy LaMarsh, a décrit la vision de la politique sur les personnes handicapées au Canada.

Malheureusement, cette vision ne s’est pas matérialisée en ce qui concerne l’un des principaux avantages offerts aux Canadiens handicapés: le crédit d’impôt fédéral pour personnes handicapées (CIPH). Administré par l’Agence du revenu du Canada (ARC), le CIPH a pour but d’alléger certains coûts que doivent assumer les personnes lourdement handicapées et leurs aides-soignants.

Pourtant, selon des rapports produits par Autisme Canada et des groupes de personnes handicapées de partout au pays, les récentes décisions de l’ARC ont fait en sorte que les personnes étant diagnostiquées d’autisme et de déficience intellectuelle voient soudainement ce crédit révoqué ou refusé, ce qui va à l’encontre des propres règles de l’ARC.

Ces nouvelles sont troublantes pour les familles qui s’occupent d’enfants affectés par une déficience, puisque trois enfants handicapés sur quatre ont également une déficience cognitive ou liée à la santé mentale. Cette question dépasse le crédit lui-même, car l’admissibilité aux CIPH est souvent utilisée pour permettre l’accès à des prestations d’invalidité fédérales et provinciales supplémentaires.

La révocation de l’admissibilité au CIPH signifie qu’une famille ayant un enfant gravement handicapé ne peut plus recevoir jusqu’à 2730 $ de la prestation pour enfants handicapés et 4000 $ ou plus en crédits d’impôt fédéral et provincial pour personnes handicapées (déterminé en fonction du revenu et du lieu de résidence).

Ces familles doivent également mettre fin aux régimes enregistrés d’épargne-invalidité (REEI) de leur enfant en renonçant à des contributions gouvernementales pouvant aller jusqu’à 70 000 $ pendant la durée du régime.

Nous saluons donc le rétablissement du comité consultatif des personnes handicapées l’an prochain, annoncé récemment par la ministre Lebouthillier. Le mandat du comité, qui est de conseiller l’administration et l’interprétation des lois et des programmes de l’ARC au chapitre des mesures fiscales pour les personnes handicapées, est grandement nécessaire, de même que les efforts visant à mieux faire connaître le crédit d’impôt pour personnes handicapées et les avantages connexes.

Cependant, ce comité aura beaucoup de pain sur la planche, car la récente révocation de l’admissibilité au CIPH n’est que la partie émergée de l’iceberg.

La recherche nous indique que le CIPH est déjà sous-utilisé, ce qui signifie que la plupart des Canadiens ayant une déficience admissible n’ont pas accès aux avantages et aux crédits décrits. Parmi ceux qui réclament le crédit sur leur déclaration de revenus au cours d’une année donnée, seulement la moitié de tous les demandeurs (y compris les aides-soignants) reçoivent réellement un avantage du CIPH.

En plus de la sensibilisation, trois principaux obstacles à l’accès au CIPH doivent être levés.

Premièrement, le crédit d’impôt pour personnes handicapées est un crédit d’impôt non remboursable, ce qui signifie que le crédit lui-même n’a de valeur que pour ceux qui gagnent un revenu imposable suffisant. Cela signifie qu’une famille sur cinq vivant au Canada avec un enfant lourdement handicapé et ayant un faible revenu n’en tirerait que peu d’avantages, voire aucun.

Deuxièmement, les critères d’admissibilité sont mal appliqués. Ils ont été critiqués pour leur manque de clarté, leur flou qui laisse place à l’interprétation, leur incapacité à refléter avec précision les aspects pratiques de la vie avec un handicap et le fait d’exiger que les personnes atteintes de déficiences mentales répondent à des critères plus élevés que les personnes atteintes de handicaps physiques. L’ARC s’est même éloignée du libellé de la Loi de l’impôt sur le revenu pour ce qui est des tests de dépréciation dans le formulaire de demande du CIPH, ce qui peut avoir une incidence sur l’admissibilité ou non d’une personne au crédit.

Enfin, le processus de demande est fastidieux. Les consultations publiques de l’ARC en 2014 ont démontré que le processus de demande n’était pas convivial, ce qui a donné lieu à une simplification de la forme. Cependant, au cours des dernières années, l’accès à l’aide et à l’information de l’ARC a été réduit et les constatations de la vérificatrice générale ce mois-ci montrent que deux appels sur trois aux centres d’appels de l’ARC demeurent sans réponse.

L’absence d’un processus d’appel clair et transparent pose également problème.

Par conséquent, certains cherchent un soutien professionnel rémunéré pour accéder au crédit d’impôt, y compris les personnes ayant des ressources limitées. Pour obtenir de l’aide pour faire une demande de CIPH, les gens se tournent vers des sociétés tierces qui, souvent, demandent des frais élevés, ce qui nécessite une loi pour limiter le montant qu’elles peuvent exiger pour leurs services  (un point qui s’ajoute à la liste de choses à faire des gouvernements depuis des années).

La bonne nouvelle, c’est que ce genre de problèmes peut être abordé par un comité consultatif ayant un mandat clair et transparent. Or, c’est beaucoup de dossiers à traiter pour un comité formé de douze membres bénévoles non rémunérés qui se réunissent trois fois par année.

L’ARC est la porte d’entrée pour l’obtention de plusieurs prestations d’invalidité fédérales importantes sous-utilisées par les Canadiens admissibles. Il y a des questions que l’ARC peut et devrait aborder immédiatement, comme la modification des critères d’admissibilité pour mieux se conformer à la Loi de l’impôt sur le revenu.

Il est temps que le gouvernement fédéral commence à prendre cette affaire au sérieux.

Point de vue publié dans Le Soleil le 14 janvier 2018 par Jennifer Zwicke et Stephanie Dunn, respectivement directrice et chercheuse adjointe à la division des politiques de la santé à l’École de politique publique de l’Université de Calgary.

Source : http://www.lesoleil.com/opinions/point-de-vue/le-credit-dimpot-federal-pour-personnes-handicapees-doit-etre-ameliore-57954cdc80c1acee4341cb1b7c87c44c

12. La COPHAN est à la recherche d’une direction générale

Offre d’emploi – Direction générale

9 janvier 2018

La Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec (COPHAN) est à la recherche d’un directeur général ou d’une directrice générale.

La COPHAN, organisme à but non lucratif, est un regroupement d’action communautaire autonome de défense collective des droits. Incorporée en 1985, elle réunit maintenant une soixantaine d’organismes et regroupements régionaux et nationaux de personnes ayant des limitations fonctionnelles et leurs proches.

La COPHAN intervient auprès d’instances susceptibles d’influer sur la qualité de vie des personnes ayant des limitations fonctionnelles et de leurs proches. Ses actions visent à ce que leurs droits soient reconnus et appliqués.

La COPHAN représente tous les types de limitations fonctionnelles : motrices, organiques, neurologiques, intellectuelles, visuelles, auditives, troubles d’apprentissage, du langage, du spectre de l’autisme et de santé mentale.

Elle a comme principe le « par et pour », c’est-à-dire qu’elle existe par et pour ses membres. La COPHAN encourage ainsi ses membres à déléguer des représentants au sein de ses comités de travail dans le but de regrouper un maximum d’expertise.

Description du poste

Relevant du conseil d’administration, le ou la titulaire du poste est responsable de coordonner les activités de la Confédération, de mobiliser les membres et partenaires autour des enjeux concernant les personnes ayant des limitations fonctionnelles, en conformité avec la mission de l’organisme.

La personne embauchée verra notamment à :

  • Coordonner et mettre en œuvre la planification stratégique et le plan d’action de la Confédération ;
  • En collaboration avec le trésorier, élaborer le budget de l’association, le soumettre pour approbation au Conseil d’administration et voir à son exécution ;
  • Suite à l’approbation du conseil d’administration, effectuer les demandes de financement de la Confédération ; Faire les redditions de compte ;
  • Mobiliser les membres autour des enjeux concernant les personnes ayant des limitations fonctionnelles ;
  • Coordonner les activités quotidiennes de l’organisme ; distribuer équitablement les tâches à l’équipe de travail ;
  • À la demande du conseil d’administration, participer aux réunions du conseil d’administration et à toutes les activités qui en découlent ;
  • Planifier, organiser, animer et soutenir les activités liées aux dossiers et aux comités sous sa responsabilité ; voir au bon fonctionnement des comités de travail ;
  • Rédiger des documents d’analyse, d’information et de formation ;
  • Exécuter toutes autres tâches confiées par le conseil d’administration.

Qualifications requises  

  • Formation universitaire en lien avec les tâches ;
  • Expérience d’au moins deux ans comme directeur ou directrice d’un organisme communautaire autonome;
  • Expérience d’au moins deux ans dans le domaine de la défense collective des droits et de l’action communautaire autonome ;
  • Très bonne capacité de communication écrite et verbale ; excellent français écrit ;
  • Grande capacité d’analyse et de synthèse ;
  • Sens de l’initiative et autonomie ;
  • Capacité de mobilisation des membres et partenaires ;
  • Facilité à travailler en équipe ;
  • Bon sens de l’organisation ;
  • Bonne connaissance des outils informatiques (Office, Internet, etc.) ;
  • Intérêt marqué envers les enjeux des personnes ayant des limitations fonctionnelles et de leurs proches ;
  • Connaissance fonctionnelle de l’anglais (un atout) ;
  • Disponibilité à travailler exceptionnellement selon un horaire varié (ex. : soir ou fin de semaine).

Salaire et conditions de travail 

  • Salaire en fonction de l’expérience et de l’échelle salariale de la Confédération;
  • Plusieurs avantages sociaux prévus à la politique des ressources humaines;
  • Poste à temps plein, à raison de 35 heures par semaine;
  • Lieu d’emploi : Montréal;
  • Entrée en fonction : Au plus tard mars 2018.

Veuillez soumettre votre candidature par courriel avant le 26 janvier 2017 à [email protected]. Pour des raisons d’accessibilité, merci de nous transmettre vos documents EN FORMAT WORD ou l’équivalent.

Notez que seules les personnes sélectionnées pour passer une entrevue seront contactées.

Source : http://cophan.org/2018/01/la-cophan-est-a-la-recherche-dune-direction-generale/

13. Promotion intervention en milieu ouvert PIMO recherche accompagnateur/accompagnatrice

Description du poste

PIMO est à  la recherche de personnes motivées pour occuper la fonction d’accompagnateurs/trices auprès de personnes handicapées dans le cadre d’un projet de déploiement d’une nouvelle offre de services en accompagnement à Montréal. Une formation préalable de 8 semaines et rémunérée sera offerte aux 6 aspirants accompagnateurs sélectionnés. Parmi eux, 4 seront retenus pour la durée du projet pour les 4 postes suivants :

1 poste à 56 hres de travail/2 semaines réparties sur 10 jours fixes entre 7 et 23 hres (moy. de 28 hres/semaine)

3 postes à 42 hres de travail/2 semaines réparties sur 8 jours fixes entre 7 et 23 hres (moy. de 21 hres/semaine)

Profil recherché

Vous êtes motivé à  apprendre un nouveau métier ou à vous perfectionner dans un domaine en croissance ? Vous avez de fortes habiletés interpersonnelles, une bonne capacité d’adaptation? Vous êtes une personne empathique, patiente, respectueuse et discrète ? Vous êtes reconnu/e pour votre sens des responsabilités, votre bonne humeur et votre écoute ?

 Principales responsabilités

  • Accompagner la personne à des activités hors de son domicile (sorties utilitaires, rv médicaux, loisirs)
  • Suppléer, soutenir, faciliter et assister la personne dans la réalisation de ses activités
  • Aider la personne à se déplacer, à communiquer, à s’orienter, etc.
  • Au besoin, poser des gestes à la place de la personne qui ne peut les faire elle-même
  • Participer à la formation

 Exigences

  • Avoir un intérêt marqué et une ouverture à travailler avec des personnes ayant des limitations et/ou en perte d’autonomie.
  • Être disponible du 19 mars 2018 au 8 décembre 2019 incluant une fin de semaine sur deux
  • Diplôme 5e secondaire
  • Avoir un certificat de bonne conduite fourni par la police locale
  • Maîtrise du français écrit et parlé et un anglais fonctionnel

 Atouts

  • Expérience en accompagnement de personnes ayant des limitations ou d’aide à la personne
  • Connaissance des enjeux reliés à la situation de vie d’une personne vivant avec des limitations

Détails de l’offre

Début de la formation (rémunérée) : 19 mars 2018

Début et fin de la nouvelle offre de services en accompagnement : 14 mai 2018 au 8 décembre 2019

Horaire : Temporaire

Salaire : 16 $/hre

Heures semaine : 21 ou 28 hres/semaine

Date limite pour postuler : 17 février 2018

Comment postuler

Faire parvenir votre curriculum vitae et une lettre de présentation indiquant le poste souhaité, si possible, dans un même fichier .doc ou .pdf et identifier le fichier par votre nom de famille (ex. Tremblay-poste accompagnateur.doc). Envoyer le fichier à  Myriam Casséus à son adresse [email protected].

Nous communiquerons avec les candidats retenus seulement.

Publié par : Promotion intervention en milieu ouvert PIMO

Source : http://www.arrondissement.com/tout-get-emplois/u33650-accompagnateur-accompagnatrice

14. Mise au point du RAPLIQ

En ce début d’année, avec tous les tumultes que la candidature de Linda(Gauthier) ainsi que la mienne à la dernière campagne électorale ont provoqué au sein du RAPLIQ, de son membership et dans le milieu associatif, une mise au point s’impose.

Historiquement, au sein du RAPLIQ, chaque individu a toujours eu la liberté, sans questionnement et jugement, de faire partie et/ou de supporter un parti politique de n’importe quel palier. Et ce, que cet individu soit membre, bénévole, sympathisant ou membre du conseil d’administration.

Au sein de nos instances, nous avons eu des membres du Parti Libéral, Parti Québécois, Québec Solidaire, Projet Montréal, Équipe Coderre et différentes affiliations à différents partis fédéraux.

Linda et moi avons choisi l’Équipe Coderre pour porter de façon plus efficace nos revendications par rapport à l’accessibilité universelle ainsi que certains autres sujets concernant nos arrondissements respectifs. Laurent Morissette a aussi tenté sa chance avec Projet Montréal, pour les mêmes raisons.

Ceci dit, la campagne est chose du passé.

Ceux qui ne donnaient pas cher de la peau du RAPLIQ seront déçus! Le RAPLIQ est bien vivant et plus déterminé que jamais malgré tout!

Le RAPLIQ, dans ses actions, a toujours été apolitique. Nous avons travaillé avec, tout autant que confronté, les partis au pouvoir ainsi que les oppositions lorsque les situations le demandaient.

Et c’est ce que nous continuerons à faire. Certains croient, à tort, qu’amers devant l’élection d’une administration Projet Montréal, nous serons portés à confronter plutôt que de collaborer avec cette administration.

Rien de plus faux!

Notre approche est toujours la même : Seuls les résultats et l’avancée de l’accessibilité universelle comptent.

L’expérience nous a appris que parfois, seule la confrontation et la dénonciation font avancer les choses. Nous n’accepterons jamais l’inacceptable…éluEs ou non!

Un texte de Steven Laperriere, Vice-Président, RAPLIQ publié le mardi 9 janvier 2018

Source : http://www.rapliq.org/