Écho du RAAMM pour la période du 2 au 8 décembre

2 décembre 2019

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 2 au 8 décembre 2019.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Le service d’aide bénévole du RAAMM fait relâche pendant le temps des fêtes

Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain tient à vous informer que le service d’aide bénévole sera fermé durant la période des fêtes, soit du 20 décembre 2019 à compter de 12 h 00 jusqu’au 7 janvier 2020 inclusivement. Le service reprendra le 8 janvier à partir de 8 h 00.

Pour ceux qui prévoient avoir des besoins d’accompagnement pendant cette période, veuillez adresser vos demandes au service d’aide bénévole au poste 115 avant le vendredi 13 décembre 2019, au plus tard à 12 heures.

Nous en profitons pour vous souhaiter un joyeux temps des fêtes et une année 2020 marquée par la santé, le bonheur et la prospérité.

L’Équipe du RAAMM

2. RAPPEL- Go RAAMM Go! Go HABS Go! Faites un don au RAAMM et courez la chance de gagner des billets pour les Canadiens

Depuis 1981, le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) poursuit un objectif ambitieux, mais essentiel : contribuer à bâtir une société universelle accessible où les personnes ayant une limitation visuelle peuvent jouir d’une pleine et entière autonomie et s’engager activement dans la société.

Les actions qui soutiennent cet objectif sont nombreuses. Promotion et défense des droits, concertation, représentation, mobilisation, projets spéciaux; l’équipe du RAAMM ne ménage pas ses efforts pour transformer positivement notre environnement.

C’est également par son offre de services que le RAAMM transforme le quotidien des personnes aveugles et malvoyantes. Les activités de groupes, le Service d’aide bénévole et le Publiphone répondent aux besoins de nos membres et contribuent au développement de l’autonomie et de la participation sociale.

Si la mission et les actions du RAAMM vous interpellent et vous tiennent à cœur, nous vous invitons à faire un don pour soutenir l’organisme dans le cadre de notre campagne annuelle de levée de fonds.

Pour vous remercier de votre don, nous vous offrons la chance de gagner une paire de billets pour le match des Canadiens contre les Blues Jackets de Columbus le dimanche 2 février, à 14h, au Centre Bell. Chaque tranche de don de 100$, fait entre le 1er janvier 2019 et le 15 décembre 2019, vous donne une chance pour le tirage!

Le tirage aura lieu le mercredi 18 décembre 2019.
Les billets, d’une valeur de 400$, sont une gracieuseté de Saint-Hubert Machine Shop que le RAAMM remercie pour sa générosité.

 

Pour faire un don :

  • Par téléphone, par carte de crédit uniquement, en appelant au 514-277-4401, poste 111;
  • En personne à nos bureaux (5225, rue Berri, bureau 101), par carte de débit ou de crédit, en argent ou par chèque libellé au nom du RAAMM;
  • Par la poste, par chèque libellé au nom du RAAMM envoyé au 5225 rue Berri, bureau 101, Montréal (Québec) H2J 2S4
  • En ligne, via la page du RAAMM sur le site Web Canadon au https://www.canadahelps.org/fr/organismesdebienfaisance/raamm/;
  • En ligne, via la page du RAAMM sur le site Web Simplyk au https://www.simplyk.io/donation/5bd8be7cd2e3a70015e56ac2.

 

Un reçu aux fins d’impôts vous sera envoyé suite à votre don.

Nous vous remercions chaleureusement de votre soutien!

L’équipe du RAAMM, en action pour vous!

3. Offre d’emploi Personne-ressource comité des usagers continué Institut Nazareth et Louis-Braille

Le comité des usagers de l’INLB est actuellement à la recherche d’une personne-ressource pour offrir un support administratif dans le cadre de ses activités, telles que:

– participer aux réunions du comité;

– gérer la tenue des réunions;

– effectuer toute tâche cléricale ou de bureau;

– offrir un support aux usagers, etc.

Exigences :

– maîtriser le français oral et écrit;

– posséder une bonne connaissance en informatique;

– avoir des aptitudes pour la communication et les relations inter personnelles; etc.

 

Les candidatures doivent parvenir avant le vendredi 20 décembre 2019, à l’adresse suivante :

[email protected]

Nous vous remercions pour votre intérêt. Seules les personnes retenues pour une entrevue seront contactées.

Jérôme Plante, Président

comité des usagers continué

Institut Nazareth et Louis-Braille

4. L’AUTAL et l’AILIA ont besoin de vous! Demande de votre appui et de votre participation

Bonjour chers membres,
Nous vous écrivons ce présent courriel, afin de vous inviter à participer à la mobilisation sociale organisée par l’Association des usagers du transport adapté de Longueuil (AUTAL) et l’Association d’informations en logements et immeubles adaptés (AILIA).

Nous vous informons que nous avons envoyé le lundi 25 novembre 2019, une lettre à madame Sylvie Parent, mairesse de la Ville de Longueuil, dans laquelle nous invitons la Ville de Longueuil à profiter de la revitalisation de la rue Saint-Charles afin d’inciter les commerçants à améliorer leur accessibilité pour les personnes handicapées.

Nous vous invitons à prendre connaissance de celle-ci à la suite de ce message

Par la présente, nous sollicitons votre implication pour que notre demande soit remarquée et entendue par la mairesse.

Pour y parvenir, nous vous demandons d’appuyer notre revendication par l’une des propositions suivantes :

Première proposition

Vous pouvez rédiger votre propre lettre d’appui. Envoyez celle-ci à l’adresse suivante : [email protected] et mettez en copie conforme les adresses de courriel suivantes : [email protected] et [email protected]

Deuxième proposition

Vous trouverez, ci-après, un modèle de lettre d’appui rédigée par une personne .Vous pouvez l’utiliser en l’adaptant à votre convenance. Par la suite, nous vous demandons d’envoyer la lettre d’appui à l’adresse suivante :

[email protected] et mettez en copie conforme les adresses de courriel suivantes : [email protected] et [email protected]

Merci de votre participation à cette importante mobilisation sociale.

On se mobilise pour l’accessibilité des commerces!

Bonne journée,

Sources :

Martin Morin

Directeur général

Association des usagers du transport adapté de Longueuil 150, rue Grant, bureau 118 Longueuil (Québec) J4H 3H6

Téléphone : 450 646-2224

Courriel : [email protected]

Lettre à madame Sylvie Parent envoyée par l’AUTAL et l’AILIA

Longueuil, le 25 novembre 2019

Madame Sylvie Parent

Mairesse

Ville de Longueuil

Hôtel de ville de Longueuil

4250, chemin de la Savane,

Longueuil (Québec) J3Y 9G4

Objet : Revitalisation de la rue Saint-Charles : une occasion pour améliorer l’accessibilité des commerces

Madame la Mairesse,

Par la présente, l’Association des usagers du transport adapté de Longueuil (AUTAL) et l’Association d’informations en logements et immeubles adaptés (AILIA) désirent inviter la Ville de Longueuil à profiter de la revitalisation de la rue Saint-Charles afin d’inciter les commerçants à améliorer leur accessibilité pour les personnes handicapées.

Le projet de revitalisation de la rue Saint-Charles constitue une opportunité à ne pas manquer afin d’en faire une artère commerciale où non seulement il fait bon se promener, mais où les commerces sont accessibles pour tous et toutes. Nous croyons que nous devons profiter de ce grand chantier pour sensibiliser les commerçants à améliorer leur accessibilité. La Ville de Longueuil peut être un allié important pour passer le message et une aide financière améliorée pourrait faciliter la mise en accessibilité des commerces.

Ainsi, en tant que représentants de l’AUTAL et d’AILIA, nous avons participé à la rencontre concernant le plan d’action à l’égard des personnes handicapées de la Ville de Longueuil qui s’est tenue le 16 septembre dernier. Au cours de cette rencontre, on nous a informé sur le programme des Petits établissements accessibles (PEA) auquel participe la Ville de Longueuil. Nous avons donc appris que la Ville ne bonifie pas ce programme de la Société d’Habitation du Québec (SHQ) qui permet aux commerçants d’obtenir une subvention allant jusqu’à un maximum de 15 000 $ pour réaliser des travaux permettant l’accessibilité de leurs commerces aux personnes handicapées.

Les municipalités peuvent bonifier le programme. Ainsi, la Ville de Saint-Hyacinthe, ont mis en place un programme complémentaire qui rembourse 90 % des travaux jusqu’à un maximum de 50 000 $1.

Nous sommes d’avis que la ville devrait adopter une approche similaire, puisque nous sommes convaincus que les bénéfices d’avoir des commerces accessibles sont multiples. Faciliter l’accessibilité aux petits commerces permettra d’améliorer la vie économique de la Ville de Longueuil, tout en permettant d’encourager la vie sociale, personnelle et professionnelle de plusieurs citoyens de la Ville de Longueuil. Permettre aux citoyens d’avoir un accès à des commerces de proximité leur permettra d’avoir un sentiment d’appartenance à leur ville, ce qui est favorable à la vie de quartier. De plus, si un tel programme était mis en place, celui-ci pourrait aussi profiter à plusieurs citoyens qui ne sont pas des personnes handicapées. Vous avez juste à penser aux aînés, aux personnes avec des poussettes ou à des livreurs pour vous citer quelques exemples.

Donc, nous croyons que la Ville de Longueuil devrait instaurer un programme complémentaire avec une majoration des sommes allouées pour permettre aux propriétaires de petits commerces de procéder à une meilleure adaptation de leurs bâtiments et à une accessibilité aussi complète que possible. Il est à remarquer que le programme de la Société d’Habitation du Québec tient uniquement compte des paramètres minimaux exigés par le code du bâtiment du Québec. Lors de notre rencontre du plan d’action à l’égard des personnes handicapées de la Ville de Longueuil, plusieurs spécialistes en la matière ont insisté sur le fait que les besoins des personnes handicapées vont bien au-delà des recommandations du code du bâtiment du Québec, d’où la nécessité de rendre disponibles des sommes additionnelles.

Par ailleurs, lors des soirées d’information du 4 et du 7 novembre, l’équipe de projet de réaménagement de la rue Saint-Charles nous a annoncé qu’un programme de formation spécialisée sera offert gratuitement aux commerçants en 2020 afin de bien préparer leur établissement d’affaires aux travaux de réfection à venir. Nous vous suggérons d’utiliser le soutien qu’offrira la Ville aux commerçants à passer à travers la durée du chantier pour appuyer le message à l’effet qu’ils devraient en profiter pour améliorer leur accessibilité. La Ville leur offrira une rue Saint-Charles toute neuve et accessible, pourquoi n’en profiteraient-ils pas pour améliorer l’accessibilité de leur commerce ?

L’AUTAL et AILIA seront des partenaires de la ville pour faire la promotion de l’accessibilité des commerces, Nous vous rappelons que la Ville de Longueuil a attribué une subvention à l’AUTAL via le programme d’aide communautaire qui a comme nom : « Une ville accessible ». L’AUTAL doit informer et sensibiliser les commerçants à la problématique de l’accessibilité de leur commerce. De plus, l’organisme doit mettre sur pied une patrouille citoyenne afin de visiter les petits commerces et de les informer des différentes subventions pouvant les aider à rendre leurs commerces accessibles. Cette patrouille se fera ce printemps et nous en profiterons pour appuyer le message.

Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à communiquer avec nous.

En terminant, nous espérons que vous porterez une attention particulière à la présente demande.

Nous vous prions d’agréer, Madame la Mairesse, nos salutations distinguées.

Martin Morin

Directeur général

Association des usagers du

transport adapté de Longueuil

150, rue Grant, bureau 118

Longueuil (Québec) J4H 3H6

Téléphone : 450 646-2224

Courriel : [email protected]

Bertrand Legault

Coordonnateur

Association d’informations en logements et immeubles adaptés

150, rue Grant, bureau 228

Longueuil (Québec) J4H 3H6

Téléphone : 450 646-4343

Courriel : [email protected]

c. c.

Comité des partenaires de la Ville de Longueuil concernant le plan d’action à l’égard des personnes handicapées;

Conseillers municipaux de la Ville de Longueuil;

Corporation de développement communautaire de l’agglomération de Longueuil;

Équipe du projet de réaménagement de la rue Saint-Charles;

Groupement des associations de personnes handicapées de la Rive-Sud de Montréal;

Table des personnes handicapées de la Rive-Sud.

Modèle de lettre d’appui pour les individus

(Nom de la ville, la date (le jour, le mois et l’année))

Madame Sylvie Parent

Mairesse

Ville de Longueuil

Hôtel de ville de Longueuil

4250, chemin de la Savane,

Longueuil (Québec) J3Y 9G4

Objet : Appui pour l’amélioration de l’accessibilité des commerces

Madame la Mairesse,

Par la présente, (votre nom) appui la demande de l’Association des usagers du transport adapté de Longueuil (AUTAL) et l’Association d’informations en logements et immeubles adaptés (AILIA) visant à inviter la Ville de Longueuil à profiter de la revitalisation de la rue Saint-Charles afin d’inciter les commerçants à améliorer leur accessibilité pour les personnes handicapées.

Le projet de revitalisation de la rue Saint-Charles constitue une opportunité à ne pas manquer afin d’en faire une artère commerciale où non seulement il fait bon se promener, mais où les commerces sont accessibles pour tous et toutes. Je crois que nous devons profiter de ce grand chantier pour sensibiliser les commerçants à améliorer leur accessibilité. La Ville de Longueuil peut être un allié important pour passer le message et une aide financière améliorée pourrait faciliter la mise en accessibilité des commerces.

Je vous prie d’agréer, Madame la Mairesse, mes salutations distinguées.

(Signature)

(Nom de la personne signataire)

c. c.

Association d’informations en logements et immeubles adaptés

Association des usagers du transport adapté de Longueuil

1 Vous retrouverez ces informations sur le site de la Ville de Saint-Hyacinthe à l’adresse suivante : https://www.ville.st-hyacinthe.qc.ca/medias/ville/actualites-publications/Guide-comment-rendre-mon-commerce-accessible.pdf

 

5. Nouvelles fonctionnalités – Site de réservation en ligne SIRTA

Communiqué de la STM publié le 25 novembre 2019

À partir du lundi 25 novembre, les utilisateurs de notre site de réservation en ligne (SIRTA) constateront que nous avons ajouté de nouvelles fonctionnalités.

Ces nouvelles fonctionnalités découlent de plusieurs rencontres avec un groupe de représentants de nos clients afin d’identifier les opportunités d’améliorations. De plus, une vingtaine de clients ont mis la main à la pâte pour tester la nouvelle version du site web et nous partager leurs impressions tout en s’assurant que le site soit exempt de toutes anomalies fonctionnelles. Les nouveautés en question sont les suivantes :

Réservation pour une destination à l’extérieur de Montréal

Il est maintenant possible d’effectuer une demande de réservation de transport métropolitain via SIRTA. La destination doit être desservie par l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM). Les utilisateurs remarqueront que de nouvelles sections dédiées aux déplacements métropolitains ont été ajoutées à SIRTA.

Annulations de plusieurs déplacements

L’annulation de déplacements a été grandement simplifiée, on peut maintenant effectuer plusieurs annulations en une seule étape.

Autres améliorations

D’autres fonctionnalités ont été mises en ligne ainsi que des améliorations au niveau de l’accessibilité de notre site. En annexe, vous trouverez des détails sur l’ensemble des nouvelles fonctionnalités incluses dans la prochaine version.

Heure estimée d’arrivée du véhicule

Nos clients ont peut-être remarqué que depuis le 15 octobre dernier, ils peuvent consulter l’heure estimée d’arrivée de leur transport sur le site de réservation en ligne SIRTA. L’information est disponible directement sur la page principale 30 minutes avant l’heure confirmée d’embarquement. L’heure estimée d’arrivée du véhicule peut évoluer et elle est ajustée à toutes les 2 minutes selon la géolocalisation du véhicule.

Visitez www.stm.info/ta pour en savoir plus sur SIRTA. Les guides d’aide en ligne peuvent aider pour effectuer vos réservations. Ils été mis à jour pour y inclure les nouveautés et sont disponibles directement via SIRTA.

 

ANNEXE

SIRTA – Nouveautés de la version 2019

Déplacement métropolitain

Il est maintenant possible de faire une réservation pour un déplacement métropolitain (à l’extérieur de Montréal).

  • 4 nouvelles sections ont été créées sur le site SIRTA et vous devez utiliser ces sections pour faire des déplacements métropolitains:
    • Dans la section « Demande de déplacement occasionnel », ajout de 2 nouvelles sections :
      1. « Créer un déplacement occasionnel simple – Métropolitain »
      2. « Créer un déplacement occasionnel aller-retour – Métropolitain »
    • Dans la section « Demande de déplacement régulier », ajout de 2 nouvelles sections :
      1. « Demander un déplacement régulier simple – Métropolitain »
      2. « Demander un déplacement régulier aller-retour – Métropolitain »
  • Les déplacements métropolitains ne sont pas approuvés immédiatement et se retrouveront dans la Section « Demande de déplacement en traitement » en attendant que la STM traite la demande et confirme le déplacement, le tout dans un délai de 48 heures ou moins.
  • Vous pouvez effectuer une réservation métropolitaine avant midi pour un déplacement du lendemain.
  • Vous pouvez utiliser la fonction « Rechercher une adresse » pour trouver une adresse métropolitaine. Les lieux publics métropolitains ainsi que vos adresses favorites et votre historique de déplacements métropolitains sont aussi disponibles.
  • Si vous vous déplacez en minibus seulement, vous devez communiquer avec le centre de réservation au 514-280-8211 option 1.

Annulation de plusieurs déplacements

Vous pouvez maintenant annuler en lot plusieurs déplacements en utilisant l’icône de la « Poubelle » (Annuler des déplacements en lot). Vous devez avoir au moins un déplacement pour avoir accès à cette icône.

Rappel : Heure estimée d’arrivée du véhicule

Depuis le 15 octobre 2019, l’heure estimée d’arrivée de votre véhicule est affichée sous le message d’accueil. L’heure s’affiche 30 minutes avant le début de votre plage et est mise à jour à toutes les 2 minutes selon la géolocalisation du véhicule. Pour les utilisateurs d’un lecteur d’écran, le message sera lu lors de votre connexion à la page ainsi que lorsque l’heure estimée d’arrivée est mise à jour.

Imprimer ou exporter vos déplacements futurs

Il est possible d’imprimer ou d’exporter en format Excel la liste de vos déplacements futurs (Section « Mes déplacements confirmés des 7 prochains jours ») en utilisant l’onglet « Exporter mes déplacements pour les 7 prochains jours ».

Section Mon profil

Une nouvelle section vous permet de « Modifier mon profil et mes aides à la mobilité ». Ceci informe notre service à la clientèle de faire les modifications à votre profil (no téléphone, courriel, adresse, etc.). Votre demande sera traitée dans un délai de 5 jours ouvrables. Si vous voulez changer vos aides à la mobilité, un agent communiquera avec vous.

Une nouvelle section « Demander l’historique de vos déplacements » vous permet de faire une demande au service à la clientèle qui pourra vous faire parvenir l’historique de vos déplacements par courriel ou par la poste. Vous pouvez demander jusqu’à un maximum de 2 ans d’historique. Votre demande sera traitée dans un délai de 5 jours ouvrables. Un délai additionnel s’appliquera si vous demandez de recevoir l’information par la poste.

Réservation lors de conditions climatiques difficiles

Les mesures restrictives lors d’intempéries seront maintenant appliquées directement dans SIRTA (exemple : vous aurez la possibilité de réserver via SIRTA à l’extérieur des heures de pointes lors d’une journée de tempête de neige)

Amélioration de l’accessibilité pour les utilisateurs d’un lecteur d’écran

Des raccourcis pour « Créer un déplacement occasionnel simple » et «  Créer un déplacement occasionnel aller-retour » ont été rajoutés à la suite de la connexion à votre compte ainsi que lors de la « Confirmation d’une réservation ».

La date de la dernière mise à jour du message d’accueil est ajoutée en début de message pour vous éviter de relire un message que vous avez déjà parcouru.

Ajout de la date de fin d’un horaire régulier

L’heure de fin d’un horaire régulier est maintenant affiché pour vos déplacements dans la section « Mes déplacements réguliers ».

6. Séances publiques d’exo

Séance publique du 12 décembre 2019 à Montréal

La quatrième et dernière séance publique d’exo pour l’année 2019 aura lieu le jeudi 12 décembre, à compter de 17 h, à la Plaza Centre-Ville, au 777, boulevard Robert-Bourassa, à Montréal.

Rappelons que nos séances publiques s’inscrivent dans notre désir d’échanger avec vous sur nos activités d’exploitation et sur les orientations futures de notre réseau de transport collectif. Elles nous aident à améliorer nos services d’autobus, de train et de transport adapté en fonction vos besoins.

«Nous avons déployé beaucoup d’efforts afin d’améliorer nos services et d’offrir des outils technologiques qui facilitent la planification des déplacements des utilisateurs. Cette séance publique est l’occasion de faire le bilan de l’année et d’aborder avec nos clients les questions qui les préoccupent en matière de mobilité et de transport collectif.»˗ Josée Bérubé, présidente du Conseil d’administration d’exo

Au cours de la séance, vous aurez l’occasion d’assister à plusieurs présentations qui vous renseigneront sur une multitude de sujets touchant les activités et les opérations d’exo.

Les portes ouvriront à 16 h 15. Vous souhaitez connaître l’ordre du jour? C’est ici.

Venez échanger avec nous

Une période de questions et un échange plus informel avec le personnel d’exo seront également au programme de cette rencontre.

Pour participer à la période de questions, vous pouvez:

  • vous inscrire sur place le jour même, de 16 h 15 à 17 h;
  • ou télécharger et remplir le formulaire, puis le présenter à votre arrivée;

Source : https://exo.quebec/fr/actualites/seance-publique-12-decembre-2019?utm_source=Courriel&utm_medium=Courriel&utm_campaign=2019-11_alloexo_27novembre&_cldee=Ym95ZXIuam9zZWVAdmlkZW90cm9uLmNh&recipientid=contact-c5b0d509ee2b40889145ed264693188a-c9e11c11241e44cfb370c372d0fda981&esid=997815dd-7c10-ea11-b056-005056acbb08

7. Un futur avocat malvoyant chez BCF

Article de Delphine Jung publié le 22 novembre 2001

« Attends-toi à ce que ce soit difficile », « Tu vas avoir du mal à trouver un stage »… voici ce que certains ont pu dire à cet étudiant en droit malvoyant. Et pourtant…

Yanick Gagnon-Carbonneau mérite sa place chez BCF. Il s’est battu pour l’avoir et ce, malgré tous les discours plutôt décourageants qu’il a pu avoir.
« À l’Université de Sherbrooke, il y a trois phases de placement pour les stages du programme COOP dans lequel j’effectue mon bac en droit. Dès le début, on m’a dit que j’allais sûrement passer seulement lors de la troisième phase, on m’a dit que je devais m’attendre à ce que ce soit difficile pour moi, on m’a suggéré d’avoir des contacts dans le milieu… », se souvient-il. Au lieu de l’encourager, on lui a plutôt rappelé que dû à son handicap, il allait « avoir de la misère ».

Ce genre de discours, l’étudiant de 22 ans se le tenait à lui-même lorsqu’à 18 ans, il a perdu la vue en trois semaines seulement, atteint d’une maladie qui attaque son nerf optique : la neuropathie optique héréditaire de Leber. Depuis, le centre de sa vision se résume à un brouillard épais, même si sa vision périphérique est plutôt bonne.

Rêve brisé
Lui qui voulait faire du droit, revoit donc ses plans : « Le droit était une porte qui se fermait, c’est un milieu très conservateur », dit-il. Tellement qu’il ne pense pas qu’on pourrait l’y accepter.

Toute sa vie se trouve chamboulée par ailleurs. « On ne peut plus conduire par exemple… J’avais peur de dépendre des gens, qu’ils me collent en permanence l’étiquette « handicapé ». C’est un mot qui fait peur », raconte le jeune homme originaire de Québec.

Changement de cap, c’est donc en psychoéducation, à l’Université Laval qu’il commence son bac. « J’ai toujours eu une soif de relation d’aide, je veux être proche des gens », explique-t-il pour justifier son choix. Sauf que les cours qui l’intéressent le plus demeurent ceux qui abordent le droit.

Comme pour se prouver que oui, il est capable, Yanick lâche le bac en psychoéducation et pose sa candidature pour le bac en droit. L’Université Laval et de Sherbrooke l’acceptent. C’est la capitale de l’Estrie qu’il choisit. « Je voulais me prouver que j’étais autonome en changeant de ville », dit-il.

Le droit va lui permettre de continuer à aider les gens, croit-il. « Je ne suis pas en droit parce que ça paraît bien ou parce que c’est payant. J’ai beaucoup réfléchi à la question », affirme le jeune homme.

S’il a réussi à s’adapter à sa nouvelle condition, grâce à sa « force de caractère », dit-il, parce que « de toute façon » il n’avait « pas le choix », l’Université de Sherbrooke doit à son tour s’y adapter.

Pourtant, Yanick estime que les aménagements qu’il demande ne sont pas insurmontables. « Il me fallait une télévisionneuse pour agrandir les textes, et un logiciel audio avec un système de synthèse vocale », détaille-t-il.

Déçu par les gros cabinets

Ça marche pour lui à l’Université. Mais il faut donc maintenant trouver un stage. Malgré le peu d’encouragements qu’il a reçus, Yanick envoie des lettres et des CV. Il constate que les préjugés ont la vie dure. « Dans certaines de mes lettres, j’avais écrit que j’avais une déficience visuelle. Je n’ai jamais eu de nouvelles de ces cabinets-là », raconte-t-il.

Il se sent déçu et surtout, la situation lui confirme ce qu’il redoutait : le milieu du droit veut véhiculer « beaucoup de valeurs fortes, mais derrière, il n’y a pas grand-chose ». « L’idée que je m’étais faite des gros cabinets s’est un peu confirmée », ajoute-t-il.

Son handicap semble donc avoir pu jouer contre lui. Il n’est pas le seul. Il y a quelques mois, Droit-inc avait rencontré Juba Sahrane, un étudiant qui lui aussi cherchait un cabinet pour y faire son stage du Barreau.

« Lorsque j’arrive chez eux (en cabinet privé), je sens tout de suite un froid. Je peux même le sentir à la poignée de main. Puis, 95 % du temps, les questions portent sur mon handicap. Lors d’une dernière entrevue, on m’a demandé par exemple, « qu’est-ce qu’un étudiant non-voyant peut m’offrir? » », racontait-il.

Dans d’autres lettres, Yanick avait alors décidé de ne pas mentionner son handicap. Comme dans celle qu’il a envoyée à BCF. « Je ne voulais pas que l’opinion des gens soit biaisée. Chez BCF par exemple, je ne l’ai mentionné que lors de l’entrevue », explique l’étudiant qui n’a par ailleurs ni canne ni chien guide.

Beaucoup d’entrevues le déçoivent, notamment parce que les recruteurs le questionnent plus sur son handicap que sur son parcours, ses capacités, sa motivation. « Mais chez BCF, je me suis senti comme un étudiant normal. Évidemment on m’a demandé les accommodements qui m’étaient nécessaires, mais on a plus parlé de travail que de mon handicap », raconte Yanick.

Inspirer les autres

Si Yanick a voulu raconter son expérience positive au sein de BCF, c’est pour aller à contre-courant de ce qui se dit la plupart du temps. Lecteur de Droit-inc, il a lu l’article sur Juba par exemple, mais aussi sur le parcours de Marie-Douce Fugère. « Les commentaires nous tirent généralement vers le bas, même si certains sont positifs », dit-il, en se disant déçu, lui qui a pourtant beaucoup d’estime pour ses confrères.

« Je veux que lorsqu’un étudiant aveugle tape sur Google, comme j’ai pu le faire « étudiant, droit, non-voyant », il ne tombe pas que sur des articles négatifs. Yanick veut à tout prix que les autres étudiants qui souffrent d’un handicap ne se laissent pas décourager par les mauvaises langues.

Et même s’il souligne les bonnes intentions, il estime qu’une forme de discrimination systémique existe encore.

Aujourd’hui, il ne doit sa réussite qu’à lui-même et à son acharnement.

Source : https://www.droit-inc.com/article25807-Un-futur-avocat-malvoyant-chez-BCF

8. Devenu aveugle, il doit déclarer faillite

Article d’Emmanuelle Gril publié le 21 novembre dans le Journal de Montréal

Roger est camionneur à Québec et gagne un bon salaire. Au début de l’année 2018, sa santé physique se dégrade au point où il perd presque totalement la vue. Il doit abandonner son emploi et les problèmes financiers viennent couronner le tout.

Avant sa maladie, Roger touchait des revenus qui lui permettaient de vivre confortablement, mais sans excès. Même s’il n’était pas très dépensier, il a tout de même accumulé 20 000 $ sur ses cartes de crédit, afin de pouvoir s’offrir quelques petits luxes ou arrondir les fins de mois. Il n’a pas non plus mis d’argent de côté, se fiant au fait qu’il ne risquait pas de manquer de travail dans son secteur où la demande de camionneurs est forte.

Malheureusement, le destin allait le frapper au moment où il s’y attendait le moins. Au début de la maladie, ses symptômes étaient assez légers, puis ils ont empiré jusqu’au jour où il est pratiquement devenu aveugle, ce qui l’a contraint à cesser toutes ses activités. Un vrai coup dur pour Roger qui, du jour au lendemain, se retrouve pratiquement sans ressources.

Assurance salaire

Puisqu’il bénéficiait d’une assurance salaire dans le cadre de son emploi, il a heureusement pu commencer à toucher des versements mensuels de 1500 $ vers la fin de l’année 2018. Durant les premiers mois sans revenus, il a emprunté de l’argent à des connaissances et des amis pour réussir à joindre les deux bouts. « Il n’a pas utilisé ses cartes de crédit, car il savait qu’il n’aurait pas les moyens de les rembourser, mais les intérêts se sont accumulés », explique Nadia Paradis, syndique autorisée en insolvabilité chez Raymond Chabot.

Ne pouvant rester seul dans son appartement à cause de sa cécité, et n’ayant plus les moyens de payer le loyer, il a dû déménager chez un neveu qui demeure à Montréal. C’est en effet le seul de ses proches qui réside au Québec, puisque Roger est d’origine cubaine et que toute sa famille vit encore là-bas. Il habite désormais en colocation avec le jeune homme et verse un loyer de 500 $ par mois. Il a aussi rendu sa voiture au créancier, n’étant plus en mesure de la conduire et ne parvenant plus à effectuer les paiements.

Inévitable faillite

Même si sa situation matérielle s’est stabilisée, Roger a encore 20 000 $ de dettes de consommation à rembourser. Les institutions émettrices de ses cartes de crédit s’impatientent et il n’a pas suffisamment de marge de manœuvre pour les rembourser. Pendant ce temps, les intérêts de près de 19 % s’accumulent chaque mois… Au printemps 2019, il est donc allé consulter un expert en insolvabilité. « Dans sa situation, la meilleure solution était de faire faillite. Il a donc effectué neuf paiements de 225 $ par mois et a pu se débarrasser de ses dettes de cartes de crédit », explique Nadia Paradis. En ce qui concerne les sommes prêtées par ses amis, il les rembourse peu à peu, selon ses capacités financières.

La syndique souligne que l’on ne peut pas toujours prévoir ce que la vie nous réserve, mais qu’il est toujours préférable de mettre de l’argent de côté afin de pouvoir affronter les coups durs. « Idéalement, on paye aussi le solde complet de ses cartes de crédit chaque mois, pour éviter de voir les intérêts s’accumuler », recommande-t-elle.

Sa situation financière

Actifs Aucun

Dettes Cartes de crédit (portant intérêt) : 20 000 $ Total : 20 000 $

Revenu mensuel Assurance salaire : 1500 $ Total : 1500 $

Dépenses mensuelles 1125 $ (incluant loyer, téléphone, électricité, épicerie, transport)

Source :

https://www.tvanouvelles.ca/2019/11/21/devenu-aveugle-il-doit-declarer-faillite?utm_medium=cxense&utm_source=journaldemontreal.com&utm_campaign=reco#cxrecs_s

9. Jesse Dufton, alpiniste aveugle, repousse les limites après une ascension de 449 pieds

Article de Dacid Rolet publié le 28 novembre 2019 par news-24.fr

Le Britannique Jesse Dufton n’a que 1% de sa vision, mais il est devenu le premier aveugle à mener une ascension du formidable stack marin Old Man of Hoy dans les îles Orkney.

Le légendaire alpiniste Chris Bonington a été le premier à gravir la colonne en 1966, et plusieurs alpinistes aveugles ont depuis suivi des partenaires voyants sur le célèbre parcours.

Mais Dufton a conduit sa fiancée voyante, Molly Thompson, pendant sept heures de route sur la route E1 – extrêmement sévère – classée East Face.

Même si de nombreuses personnes peuvent trouver une telle ascension comme décourageante, même dans des circonstances normales, Dufton trouve la nature tactile de l’escalade «méditative».

« Quand vous grimpez, surtout quand vous menez, vous ne pouvez penser à rien d’autre », a-t-il confié à CNN.

« Vous ne vous inquiétez pas de ce qui se passait au bureau vendredi ou quoi que ce soit. Vous n’avez simplement pas la largeur de bande mentale pour le faire. »

« Vous vous inquiétez du temps qui s’est écoulé depuis la dernière fois que vous avez placé votre dernier équipement et si vous allez être capable de tenir le coup suivant. »

Sa mise à l’échelle du vieil homme de Hoy a depuis été célébrée dans le documentaire « Climbing Blind », qui fait une tournée au Royaume-Uni dans le cadre du Brit Rock Film Tour.

Choisir la montée

Dufton souffre de dystrophie cône-tige – une maladie génétique entraînant des lésions de la zone sensible à la lumière dans les yeux – ainsi que d’astigmatisme et de cataractes.

Il est né avec 20% de sa vision centrale, mais sa vue s’est détériorée dès son plus jeune âge. Maintenant âgé de 33 ans, la perception de la lumière est à peu près tout ce qui lui reste.

« Je ne peux plus rien distinguer. Je peux dire où sont les lumières. Je tiens maintenant ma main un pied devant mon visage, et je bouge les doigts et je ne peux pas le voir. »

Le père de Dufton l’a initié à l’escalade à l’âge de deux ans. Malgré une détérioration de sa vision, il a continué à jouer au rugby et au jujitsu jusqu’à l’âge de 16 ans.

Maintenant, l’escalade est son seul objectif sportif. Il a parcouru le monde entier, d’une expédition auto-organisée d’un mois au Groenland à l’escalade de Chamonix, en France, en passant par l’escalade sportive en Grèce et en Espagne.

En 2017, il a été sélectionné pour l’équipe de Paraclimbing de Grande-Bretagne. Il s’est classé quatrième aux Championnats du monde en juillet, ce qu’il aimerait « améliorer ».

Dufton admet que, bien que les ascensions au Groenland aient été légèrement plus faciles que le Old Man of Hoy, la « difficulté vient de l’éloignement ».

Ingénieur en brevets pour une entreprise de technologie de jour, Dufton s’est fait connaître grâce à son ascension de la falaise des Orcades. La complexité de la montée était l’une des principales raisons pour lesquelles il a choisi la pile en mer.

« Je n’ai pas particulièrement dit: ‘Je veux être le premier à faire cela.’ C’est assez arrogant, au fond, je suis la première personne aveugle à faire presque toutes les ascensions « , at-il déclaré. « Au-delà d’une certaine difficulté, je ne pense pas qu’il y ait quelqu’un d’autre qui dirige ce que je dirige.

« Ils sont dans des endroits sympas et vous avez des défis logistiques supplémentaires. En arrivant au sommet, vous ne pouvez pas vous contenter de partir.

« Normalement, quand on grimpe, il y a un moyen facile de descendre, on peut marcher sur le bord de la falaise. Évidemment, ce n’est pas le cas pour la pile de mer.

« Et aussi, il y a un autre attrait: il n’y a pas d’autre moyen de se rendre au sommet. Sur un rocher comme Stanage (dans le Peak District du Royaume-Uni), vous pouvez simplement faire le tour et tous les parieurs marchent le long de la piste. Tandis que sur le quai en mer, vous ne pouvez pas y aller à moins de monter. « 

Aide d’en bas

Pour les alpinistes, les yeux sont l’un de leurs outils les plus importants, leur permettant de décider exactement où placer leurs mains et leurs pieds.

Pour résoudre ce problème, Dufton est guidé par Thompson, au moyen de commandes vocales transmises via un casque.

Les deux coéquipiers gravissent ensemble depuis 2004 et, au fil de nombreuses années d’exercice, ils ont perfectionné cette technique en exploitant plus de 1 300 itinéraires.

« Ce n’est que des années. Orienter la vue est certainement une compétence et certaines personnes y sont douées et d’autres non. Molly a manifestement eu la pratique », a-t-il déclaré.

Sixième sens

En raison de la nature souvent complexe des voies d’escalade, Thompson peut perdre de vue Dufton lors d’une montée.

Dans ces moments, Dufton doit se débrouiller seul et au fil des ans, il a développé un « sixième sens » pour trouver sa voie.

« Il arrive assez souvent qu’elle ne voie ni le bon côté, ni le coin de la rue », explique Dufton.

« Et je n’ai pas vraiment de bonne explication de la façon dont je le fais. Quelques années de pratique, je pense. J’ai quelques indices tactiles si je me suis dérobé.

« Je ne reçois aucune directive, je dois donc me sentir avec mes mains et mes pieds pour essayer de trouver les trous.

« Je me souviens aussi de la description de l’itinéraire. (Avant la montée), elle me décrira ce qui est écrit dans le livre. Ce sera quelque chose du genre: ‘Traversez le rebord sur trois mètres puis grimpez d’une fente à un petit pull-over. à droite. Et je m’en souviendrai, et je rechercherai ces fonctionnalités. « 

‘Le soulagement’

Le jour de l’ascension de Dufton n’a pas vraiment commencé.

Les vents violents ont empêché la mise en route avant 15h. Après une ascension gigantesque, ils ont atteint le sommet à 10h10.

« Arriver au sommet n’est que la moitié, il faut encore redescendre. Alors je pense que quand je suis arrivé en tête, c’était surtout soulagement de l’avoir fait proprement », a-t-il déclaré.

« Il y avait de la satisfaction, mais on ne pouvait pas encore se détendre correctement, parce qu’il était sur le point de faire noir, ce qui ne me change rien – mais ça rend toujours les choses plus difficiles. »

S’entraînant dans divers endroits, Dufton a appris à surmonter des défis de grande envergure. Mais, même s’il s’est amélioré physiquement, c’est dans sa tête que les véritables difficultés se déroulent, car il ne peut pas voir ce qu’il fait. Dufton croit que « garder la peur sous contrôle » est la clé.

« J’ai vraiment peur, mais je pense que je suis assez bon pour le garder en bouteille et ne pas le laisser vous toucher », a-t-il expliqué.

« Souvent, lorsque vous grimpez, par exemple en laisse et que le matériel est en dessous de vous, vous commencez à être nerveux parce que vous savez ce qui se passera si vous tombez et que vous savez que le dernier équipement risque de ne pas rester là. .

« Ensuite, vous obtenez ce que les grimpeurs appellent » jambe disco « ou » jambe Elvis « où vous commencez à trembler parce que vous êtes nerveux. Essayer de garder cela sous contrôle et de rester détendu, je pense que c’est probablement la bataille mentale que je vis dans . « 

Avoir un impact

L’escalade sur glace en Norvège et une sélection des sites de grès de Monument Valley, dans l’Utah, sont les prochains sur la liste des seaux de Dufton.

Il espère également que son succès soulignera aux parents que les enfants handicapés ne doivent pas être maltraités.

« Je pense que c’est un message de laisser savoir aux parents des autres enfants handicapés qu’il n’est pas nécessaire de les envelopper dans du coton », a déclaré Dufton. « Ils doivent être mis au défi et vous devez accepter qu’ils peuvent prendre des risques.

« Et s’ils ne le font pas, cela leur sera plus préjudiciable à long terme. Tout le monde doit essayer quelque chose. »

Source : https://news-24.fr/jesse-dufton-alpiniste-aveugle-repousse-les-limites-apres-une-ascension-de-449-pieds/

10. Une nouvelle application pour aider les personnes malvoyantes à s’orienter

Article d’acuite.fr publié le 11 novembre 2019

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Faire de l’accessibilité l’un de ses thèmes privilégiés dans le développement de nouvelles applications. Tel est le leitmotiv de Microsoft qui, après quatre ans de travail, a récemment lancé Soundscape, une application gratuite destinée à accompagner les personnes malvoyantes dans leurs déplacements quotidiens. Le tout grâce à une technologie audio en 3D.

Contrairement aux applications de géolocalisation traditionnelles qui donnent des instructions actualisées à chaque changement de direction, l’audio 3D de Soundscape fait en sorte que les sons soient perçus comme provenant du point d’intérêt. Résultat : l’utilisateur peut se créer une image mentale de son entourage à partir des sons de l’environnement et faire son propre choix de destination. En annonçant les routes, les intersections et les repères que traverse l’utilisateur, l’application l’aide dans sa capacité de découverte.

Soundscape est pour l’heure opérationnelle dans quatre marchés (Etats-Unis, Royaume-Uni, Australie et Canada) et pourrait faire son apparition en France dans un futur proche.

Signalons enfin qu’elle est offerte gratuitement sur iOS et iPhone (5S minimum) en anglais et en français.

Source : https://www.acuite.fr/actualite/sante/170315/une-nouvelle-application-pour-aider-les-personnes-malvoyantes-sorienter

11. Besoins particuliers : une cuisine adaptée qui change tout

Article de Danielle Bonneau publié dans La Presse le 9 novembre 2019

Marie Turcotte adore cuisiner. Mais c’était devenu de plus en plus hasardeux. Se soulevant dans un équilibre précaire sur son fauteuil roulant pour atteindre la cuisinière, éclaboussée au visage en faisant cuire des aliments, son niveau de frustration était très élevé. Elle ne voulait pas dépendre de son conjoint, Yves Marineau, pour les repas ni le condamner à toujours faire la vaisselle. Ils sont passés à l’action pour se doter d’une cuisine qui répond à leurs besoins à tous les deux.

À savoir : se déplaçant dans un fauteuil roulant, elle mesure 3 pi 8 po (1,16 m). Lui fait 6 pi (1,82 m). Ils ont fait leurs devoirs afin de pouvoir être tous les deux à l’aise et efficaces.

« Cela a tout changé !, s’exclame Mme Turcotte, qui rêvait de sa nouvelle cuisine depuis 15 ans. Je suis maintenant autonome. Je ne dépends plus d’Yves pour mettre un plat dans le four ou faire braiser du bœuf. Je peux faire plus de choses, en moins de temps, avec moins d’efforts ! »

Ergothérapie

Deux concepteurs les ont guidés. Un architecte de Société Logique, un organisme à but non lucratif voué à la promotion du design universel, a donné de bonnes idées. Les plans ont été finalisés par le cuisiniste Macucina. Durant le processus, une ergothérapeute du Centre de réadaptation Lucie-Bruneau a suggéré d’utiliser des structures ajustables sur mesure pour la cuisine, d’ErgoTables, à Thetford Mines.

C’était illogique d’avoir deux plaques de cuisson à différentes hauteurs, explique Antony Bernard, responsable du développement des affaires de l’entreprise. Il y avait une contrainte d’espace. » 

L’évier et la plaque de cuisson sont donc dans deux structures à la hauteur ajustable, qu’on a fabriquées selon les spécifications du cuisiniste. La façade est ensuite ajoutée, pour que ce soit plus chic.

Antony Bernard, d’ErgoTables

L’entreprise réalise surtout du mobilier ergonomique sur mesure pour divers milieux de travail. À peine une cinquantaine de foyers au Québec profitent de son expertise dans leur cuisine ou leur salle de bains. Mais c’est un marché que la firme veut davantage exploiter en 2020, révèle M. Bernard. « Cela permet de prolonger l’autonomie des personnes, qu’elles soient à mobilité réduite ou non », dit-il.

L’entreprise Les projets de Nicolas s’est chargée de la réalisation des travaux, qui étaient majeurs.

Deux portes dans la cuisine menaient à une petite salle de bains et à une petite salle de lavage. Pour optimiser l’espace dans la cuisine, une des deux portes a été éliminée. La salle de bains, décloisonnée, a été agrandie et comprend une laveuse et une sécheuse, montées sur un piédestal. L’éclairage déficient au plafond et les planchers croches ont été corrigés. Le couple a séjourné ailleurs pendant cinq semaines.

« Tout a été refait », précise l’entrepreneur Nicolas Girouard, qui a supervisé les travaux et s’est creusé les méninges pour faire en sorte que l’évier de la cuisine puisse monter et descendre sans causer de problème à la tuyauterie. Détenant lui-même une licence de plombier, il a trouvé une solution originale (et économique), ayant recours à un tuyau flexible de plastique résistant à la chaleur et au froid, du même type que ceux qui sont utilisés pour les piscines. De l’eau demeure à l’intérieur, ce qui évite les mauvaises odeurs.

Planifier !

Les propriétaires de la maison construite en 1926 dans Rosemont, à Montréal, étaient bien préparés, fait-il remarquer. « Trois éléments sont essentiels pour réussir une réno, dit-il. La planification, la planification et la planification. »

Marie Turcotte, directrice générale de l’organisme Ex Aequo, voué à la promotion et à la défense des droits des personnes avec une déficience motrice, est par nature très structurée. Son conjoint, comptable de formation, l’est tout autant. Tous deux ont suivi de près la progression des travaux.

« Il y avait beaucoup de détails à surveiller », explique-t-elle.

C’était important, par exemple, qu’une prise de courant soit installée sur le devant de la plaque de cuisson, à gauche et non à droite, pour être près de la planche sur laquelle je prépare les repas. Sinon, le fil des petits appareils électriques serait trop court. -Marie Turcotte

Deux planches de bois amovibles, solidement ancrées au-dessus de deux tiroirs qui bloquent en place, à sa hauteur, servent de plan de travail. La première planche se trouve à la gauche de la plaque de cuisson et la seconde, à la gauche de l’évier et du lave-vaisselle.

Autre astuce : le couple a opté pour un modèle de cuisinière Bosch, dont la porte ouvre sur le côté. L’appareil a été installé à une hauteur confortable pour les deux.

« Pour moi aussi, c’est super ergonomique, indique Yves Marineau. Je peux arroser sans trop me pencher. »

« C’est facile de mettre et d’enlever les plats », renchérit Mme Turcotte.

Respect de l’environnement

Sous les plans de travail, les tiroirs ont été privilégiés, puisque leur contenu est plus facilement accessible. La hotte, par ailleurs, est allumée à distance par un interrupteur.

« J’aime sortir des sentiers battus », souligne Nicolas Girouard. Certifié ÉcoEntrepreneur Plus par l’organisme ÉcoHabitation, il a vu à ce que la rénovation soit effectuée autant que possible dans le respect de l’environnement. Les anciens caissons et les portes, d’une dizaine d’années, par exemple, ont été installés à l’étage, dans la cuisine des locataires. Du marmoléum, un type de linoléum qui ne dégage pas de composés organiques volatils (COV) et qui est fabriqué à partir de matériaux naturels, couvre le sol de la salle de bains. Le maintien à domicile s’inscrit aussi dans une optique de développement durable, fait-il remarquer.

Coûts

Rénovation de la cuisine et de la salle de bains (incluant cinq semaines à l’extérieur et électroménagers) : environ 100 000 $

Deux structures à hauteur ajustable : environ 1700 $ chacune

Crédit d’impôt : 30 % de ces 3400 $ (dépense pour l’accessibilité domiciliaire)

Source : https://www.lapresse.ca/maison/immobilier/201911/08/01-5248953-besoins-particuliers-une-cuisine-adaptee-qui-change-tout.php

12. Office des personnes handicapées du Québec-Découvrez la nouvelle page Web dédiée à la Journée internationale des personnes handicapées 2019!

Le nouveau contenu de la page Web dédiée à la Journée internationale des personnes handicapées (JIPH), édition 2019, est maintenant disponible.

Pour cette édition, le thème retenu par l’Organisation des Nations Unies rappelle l’importance de favoriser la participation sociale des personnes handicapées et leur pouvoir d’agir. Nous avons donc adapté librement la version anglaise de ce thème comme suit : « Favoriser la participation sociale des personnes handicapées et leur pouvoir d’agir : un geste à la fois! ».

Cette page dédiée à la JIPH 2019 contient, entre autres, de l’information sur l’importance d’accroître l’autonomie professionnelle des personnes handicapées. Vous trouverez aussi plusieurs idées pour promouvoir, à votre façon, la tenue de cette journée, le 3 décembre prochain.

Source : https://www.ophq.gouv.qc.ca/publications/actualites/quoi-de-neuf/detail/item/decouvrez-la-nouvelle-page-web-dediee-a-la-journee-internationale-des-personnes-handicapees-2019.html?no_cache=1&cHash=8bc05ab0c95ad7dbee2c8aa67382c56d

13. Logement: un règlement d’inclusion qui ne prévoit rien en matière d’accessibilité universelle

Article de Zacharie Goudreault publié dans le Journal Métro le 22 novembre 2019

Alors que les femmes en situation de handicap font face à de multiples obstacles dans leur quête pour un logement adapté et abordable, la Ville de Montréal n’a prévu aucune exigence en matière d’accessibilité universelle dans son nouveau règlement d’inclusion.

C’est ce que constate le Conseil des Montréalaises dans un récent avis portant sur la discrimination à laquelle font face les femmes en situation de handicap qui cherchent un logement dans la métropole.

L’organisme, qui a consulté plusieurs groupes dans le cadre de cette étude, constate entre autres que les logements adaptés sont rares et que les coûts des loyers «augmentent de façon constante».

Elles vont se retrouver dans des logements qui ne sont pas abordables et qui ne sont pas salubres», a déploré à Métro la leader de l’opposition officielle à l’hôtel de ville, Karine Boivin Roy. Celle-ci a d’ailleurs qualifié de «désespérants» les constats de ce rapport, adopté lundi par le conseil municipal.

Discrimination

Les femmes en situation de handicap vivent aussi beaucoup de discrimination de la part des propriétaires.

«Quand on pense aux logements locatifs privés, elles vont faire face aux préjugés des propriétaires», soulève à Métro la présidente du Conseil des Montréalaises, Dorothy Alexandre. Certains propriétaires vont notamment craindre que ces femmes ne soient pas en mesure de payer le loyer en raison de leur «grande précarité financière». D’autres vont refuser de réaliser des rénovations pour adapter leurs logements. 

Mme Alexandre a par ailleurs soulevé le manque de logements sociaux et communautaires disponibles. Elle a aussi noté le processus administratif long et complexe qui attend les femmes en situation de handicap qui veulent bénéficier d’une aide financière, notamment par le biais du Programme de supplément au loyer ou du Programme d’adaptation de domicile.

Règlement d’inclusion

Le rapport, qui fait 34 recommandations à la Ville, montre par ailleurs du doigt une lacune du Règlement pour une métropole mixte, actuellement à l’étude. Celui-ci vise l’inclusion de 20% de logements sociaux, 20% de logements abordables et 20% de logements de trois chambres et plus dans les projets immobiliers de plus de cinq unités.

Or, il n’y a «aucune mention, dans le nouveau Règlement pour une métropole mixte, de normes exigées ou de cibles d’accessibilité universelle», constate l’organisme. 

«C’est comme un angle mort dans ce règlement-là. […] Toute la notion d’accessibilité universelle, on veut que ça fasse partie des démarches de la Ville en amont », soulève Mme Alexandre. 

L’attachée de presse du comité exécutif, Laurence Houde-Roy, affirme toutefois qu’il serait impossible d’inclure une clause d’accessibilité universelle dans ce règlement. Une telle initiative aurait permis d’obliger les promoteurs à inclure un certain pourcentage de logements adaptés dans leurs projets immobiliers.

«Le règlement pour une métropole mixte est issu de nouveaux pouvoirs des municipalités, expressément au sujet de l’inclusion de logements sociaux, abordables et familiaux. La question de la construction de logements universellement accessibles ne peut donc se traiter dans le cadre de cette réglementation», a-t-elle indiqué par écrit. 

Mme Houde-Roy a toutefois précisé que la Ville entend adopter, «dans les prochains mois», une mise à jour de son règlement en matière de construction de bâtiments. Celui-ci intégrera alors «les plus récentes modifications du Code de la construction du Québec en lien avec l’accessibilité universelle», a-t-elle ajouté.

Source : https://journalmetro.com/actualites/montreal/2399843/logements-reglement-inclusion-accessibilite-universelle/