Écho du RAAMM pour la période du 19 au 25 mars

19 mars 2018

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 19 au 25 mars 2018.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.

Sommaire

 

1. Message du service d’aide bénévole (SAB) du RAAMM

Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain tient à vous informer que le service d’aide bénévole sera fermé du 23 mars 2018 à compter de 16 h 00 jusqu’au 2 avril 2018 inclusivement.

Le service reprendra le mardi 3 avril à compter de 8 h 00. Pour ceux qui prévoient avoir des besoins d’accompagnement pendant cette période, vous pouvez adresser vos demandes au service d’aide bénévole au poste 115 avant le lundi 19 mars 2018, au plus tard à 16 heures 00.

Nous vous remercions à l’avance de votre collaboration.

2. Planifier ses déplacements, c’est gagnant

Article tiré du bulletin Transport Contact STM #6 -Mars 2018

Pourquoi est-ce possible que votre demande de déplacement pour le jour même soit refusée ?

Notre service des réservations essaie toujours d’accommoder les clients qui appellent pour faire une nouvelle demande de réservation le jour même. Nous comprenons qu’il est tout à fait légitime de vouloir se déplacer spontanément. Cependant, lorsque les nouvelles réservations occasionnent des retards sur les déplacements planifiés ou si nous n’avons plus de ressources disponibles, nous devons les refuser.

Nouvelle demande le jour même

Les demandes le jour même sont accordées lorsqu’elles peuvent être associées à l’annulation d’un autre client survenant le jour même. Cependant, lorsqu’il y a déjà des retards, le fait d’ajouter des clients le jour même cause une pression supplémentaire sur les horaires, ce qui entraine davantage de retards sur l’ensemble des déplacements.

Certains jours, nous planifions plus de 10 000 déplacements. Il s’agit d’un exercice complexe où la sécurité et l’expérience de nos clients sont au coeur de nos préoccupations, parce que nous sommes déterminés à vous offrir le meilleur service possible.

La meilleure façon de se déplacer demeure de réserver son déplacement à l’avance, avant 21 h la veille.

Saviez-vous que ? Le Transport adapté a passé le cap des 4 millions de déplacements en 2017.

Ce sont plus de 31 000 clients qui se déplacent régulièrement et participent activement à la vie économique et culturelle de Montréal.

Source :

http://www.stm.info/fr/transportcontact/archives-des-bulletins-transport-contact/pourquoi-faut-il-reserver-la-veille?category=services

3. Association Lavalloise pour le Transport Adapté : un message important de la Société de transport de Laval (STL)

Bonjour à tous,

En raison du congé de Pâques, j’aimerais vous informer que tous les déplacements réguliers seront annulés (sauf pour les déplacements d’hémodialyse) pour les journées du vendredi 30 mars, dimanche 1er avril et lundi 2 avril 2018.

Cependant, les usagers pourront se déplacer en effectuant une demande de déplacement occasionnel. Toutes les demandes de réservations ainsi que les nouvelles inscriptions devront être acheminées directement à Transport adapté de Laval en composant les numéros suivants :

Par téléphone : 450 973-3111

Ou par télécopieur : 450 661-2962

Le niveau de service offert pour les journées concernées sera celui du samedi, soit de 8h00 à minuit.

De plus, veuillez prendre note que les bureaux de la Société de Transport de Laval seront fermés les 30 mars et 2 avril 2018.

Je vous remercie de votre habituelle collaboration et vous prie de recevoir mes meilleures salutations.

Source : Mara Audet-Leblanc, Directrice générale, Association Lavalloise pour le Transport Adapté. Téléphone : 450.933.6101

4. La Ville de Montréal autorise un règlement d’emprunt pour l’acquisition de plus de 900 nouveaux autobus par la STM

Source : Ville de Montréal – Cabinet de la mairesse et du comité exécutif

MONTRÉAL, le 14 mars 2018 /CNW Telbec/ – La mairesse de Montréal, Valérie Plante, et Éric Alan Caldwell, responsable de l’urbanisme, du transport et de l’Office de consultation publique de Montréal au sein du comité exécutif, ont annoncé aujourd’hui, lors de la séance du comité exécutif, l’autorisation d’un règlement d’emprunt de plus de 1,35 milliards $. Cette somme permettra de remplacer près de 500 autobus arrivés à la fin de leur durée de vie utile et d’en ajouter 465 au parc de la STM d’ici 2024, dont les 300 autobus hybrides annoncés en janvier et qui sillonneront le réseau dès 2020.

« Les Montréalais et les Montréalaises ont fait le choix d’une meilleure mobilité, et mon administration met tout en œuvre pour que cela se concrétise rapidement. Le règlement d’emprunt que nous annonçons aujourd’hui est un jalon important dans la réalisation de l’un de nos engagements phares, soit l’ajout de 300 autobus hybrides sur le réseau d’ici 2020. Ces autobus permettront aux usagers de profiter d’un service de transport collectif plus efficace », a déclaré la mairesse Valérie Plante.

« Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les Montréalais et les Montréalaises, puisque l’arrivée de ces nouveaux véhicules contribuera non seulement à la bonification du service de la STM, mais aussi à l’amélioration du confort des usagers. En effet, ces nouveaux bus seront équipés d’une rampe à l’avant, de caméras, d’un système de climatisation et de deux emplacements pour clients en fauteuils roulants », a ajouté Éric Alan Caldwell.

Ces acquisitions permettront à la STM de contribuer à l’amélioration de l’expérience client en misant sur une meilleure régularité du service, un parcours client plus prévisible, la poursuite du déploiement de l’accessibilité universelle, la réduction du déficit de maintien des actifs et la poursuite de l’électrification du réseau.

Acquisition de quatre midibus électriques

La STM a amorcé la transition vers l’électrification de son réseau de surface. Dans cette optique, la Société de transport procédera à l’acquisition de quatre midibus électriques à recharge lente.

Le midibus est un véhicule de format intermédiaire, entre le minibus et le bus régulier de 12 mètres. Dès 2019, suite à un emprunt distinct de 5,9 millions $, la STM remplacera quatre véhicules diesel par quatre midibus 100 % électriques, confortables, silencieux et n’émettant aucun GES. Il s’agit d’un pas important dans la mise en place de la stratégie d’électrification de la STM.

Source : http://www.newswire.ca/fr/news-releases/la-ville-de-montreal-autorise-un-reglement-demprunt-pour-lacquisition-de-plus-de-900-nouveaux-autobus-par-la-stm-676837103.html

5. Amélioration de l’application des nouvelles de Radio-Canada

Source : Jean-Marie D’amour, 12 mars 2018

La récente mise à jour de l’application permettant la lecture des nouvelles de Radio-Canada a apporté une amélioration importante pour les utilisateurs ayant une basse vision.

En effet, cette application est maintenant l’une des très rares à prendre en charge le choix de taille des caractères que l’utilisateur a fait dans les réglages d’accessibilité des téléphones et tablettes Apple.

Cela permet un très grand confort visuel. Bravo à l’équipe de développement! C’est un exemple dont beaucoup d’autres devraient s’inspirer.

6. Conférence-midi du CRIR-INLB – Des lunettes électroniques pour lire la musique : l’examen de eSight

Quand : mercredi 4 avril 2018, 12 h 10 à 13 h

Par : Bianka Lussier Dalpé, M. Sc.

Où : Salle Victor-Rousselot de l’Institut Nazareth et Louis-Braille
1111, rue St-Charles Ouest, 2
e étage
Longueuil (Québec) J4K 5G4

Lire la notation musicale tout en l’interprétant avec un instrument de musique constitue une source de difficulté pour les musiciens ayant une déficience visuelle (DV). Le but de cette étude a été de décrire les aides visuelles, adaptations et stratégies compensatoires utilisées par les pianistes ayant une DV, d’identifier leurs difficultés résiduelles et de vérifier si les lunettes électroniques eSight permettent de surmonter certaines de celles-ci. Cette étude exploratoire a été réalisée auprès de cinq pianistes amateurs ayant une DV, qui ont lu et interprété deux extraits de notation musicale avec les lunettes eSight. Les données ont été récoltées par une entrevue auprès de chaque participant. Les résultats seront présentés et discutés.

Bianka Lussier Dalpé détient un baccalauréat en musique et un DESS en intervention en déficience visuelle. Elle travaille à l’INLB depuis 2010, auprès d’une clientèle ayant une surdicécité. Elle-même malvoyante, elle a constaté que la lecture de partitions musicales entraîne des défis spécifiques. En 2017, elle s’est intéressée à la lecture musicale dans le cadre de sa maîtrise en intervention en déficience visuelle.

Pour vous joindre en mode visioconférence, veuillez vous inscrire sur le site IRIS (no conférence 912080) OU transmettre le nom de votre établissement, le nom de votre salle de visioconférence et votre adresse IP à [email protected]

Pour consulter ou imprimer l’affichette en format Word, cliquez ici (document téléchargeable) ».

Source : http://www.inlb.qc.ca/conference-midi-crir-inlb-bianka-lussier-dalpe-2018-04-04/

7. INCA Camp d’immersion 2018

De INCA flash ,14 mars 2018

Cet été, INCA offrira pour la deuxième fois, un camp d’immersion spécialement conçu pour les jeunes vivant avec une perte de vision, afin qu’ils puissent apprendre l’anglais dans un environnement adapté et amusant.

Du 22 au 27 juillet 2018, un groupe de 10 jeunes francophones âgés de 11 à 17 ans auront la chance d’être accueillis au sein des campeurs anglophones au magnifique Centre Lake Joseph d’INCA, situé en Ontario.

Les participants vivront une semaine remplie de plaisirs, de rencontres, d’activités divertissantes et de souvenirs qui resteront gravés dans leur mémoire à tout jamais… tout en développant leur langue seconde.

Bonne nouvelle!

La thématique cette année sera les sports adaptés et accessibles pour les jeunes vivant avec une perte de vision! En effet, le camp d’immersion aura lieu pendant le Programme de sports et loisirs P.L.A.Y. (Pushing Limits for Active Youth) de Lake Joe.

Il s’agit d’un programme tout indiqué pour les jeunes qui veulent perfectionner leurs compétences, découvrir de nouveaux sports ou faire l’essai de nouvelles activités! La voile, le goalball, le soccer à 5, le judo, l’aviron, la natation et le vélo ne sont que quelques-uns des sports que les campeurs pourront apprivoiser au cours de leur semaine au Centre Lake Joseph. S’ajouteront à ce programme de sports adaptés, des ateliers de bien-être (saine alimentation, soins personnels, etc.).

Les campeurs que les sports intéressent sont exposés à une vaste gamme d’options en participant chaque jour à quatre blocs d’activités qui leur permettent de découvrir des sports, des loisirs et des activités de bien-être.

Afin de favoriser au maximum le développement de l’autonomie des jeunes, aucun accompagnateur (amis ou membres de la famille) ne sera autorisé sur le site pendant la semaine.

 

Coûts et transport

Le prix est de 450 $ incluant l’hébergement, la nourriture, les activités et l’aller-retour à partir de l’aéroport de Toronto.

*Vous devrez couvrir les frais de transport aller-retour en avion ou voiture du Québec vers Toronto ou Lake Joe.

Pour ceux qui désirent prendre l’avion avec les accompagnatrices d’INCA Québec à l’aéroport Pierre-Elliot Trudeau (YUL) de Montréal, nous organiserons un groupe.

Sachez qu’au besoin, il y a possibilité de bénéficier d’une aide financière.

Inscription

Si votre jeune est intéressé, vous devez contacter Pascale Roy par courriel à [email protected] ou par téléphone au 1 800 465-4622 p.223 pour qu’elle puisse vous faire parvenir le formulaire d’inscription et de demandes financières.

Vous devrez alors remplir le formulaire d’inscription et nous le retourner, dès que possible, avant le 9 avril 2018 (les places sont limitées).

N’hésitez pas à nous contacter pour plus d’informations!

Source : Québec INCA flash, 14 mars 2018

 

8. Jean Royer n’organisera plus le Défi-Vision. Il prend sa retraite, mais ne sera pas moins engagé pour aider les non-voyants de Granby

Article de Cynthia Laflamme publié le 10 mars 2018 La Voix de l’Est

Son combat se poursuivra

Fondateur du Défi-Vision de la Fondation MIRA, Jean Royer tire sa révérence. S’il avait réduit ses activités pour la fondation il y a plus de dix ans, son dernier lien avec son employeur a été rompu. Il continuera tout de même à défendre les intérêts des non-voyants.

« On m’a dit qu’une équipe plus jeune prendra la relève, annonce le Granbyen. Ça me fait un peu de peine. Mais j’ai 66 ans, c’est le temps de laisser la chance aux plus jeunes. C’est correct ainsi. »

M. Royer a travaillé pendant 31 ans pour la Fondation MIRA. Lui-même non-voyant, il était responsable des événements caritatifs et des collectes de fonds pour une partie du Québec et du Nouveau-Brunswick jusqu’au décès de sa conjointe, en 2005. Depuis, il n’avait conservé que l’organisation du Défi-Vision, cette course folle où les non-voyants prennent le volant le temps de quelques tours à l’Autodrome Granby et durant laquelle la tôle froissée est reine.

« En 1985, on m’a attribué mon premier chien-guide. Celle-ci est la quatrième, dit-il en pointant Azur. En 1986, le fondateur de MIRA, Éric St-Pierre, m’a demandé de faire du financement bénévole pour la fondation. J’étais aussi chargé de cours à l’UQAM et MIRA a vu mon potentiel. Ils sont venus me chercher pour être à temps plein. Ça a été le premier salaire subventionné par l’Office des personnes handicapées du Québec. Six mois après, je tombais sur le payroll. »

Au fil des ans, il a contribué à amasser 10 M$ pour l’organisme, grâce à l’aide de milliers de bénévoles, dont 2,3 M$ seulement avec le Défi-Vision.

« Ça a été beaucoup de travail. Ça m’a permis de gagner ma vie, ajoute M. Royer. C’est rare, les aveugles qui travaillent à temps plein.»

30 ans de courses
M. Royer a tenu à remercier une belle brochette de personnes qui ont contribué de près ou de loin au succès du Défi-Vision, à commencer par les centaines de bénévoles qui ont donné de leur temps.

« Trente ans de Défi-Vision, ça ne se bâtit pas seul. Granby a été une des premières villes à avoir soutenu MIRA. »

Il souligne d’abord le soutien des médias de Granby, puis de ceux de l’extérieur. « Ce sont les médias qui propagent la nouvelle et je pense que leur apport est important. Ils m’ont toujours soutenu. Quand j’ai commencé à faire le défi, de nombreux commanditaires ont embarqué, poursuit-il. Ça avait été formidable. Une personne qu’il ne faut jamais oublier, c’est le journaliste Gaétan Girouard qui a été mon porte-parole pendant plusieurs années. Il allait me chercher des personnalités du monde des médias. Ça a marché. Il y a eu Roy Dupuis qui s’est impliqué quelques années avec ses Royettes — ses fans —, qui venaient de partout à travers le monde. »

Nombreuses sont les personnalités publiques qui se sont impliquées au fil des ans pour la cause. Il n’y a qu’à penser à Michèle Richard, Mario Jean, Claudine Mercier, Pierre-François Legendre, Jocelyne Cazin et Andrew Ranger, pour ne nommer que ceux-là.

Le Défi-Vision sera de retour le 3 août 2018 avec une nouvelle équipe plus jeune. Le fondateur de la « course la plus folle du monde », Jean Royer, prend sa retraite.

L’idée du Défi-Vision est venue de Pierre Morin, aujourd’hui décédé. Il a approché Jean Royer pour organiser la course de ses rêves. Pour la première édition, 17 voitures — hors d’état de prendre la « vraie » route — étaient en lice. Aujourd’hui, il y en a plus de 40. L’édition de cette année aura lieu le 3 août.

Il tenait également à remercier la première administration de l’Autodrome de Granby qui a ouvert ses portes à cet événement hors du commun, même si les propriétaires n’en étaient pas convaincus. Une opinion qui a changé rapidement.

Militer pour les non-voyants
Un projet n’attend pas l’autre pour le militant. S’il est maintenant officiellement à la retraite, son engagement ne prendra pas fin. Il est toujours président de l’organisme l’O.E.I.L. de Granby aux côtés de son ami Pierre Champagne, aujourd’hui coordonnateur de l’organisme.

« Je vais me donner la permission de continuer à aider les gens qui sont comme moi dans la région. Il y a une possibilité de 400 handicapés visuels à Granby, dont 60 sont membres actifs de l’O.E.I.L.. Je me sers un peu de mon expérience pour aller chercher plus de fonds pour l’organisme. »

L’un des combats auquel il tient particulièrement est l’intégration au marché du travail d’un plus grand nombre de non-voyants. Il estime que 1 % de la population aveugle a un emploi à temps plein. Les programmes pour employer des handicapés dans les entreprises favorisent davantage les accidentés du travail, croit-il, et devraient inclure davantage les non-voyants ou les personnes à mobilité réduite.

MM. Champagne et Royer ont cependant réussi à faire ajouter des feux sonores à plusieurs intersections de Granby pour permettre aux non-voyants de traverser sécuritairement les rues passantes dans les dernières années. Il reste toutefois beaucoup à faire pour atteindre « l’universalité des adaptations des lieux physiques et du mobilier urbain ».

M. Royer donne en exemple le magazine saisonnier de la Ville qui n’est pas adapté pour lui. « Les communications de la Ville devraient être adaptées pour qu’on puisse savoir ce qui se passe. »

Le Japon en exemple
« Pour avoir visité le Japon, laissez-moi vous dire que j’aimerais y amener monsieur le maire! S’il me paie le billet, ajoute-t-il le sourire aux lèvres. Le Japon est tout adapté. »

Il parle des transports en commun et des stations de métro, des ascenseurs et même des trottoirs qui sont adaptés pour faciliter l’orientation des non-voyants.

Il en a d’ailleurs vu du pays. Son handicap ne l’a pas empêché de voyager à travers le monde et il continuera à se promener.

« J’ai un intérêt marqué pour l’histoire et l’anthropologie. Je m’en vais au Moyen-Orient bientôt, en Israël et en Jordanie avec mon compagnon de voyage, Paul-André Beauregard. Il est très visuel, il a une grand-gueule alors il me dit toutes les choses qu’il voit. »

Source : http://www.lavoixdelest.ca/actualites/son-combat-se-poursuivra-fe00ad5b180aa4ab8dde73f25c2a7327

9. Le Canadien Brian McKeever réécrit l’histoire avec une 11e médaille d’or aux Jeux paralympiques d’hiver

Publié le dimanche 11 mars 2018 sur ici.radio-canada.ca

Brian McKeever, porte-drapeau du Canada à la cérémonie d’ouverture, est devenu lundi l’athlète canadien le plus couronné de l’histoire des Jeux paralympiques d’hiver.

McKeever a triomphé à l’épreuve du 20 km style libre en ski de fond paralympique pour les malvoyants, au Centre de ski de fond d’Alpensia, à Pyeongchang.

Le vétéran de 38 ans, qui participe à ses cinquièmes Jeux paralympiques, a confirmé sa suprématie en éclipsant la compétition avec un temps de 46 min 2 s 4/10.

« [Remporter cette 11e médaille paralympique d’or], c’est la preuve qu’on peut être compétitifs même à un âge avancé », a déclaré McKeever après la course.

Une stratégie payante

McKeever a utilisé la même stratégie de deux guides en relais qui avait été fructueuse aux Jeux de 2014 à Sotchi.

Graham Nishikawa et Russell Kennedy ont fait équipe tour à tour pour assurer la place de McKeever dans les livres d’histoire.

« Il y avait beaucoup de vent, donc pouvoir me protéger derrière ces gars-là a été important pour moi, a expliqué McKeever. Ils ont poussé fort, ils ont bien skié et m’ont tiré pendant toute la course. »

L’argent est allé au Bélarusse Yury Holub (+1:05,1), tandis que le bronze a été remporté par le Français Thomas Clarion (+1:22).

McKeever a ajouté une récompense à son palmarès déjà remarquable. Le fondeur a maintenant 14 médailles, dont 11 d’or.

Il a également décroché 19 titres de champion du monde, dont 2 en 2017 lors des épreuves des 10 et 20 km.

Ce n’est pas juste de gagner 

Ce n’est pas juste de gagner des médailles, c’est de repousser ses limites à l’entraînement. C’est le genre de choses qui fait que l’on continue à faire ce sport après toutes ces années. Le but n’est pas d’aller chercher la victoire à tout prix, mais de voir comment on peut travailler sur ses faiblesses pour s’améliorer.-Brian McKeever

McKeever est atteint de la maladie de Stargardt, une forme de dégénérescence maculaire juvénile génétique. Le fondeur a commencé à perdre la vue à 19 ans. La maladie l’a privé de sa vision centrale, mais il possède toujours 100 % de sa vision périphérique.

L’Albertain, qui a marqué l’histoire en 2010 quand il a été nommé dans les deux équipes olympiques et paralympiques canadiennes, sera de retour en piste mercredi pour le sprint style classique de 1,5 km pour non-voyants.

Le record absolu pour les Jeux paralympiques appartient à la fondeuse norvégienne Ragnhild Myklebust qui a cumulé 22 médailles d’or.

Source : http://ici.radio-canada.ca/sports/1088613/brian-mckeever-or-record-histoire-paraski-de-fond-jeux-paralympiques

10. Devenue sourde et aveugle dès son plus âge, Helen Keller a lutté toute sa vie pour améliorer celle des autres

Article tiré de Franceinfo.fr 1er mars 2018

Militante pour les droits humains, Helen Keller est commémorée pour ses exploits remarquables, malgré une maladie infantile qui l’a rendue sourde et aveugle à 19 mois.

L’un des premiers livres que j’ai lus parlait d’Helen Keller. Et je ne l’oublierai jamais. En grandissant, j’ai commencé à réaliser le pouvoir d’Helen Keller en tant que femme et en tant que personne qui a changé le monde. » C’est ainsi que Melinda Gates, lauréate du prix « The Spirit of Helen Keller » 2015, parle de Helen Keller. Cette Américaine décédée en 1968, quelques semaines avant son 88e anniversaire, demeure un symbole de détermination, de lutte contre l’adversité et pour les droits des personnes handicapées.

Anne Sullivan, l’enseignante qui va changer sa vie

Helen Keller est née en Alabama en 1880. À 19 mois seulement, elle contracte une grave maladie qui la laisse sourde et aveugle. Quand elle a 6 ans, elle rencontre Anne Sullivan, une enseignante de 20 ans qui va changer sa vie. Cette jeune femme, devenue elle aussi aveugle très tôt mais qui a recouvert partiellement la vue grâce à une intervention chirurgicale, lui apprend notamment à communiquer en dessinant les lettres de l’alphabet dans sa main. Adolescente, toujours accompagnée par l’enseignante, Helen Keller apprend le braille, la lecture en touchant les lèvres, les rudiments de la parole et enchaîne les succès scolaires. En 1904, elle devient la première personne sourde et aveugle au monde à être diplômée d’une université. 

Des engagements divers

Durant sa vie, Helen Keller multiplie les engagements : droits des aveugles, droits des femmes, droit à la contraception, droits civiques, défense des vétérans handicapés. En 1920, elle cofonde the American Civil Liberties Union, qui reste aujourd’hui une association majeure des libertés civiques aux États-Unis. Grâce à son action, le braille devient en 1932 le standard officiel de lecture et d’écriture pour les aveugles. Et, entre 1946 et 1957, elle parcourt 35 pays pour alerter l’opinion internationale sur la cécité et améliorer la qualité de vie des personnes aveugles. Egalement auteure, elle publie en 1903 son autobiographie, qui sera traduite en cinquante langues. Au total, elle a publié quatorze livres et a écrit plus de 500 articles.

Source : http://www.francetvinfo.fr/sante/handicap/devenue-sourde-et-aveugle-des-son-plus-age-helen-keller-a-lutte-toute-sa-vie-pour-ameliorer-celle-des-autres_2634720.html

11. Stephen Hawking a aidé à rehausser le profil scientifique du Canada

Article de La Presse canadienne publié sur le Huffpost le 14 mars 2018

Il a été titulaire d’une Chaire de recherche de l’Institut Périmètre de physique théorique de Waterloo, en Ontario.

L’astrophysicien de renommée internationale Stephen Hawking, décédé mercredi matin dans sa résidence de Cambridge au Royaume-Uni à l’âge de 76 ans, a contribué à promouvoir l’apport canadien à la communauté scientifique en acceptant en 2008 un poste dans un prestigieux centre de recherche sur la physique théorique.

M. Hawking a été nommé titulaire de l’une des prestigieuses Chaires de recherche de l’Institut Périmètre de physique théorique de Waterloo, en Ontario. Il a ensuite visité l’établissement en 2010, puis en 2012.

Sa visite de 2010 est survenue quelques mois après que l’institution eut nommé une nouvelle aile en son honneur.

Lors d’une conférence vidéo avant son arrivée, M. Hawking avait expliqué que la décision de l’institut de se consacrer à la théorie quantique et à l’espace-temps lui plaisait.

M. Hawking — qui avait aussi visité l’observatoire de neutrinos SNOLAB à Sudbury en 1998 et 2012 — s’est fait connaître grâce à ses théories sur les trous noirs et la nature du temps, des travaux qu’il a poursuivis en dépit de la maladie dégénérative qui l’affligeait.

Lors de sa deuxième visite à Sudbury, M. Hawking avait insisté sur l’importance de rendre la physique accessible à tous.

«J’espère que j’ai réussi à rehausser le profil de la science et à illustrer le fonctionnement de l’univers et la place que nous y occupons. C’est ce que j’essaie de faire dans mes livres», avait-il dit.

«Mon conseil aux autres personnes handicapées est de vous concentrer sur ces choses que votre handicap vous permet de faire et de ne pas regretter ces choses avec lesquelles il interfère. N’ayez pas un esprit handicapé», avait-il ajouté.

Son premier livre, «Une brève histoire du temps», est devenu un best-seller international; «Une belle histoire du temps», qu’il espérait plus accessible, a suivi en 2005.

Les premières années de sa vie ont été racontées au grand écran en 2014 dans le film «Une merveilleuse histoire du temps», ce qui a valu à Eddie Redmayne l’Oscar du meilleur acteur pour son incarnation du chercheur.

Le ministre canadien de la Défense, Harjit Singh, a salué M. Hawking sur Twitter en déclarant qu’il «nous a enseigné les possibilités infinies de notre imagination. Il continuera à inspirer les prochaines générations».

Source : http://quebec.huffingtonpost.ca/2018/03/14/stephen-hawking-profil-scientifique-canada_a_23385800/

12. Ville de Laval : Plan d’action et Politique d’accessibilité universelle municipale

Publié dans l’Écho de Laval le 6 mars 2018

Le Plan d’action lavallois 2017-2018 à l’égard des personnes handicapées a été adopté par les membres du comité exécutif. Ceux-ci ont également autorisé la Ville à élaborer une Politique d’accessibilité universelle municipale (PAUM). Celle-ci permettra de développer et de faire évoluer le concept visant à intégrer l’approche inclusive dans les processus décisionnels municipaux. Cette démarche donnera à la Ville les outils nécessaires pour établir les bases des interventions en accessibilité universelle et appellera à l’engagement de l’ensemble de ses unités administratives. Rappelons que le concept d’accessibilité universelle vise à permettre l’accès à toutes et tous, quelles que soient leurs capacités, aux lieux, aux équipements, aux services, aux programmes et à l’information tout en favorisant une utilisation identique ou équivalente, autonome et sécuritaire, dans un but d’équité.

Source : http://www.lechodelaval.ca/actualites/politique/331336/des-nouvelles-du-comite-executif

13. Les citoyens du Vieux-Longueuil invités à échanger avec les élus

Article publié le 7 mars dans Le Courrier du Sud

Le président de l’arr. Vieux-Longueuil Benoît L’Écuyer invite les résidents à un premier «Samedi Citoyen» au 300, rue Saint-Charles Ouest, le 7 avril de 9h à 12h. Ce rendez-vous mensuel, à raison de chaque premier samedi du mois, sera l’occasion pour les citoyens de rencontrer les élus de l’arrondissement et de leur faire part des sujets qui les préoccupe.

«Je suis heureux d’instituer les Samedis Citoyens dans l’arrondissement Vieux-Longueuil. Ces rendez-vous mensuels, animés dans un cadre décontracté, autour d’un café, permettront de discuter de l’actualité municipale et de sujets qui touchent de près les citoyens», évoque M. L’Écuyer.

«Les Samedis Citoyens participent à renforcer la relation entre les citoyens et leurs élus. La transparence et l’accessibilité des élus sont au coeur de notre engagement municipal.»

Le chef de l’opposition Xavier Léger abonde dans le même sens, d’avis que cette initiative va de pair avec les valeurs de Longueuil Citoyen.

Dans le contexte où plusieurs changements et développements sont attendus au cours des prochaines années, il insiste sur la pertinence pour les citoyens et élus d’un tel espace de dialogues, différent du cadre plus formel des séances du conseil de ville.

Les Samedis Citoyens permettront aux citoyens de «partager leurs préoccupations et leurs solutions, et ainsi co-construire avec les élus le Longueuil souhaité par tous», évoque M. Léger. 

Source : http://www.lecourrierdusud.ca/citoyens-vieux-longueuil-invites-a-echanger-elus/

14. Facebook va tester la reconnaissance faciale en Europe

Article publié par Elisa Braun le 1er mars 2018 dans le Figaro

 

Le réseau social va introduire de nouvelles fonctionnalités auprès de ses utilisateurs européens. Il va notamment tester sur une partie d’entre eux la reconnaissance faciale.

Facebook le reconnaît lui-même : les mots «reconnaissance faciale» créent un certain malaise, voire évoquent les pires cauchemars de la science-fiction. Le réseau social a pourtant déjà déployé cette technologie biométrique aux États-Unis depuis 2016 pour l’identification automatique des utilisateurs sur des photos, et dans de nombreux pays. Elle introduira désormais cette fonctionnalité en Europe auprès d’un faible pourcentage d’utilisateurs, à compter de la semaine prochaine. Les utilisateurs français font partie des potentiels testeurs. Ce changement intervient dans le cadre d’un test plus large de nouvelles fonctionnalités de Facebook, notamment en vue de se conformer à la nouvelle réglementation européenne en matière de données personnelles, le RGPD. Les bêta-testeurs verront donc aussi apparaître de nouvelles options de contrôle de confidentialité et plus de détails sur le fonctionnement des services de Facebook.

«Les changements que nous testons permettront aux gens de choisir d’activer ou non la reconnaissance faciale, qui auparavant n’était pas disponible dans l’Union européenne», fait savoir Rob Sherman, directeur de la vie privée de Facebook. «Les données biométriques, comme dans le cas de la reconnaissance faciale, font en effet partie des données sensibles, explique Maître Valérie Aumage, avocate responsable du pôle IT/Données personnelles au sein du cabinet Taylor Wessing. Leur utilisation est interdite, sauf exceptions comme l’accord spécifique et éclairé de la personne concernée. Au-delà de cet accord, leur usage est également très strictement encadré». En France, une demande d’autorisation préalable doit être formulée auprès du régulateur des données personnelles, La Commission Nationale Informatique et Liberté (Cnil). Facebook affirme avoir parlé aux autorités de réglementations et aux parties prenantes, et notamment son autorité de référence en la matière, la Cnil irlandaise.

Utilisation facultative

Grâce à la reconnaissance faciale, Facebook affirme qu’il va pouvoir informer ses utilisateurs lorsqu’une photo d’eux est publiée sur le réseau social, même lorsqu’ils n’ont pas été identifiés par leur nom («tags»). L’utilisateur pourra alors choisir de s’identifier sur la photo ou bien contacter directement la personne qui a diffusé son image sans son consentement. Facebook affirme aussi que cette technologie permettra d’empêcher des utilisateurs d’utiliser la photo d’autres sur Facebook, et donc de limiter les usurpations d’identité.

Enfin, l’entreprise soutient que cette technologie aidera davantage les personnes malvoyantes ou aveugles. «Il y a deux ans, nous avons lancé un outil automatique, qui décrit les photos aux personnes ayant une perte de vision, explique l’entreprise. Maintenant, avec la reconnaissance faciale, les personnes malvoyantes qui utilisent des lecteurs d’écran sauront qui apparaît sur les photos de leur fil d’actualité, même si les personnes ne sont pas taguées».

La question de la sécurité est particulièrement sensible dès qu’il s’agit de données biométriques: alors que l’on peut changer de mot de passe, d’adresse mail ou même de nom en cas de piratage, il est en revanche très difficile de changer de visage ou d’empreinte digitale. La question d’une surveillance à laquelle il serait impossible d’échapper est également posée par cette technologie. Pour se conformer aux exigences des régulateurs européens, Facebook va procéder à une analyse d’impact (DPIA) des risques liés à cette fonctionnalité de reconnaissance faciale. Facebook affirme également avoir mis en place une méthode particulière dans le traitement des données biométriques. Lorsque la reconnaissance des visages est activée, les pixels des photos dans lesquelles les utilisateurs sont tagués sont analysés pour générer un modèle chiffré du visage. Lorsque des photos et des vidéos sont téléchargées dans Facebook, elles sont comparées à ce modèle. Même si quelqu’un pouvait accéder à ces modèles, Facebook les a rendus intentionnellement non interopérable avec les autres systèmes utilisés pour de la reconnaissance faciale. L’entreprise affirme également n’avoir aucune intention d’utiliser ces données à des fins publicitaires.

Demandes d’autorisations

Facebook choisit un moment bien précis pour sortir cette nouvelle fonctionnalité de reconnaissance faciale. Dans le cadre de la nouvelle réglementation européenne (RGPD), Facebook doit entièrement revoir la façon dont elle collecte, héberge et utilise les données de ses utilisateurs d’ici le 26 mai 2018. Le RGPD a en effet été conçu par Bruxelles pour protéger davantage la vie privée des utilisateurs, estimant que les textes précédents n’avaient pas suffi à éviter les abus. Ce nouveau règlement est un casse-tête pour Facebook, qui doit redemander à chacun de ses utilisateurs européens s’il accepte de partager ses données. «Nous faisons les derniers préparatifs pour assurer que Facebook et tous nos produits se conforment au RGPD d’ici mai 2018, et nous partagerons plus d’informations dans les semaines à venir» fait savoir l’entreprise.

En déployant la reconnaissance faciale en même temps qu’elle montre sa volonté de se conformer au RGPD, Facebook fait passer la reconnaissance faciale pour un enjeu de vie privée. Il y a 5 ans, l’entreprise avait dû faire marche arrière dans le déploiement de cette technologie en Europe, sous la pression d’autorités de régulations et de militants pour la vie privée, qui eux voyaient plutôt la reconnaissance faciale comme une menace. Facebook travaille sur cette technologie depuis au moins 8 ans.

Facebook a publié de nouveaux principes de confidentialité et organisé des campagnes d’information. L’entreprise introduira aussi plusieurs niveaux de partage pour les informations les plus sensibles, comme celles liées aux opinions politiques, à l’orientation sexuelle ou religieuse. Les utilisateurs pourront accepter de partager ces informations pour que Facebook leur présente de la publicité en rapport. Ceux qui ont accepté pourront revenir à tout moment sur leur décision. L’entreprise facilitera

Source : http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/03/01/32001-20180301ARTFIG00003-facebook-va-tester-la-reconnaissance-faciale-en-europe.php

15. Le futur d’Internet sera-t-il sans écran?

Chronique de Denis Wong Publiée le 11 mars 2018 sur ici.radio-canada.ca.

Dans le film Her, mettant en vedette Joaquin Phoenix et la voix de Scarlett Johansson, on nous présente un avenir connecté où la voix et l’intelligence artificielle sont au centre de nos quotidiens. Plusieurs indices démontrent que ce futur n’est pas si lointain. Nos écrans sont-ils appelés à disparaître?

Cette hypothèse est peut-être un peu prématurée. Mais ce qui est certain, c’est que nous sommes au seuil d’une petite (grande?) révolution dans nos habitudes sur Internet. D’ici 2020, 30 % de nos connexions à Internet se feront sans écran, et la moitié de nos recherches sur le web seront commandées par la voix, croit Chris Ferrel, stratège numérique et conférencier au festival South by Southwest (SXSW). Bienvenue à l’ère des haut-parleurs intelligents et des assistants vocaux propulsés par l’intelligence artificielle.

« C’est fort possiblement la technologie la plus simple à nous avoir jamais permis d’accéder à Internet, avance cet expert. Il n’y a pas de période d’apprentissage difficile. Nous avons appris à nous en servir depuis toujours, simplement en parlant et en utilisant notre voix. »

Cette simplicité d’utilisation vient avec un constat démographique assez intéressant. Selon les données de Google, ce sont les gens de 35 ans et plus qui sont les premières personnes à adopter cette technologie, contrairement aux téléphones intelligents, qui sont rapidement tombés entre les mains des plus jeunes. Quand on y pense, ce n’est pas surprenant. Qu’est-ce qui est plus simple pour grand-maman : parler à un assistant vocal ou maîtriser les subtilités de Snapchat et d’Instagram?

D’ailleurs, les ventes de haut-parleurs intelligents (comme Amazon Echo et Google Home) chez nos voisins américains ont triplé en 2017, pour atteindre 25 millions d’appareils vendus. La Consumer Technology Association des États-Unis estime que ce chiffre pourrait atteindre 36 millions en 2018.

De plus en plus, nous allons lancer un balado, commander une pizza ou nous magasiner des vacances à Punta Cana sans même lever le petit doigt.

Des avancées à la vitesse grand V

L’intelligence artificielle de ces assistants vocaux se développe à une vitesse fulgurante. Leur capacité à comprendre les commandes vocales est dorénavant équivalente à celle d’un autre être humain. Aujourd’hui, Google et Microsoft estiment notamment que leurs assistants vocaux respectifs ne se trompent que dans 5 % des cas.

Et si toutes ces avancées semblent plaire au consommateur moyen, Chris Ferrel croit que les répercussions d’Internet sans écran vont encore plus loin qu’on pourrait l’imaginer.

« Cela pourrait aider des gens qui n’ont pas eu accès à Internet tel qu’on le conçoit, comme les personnes aveugles ou encore celles ayant un handicap physique qui les empêchent d’allumer une lumière ou même d’appeler leurs enfants facilement. Cette technologie leur permet de se connecter d’une manière qu’elles n’ont jamais connue avant. »

Les grands joueurs de l’industrie ont tous investi massivement dans l’intelligence artificielle et le futur avec ces assistants vocaux, mais d’autres secteurs, comme celui des médias ou de la publicité, ne se sont pas encore positionnés en conséquence. Selon Chris Ferrel, bien que 46 % des Américains disent avoir utilisé un assistant vocal l’an dernier, seulement 2 % des publicitaires affirment que le format audio représente leur priorité en 2018.

« Cette technologie ne sera pas seulement intégrée dans des haut-parleurs, mais aussi dans les autres produits – comme les voitures que nous conduisons ou même les toilettes, dit le conférencier. Il y a des gens qui pensent déjà à la prochaine révolution. Et si nous n’avions plus à utiliser notre voix? Et si tout ce que nous avions à faire, c’est d’envoyer la main? »

Source : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1088513/futur-internet-sans-ecran

16. Handicap : « Il faut que les sites internet s’adaptent »

Publié le 1er mars 2018 par actu.fr

Comment se porte la distribution AccessDVlinux, conçue pour les aveugles un an et demi après sa création ? Explications lors d’une installation à Châteaubriant.

David Galantin, Nantais, est venu jusqu’à Châteaubriant pour installer une distribution sur son ordinateur. Aveugle de naissance, il lit le braille et utilise son ordinateur avec un lecteur d’écran. L’appareil lit alors tout le contenu de ce qui s’affiche sur sa machine pour lui permettre de naviguer. Informaticien de métier, l’homme en connaît déjà un rayon sur les façons de travailler par le biais des ordinateurs. « Ça fait longtemps que je travaille avec des ordinateurs, je m’en sors plus ou moins bien tout seul. »

AccessDVlinux, un service gratuit

Il a entendu parler de AccessDVlinux à travers des forums et a décidé de se rendre chez Bernadette Poiraud, à l’origine du projet, pour l’installer.

AccessDVlinux, c’est le nom de la distribution développée en partie par l’association Aciah de Châteaubriant (Accessibilité, communication, information, accompagnement du handicap). David Galantin a déjà utilisé des lecteurs d’écrans, mais ils coûtent cher : leur montant peut avoisiner les 1 600 €. AccessDVlinux est gratuit.

Comment navigue-t-on sur internet quand on ne voit pas ? David Galantin a déjà éprouvé des difficultés : « On n’est pas trop en avance en France, alors que dans les pays anglo-saxons les sites internet marchands sont plus accessibles. Par exemple, le site de la Fnac n’a pas été pensé pour les non-voyants. »

« Une série de chiffres incompréhensibles »

Car quand un site internet n’est pas conçu pour le handicap, il devient très compliqué pour un aveugle de surfer dessus. « Le lien est parfois mal étiqueté, le lecteur d’écran va lire une série de chiffres incompréhensibles. Souvent aussi, on a une voix qui nous dit « lire davantage » mais il n’y a jamais rien au bout », relève David Galantin. Il raconte aussi être embêté par les publicités qui défilent « les lecteurs d’écran recommencent alors la lecture au début ».

Petit test sur le site de la Ville de Châteaubriant, refondu en janvier dernier : sur le site, certains onglets ne sont pas reconnus par le lecteur d’écran, la navigation, pour lui, est difficile. L’homme a un message à faire passer : « Il faudrait que les sites internet s’adaptent pour les mal voyants et que les concepteurs fassent attention à l’ergonomie des sites ».

Source : http://actu.fr/pays-de-la-loire/chateaubriant_44036/handicap-faut-sites-internet-sadaptent_15748622.html