Écho du RAAMM pour la période du 17 au 23 septembre

17 septembre 2018

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 17 au 23 septembre 2018.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Invitation à participer à un projet de recherche sur l’accessibilité des activités offertes dans les Bibliothèques de Montréal

Aidez-nous à améliorer l’expérience d’inclusion dans les ateliers créatifs des Bibliothèques de Montréal !

Pourquoi cette recherche ?

Cette recherche a pour but de comprendre comment les caractéristiques des ateliers créatifs (Fab Lab ou FabricARThèque) influencent l’expérience inclusive de loisir dans les bibliothèques, pour des personnes vivant avec des limitations fonctionnelles.

Cette recherche, soutenue par Société inclusive, est menée par l’Université du Québec à Trois-Rivières, en collaboration avec les Bibliothèques de Montréal.

Venez vivre l’expérience d’un atelier créatif, dans le Fab Lab de la bibliothèque Benny Fab ou
dans la FabricARThèque de la bibliothèque du Vieux St-Laurent.

Nous sommes à la recherche de personnes vivant avec des limitations fonctionnelles :

  • déficience motrice,
  • Déficience auditive,
  • déficience visuelle,
  • Trouble du langage ou de la parole,
  • Etc.

Les ateliers créatifs

Les Bibliothèques de Montréal offrent des ateliers créatifs gratuits, ouverts à tous, au cœur des quartiers.

Dans ces ateliers, le citoyen est placé au centre de ses propres apprentissages.

Bibliothèque Benny Fab :
Le premier Fab Lab en bibliothèque au Québec

Depuis août 2016, le Fab Lab offre des ateliers de fabrication numérique, qui permettent de s’approprier les nouvelles technologies, en partageant ses connaissances et son savoir-faire avec autrui. Les ateliers valorisent l’essai, la créativité et l’entraide.

C’est une occasion formidable de réunir les citoyens autour de projets technologiques. 

Benny Fab propose trois approches :

  1. Des ateliers dirigés,
  2. Des clubs mensuels sur la robotique, l’électronique, les jeux vidéo ainsi que sur la modélisation et l’impression 3D,
  3. Des périodes libres supervisées par un animateur, avec possibilité d’accompagnement individuel.

Bibliothèque du Vieux St-Laurent : Une FabricARThèque active depuis près d’un an !

La FabricARThèque est un atelier d’art communautaire, qui accueille chaque personne comme un artiste. Elle utilise l’art pour la socialisation et le développement personnel, tout en stimulant les capacités artistiques de chaque participant.

C’est un lieu de rencontres intergénérationnelles et multiculturelles, qui encourage l’inclusion, le respect, et le développement durable.

La FabricARThèque propose diverses activités artistiques dirigées (origami, tricot, club de lecture, fabrication de bijoux, bricolage thématique, etc.). On y retrouve du matériel d’art et de bricolage varié, donné par les citoyens.

Le projet de recherche

Les rencontres

Si vous participez à ce projet :

  • Vous participerez à 3 rencontres d’une durée de 90 à 120 minutes chacune.
  • Vous pourrez participer à l’atelier qui correspond le mieux à vos intérêts.
  • Vous pourrez venir avec l’accompagnateur de votre choix, ou bénéficier du soutien de notre équipe.
  • Les ateliers seront offerts en français.
  • Un service de traduction en LSQ sera disponible.
  • Les discussions seront enregistrées.
  • Des informations sur vos caractéristiques personnelles (par exemple votre âge) vous seront demandées, à des fins de recherche uniquement.

Toutes les informations recueillies demeureront totalement confidentielles (vous ne serez jamais nommé ou identifié).

Rencontre de réflexion

Activité en groupe
Vendredi 5 octobre 2018, de 13h30 à 15h30
Lieu à définir

Lors de cette rencontre :

  • Vous en apprendrez plus sur le projet de recherche.
  • Vous pourrez poser toutes vos questions.
  • Le calendrier des activités vous sera présenté.
  • Vous pourrez choisir l’activité qui vous intéresse le plus.
  • Vous serez invités à partager votre expérience et vos attentes au sujet des ateliers créatifs, par des discussions en groupe.

Activités dans un atelier créatif (Fab Lab ou FabricARThèque, au choix)

Activité individuelle
Automne 2018, horaire à définir
Bibliothèque Benny (Fab Lab) ou
bibliothèque du vieux St-Laurent (FabricARThèque)

Lors de cette activité :

  • Vous serez accompagné de deux membres de l’équipe de recherche.
  • Vous pourrez inviter un accompagnateur supplémentaire de votre choix.
  • Vous serez invités à porter une caméra ou à prendre des photographies de votre expérience.
  • Vos commentaires seront enregistrés.
  • Une assistante de recherche notera des observations sur votre participation.

Plus d’informations

Si vous êtes intéressés à participer ou à en savoir davantage sur le projet, contactez Alexandra Jean, assistante de recherche :

Par courriel : [email protected], ou

Par téléphone : 819 699-4842

2. Un rallye pour sensibiliser à l’accessibilité universelle

Article de Charel Traversy publié le 11 septembre 2018 par TVA Nouvelles

Pour une personne qui vit avec un handicap, une simple promenade au centre-ville de Trois-Rivières représente tout un défi. Pour sensibiliser la population à cette réalité, BAIL Mauricie a mis sur pied un mini-rallye.

À tour de rôle, chaque participant s’est glissé dans la peau d’une personne non voyante, d’une personne malentendante et d’une personne à mobilité réduite. En quelques minutes, tous les participants ont pu prendre conscience des nombreux obstacles qui se dressent dans la vie de ces personnes.

«Il fallait monter la côte et au Café Morgane, le comptoir est trop haut pour les personnes en fauteuil roulant», a raconté une participante.

«Disons qu’il y a des améliorations à faire. C’est dangereux et c’est stressant», a ajouté le conseiller municipal Dany Carpentier.

La conseillère Maryse Bellemare a fait une vilaine chute au cours de l’expérience. Son fauteuil roulant a basculé en traversant la rue Notre-Dame. «C’est mal adapté. Je suis tombé sur le dos, mais je ne suis pas blessée», a-t-elle commenté.

Des portes automatiques qui ne fonctionnent pas, des trottoirs dangereux, des comptoirs trop hauts, des salles de bain non adaptées; la liste des problématiques est longue.

«Les endroits bien adaptés sont rares. Aujourd’hui, le parcours a pour but de faire voir qu’il y a beaucoup d’endroits où ce n’est pas du tout accessible», a expliqué M. Lanie Lethiecq, directrice de l’Association des handicapés adultes de la Mauricie.

«On a beaucoup de rattrapage à faire, autant au niveau des accès publics que pour les commerces», a-t-elle poursuivi.

Quatre conseillers municipaux de Trois-Rivières ont participé à ce 13e mini-rallye organisé par BAIL Mauricie.

Source : http://www.tvanouvelles.ca/2018/09/11/un-rallye-pour-sensibiliser-a-laccessibilite-universelle

3. Véronique Brodeur: la vie à 12 degrés

Article de Roxanne Langlois publié le 12 septembre 2018 sur Granby Express

Il y a deux ans, Véronique Brodeur amassait des fonds afin de mener sa lutte contre la cécité. Après une opération subie à Cuba visant à ce qu’elle puisse conserver les 12 % de vision qu’elle possède encore, la Granbyenne jette définitivement un nouveau regard sur la société qui l’entoure. Rencontre avec une femme inspirante qui doit sa vue à sa communauté.

Après l’accouchement de la première de ses deux filles, en 2006, la santé de la jeune maman fait des siennes à plusieurs niveaux. On lui diagnostique d’abord une colite ulcéreuse et la maladie de Crohn, deux maladies intestinales chroniques.

«En conduisant, j’ai coupé quelqu’un et j’ai réalisé que j’étais dangereuse. Pourtant, mes angles morts, je n’arrêtais pas de les faire», se rappelle celle qui s’est ensuite rendue chez l’optométriste pour un examen de routine, croyant souffrir d’un simple trouble visuel. Or, on lui annonce qu’elle souffre plutôt d’une rétinite pigmentaire, une maladie dégénérative de la rétine. En clair, ses 180 degrés de vision périphérique rétrécissent, si bien qu’à cette époque, elle n’en possède déjà plus que 22.

«C’est épeurant. Habituellement, quand tes yeux ne fonctionnent pas bien, tu peux te fier sur tes oreilles, mais moi, je ne peux pas», mentionne celle qui est également sourde de naissance.

Refusant d’apprivoiser la noirceur à laquelle elle est condamnée, Mme Brodeur traverse une période éprouvante; la colère l’habite. «Le spécialiste m’a dit de passer mon cours de canne blanche, que j’allais devenir aveugle. That’s it, that’s all», se souvient-elle, ne sachant pas, à ce moment, à quel moment le pire surviendrait.

En cherchant sur Internet, elle apprend qu’une agence québécoise fait le lien avec le Centre international de rétinite pigmentaire Camilo Cienfuego, pratiquant, en sol cubain,  une opération présentant un taux de réussite de 92 %. «C’est sûr que tu ne regagnes pas ce que tu as perdu, mais ça permet de ralentir la dégénérescence», résume la dame de 40 ans.

Désirant s’assurer que le processus relativement nouveau, non autorisé au Québec, est sécuritaire et efficace, elle décide de mettre le projet sur la glace. «Je voulais des témoignages, jaser avec des gens qui étaient passés par là», explique la Granbyenne. Huit ans s’écoulent, jusqu’à ce qu’elle lise un article de journal relatant une histoire ressemblant à la sienne; elle discute avec de nombreux patients et remet le dossier en priorité.

Des amis de la future patiente lancent ensuite une collecte de fonds GoFundMe à l’été 2016. «Ce n’est pas facile de demander de l’aide quand tu es une personne un peu orgueilleuse», admet-elle. Quelque 13 000 $ sont amassés à Granby et dans les environs, de sorte que l’hiver suivant, Mme Brodeur s’envole vers Cuba. Son séjour durera 21 jours, incluant les examens, l’opération et le rétablissement; tout se déroule pour le mieux.

«Je suis revenue de là soulagée, je me suis dit que j’avais tout fait pour mes yeux. Ça m’a permis de tourner la page. J’ai été dans la noirceur pendant huit ans à ne pas savoir quoi faire», se rappelle celle qui est retournée à La Havane, l’année suivante, pour des soins complémentaires.

Sensibilisation et reconnaissance

La vie de la mère de famille, déclarée invalide et ne pouvant plus conduire depuis plusieurs années, comporte sa part d’embûches. Malgré tout, elle réalise sa chance, son champ de vision étant pour le moment stable à ce qu’il était avant qu’elle passe sous le bistouri, soit environ 12 %.

«Je suis en extase devant la nature, quand je vois un beau paysage, je le dévore. J’ai un sens développé de l’esthétisme, j’adore la déco. J’en profite», lance la femme à la chevelure flamboyante et à la peau tatouée.

Véronique Brodeur souhaite aujourd’hui sensibiliser la population à la situation des personnes handicapées, l’ampleur des problématiques vécues par celles-ci n’étant pas toujours visible. «Souvent, on va porter des jugements. Même moi, j’en ai déjà eu», avoue Véronique, qui relate souvent être perçue comme «impolie» en public, par exemple lorsqu’elle coupe des gens en raison de sa vision limitée.

Cette dernière souhaite également aider les personnes vivant avec la même problématique et répondre à leurs questions, sachant trop bien qu’elles peuvent traverser un épisode difficile.

Et si environ un an et demi a passé depuis cette intervention tant convoitée et attendue, une chose demeure, raconte Véronique au Granby Express: «Je suis vraiment reconnaissante envers chaque personne qui m’a aidée d’une façon ou d’une autre», dit-elle tout sourire. Désormais, Véronique Brodeur regarde droit devant et c’est grâce à chacune d’elles et aux montants reçus, petits et grands.

Source : http://www.granbyexpress.com/veronique-brodeur-vie-a-12-degres/

4. Services d’accompagnement du gouvernement déficients Sourde et aveugle, elle reste enfermée chez elle avec le frigo vide

Un article de Hugo Duchaine , Agence QMI, publié par Tva Nouvelles le 9 septembre 2018

Une femme sourde et aveugle de Montréal dénonce qu’elle reste enfermée chez elle, le réfrigérateur vide durant des semaines, car les services d’accompagnement du gouvernement sont déficients.

«J’ai besoin d’aide», plaide Nicole Durocher, 63 ans, qui rêve d’aller faire son épicerie aux deux semaines, d’aller nager ou faire du vélo en tandem. Mais elle reste chez elle à tricoter et lire des livres en braille.

«J’ai l’impression de ne pas avoir les mêmes possibilités», se désole-t-elle.

«Le Journal de Montréal» l’a rencontrée à l’aide d’une interprète utilisant la langue des signes québécoise tactile, c’est-à-dire qu’elle trace les signes dans la paume de la main de Mme Durocher.

Incapable de communiquer

Née sourde, mais devenue complètement aveugle à 40 ans, Mme Durocher dépend d’un accompagnateur pour sortir de chez elle en sécurité. Elle a un chien-guide, Kayak, mais elle reste «incapable de communiquer avec personne».

Même si elle écrit une liste sur un papier, les gens n’arrivent parfois pas à la lire et n’ont aucun moyen de lui répondre. Se promener seule avec son chien-guide est risqué, à cause des nombreux travaux autour de chez elle à Saint-Léonard.

Avec un programme gouvernemental, l’Institut Raymond-Dewar et le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal lui attribuent jusqu’à 11 heures d’accompagnement par semaine.

Seulement 8 $/h

Elle reçoit une allocation tous les six mois, mais elle doit elle-même communiquer avec une liste d’accompagnateurs potentiels. Le problème, c’est qu’ils sont peu nombreux et rarement disponibles, dit-elle.

«J’ai l’argent, mais je n’ai pas d’accompagnateur», se désole-t-elle.

«Mon frigidaire est vide, mais qu’est-ce que je peux faire? C’est très frustrant», dit-elle, ajoutant qu’elle rationne ses provisions.

Elle montre du doigt le salaire pour expliquer le manque d’intérêt des accompagnateurs. Selon l’entente qui la lie au CIUSSS, elle doit payer l’accompagnateur 8 $/h, soit moins que le salaire minimum.

«Ça n’intéresse personne», lance-t-elle. Les quelques accompagnateurs qu’elle réussit à avoir chaque mois ne parlent pas non plus la langue des signes tactile, c’est pourquoi elle doit aussi trouver un interprète si elle doit aller chez le médecin.

Dès que l’un d’entre eux annule à la dernière minute, elle doit rappeler tout le monde pour tenter de remettre les rendez-vous à plus tard, ce qui est fréquent selon elle. Elle réussit à faire des appels avec un interprète ou elle envoie des courriels avec un clavier en braille.

Le président de l’Association du syndrome de Usher du Québec (ASUQ), Daniel Deschênes, estime qu’environ 250 Québécois atteints de surdicécité et vivant seuls, comme Nicole Durocher, ont besoin de services d’accompagnement.

Malgré ses nombreuses demandes pour plus de financement et d’accompagnateurs depuis 2011, le gouvernement fait la sourde oreille, déplore-t-il, se sentant complètement abandonné.

Le ministère de la Santé dit être «au fait de la situation concernant les difficultés de recrutement d’accompagnateurs».

La porte-parole Marie-Claude Lacasse soutient que le ministère documente la problématique pour identifier des pistes de solutions, mais qu’il «est trop tôt pour s’avancer davantage».

Un problème pour tous les handicapés

Le manque criant des services d’accompagnement ne se limite pas aux personnes sourdes et aveugles, déplore l’Office des personnes handicapées du Québec, qui milite pour une meilleure formation et rémunération.

«Ça nuit à la participation sociale [des personnes handicapées]. Elles ne demandent pas des choses extraordinaires, juste de vivre les mêmes expériences que les autres à leur façon», explique la directrice générale, Anne Hébert.

L’Office «s’attaque à bien documenter la situation» de l’accompagnement partout au Québec, car les disparités sont grandes, dit-elle. Tant sur l’offre de services que sur les salaires versés.

Simplement pour le programme en surdicécité, le CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal répond qu’il travaille avec des centres de bénévolat pour trouver des accompagnateurs. Le CIUSSS de la Capitale-Nationale dit pour sa part que la responsabilité de trouver un accompagnateur revient à l’usager. Mais les deux payent généralement 8 $/h.

Doublement isolés

Or, les personnes handicapées vivant seules ont souvent un cercle d’amis beaucoup plus restreint, plaide Daniel Deschênes, lui-même sourd et malvoyant.

«Le double handicap fait en sorte qu’ils sont doublement isolés», plaide à son tour Marie-Josée Deit, directrice de Promotion intervention en milieu ouvert (PIMO).

Son organisme offre des services d’accompagnement à Montréal pour des personnes avec des handicaps physiques ou intellectuels. Les accompagnateurs, payés 16 $/h, font 7000 heures par année.

Mais Mme Deit dit qu’avec la demande, son organisme pourrait facilement offrir le double s’il avait l’argent. Elle souligne d’ailleurs que PIMO a fait parvenir une pétition à l’Assemblée nationale ce printemps pour obtenir un meilleur financement partout en province.

Source : http://www.tvanouvelles.ca/2018/09/09/sourde-et-aveugle-elle-reste-enfermee-chez-elle-avec-le-frigo-vide

5. Aveugle, il est nominé pour le but du mois en Allemagne

Publié par Sport-Center le 7 septembre 2018

Serdal Celebi a réalisé un petit chef-d’œuvre en finale du championnat d’Allemagne des non-voyants. Ce qui lui faut d’être plébiscité pour la plus belle réussite du mois d’août outre-Rhin.

Ayant perdu la vue à l’âge de 12 ans suite à un décollement de la rétine, Serdal Celebi, No 10 du FC St-Pauli, n’est pas près d’oublier le but qu’il a inscrit au mois d’août en finale du championnat d’Allemagne des non-voyants contre MTV Stuggart. Sa réussite – une splendide frappe du pied gauche venant se loger dans la lucarne opposée lui permet de figurer aujourd’hui parmi les nominés au but du mois chez nos voisins.

Dans un concours qui existe depuis mars 1971, Celebi est le premier footballeur non-voyant à être nominé. «Je me réjouis énormément d’avoir été retenu. Sur le moment, je n’ai pas vraiment réalisé combien mon but était beau. Mais comme tout le monde me le répète, je commence à le croire.» Invité sur le plateau de plusieurs émissions en Allemagne, Serdal espère que sa reconnaissance médiatique servira la cause de son sport. «Il ne pouvait pas y avoir de meilleur publicité, a-t-il estimé en s’adressant à nos confrères de Bild. Peut-être des sponsors voudront-ils investir dans notre football… C’est peut-être un rêve, je sais. A notre niveau, il n’est pas vraiment possible d’être professionnel. Je dois aussi penser à faire vivre ma famille.»

Depuis dix ans, Serdal Celebi (34 ans) travaille en tant que physiothérapeute. Il a longtemps appartenu à l’équipe allemande des non-voyants sous le maillot de laquelle il a disputé le championnat du monde 2014 au Japon.

Malgré le but de Celebi, St-Pauli s’est incliné en finale 2-1. «J’aimerais bien sûr gagner le titre de but du mois. Mais plus important encore, je souhaiterais que les gens aient du plaisir à venir nous voir jouer. C’est ce qui compte le plus.» Verdict le 15 septembre, jour de la clôture des votes.

Source : http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Aveugle–il-est-nomine-pour-le-but-du-mois-en-Allemagne-19464885

6. Pilote d’avion malvoyant, cet Alsacien va traverser la Méditerranée

Article de Luc Dreosto publié le 9 septembre 2018 sur France Bleu Alsace

C’est un défi extraordinaire auquel s’attaque Olivier Koebel, 43 ans. Cet ostéopathe de Hoenheim est malvoyant, quasiment aveugle et il va effectuer un vol à travers la Méditerranée – si les conditions météo le permettent- le 24 septembre prochain.

C’est le hasard qui a conduit Olivier Koebel vers l’aventure du pilotage. L’un de ses patients lui a suggéré d’expérimenter un vol en 2010. Depuis 8 ans, l’ostéopathe prend donc régulièrement les commandes d’un avion aux côtés de Marc Degermann, un instructeur devenu son ami. Malvoyant, quasiment aveugle depuis l’an dernier, Olivier Koebel pilote aux sensations et grâce aux indications de son ami : « Un élève pilote voyant va être obnubilé par l’ensemble des informations qu’il va avoir sur le tableau de bord. Il n’est pas aussi attentif qu’un non voyant aux sensations de l’avion que nous. On est plus à même de ressentir ces sensations, comme on dit dans le jargon de piloter aux fesses ».

Un défi qui a valeur d’exemple

Olivier Koebel essaie de piloter au moins une fois par mois et il s’est donc fixé un sacré défi. Si les conditions météo le permettent, il traversera la Méditerrannée le 24 septembre prochain (peut-être le 23, peut-être le 25) aux côtés de Marc Degermann. Ils partiront de Strasbourg à destination du Maroc avec des escales à Perpignan et à Valence en Espagne. Olivier Koebel deviendrait alors le premier pilote mal voyant à effectuer un vol transméditerranéen. C’est un exploit qui doit servir d’exemple : « Malgré un handicap, on peut faire des choses qu’un certain nombre de personnes pourrait ne pas croire possible, déjà pour des valides et encore plus pour des handicapés. Qu’un malvoyant puisse piloter, c’est déjà surprenant. Alors, après qu’il traverse la Méditerranée jusqu’au Maroc, c’est encore plus étonnant ».

Olivier Koebel a besoin de 10 000 euros pour financer ce voyage (une cagnotte a été mise en ligne sur internet). Il espère collecter davantage de fonds encore pour l’association Rêvazur, dont il est membre. Son projet : acheter une voiture de course, qui serait adaptée pour qu’un maximum de personnes avec différents handicaps puissent la piloter sur un circuit. Sur place au Maroc, il rencontrera des confrères ostéopathes et kinés également malvoyants pour échanger leurs expériences.

Source : http://www.francebleu.fr/infos/insolite/un-pilote-alsacien-malvoyant-va-traverser-la-mediterranee-1536224149

7. Une thérapie génique soignant la cécité reçoit le prix Vision 2018

Publié par l’AFP le 8 septembre 2018

La Fondation portugaise Champalimaud a attribué son prix Vision 2018, d’un montant d’un million d’euros, à sept chercheurs installés aux États-Unis et au Royaume-Uni qui ont développé une thérapie visant à lutter contre l’amaurose congénitale de Leber, une maladie héréditaire de l’œil entraînant la cécité. Les personnes atteintes de cette maladie sont incapables de capter correctement la lumière en raison de la mutation d’un gène de la rétine.

Cette thérapie consiste à « injecter un virus contenant l’information du gène RPE65 servant à transformer la vitamine A, ce qui permet au patient de réagir à la lumière et sa vision va s’améliorer », selon les chercheurs, qui expliquent que « les premiers effets sont visibles au bout de quelques semaines ». « S’ils ne conduisent pas à une vision normale, ils sont assez satisfaisants pour approfondir les recherches sur la thérapie génique appliquées aux maladies héréditaires de l’œil», estiment-ils.

Source : http://www.lorientlejour.com/article/1133340/une-therapie-genique-soignant-la-cecite-recoit-le-prix-vision-2018.html

8. Le marquage tactile: un langage à part entière

Article de Morgane Goffin publié le 2 septembre 2018 sur 7/7

Belgique-On rencontre parfois dans les rues ou dans les gares des bandes au sol au revêtement bien spécifique. Si, pour la majorité, elles ne signifient rien de spécial, elles ont pourtant une raison d’être vitale. Ces revêtements sont en effet des marquages de signalisation pour les personnes aveugles ou malvoyantes qui comportent un langage très précis.

Ces bandes de revêtement ont été conçues pour faciliter l’orientation en ville et accroître la sécurité. On les appelle parfois « bandes podotactiles » car elles peuvent être décryptées par les cannes ou par les pieds. Un système simple et efficace.

Il en existe de différentes sortes, dans les rues, les bâtiments publics ou les zones de transports en commun. Certaines tracent des lignes de sécurité pour avertir d’une zone de danger, d’autres sont des marques d’attention qui signalent un passage pour piétons ou des escaliers. Les plus communes sont sans doute celles qui indiquent les directions à suivre, les embranchements, et les croisements: véritables chemins parallèles au sein de la ville.

Chacune de ces bandes possèdent un motif bien particulier qui donne des informations sur un élément de l’environnement. Les bandes avec des lignes, parallèle à la route, délimitent l’endroit où la personne peut circuler en sécurité. Une bande avec un treillis et des joints parallèles, signifie qu’il y a une inclinaison dans le trottoir et un passage pour piétons au-delà. Si la grille est rouge, les personnes malvoyantes peuvent distinguer qu’il y a des feux de signalisation et qu’il faut presser un bouton pour que le trafic s’arrête. Les grilles avec des points en forme de cônes sont, elles, utilisées sur les quais des gares. Voici quelques exemples qui devraient déjà nous faire voir l’espace public de manière différente!

Source : http://www.7sur7.be/7s7/fr/1506/Sciences/article/detail/3470188/2018/09/02/Le-marquage-tactile-un-langage-a-part-entiere.dhtml

9. Quand la voix remplace les yeux

Publié le 7 septembre 2018 par lanouvellerepublique.fr

Devenu mellois il y a cinq ans après dix années passées au Québec, Jean-Marc Plumauzille réalise des audio-guides pour non-voyants.

Né dans le quartier des Batignolles, à Paris, Jean-Marc Plumauzille est passé par les Beaux-arts. « Je suis sorti sans aucun diplôme, mais j’ai tout de suite travaillé comme illustrateur, j’ai toujours été accro aux arts plastiques. » Dessin de presse, maquette pour décors de théâtre, quand on ne sait pas trop ce qu’on veut faire, tout est bon à prendre. Au Québec, il passera même un CAP pâtisserie qui le ramènera en France où il pensait rester quelques mois, à la demande de son employeur. Il restera finalement plus longtemps, d’abord à Paris puis à Melle où il semble décidé à se fixer. « Des amis m’ont vendu une maison et je n’ai pas vraiment d’attache, je travaille beaucoup à distance. » Son travail ? Il passe une partie de son temps à faire des audio-descriptions pour les aveugles. « Ils ont comme tout le monde envie d’aller au spectacle, au cinéma ou dans des expositions. Mais du fait de leur handicap, ils loupent une partie de ce qui est proposé. » Même au cinéma, où la bande-son est très importante, elle ne permet pas de comprendre totalement le film. « Une porte qui claque au cinéma ne permet pas de savoir si quelqu’un est entré ou sorti. Il faut aussi rendre compte des paysages. » Ce sont les chaînes de télévision qui ont passé les premières commandes. La difficulté est de donner l’essentiel sans empiéter ni sur les dialogues ni sur les sons importants. « Nous devons aider le plus possible en n’en disant le moins possible. Sachant que de toute façon, un aveugle ne verra pas le même film que nous. Il va imaginer, comme nous. » Ainsi les descriptions des personnages, hormis l’âge, sont très rarement indiquées

Pétillance dans l’écriture ”

« C’est né en 1989 en France, ça existait avant aux États-Unis. C’est Auguste Coppola, le frère du cinéaste, qui a eu l’idée de créer un système. Auparavant, les aveugles allaient au cinéma avec un accompagnateur qui leur soufflait les détails à l’oreille. » Une fois la commande passée, il faut regarder le film pour s’en imprégner. « On se bande parfois les yeux pour se mettre dans les conditions des aveugles. Pour écrire les commentaires, on évite les adjectifs et les adverbes. Il faut conserver une pétillance dans l’écriture. » Jean-Marc Plumauzille allait jusqu’à l’enregistrement des commentaires mais une fois de retour à Paris, son accent québécois l’a obligé à arrêter. « Nous sommes aussi chargés d’indiquer les emplacements précis de la bande-son pour les interventions. Parfois, on utilise les mêmes outils que pour les doublages, avec la bande qui passe sous le film pendant l’enregistrement. » Le travail se fait à deux, l’un pouvant corriger les erreurs ou oublis de l’autre. Une image fourmille d’informations. Parmi les films « doublés » par Jean-Marc Plumauzille, et pas les plus faciles, « La Guerre des étoiles » ou « L’Ours ». « J’ai fait beaucoup de films d’action mais aussi des films poétiques. »

Source : http://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/commune/melle/quand-la-voix-remplace-les-yeux-2

10. Le sourire se transmet aussi par la voix !

Publié par Julie P., Journaliste scientifique, le 7 septembre 2018

On savait déjà que la vue d’un sourire sur un visage transmet des émotions positives. Mais, qu’en est-il lorsque l’on entend une voix qui sourit ? Une équipe de chercheurs s’est penchée sur la question en évaluant les réactions de volontaires lors de l’écoute de messages envoyant un signal acoustique propre au sourire. Résultats ? « L’effet sourire » se transmet aussi par la voix. Retour sur ces travaux et les applications potentielles de cette découverte.

Une voix tout sourire titille nos zygomatiques

Pour mener à bien cette étude, des chercheurs de l’Institut de recherche et coordination acoustique/musique (Ircam), du CNRS et de l’université de Glasgow (Angleterre) et de l’université de Montréal (Canada) ont constitué une base de données de voix humaines prononçant des phrases courtes qui ont ensuite été manipulées par des algorithmes.

Cette transformation des voix avait pour objectif de les rendre « souriante », ou au contraire, « neutre ».

« On joue sur les caractéristiques du timbre et du spectre de la voix, de la prosodie [l’intonation] et de la fréquence vocale qui sont les signaux les plus importants de la communication vocale humaine » explique Pablo Arias, doctorant de l’Ircam.

En faisant écouter 120 enregistrements à 35 volontaires ignorant l’objectif de l’étude et équipés de capteurs sur les zygomatiques et muscle corrugateur du sourcil, les chercheurs se sont aperçus que :

63% d’entre eux ont donné un jugement positif aux phrases avec “effet sourire”

Leurs muscles suivaient le mouvement de l’effet algorithmique appliqué aux voix.

La majorité des participants souriaient ou cessaient de sourire en même temps que la voix écoutée. Pour qualifier cette imitation inconsciente, Pablo Arias a précisé que « Ce n’est pas automatique, et parfois, c’est très discret ».

À savoir ! Le muscle grand zygomatique est situé sur la joue il part de l’os malaire puis se dirige en bas et en dedans pour s’insérer sur la commissure des lèvres. Il tire la lèvre supérieure vers le haut et l’extérieur, participant à la réalisation du sourire. La boucle perception-action responsable de l’imitation rapide et spontanée d’un sourire est considérée comme une composante essentielle de la cognition sociale. Le muscle corrugateur du sourcil (ou muscle sourcilier) fronce le sourcil en l’amenant en bas et en dedans aussi est-il parfois surnommé le « muscle de la tristesse

Les mises en pratique de cette étude

On imagine facilement que cette découverte pourra être mise en pratique dans les assistants vocaux présents dans tous les domaines de la vie quotidienne (géolocalisation et guidage par satellite, chatbot, dispositifs médicaux etc.).

Enfin, d’un point de vue fondamental, les résultats de cette étude permettent de mieux comprendre les aspects inconscients de la transmission du sourire, un comportement social qui est d’ailleurs présent dans toutes les cultures et dès le plus jeune âge.

On savait que le sourire se transmettait par des signaux visuels et désormais on sait qu’il se communique également par des signaux auditifs.

Pour les chercheurs, il reste désormais à comprendre s’il y a des mécanismes neuronaux partagés pour traiter les signaux émotionnels auditifs et visuels.

Pour étudier cet aspect, les chercheurs envisagent d’étudier si les personnes aveugles de naissance ont ces mêmes comportements inconscients, même si elles n’ont jamais vu de sourire.

« Cela nous permettrait de dire que ces mécanismes que nous observons sont en réalité visuellement indépendants, ils peuvent exister sans être médiatisés par l’expérience visuelle » explique Pablo Arias.

En parallèle, les chercheurs vont collaborer avec l’Hôpital Necker – Enfants Malades de Paris pour étudier l’effet de ces voix sur des enfants et adolescents souffrant de troubles du spectre autistique.

Source : http://www.sante-sur-le-net.com/sourire-transmission-voix/

11. Événement « Élections inclusives 2018 »

Publié par le ROPPHL le 27 août 2018

Le Regroupement des organismes de promotion de personnes handicapées de Laval (ROPPHL) tient à s’assurer que l’accessibilité universelle trouve sa place au cœur de la présente campagne électorale en invitant les candidat-E-s des différents partis politiques et la population lavalloise à son événement « Élections inclusives 2018 ».

L’événement Élections inclusives 2018 aura lieu le 24 septembre prochain dès 13h00 à la salle paroissiale, située au 55, rue St-Florent, à Laval.

Venez entendre les engagements de chacun des représentants des partis pour favoriser une meilleure inclusion des personnes handicapées de Laval afin que le Gouvernement du Québec soutienne adéquatement …

1. L’accessibilité

L’accessibilité dans les transports

L’accessibilité architecturale et des communications

2. Les services de santé et services sociaux

Les services d’adaptation/réadaptation/diagnostic

Les services de maintien à domicile

Les ressources résidentielles

3. L’habitation

Le logement social et abordable

4. La vie sociale et professionnelle

Le travail

L’éducation

Les services pour les 21 ans et plus

5. Les organismes de base et le Regroupement

À cet effet, le ROPPHL a préalablement mis en ligne une plateforme regroupant ses demandes communes dans le cadre des élections provinciales.

Le ROPPHL est un organisme de défense collective des droits et de promotion des intérêts des personnes handicapées. Le regroupement compte 32 associations desservant la population lavalloise qui représentent plus de 10 000 personnes handicapées et leurs proches. Le ROPPHL agit comme porte-parole de ses organismes membres auprès des différentes instances et organisations publiques.

Pour information :
Josée Massicotte, directrice générale, ROPPHL
Tél. : 450-668-4836 p. 1

Source :

http://www.arrondissement.com/tout-get-communiques/u25798-evenement-elections-inclusives-2018

12. Les personnes handicapées marchent pour du logement abordable

Article de Benoit Leblanc publié le 12 septembre 2018 dans le Courriel Laval

Des dizaines de citoyens membres du Regroupement des organismes de promotion de personnes handicapées de Laval (ROPPHL) se sont joints à la grande marche «De villes en villages pour le droit au logement» du Front populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), le 12 septembre, afin de réclamer un toit abordable et des services adaptés à leurs besoins.

«À Laval, on évalue à 101 000, le nombre de personnes en situation de handicap de tout type, a clamé Josée Massicotte, directrice du ROPPHL, devant la centaine de marcheurs rassemblés devant le centre des Loisirs Sainte-Béatrice. C’est énorme, on parle d’un citoyen sur quatre qui a de la difficulté à trouver de l’information sur un possible logement adapté dont la quantité reste beaucoup trop minime sur le territoire.»

En ce moment, il n’y a que les Habitations Saint-Christophe, dans Pont-Viau, qui correspondent vraiment à la notion de logements disponibles avec des aménagements spéciaux suffisants.

«On marche parce qu’à Laval, il y a un manque, une pénurie de logements avec services adaptés pour les personnes handicapées.»

Josée Massicotte, directrice du ROPPHL

Mme Massicotte a rappelé que trop rares, les ressources en place s’épuisent. «Nos gouvernements doivent répondre au quart de notre population! Aujourd’hui encore, les personnes handicapées et leurs proches font face à plus d’obstacles que toute autre, ce qui nuit à leur participation sociale et leur choix.»

«Le logement demeure la base la plus solide au départ pour être une personne pleinement engagée et active, a continué d’exprimer, de son fauteuil roulant, Sarah Limoges, organisatrice communautaire à Moelle épinière et motricité Québec. Il faut parfois jusqu’à quatre ans à des gens pour accéder à leur propre logement auquel on avait mis des escaliers.»

«Autre exemple, présentement, c’est très difficile pour une personne dysphasique, qui reste chez ses parents, sans emploi, sur l’aide sociale, ou travaille à temps partiel, et dont même se payer un café représente un luxe, d’avoir un logement abordable et accessible», de renchérir Geneviève Gauthier, responsable au soutien pédagogique chez Dysphasie +, basé boulevard Dagenais Ouest, dans Fabreville.

Mme Gauthier a insisté sur les services qui s’arrêtent dès l’âge de cinq ans quand un enfant souffre de trouble développemental du langage. Cela handicape sérieusement leurs chances d’obtenir une meilleure intégration sociale via une scolarité adéquate, nécessaire pour décrocher un emploi bien rémunéré.

«Nous procéderons à une importante collecte de données dans la prochaine année pour évaluer comment mieux répondre à l’énorme besoin de services et logements spéciaux à Laval», d’ajouter Josée Massicotte, indiquant que le ROPPHL a toujours pignon sur rue sur le boulevard des Prairies, dans Laval-des-Rapides.

Josée Massicotte, directrice du ROPPHL, et Geneviève Gauthier, de Dysphasie +, ont exprimé le besoin de logements accessibles sur l’île Jésus.

Marche en cours

Amorcée le 2 septembre, à Ottawa, et se terminant le samedi 29 septembre, à Québec, à deux jours du scrutin provincial, la marche du FRAPRU avait pour titre «En route pour le logement accessible», le 12 septembre, durant son escale lavalloise amorcée la veille dans Sainte-Rose, en provenance des Laurentides.

En roulant ou sur leurs deux pieds, les participants ont parcouru 20 km en direction du parc Jarry, dans Montréal. Une promenade urbaine de près de cinq heures et demi animée principalement par des intervenants d’Ex aequo, un organisme se consacrant depuis 1980 à la promotion et à la défense des droits des personnes ayant une déficience motrice.

Source : http://courrierlaval.com/les-personnes-handicapees-marchent-pour-du-logement-abordable/