Écho du RAAMM pour la période du 17 au 23 février

17 février 2020

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 17 au 23 février 2020.
Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. RAPPEL- Brunch-conférence au RAAMM « Comment on démystifie les phénomènes et les prévisions météorologiques.»

Date : mardi 3 mars, de 10h à 12h

Description : Parler de météo n’est pas le deuxième sport national des Québécois ? Qu’est-ce qui différencie le climat de la météo? Une présentation où on démystifie les phénomènes et les prévisions météorologiques. Vous pourrez aussi poser vos questions à un vrai météorologue

Animateur : Simon Legault, météorologue de sensibilisation aux alertes, direction des Services de prévision, Environnement et Changement Climatique Canada/Gouvernement du Canada

Coût : 9 $

Date limite d’inscription : mardi 25 février 2020

La participation de 15 personnes minimum est requise pour la tenue de cette activité.

Pour vous inscrire, contactez Céline au 514-277-4401 poste 111 ou par courriel [email protected]

2. Souper dans le noir avec les pompiers de la caserne 30

C’est avec un Souper dans le noir organisé par le comité de sensibilisation pour un groupe de pompiers que s’est terminée en beauté la Semaine de la canne blanche au RAAMM. Nous avons choisi d’inviter des pompiers en raison de leur métier qui les amène à intervenir, souvent dans des situations d’urgence, auprès d’un nombre important de personnes parmi lesquelles figurent sans doute des personnes ayant un handicap visuel.

Le jeudi 6 février, c’est dans une ambiance décontractée et conviviale que François, Nancy, Sébastien, Christian, Dave, Marc-André et Gabriel, pompiers et pompière à la caserne 30 de Montréal, se sont prêtés au jeu en compagnie de membres du comité de sensibilisation et ont passé la soirée les yeux sous bandeau. Nous avons également profité de l’occasion pour faire vivre l’expérience à Céline, agente administrative, entrée en poste au RAAMM en octobre dernier.

La soirée, ponctuée de jeux et agrémentée d’un bon repas, a été l’occasion de sensibiliser nos invités aux réalités et défis vécus par les personnes aveugles et malvoyantes, d’échanger et de réfléchir ensemble à des façons d’adapter les interventions des pompiers aux besoins des personnes handicapées visuelles.

Si les pompiers avaient déjà une certaine expérience puisqu’ils sont parfois appelés à travailler en contexte de vision réduite, il n’en était pas de même pour Céline qui nous partage ici son appréciation de la soirée : « Cette soirée m’a permis de vivre une expérience tout aussi enrichissante, que déroutante, dans une ambiance remplie d’humour et de rire. Déroutante, par la sensation de ne pas savoir quoi faire avec mes bras et mains, lorsque j’ai dû reconnaitre et compter des pièces de monnaie ou encore au moment où mes papilles gustatives n’ont pas reconnu le goût du délicieux gâteau qui était au chocolat. Enrichissante, dans le fait de devoir me concentrer pour écouter ce que mes voisins de table disaient afin de ne pas entendre la conversation de la table voisine. Mais aussi, et là c’était très amusant, quand nous avons levé nos verres afin de porter un toast. Pas facile de trouver les autres verres lorsque vous ne voyez pas; heureusement que nos hôtes nous ont donné la technique. Grâce à leur bienveillance tout au long de la soirée, j’ai pu me décontracter, participer et profiter pleinement de toutes les activités. »

Le comité de sensibilisation se réunira prochainement pour faire le bilan du Souper dans le noir puis reprendra ses rencontres en vue de planifier des activités pour la Semaine de la canne blanche 2021. Si vous souhaitez vous joindre au comité de sensibilisation, contactez Christine Letendre au 514-277-4401, poste 107 ou par courriel à [email protected].

3. AQPEHV- Offre d’emploi : Agent(e) de communication et de développement

L’Association québécoise des parents d’enfants handicapés visuels (AQPEHV) est à la recherche d’un agent ou agente de communication et de développement. Fondé en 1980, l’AQPEHV est un organisme de services, à but non lucratif, dont la mission principale est en santé et services sociaux.

Agent(e) de communication et de développement

Sous la supervision de la direction générale et en collaboration avec l’équipe de travail, le ou la titulaire du poste aura les tâches suivantes.

Fonctions principales :

  • Supervise le développement du site Internet et voit à la mise à jour des informations;
  • Collabore à l’organisation d’événements associatifs (journées d’échanges, rencontre familiale annuelle et assemblée générale);
  • Coordonne la participation aux événements spéciaux (kiosque d’information);
  • Agit en tant que personne-ressource en matière de communications auprès de la direction générale et des autres membres de l’équipe;
  • Alimente régulièrement les réseaux sociaux (principalement Facebook).
  • Contribue au développement d’outils promotionnels ou de documents d’information;
  • Assume toutes autres tâches connexes.

Compétences et exigences

  • Diplôme d’études universitaires en communication ou toute autre discipline appropriée ou combinaison d’études collégiales et d’expérience pertinente;
  • Idéalement une expérience pertinente dans le milieu communautaire;
  • Excellente maîtrise du français parlé et écrit et anglais fonctionnel;
  • Très bonne capacité de rédaction et de correction de textes;
  • Bonne connaissance de la gestion des médias sociaux et de l’exploration du Web;
  • Excellente connaissance d’une plateforme d’édition d’infolettres;
  • Maîtrise des logiciels de la suite Microsoft Office et maîtrise d’un logiciel de la suite Adobe (Photoshop, Illustrator, InDesign);
  • Aptitudes pour le design graphique;
  • Créativité, polyvalence, autonomie, sens de l’organisation et esprit d’équipe.

Conditions de travail 

Contrat d’une durée d’un (1) an avec possibilité de renouvellement ou de permanence.

Poste de 21 heures par semaine.

Salaire horaire : 18 $.

Horaire à déterminer avec la personne retenue.

Pour postuler : bien vouloir faire parvenir votre curriculum vitae avant le 29 février 2020 par courriel à l’adresse suivante : [email protected], par courrier, à l’adresse suivante : 10, boul. Churchill, bureau 203, Greenfield Park (Québec), J4V 2L7

4. « Je suis aveugle mais je suis utile »: traductrice, Pat Loffredi se confie sur son handicap

Article de Miguel Charlotiaux publié le 11 février 2020 par var-matin.com

Cette traductrice de 70 ans nous parle de son riche parcours professionnel, de son handicap qu’elle s’évertue à « apprivoiser » et de son association La main sur l’épaule.

Elle s’appelle Patricia Loffredi mais tout le monde l’appelle Pat. C’est même écrit sur sa carte de visite, à côté de six drapeaux qui représentent les langues qu’elle maîtrise.

Français, anglais, italien, espagnol, allemand et portugais. Pat, 70 ans, nous accueille dans la salle Louis-Blanc à Saint-Tropez, où s’est réunie une partie des membres de son association La main sur l’épaule.

Indépendante et pétillante, la traductrice à la canne blanche a accepté de répondre à nos questions.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours?

Je suis arrivée à Saint-Tropez à l’âge de 6 ans, j’étais à l’école Sainte-Anne. J’ai fait des études de traduction en Angleterre et à Paris puis j’ai suivi mon mari dans plusieurs pays, dont l’Allemagne et l’Italie.

J’ai travaillé en freelance en Espagne puis je suis revenue à Saint-Tropez en 1976, j’y suis restée depuis. Déjà petite, j’étais très myope mais je pouvais lire et écrire.

Ça ne m’a pas empêché de travailler à la mairie pendant une quinzaine d’années, puis à l’office de tourisme pendant treize ans. J’ai ensuite travaillé en tant qu’auto-entrepreneur.

Malgré ma vue, j’avais acquis une autonomie. Mais en 2009, j’ai eu un glaucome foudroyant et j’ai perdu mon seul œil fonctionnel, je suis devenue aveugle.

J’ai été obligée de tout réapprendre. J’ai été contrainte de prendre ma retraite. J’ai malgré tout continué mon activité en tant que handi-indépendante. Le fait de ne plus pouvoir travailler a été pour moi quelque chose de dramatique.

Je suis aveugle mais je suis utile, il me reste des neurones et à chaque fois que je termine la traduction d’un texte, j’éprouve du plaisir, de la fierté. Aujourd’hui, j’envisage de m’engager en tant que bénévole.

Est-ce qu’un handicap peut être une force?

Mes problèmes m’ont apporté des enseignements sur la vie, je peux mettre les choses en perspectives. De toute façon, je n’ai pas le choix. Soit je fais mon paquetage et j’avance, soit je laisse tomber et je me recroqueville sur moi-même.

Vous savez, j’estime que j’ai beaucoup de chance. Je suis non-voyante mais je ressens d’autres choses, je suis plus réceptive. En ce moment, c’est l’époque du mimosa. Je ne peux pas le voir mais je peux le sentir. Et puis, ce qui est une vraie force, c’est l’humour et l’autodérision.

Est-ce qu’on peut dépasser, voire dompter son handicap?

Je n’aime pas le mot dompter. Je pense que le mot apprivoiser est plus approprié. Un handicap, il faut l’accepter. Il y a des gens qui ne l’acceptent jamais, j’en ai croisé qui refusaient, qui vivaient dans un état de souffrance permanent.

Pour eux c’était la double peine. Il faut être capable de s’accepter, de se demander « qu’est-ce que je fais avec ce qu’il me reste? ». Il faut ensuite faire face au renoncement. C’est la partie la moins facile.

On se demande souvent « pourquoi moi? »

On ne renonce jamais tout à fait, vous savez. Je me demande souvent « pourquoi moi? ». Pourquoi je ne peux plus me balader à cheval, pourquoi je ne peux plus lire, travailler, voyager. Dès qu’on a appris le renoncement, on peut commencer à bâtir du positif.

L’association La main sur l’épaule, qu’est-ce qu’elle représente pour vous?

Le but est de sortir les non-voyants et des malvoyants de leur isolement. Nous sommes une trentaine de membres et le président s’appelle Patrick Navez.

L’association fournit un endroit où on peut se réunir, elle offre aussi des renseignements administratifs et surtout, surtout, de la chaleur humaine. On organise même des activités.

Par exemple, nous allons bientôt visiter la parfumerie de Grasse, qui offre des visites guidées exprès pour les non-voyants, c’est assez exceptionnel pour le souligner.

Source : https://www.varmatin.com/vie-locale/je-suis-aveugle-mais-je-suis-utile-traductrice-pat-loffredi-se-confie-sur-son-handicap-462392

5. Jean-Marie Florent, hyperactif, non-voyant et patron

Article de Julie Le Blozer publié le 6 février 2020 sur Les Échos

Il était en quête d’un sponsor, il a décroché un poste de dirigeant. Malgré la cécité qui l’a frappé à l’âge de 25 ans, Jean-Marie Florent a toujours été un hyperactif, faisant preuve d’un appétit insatiable pour les défis.

Sa dernière lubie : battre le record de la traversée Saint-Tropez – Calvi en jet-ski, détenu par l’animateur de télévision Alexandre Debanne. Pour financer cet exploit, qu’il a l’intention de relever en septembre 2020, ce natif d’Aix-en-Provence, âgé de 48 ans, contacte Oryx Immobilier.

Bluffé par son profil, Michel Le Bras, président de ce groupe de plus de 2.000 conseillers et courtiers, qui possède entre autres enseignes Proprietes-privees.com, lui répond avec une autre idée en tête : en faire le directeur d’Immo Réseau, groupement d’agences immobilières rachetées en 2017.

Nombre de mandataires multiplié par 2

« J’ai accepté la proposition de Michel Le Bras, car nous partageons la même conception de l’immobilier. Surtout, le fait que je sois aveugle est un non-sujet pour lui : pour exemple, il n’a sollicité aucune des aides financières auxquelles il aurait pu prétendre en m’embauchant », indique celui qui a pris la direction d’Immo Réseau en juin 2019 et en a déjà multiplié par deux le nombre de mandataires, le faisant passer de 90 à presque 180.

Jean-Marie Florent n’est pas un novice dans l’immobilier, il a été conseiller et manager d’un autre réseau de 2011 à 2017. Et il est convaincu du bien-fondé de la nouvelle stratégie d’Immo Réseau, qui consiste notamment à chercher des parts de marché en faisant valoir tant le professionnalisme et les prestations de l’enseigne que ses valeurs d’entraide et d’honnêteté.

« Notre secteur est perçu comme un repaire de requins. A l’inverse, je pense que la bienveillance doit être la pierre angulaire de notre métier : quand vous mettez 300.000 euros de crédit sur les épaules d’un acquéreur, vous devez le faire avec moralité », estime ce fonceur, qui a toujours refusé la canne blanche, mais dont l’hyperactivité a impacté la scolarité.

CAP de graphiste

A 13 ans, il est orienté vers un CAP de graphiste, « pas par passion, mais parce qu’il y a un imprimeur dans la famille ». Suit un début de parcours comme commercial… jusqu’à ce que « tout s’effondre » quand il apprend qu’il est atteint d’une rétinite pigmentaire, maladie génétique dégénérative qui va le rendre aveugle. « Je n’ai jamais accepté ma cécité. Je vis avec », dit celui qui s’est réfugié dans le handisport.

Un an après avoir perdu la vue, ce fils d’une mère au foyer qui a dû se résoudre à devenir vendeuse après son divorce se lance à corps perdu dans le cyclisme en tandem, puis à un niveau semi-professionnel, remportant plusieurs podiums en championnat de France. « Zappeur » comme la plupart des hyperactifs, le mélomane aux goûts hétérogènes (il aime autant la musique classique que le punk !) met un terme à sa carrière sportive et se lance comme camelot sur les marchés, vendant tantôt des chaussures de sécurité, tantôt des robots ménagers, « des produits toujours différents pour ne pas se lasser ». Se définissant comme un « ocni » ou « objet commercial non identifié », il deviendra ensuite grossiste avant de découvrir l’immobilier par hasard, lors de la vente de la maison de son père.

Humour et légèreté

« Aujourd’hui, je suis ses yeux, mais seulement en voiture. Je le conduis, en revanche, il est parfaitement capable de mener les visites tout seul », précise Valérie, rencontrée alors qu’ils étaient enfants et épousée il y a quatre ans. De l’avis de celle qui a connu Jean-Marie Florent avant sa maladie, « la cécité n’a en rien entamé son humour et sa légèreté, mais elle l’a rendu plus résistant face aux embûches ».

Et il y en a : un handicap qui nécessite de travailler deux fois plus que les autres, des contrats d’assurance responsabilité civile quatre fois plus onéreux que pour une personne valide, mais aussi le mépris. « Parfois, je dois préciser que je suis non voyant… pas non comprenant », plaisante Jean-Marie Florent, qui ne va tarder à « lever le pied » pour s’entraîner en vue de son défi en jet-ski. « Il a toujours envie d’aller plus loin, plus haut », conclut son épouse.

Source : https://www.lesechos.fr/industrie-services/immobilier-btp/jean-marie-florent-hyperactif-non-voyant-et-patron-1169560

6. Grâce à un implant cérébral, une aveugle retrouve (temporairement) la vue

Article de Lila Meghraoua publié le 11 février 2020

Selon le MIT Tech Review, Bernardeta Gomez a retrouvé la vue pendant six mois, soit la durée de vie de l’implant cérébral qui a permis cette avancée. Une approche intrusive, mais dont les résultats s’avèrent concluants pour les patients dont la rétine est définitivement endommagée.

Et la lumière fût. C’est exactement le « miracle » scientifique qui s’est produit pour Bernardeta Gomez, qui a passé 16 ans dans l’obscurité, rapporte le MIT Tech Review qui l’a rencontrée. Elle n’a pas toujours été aveugle. C’est suite à une grave lésion des nerfs optiques que Bernadeta Gomez perd à 42 ans l’usage complet de ses yeux. Elle ne peut même plus distinguer la lumière. Mais grâce aux recherches d’Eduardo Fernandez, neuro-ingénieur de l’université Miguel-Hernandez, à Elche en Espagne, la cinquantenaire retrouve fin 2018 une vue basique pendant six mois.

Bernadeta Gomez (Source : MIT Tech Review, Russ Juskalian) 

Elle peut alors voir le monde en « basse résolution » grâce à une paire de lunettes, une caméra, un ordinateur et surtout un implant cérébral. Les lunettes sont reliées à un ordinateur qui transforme la vidéo captée en signaux électroniques, signaux qui sont ensuite transmis via un port sur le crâne à un implant situé dans le cerveau de Bernadeta Gomez. L’implant stimule les neurones du cerveau, qui traduisent les informations transmises, en images faites de points jaunes et de formes qui figurent l’environnement de la patiente. « Quand le système nerveux traite de l’information, il le fait de la même manière qu’un appareil électrique », explique Eduardo Fernandez à le MIT Tech Review.

Implant versus prothèse

Les résultats sont plutôt concluants, puisqu’elle peut distinguer des lettres, des formes imprimées sur le papier, les personnes qui l’entourent et même jouer à un jeu dans le genre de PacMan. Le gros bémol reste l’implant qui requiert une opération particulièrement intrusive et dangereuse. Une fois installé, l’implant doit en plus être retiré au bout de six mois, de peur que le système immunitaire détectant un corps étranger ne le rejette tout à fait et endommage le cerveau de l’ « implanté ». « Le système immunitaire finit par casser les électrodes et les encercle de tissu de cicatrisation, ce qui en plus, affaiblit le signal », étaye Eduardo Fernandez. À moyen terme, le chercheur espère rallonger la durée d’utilisation de l’implant à 2 à 3 ans ; à long terme, 10 ans.

Si cette approche par l’implant est intrusive, elle est aussi la seule qui puisse convenir aux patients tels que Bernadeta Gomez dont le chemin entre rétine et cerveau est endommagé. Jusqu’à présent, la recherche – concluante – se concentrait sur la fabrication d’un œil bionique qui fait office de rétine artificielle. L’entreprise Second Sight a par exemple obtenu l’autorisation de commercialiser Argus II, un dispositif composé également de lunettes qui intègrent une caméra capturant l’environnement. Le flux vidéo est ensuite envoyé à un petit boîtier fixé sur le corps du patient. L’émetteur envoie ces données à la prothèse rétinienne, « implantée » donc à l’oeil du patient grâce à une opération. Une procédure bien moins effrayante qu’un trou fait au cerveau, mais dont seules les personnes aveugles atteintes de rétinite pigmentaire peuvent bénéficier. Ce qui était déjà une bonne nouvelle pour les patients atteints de cette maladie génétique à priori incurable.

Source : https://usbeketrica.com/article/grace-a-un-implant-cerebral-une-aveugle-retrouve-temporairement-la-vue

7. Un plan de la ville de Paris pour les personnes en situation de handicap visuel

Publié le 7 février 2020 sur paris.fr

Installé au point d’accueil de l’office du tourisme et des congrès de Paris, au 29, rue de Rivoli (4e), le plan en relief permet aux personnes malvoyantes ou atteintes de cécité de se repérer dans la ville.

La Ville de Paris et l’office du tourisme et des congrès de Paris (OTCP) en collaboration avec Tactile Studio, l’Association des parents d’enfants déficients visuels (APEDV), l’association Valentin Haüy et la Fédération des aveugles de France ont travaillé à la conception du premier plan tactile de la capitale à l’attention des personnes en situation de handicap visuel.

Paris au bout des doigts

Réalisé par Tactile Studio, ce plan en relief de la ville de Paris améliore l’accessibilité de la capitale aux personnes en situation de handicap visuel.

La présence du Corian® (marque de matériau) pour souligner les arrondissements, le bord tournant du plateau, les pieds en bois massif avec des renforts métalliques et le plaquage chêne sur lequel est imprimé le texte en braille et gros caractères apportent un rendu esthétique et agréable au toucher. Son allure élégante s’intègre parfaitement dans la scénographie du point d’accueil de l’office du tourisme et des congrès de Paris.

Des pastilles et pictogrammes en relief représentant les monuments et points touristiques de Paris et une légende associée en braille donnent la possibilité aux personnes en situation de handicap visuel de se représenter la ville.

Ce plan donne également des informations sur son environnement afin de se guider. Chaque arrondissement est séparé des autres par un vide tactile, permettant au doigt de bien les distinguer. Le numéro correspondant, en relief lui aussi, facilite le repérage au toucher. Par ailleurs, la présence des canaux et du périphérique déterminent les limites de la ville et indiquent aux visiteurs des points de repères géographiques.

Ce plan en relief vient compléter les différents outils déjà mis en place par la Ville et l’office de tourisme pour faciliter l’organisation du voyage et la venue à Paris des visiteurs en situation de handicap, à l’instar de la rubrique Visiter Paris avec un handicap disponible sur le site parisinfo.com et de la brochure Paris accessible, proposée en braille.

Un point d’accueil touristique accessible

L’espace d’accueil de l’office du tourisme et des congrès de Paris est aussi accessible aux personnes se déplaçant en fauteuil roulant : accès par élévateur, porte à ouverture automatique, circulation aisée, guichets d’accueil et borne digitale adaptés…

Avec la solution ACCEO , les personnes sourdes ou malentendantes accèdent par téléphone aux services de l’office du tourisme et des congrès de Paris. L’un des guichets est équipé également d’une boucle à induction magnétique améliorant le confort d’écoute des personnes malentendantes appareillées.

Les personnes non voyantes peuvent se déplacer sans crainte, les potentiels obstacles dans les circulations étant neutralisés. Pour ne pas rater son tour aux guichets, l’annonce visuelle des numéros est doublée d’une annonce sonore.

Le bureau est enfin équipé d’assises pour les personnes souhaitant se reposer.

Et pour l’accueil de tous, l’équipe est sensibilisée aux différents handicaps et se tient disponible pour prendre un ticket à la borne d’entrée, attraper une brochure…

Source : https://www.paris.fr/pages/un-plan-de-la-ville-pour-les-personnes-en-situation-de-handicap-visuel-7488

8. France- Le Conseil national du numérique publie un rapport sur l’accessibilité numérique

Publié le 6 février 2020 par handicap.gouv.fr

Saisi par Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, et Cédric O, secrétaire d’État chargé du Numérique, le Conseil national du numérique (CNNum) a conduit une étude sur des scénarios d’amélioration de l’accessibilité numérique entre février 2019 et janvier 2020.

Dans la perspective de la Conférence nationale du handicap (CNH) du 11 février 2020, le Conseil a publié un rapport sur l’accessibilité numérique, qui a été remis aux Ministres le 5 février 2020.

Sophie Cluzel, a déclaré que “l’accessibilité des services numériques est devenu un enjeu incontournable de la vie des personnes en situation de handicap. Il est donc primordial de comprendre les freins à son déploiement et de trouver des solutions concrètes en collaboration avec les parties prenantes. Le rapport du Conseil national du numérique apporte des recommandations concrètes en ce sens.”

Cédric O a précisé que “le numérique doit être une chance pour tous en offrant notamment de nouvelles opportunités aux personnes en situation de handicap. Par l’innovation, notamment en matière d’intelligence artificielle, par le soutien à nos start-up, nous avons la possibilité d’œuvrer pour permettre à nos concitoyens d’avoir accès à tous les services. C’est un enjeu d’égalité auquel je suis profondément attaché et un défi dans lequel le Gouvernement est pleinement investi. »

Ce rapport traite de l’accessibilité numérique dans trois secteurs clés, particulièrement concernés par la transformation numérique : l’accès à la citoyenneté, à la culture et au savoir. À ce sujet, d’après Salwa Toko, présidente du Conseil national numérique, “Les questions d’inclusion numérique sont au cœur des réflexions du Conseil ; le numérique ne doit être une ligne de fracture supplémentaire pour personne. Pour les personnes en situation de handicap, le numérique est une formidable opportunité d’accès aux services publics, aux savoirs, et à la culture. Toutefois, cette opportunité restera vaine tant que nous ne ferons pas un effort collectif pour rendre le numérique accessible”.

Pour Jérémie Boroy, président du groupe de travail et membre du Conseil national du numérique, et président du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), “avec ce rapport, nous souhaitons mobiliser les acteurs économiques, la puissance publique et les utilisateurs vers des objectifs communs et concrets. Mais nous espérons surtout que ce sujet ne fasse plus l’objet de telles discussions à l’avenir, qu’un numérique accessible devienne la norme et non plus l’exception.”

La dématérialisation de l’administration a rendu les services publics numériques essentiels pour les citoyens. Or, seuls 4% des sites internet publics ont publié leur attestation d’accessibilité (conformité RGAA). Le Conseil national du numérique propose donc de rationaliser le pilotage de l’accessibilité numérique des services publics au sein d’une Délégation Ministérielle de l’Accessibilité Numérique (DMAN). Celle-ci assurerait alors le suivi et la mise en œuvre des obligations d’accessibilité, à travers un pouvoir de sanction sur autosaisine ou sur plaintes d’usagers via une plateforme de signalement.

Les concertations et auditions menées pour préparer ce rapport ont mis en avant le manque de formation des professionnels du web et du numérique en matière d’accessibilité. Afin d’y remédier, le Conseil estime nécessaire d’intégrer l’accessibilité numérique dans la formation initiale et continue des professionnels du numérique.

Enfin, le Conseil constate que l’accessibilité numérique pourrait donner un nouveau souffle à l’économie numérique française et européenne, à travers la création d’emplois liés à l’accessibilité numérique, mais également la recherche et le financement de projets. Face à la compétition mondiale et plus spécifiquement des GAFAM, il apparaît désormais fondamental d’encourager le développement de nos startups de l’accessibilité numérique et de financer des projets d’accessibilité numérique fondés sur l’intelligence artificielle.

Les 50 recommandations issues de ce rapport ont vocation à nourrir la réflexion de l’État français sur le sujet de l’accessibilité numérique, en vue de la Conférence Nationale du Handicap (CNH) du 11 février prochain.

Documents complémentaires :

Lien vers le rapport
Lien vers le dossier de presse
Lien vers la lettre de saisine

Source : https://handicap.gouv.fr/presse/communiques-de-presse/article/le-conseil-national-du-numerique-publie-un-rapport-sur-l-accessibilite

9. Handicap : Macron appelle « tous les Français à se mobiliser »

Publié le 12 février 20202 par Hélène L sur macommune.info

« Les Français doivent tous se mobiliser » pour améliorer la vie des 12 millions de personnes handicapées, a déclaré ce mardi11 février 2020 Emmanuel Macron, en annonçant une série de mesures sur la scolarisation, l’accès aux droits ou l’emploi.

« Ce que je voudrais lancer aujourd’hui, c’est véritablement un appel à la mobilisation nationale » car « le handicap ne touche pas simplement 12 millions de Français » mais « chacun d’entre nous peut y être confronté à un moment de sa vie », a déclaré le président en concluant la Conférence nationale sur le handicap (CNH).

Organisé à mi-mandat, cet événement a réuni 500 personnes à l’Élysée pour tirer un « premier bilan » des mesures décidées depuis le début du quinquennat et en prendre d’autres « que nous avons encore le temps de mettre en œuvre » d’ici à 2022, selon l’Élysée.

Emmanuel Macron, accompagné de son épouse Brigitte, a fixé l’objectif que « plus aucun enfant » handicapé ne soit laissé « sans solution de scolarisation à la rentrée de septembre ».

Leur nombre a déjà été divisé par près de deux entre 2018 et 2019, de 15.000 à 8.000. Mais « le vrai sujet est qu’on manque d’accompagnants » pour aider ces enfants à l’école. Pour y remédier, 11.500 postes d’accompagnants supplémentaires seront créés d’ici à 2022, s’ajoutant aux 66.000 prévus à la fin de l’année.

« Pas un tabou » 

Le président a également annoncé la mise en place d’un numéro d’appel unique (le 360) pour répondre à l’angoisse des familles et la création de 1.000 places supplémentaires dans les établissements spécialisés.

M. Macron a par ailleurs répondu aux inquiétudes des associations sur l’avenir de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), versée à 1,2 million de personnes. Cette prestation ne sera « jamais transformée, diluée ou supprimée » au bénéfice du futur revenu universel d’activité (RUA) qui doit fusionner plusieurs allocations, a-t-il affirmé.

Il a annoncé que la prestation de compensation du handicap (PCH), qui permet de financer des aides, serait étendue dès l’an prochain de manière à couvrir les aides ménagères, mais aussi l’assistance apportée par un tiers à un parent handicapé pour s’occuper de son jeune enfant. Sur le front de l’emploi, le gouvernement entend mettre l’accent sur le développement de l’apprentissage.

Le président a en outre souligné que la question du droit à la vie sexuelle de ces personnes ne devait « pas être un tabou dans la société ».

Claude Chirac « émue » 

Ce « discours mobilisateur » doit désormais être « traduit en actions », a commenté dans un communiqué le Collectif Handicaps, qui regroupe 48 associations. Le collectif a salué notamment les annonces sur la scolarité, l’élargissement de la PCH ou le maintien de l’AAH, cependant « il reste encore à définir de manière concrète les moyens qui seront mis sur la table », a-t-il noté.

Quelques personnes handicapées, aidants familiaux et militants associatifs avaient interpellé la douzaine de ministres présents à l’Élysée sur la lenteur des démarches ou le manque de solutions d’accompagnement. « On a envie de prendre notre place dans la société, mais on a besoin de vous pour faire bouger les choses, c’est vous qui avez les manettes », a résumé une femme atteinte d’un handicap visuel, jugeant « anormal » que certaines démarches prennent « quatre mois dans la Marne et deux en Seine-Saint-Denis« .

« Notre pays compte des milliers de personnes sans solutions d’accompagnement adapté », a souligné de son côté Luc Gateau, le président de l’Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei). Son homologue de l’APF France handicap, Alain Rochon, a réclamé des « sanctions » contre les établissements recevant du public qui rechignent à faire des travaux pour se rendre accessibles aux handicapés. En réponse, les ministres ont reconnu que les efforts devaient encore être accentués.

Le secrétaire d’État au numérique, Cédric O, a ainsi noté par exemple que les démarches administratives en ligne étaient encore insuffisamment accessibles aux personnes aveugles ou malvoyantes, et a fixé un objectif de 80% d’accessibilité d’ici à deux ans.

Symboliquement, cette conférence a été programmée exactement 15 ans après l’adoption d’une loi majeure pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Cette loi, votée sous la présidence de Jacques Chirac, a permis une « démarche vers l’autonomie » et revêtait une « dimension symbolique », a souligné devant les invités Claude Chirac, la fille de l’ancien président, qui s’est dite « très émue ».

Sous le slogan « Un droit ce n’est pas une faveur », des appels à manifester mardi avaient été lancés dans une quarantaine de villes, y compris outre-mer, pour dénoncer les « défaillances du système ».

« Il y a plein de choses intéressantes dans le discours du président, mais quand on saisit les pouvoirs publics de dysfonctionnements sur le terrain, on est ignorés », a résumé Charlotte Langlois, l’une des organisatrices de ces manifestations.

(Source AFP)

Source : https://www.macommune.info/handicap-macron-appelle-tous-les-francais-a-se-mobiliser/

10. Un logiciel d’agrandissement vocal pour les malvoyants

Publié le 11 février 2020 par la rédaction d’Acuité

Supernova 19 est la nouvelle version du logiciel d’agrandissement vocal signé Etex France. Cet appareil assure aux malvoyants une meilleure lisibilité des textes pour les programmes comme Windows 10, Chrome, Firefox et d’autres applications. Pour ce faire, il suffit de cocher la case « standard en caractères gras ».

Autres améliorations sur ce logiciel d’agrandissement vocal : la netteté des images et la lisibilité des détails avec la nouvelle fonctionnalité « Accentuation ». Les contours des textes et les détails des images sont ainsi mis en valeur par un filtre graphique.

Navigation améliorée

Avec Supernova 19, le malvoyant peut également personnaliser la vitesse de lecture, naviguer dans le document en passant d’un élément à l’autre mais aussi augmenter ou diminuer la vitesse d’élocution en cours de lecture. A noter que les fonctionnalités de netteté et de mise en gras de la police ne sont pas disponibles pour les utilisateurs de Windows 7.

Par ailleurs, un outil de reconnaissance de caractères (OCR) est intégré pour la lecture lisible de tous les documents (imprimés ou dactylographiés) importés à l’aide d’un scanner. Grâce à cet outil, l’utilisateur peut extraire et donc lire le texte contenu dans ses fichiers .PDF a priori inaccessibles sans ce traitement. Une bibliothèque multimédia personnalisable donne également un accès rapide et facile à un grand nombre de livres adaptés, aux fils d’actualités, aux stations web-radio et aux podcasts préférés.

Source : https://www.acuite.fr/actualite/produit/176105/un-logiciel-dagrandissement-vocal-pour-les-malvoyants

11. Demandez votre carte accompagnement loisir dès maintenant!

Trois-Rivières, le 4 février 2020 – Depuis le 7 mai 2019, la Carte accompagnement loisir (CAL) remplace la Vignette d’accompagnement touristique et de loisir (VATL) connue depuis la fin des années 1990. Elle vise à accorder la gratuité d’entrée à l’accompagnateur d’une personne handicapée auprès des organisations de loisir, culturelles et touristiques partenaires.

Si vous êtes une personne handicapée et que vous nécessitez l’aide d’une personne accompagnatrice dans l’accomplissement de vos sorties de loisir, nous vous invitons à demander votre Carte accompagnement loisir rapidement, car la VATL ne sera plus acceptée à compter du 1er octobre prochain. Notez qu’un détenteur de la VATL ne recevra pas automatiquement la CAL. Le délai habituel de traitement des demandes est de six semaines, toutefois en saison forte, soit de mai à septembre, les délais peuvent atteindre jusqu’à 12 semaines.

Pour présenter votre demande, il faut consulter le site Internet de la CAL (www.carteloisir.ca) et suivre les indications. Des vidéos et des exemples sont disponibles. Il est fortement conseillé de consulter toutes les informations avant de remplir le formulaire pour s’assurer que la demande soit complète sans quoi les délais de traitement pourraient être prolongés.

Les personnes qui n’ont pas accès à Internet peuvent téléphoner au 1 833 693-2253 pour obtenir un formulaire par la poste. Il faut savoir cependant que, le délai de réponse pour des demandes complétées à la main est plus long.

La ligne téléphonique de la CAL est sans frais et permet de laisser un message sur la boîte vocale. Un agent rappellera dans un délai de cinq jours ouvrables entre 9 h et midi ou 13 h et 16 h. Pour obtenir un formulaire de demande par la poste, il suffit de mentionner votre nom et votre adresse complète sur la boîte vocale. Il est également possible de communiquer avec nous par courriel à l’adresse suivante : [email protected] .

Voici les modifications importantes apportées au programme :

  • Dorénavant, toutes les nouvelles demandes ou tous les renouvellements seront traités par l’Association québécoise pour le loisir des personnes handicapées (AQLPH).
  • Les enfants âgés de 5 ans et plus sont admissibles à la CAL.
  • La carte a une date d’expiration : chaque détenteur de la CAL devra la renouveler tous les cinq ans.
  • La CAL sera personnalisée avec la photo du détenteur afin de mieux contrôler son utilisation.
  • De nouveaux mécanismes d’obtention s’appliquent.

Le nouveau processus a été mis en place afin d’améliorer le service pour les détenteurs et les partenaires. Un comité interministériel veille à la qualité et à la pérennité de la CAL.

Rappelons que la CAL s’adresse à toute personne répondant à la définition officielle d’une personne handicapée et qui nécessite l’aide d’une personne accompagnatrice, lors de la réalisation d’une activité de loisir, culturelle ou touristique, pour au moins l’une des raisons suivantes : s’alimenter, se déplacer, communiquer, réaliser ses soins personnels, s’orienter ou assurer le déroulement sécuritaire de l’activité.

Pour toutes questions concernant les lieux où la CAL est acceptée, veuillez vous adresser à votre instance régionale de loisir pour personnes handicapées.

Nous vous souhaitons des sorties de loisir plus nombreuses et toujours plus agréables avec la Carte accompagnement loisir!

 

Source :Nancy Whitney Agente de liaison AQLPH

12. Prix À part entière 2020 – Lancement de l’appel de candidatures

DRUMMONDVILLE, QC, le 4 févr. 2020 /CNW Telbec/ – L’Office des personnes handicapées du Québec lance aujourd’hui la septième édition du Prix À part entière. Les personnes et organisations intéressées à soumettre une candidature sont invitées à le faire d’ici le 24 avril prochain.

Le Prix À part entière vise à rendre hommage aux personnes et aux organisations qui contribuent à accroître la participation sociale des personnes handicapées. Pour une cinquième édition de suite, l’Office est heureux de pouvoir compter sur la collaboration de l’auteur et producteur monsieur Stéphane Laporte, à titre de porte-parole.

Cette année, une nouvelle catégorie viendra souligner les initiatives d’entreprises inclusives qui favorisent l’intégration et le maintien en emploi de personnes handicapées.

Le Prix À part entière récompensera ainsi une lauréate ou un lauréat dans chacune des cinq catégories suivantes :

  • Individus;
  • Organismes à but non lucratif;
  • Municipalités, MRC et autres communautés;
  • Établissements d’enseignement soutenant la réussite éducative;
  • Entreprises soutenant l’intégration et le maintien en emploi de personnes handicapées.

Un total de 35 000 $ sera remis en bourses aux lauréates et aux lauréats du Prix À part entière. Ceux-ci seront dévoilés à l’automne 2020, dans le cadre d’une cérémonie de remise qui aura lieu à l’hôtel du Parlement, à Québec.

« Il importe de reconnaître les personnes et les organisations qui œuvrent, quotidiennement, à faire du Québec une société plus inclusive. Faites connaître vos réalisations ou celles d’une personne ou d’une organisation de votre milieu. En donnant de la visibilité aux actions qui contribuent à réduire les obstacles à la participation sociale des personnes handicapées, vous inspirerez et encouragerez d’autres initiatives qui feront en sorte de bâtir une société plus inclusive. »

-Martin Trépanier, président du conseil d’administration. Office des personnes handicapées du Québec.

« Je suis fier d’être, pour une cinquième édition, le porte-parole du Prix À part entière. Les artistes et les sportifs ont leur lot de récompenses, merci à l’Office de permettre aux citoyennes et citoyens engagés d’avoir les leurs. »-Stéphane Laporte, porte-parole du Prix À part entière

Faits saillants :

  • Le Prix À part entière, remis tous les deux ans, vise à rendre hommage aux personnes et aux organisations qui contribuent à accroître la participation sociale des personnes handicapées.
  • Les personnes et les organisations intéressées sont invitées à soumettre une candidature, d’ici le 24 avril 2020, dans l’une des cinq catégories suivantes :
    • Individus;
    • Organismes à but non lucratif;
    • Municipalités, MRC et autres communautés;
    • Établissements d’enseignement soutenant la réussite éducative;
    • Entreprises soutenant l’intégration et le maintien en emploi de personnes handicapées.
  • Pour connaître les conditions d’admissibilité ou pour déposer une candidature en ligne, consultez le site Web de l’Office.
  • La cérémonie de remise du Prix aura lieu à l’automne 2020, à l’hôtel du Parlement de Québec. En tout, 35 000 $ seront remis en bourses.

Liens connexes :

Site Web de l’Office : www.ophq.gouv.qc.ca

Page Facebook de l’Office : https://www.facebook.com/Officepersonneshandicapees/

Chaîne YouTube de l’Office : https://www.youtube.com/c/officedespersonneshandicapeesduquebec

Ce communiqué est disponible en médias adaptés sur demande. Pour l’obtenir, composez le 1 800 567-1465 ou, si vous utilisez un téléscripteur, le 1 800 567-1477. Pour faire une demande par courriel, écrivez à [email protected].

Source : OPHQ

Pour renseignements
Patrick Inthavanh
Relationniste médias
Office des personnes handicapées du Québec
819 314-3549

SOURCE : Office des personnes handicapées du Québec

Liens connexes ophq.gouv.qc.ca

Source : https://www.newswire.ca/fr/news-releases/prix-a-part-entiere-2020-lancement-de-l-appel-de-candidatures-826145715.html