Écho du RAAMM pour la période du 16 septembre au 6 octobre

16 septembre 2019

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 16 septembre au 6 octobre 2019.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Relâche de la production de l’Écho du RAAMM

Notez que l’Écho du RAAMM fera relâche pour une période de 2 semaines soit pendant les vacances de Mme Lyne Simard qui en coordonne la production.

De retour pour l’édition du 7 octobre au 14 octobre 2019.

D’ici là des communiqués seront diffusés sur l’Info-RAAMM.

 

Merci de votre compréhension.

L’Équipe du RAAMM

2. Devenez mannequin pour un défilé de mode hors du commun!

La coopérative de solidarité Temps libre, en collaboration avec le RAAMM, organise un défilé de mode inclusif mettant en vedette des personnes ayant un handicap visuel qui porteront les créations de designers locaux.

Le RAAMM invite donc ses membres à vivre une expérience unique et à devenir mannequin pour cet événement hors du commun! Les hommes et les femmes de tous âges, de toutes tailles, avec ou sans chien-guide et ayant une certaine aisance à se déplacer, peuvent défiler! Aucune expérience n’est requise!

Le défilé aura lieu le vendredi 22 novembre, mais une rencontre d’information préparatoire aura lieu le mardi 8 octobre, de 18h30 à 20h30, dans les locaux de la coopérative Temps libre au 5605, avenue de Gaspé, Espace 106, à Montréal

Les personnes qui souhaitent participer à ce projet doivent être disponibles pour la rencontre d’information le 8 octobre, le défilé le 22 novembre, une pratique générale une semaine avant l’événement, une rencontre d’appropriation des lieux deux semaines avant l’événement et un essayage avec les designers (date à déterminer).

Vous êtes intéressés? Veuillez vous inscrire auprès de Christine Letendre au 514-277-4401, poste 107 ou par courriel à [email protected] au plus tard le jeudi 3 octobre.

3. Être malvoyant et se heurter à une pancarte électorale

Publié le 11 septembre 2019 sur Ici-Radio-Canada

Émission Tout un matin avec Patrick Masbourian

Les premières pancartes électorales ont été installées cette nuit et deviendront bientôt un irritant majeur pour les non-voyants : quand elles ne sont pas disposées à une hauteur convenable, les collisions ne sont pas rares. Pierre Croisetière, membre du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal Métropolitain, parle au micro de Patrick Masbourian de ce danger méconnu du grand public.

«C’est une collision qui n’est pas fatale, mais qui est très désagréable et qui apporte des blessures d’amour propre. Les partis politiques oublient trop souvent qu’il y a des normes à respecter. Avec une hauteur minimale de deux mètres, on pourrait sauver tout le monde.»-Pierre Croisetière

Source : https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/tout-un-matin/segments/entrevue/132651/pancarte-electorale-malvoyant-non-voyant-aveugle-collision

ICI Radio-Canada SOCIÉTÉ RADIO‑CANADA

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514 597-6000 1 866 306-4636

4. Bonnardel protégera l’industrie du transport adapté

Article de Patricia Cloutier publié le 28 août 2019 sur Le Soleil

EXCLUSIF / Le ministre des Transports François Bonnardel se rend aux arguments des personnes à mobilité réduite et modifiera le projet de loi 17 afin de protéger l’industrie du transport adapté.

La déréglementation de l’industrie du taxi proposée par la Coalition avenir Québec (CAQ) faisait craindre aux regroupements de personnes handicapées un énorme recul quant à leur droit d’obtenir des services de transport adapté sécuritaires et fiables. 

Le Soleil a obtenu les grandes lignes des amendements au projet de loi 17 que la CAQ souhaite faire adopter au cours des prochains jours. Il s’agit dans la plupart des cas de conserver des protections qui existent déjà dans la loi actuelle, mais qui avaient été évacuées dans le projet de loi 17 du ministre Bonnardel. 

Par exemple, la formation de base de tous les chauffeurs de transport rémunéré au Québec devra prévoir le sujet du transport des personnes handicapées. Le ministre souhaite également ajouter une formation avancée obligatoire pour les chauffeurs qui conduisent des automobiles adaptées et qui font de ce type de transport leur spécialité. 

L’industrie du taxi a réclamé au cours des derniers mois de pouvoir être la seule à conclure des contrats de transport adapté avec des municipalités ou des sociétés de transport, ce que le ministre est prêt à lui accorder. Ce type de contrat sera réservé à l’industrie du taxi et la redevance temporaire de 90 ¢ ne s’appliquera pas à ces contrats. Cette redevance qui sera appliquée à toutes les autres courses au Québec durant quelques années servira à dédommager les chauffeurs de taxi pour la perte de valeur de leurs permis. 

Le gouvernement de la CAQ ne veut toutefois pas que les autres joueurs, comme Uber, délaissent complètement les services de transport adapté. C’est pourquoi le projet de loi prévoira une norme visant à assurer la disponibilité des services de transport par automobile adaptée privée, dans un délai raisonnable, peu importe la façon dont la course est commandée. 

Cette ouverture à mieux protéger le transport adapté était perceptible lors du début de l’étude du projet de loi mardi. Le principe visant à favoriser l’accès des personnes handicapées au transport rémunéré par automobile a été inclus, de même que la définition d’automobile adaptée, qui comprend un aménagement permettant l’accueil d’au moins un fauteuil roulant.

Source : https://www.lesoleil.com/actualite/bonnardel-protegera-lindustrie-du-transport-adapte-5c91b70c9b7ecd61dae3d675ce68108c

5. Un nouveau service qui s’en vient : «L’arrivée imminente» de votre transport

Article tiré du Bulletin Transport Contact, Transport adapté de la STM, numéro de septembre 2019

Le service qui nous permettra de vous informer de l’arrivée imminente de votre transport a récemment été mis à l’essai auprès d’utilisateurs du Transport adapté. Il s’agit d’une étape importante avant sa mise en service complète cet automne.

« L’arrivée imminente », c’est de savoir que votre véhicule est en route dans votre direction. Plusieurs des clients qui en ont fait l’expérience ont souligné combien la réception de cette information est appréciée et enlevait beaucoup de stress.

« Le message d’arrivée imminente du véhicule est intéressant et rassurant. C’est un service pratique. On attend en étant moins stressés. »- un utilisateur

Plusieurs véhicules

L’avis d’arrivée imminente peut vous être envoyé par texto, par téléphone ou par courriel. Pour qu’un tel système soit opérationnel, nous travaillons de concert avec nos partenaires de l’industrie du taxi. L’objectif commun : « brancher » chacune des compagnies à nos systèmes, ce qui n’est pas une mince tâche.

À ce jour, 97 % de notre parc de véhicules (taxis et minibus) est géolocalisé. C’est après le branchement d’une dernière compagnie de taxi, qui sera fait dans les prochaines semaines, que nous commencerons à offrir le service de l’arrivée imminente à tous nos clients. Restez à l’affût, on vous en informe dès que c’est prêt!

Votre dossier client est-il à jour?

Notre nouvel outil d’information de l’arrivée imminente de votre transport est peut-être l’occasion d’ajouter votre numéro de téléphone cellulaire à votre dossier. Vous pourriez recevoir ainsi cette information pratique par messagerie texte.

D’autres informations sont à mettre à jour ? Vous pouvez modifier votre dossier client au 514 280-8211 option 4.

6. Fête de la rentrée de l’AUTAL

Venez célébrer la rentrée avec nous!

L’Association des usagers du transport adapté de Longueuil (AUTAL) invite ses membres et partenaires à participer à notre fête de la rentrée. Cet événement vous permettra de rencontrer et d’échanger avec la permanence de l’AUTAL dans une ambiance conviviale, décontractée et fraternelle.

Date : le 27 septembre 2019;

Endroit : à la salle Sainte-Élizabeth du Foyer Saint-Antoine situé au 150, rue Grant à Longueuil;

Accueil : 11 h à 12 h;

Dîner : 12 h à 14 h;

Heure de la rencontre : 11 h à 14 h;

Coût : gratuit;

Repas : poitrine ou cuisse de poulet du restaurant Coq-O-Bec. Si vous avez des allergies ou des intolérances alimentaires, veuillez s’il vous plaît le mentionner lors de votre réservation. Il sera possible d’obtenir des produits de remplacement.

Afin de parfaire l’organisation de cette activité, veuillez, s’il vous plaît, confirmer votre présence et votre choix de repas en communiquant avec madame Julie Surprenant, adjointe administrative, par téléphone au 450 646-2224, ou par courriel à [email protected] au plus tard le vendredi 20 septembre 2019 avant 16 h 30. Veuillez prendre note que madame Julie Surprenant travaille du mardi au vendredi, de 9 h à 16 h

Au plaisir de vous rencontrer,

Martin Morin, Directeur général

Association des usagers du transport adapté de Longueuil 150, rue Grant, bureau 118 Longueuil (Québec) J4H 3H6

Téléphone : 450 646-2224 Courriel : [email protected]

7. Un Franco-Ontarien demande des services en braille dans sa municipalité

Article de Jimmy Chabot publié le 5 septembre 2019 par Ici-Radio-Canada Ontario

La ville de Kirkland Lake ne serait pas adaptée aux besoins des personnes non voyantes, selon Jacob Way-White, habitant lui-même la communauté de 7891 habitants du Nord-Est de l’Ontario. 

«J’aimerais qu’on offre du transport adapté et que les lumières piétonnes soient dotées d’un signal sonore. » -Jacob Way-White

Le jeune homme dit avoir déjà attendu sur le coin d’une rue pendant 45 minutes, en sortant son sifflet, sans que personne ne soit venu lui donner un coup de main pour traverser. 

La ville de Kirkland Lake n’offrant pas de transport adapté, M. Way-White doit se déplacer en taxi. Ce mode de transport n’est pas adapté à ses besoins et peut-être dangereux, soutient-il, puisque le chauffeur n’a pas l’obligation de l’aider à monter ou descendre du véhicule.

Dans le dernier mois, Jacob Way-White est allé à la rencontre de Pat Kiely, maire de Kirlkand Lake, afin de lui faire part de ses difficultés à naviguer dans la ville. Il a également eu l’occasion de rencontrer Casey Owens, conseiller municipal, qui lui a fait part de la complexité d’adapter les infrastructures municipales.   

«La date butoir pour les lumières est 2025. Pour le transport en commun, nous sommes une trop petite municipalité. Dans les années 1990, il y en avait, et le service n’était pas rentable. »-Casey Owens, conseiller municipal de Kirkland Lake

Jacob devra donc faire preuve de patience d’ici l’arrivée des nouvelles infrastructures. Il admet qu’il restera difficile pour lui de se déplacer si les gens ne l’aident pas pour traverser la rue. 

Une autre difficulté rencontrée par Jacob : les terminaux de cartes de crédit et débit ne sont pas appropriés pour les personnes aveugles. Il n’est pas possible d’y insérer des écouteurs pour la confidentialité, ni de chiffres en braille.

Vivre la normalité du quotidien

Malgré le fait qu’il soit aveugle, Jacob émet le désir de vivre son quotidien normalement. 

«Même si je suis aveugle, je peux faire beaucoup de choses. »-Jacob Way-White

Depuis un mois, Jacob est caissier à l’Armée du salut. Il dit être en mesure de reconnaître la valeur des billets avec les inscriptions en braille apposées sur ceux-ci.

Le billet de 20$ est doté de trois symboles de six points dans le coin supérieur. Chaque billet a un élément distinct qui permet aux personnes aveugles d’en distinguer la valeur.

Jacob joue également du piano aux événements communautaires dans les centres de l’organisme à Kirkland Lake et Timmins, en prenant les demandes spéciales. L’Armée du salut se dit toujours à la recherche de bénévoles, peu importe s’ils ont ou non un handicap. 

«On aime faire évoluer les individus, leur donner une autonomie et un sens d’accomplissement. »– Robbie Donaldson, aumônier et coordonnateur communautaire, L’Armée du salut de Kirkland Lake et Timmins

Son message est d’enseigner que malgré sa différence, il peut accomplir de grandes choses.

Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1286939/aveugle-kirkland-lake-piano-jacob-way-white

8. Un ingénieur aveugle invente une canne révolutionnaire qui guide les non-voyants avec Google Maps

Article de Benjamin Cabiron publié le 11 septembre 2019

Une magnifique démonstration de la technologie au service des personnes en situation de handicap

Actuellement, selon les dernières estimations de l’OMS, pas moins de 253 millions de personnes souffrent d’une déficience visuelle à travers le monde. Parmi elles, 36 millions sont totalement aveugles. Profitant des dernières technologies qui s’insèrent progressivement sur le marché et qui permettent d’ouvrir de nouveaux champs de recherche, la canne connectée WeWalk permet de mieux orienter les personnes aveugles ou malvoyantes.

Le parfait accessoire connecté

Équipée de haut-parleurs intégrés, de Google Maps ou encore d’un assistant vocal irréprochable, cette canne connectée offre une communication constante avec une personne malvoyante. De plus, l’ensemble est bien évidemment compatible avec un système Bluetooth, relié directement à un téléphone portable. Ainsi, contrairement à une canne classique, les personnes aveuglent vont pouvoir mieux naviguer, et profiter de capteurs spéciaux qui les alerteront en émettant des vibrations, notamment pour les obstacles.

L’ensemble se base sur un système de capteurs à ultrasons. Créée en collaboration avec des entrepreneurs de la Young Guru Academy de Turquie et de la société d’électronique Vestel, cette superbe avancée est le fruit de plusieurs années de travail acharné. D’ailleurs, l’un des intérêts majeurs de l’ajout de technologie connectée dans une canne est de pouvoir non seulement mieux détecter les obstacles au sol que peut rencontrer une personne aveugle, mais également les obstacles au niveau de sa tête ou de sa poitrine. Un plus indéniable. Le créateur, Kursat Ceylan, souffre d’ailleurs de cécité.

Comment tirer profit des autres atouts?

En plus des vibrations qui seront émises en permanence à l’utilisateur, d’autres systèmes ont en effet été mis en place. C’est le cas d’Alexa, mais également de Google Maps. Pour exploiter au mieux ces technologies, l’ensemble fonctionnera par un système de haut-parleurs intégrés, qui donneront des indications sonores très précises à l’utilisateur afin de naviguer en toute sécurité. D’ailleurs, plusieurs autres services sont en cours de développement, à l’image d’Uber ou Lyft.

La batterie qu’utilisera la canne est facilement rechargeable par n’importe quelle entrée USB. En cas de danger, cet outil connecté peut, en quelques secondes, envoyer des signaux d’alerte aux proches. Enfin, comme le rapportent nos confrères de chez Neozone.org, la canne « est dotée d’un pavé tactile qui permet de contrôler son téléphone à distance ainsi qu’un voyant lumineux pour aider les malvoyants à mieux se diriger dans l’obscurité ».

Source : https://dailygeekshow.com/wewalk-canne-connectee/

9. La startup du mois : GoSense

Publié le 9 septembre 2019 par Denis Kientz et Stéphane Chen

Créée en janvier 2015, GoSense conçoit des équipements d’augmentation sensorielle pour l’aide aux personnes en situation de handicap visuel. Elle a notamment développé un  » bouclier virtuel intelligent  » qui vient se positionner sur tout type de canne blanche. L’appareil va émettre un son qui permet, grâce à un effet 3D, de positionner l’obstacle sur le parcours de la personne malvoyante.

Remplacer la vue par l’ouïe

L’appareil, doté de capteurs 3D de l’environnement et d’une technologie de réalité augmentée sonore, permet à son utilisateur de percevoir, par un son qui le localise, la présence d’un obstacle. Ce bouclier virtuel protège une surface équivalente au corps humain. La solution permet également, grâce à une application GPS piéton communautaire, de connaitre sa position dans une ville. Enfin, il permet d’accéder en temps réel à l’horaire des transports en commun à proximité. L’équipement permet ainsi à son utilisateur de se déplacer dans des environnements inconnus, seul et en sécurité. Un inconvénient tout de même, son prix de plus de 800 euros qui devrait toutefois baisser, si l’appareil trouve son marché.

L’application GPS communautaire peut également être utilisée seule pour s’orienter en ville grâce à des retours sonores spatialisés, permettant de percevoir l’environnement en toute simplicité grâce à un smartphone.

Deux amis d’enfance

Les deux cofondateurs de l’entreprise, Hugues de Chaumont, formé à l’entreprenariat à l’EMLyon, et François Birot, directeur scientifique, sont amis depuis l’enfance. Aucun des deux n’est issu du monde du handicap, mais ils ont une philosophie qui place l’utilisateur final au centre de la conception de leurs produits. François Birot déclare que, à son avis, concevoir de A à Z un produit innovant et disruptif pour améliorer la vie de personnes handicapées est le beau challenge que l’on puisse relever.

La déficience visuelle, un handicap qui isole

Il y a, en France, près de 1,7 million de personnes qui sont atteintes d’un trouble de la vision, dont 207 000 aveugles, c’est-à-dire des personnes n’ayant aucune perception de la lumière et des malvoyants profonds dont la vision résiduelle est limitée à la distinction de silhouettes. Plus de 900 000 personnes sont dites malvoyants moyens avec une incapacité visuelle sévère. Elles ne peuvent distinguer un visage à 4 mètres et la lecture leur est impossible. Dans le monde, plus de 285 millions de personnes sont atteintes de cécité totale et de malvoyance.

Les déficients visuels déclarent des difficultés dans les différents domaines de la vie quotidienne et notamment concernant les déplacements à l’extérieur. Près d’un déficient visuel sur deux (46%) déclarent une incapacité sévère concernant la mobilité et les déplacements et 38 % pour simplement sortir de leur domicile. S’il existe des obligations pour améliorer l’accessibilité des lieux publics, la première difficulté pour les déficients visuels reste simplement de pouvoir accéder à ces lieux.

De nombreuses récompenses pour saluer l‘innovation

En février 2019, GoSense a remporté le Trophée de l’Innovation décerné par C.A.P.’TRONIC, lors de la journée  » Cap sur l’Innovation « . En 2018, l’entreprise a été lauréate de l’Observeur du design récompensé par l’INPI, démontrant ainsi que l‘innovation pouvait également être esthétique. Et déjà en 2017, le prix spécial accessibilité de Paris 2024 lui avait été attribué et elle devrait être chargée de rendre accessible les prochains jeux paralympiques et olympiques en France.

En juillet 2018, elle a soutenu le défi que s’est lancé Alban Tessier, enseignant dans un institut pour déficients visuels et atteint de rétinite pigmentaire, une maladie dégénérative de la vision menant jusqu’à la cécité. Son  » Projet Uyuni  » avait pour objectif de sensibiliser à la déficience visuelle et de contrer les préjugés. Sportif aguerri, Alban a traversé à pied, seul et en autonomie, à 3800m d’altitude, le Salar Bolivien de Uyuni, le plus vaste désert de sel au monde. La traversée a duré 7 jours sur 7 étapes pour un total de 140 kilomètres, en tirant une charge de 55 kilos contenant les vivres et l’équipement.

Source : http://www.svp.com/article/la-startup-du-mois-gosense-100010469

10. Déficience visuelle : l’échographie 3D pour rencontrer son bébé

Article publié le 11 septembre 2019 par ladépêchce.fr

En cas de déficience visuelle, l’échographie classique prive les futurs parents de vivre pleinement les premiers liens avec leur enfant. La solution ? Le recours à l’impression 3D pour favoriser le contact avec le fœtus. Explications.

Permettre aux futurs parents déficients visuels et aveugles de découvrir leur enfant grâce à l’impression 3D ? Une opportunité désormais possible. A l’origine de cette découverte : Jean-Marc Levaillant, échographiste* à Créteil (Val-de-Marne) et le Dr Romain Nicot, chirurgien maxillo-facial au CHU de Lille et spécialiste de l’impression 3D, en partenariat avec l’association Sébastien Joachim Kick Blindness (SJKB).

Comment ça marche ? L’échographie prénatale en 3D est réalisée à partir des données échographiques. Et précisément de moulages du visage et du corps du fœtus, réalisés à partir des clichés enregistrés à 12 semaines. Ensuite les futurs parents peuvent « effleurer les lignes et contours des modèles 3D haptiques** de leur fœtus entier à 12 et 22 semaines et de son visage à 32 semaines », explique le Dr Romain Nicot. Les couples peuvent ainsi avoir « accès du bout des doigts à ces données médicales ».

La charge émotionnelle de l’échographie

L’enjeu est de taille pour les futurs parents. Pendant la grossesse, « les représentations fantasmatiques et les projections parentales sont mises en œuvre. Les parents engagent un travail intrapsychique leur permettant d’investir progressivement leur futur enfant », explique Fabienne Nelson, psychologue clinicienne spécialisée dans le handicap visuel et l’accompagnement à la parentalité. « L’échographie représente à ce titre une étape fondamentale au-delà de l’aspect purement technique et médical. Elle donne un caractère concret à cette grossesse, car elle est considérée comme la première rencontre, avec toute la charge émotionnelle liée. »

L’idée aujourd’hui : généraliser ce dispositif pour éviter « la dépendance à la description orale des médecins dus à cette impossibilité d’avoir accès à une image de leur enfant à naître ».

À noter : dans le monde, la déficience visuelle affecte 1,3 milliard de personnes et 36 millions sont aveugles.

Source : https://www.ladepeche.fr/2019/09/11/deficience-visuelle-lechographie-3d-pour-rencontrer-son-bebe,8407268.php

11. Suisse- L’application qui permet aux malvoyants d’aller au cinéma

Article de Pierre Philippe Cadert publié en août 2019 par RST

Bruno Quiblier et son association « Base court » ont mis en place un système d’audiodescription qui permet aux personnes en situation de handicap visuel de se rendre dans toutes les salles de Suisse. Le festival de Locarno en est aussi bénéficiaire.

Partager son amour du cinéma avec ceux qui ne peuvent pas voir. L’association Base Court, qui s’occupe de la promotion et du développement des formats courts en Suisse romande, a créé « Regards Neufs » pour s’acquitter de cette mission ambitieuse mais nécessaire.

Des cinéphiles qui ne peuvent pas voir

« L’idée nous est venue suite à une conversation avec un partenaire italien » raconte Bruno Quiblier, directeur de Base Court. « Il nous a demandé: « Qu’est-ce qui est fait en Suisse pour l’accessibilité auditive et visuelle dans le cinéma? » Je me suis alors rendu compte qu’on n’en savait rien. Nous nous sommes donc intéressés au sujet. Petit à petit, on a réalisé qu’il y avait un besoin et une cinéphilie aussi du côté de ceux qui ne peuvent pas voir. »

«En tant qu’amoureux du cinéma, nous voulons le rendre accessible »-Bruno Quiblier

Comment fait-on pour comprendre un film lorsqu’on ne le voit pas? Le son aide certes, mais cela ne fait pas tout. La solution est l’audiodescription, une voix qui narre les actions qui se déroulent à l’écran par-dessus la bande-son originale. Beaucoup de films sont disponibles en audiodescription à la télévision et sur internet. Et si on veut se rendre au cinéma?

Une application qui change la donne

Pour répondre à cette question, « Regards Neufs » met à disposition les audiodescriptions des films du moment sur une application gratuite, « Greta ».

Cette application change la donne, car elle permet d’aller au cinéma où on veut, quand on veut. -Bruno Quiblier

Les frissons du cinéma accessibles à tous

Selon Bruno Quiblier, il y a une réelle demande du public aveugle et malvoyant de découvrir les dernières sorties. « Disney mise beaucoup sur l’audiodescription, et ça marche très bien. Ce public veut aller voir les films des grosses franchises comme « Star Wars », « Avatar » et « Titanic ». »

Même si ces films contiennent de nombreux éléments de fiction ou « imaginés » – difficile de se représenter quelque chose qui n’existe pas en vrai comme un alien ou un sabre laser -, cela ne gâche en rien l’expérience: « L’ambiance sonore fait beaucoup et donne énormément d’informations. Dans « Star Wars », même si la personne n’a jamais vu de vaisseau spatial, elle l’entend. L’imagination n’a rien à voir avec la vue ».

Des progrès du côté de Berne

Grâce au lobbying effectué par « Regards Croisés » et d’autres associations fédérales, de plus en plus de films jouissent de cet avantage. Depuis deux ans, l’Office Fédéral de la Culture demande à ce que  les films à gros budgets soient audiodécrits.

Mais beaucoup reste encore à faire: « Pour l’instant en Suisse, nous sommes la seule association qui rend ces audiodescriptions accessibles en salle, via Greta. »

Présente au festival du film de Locarno, « Regards Neufs » a notamment mis à disposition l’audiodescription du film « La fille au bracelet » lors de sa projection sur la Piazza Grande.

Plus d’informations : https://www.base-court.ch/

Source : https://www.rts.ch/info/culture/cinema/10636527-l-application-qui-permet-aux-malvoyants-d-aller-au-cinema.html

12. Une japonaise retrouve la vue grâce à la première greffe de cornée issue de cellules souches

Article de Gabrielle Andriamanjatoson publié le 10 septembre 2019

Cette avancée médicale pourrait aider près de 1 600 patients rien qu’au Japon

Jusqu’à très récemment, le fait de procéder à une greffe de cornée artificielle relevait plus de la fiction que de la réalité. Mais grâce aux efforts d’un groupe de scientifiques japonais, une femme atteinte d’une grave maladie de la cornée a pu bénéficier d’une nouvelle cornée artificielle ; ce qui lui a notamment permis de retrouver la vue.

UNE MÉTHODE RÉVOLUTIONNAIRE

Les chercheurs de l’université d’Osaka ont ainsi effectué pour la première fois dans l’histoire du monde une greffe de cornée sur l’Homme. La greffe a pu être réalisée en utilisant des cellules souches pluripotentes induites (CSPi) qui ont été reprogrammées, et non du biomatériel de donneurs morts. La nouvelle a notamment été rapportée par la revue scientifique Nature et constitue un exploit incroyable de progrès médical.

Rappelons notamment que les cellules CSPi ont été découvertes par le biologiste japonais, Shinya Yamanaka, de l’université de Kyoto. Ce dernier a notamment reçu le prix Nobel pour cette découverte. Jusqu’à présent, lesdites cellules ont été utilisées pour traiter des lésions de la moelle épinière, la maladie de Parkinson, la dégénérescence maculaire liée à l’âge et d’autres maladies oculaires.

UNE OPÉRATION COURONNÉE DE SUCCÈS

C’est Kohji Nishida qui a dirigé l’équipe de l’université d’Osaka, et il a lui-même effectué la greffe sur l’œil gauche de la femme. Cette dernière, âgée d’une quarantaine d’années, souffrait d’un déficit en cellules souches épithéliales de la cornée, un problème pouvant entraîner la cécité. L’intervention a eu lieu le 27 juillet dernier. Bien que la patiente soit toujours sous étroite surveillance, elle a déjà pu rentrer chez elle.

Les médecins ont indiqué qu’elle se remettait bien de son opération, et qu’elle voyait mieux de son œil gauche qui a été opéré. D’ailleurs, son œil va suffisamment bien pour qu’elle puisse l’utiliser normalement dans sa vie quotidienne. Jusqu’à présent, aucun rejet de la cornée n’a été observé. Selon le professeur Nishida : « Nous avons seulement mené la première opération et nous continuons à surveiller le patient avec soin. »

UN FUTUR BRILLANT DANS LE DOMAINE DE L’OPHTALMOLOGIE

Cela laisse notamment entendre que Kohji Nishida et son équipe prévoient de poursuivre leurs efforts et de procéder à des greffes sur d’autres patients. Lors d’une conférence de presse rapportée par le Japan Times, le professeur a déclaré que lui et soin équipe prévoient d’effectuer la même greffe sur un deuxième patient d’ici la fin de l’année, et d’effectuer deux greffes supplémentaires l’année prochaine. Par ailleurs, le ministère japonais de la Santé a donné à Nishida la permission d’essayer la procédure sur quatre personnes.

Les chercheurs japonais ont bon espoir que ce nouveau traitement puisse devenir un moyen pratique de restaurer la vision chez des patients qui sont obligés d’attendre une greffe de cornée d’un donneur décédé. Cela est très important dans la mesure où, selon le Japan Times, environ 1600 personnes sont actuellement sur la liste d’attente pour une telle procédure au Japon. Pour Nishida et son équipe, l’objectif final de leurs recherches est de rendre le traitement praticable dans les cliniques du monde entier d’ici cinq ans.

Source : https://dailygeekshow.com/greffe-cornee-artificielle/

13. Les personnes aveugles voient avec leurs oreilles

Repéré s Peggy Sastre sur Journal of Neuroscience, PNAS, Université de Washington, 27 août 2019

Le cerveau des personnes non voyantes s’adapterait pour développer une ouïe plus fine.

Ce n’est pas une idée reçue: une abondante littérature scientifique observe que les personnes aveugles de naissance (et celles qui le sont devenues très tôt dans leur vie) ont une ouïe plus fine que les voyants que cela se traduise sur le plan musical ou par une meilleure aptitude à se repérer dans l’espace.

Deux études publiées au printemps 2019 décryptent ce phénomène intervenant au plus profond du cerveau.

La première, parue dans le Journal of Neuroscience et dirigée par Ione Fine, chercheuse en sciences du comportement, en imagerie médicale et en ophtalmologie à l’université de Washington, relève que le cortex auditif des aveugles traite les sons dans un spectre plus étroit et donc plus précis que celui des personnes malvoyantes.

«Il s’agit de la première étude à montrer que la cécité induit une plasticité du cortex auditif –ce qui est important, car cette zone du cerveau reçoit des informations auditives très similaires que vous soyez aveugle ou non, commente Fine. Les individus aveugles, par contre, doivent extraire davantage d’informations du son, et cette région semble par conséquent développer une meilleure sensibilité.»

Pas besoin de signaux visuels

La seconde étude, publiée dans les PNAS et elle aussi dirigée par Fine, analyse comment les aveugles de naissance se représentent des objets en mouvement dans l’espace. Pour ce faire, l’équipe de recherche s’est penchée sur une zone précise du cerveau, dite hMT+, à la jonction occipito-temporale.

Les scientifiques ont pu montrer que chez les aveugles, cette zone manifeste une activité neuronale liée à la fois à la fréquence auditive et au mouvement des objets (simulé par une modification du volume), alors qu’elle ne répond qu’au mouvement chez les voyants.

Cette découverte laisse entendre que le cerveau des personnes atteintes de cécité n’a pas besoin de signaux visuels pour faire jouer un rôle analogue à cette zone et que les aveugles sont assez littéralement capables de voir avec leurs oreilles, comme le formule d’ailleurs un participant de l’étude.

Détail des plus intéressants, l’expérience impliquait deux individus nés aveugles et ayant recouvert la vue à l’âge adulte grâce à une opération neurochirurgicale. Comme les aveugles, leur zone hMT+ semblait servir une double fonction et elle leur permettait de repérer des objets en mouvement à la fois grâce à des informations visuelles et auditives.

Selon Fine, ce résultat indique que l’adaptation cérébrale à la cécité survient très tôt dans le développement et se conserve une fois la vue restaurée. Cette hypothèse aura cependant besoin de recherches supplémentaires pour être confirmée.

Source : http://www.slate.fr/story/181104/sciences-neurologie-aveugles-vue-ouie-mouvement-adaptation-cerveau

14. Symposium« Environnements capacitants et villes inclusive», 5 novembre 2019 à Québec

Le symposium « Environnements capacitants et villes inclusives » rassemblera  seize (16) conférenciers et 70 participants provenant du Québec et de la France intéressés par les innovations sociales et techniques pouvant contribuer au développement de villes inclusives favorisant la participation sociales des personnes ayant des incapacités. 

Date  5 novembre 2019

Lieu  Salle Jean-Paul Tardif- Pavillon La Laurentienne, 1030 avenue du Séminaire, Québec (Québec) G1V 0A6Université Laval 

Début des inscriptions 1er septembre 2019

Fin des inscriptions 31 octobre 2019

Cet évènement visera à explorer la notion d’ « environnement capacitant » et comprendre ses différentes applications dans le cadre du développement de villes inclusives pour tous les citoyens. Il amènera les participants à s’intéresser aux ressources positives, et non seulement aux interventions visant la réduction des obstacles, devant être mises en place dans les environnements sociaux (politiques, services, relations sociales, informations, etc.) et physiques (infrastructures, aménagements, équipements, objets, etc.) afin de soutenir les personnes ayant des incapacités dans l’acquisition de nouvelles compétences et connaissances, l’élargissement de leurs possibilités d’action, ainsi que l’accroissement du contrôle et du degré d’autonomie exercé lors de la réalisation de leurs activités courantes et leurs rôles sociaux dans les milieux urbains. Selon Falzon (2013), le développement d’environnements sociaux et physiques capacitants contribue à prévenir la survenue de situations délétères pour la santé et susceptibles de favoriser l’apparition ou l’aggravation des déficiences et des incapacités des citoyens. Il empêche également l’exclusion sociale de par sa prise en compte des variations interindividuelles liées à l’âge, au sexe, aux particularités anthropomorphiques et aux différences culturelles susceptibles d’augmenter les risques de discordances entre, d’une part, leurs capacités, leurs besoins et leurs souhaits et, d’autre part, les caractéristiques sociales et physiques des environnements dans lesquels ils évoluent au quotidien. Dans un dernier temps, les environnement sociaux et physiques capacitants favorisent le développement de collectivités apprenantes ouvertes au nouveaux savoirs et savoir-faire.

Programme

8:30 – 9:00 Accueil et inscription

9:00 – 9:10 Mot de bienvenue Laurence Paire-Ficout et Ernesto Morales

9:10 – 9:50 Conférence plénière d’ouverture Conférencier à annoncer

9:50 – 10:50

  • Bus autonome et inclusion -Caroline Pigeon
  • Une signalétique sonore intelligente pour l’autonomie et la capacité d’action des personnes vivant avec une déficience visuelle -Lise Wagner
  • Évaluation de trois configurations de feux pour piétons équipés de signaux sonores : résultats préliminaires-François Routhier

10:50 – 11:30 Session de présentations affichées

11:30 – 12:30

  • Comment l’intelligence artificielle peut-elle soutenir l’analyse de l’accessibilité des milieux urbains ? Mir Albolfazi Mostafavi, Sarra Ghodhbane, Razieh Ramak
  • La conception et la réalisation d’installations immersives et interactives accessibles aux personnes en situation de handicap Geoffrey Edwards
  • Pour des écoles inclusives : guides d’aides à l’aménagement des bibliothèques scolaires et des salles de cours Ernesto Morales

12:30 – 13:30 Dîner et session de présentations affichées

13:30 – 14:30

  • Des quartiers pour grandir : l’expression du développement dans la mobilité quotidienne des enfants -Juan Torres
  • Favoriser la participation sociale grâce à une rupture avec l’âgisme : vers davantage d’environnements capacitants et de villes inclusives ? -Mélanie Levasseur
  • Comment accompagner les candidats sourds dans l’obtention du code de la route ? Dolorès Robert

14:30 – 15:30

  • Bénéfices du programme SIROCCO sur la qualité de vie de patients ayant la maladie de Parkinson -Maxime Cheminon –
  • Cyril Schneider -Conférencier à venir
  • Comment faciliter l’orientation des voyageurs dans les futures gares du Grand Paris Express : un exemple de partenariat de recherche -Valérie Gyselinck

15:30 – 16:00 Session de présentations affichées

16:00 – 16:40

  • Déplacements urbains en fauteuil roulant à des fins de validation du questionnaire « Évaluation de la satisfaction envers une technologie géospatiale d’assistance» -Claude Vincent
  • Table-ronde : Quelles stratégies de transfert des connaissances pour assurer le développement et la mise en place d’environnements capacitants -Panelistes à venir

16:40 – 17:00 Mot de la fin -Laurence Paire-Ficout et Ernesto Morales

Comité organisateur :

Marie-Ève Lamontagne (Université Laval, Québec, Canada)

Ernesto Morales (Université Laval, Québec, Canada)

Laurence-Paire-Ficout (IFSTTAR, France)

Caroline Pigeon (IFSTTAR, France)

Contact

Pour toute question, veuillez communiquer avec Ernesto Morales.

5 novembre 2019

Université Laval

1030 Avenue du Séminaire

Québec, Québec

Canada, G1V 0A6

15. Pourquoi des villes renoncent-elles aux feux de circulation?

Article de Louis-Philippe Messier publié dans le Journal de Montréal e 26 août 2019

Des villes d’Europe renoncent à leurs feux de circulation. Certaines vont plus loin et retirent les panneaux d’arrêt. D’autres effacent les lignes blanches de démarcation. Le résultat de ces mesures est contre-intuitif : ces routes «dénudées » de signalisation s’avèrent plus sécuritaires et moins congestionnées.

L’urbaniste hollandais dont l’œuvre inspire ces réformes, Hans Monderman (1945-2008), démontre que plus les éléments de signalisation se raréfient, plus les automobilistes se concentrent sur la route (au lieu de se fier aveuglément aux feux) et moins il y a d’excès de vitesse, de collisions, de morts ou de blessés.

En octobre 2015, les autorités de la ville de Beverleyen Angleterre découvrent que les 42 feux censés faciliter la circulation d’un carrefour réputé chaotique ne servaient à rien… sinon à alourdir la congestion. À l’occasion d’une panne du système, la circulation s’est fluidifiée, relate le Telegraph. «Le trafic se déplace mieux maintenant que lorsque les feux fonctionnaient, constate un résident. Tout le monde paraît à l’aise de traverser la jonction. Il n’y a pas de file d’attente.»

Nuisibles

Ce n’était pas la première fois qu’une ville anglaise concluait à l’inutilité de ses feux. Selon l’organisme The City Fix, la municipalité balnéaire de Portishead, en 2010, a volontairement éteint ses feux afin d’observer le résultat: une nette amélioration de la fluidité du trafic, moins d’excès de vitesse, moins d’accidents. Bref, des vies sauvées.

Selon le chroniqueur du Guardian Simon Jenkins, plus de 400 villes du Royaume-Uni et de l’Europe ont déjà adopté des mesures de ce genre avec succès et il faut déplorer que ces expériences, pourtant concluantes, demeurent marginales. «Les ingénieurs de la circulation qui nous mutilent et qui nous tuent avec leurs règlements, leurs feux et leurs pots de peinture continuent tout bonnement de rêver à toujours plus de marquage, écrit Jenkins. Ils prétendent rendre nos vies plus sécuritaires alors que c’est exactement le contraire. Et nous les laissons faire.»

Possible au Québec?

Les feux de circulation se sont déjà multipliés abusivement au Québec par le passé, estime Lynda Bellalite, professeure titulaire de géomatique de l’Université de Sherbrooke. «Les feux s’avèrent indispensables pour permettre à la circulation des voies secondaires de traverser les artères très achalandées, mais certains cultivent une pensée magique en imaginant que les feux vont régler les problèmes de vitesse et de sécurité», fait-elle remarquer.

«Des méthodes éprouvées en Europe et en Angleterre ne fonctionneraient pas forcément au Québec», juge cependant Mme Bellalite. À sa connaissance, il n’y a jamais eu d’expérience de ce genre au pays. Pour ce qui est de Montréal, où même le virage à droite au feu rouge demeure interdit, les théories de Hans Monderman ont peu de chances d’être essayées de si tôt…

Source : https://www.journaldemontreal.com/2019/08/26/pourquoi-des-villes-renoncent-elles-aux-feux-de-circulation

16. La VATL devient la CAL

Publié en août 2019 par AlterGo

Depuis le 7 mai dernier, la Vignette d’accompagnement touristique et de loisir (VATL) a changé de nom pour Carte accompagnement loisir (CAL). Les détenteurs de la VATL doivent faire la transition vers la CAL, mais n’ayez crainte, la vignette continuera d’être acceptée jusqu’au 1er octobre 2020.

La CAL

Tout comme la Vignette, la Carte accompagnement loisir accorde la gratuité d’entrée à l’accompagnateur d’une personne handicapée auprès des organisations de loisir, culturelles et touristiques partenaires.

Quelques modifications importantes sont apportées au programme :

  • Les enfants âgés de 5 ans et plus sont admissibles à la CAL alors que l’âge requis pour la VATL était de 12 ans.
  • La carte a une date d’expiration. Chaque détenteur de la CAL devra la renouveler tous les cinq ans.
  • La CAL sera personnalisée avec la photo du détenteur afin de mieux contrôler son utilisation.
  • Dorénavant, toutes les nouvelles demandes ou tous les renouvellements seront traités par l’Association québécoise pour le loisir des personnes handicapées (AQLPH).
  • Il y a 2 façons de faire votre demande, selon votre situation. C’est-à-dire si vous bénéficiez ou non, de l’un des programmes gouvernementaux, mesures à l’intention des personnes handicapées ou de l’une des cartes d’accompagnement reconnues aux fins de l’admissibilité.
    • Pour connaître tous les détails sur la CAL et remplir le formulaire approprié, rendez-vous au carteloisir.ca ou composez le 1 833-693-2253
    • Vous avez le temps! La VATL continuera d’être acceptée pendant la période de transition soit jusqu’au 1er octobre 2020. Prenez note qu’en raison d’un fort volume de demandes de la CAL, le délai de traitement est de plus de 6  semaines actuellement.

À qui s’adresse la carte?
La carte s’adresse aux personnes handicapées de 5 ans et plus qui nécessitent un accompagnement lors de la visite de sites touristiques et de loisirs pour s’alimenter, se déplacer, communiquer, réaliser ses soins personnels, s’orienter ou assurer le déroulement sécuritaire de l’activité.
L’accompagnateur

L’accompagnateur est une personne dont la présence à l’activité de loisir est nécessaire pour le soutien et l’aide qu’elle apporte exclusivement à une ou plusieurs personnes ayant une limitation fonctionnelle. Cette mesure de compensation facilite la participation de la personne handicapée à une activité de loisir. Cette assistance n’est pas normalement requise par la population dans la réalisation de l’activité en question.


Organisations partenaires
Si vous offrez des activités de loisir dans votre organisation, la CAL représente une occasion d’accroître votre marché, puisqu’elle permet la participation d’une clientèle qui autrement, ne franchirait pas vos portes, en raison principalement des coûts supplémentaires engendrés par la présence indispensable de l’accompagnateur, afin de lui offrir l’aide requise pour se déplacer, s’orienter, se nourrir, etc.

En acceptant la CAL, vous pouvez faire la différence auprès des personnes handicapées!

Faites votre demande en ligne dès maintenant!

À noter : les organisations de loisir, culturelles et touristiques qui étaient partenaires de la VATL doivent renouveler leur adhésion au programme CAL en s’inscrivant.

Cliquez ici pour regarder la vidéo promotionnelle

Source : https://altergo.ca/fr/nouvelles/nouvelles-daltergo/la-vatl-devient-la-cal