Écho du RAAMM pour la période du 11 au 17 février

11 février 2019

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 11 au 17 février 2019.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Message du service d’aide bénévole du RAAMM

Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain tient à vous informer que le service d’aide bénévole sera fermé du 22 février 2019 à compter de 16 h jusqu’au 5 mars 2019 inclusivement. Le service reprendra le mercredi 6 mars à compter de 8 h. Pour ceux qui prévoient avoir des besoins d’accompagnement pendant cette période, vous pouvez adresser vos demandes au service d’aide bénévole au poste 115 avant le vendredi 15 février 2019, au plus tard à 12 h.

Nous vous remercions à l’avance de votre collaboration.

2. COMMUNIQUÉ DE PRESSE EN REDIFFUSION : Portrait sombre de l’accessibilité du Web au Québec

Montréal, le 4 février 2019 – À l’occasion de la Semaine de la canne blanche (3 au 9 février), le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) dévoile les résultats de son étude portant sur l’accessibilité de près de 1000 sites Web québécois. Le portrait qui en découle n’est pas reluisant alors que moins de 20% des sites Web évalués atteignent une cote « passable » d’accessibilité.

« Beaucoup croient que les personnes aveugles ou malvoyantes n’utilisent pas d’ordinateur et ne vont pas sur internet. C’est pourtant tout à fait possible avec les adaptations nécessaires, pourvu que le site Web que l’on veut consulter respecte certaines règles de conception, » explique madame Pascale Dussault, directrice générale du RAAMM. Malheureusement, le RAAMM constate que les webmestres et responsables de sites ne prennent pas suffisamment en considération les règles d’accessibilité lors de la conception ou de la mise à jour de leur site Web.

Meilleurs joueurs selon l’étude du RAAMM, 33,3% des sites gouvernementaux atteignent la cote « passable ». Pourtant, ils sont soumis aux standards d’accessibilité du Web adoptés par le gouvernement du Québec en 2011. « C’est très décevant de constater que malgré plus de 7 ans d’application des standards d’accessibilité, il y a seulement un site sur trois qui atteint un niveau « passable » d’accessibilité, » dénonce monsieur Jean-Marie D’Amour, expert en accessibilité du Web et président du RAAMM. « Cela démontre clairement qu’il ne suffit pas de réglementer pour qu’un objectif soit atteint. Il faut aussi offrir du soutien et mettre en place des mécanismes de contrôle, »renchérit-il.

Le constat est alarmant du côté des municipalités alors que seulement 2% des sites Web de cette catégorie atteignent la cote « passable ». Les municipalités constituent pourtant le niveau de gouvernance le plus près de la population et donc du quotidien des personnes.

« De plus en plus, on nous invite à aller chercher l’information sur le Web ou à nous inscrire en ligne. Quand un site n’est pas bien conçu, une personne ayant un handicap visuel aura d’importantes difficultés à trouver ce qu’elle cherche ou à remplir un formulaire. Trop souvent, c’est même carrément impossible, » souligne madame Dussault.

Pour les personnes aveugles et malvoyantes, le manque d’accessibilité du Web est un frein à l’accès à l’information et se traduit par une expérience frustrante et préjudiciable à leur formation et à leur inclusion économique et sociale. « Il est urgent que des mesures soient mises en place pour améliorer la situation, » de conclure monsieur D’Amour.

Les résultats du projet Changement social pour un Web accessible peuvent être consultés sur le site Web du Laboratoire de promotion de l’accessibilité du Web : https://labo.raamm.org/projets/changement-social/.

30 –

Source : Yvon Provencher, agent de développement et de communication

Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM)

514-277-4401, poste 113

[email protected]

www.raamm.org

www.labo.raamm.org

www.facebook.com/RAAMM.mtl

À propos de la Semaine de la canne blanche

Lorsqu’elle a été inventée, la canne blanche a permis d’augmenter la qualité de vie de ses utilisateurs. Elle représente la liberté et l’autonomie. Depuis 1947, la première semaine de février est reconnue au Canada comme étant la « Semaine de la canne blanche ». Cette semaine est l’occasion de sensibiliser la population à la réalité des personnes vivant avec une perte de vision.

À propos du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM)

Le Regroupement des Aveugles et Amblyopes du Montréal Métropolitain (RAAMM) est un organisme à but non lucratif qui a pour mission de promouvoir les intérêts des personnes ayant une limitation visuelle, d’encourager leur intégration et de défendre leurs droits collectifs et individuels, et ce, dans le but de favoriser leur pleine et entière autonomie et leur participation sociale.

3. 5 à 7 – « Changement social pour un Web accessible » : bilan d’un projet d’envergure!

Amorcé au cours de l’année 2018, le projet « Changement social pour un Web accessible » s’est penché sur l’accessibilité de près de 1000 sites Web québécois. Le portrait qui en découle permettra au RAAMM, de même qu’au RAAQ et à ses membres de s’appuyer sur des données concrètes lors de leurs démarches de revendication en matière d’accessibilité du Web.

C’est pour célébrer le travail colossal réalisé dans le cadre de ce projet, souligner l’apport des personnes impliquées et présenter le portrait de l’accessibilité du Web au Québec que le RAAMM vous invite à prendre part à un 5 à 7 convivial. Un verre et des bouchées vous seront servis.

Date : mercredi 6 mars, de 17h à 19h

Animation : Jean-Marie D’Amour et Guillaume D’Amour, experts en accessibilité du Web

Coût : gratuit

Inscription obligatoire auprès d’Anna Gluhenicaia au 514-277-4401, poste 111 ou par courriel à [email protected] au plus tard le vendredi 1er mars.

4. Questionnaire – Accès aux bandes dessinées par les personnes aveugles ou malvoyantes

Dans le cadre des activités du laboratoire de recherche « Cherchons pour Voir », des réflexions sur l’accessibilité des représentations graphiques pour les personnes aveugles ou malvoyantes sont menées. Parmi les différents domaines visés, on peut citer les cartes géographiques, les livres illustrés ou encore les manuels scolaires.

Un nouvel axe de réflexion, lancé en parallèle des travaux mentionnés ci-dessus, est l’accessibilité des bandes dessinées. Un certain nombre d’initiatives ponctuelles existe, néanmoins le nombre des bandes dessinées accessibles reste très limité, et leur utilisation n’a jamais été évaluée.

Le questionnaire suivant a été rédigé pour mieux comprendre la situation actuelle sur l’usage des bandes dessinées par les personnes aveugles ou malvoyantes.

https://framaforms.org/acces-aux-bandes-dessinees-aux-personnes-aveugles-ou-malvoyantes-1548152337

Sur la base des résultats de cette étude, notre laboratoire de recherche compte développer un plan d’action afin de proposer des solutions pour favoriser l’accès à des bandes dessinées pour les personnes aveugles et malvoyantes.

Les données collectées sont strictement anonymes et confidentielles.


Christophe Jouffrais
Chercheur CNRS
Directeur de « Cherchons pour Voir »
Directeur du laboratoire IPAL à Singapour
http://www.irit.fr/~Christophe.Jouffrais
http://cherchonspourvoir.org

5. Musées : faire une place au toucher

Article de Patricia Bérubé publié le 28 janvier 2019 sur sciencepresse.qc.ca

Lors de la visite d’une exposition, le premier sens sollicité est le regard. Tous les codes de l’établissement muséal semblent inviter les visiteurs à admirer les œuvres à distance. Toutefois, cette pratique n’a pas toujours eu cours. À d’autres moments de l’histoire, soit peu avant la Renaissance, le recours au toucher constituait une démarche essentielle dans l’appréciation de l’art. Aujourd’hui, un revirement de situation se dessine dans ce milieu, puisque les musées cherchent désormais à placer le public au cœur de la visite à travers la diversification de leurs approches et la revalorisation d’une médiation tactile.

Au musée, qui n’a jamais retenu son souffle en voyant quelqu’un tendre la main vers une œuvre ? Pour bien des gens, ce réflexe est pourtant naturel. Depuis quelques années, un débat divise justement le milieu muséal quant à la place du toucher au sein de l’expérience du visiteur. Pour certains experts, le toucher des conservateurs serait propre et soigné, alors que celui des visiteurs serait sale et indélicat [1].Tandis que le rôle du visiteur dans les musées évolue, entre autres avec l’art contemporain qui le met souvent au cœur de l’œuvre, la médiation* évolue elle aussi dans les musées d’art.

Les musées se trouvent actuellement dans une situation particulière, puisqu’ils sont en concurrence pour une ressource très limitée : l’attention des gens [2]. Dans les dernières années, ces institutions ont ainsi accordé davantage d’importance à la question de l’inclusion des publics, et elles se sont adaptées en intégrant de plus en plus la sensorialité à leur discours autrefois principalement textuel. L’approche plus traditionnelle tend donc à changer, avec l’apparition de nouvelles formes de médiation : audioguides, applications mobiles, visites adaptées, visites multisensorielles, etc.

Prière de ne pas toucher aux œuvres

À l’époque de la Renaissance *, le sens du toucher servait à valider les informations reçues par le regard. Bien que l’histoire du toucher demeure floue, car peu documentée, la professeure de muséologie au Collège Birkbeck de l’Université de Londres Fiona Candlin analyse dans l’un de ses articles la conception de l’historien de l’art Alois Riegl concernant la perception tactile. Elle observe qu’un changement progressif a conduit à la suprématie de la vision par rapport au sens « primaire » du toucher. Selon M. Riegl, durant la période antique et le développement des arts dits classiques, le spectateur se servait à la fois du toucher et de la vision pour s’assurer de la tridimensionnalité des œuvres [3].

Au XVIIIe siècle, les musées européens valorisaient l’expérience tactile au sein de la visite, allant même jusqu’à considérer cette approche millénaire comme un « élément important de l’appréciation visuelle [4] ». Cette situation change cependant dès le XIXe siècle, alors que le capitalisme industriel se développe et donc, du même coup, que le nombre de visiteurs dans les musées augmente [5]. Le fait que davantage de gens aient accès aux œuvres et puissent y toucher venait nuire à leur préservation et à leur conservation. Afin d’en assurer la protection, les institutions muséales en interdirent le toucher, et le statut de ces œuvres passa d’objets respectés à artéfacts sacrés. Néanmoins, l’interdiction du toucher en contexte muséal s’est faite au détriment d’une expérience de visite plus complète. Le réflexe de toucher a donc progressivement disparu au fil des années et la supériorité de la vision s’est établie.

Le tournant éducatif du musée

Le retour d’une approche tactile dans la médiation s’inscrit dans un contexte de démocratisation et de modernisation du rôle du musée. Selon l’historien français Dominique Poulot, le rôle du musée, au xixe siècle, en était un de discipline :

L’alliance du musée et de l’école a été particulièrement significative au cours du XIXe siècle, débouchant sur ce qu’on pourrait nommer une culture républicaine du musée, marquée par un souci d’éducation universelle, et aussi par une volonté d’utilité civique. Sous l’IIIe République, le musée est un rouage du système des beaux-arts, au service de la prospérité publique et de l’affermissement du goût français, mais aussi un vecteur de l’enracinement du régime grâce à des envois « politiques » [6]. L’objectif était alors d’éduquer « la classe ouvrière aux bonnes mœurs et à la bonne conduite pour en faire des citoyens productifs et bienséants [7] ».

Ensuite, la professionnalisation du musée dans les années 1970 lui a attribué cinq fonctions principales : acquisition, conservation, étude et recherche, interprétation et exposition [8]. Cette définition fonctionnelle du musée mettait l’accent sur la préservation et la conservation du passé, puisque celles-ci constituaient alors un enjeu politique, en plus de refléter une préoccupation intellectuelle et artistique de l’époque [9]. Toutefois, une vingtaine d’années plus tard, un nouveau modèle institutionnel fait son apparition, dans lequel les missions de conservation, d’étude et de recherche perdurent, mais où la communication avec les publics joue un plus grand rôle [10].

De musée temple à musée spectacle

Revêtant désormais un rôle social, l’institution muséale n’a d’autre choix que de repenser son rapport avec son public afin de trouver des manières de l’inclure davantage. À cet égard, l’historienne de l’art française Raymonde Moulin affirme que « la transformation même des musées, des musées temples en musées spectacles, est fortement liée à la mise en œuvre, dans les démocraties occidentales, d’une politique de démocratisation culturelle [11] ». Dans cette logique, les musées développent leurs services éducatifs, culturels, communicationnels et commerciaux afin de diversifier leur offre, et dans le but d’accroître leur taux de fréquentation. L’historien français Dominique Poulot est convaincu que ce nouveau rapport au public constitue un changement majeur du point de vue de la définition même du musée [12].

Plus récemment, les musées ont accordé une importance croissante à la question de l’inclusion des publics, et tout particulièrement des publics handicapés. À la suite de diverses initiatives pionnières, l’attention portée à la sensorialité a pris beaucoup d’ampleur dans nombre d’institutions qui ont commencé à aménager des « espaces tactiles » pour s’adresser à cette nouvelle clientèle. Ces nouvelles formes de médiation s’inscrivent dans la mission éducative du musée, qui cherche à rejoindre une clientèle plus grande. Au Québec, l’approche est encore peu répandue, toutefois, à Winnipeg, le Musée canadien pour les droits de la personne offre de nombreux outils tactiles en soutien à la visite.

Le visiteur au cœur de l’expérience muséale

Le fait d’inviter le visiteur à toucher certaines œuvres permet un rapport plus intime avec celles-ci. Or, depuis une quinzaine d’années, ces changements se traduisent aussi d’un point de vue étymologique, avec l’apparition du terme médiation culturelle, en remplacement du terme médiation qui était employé auparavant. La médiation culturelle concerne un ensemble plus vaste de pratiques et désigne le processus de mise en relation des sphères sociale et culturelle, en plus de chercher à établir de nouveaux liens entre culture, espace public et politique. De plus, alors que la médiation repose sur le rôle d’un médiateur, la médiation culturelle, elle, vise plutôt à impliquer le visiteur de manière plus active [13].

Selon le programme de médiation de la Ville de Montréal, le terme médiation culturelle est surtout utilisé pour décrire des stratégies d’action axées sur des situations de rencontre et d’échange entre les milieux culturels et les citoyens. L’un des buts est d’élargir l’accès à la culture pour les gens qui seraient exclus socialement [14]. Autre distinction importante, la médiation culturelle s’adresse aussi aux publics actuels, qu’elle cherche à fidéliser en leur offrant un accès complet au musée [15]. Cet accès étant à la fois intellectuel, social, physique et multi sensoriel, cette nouvelle forme de médiation s’impose rapidement comme un modèle d’action privilégié. Dans ce contexte, le recours à une approche tactile, comme la possibilité de toucher des reproductions miniatures, semble tout indiqué, puisque l’un des objectifs de la médiation culturelle est justement de permettre à tous les publics de s’approprier la culture. De plus, cette forme de médiation vise à encourager l’intégration et la réinterprétation des œuvres d’art par le visiteur [16].

Dans un tel contexte et face à la multiplication des outils de médiation *, l’avenir du musée pourrait-il être assuré par l’évolution de ses fonctions et de ses missions ? La solution résiderait-elle plutôt dans une modification de la conception même du musée, désormais pensé non seulement comme un lieu culturel, mais aussi comme une sorte de « laboratoire social » ? Une telle tendance semble d’ailleurs vouloir se dessiner, et le rôle des musées pourrait être appelé à changer, de façon à ce qu’ils deviennent des acteurs engagés dans l’inclusion des différents publics. En effet, les institutions muséales font preuve d’ouverture en redonnant progressivement la place qui revenait autrefois au toucher comme modalité d’appréhension esthétique. Elles reconnaissent, de ce fait, l’effet d’une médiation tactile sur l’expérience du visiteur. Manipuler et toucher des artefacts ou des outils de médiation contribue au sentiment de bien-être du visiteur et lui permet de mieux apprécier la valeur esthétique des œuvres [17]. Le sens du toucher revêt donc ici une valeur thérapeutique, et se distingue également des autres sens dans la mesure où le visiteur a la possibilité de poursuivre ou de recommencer l’expérience tactile jusqu’à ce qu’il sente qu’il a compris l’information présentée [18]. Finalement, autoriser la découverte d’une œuvre d’art différemment, soit grâce au sens du toucher, pourrait non seulement contribuer à dynamiser la visite au musée, mais aussi à sensibiliser le public aux problèmes de vision qui touchent une partie de la population.

Patricia Bérubé, étudiante au programme de maîtrise en histoire de l’art à l’Université de Montréal

Lexique :

  • Médiation : pour Daniel Jacobi, la médiation vise à amoindrir la séparation des « mondes de la création artistique » et de la « sensibilité du public » en proposant diverses activités d’animation culturelle, d’éducation muséale ou d’interprétation du patrimoine [19].

  • Renaissance : période historique se situant entre le Moyen Âge et l’époque classique, qui prend place à partir de la fin du XIVe et se termine vers le début du XVIIe siècle. La Renaissance est le théâtre d’une grande transformation sociale, qui touche entre autres les sphères culturelles et artistiques de l’Europe occidentale.

  • Outils de médiation : permettent de présenter et d’expliquer les objets exposés ; une vitrine, un audioguide, etc.

Référence :

[1] Fondation de France. (1991). Des musées ouverts à tous les sens : mieux accueillir les personnes handicapées.Paris, France : Fondation de France/ICOM.

[2] Runnel, P. et Pruulmann-Vengerfeldt, P. (dir.). (2014).Democratising the Museum: Reflections on Participatory Technologies.Francfort, Allemagne : Peter Lang GmbH, Internationaler Verlag der Wissenschaften.

[3] Candlin, F. (2006). The dubious inheritance of touch: Art history and museum access. Journal of Visual Culture,5(2), 139-140.

[4] Kastrup, V. et Sampaio, E. (2012). Le rôle de l’expérience esthétique tactile dans l’apprentissage des personnes handicapées visuelles dans les musées. Savoirs, 28.

[5] Ibid.

[6] Poulot, D. (2005). Une histoire des musées de France, XVIIIe-XXesiècle. Paris, France : Éditions La Découverte, p. 11.

[7] Laforest, È. (2016). Savoir et exotisme : naissance de nos premiers musées et leur rôle disciplinaire. Rabaska. Revue d’ethnologie de l’Amérique française, 14,p. 40.

[8] Montpetit, R. (2000). Les musées : générateurs d’un patrimoine pour aujourd’hui. Quelques réflexions sur les musées dans nos sociétés postmodernes.Québec, Qc : Direction des politiques culturelles et des programmes, Ministère de la Culture et des Communications.

[9] Poulot,op. cit.,p. 9.

[10] Mensch, P. van. (1989). Professionalising the Muses : The Museum Profession in Motion.Amsterdam, Pays-Bas : AHA Books, p. 87.

[11] Moulin, R. (2017). Du musée à l’entreprise culturelle. Dans Muséologie, Encyclopædia Universalis. Repéré ici

[12] Poulot, op. cit.,p. 170.

[13] « La médiation culturelle désigne le processus de mise en relation entre les sphères de la culture et du social. » Culture pour tous. (2017). Présentation. Médiation culturelle. Repéré ici

[14] La médiation culturelle – Ville de Montréal. (2010). Qu’est-ce que la médiation culturelle ? Repéré ici

[15] Kunz-Ott, H. (2008). Critères de qualité pour les musées : la médiation culturelle. Deutscher Museumsbund e. V.(traduit par Nicole Grieve[-Zellweger]),p. 11.

[16] Culture pour tous. (2015). Lexique. La médiation culturelle et ses mots-clés.Montréal, Qc : Réseau Culture pour tous. Repéré ici

[17] Howes, D. (2014). Introduction to sensory museology. The Senses and Society,3,259-267.

[18] Chauvey, V. (2010). Le texte au musée pour les visiteurs non-voyants : comment aborder les choix de contenus et de formes ? La Lettre de l’OCIM. Musées, Patrimoine et Culture scientifiques et techniques, 132,40-47.

[19] Jacobi, D. (2012). La muséologie et les transformations des musées. Dans A. Meunier (dir.), avec la coll. de J. Luckerhoff,La muséologie, champ de théories et de pratiques (p. 133-150). Québec, Qc : Presses de l’Université du Québec.

Cet article provient du Blogue Dire

Source : https://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/dire/2019/01/28/musees-faire-place-toucher

6. VIA Rail résolument engagée sur la voie de l’accessibilité universelle pour tous les Canadiens

OTTAWA, le 6 févr. 2019 /CNW/ – VIA Rail Canada (VIA Rail) a dévoilé ce matin le fruit d’importantes rénovations à sa gare d’Ottawa, travaux qui en font maintenant la gare la plus accessible de son réseau. Yves Desjardins-Siciliano, président et chef de la direction de VIA Rail, a procédé à l’inauguration des nouvelles installations en présence de madame Kate Young, secrétaire parlementaire de la ministre des Sciences et des Sports et de la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et de l’Accessibilité, de l’honorable Chantal Petitclerc, sénatrice et de monsieur Jim Tokos, vice-président national du Conseil canadien des aveugles. « Les rénovations de la gare VIA Rail d’Ottawa sont essentielles pour améliorer l’accessibilité de ce mode de transport pour tous les Canadiens et les Canadiennes. Je suis heureuse de voir les principes qui sous-tendent la Loi canadienne sur l’accessibilité proposée par notre gouvernement être adoptés. En travaillant ensemble, nous pouvons reconnaître, éliminer et prévenir les obstacles dans un bon nombre de domaines prioritaires en veillant à ce que l’inclusion fasse partie intégrante dès la conception des plans, » a souligné Kate Young, secrétaire parlementaire de la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et de l’Accessibilité (Accessibilité).

« Je salue le choix de VIA Rail d’élever le niveau d’accessibilité de ses installations à la gare d’Ottawa, qui devient ainsi la gare la plus accessible de son réseau. Ce choix est une autre belle illustration du vent de changement, qui souffle ces dernières années au pays, pour réduire les obstacles auxquels font face les Canadiens vivant avec un handicap. Quand tous les Canadiens sont inclus dans la bonne marche de notre société, c’est tout le monde qui y gagne, » a mentionné L’honorable Chantal Petitclerc, sénatrice.

« Lors des sessions de travail pour la gare d’Ottawa, les rénovations des voitures existantes et la nouvelle flotte, l’équipe de VIA Rail a fait plus que simplement nous demander notre avis. Ces gens ont réellement voulu que nous leur montrions notre réalité. Ils ont trouvé les points que nous avons soulevés positifs et nécessaires. VIA Rail a rapidement reconnu que notre expérience comme personnes aveugles et partiellement voyantes nous permettait de comprendre ce qu’est l’accessibilité. Nous avons été traités avec respect et dignité tout au long du processus. Nous faisions partie de l’équipe. Les résultats sont le reflet de cette fantastique collaboration, » a mentionné Jim Tokos, vice-président national du Conseil canadien des aveugles.

« VIA Rail offre le mode de transport national et intercité le plus accessible au Canada. Les installations inaugurées aujourd’hui s’inscrivent dans notre volonté d’offrir un mode de transport efficace et sécuritaire entre les villes de notre grand pays à tous les Canadiens. Aussi, nous allons poursuivre nos efforts pour dépasser les exigences du projet de loi C-81 visant à faire du Canada un pays exempt d’obstacles, » a déclaré le président et chef de la direction de VIA Rail, Yves Desjardins-Siciliano. « De plus, nous sommes en train de développer une politique d’accessibilité universelle qui favorisera une meilleure intégration des différentes facettes de l’accessibilité, que ce soit dans nos gares, nos trains, nos centres d’appels ou sur le web. Je tiens à remercier l’ensemble des organisations et intervenants, dont le Conseil canadien des aveugles, l’Institut national canadien pour les aveugles, l’Association des Sourds du Canada, Kéroul et la Fondation Rick Hansen, pour leur contribution aux rénovations de la gare et au développement des différentes initiatives d’accessibilité de VIA Rail. »

L’an dernier, VIA Rail a transporté près de 4,8 millions de passagers, dont plusieurs ont des enjeux de mobilité, de vision ou d’audition. Afin d’offrir des services qui conviennent à leurs besoins, VIA Rail a investi plus de 162 millions depuis 2010 pour rendre ses trains et ses installations plus accessibles.

Accessibilité améliorée à la gare d’Ottawa

Réalisées au coût de 15 millions de dollars, les rénovations ont permis d’améliorer l’accessibilité et d’élever les installations au niveau des standards internationaux.

Ces travaux de construction débutés en 2016 ont permis :

L’installation de deux ascenseurs qui facilitent le passage des voyageurs entre la gare et la plate-forme extérieure;

La construction d’un quai d’embarquement chauffé, surélevé à la hauteur du vestibule des trains et muni d’une rampe d’accès pour améliorer l’embarquement et le débarquement des voyageurs.

VIA Rail a également annoncé la poursuite de la transformation de la gare d’Ottawa par la rénovation et l’agrandissement de son salon Affaires, en vue de le rendre complètement accessible. Les travaux doivent débuter à l’été 2019.

Navigation autonome pour les personnes ayant une déficience visuelle

C’est dans ce même esprit d’amélioration de l’accessibilité que VIA Rail a présenté sa participation à un projet pilote de l’Union internationale des chemins de fer (UIC) sur la navigation autonome dans les gares. Deux technologies combinées permettant aux personnes ayant une déficience visuelle de se déplacer en recevant des indications audio sur l’environnement de la gare ont été mises à l’essai. À l’aide d’un téléphone intelligent et d’un système similaire au GPS, ces personnes ont été en mesure de se déplacer entre l’entrée de la gare et le quai d’embarquement de manière autonome. La gare d’Ottawa a été l’une des deux gares au monde ayant participé à ce projet pilote, l’autre étant propriété de la SNCF en France.

Ces essais ont été réalisés en étroite collaboration avec le Conseil canadien des aveugles (CCA) et l’Institut national canadien pour les aveugles (INCA). À la lumière des résultats du projet pilote, VIA Rail compte perfectionner ces nouveaux outils et développer un plan pour déployer cette technologie novatrice dans d’autres gares de son réseau. Les gares de la société d’État deviendraient ainsi les premières au Canada à offrir ces technologies avant-gardistes et donc une plus grande accessibilité pour tous.

Prix du président du Conseil canadien des aveugles – Approche collaborative et inclusive

En reconnaissance de son implication et de ses nombreuses initiatives en matière d’amélioration de l’accessibilité pour tous les Canadiens, VIA Rail recevra le Prix du président du Conseil canadien des aveugles lors d’un gala soulignant le 75e anniversaire de l’organisme.

Le Prix du président reconnait le leadership démontré par une organisation dans son champ d’expertise, sa contribution importante, son engagement et la mise en place d’initiatives faisant la promotion de l’accessibilité, la compréhension et la reconnaissance que les personnes ayant une déficience visuelle sont égaux et contribuent à la société canadienne.

À propos de VIA Rail

En tant que service ferroviaire voyageur national du Canada, VIA Rail (viarail.ca) et tous ses employés ont pour mandat d’offrir des services de transport voyageurs sûrs, efficaces et économiques, et ce, dans les deux langues officielles du pays. La Société exploite des trains intervilles, régionaux et transcontinentaux qui relient plus de 400 collectivités sur son réseau pancanadien, et quelque 180 collectivités additionnelles grâce à des partenariats intermodaux, et mène à bon port près de 4,8 millions de voyageurs chaque année. L’Association des chemins de fer du Canada lui a décerné cinq prix d’excellence en sécurité et trois en environnement depuis 2007. Visitez la section À propos de VIA à l’adresse https://www.viarail.ca/fr/a-propos-de-via.

SOURCE VIA Rail Canada Inc.

Source : https://www.newswire.ca/fr/news-releases/via-rail-resolument-engagee-sur-la-voie-de-l-accessibilite-universelle-pour-tous-les-canadiens-875327957.html

7. Déficience visuelle : l’association Valentin Haüy fête ses 130 ans

Article de Raphaëlle Murignieux publié le 4 février 2019

Fondée en 1889, l’association Valentin Haüy a mis en œuvre en 130 ans un grand nombre de services et d’actions pour les personnes déficientes visuelles. Le point sur le soutien offert aux plus âgés.

Reconnue d’utilité publique depuis 1891, l’association a pour mission de :

défendre les droits des déficients visuels,

assurer leur formation et l’accès à l’emploi,

restaurer et développer leur autonomie,

promouvoir l’accès à l’écrit,

proposer des activités culturelles, sportives et de loisirs accessibles.

Depuis 2016, elle a par ailleurs renforcé ses actions autour de l’accessibilité physique et numérique, de l’inclusion sociale et de l’accès à la culture et aux loisirs pour les personnes aveugles ou malvoyantes.

Aujourd’hui, elle propose notamment :

– Une quarantaine de clubs nouvelles technologies et informatique adaptée, dans toute la France. Ils ont pour but d’aider les personnes déficientes visuelles à apprivoiser ordinateur et nouvelles technologies, quel que soit leur âge.

– Une bibliothèque numérique de 50 000 titres : depuis 2017, la bibliothèque numérique Eole est accessible depuis tous les supports, ordinateur, mobile ou tablette. Elle propose 30 000 livres audio et 20 000 ouvrages en braille, qui peuvent être envoyés par la poste ou téléchargés et lus via une plage braille.

– Depuis 1993, une résidence autonomie à Paris dédiée aux personnes âgées déficientes visuelles. Les résidents peuvent bien évidemment y vivre avec leur chien guide, et ont accès à toute une palette de services (restaurant, activités culturelles…). La résidence compte aussi quatre chambres d’hôtes, ouvertes aux amis et aux familles des résidents.

– Des séjours vacances adaptés, en France et ailleurs, pour les personnes autonomes dans les actes de la vie quotidienne.

Et bien sûr, les 120 comités locaux organisent différentes activités de convivialité, sportives, culturelles, formations…

Source : http://www.agevillage.com/actualite-17359-1-l-association-valentin-hauy-fete-ses-130-ans.html

8. Une baguette connectée pour diriger des musiciens malvoyants

Article publié le 6 février 2019 par Francemusique.fr

Aujourd’hui, un accessoire connecté conçu pour les musiciens malvoyants et aveugles.

« Il s’agit du « Haptic Baton », une baguette de chef d’orchestre qui permet aux musiciens à la vue défaillante, voire carrément aveugles, de jouer au sein d’un orchestre en suivant, malgré leur handicap, les directives du chef d’orchestre.

L’histoire qui se cache derrière cette invention est assez émouvante, c’est celle de Kyungho Jeon, un jeune percussionniste virtuose Corée du Sud. Virtuose et aveugle. Il rêvait de jouer au sein d’un orchestre, mais, à cause de son handicap, ça n’était jusque-là pas possible : impossible de suivre le maestro.

Et c’est un designer en nouvelles technologies basé à Londres qui lui a apporté une solution… Vahakn Matossian est un luthier un peu particulier : à l’aide des outils numériques, il conçoit des instruments et des gadgets susceptibles d’aider les musiciens handicapés dans leur pratique instrumentale, notamment collective. Et sa dernière invention, c’est cette baguette connectée qui permet au chef d’orchestre de communiquer avec les instrumentistes malvoyants

Source : https://www.francemusique.fr/emissions/musique-connectee/musique-connectee-du-mercredi-06-fevrier-2019-68836

9. Des emojis liés au handicap

Article de Relaxnews publié dans le Journal de Montréal le 6 février 2019

Coup d’oeil sur cet articleLe Consortium Unicode vient de valider une liste de 230 nouveaux emojis qui seront déployés progressivement courant 2019 selon les éditeurs.

Cette liste comprend en réalité 171 déclinaisons d’emojis existants et 59 réelles nouveautés.

Parmi elles figurent, pêle-mêle, un paresseux, une loutre, un orang-outan, mais aussi une gaufre, du beurre, un glaçon, une huître ou du maté (boisson traditionnelle sud-américaine).

Les handicapés vont enfin avoir leurs propres emojis

Toutefois, l’innovation la plus marquante concerne l’arrivée d’emojis liés au handicap, comme les chiens guides d’aveugles, des non-voyants debout avec leur canne, différents types de fauteuils roulants et de prothèses (bras, jambes).

Unicode 12.0 sera distribué le 5 mars 2019, date à laquelle Google, Apple et consorts vont pouvoir les adapter à leur propre charte graphique avant de les mettre à disposition.

Découvrez la liste complète des nouveaux emojis en cliquant ici .

Source : https://www.journaldemontreal.com/2019/02/06/les-handicapes-vont-enfin-avoir-leurs-propres-emojis

10. Street art de l’impossible : le graffiti en braille de The Blind

Article d’Olivier Granoux publié le 2 février 2019

Ce Nantais déjanté de 35 ans s’est mis en tête de graffer pour les aveugles. Absurde, génial, ou les deux ?

Du street art en braille. L’idée ne manque ni d’audace, ni d’originalité ; et l’artiste The Blind la met en pratique depuis plus de 15 ans. « L’idée m’est venue par provocation. Le challenge semble au départ impossible : faire du graffiti, un art visuel pour les non-voyants. C’était drôle, absurde, j’ai foncé ».

Ce graffeur nantais de 35 ans, qui voit très bien avec ses lunettes, prolonge donc sa passion pour l’écriture en collant dans la rue des moulages ronds en plâtre, points en relief de messages à l’humour provocant : « Ne pas toucher », « A perte de vue », « broyer du noir », ou « Pas vu pas pris » sur le Palais de justice de Nantes…

Un lien entre voyant et non-voyant

Pour l’ex-étudiant des Beaux-Arts, son travail questionne aussi l’interaction obligatoire du passant avec l’œuvre, il faut la toucher pour en comprendre le sens. Elle impose aussi un lien entre voyant et non voyant pour pouvoir la décrypter.

Pour sa première exposition solo à Paris, The Blind décline sur toiles et photos son concept d’art pour tous. Toutes les œuvres sont à toucher et à lire– un alphabet est fourni, rendant le braille ludique et complice au plus grand nombre. « Je veux casser les codes : avoir de l’interactivité avec l’œuvre, on peut ressentir, être surpris par la matière ».

Au-delà des slogans parodiques, le Nantais joue aussi sur les fonds : on découvre ainsi une sensuelle toile en plumes, d’autres qui font du bruit ; des photos en noir et blanc, souvenirs de voyage ou portraits intimes.

Une première expo parisienne, comme une belle revanche pour ce dyslexique pendant des années, qui sait ce que le handicap veut dire. Et même s’il ne se sent pas particulièrement une âme d’ambassadeur de la cécité, il aime se frotter au quotidien de jeunes aveugles « Je suis intervenu plusieurs fois en institut, c’est génial. Les enfants touchent le plâtre mouillé, ils s’en mettent partout, c’est très drôle. C’est fort de réaliser qu’ils voient le monde seulement à travers la lecture ou le son. C’est d’ailleurs une alliance sur laquelle je travaille »

Source : https://www.telerama.fr/sortir/street-art-de-limpossible-le-graffiti-en-braille-de-the-blind,n6108029.php

11. Un joueur aveugle de Gears of War 4 décrit sa méthode pour jouer au mode Horde-Grâce à une représentation mentale du terrain

Publié le 31 janvier 2019 par Nassim Chentouf sur begeek.fr

Malgré sa cécité, l’homme performe sur le mode Horde de Gears of War 4. Un exploit, sur le papier, plutôt impressionnant. Les joueurs a décrit sa méthode pour réussir à s’imposer dans ce mode de jeu et le moins que l’on puisse dire, c’est que la méthode est bien rôdé. Un moyen de franchir le handicap et prouver que, malgré ce dernier, le jeu vidéo reste accessible.

SightlessKombat se repose sur une représentation mentale du terrain de jeu.

C’est dans le mode Horde de Gears of War 4 que SightlessKombat a atteint le haut niveau, malgré sa cécité. L’homme utilise un outil appelé Fabricator Ping qui permet de générer des signaux audio pour mieux se repérer sur le terrain, avoir une idée de l’emplacement des ennemis et leurs caractéristiques. En façonnant dans son esprit le jeu, le joueur arrive à afficher des scores géniaux. Ce dernier est allé encore plus loin en dévoilant une vidéo de ses exploits, visible ci-dessous.

Le cas de SightlessKombat est la preuve que le handicap n’est pas un frein aux jeux vidéo. Plusieurs outils sont proposés aux joueurs comme le XBox Adaptative Controler qui aura beaucoup fait parler de lui l’an dernier. L’industrie vidéoludique semble se tourner vers toujours plus d’inclusivité et les exploits de ce champion de Gears of War 4 en sont la preuve vivante.

Source :

https://www.begeek.fr/un-joueur-aveugle-de-gears-of-war-4-decrit-sa-methode-pour-jouer-au-mode-horde-306102

12. Longueuil donne un coup de pouce au logement social

Article diffusé par la Ville de Longueuil, 1 février 2019

Les membres du conseil municipal ont adopté mardi dernier un règlement qui abolit certains tarifs lors des demandes de permis de construction et de certificats d’autorisation. Ainsi, le paiement des coûts pour ces octrois ne sera plus requis pour les organismes à but non lucratif qui développent un projet immobilier dans le cadre du programme AccèsLogis Québec et les résidents qui désirent avoir recours au Programme adaptation de domicile (PAD) de la Société d’habitation du Québec.

Cette abolition de tarifs, qui concerne principalement les permis de construction, les modifications au règlement de zonage ou au plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA) et les dérogations mineures, représente des économies importantes pour les organismes impliqués dans les projets du programme AccèsLogis Québec et un coup de pouce pour les citoyens qui, vivant avec un handicap, souhaitent adapter leur maison dans le cadre du PAD. Par exemple, un organisme désirant faire une demande de permis de construction pour une habitation de 10 logements sociaux pourrait économiser près de 4000 $ en vertu du nouveau règlement.

« L’adoption de ce règlement par les membres du conseil démontre que Longueuil poursuit ses actions pour satisfaire les besoins en habitation des personnes les plus démunies. Tous les citoyens devraient avoir accès à un toit qui correspond à leurs besoins à un coût abordable. Ce règlement se veut un pas dans la bonne direction pour que ce principe soit respecté », s’est réjouie la mairesse de Longueuil, Sylvie Parent.

Cette décision s’inscrit dans la volonté de la Ville de faciliter la réalisation de logements sociaux et communautaires, une des orientations figurant dans la Politique de l’habitation et du logement social adoptée en mars 2017 et qui s’arrime aux objectifs énoncés au Plan d’action métropolitain pour le logement social et abordable (PAMLSA).

Source : https://www.longueuil.quebec/fr/communiques/2019/donne-coup-pouce-au-logement-social