Écho du RAAMM pour la période du 10 au 16 septembre

10 septembre 2018

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 10 au 16 septembre 2018.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Implantation d’Extra Connecte, qui permet de débuter graduellement la livraison du service en temps réel au Transport adapté avec la nouvelle salle de contrôle

STM-INFO 28 août 2018

À l’approche de la rentrée automnale, M. Philippe Schnobb, président du conseil d’administration de la Société de transport de Montréal (STM), Mme Laurence Parent, représentante des clients du Transport adapté au conseil d’administration de la STM, et M. Eric Alan Caldwell, responsable de l’urbanisme, du transport et de l’Office de consultation publique de Montréal au sein du comité exécutif, ont souligné aujourd’hui l’implantation d’Extra Connecte, qui permet de débuter graduellement la livraison du service en temps réel au Transport adapté avec la nouvelle salle de contrôle.

« L’implantation d’EXTRA Connecte, qui nécessite un investissement total de 24 M$, contribuera significativement à l’amélioration de l’expérience client, tout en assurant la pérennité de ce service en croissance. La STM complètera en 2019 l’implantation de ce projet de système de gestion des déplacements en temps réel en branchant non seulement les minibus, mais également le parc des fournisseurs de taxis. À terme, cet outil permettra d’informer la clientèle de l’arrivée imminente du véhicule, de même qu’optimiser davantage l’utilisation des ressources financières et véhiculaires », a déclaré M. Schnobb.

« Les services de transport adapté sont indispensables pour notre clientèle. Ils permettent à des personnes vivant avec une déficience motrice ou sensorielle d’être autonome, de participer à des activités à l’extérieur de leur domicile et de vaquer à leurs occupations. Ces services sont un vecteur d’inclusion sociale nécessaire et nous soutenons toutes initiatives favorisant leur intensification », a ajouté Mme Parent.

La gestion en temps réel est déjà disponible pour l’ensemble des minibus de la STM et des taxis de Taxi Coop de l’Est. Plus de la moitié du parc de taxis qui effectuent ces déplacements le seront également d’ici la fin de 2018. De plus, la mise en opération de la nouvelle salle de contrôle assurera une meilleure efficacité dans la livraison du service en offrant une meilleure ponctualité et une information plus juste. Enfin, les appels d’arrivée imminente aux clients quelques minutes avant l’arrivée du transport seront également disponibles à la fin de 2019.

« La mobilité est au cœur de nos priorités, et c’est vrai pour tous les Montréalais et toutes les Montréalaises. L’attrait du transport collectif passe par un service de qualité. Offrir des conditions optimales de déplacement en termes de temps, de confort, d’accessibilité, de sécurité et de coût est essentiel à nos yeux. Je suis donc heureux de constater que la qualité des déplacements des personnes à mobilité réduite sera bonifiée à la suite de l’implantation d’EXTRA Connecte, un service qui aura un impact positif, tangible et direct sur la qualité de vie de ses usagers », a mentionné M. Caldwell.

« Ces nouvelles améliorations s’ajoutent à celles déjà mises en place depuis 2017 qui permettent notamment aux clients d’obtenir des informations personnalisées liées à leurs déplacements, des rappels la veille pour les déplacements du lendemain par texto, courriel ou téléphone ou des notifications en cas d’annulations de déplacements lors d’événements hors du contrôle de la STM comme des bris d’aqueduc, incendies, etc. », a conclu M. Schnobb.

Rappelons que la STM offre un service de transport adapté porte-à-porte pour les personnes ayant des limitations fonctionnelles depuis 1980. Fiable, sécuritaire et courtois, ce service spécialisé contribue à l’inclusion sociale, professionnelle et économique des personnes ayant des limitations fonctionnelles. Plus de 31 600 clients effectuent annuellement leurs déplacements sur l’île de Montréal et en périphérie à l’aide de 86 minibus de la STM, pour 12 % des déplacements, et de 14 intermédiaires de services de taxis réguliers et accessibles, pour 88 % des déplacements.

Source :http://www.stm.info/fr/presse/communiques/2018/la-stm-debute-ses-operations-en-temps-reel-au-transport-adapte-avec-la-nouvelle-salle-de-controle

2. AMI se voit renouveler ses licences en français et en anglais

Accessibilité Média Inc. (AMI) a le plaisir d’annoncer que le CRTC a renouvelé les licences d’AMI-télé, AMI-tv et AMI-audio jusqu’en 2023.

« Au cours des cinq dernières années, AMI s’est imposée comme chef de file en matière d’émissions de radio et de télévision inclusives, éducatives et divertissantes, et comme point focal de la communauté des personnes aveugles ou malvoyantes par l’intermédiaire des réseaux sociaux, de son site web et de ses applications, a déclaré David Errington, président et chef de la direction d’AMI. Nous avons hâte de poursuivre notre mandat en français et en anglais grâce à des émissions encore plus excitantes qui inspireront et enrichiront le débat avec les Canadiens. »

AMI a soumis les demandes de renouvellement des licences d’AMI-télé, AMI-tv et AMI-audio au cours de l’été 2017.

« J’aimerais remercier nos partisans pour avoir manifesté leur soutien de façon aussi enthousiaste auprès du CRTC en vue du renouvellement de nos licences, a poursuivi David Errington. Je suis heureux que nous puissions continuer à proposer des médias accessibles à tous les Canadiens, mais avant tout à la communauté insuffisamment desservie de notre public aveugle ou malvoyant. »

AMI-télé, AMI-tv et AMI-audio font partie du bouquet numérique de base offert par la plupart des télédiffuseurs. Pour savoir comment accéder aux chaînes d’AMI dans votre secteur, communiquez avec votre fournisseur ou visitez AMItele.ca.

À propos d’AMI

AMI est une entreprise de médias sans but lucratif qui divertit, informe et valorise les Canadiens aveugles ou malvoyants. La vision d’AMI, qui exploite trois services de diffusion (AMI-télé en français et AMI-tv et AMI audio en anglais), ainsi que deux sites web, consiste à faire entendre la voix des Canadiens en situation de handicap et à les soutenir en représentant leurs intérêts, préoccupations et valeurs par le biais de médias accessibles.

SOURCE : Accessibilité Média Inc. (AMI), 27 août 2018

 

Pour de plus amples informations, communiquez avec :

Bouba Slim, chef marketing et communications

438-288-3610 [email protected] ou

Greg David, spécialiste en communications, Accessible Media Inc., [email protected], 647-417-0631

Source : http://www.amitele.ca/news/ami-se-voit-renouveler-ses-licences-en-francais-et-en-anglais

3. Cavalia accueille des enfants malvoyants

Article de Rodger Brulotte publié dans Le Journal de Montréal le 22 août 2018

Coup d’oeil sur cet article

L’équipe de Cavalia était l’hôte d’une visite, coordonnée par la Fondation des aveugles du Québec, d’un groupe enfants malvoyants au grand chapiteau blanc d’Odysseo. Les jeunes ont découvert l’univers équestre et acrobatique d’Odysseo sans oublier qu’ils ont touché et brossé des chevaux.

L’assistante-vétérinaire, Isabelle Verrier, a enseigné l’art d’écouter les battements de cœur et la respiration du cheval avec un stéthoscope à Félix de Saint-Hilaire 14 ans : cécité complète.

« Voir la vie autrement » est le thème de la Fondation des aveugles du Québec. Steve Joseph, directeur service des loisirs de la Fondation, et l’artiste cavalier Yoan Lévesque entourent les jeunes Yigit Haybat 10 ans : cécité partielle, Mathis Valois 13 ans : cécité partielle et Thierno Sileyma Male 10 ans : cécité complète.

Le palefrenier, Alex Foisy était touché de constater la merveilleuse réaction remplie de joie de Michel Anthony Bordes 17 ans : cécité complète. Pour la première fois de sa vie, il nourrissait un cheval.

Ces enfants malvoyants, qui comptent sur tous leurs autres sens pour saisir le monde, ont été guidés par des artistes d’Odysseo à travers un parcours sensoriel créé spécifiquement pour eux. Carole Habib 10 ans : cécité partielle. Elle s’est amusée en compagnie de CHAKIR.

Source : http://www.journaldemontreal.com/2018/08/22/cavalia-accueille-des-enfants-malvoyants

4. Hommage des Orioles aux aveugles, le 17 septembre

Publié par RDS le 5 septembre 2018

Les Orioles de Baltimore vont devenir la première équipe des ligues majeures à porter un uniforme dont les noms des joueurs seront écrits en Braille, à l’occasion de la soirée de la Fédération nationale des aveugles.

Le Baltimore Sun rapporte que les chandails seront autographiés et vendus lors d’une enchère en ligne après la partie du 18 septembre contre les Blue Jays de Toronto.

Les profits de la vente seront remis à la fédération qui célèbre ses 40 ans à Baltimore, qui compte environ 50 000 membres. Il s’agit de la plus grosse organisation du genre aux États-Unis.

Les 15 000 premiers amateurs à se présenter au Camden Yards recevront une carte de l’alphabet en braille. De plus, un chanteur aveugle et le président de la fondation Mark Riccobono effectueront le tir protocolaire.

Source : http://www.rds.ca/baseball/mlb/mlb-hommage-des-orioles-aux-aveugles-le-17-septembre-1.6342382

5. Un métro parfumé pour guider les non-voyants ?

Article de Jean-Christophe Laurence publié dans La Presse le 28 août 2018

Se diriger grâce aux odeurs ? C’est ce que propose le métro de Rennes avec une signalétique parfumée pour guider les non-voyants. L’expérience, lancée en avril, se prolongera si les résultats sont convaincants.

Le problème

La difficulté de s’orienter dans le métro pour les passagers malvoyants.

Une solution

En France, le métro de Rennes diffuse des fragrances sur les quais et dans les wagons. Pour chaque direction, une odeur spécifique a été attribuée.

Ce n’est pas parce qu’on ne peut pas voir qu’on ne peut pas sentir. Partant de cette prémisse, le métro de Rennes, en France, a décidé d’expérimenter un système de signalétique olfactive pour guider les non-voyants.

Depuis avril, un diffuseur de fragrances a été installé sur les quais de la station Sainte-Anne, située au centre de la petite ville bretonne. Pour chaque direction, une odeur spécifique. Parfum d’iode pour les passagers se dirigeant vers la station Poterie. Parfum de menthe poivrée pour ceux se rendant à la station Kennedy.

Cette expérience inédite, lancée en avril par l’entreprise Keolis, a pour objectif d’aider les non-voyants à s’orienter plus facilement. « Ce sont des odeurs de réassurance, pour être sûrs d’aller dans la bonne direction », expliquait alors Armelle Billard, porte-parole de Keolis, au journal Ouest-France. Ce système de « nébulisation », aussi implanté dans les ascenseurs et les wagons, viendrait compléter la messagerie sonore, déjà présente dans le réseau.

Le choix d’installer ce système à Sainte-Anne n’est pas un hasard. Le fait que la station soit vaste et profonde permettrait de mieux tester la bonne diffusion et la remontée des odeurs. « Ce sera léger, comme des petites bulles modifiant l’air ambiant », confiait encore Mme Billard.

Tellement léger, d’ailleurs, qu’un non-voyant rencontré sur les lieux ne semblait pas du tout convaincu par cette expérience. « Je ne trouve personnellement aucun intérêt au guidage par les odeurs dans la station, dit Jean-Marie Delerue. Les odeurs diffusées n’ont pas de lien significatif avec la direction indiquée, comme, par exemple, une odeur de pain indique la proximité d’une boulangerie. Et puis, je ne sens pas grand-chose. Vous ? »

Pour en avoir le nez net, La Presse s’est rendue sur les quais concernés. Les odeurs nous semblaient en effet plus que ténues. Voire difficilement saisissables.

L’expérience du métro de Rennes devait durer six mois, se terminant vers la fin septembre. Après quoi Keolis fera le point. « Il faut voir si ce dispositif est pertinent pour les aveugles et malvoyants, mais aussi vérifier que ces odeurs n’importunent pas les autres usagers », expliquait encore Mme Billard à Ouest-France. Si cette expérience est bien reçue, l’entreprise déploierait le système dans toutes les autres stations. Sinon, elle tirera la « plogue ».

Multinationale française, Keolis est aussi responsable du nouveau système de navettes électriques autonomes actuellement testé à Candiac. Une expérience qui devrait durer 12 mois.

L’avis de l’expert

Au Québec, cette idée devrait être… rejetée.

Alexandre Bellemare, membre du conseil d’administration de la Fondation des aveugles du Québec

L’expérience rennaise n’est pas passée inaperçue au Québec. Mais pour l’instant, l’heure est à la prudence.

« Peut-être que ce système peut aider une certaine clientèle, concède Alexandre Bellemare, membre de la Fondation des aveugles du Québec. Mais il ne faut pas oublier qu’il y a énormément de courants d’air dans les stations du métro de Montréal. Alors j’ai comme l’impression que ça pourrait causer des mélanges d’odeurs et confondre, plus qu’autre chose. En outre, quelle odeur prédomine s’il y a quelqu’un à côté de toi qui met du parfum ou qui dégage une odeur ? Ça peut devenir difficile de suivre ça dans une foule. » 

Le métro de Montréal utilise actuellement un dispositif de messages vocaux destiné aux malvoyants, ainsi que des bandes de guidage podotactiles au sol comme avertissement sur le bord des quais. Avant d’installer un système de signalétique olfactive, voire tout nouveau système, M. Bellemare estime que la STM devrait plutôt mettre les moyens pour améliorer les dispositifs déjà en place. 

« Je pense qu’il y a beaucoup d’autres priorités à la STM, dit-il. Les places réservées aux handicapés ne sont jamais placées au même endroit dans les métros Azur. Les messages vocaux ne sont diffusés qu’en français, alors que Montréal est une ville bilingue. Enfin, le système vocal des bornes de recharge Opus ne fonctionne plus depuis que le fournisseur de machines à cartes de crédit a changé. C’est d’autant plus embêtant que les changeurs aux guichets ne prennent pas les cartes… »

Alexandre Bellemare estime, du reste, qu’un système de GPS par Bluetooth serait beaucoup plus efficace qu’un système d’odeurs. « On pourrait avoir beaucoup d’information avec un système comme ça, soutient-il. Ne serait-ce qu’une sortie qui est fermée. »

Dans la foulée, il reconnaît cependant que le téléphone intelligent n’est pas nécessairement familier à tous les utilisateurs.

Au bout du compte, dit-il, le meilleur moyen demeure encore de demander à quelqu’un. « Ça ne fait de mal à personne ! »

Source : http://mi.lapresse.ca/screens/50c6cdc2-3fc9-47e1-96c4-c504734ced46__7C___0.html

6. Le site apple.com attaqué en justice pour manque d’accessibilité !

Publié par Laurence 21 août 2018

C’est un procès un peu particulier qui attend Cupertino. En effet, une habitante de New York, Himelda Mendez, poursuit la firme pour manque d’accessibilité d’ Apple.com par des personnes mal ou non voyantes. Elle entend dénoncer « l’incapacité d’Apple à concevoir, construire, entretenir et exploiter son site Web de manière à être entièrement accessible et utilisable de manière indépendante par des personnes aveugles ou malvoyantes ». Il est ici fait référence à la notion de “legally blind”. Difficilement traduisible, il s’agit du seuil fixé par les lois US (-20/200), en deçà duquel une personne ne peut conduire sans avoir de lunettes ou avoir accès à certains emplois, etc.

Une des faiblesses soulevées résiderait notamment dans la non prise en charge de Jaws, un programme Windows édité par Freedom Scientific. Ce dernier a pour principale fonction, de reprendre une information pour la transmettre à un afficheur / une plage braille, ou à une synthèse vocale. La demanderesse regrette également l’absence de texte alternatif ou équivalent textuel, une des bases de l’accessibilité.
La justiciable souligne à dessein qu’Apple, malgré ses « convictions, sa politique et sa pratique, empêchent les utilisateurs aveugles ou malvoyants, d’accéder au site Web de la société ainsi qu’aux produits et services offerts et intégrés à ses magasins. En raison de […] ce refus de supprimer les obstacles à l’accès à son site Web, le demandeur comme d’autres utilisateurs ne peuvent accéder seuls aux magasins de la société et aux nombreux produits et services offerts au public ». Là encore, elle insiste sur l’autonomie des personnes qui se trouvent obligées de requérir l’aide d’un tiers pour accéder à des informations pratiques, comme des heures d’ouverture.

Au-delà, il s’agit aussi de se battre sur un terrain que Cupertino met particulièrement en avant dans son histoire ou ses produits et services. Il est certain que l’action -qui cherche à être requalifiée en recours collectif- risque de ternir l’image de la firme.

Source : http://www.mac4ever.com/actu/135463_le-site-apple-com-attaque-en-justice-pour-manque-d-accessibilite

Source [via]

7. Ce nouveau boîtier à poser sur la canne blanche révolutionne la vie des personnes aveugles ou malvoyantes

Article de Justine Roldan Perez et Samuel Lerate publié le 17 juillet 2018
À Mons, l’ASBL des amis des aveugles et des malvoyants s’est associée à une fondation en France pour introduire en Belgique un dispositif révolutionnaire à placer sur les cannes blanches. Un boîtier qui transforme la canne classique en canne électronique. Grace à des capteurs infra-rouges, elle signale les obstacles à l’aide de vibrations.

Grâce au boîtier fixé sur sa canne blanche, Arnaud reçoit des informations via trois types de vibrations. Les obstacles qui se trouvent devant lui, mais également jusqu’à 2m50 de haut sont signalés. « On peut quand même avoir une bonne appréhension de l’environnement qui nous entoure, sans avoir, pour autant, à rencontrer l’obstacle avec sa canne, donc c’est déjà quelque chose de fabuleux », se réjouit Arnaud.

« Avec la canne, on connaît les obstacles parce qu’on les touche. Alors qu’avec là avec l’appareil, c’est le faisceau qui rencontre l’obstacle donc du coup vous pouvez être prévenu six mètres avant l’obstacle, 4 mètres, deux mètres, selon ce que vous avez choisi comme distance », détaille Véronique Ricard, instructrice en orientation et mobilité, formatrice en canne électrique.
« On peut éviter de se prendre les pare-chocs de voiture »
Le boîtier transforme donc la canne blanche classique en canne électronique, deux dispositifs qui sont complémentaires et qui permettent aux personnes malvoyantes de recevoir beaucoup plus d’informations sur ce qui les entoure.
« Le boitier comporte plusieurs détecteurs, infrarouge et laser, y compris un détecteur d’obstacles laser pour tout ce qui est obstacle placé en hauteur, ce que la canne blanche ne peut pas faire à l’heure actuelle et tous ces obstacles en hauteur sont un réel danger pour les déficients visuels », insiste Fabienne Segers, coordinatrice du centre de rééducation fonctionnelle. « On peut éviter de se prendre, ne fut-ce que les pare-chocs de voiture, puisqu’on peut le détecter à l’avance », fait remarquer Louis, malvoyant.
Ce nouvel outil semble convaincre, même s’il faut tout de même compter 5.000€ pour le boîtier et douze séances de formation.

http://www.rtl.be/info/magazine/sante/ce-nouveau-boitier-a-poser-sur-la-canne-blanche-revolutionne-la-vie-des-personnes-aveugles-ou-malvoyantes-video–1041265.aspx

8. Développement de la première cornée imprimée en 3D

Publié le 4 septembre 2018 par innovant.fr

Dans le domaine de la médecine, les innovations ne manquent pas. Outre les techniques pratiquées pour traiter les patients, on constate aussi les progrès au niveau des outils utilisés. Les nouvelles technologies ont fortement contribué à réduire le taux de mortalité dans le monde. Même en cas d’accident provoquant la perte d’un membre, il est désormais possible de le changer.

Il en est de même pour la cornée des yeux. En effet, une technique mise au point par des scientifiques de l’université de Newcastle pourrait aider à prévenir la cécité cornéenne à l’avenir, grâce à une technologie innovante, à savoir des cornées imprimées en 3D.

Une alternative intéressante face à la pénurie de cornées

Une équipe de scientifiques de cette université a mélangé des cellules de tiges d’une cornée saine à de l’alginate et du collagène pour créer une solution de bio-encre pouvant être imprimée en 3D. Ils ont ensuite utilisé une bio-imprimante 3D pour former la bio-encre à l’aide de cercles concentriques qui ont permis à l’encre de prendre la forme d’une cornée humaine.

Actuellement, on est confronté à une pénurie importante de cornées pour la transplantation. Dans le monde, des millions de personnes requièrent une intervention chirurgicale pour prévenir la cécité cornéenne.

Une solution unique

Che Connon, professeur d’ingénierie tissulaire à l’université de Newcastle, qui a dirigé les travaux, a déclaré que les équipes du monde entier recherchaient la bio-encre idéale pour rendre le processus possible. Grâce à ce gel unique, composé de collagène et d’alginate, il est possible de maintenir les cellules souches en vie. De plus, cette solution produit un matériau à la fois souple et rigide.

Cela fait suite à des travaux antérieurs dans lesquels les chercheurs ont maintenu les cellules en vie pendant des semaines à température ambiante dans un hydrogel similaire. Ils disposent désormais d’une bio-encre contenant des cellules souches prêtes à l’emploi permettant aux utilisateurs de commencer à imprimer des tissus sans avoir à se préoccuper de la croissance des cellules.

Source : http://www.innovant.fr/2018/09/04/developpement-de-la-premiere-cornee-imprimee-en-3d/

9. Valais: malvoyants au théâtre grâce à des lunettes électroniques

Article publié par ATS le 6 septembre 2018

Des personnes malvoyantes pourront assister à une pièce de théâtre munis de lunettes électroniques fraîchement débarquées sur le marché suisse. L’expérience aura lieu du 13 au 16 septembre au théâtre des Alambics à Martigny (VS).

« J’ai essayé les lunettes durant une vingtaine de minutes. A quatre mètres d’un tableau, je voyais jusqu’aux dégradés de couleurs. Cette technologie est importante et prometteuse », a indiqué à Keystone-ATS Pierre-André Perrin, président de la section valaisanne de la Fédération suisse des aveugles et malvoyants.

Les lunettes électroniques ont été lancées sur le marché helvétique au début de l’année 2018 par eSight, société fondée en 2006 au Canada par Conrad Lewis, qui souhaitait offrir une solution à ses deux soeurs presque aveugles. « Pour l’heure, une dizaine de personnes les utilisent en Suisse », a précisé Edouard Legrand, responsable de la communication de la société.

Caméra ultra-HD

Les lunettes fonctionnent grâce à une caméra ultra-haute définition et à un système d’optimisation de l’image qui est retransmise sur deux écrans placés devant les yeux de l’utilisateur. L’image est traitée pour qu’elle soit visible instantanément et de manière adaptée à la vision résiduelle du malvoyant.

« L’acuité visuelle des personnes ayant entre 3 et 30% de vision restante est ainsi grandement améliorée », a assuré Edouard Legrand. Les lunettes, qui pèsent une centaine de grammes, sont complétées par une télécommande manuelle.

Les malvoyants les utilisent dans leur quotidien notamment pour cuisiner, regarder la TV ou encore l’ordinateur directement via les écrans de leurs lunettes. Convaincu qu’il s’agit là « d’un produit d’exception », Pierre-André Perrin souligne toutefois qu’il ne conviendra pas à tout le monde, et notamment pas à ceux qui seraient gênés par ses allures futuristes.

Théâtre pour tous

Entre le 13 et le 16 septembre, les personnes malvoyantes auront l’occasion d’utiliser ces lunettes pour assister à la pièce de théâtre « Le mariage nuit gravement à la santé ». Signée Pierre Léandri et Elodie Wallace, la pièce est montée par la compagnie valaisanne Lez Arts Scénic.

« Très sensible à la promotion du théâtre auprès de chacun », la compagnie emmenée par Léonard Arlettaz n’accueillera pas seulement les personnes valides et malvoyantes. Grâce à un long travail d’audiodescription et de langage des signes, la représentation du 16 septembre sera également accessible aux personnes sourdes et aveugles.

« Le visage de ma femme »

Avec un prix de 10’000 francs, les lunettes électroniques ne sont pas à la portée de toutes les bourses. En Suisse, elles ne sont pour l’heure pas prises en charge par une assurance sociale, comme c’est le cas au Danemark et en Norvège, a noté Edouard Legrand.

L’Anglais Brian Casey, qui a perdu la vue il y a 27 ans à la suite de deux accidents de sport est le premier utilisateur des lunettes en Europe. Cité par eSight, il explique: « Je n’oublierai jamais la premières fois où je les ais essayées: j’ai vu le visage de ma femme pour la première fois. Elle était encore plus belle que je ne l’imaginais ».

Source : http://www.laliberte.ch/news-agence/detail/valais-malvoyants-au-theatre-grace-a-des-lunettes-electroniques/453755

10. Des messages en braille sur l’étiquette des collations Rice Krispies Treats

Article publié le 8 août 2018

Les Rice Krispies Treats sont des collations individuelles dont l’emballage comprend un grand coeur blanc sur lequel des messages spéciaux peuvent être écrits pour et par les enfants.

La marque Kellog’s propose désormais une version destinée aux enfants aveugles ou ayant une déficience visuelle afin de pouvoir lire en braille ou écouter des messages pré-enregistré.

Ces « Love Notes » spéciales ont été créées en partenariat avec la Fédération Nationale des Aveugles aux États-Unis pour la prochaine rentrée scolaire et grâce à l’option de message audio réenregistrable, les parents peuvent partager un message de 10 secondes sur la collation de leur enfant.

Plus d’informations sur www.ricekrispies.com

Source : http://www.pour-nourrir-demain.fr/des-messages-en-braille-sur-letiquette-des-collations-rice-krispies-treats

11. Le viagra pourrait être un nouveau remède miracle contre la cécité selon des scientifiques

Article de Felicia Essan publié le 16 août2018

Cela semble difficile à croire, mais le viagra pourrait redonner la vue aux aveugles.

Les tests montrent que ce médicament contre la dysfonction érectile  pourrait empêcher une perte de vision supplémentaire chez les patients qui se font voler la vue – et pourrait même réparer les dommages déjà causés.

Un essai de deux ans mené par des scientifiques de l’Université Columbia à New York aux USA révèle que les petites pilules bleues pourraient réparer activement les yeux endommagés et arrêter toute perte de vision, et les résultats suggèrent qu’elles pourraient arrêter la dégénérescence maculaire liée à l’âge, ou AMD, dans ses voies.

La maladie est la principale cause de cécité au Royaume-Uni. Environ 600 000 Britanniques auraient déjà souffert d’une perte de vue. Environ 90% des cas concernent la DMLA sèche, une forme de la maladie qui se développe lentement sur plusieurs années.

Le reste implique la DMLA humide, qui peut causer la cécité en trois mois seulement. La DMLA sèche se développe généralement après l’âge de 50 ans et est causée par la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins au-dessus de la macula, une petite zone ovale à l’arrière de l’œil qui nous aide à identifier clairement les détails.

Ces vaisseaux sanguins fuient, provoquant la formation de tissus cicatriciels et détruisant la vue au centre de l’œil – et les victimes ont du mal à reconnaitre des visages, à lire ou à suivre la télévision. Des recherches récentes ont montré que la maladie est en partie causée par une diminution du flux sanguin vers la choroïde, une couche vitale de tissu située en face de la rétine. De petites études antérieures ont suggéré que le Viagra pouvait améliorer la circulation sanguine vers ces tissus.

Des recherches récentes ont montré que la maladie est en partie causée par une diminution du flux sanguin vers la choroïde, une couche vitale de tissu située devant la rétine. Des études ont suggéré que le Viagra peut améliorer le flux sanguin vers ces tissus.  Dans l’étude Columbia, cinq patients âgés atteints de DMLA ont reçu deux comprimés de Viagra par jour pendant deux ans.

Les chercheurs ont déclaré: “Le Viagra offre un potentiel significatif pour la rétention et la récupération de la vision. Il est à noter que les patients sont restés visuellement stables et que la vision s’est améliorée de manière significative chez un participant.”

Certains médicaments peuvent déjà ralentir la progression de la DMLA et améliorer la vue dans certains cas, mais les médicaments doivent être injectés dans le fond de l’œil tous les mois.

Le professeur Sobha Sivaprasad du Royal College of Ophthalmologists a déclaré que les résultats du viagra étaient encourageants, bien que l’étude soit limitée. “Nous devons maintenant réaliser des études plus approfondies pour reproduire ces résultats avant que le viagra puisse être utilisé comme traitement”, a-t-elle averti.

Des études antérieures ont suggéré que le viagra pourrait aider à traiter une série d’affections, allant des crises cardiaques et des maladies pulmonaires à la démence. Le médicament est devenu disponible en vente libre en Grande-Bretagne pour la première fois en mars.

Source : http://www.afrikmag.com/le-viagra-pourrait-etre-un-nouveau-remede-miracle-contre-la-cecite-selon-des-scientifiques/

12. Publication du règlement sur l’accessibilité des logements d’habitation à la Gazette officielle du Québec

QUÉBEC, le 18 juill. 2018 /CNW Telbec/ – La Régie du bâtiment du Québec (RBQ) et l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ) sont fiers d’annoncer que le règlement modifiant le Code de construction, chapitre I, Bâtiment, visant l’accessibilité à l’intérieur des logements d’habitation a été publié aujourd’hui à la Gazette officielle du Québec.

Au cours des dernières années, la RBQ et l’OPHQ ont travaillé de concert avec la collaboration du milieu de la construction et du milieu associatif des personnes handicapées afin d’arriver à la publication de ce règlement. Ce dernier répond aux engagements gouvernementaux pris dans le cadre des politiques Vieillir et vivre ensemble, chez soi, dans sa communauté, au Québec et À part entière : pour un véritable exercice du droit à l’égalité.

Cette nouvelle réglementation exige une accessibilité minimale à l’intérieur des nouveaux logements pour qu’une personne handicapée puisse accéder à certaines pièces de son logement et y circuler aisément, en plus de faciliter l’utilisation des installations sanitaires. Elle offre également le choix aux maîtres d’ouvrage d’aller plus loin et de construire des logements adaptables. Il sera ainsi plus facile d’adapter ultérieurement ces logements aux besoins d’une personne ayant des incapacités.

Rappel des faits saillants du règlement

  • Le règlement innove en offrant une flexibilité aux concepteurs et aux entrepreneurs, qui peuvent choisir entre l’accessibilité minimale et l’adaptabilité.
  • Il établit des exigences dans un souci de consensus et d’équilibre entre les demandes exprimées par les différents acteurs concernés.
  • Ce règlement permettra de développer, à faible coût, un important parc de logements minimalement accessibles tout en encadrant et en faisant évoluer les pratiques de construction résidentielle vers l’adaptabilité.
  • Les frais additionnels sont évalués à 250 $ pour la construction d’un logement accessible et à 550 $ pour un logement adaptable.
  • Les exigences seront applicables aux logements situés à l’étage d’entrée ou desservis par un ascenseur de toute nouvelle habitation de plus de 2 étages et plus de 8 unités, sauf exceptions.
  • Les acteurs du domaine de la construction touchés par ce règlement profiteront d’une période transitoire de 24 mois pour se conformer aux normes de la nouvelle réglementation à partir de son entrée en vigueur le 1er septembre 2018.

La RBQ
Dans un objectif de protection du public, la RBQ s’assure de la qualité des travaux de construction et de la sécurité des bâtiments et des installations dans les domaines relevant de sa compétence. Elle veille à la qualification professionnelle et à la probité des entrepreneurs en construction. De plus, elle surveille l’application de la Loi sur le bâtiment et du Règlement sur le plan de garantie des bâtiments résidentiels neufs.

L’OPHQ
L’OPHQ est un organisme gouvernemental qui joue un rôle déterminant en matière de conseil, de coordination et de concertation en vue de réduire les obstacles à la participation sociale des personnes handicapées. Son expertise unique, qui lui permet de remplir activement et efficacement ce rôle, provient notamment des services directs qu’il offre à la population, de ses travaux d’évaluation et de recherche ainsi que de ses multiples collaborations avec des partenaires de tous horizons.

Consulter le contenu original http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/July2018/18/c6408.html

Source : http://www.fil-information.gouv.qc.ca/Pages/Article.aspx?aiguillage=ajd&type=1&idArticle=2607186408

13. Les Montréalais en situation de handicap ont besoin d’alliés

Texte de Jody Negley ancienne travailleuse sociale, publié en juillet 2018 Elle participe au projet Montréal sans obstacle, qui est organisé par le Bureau de l’engagement communautaire de l’Université Concordia. Elle se déplace en fauteuil roulant.

Il est un peu absurde de s’attendre à ce que des personnes marginalisées mènent elles-mêmes la lutte pour l’accessibilité universelle.

Se tenir debout pour celles et ceux qui ne peuvent pas

En cette ère de Black Lives Matter, du mouvement #moiaussi et des appels à la réparation et à la restitution lancés par les peuples autochtones, rappelons-nous que les personnes à mobilité réduite ou ayant d’autres handicaps subissent aussi quotidiennement des obstacles et des indignités qui continuent d’être largement ignorés par notre société.

Sans minimiser le traumatisme profond de la colonisation, du racisme et du harcèlement sexuel, n’oublions pas que le handicap touche des personnes de tout genre, de tout âge, de toute couleur de peau et de toutes les communautés culturelles.

La plupart des personnes handicapées sont donc non seulement confrontées aux difficultés causées par un corps qui ne fonctionne pas comme il le devrait ou qui n’a pas l’air «normal», mais sont aussi sujettes à de multiples formes de préjugés et de discrimination systémiques

Il y a tellement de besoins urgents dans le monde du handicap (logements abordables adaptés, possibilités d’emploi, options en sports et loisirs, infrastructures, notamment commerces sur rues accessibles, revenu de base garanti, métro accessible par ascenseur, etc.) que, bien souvent, les groupes de défense des droits des personnes handicapées s’éparpillent et sont débordés.

Ils ne partagent pas tous les mêmes objectifs, les mêmes priorités, ni les mêmes ressources, de sorte que le progrès s’accomplit a pas de tortue. Il est un peu absurde de s’attendre à ce que des personnes marginalisées, qui sont déjà aux prises quotidiennement avec d’innombrables obstacles physiques, mènent elles-mêmes la lutte pour l’accessibilité universelle.

« L’accessibilité universelle est un droit humain.»

Après tout, nous attendons-nous à ce que les personnes sans-abri s’organisent pour revendiquer le manque de logements abordables et l’accès à un revenu de base décent?

La nouvelle mairesse de Montréal a-t-elle la volonté politique d’agir?

Nous ne pouvons pas parler d’une ville inclusive sans parler du fait que près de 20% de la population se sent de trop dans sa propre ville. Cela fait beaucoup de gens dont les besoins fonda­mentaux en matière d’accès sont systématiquement ignorés par la société

Les municipalités ont le pouvoir d’imposer des normes plus strictes que les normes minimales d’accessibilité universelle définies par les organismes provinciaux.

L’accessibilité universelle est un droit humain. Or, l’exclusion est une habitude si profondément enracinée dans notre culture que nous ne nous rendons même pas compte de son existence.

Pourtant, les municipalités ont le pouvoir d’imposer des normes plus strictes que les normes minimales d’accessibilité universelle définies par les organismes provinciaux. Il incombe à l’administration municipale de s’assurer que tous les Montréalais ont un accès égal aux services et au territoire de la Ville.

Si le conseil municipal peut interdire les sacs en plastique, il peut refuser d’octroyer des permis d’exploitation aux entreprises et aux promoteurs qui ne garantissent pas l’accessibilité universelle.

Mme Plante, les Montréalaises et les Montréalais qui vivent avec des handicaps n’ont pas besoin d’autres études de faisabilité, politiques ou plans d’action. Nous avons besoin d’action immédiate: nous souhaitons que vous nommiez une ou un responsable de l’accessibilité universelle pour veiller à ce que notre ville soit en conformité avec les principes de l’accessibilité universelle à tous les égards.

Ensemble, nous pouvons montrer au gouvernement du Québec et à tout le Canada ce que la véritable inclusion veut dire.

Appel à toutes les Montréalaises et à tous les Montréalais: devenez des alliés pour l’inclusion!

Si vous vous demandez ce que vous pouvez faire, voici quelques idées:

Soyez reconnaissant de vos privilèges: estimez-vous heureux ou heureuse de jouir de la liberté de bouger, de voir, d’entendre. Le handicap peut frapper n’importe qui à n’importe quel moment. Traitez tout le monde avec respect. Reconnaissez qu’une personne en perte d’autonomie ou ayant un autre handicap mène de multiples combats. À sa place, vous ne tiendriez peut-être pas le coup une journée.

Reconnaissez l’injustice vécue par tout un groupe de personnes qui n’ont pas accès aux services et aux lieux dont vous profitez et que vous tenez pour acquis. Si quelque chose d’aussi simple qu’une rampe peut rendre plus accessible le café du coin ou votre magasin préféré, envisagez d’en discuter avec le propriétaire. Des subventions existent pour aider les propriétaires d’entreprise à supporter les coûts que cela implique.

Faites-en un enjeu électoral: demandez à vos candidats locaux pourquoi il n’y a toujours pas de réglementation qui exige que toutes les nouvelles constructions, quelle que soit leur taille, soient universellement accessibles. Il n’y a vraiment aucune excuse acceptable pour ne pas construire en pensant à l’accessibilité universelle. D’autant plus qu’il est beaucoup plus coûteux d’adapter un bâtiment après coup. Si les choses sont bien faites dès le début, le résultat est bien plus attractif et naturel, et on évite les ajouts qui peuvent avoir pour effet de stigmatiser certaines personnes.

Exigez des lois et des règlements: quarante ans de politiques, de plans d’action et de stratégies n’ont finalement pas eu d’impact significatif sur la qualité de vie des personnes handicapées, car les contrevenants ne s’exposent à aucune sanction ni à aucune conséquence. Il ne faut accorder de nouveaux permis qu’aux constructeurs qui s’engagent à s’assurer que tout le monde est le bienvenu.

Source : http://quebec.huffingtonpost.ca/jody-negley/les-montrealais-en-situation-de-handicap-ont-besoin-dallies_a_23474091/

14. Association PAUSE Pour l’accessibilité universelle le soutien et l’engagement : Offre d’emploi/adjointe administrative

Sous l’autorité de la direction générale, l’adjointe administrative est responsable de la comptabilité, du secrétariat ainsi que des communications de l’association.

Le titulaire du poste doit, entre autre, assumer les responsabilités suivantes :

  • Toutes les opérations comptables (comptes payables et comptes recevables, petite caisse, dépôts, etc.)
  • Tâches administratives, telles que la mise à jour de base de données, la production de rapports et bilans, etc.
  • Tâches de secrétariat (gestion du courrier, des courriels, messages téléphoniques, rédaction de lettres, classement, envois, réservations, etc.)
  • Tâches au niveau des communications telles que la mise à jour du site Web, alimentation de la page Facebook.

EXIGENCES:

  • Diplôme d’études collégiales dans une discipline reliée aux tâches ou l’équivalent
  • Connaissances informatiques et des réseaux sociaux
  • Maîtrise des logiciels simple comptable, Word, Excel et Access
  • Maîtrise du français parlé et écrit
  • Capacité de travailler en équipe
  • Sens de l’organisation, jugement, polyvalence et autonomie
  • Connaissance du milieu communautaire

CONDITIONS:

  • Poste régulier à temps partiel entre 20 et 25 heures par semaine
  • Flexibilité d’horaire
  • Salaire à discuter selon expérience
  • Gamme complète d’avantages sociaux
  • Entrée en poste prévu 24 septembre

Veuillez nous faire parvenir votre curriculum vitae, ainsi qu’une lettre de motivation à l’attention de Mme Sylvie Boucher avant le 14 septembre 16h00.

Sylvie Boucher Directrice générale Association PAUSE

375, avenue Bessette Saint-Jean-sur-Richelieu, Qc, J2X 2N8

Téléphone : 450-347-2324 Télécopieur : 450-347-4417

Courriel: [email protected]

Site web: www.associationpause.org