Écho du RAAMM du 1er au 7 mai 2017

1 mai 2017

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 1er au 7 mai 2017.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

 

1. Votre opinion- «L’accessibilité aux médicaments, enjeu public majeur et inaccessible au Québec !»

Avis aux lecteurs

Votre opinion est une tribune, mise à la disposition des membres de l’organisme, diffusée une fois par mois dans l’Écho du RAAMM.

Le RAAMM n’endosse pas nécessairement les propos qui y sont émis et n’est pas responsable de leur exactitude.

Pour tout commentaire ou pour soumettre un texte d’opinion, veuillez  faire parvenir un courriel à [email protected]

Le RAAMM se réserve le droit de ne pas publier un texte, s’il juge qu’il est inapproprié.

Ce mois-ci nous publions un texte de madame Anne Jarry

L’accessibilité aux médicaments, enjeu public majeur et inaccessible au Québec !

Sachant que plus de 3% de la population vit avec une déficience visuelle au Québec et que ce nombre croît à plus de 22% chez les plus de 85 ans (1), une réflexion cruciale s’impose entourant les risques de santé publique, lors de la prise de médicaments, pour une personne aveugle ou malvoyante vivant au Québec.

En effet, contrairement à nos cousins en France et à nos voisins américains, le Québec n’offre aucune alternative à l’imprimerie standard pour donner accès à la lecture des informations sur les contenants de médicaments. En France, tous les produits en pharmacie sont étiquetés en braille.  Aux États-Unis, plusieurs initiatives en pharmacie sont disponibles pour donner un  accès au contenu des médicaments par codes-barres : ajouts d’étiquettes en gros caractères, en mode sonore ou en braille (4). Au Québec, aucune loi ni initiative du ministère de la Santé et des Services sociaux semblent s’être attardées à cette problématique de santé. Ne serait-ce  pas indispensable et urgent de corriger ce problème dans les pharmacies à Montréal, au Québec et au Canada?

En plus d’avoir une petite étiquette en braille sur tous les produits, la France a pris en charge ce problème grave de santé publique de façon encore plus complète. En effet, depuis 1985, le  service Pharmabraille permet aux patients aveugles, aux malvoyants, aux familles et aux professionnels de la santé, de consulter et de commander gratuitement en ligne les notices de plus de 2500 médicaments les plus diffusés ; celles-ci sont envoyées par courrier en moins de 24 heures au format choisi : braille, caractère agrandi ou audio.

De plus, toujours en France, depuis 2005, le gouvernement s’est engagé à l’application de la loi 21 dans une démarche visant à améliorer l’accessibilité des messages de santé publique diffusés auprès des personnes déficientes visuelles et auditives.

Aux États-Unis, les pharmacies font leur part. La chaîne de pharmacie CVS offre depuis mars 2014 un produit appelé ScriptView  et un second appelé ScripTalk  qui permettent la lecture en mode gros caractères ou sonore des prescriptions.

Au Québec, selon l’enquête sur les limitations d’activités, les maladies chroniques et le vieillissement (2010-2011),  on observe une hausse pour la prévalence de l’incapacité liée à la vision avec l’âge, soit environ 3 % chez les personnes de 15 à 49 ans ; elle augmente à 6 % dans les groupes âgés entre 50 et 74 ans puis à 9 % chez les 75-84 ans, pour finalement atteindre 22 % une fois le cap des 85 ans franchi (1).

Au Canada, peu de personnes se sont penchées sur la lisibilité et l’accessibilité des renseignements figurant sur les étiquettes d’ordonnances, encore moins pour ceux vivant avec une déficience visuelle. En 2014, une équipe de chercheurs canadiens s’est intéressée au problème de lisibilité des prescriptions pour la population en général. Suite à cette étude, des normes ont été établies, mais l’Ordre des pharmaciens du Québec et ceux des autres provinces canadiennes devront être plus assidus afin d’assurer l’application de ces nouvelles normes (6). Ces nouvelles normes sont enfin un début pour le grand public, mais force est de constater que nous sommes très loin derrière, en ce qui concerne l’accès sécuritaire et inclusif à la lisibilité des médicaments, pour les personnes aveugles et malvoyantes.

Par Anne Jarry  Février 2017

Références

(1) L’enquête québécoise sur les limitations d’activités, les maladies chroniques et le vieillissement 2010-2011 (EQLAV)

(2) http://www.e-sante.fr/medicament-notice-en-braille-ou-en-caracteres-agrandis/actualite/1600

(3) http://inpes.santepubliquefrance.fr/pdv/docsHTML/guideMalvoyants/index.html .

(4) www.envisionamerica.com

http://www.envisionamerica.com/news-and-media/press-releases/

(5) http://www.visionaware.org/community/announcements/humana-offers-talking-prescription-labels-for-members-with-visual-impairments/12

(6) The legibility of prescription medication labeling in Canada. Moving from pharmacy-centered to patient-centered labels. Susan J. Leat, author

Références : Sources en ligne, le 23 janvier 2017

 

2. Présence du RAAMM au Salon TechnoVision + : Conférence présentation des résultats du projet Laboratoire d’expérimentation et de promotion de l’accessibilité du Web. (1ière phase)

Montréal, le 24 avril 2017

À tous les membres, bénévoles, partenaires et amis du RAAMM

Mesdames, Messieurs,

Le RAAMM est heureux de vous inviter à une conférence de présentation des résultats très concluants de la première phase d’activités de son projet Laboratoire d’expérimentation et de promotion de l’accessibilité du Web.

Rappelons que l’objectif  principal de la première phase du Laboratoire d’expérimentation et de promotion de l’accessibilité du Web était de tester des composants interactifs développés dans le cadre de la Boite à outils de l’expérience Web et de faire des recommandations d’améliorations afin de permettre aux développeurs de rendre leurs composants plus accessibles.

Sachant que l’internet est un moyen d’information incontournable pour les personnes avec déficience visuelle et qu’il devient de plus en plus difficile d’y naviguer,  le RAAMM s’est adjoint, pour ce projet, plusieurs partenaires, soit les utilisateurs eux-mêmes, qui ont été heureux de pouvoir contribuer à l’amélioration des accès sur internet, des experts venant de plusieurs organismes et entreprises, ainsi que différentes organisations partenaires, qui ont participé au Laboratoire en allouant des ressources humaines ou financières.

Cette importante conférence sera animée par Jean-Marie D’Amour, expert en accessibilité du Web, et par Guillaume D’Amour, animateur-coordonnateur du projet Laboratoire du Web du RAAMM et se tiendra vendredi le 5 mai prochain, dans le cadre des activités du Salon TechnoVision+ organisé par INCA Québec.

En plus de vous présenter la première phase du projet, nous vous parlons également de nos projets pour la phase 2 et de la recherche de financement pour en débuter les travaux.

Date : Vendredi, le 5 mai 2017

Heure : De 11 h 15 à 12 h 00

Où: Hôtel Sandman (à 2 pas du Métro Longueuil)

999 rue de Sérigny,  Longueuil

Salle de conférence : « Lafontaine AD »

Venez nombreux!

POUR VOTRE INFORMATION :

  • Le Salon TechnoVision+,  dans son ensemble,  se tient de 9 h 30 à 19 h 30
  • Pour recevoir le Programme des exposants et des commanditaires, veuillez contacter Sarah Rouleau à : [email protected]  ou au1-800-465-4622, p. 233

 

3. LE SALON TECHNOVISION+ DE RETOUR  DANS LA GRANDE RÉGION DE MONTRÉAL !

Vendredi 5 mai 2017, de 9h30 à 19h30

Hôtel Sandman (à 2 pas du métro Longueuil), 999 rue de Sérigny, Longueuil

 

C’est avec grand plaisir que l’organisme INCA vous invite au Salon TechoVision+, le plus grand salon dédié aux technologies adaptées et un incontournable en santé visuelle au Québec.

Venez faire un tour !

  • Découvrez les dernières technologies ainsi que les programmes et services vous permettant d’assurer votre autonomie et de mener une vie pleinement satisfaisante.
  • Assistez à de nombreuses conférences.
  • Invitez vos proches à la clinique de dépistage de maladies oculaires.

Gratuit pour les clients d’INCA et leur accompagnateur.

7$ pour le grand public / 5$ pour les étudiants et les 55 ans et +

De plus, courez la chance de gagner un produit adapté tel que le logiciel X1 (la machine vocale à tout lire) d’Infopratique d’une valeur de plus de 1 000 $ !

Des tirages sont prévus vers 11h, 15h et 18h.

Préinscrivez-vous pour être éligible à un tirage spécial !

technovision.eventbrite.ca

1-800-465-4622 poste 223

[email protected]

 

Exposants présents: AMI télé, l’Association des optométristes du Québec, l’Association québécoise des parents d’enfants handicapés visuels (AQPEHV), l’Audiothèque L’Oreille qui lit, Canadialog, Le Centre d’accès équitable aux bibliothèques (CAÈB), la Fondation Pierre Brise-Bois, Humanware, INCA, Optelec, OrCam, Point-par-point, Saffron-20-20 et Vues et Voix.

 

HORAIRE DES CONFÉRENCES

SALLE DE CONFÉRENCE « LAFONTAINE AD »

(QUALITÉ DE VIE ET AUTONOMIE + SANTÉ VISUELLE)

10 h 00 – L’oreille qui lit, pour qui, pourquoi?  Huguette Roussel, AUDIOTHÈQUE

11 h 15 – Laboratoire test en accessibilité du web,  Jean-Marie et Guillaume D’Amour, RAAMM

13 h 00 – La vision c’est fragile!  Dr Langis Michaud, Président de l’Ordre des optométristes du Québec

15 h 15 – Conseils pratiques pour une vie autonome, Stéphanie Michaud, INCA

16 h 00 – A day-in-the-life of a blind woman using technology and apps, Diane Bergeron, CNIB (INCA) (Conférence offerte en anglais)

16 h 30 – Surmonter les deuils liés à la perte de vision, Najla Noori, INCA et Carmen  Collier, INLB

SALLE DE CONFÉRENCE  »LAFONTAINE BC » (TECHNOS)

10 h 00 – Nouveau preneur de notes braille (Braille Note Touch),  Maryse Legault, HUMANWARE

11 h 15 – OrCam : Breakthrough Wearable Reading device Nada Jorna, ORCAM (Conférence en anglais; offerte en français à 13 h 00)

12 h 15 – Présentation de l’application Autour,  Ph.D. Jérémy Cooperstock, UNIVERSITÉ MCGILL

13 h 00 – Orbit Braille Reader 20 presentation, Diane Bergeron, CNIB (INCA) (Conférence en anglais ; offerte en français à 14 h 00)

14 h 00 – Orbit 20 : le 1er l’afficheur braille abordable, Diane Bergeron, INCA

15 h 15 – OrCam : Un dispositif de vision artificielle portable révolutionnaire, Nada Jorna, ORCAM

16 h 30 – Technologies adaptées, simples, transportables et à la portée de tout le monde, Alexandre Bellemare, CANADIALOG

18 h 00 – Les logiciels libres au service des personnes handicapées visuelles, Miguel Ross

La journée du salon, le plan et l’horaire des conférences sera offert en braille par Point-par-Point, notre commanditaire ACCESSIBILITÉ

L’événement ne pourrait être possible sans l’appui de nos commanditaires : Merci à Alcon, AMI télé, Humanware, Point par Point, Vues et voix, Optelec, Saffron 20-20 et Topcon.

Technovision 2017 : le 5 mai à l’Hôtel Sandman.  Appellez le 1-800-465-4622 pour vous préinscrire!

 

 4. Décès du fondateur de l’Association des aveugles et amblyopes haïtiens au Canada M. Jean Sorel

Jean A. Sorel, fondateur de l’Association des aveugles et amblyopes haïtiens du Québec (AAAHQ) en 1989 et cofondateur de la Société haïtienne d’aide aux aveugles (SHAA) en 1952, a rendu l’âme le lundi 17 avril 2017 à Montréal, au Canada.

Ayant vu le jour en 1928 à Jacmel, en Haïti, Jean A. Sorel a payé le tribut à la nature le lundi 17 avril 2017 à la suite d’une maladie longuement supportée. La nouvelle de la disparition de cet illustre personnage, décédé à 89 ans, plonge dans la consternation non seulement sa famille, mais aussi ses proches, ses collègues et amis dans la société haïtienne et à l’étranger. Avec l’accompagnement et la détermination exceptionnelle de sa mère, Kéthia Althémany Sorel et du Dr Justin Castera, son père qui lui enseigna la braille, jean Sorel a été, dans les années 30, le premier enfant aveugle à être scolarisé dans une école ordinaire en Haïti : l’école Castera de Jacmel. Par correspondance, il a pris des cours classiques de Hadley School for the Blind de Chicago où il s’est rendu à Perkins School for the Blind (de) Boston pour achever ses études secondaires et ensuite à Harvard University pour des cours en éducation spéciale. De 1951 à 1953, on le retrouve à la faculté de droit de l’Université d’État d’Haïti, devenant ainsi le premier jeune aveugle à avoir franchi les portes de l’université dans le pays. Malgré son handicap visuel, Jean A. Sorel a eu une vie bien remplie. Il était un modèle chez les jeunes immigrants. Très impliqué, il a fondé en 1989 l’Association des aveugles et amblyopes haïtiens du Québec (AAAHQ). Avant d’immigrer au Canada en 1964, il a cofondé en 1952 la Société haïtienne d’aide aux aveugles (SHAA) avec le Dr Louis Baron, Antoine Poyo, William Mac Coney, etc., avec pour mission de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des personnes aveugles et malvoyantes d’Haïti. Sur le plan professionnel, Jean A. Sorel a été à la fois enseignant (à l’école Saint-Vincent pour enfants handicapés, au collège Édith Sorel Ghétchine et à l’Institut Haïtiano-Américain). Il fut avocat et journaliste, à Radio Haïti de 1956 à 1964 aux côtés de célèbres journalistes tels Pierre Antoine et Rockefeller Jean Baptiste sous la direction de l’éminent Ricardo Widmaïer Arrivé au Canada en 1964, il deviendra membre de la direction du Conseil canadien des aveugles (AAAHQ), vice-président du club des espérantistes montréalais, vice-président et membre d’honneur de l’association multiethnique pour l’intégration des personnes handicapées du Québec. Enseignant par correspondance à des personnes atteintes d’une déficience visuelle ou en difficulté financière, Jean Sorel a été honoré quelques années de cela par le Centre d’union multiculturelle et artistique des jeunes (CUMAJ). A noter qu’il a participé tour à tour au congrès du Conseil mondial pour la protection sociale des aveugles en 1952, à Amsterdam, en Hollande; en 1959, il a pris part à une réunion internationale des éducateurs spécialisés à Rome, en Italie et en 1974 au congrès des éducateurs spécialisés à Sao Paulo, au Brésil. Déplorant ce départ, la Société haïtienne d’aide aux aveugles (SHAA), dans une note signée du Dr Michel Péan, le coordonnateur national, dit avoir appris avec une grande tristesse le décès de Jean A. Sorel survenu à Montréal. Pour la SHAA, Jean A. Sorel est à la fois un père fondateur, un compagnon de route éclairé et aussi l’homme du mouvement : le mouvement de l’émancipation des personnes aveugles et malvoyantes d’Haïti. « Avec le départ de Jean A. Sorel, ses parents, la SHAA, la communauté des personnes handicapées, Haïti ainsi que le Canada viennent de perdre un citoyen du monde, un militant actif et convaincu pour qui la dignité des personnes handicapées n’est pas négociable», indique le Dr Michel Péan dans la note. Pour sa part, le consulat général d’Haïti à Montréal a, dans une note portant la signature du chef de mission Justin Viard, saisi l’occasion pour s’associer à la peine de la communauté et de tous ceux et celles qui ont eu le privilège de connaître ce grand homme au cours de sa longue vie. En cette douloureuse circonstance, le chef de mission, Justin Viard, s’est joint aux membres de ladite mission diplomatique pour présenter ses condoléances aux familles et aux proches du vénéré défunt affectés par cette perte. En outre, il en a profité pour souligner que Jean Sorel enseignait le français, l’anglais et l’esperanto à des centaines de personnes qui n’avaient pas les moyens d’étudier à l’école ou dans des centres d’apprentissage linguistique pour une intégration plus efficace dans la société d’accueil au Canada.

Article publié dans le quotidien Le Nouvelliste le 19 avril 2017

Source : http://lenouvelliste.com/article/170221/deces-du-fondateur-de-lassociation-des-aveugles-et-amblyopes-haitiens-au-canada

 

 5. Une jeune aveugle surprise par un menu en braille au restaurant

Une adolescente américaine aveugle de 17 ans a profité pour la première fois d’un menu en braille lundi dans un restaurant. L’histoire est devenue virale grâce à un tweet. Pour Annalicia Herrera, les sorties au restaurant en famille se ressemblent un peu toutes. L’adolescente américaine de 17 ans est aveugle de naissance, et ne peut pas consulter les menus elle-même. Même si sa petite sœur Alyssa, 16 ans, lui lit l’essentiel des plats, elle finit par commander des frites et des nuggets pour que la récitation ne s’éternise pas. Lundi, une surprise l’attendait dans un restaurant de sa ville.

Ce jour-là, l’adolescente déjeunait avec sa grand-mère, son frère et sa petite sœur à Red Robin, une adresse de la ville de Grove City, dans l’État de l’Ohio, connue pour ses burgers. Après avoir montré leur table à la famille, le serveur a demandé si Annalicia désirait un menu. Sa grand-mère a répondu oui, et le serveur a remis à l’adolescente une carte en braille, ce qui ne lui était encore jamais arrivé. Alyssa a aussitôt pris sa grande sœur en photo et publié un tweet pour marquer l’événement. « Ma sœur est sur cette Terre depuis 18 ans et c’est la première fois qu’un restaurant lui donne un menu » adapté, a-t-elle écrit. Le message a depuis été partagé plus de 100 000 fois et « aimé » près de 385 000 fois.

« Le meilleur sandwich de ma vie »

« Il y avait un grand sourire sur son visage » quand Annalicia Herrera a découvert le menu en braille, raconte sa petite sœur au Huffington Post. Les membres de sa famille assis autour de la table n’en revenaient pas non plus. Pour l’adolescente, qui n’a généralement pas l’occasion de se préoccuper de « tout ce que les restaurants proposent » comme plats et autres entrées ou suppléments, la lecture du menu a pris des allures d’exploration culinaire. « Je me disais, qu’est-ce que je vais bien pouvoir prendre? », explique-t-elle à BuzzFeed News

Alyssa pense que son tweet a permis aux internautes de prendre conscience des difficultés quotidiennes que rencontrent les personnes aveugles, et plus largement les personnes touchées par un handicap. Certaines personnes « ont réalisé qu’elles étaient privilégiées de profiter de la vue », explique la petite sœur au Huffington Post. « D’autres se demandaient pourquoi tous les restaurants n’ont pas leur menu en braille. » Après avoir consulté la carte, Annalicia a choisi un burger au poulet teriyaki, « le meilleur sandwich que je n’aie jamais mangé », selon elle. Par habitude, elle a fait son choix plus vite que sa petite sœur. La prochaine fois, elle compte bien prendre le temps de lire la carte pour s’offrir un menu complet comme tout le monde.

Par Lucas Godignon/L’express.fr   2 avril 2017

Source : http://news.sfr.fr/actualites/monde/une-jeune-aveugle-surprise-par-un-menu-en-braille-au-restaurant-1134405.html

 

6. Se faire belle en cas de cécité ? Des ateliers sont ouverts

Au printemps 2017, des ateliers « beauté sans miroir » sont organisés pour les femmes aveugles et malvoyantes, partout en France. Des séances d’une heure pour apprendre à se maquiller de façon autonome. Une belle « vision » de l’accessibilité !

Accompagnée d’Isis, chien-guide sagement allongé à ses pieds, Manon, aveugle de naissance, se fait appliquer du fond de teint, du blush et de la poudre de soleil. « Votre teint est vraiment un point fort », lui explique Sophie, esthéticienne attentionnée. Dans le magasin, la jeune femme est venue se faire une « beauté sans miroir », à l’occasion d’un atelier organisé par la chaîne de cosmétique Yves Rocher, en partenariat avec l’association HandiCapZéro qui lutte pour l’autonomie des personnes aveugles et malvoyantes. L’initiative, déjà lancée en 2013, est mise en place dans six villes de France (une par région). À Lyon, le 13 avril 2017, des séances ont eu lieu toute la journée.

Se réapproprier les gestes

Durant tout l’atelier, les participantes sont accompagnées pour prendre conscience de leur visage, des zones à maquiller, des produits à appliquer… L’objectif étant de s’approprier certains gestes pour les reproduire, de façon autonome, dans la vie de tous les jours. « Je suis chanteuse et j’ai l’habitude de me faire maquiller avant un concert, confie Manon, pinceau en main, qui a choisi de mettre en valeur ses lèvres et son teint. Sinon, je me maquille seulement pour des occasions spéciales. À mon avis, ces réflexes demandent une certaine précision et s’acquièrent sur la durée. Je ne sais pas si je les appliquerai au quotidien mais c’est toujours enrichissant de se dire que c’est possible de le faire et qu’il existe des techniques spécifiques. »

Des maquilleuses formées

« Posez votre doigt et restez bien sur la paupière ; continuez jusqu’au creux » ; « Vous avez déjà mis du rouge à lèvres ? » ; « Un effet brillant donnera un peu l’impression d’avoir de l’eau sur votre bouche. C’est joli, ça donne plus de volume »… Présenter les matières correctement, oraliser toutes les informations, décrire les couleurs et les textures, faire preuve de précision… Pour animer ces séances et prodiguer les bons conseils, les maquilleuses ont bénéficié d’une petite formation. « Il est essentiel d’adopter une approche plus tactile et d’être entièrement à l’écoute pour répondre aux attentes de ces femmes qui, dans de nombreux cas, ne se sont jamais maquillées ou ne se maquillent plus à cause de leur cécité », explique Stéphanie Vieillefault, de HandiCapZéro.

Retrouver de l’assurance

« À Toulouse, une participante qui avait perdu la vue nous a expliqué qu’elle ne se maquillait plus parce qu’elle n’avait plus confiance en elle, poursuit Stéphanie. À la fin de la séance, elle nous a confié avoir retrouvé les gestes qui lui permettent de gagner en assurance grâce à des produits faciles d’application ». De son côté, Kahena, une jeune femme malvoyante venue se faire une beauté, estime avoir appris durant l’atelier. « Je n’ai pas l’habitude de me maquiller les yeux mais je pense réappliquer du mascara à l’avenir. C’est agréable de me dire que je le ferai moi-même. »

La beauté adaptée

Une fois maquillées et parfumées, Manon et Kahena peuvent repartir avec les produits de leur choix. Un kit d’accessibilité leur est également remis ; il contient, entre autres, des étiquettes en braille, à coller sur différents flacons pour identifier gels douche, shampooings et autres crèmes plus facilement. La marque Yves Rocher a par ailleurs adapté son « livre vert » à la déficience visuelle, grâce à des caractères agrandis, une version en braille et des retranscriptions audio. Au printemps 2017, les femmes désireuses de participer aux ateliers peuvent encore s’inscrire. Pour le moment, trois dates sont prévues : le 25 avril à Reims, le 27 avril à Englos, près de Lille, et le 12 mai à Orléans.

Par Handicap.fr / Aimée Le Goff, le 24 avril 2018
Source : http://informations.handicap.fr/art-cecite-maquillage-20-9780.php

 

7. Rétinite: L’édition du génome pour restaurer la vision

Des chercheurs de l’Iowa et de la Columbia University avaient déjà utilisé « CRISP » pour réparer, chez l’animal, une mutation génétique responsable de la rétinite pigmentaire, un trouble de la vision hérité qui entraîne une dégradation de la rétine et conduit à la cécité. Ici, les scientifiques de l’Université de Californie San Diego reprogramment, également chez un modèle animal, les photorécepteurs de cônes mutés, obtiennent des photorécepteurs fonctionnels qui permettent de restaurer la vision.

La technique d’édition « CRISPR/Cas » (CRISP pour Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats) est aujourd’hui reconnue comme l’une des technologies biomédicales de pointe et d’avenir. La capacité de la technologie à cibler et faire des coupes précises de l’ADN ou de l’ARN, par l’intermédiaire de bactéries ou de particules qui vont cibler les éléments d’information génétique à modifier, ouvre un nouveau paradigme pour le traitement des maladies à dominante génétique. Ici, « CRISPR » est utilisée, avec succès, pour réparer un défaut génétique causant la cécité, précisément dans les cellules souches de patients.

La rétinite pigmentaire est un bon « terrain d’étude d’efficacité » de l’édition de gènes, car ce trouble de la vision héréditaire peut être causé par de nombreuses mutations dans plus de 60 gènes. Les mutations affectent les photorécepteurs des yeux, les cellules spécialisées de la rétine qui reçoivent et convertissent les images lumineuses en signaux électriques envoyés au cerveau. Il existe deux types de photorécepteurs, des bâtonnets, qui fonctionnent en vision nocturne et périphérique, et des cônes, qui permettent la vision centrale et le discernement des couleurs. La rétine humaine contient généralement 120 millions de cellules de bâtonnets et 6 millions de cônes. Dans la rétinite pigmentaire des mutations génétiques entraînent un dysfonctionnement des cellules photoréceptrices des bâtonnets qui s’aggrave au fil du temps. Les premiers symptômes sont la perte de vision périphérique et nocturne, puis une diminution de l’acuité visuelle et de la perception des couleurs. Il n’existe pas de traitement pour la rétinite pigmentaire, qui mène, finalement, à la cécité.

Une vision restaurée : Ici, les chercheurs de l’Université de Californie San Diego School of Medicine et du Shiley Eye Institute à UC San Diego Health, avec des collègues chinois parviennent à reprogrammer, via la technique d’édition de gènes CRISP /Cas 9, les photorécepteurs de cônes mutés en photorécepteurs fonctionnels, inversent la dégénérescence cellulaire et restaurent de la fonction visuelle sur 2 souris modèles de rétinite pigmentaire. Bref, une méthode ultra à la pointe de thérapie génique, qui utilise en vecteur un virus adéno-associé (AAV) qui cible puis permet d’éliminer les mutations sous-jacentes et permet de préserver la vision. Sur les souris traitées, les tests d’électrorétinographie des récepteurs des bâtonnets et du cône suggèrent une fonction significativement améliorée.

Les essais cliniques humains pourront être planifiés rapidement concluent les chercheurs, le besoin est grand et urgent. De plus, l’approche qui consiste à reprogrammer des cellules sensibles aux mutations en cellules résistantes aux mutations pourrait avoir une application plus large à d’autres Les maladies, dont les cancers bien sûr.

Source: Cell Research 21 April 2017; doi: 10.1038/cr.2017.57 Gene and mutation independent therapy via CRISPR-Cas9 mediated cellular reprogramming in rod photoreceptors

Source : http://www.santelog.com/news/recherche-medicale/l-edition-du-genome-pour-restaurer-la-vision-en-cas-de-retinite-pigmentaire_17228_lirelasuite.htm

 

8. L’accès au transport collectif : un service essentiel pour une vie active

Vous avez de la difficulté à vous déplacer, vous avez une limitation permanente, saviez-vous que vous pouvez être éligible à pouvoir utiliser le service de transport adapté de votre ville? Le transport adapté est un service porte-à-porte pour les personnes ayant une limitation fonctionnelle. Toute personne ayant un handicap permanent est admissible au transport adapté selon certains critères établis par le Ministère des transports, de la mobilité durable et de l’électrification des transports du Québec.

Ne vous empêchez pas de sortir ! Le transport adapté du Réseau de transport de Longueuil (RTL) effectue des déplacements sur l’ensemble du territoire de l’agglomération de Longueuil, de Montréal et en périphérie.

La demande d’admission au transport adapté doit se faire sur le site web du RTL : http://www.rtl-longueuil.qc.ca/fr-CA/transport-adapte/admission/ ou par téléphone au (450) 670-2992.

Les personnes âgées de 65 ans et plus peuvent également se déplacer en transport en commun régulier et/ou adapté gratuitement sur le territoire de Longueuil en période hors pointe (selon certaines conditions).

Sachez qu’il y a maintenant sept lignes d’autobus du réseau régulier du RTL qui sont accessibles aux personnes ayant une limitation fonctionnelle. Les lignes 1, 4, 6, 74, 77, 177 et 106 peuvent vous accueillir avec votre aide à la mobilité (fauteuil roulant motorisé, fauteuil roulant manuel, déambulateur, canne, etc.).

L’Association des usagers du transport adapté de Longueuil (AUTAL) est un organisme communautaire qui défend les droits et intérêts des personnes utilisant le transport adapté et le réseau régulier accessible. Nous pouvons vous aider dans vos démarches ainsi qu’à vous expliquer le fonctionnement du transport adapté et accessible du RTL. Pour toutes questions ou commentaires, n’hésitez à nous contacter au (450) 646-2224 ou [email protected]

Dominique Palardy, Directrice générale AUTAL

Article paru dans le Courrier du Sud le 26 avril 2017

Source : http://www.lamediatheque.tc/wp-content/uploads/html/CD_20170426/index.html#p=24

 

9. Programme de subvention au transport adapté – Le ministre Laurent Lessard annonce une bonification de 6 M$

QUÉBEC, le 27 avril 2017 /CNW Telbec/ – Le Programme de subvention au transport adapté sera doté, pour l’année 2017, d’une enveloppe globale de 95,78 millions de dollars, soit une bonification de près de 6 millions par rapport au budget disponible en 2016. Ce budget additionnel permettra de mieux soutenir le maintien et le développement des services offerts à la population.

Le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, M. Laurent Lessard, en a fait l’annonce dans le cadre de l’étude des crédits.

La contribution gouvernementale offerte dans le cadre du Programme de subvention au transport adapté vise à soutenir les organismes de transport adapté municipaux dans leurs efforts pour assurer la mobilité des personnes à mobilité réduite du Québec.

« Nous sommes conscients des besoins toujours grandissants et de l’importance d’offrir des services de transport adéquats aux personnes à mobilité réduite ou en perte d’autonomie, afin de favoriser leur participation sociale, professionnelle et économique. En assurant la continuité du financement aux organismes de transport adapté, nous contribuons au dynamisme de la société québécoise dans toutes les régions du Québec. »-Laurent Lessard, ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports

Faits saillants :

Le transport étant une composante importante pour la participation sociale des personnes à mobilité réduite, le Ministère soutient financièrement depuis 1979 le milieu municipal, qui a l’obligation d’offrir à ces personnes, sur leur territoire, un service de transport adapté.

Par l’intermédiaire du Programme de subvention au transport adapté, le gouvernement offre un soutien financier indispensable à 102 organismes municipaux pour le maintien de ces services. Répartis dans tout le Québec, ces organismes desservent près de 99 % de sa population. Plus de 116 000 personnes admissibles au transport adapté ont ainsi effectué 8,4 millions de déplacements en 2015.

SOURCE Cabinet du ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports

Source : http://www.newswire.ca/fr/news-releases/programme-de-subvention-au-transport-adapte—le-ministre-laurent-lessard-annonce-une-bonification-de-6-m-620643563.html

 

10. Recours collectif, Absence de faute selon la STM

La STM affirme qu’elle n’a rien à se reprocher que son service est adéquat pour tous les Montréalais, égalitaire et sans discrimination.

Jeudi marquait la fin des audiences pour l’autorisation du recours collectif contre la Société de transports de Montréal (STM), l’Agence métropolitaine de transport (AMT) et la Ville de Montréal par le Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec (RAPLIQ).

« La STM reconnaît le droit à l’accessibilité. Comme il y a une multitude de cas d’accessibilité, le plus évident [pour la clientèle à mobilité réduite] est l’offre de service de transport public adapté », explique Me Jean-Philippe Desmarais, avocat de la STM, en référant au service de transport adapté que peuvent utiliser les personnes vivant avec un handicap physique.

Toutefois, le RAPLIQ ne partage pas cet avis. « Le réseau de transport en commun de Montréal fait partie d’un tout, le service régulier [autobus et métro] et service adapté », précise Me Aymar Missakila, avocat du RAPLIQ, en affirmant que tout devrait être accessible.

Les avocats du RAPLIQ contestent également l’argument soulevé hier par l’avocate de l’AMT, Me Mélanie Rivest, affirmant que les défenderesses, la STM, l’AMT et la Ville de Montréal, possèdent des politiques et des plans d’action visant à améliorer continuellement l’accessibilité du réseau. « Si on a un plan, c’est parce que ce n’est pas accessible », affirme Me Gilles Garneau qui partage la défense du RAPLIQ.

Quant à la Ville de Montréal, Me Chantal Bruyère, avocate de la Ville de Montréal, met en doute la pertinence de sa cliente à être dans ce recours. « La Ville de Montréal n’a pas de rôle opérationnel dans le transport en commun, elle n’a qu’un rôle politique et budgétaire », soutient Me Bruyère en précisant que les reproches du RAPLIQ visent principalement les fournisseurs de service. « Et on ne peut s’immiscer à l’intérieur de la répartition financière », poursuit-elle.

Ces audiences se concluent de manière satisfaisante pour le RAPLIQ. « On sort avec le sentiment du devoir accompli, on a pu relever tout ce qu’on voulait dire », explique Me Missakila, heureux des arguments que lui et ses collègues ont soulevés pour défendre le RAPLIQ.

Article de Charlotte R. Castilloux publié le 20 avril

Source : http://www.journaldemontreal.com/2017/04/20/recours-collectif-absence-de-faute-selon-la-stm

 

11. INCA amorce son 100e anniversaire en lançant un programme de dressage de chiens-guides

TORONTO, le 26 avril 2017 /CNW/ – INCA amorce son 100e anniversaire en lançant son propre programme de chiens-guides visant à élever et à dresser des chiens-guides uniquement à l’intention des personnes vivant avec une perte de vision. Les deux premiers chiots du programme sont arrivés au Canada et on en prévoit davantage au cours de la prochaine année. Les premiers chiots devraient terminer leur formation et être jumelés à de futurs propriétaires à la fin de 2018.

INCA est à la recherche de gens passionnés des animaux dans les régions de Toronto, de Winnipeg et d’Halifax qui aimeraient devenir éleveurs de chiots (lien à la FAQ et au dépliant sur les éleveurs de chiots). Ils devront accueillir les chiots dans leur domicile dès l’âge de huit semaines et les garder jusqu’à ce qu’ils aient entre 12 et 15 mois, soit lorsqu’ils commenceront leur véritable formation de chien-guide. Le rôle des éleveurs de chiens est de fournir un foyer chaleureux à un chiot en dressage et d’aider à le préparer à l’aide d’un programme supervisé de techniques d’obéissance et de socialisation dirigé par INCA. Tous les frais seront couverts par INCA.

« Conformément au désir des Canadiens qui vivent avec une perte de vision, le programme de chiens-guides d’INCA est conçu pour fournir une gamme de choix et de services, a affirmé John Rafferty, président et chef de la direction d’INCA. Nous visons à former des chiens-guides pour répondre spécifiquement aux besoins de ces gens grâce à une approche de dressage qui maximise la réussite et à un ensemble de mesures d’appui qui garantissent que chaque propriétaire puisse pleinement profiter de son chien-guide. »

Le Canada compte près d’un demi-million de personnes aveugles ou ayant une vision partielle. Pour certaines d’entre elles, un chien-guide procure un niveau de mobilité, de liberté et de confiance inégalé, permettant de toutes nouvelles expériences. Bien qu’il existe déjà d’autres programmes de formation de chiens-guides au Canada et à l’international, le nouveau programme de chiens-guides d’INCA accroîtra le nombre de chiens dressés au pays et élargira les choix et les occasions pour les gens souhaitant avoir un chien-guide.

INCA a entamé le processus pour faire accréditer le programme par la International Guide Dog Federation, lequel comprendra les caractéristiques suivantes :

  • Approche privilégiant la cécité : INCA formera des chiens qui travailleront uniquement comme chiens-guides pour les propriétaires aveugles ou ayant une vision partielle.
  • Normes de qualité supérieure : INCA travaillera avec des golden retrievers, des labradors et des croisements de ces deux races provenant des meilleurs élevages de chiens-guides.
  • Options de dressage souples : La formation de chiens-guides sera adaptée aux besoins de chaque partenariat et pourra comprendre des options de dressage à partir d’emplacements centralisés ou de la collectivité où réside le propriétaire.
  • Aucuns frais pour le propriétaire : Les propriétaires de chiens-guides n’auront pas à payer pour le chien, la formation ou les services de suivi fournis par INCA. Tous les frais seront couverts par des dons de bienfaisance.
  • Gamme complète de services à valeur ajoutée : INCA fournira des services de suivi tout au long de la vie active du chien, y compris des séances de dressage supplémentaires et d’appoint, du soutien par les pairs et des groupes sociaux.
  • Engagement à l’égard des droits : INCA travaillera de concert avec les propriétaires de chiens-guides pour sensibiliser le public et éliminer les obstacles qui restreignent l’accessibilité et portent atteinte à leurs droits.

« Selon moi, toute personne qui souhaite être propriétaire d’un chien-guide devrait avoir cette chance. Je suis donc ravie du lancement de ce nouveau programme qui accroîtra la disponibilité de chiens-guides au Canada, a déclaré Victoria Nolan, membre du conseil national d’INCA et propriétaire de chien-guide de longue date. Je suis également enchantée que la sensibilisation sur les droits en matière d’accessibilité, d’environnement bâti et d’utilisation de chiens-guides occupe une place prépondérante dans le programme. Ne serait-ce pas fantastique si les propriétaires de chiens-guides partout au monde pouvaient monter dans un taxi ou aller prendre un café avec des amis sans vivre de discrimination? »

Visitez http://cnib.ca/fr/services/Guide-Dogs/Pages/default.aspx pour obtenir plus d’information sur le programme de chiens-guides d’INCA, notamment comment faire une demande pour être éleveur de chiot bénévole ou connaître les toutes dernières mises à jour sur le programme.

INCA en bref

INCA est un organisme de bienfaisance enregistré qui fournit avec ferveur un soutien communautaire, des renseignements et une représentation nationale aux Canadiens aveugles ou ayant une vision partielle afin de s’assurer qu’ils ont la confiance en soi, les compétences et la possibilité de se réaliser pleinement dans la société. Pour en savoir davantage, visitez le www.cnib.ca/fr ou composez le numéro sans frais des services téléphoniques d’INCA au 1 800 563-2642.

SOURCE INCA

Source : http://www.newswire.ca/fr/news-releases/inca-amorce-son-100e-anniversaire-en-lancant-un-programme-de-dressage-de-chiens-guides-620484243.html

 

12. Aldo lance un nouveau site Web et une plateforme de commerce électronique adaptatifs – La toute dernière réalisation de la transformation numérique d’Aldo

MONTRÉAL, le 26 avril 2017 /CNW Telbec/ – Le Groupe ALDO vient de rendre publique une nouvelle étape de sa transformation numérique avec le lancement d’un nouveau site Web et d’une plateforme de commerce en ligne adaptatifs. Ces nouveaux venus hausseront la barre en matière de commerce électronique, d’expérience mobile et en magasin.

« Nous nous engageons à concevoir une expérience numérique universelle, accessible, pensée pour les medias sociaux, centrée sur l’humain, mais aussi facile à faire évoluer », déclare Grégoire Baret, directeur général, en charge du design lié à l’expérience client. « Nous faisons participer nos clients à chaque étape du processus créatif. Nous nous concentrons autant sur la qualité que sur les détails du parcours utilisateur, pour aller au-delà de la simple commodité et développer les services les plus appropriés aux attentes de notre public. » D’autre part, M. Baret a dirigé la mise en place des nouveaux pilotes de boutiques « connectes » et des nouvelles applications pour les associés en magasin

Le nouveau site Web de l’entreprise basée à Montréal servira ses objectifs en matière de commerce électronique. En effet, elle profitera de cet élan pour générer des transactions mobiles et augmenter les ventes dans toutes les catégories afin d’accroître la popularité d’Aldo dans l’industrie de la chaussure et des accessoires.

La nouvelle « vitrine » mondiale sera lancée sur tous les marchés notamment canadiens, américains et européens. En visitant le site, le client aura droit à une expérience :

Plus rapide, pour une performance adaptée aux attentes de vitesse des clients de commerce en ligne.

Plus sophistiquée, avec un nouveau langage visuel et un nouveau style photographique.

Plus fonctionnelle sur tous les appareils, et conforme aux normes d’accessibilité numérique (WCAG 2.0,  niveau AA).

Plus inspirante, branchée sur les nouvelles tendances avec des astuces de style provenant d’influenceurs actifs sur les réseaux sociaux.

Ce changement survient alors qu’une transition s’opère au sein de l’équipe de leadership du Groupe ALDO. En effet, Aldo Bensadoun, fondateur de l’entreprise, a confié le rôle de chef de la direction à son fils, David Bensadoun, plus tôt au cours du mois. L’entreprise est plus déterminée que jamais à montrer aux consommateurs qu’Aldo est une marque axée sur le numérique.

Jennifer Maks, vice-présidente de la stratégie omnicanale, déclare : « Nos nouvelles expériences numériques visent à inspirer les gens à en découvrir davantage sur Aldo et à en faire leur destination principale pour les chaussures, sacs et accessoires. Notre nouveau site Web de commerce électronique est le cœur de notre stratégie omnicanale et complète naturellement nos magasins. »

« Lors du processus de création du nouveau site d’Aldo, nous avons travaillé à mettre en valeur la marque de façon à ce que le client vive une expérience unique et enrichissante », dit Rachel Bogan, une partenaire du Groupe ALDO travaillant pour Work & Co, agence de production numérique. « Nous avons également misé sur la simplicité et la rapidité, permettant ainsi au consommateur de trouver et d’acheter ce qu’il désire en quelques secondes seulement. Nous sommes fiers de contribuer à l’évolution d’Aldo qui vise à offrir une expérience homogène, peu importe le point de contact : magasin, site Web, appareil mobile, service à la clientèle ou expérience employé. »

À propos du Groupe ALDO Inc.

Le Groupe ALDO est une entreprise d’envergure internationale qui crée et commercialise des marques de chaussures et d’accessoires mode. Comptant plus de 2300 points de vente dans 100 pays, l’organisation s’impose avec deux marques signatures, Aldo et Boutique Spring, ainsi qu’un concept multi-marques, Globo. Fondé en 1972 par Aldo Bensadoun, le Groupe ALDO mène toutes ses activités à partir de son siège social à Montréal et met de l’avant tous les jours les valeurs d’amour, de respect et d’intégrité de son fondateur. Plus de 20 000 personnes travaillent pour le Groupe ALDO dans le monde. Pour plus de renseignements, visitez le www.aldogroup.com.

À propos de Work & Co

Work & Co est une agence de production numérique ayant des bureaux à Brooklyn, Portland et Rio de Janeiro. Existante depuis près de quatre ans, l’entreprise se concentre entièrement à la conception et au développement de produits numériques. Mis à part ALDO, quelques-uns des partenaires de Work & Co incluent des marques très respectées comme Apple, Google, Facebook, Nike, Chase, Marriott et bien d’autres. Pour plus de renseignements, visitez le www.Work.co.

Source : Groupe Aldo

Renseignements : Geneviève Sharp : [email protected], 514-991-4361

Source : http://www.newswire.ca/fr/news-releases/aldo-lance-un-nouveau-site-web-et-une-plateforme-de-commerce-electronique-adaptatifs—la-toute-derniere-realisation-de-la-transformation-numerique-daldo-620485653.html

 

13. Voter, c’est commencer à « vivre ensemble »

Alors que nous nous préparons à utiliser notre droit de vote à quatre reprises jusqu’au 18 juin 2017, deux livres Ne votez-plus et No vote nous encouragent à ne pas voter : raison pour laquelle j’ai décidé de publier Votons ! Ce que Jaurès, De Gaulle et Saint-Exupéry ont encore à dire aux Français déboussolés. À l’heure où certains apprentis sorciers nous incitent à adresser un bras d’honneur à des élus que nous jugerions indignes de nos suffrages, en nous abstenant, il convient de rappeler qu’en janvier 1933 les Nazis ont remporté les élections législatives en Allemagne, permettant à Adolf Hitler de devenir le chancelier du Reich. Le Führer devait la fausse victoire de son parti à un taux d’abstention record qui s’était élevé à… 34%!

Les élus qui nous méritons

Bien des électeurs sont fortement démotivés, déboussolés et peu enclins à se déplacer pour exercer leur devoir et leur droit de vote, tant est vive la défiance qu’ils ressentent parfois à l’égard de ceux qui briguent leur suffrage. Il y a 60 000 élus en France et, parmi eux, tous ceux qui sacrifient en toute discrétion leurs soirées, leurs dimanches et leur temps libre en se tournant vers les autres. Ces élus de proximité ne méritent pas d’être jugés à l’aune des 0,2% d’entre eux qui dysfonctionnent. N’avons-nous pas les élus que nous méritons, victimes, comme nous le sommes parfois nous-mêmes, de l’ère du « Tout à l’Ego », de l’hyper-narcissisme qui caractérise notre époque? Discréditer nos élus au point de ne plus condescendre à glisser nos bulletins dans les urnes de la démocratie n’est-ce pas un peu nous injurier nous-mêmes?

La citoyenneté, c’est 7 jours sur 7

Avant de faire du « bashing » contre nos élus, posons-nous la question de savoir ce que nous faisons, chacun d’entre nous, au quotidien, pour la collectivité qui nous entoure? Nos droits et nos devoirs de citoyens ne peuvent pas rester ceux de simples consommateurs d’une ressource conquise de haute lutte et que nous finirions par consumer à force de la consommer en nous contentant de voter, dans le meilleur des cas, tous les cinq ans. L’exercice de la citoyenneté, c’est 7 jours sur 7. Les consommateurs passifs que nous sommes trop souvent devenus ne doivent-ils pas redevenir les acteurs proactifs de la démocratie qui leur a été transmise par leurs ancêtres au prix du sang, de la sueur et des larmes?

L’avenir appartient à ceux qui gardent le contrôle

Si nous voulons faire pression sur nos députés pour qu’ils fassent évoluer la loi et que les votes blancs soient pris en compte, au point d’annuler les élections au-delà d’un certain seuil, ce n’est pas en nous abstenant aujourd’hui que nous pourrons exiger quoi que ce soit de nos élus demain. En redonnant la parole à Jaurès, De Gaulle et Saint-Exupéry, à ces trois figures de l’engagement, j’ai voulu rappeler aux êtres de bonne volonté que l’avenir n’appartient pas aux « aquoibonistes », aux désenchantés, aux démotivés de la chanson de Serge Gainsbourg mais à ceux qui, comme le rappelle Jaurès, ont envie de garder le contrôle du devenir de l’humanité en rejetant la loi de panurge et en refusant de « faire écho, de leur âme, de leur bouche et de leurs mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. »

Droit de vote : au prix de sacrifices

Le droit de vote a coûté très cher aux êtres humains. Il n’a été conquis qu’au prix d’innombrables sacrifices, et les femmes françaises ne l’ont acquis que le 21 avril 1944. Il reste le meilleur antidote que l’Homme ait conçu pour lutter contre la barbarie dont il est capable. Toute personne qui souffre d’un handicap, visible ou invisible, sait le vrai prix du droit de vote. Longtemps, les femmes et les personnes handicapées ont été exclues d’un suffrage qui, sans eux, ne serait jamais vraiment devenu universel. Là où nos handicaps, nos dépendances ou nos différences nous empêchent en nous discriminant, ce sont nos droits civiques qui nous libèrent en nous intégrant. Voter, c’est commencer à accepter de vivre ensemble.

Écrivain, historien, éditeur, Jean-Pierre Guéno a dirigé le développement culturel de la Bibliothèque nationale pendant sept ans aux côtés d’Emmanuel Le Roy Ladurie, puis les éditions de Radio France pendant douze ans. L’auteur de Paroles de poilus, de trois livres sur Charles de Gaulle et de trois  sur Antoine de Saint- Exupéry a publié une soixantaine d’ouvrages. Cet ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud aime à se définir comme un « passeur de mémoire » : la mémoire des humbles, et celle de ceux qui les aident à grandir.

Par Jean-Pierre Guéno, écrivain, historien, éditeur, 20 avril 2017

Source : http://informations.handicap.fr/art-votons-gueno-1027-9787.php

 

14. Un nouveau symbole pour les personnes handicapées?

Un groupe de militants demande à l’Ontario de modifier le symbole utilisé pour indiquer un espace réservé aux personnes handicapées. Le Forward Movement, qui défend les intérêts des gens à mobilité réduite, a organisé un événement dimanche pour promouvoir le « symbole dynamique d’accès », qui illustre une personne en fauteuil roulant en mouvement.

Conçu en 1968, le symbole universel indiquant un espace réservé aux gens handicapés représente une personne assise dans un fauteuil roulant.

Toutefois, les personnes handicapées y sont injustement représentées comme dépendantes, passives et sans défense, selon le cofondateur Jonathan Silver. « Je ne pense pas que le logo représente l’être humain au-delà de la chaise roulante ».

Le groupe demande à l’Ontario d’adopter le « symbole dynamique d’accès » comme signe d’accessibilité officiel. Sur celui-ci, la personne en fauteuil roulant est penchée vers l’avant et se déplace d’elle-même.

L’athlète paralympique à la retraite Paul Rosen parraine l’initiative. « Le fauteuil roulant n’est pas une condamnation à mort. Ce nouveau logo va changer les attitudes ».

S’il est adopté, l’Ontario emboîterait le pas aux États de New York et du Connecticut, qui exigent que le symbole soit utilisé pour toutes les nouvelles constructions, tout en permettant la signalisation existante. Ainsi, le changement ne coûterait pratiquement rien à la province, soutient le groupe.

Publié le dimanche 23 avril 2017 par Ici-Radio-Canada-Toronto

Source : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1029734/un-nouveau-symbole-pour-les-personnes-handicapees