Écho du RAAMM pour la période du 30 octobre au 5 novembre

30 octobre 2017

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 30 octobre au 5 novembre 2017.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Le vingtième du centre communautaire Berthe-Rhéaume, ça se fête en grand!

Pour célébrer en grand le 20e anniversaire du centre communautaire Berthe-Rhéaume, le RAAMM vous offre, du 21 au 24 novembre, une semaine d’activités spéciales!

Du lundi au jeudi, en après-midi, venez revivre des activités qui ont été offertes au fil du temps au centre communautaire! Fabrication de bombes de bain, automassage, conférence policière suivie d’un atelier d’autoprotection et chant choral : il y a pour tous les goûts! Ces 4 activités sont gratuites!

Pour terminer la semaine en beauté, venez fêter, rire et chanter, le vendredi 24 novembre lors d’un souper suivi d’une soirée boîte à chansons! Vous pouvez vous procurer dès maintenant votre billet pour cette soirée, au coût de 15$. Les places sont limitées, achetez vite le vôtre.

Vous trouverez plus bas l’horaire détaillé des activités offertes.

Cette semaine d’activités spéciales a été concoctée par les membres du comité du vingtième anniversaire et vous est offerte grâce à la générosité de nos donateurs. Nous remercions chaleureusement Point-par-Point et la Fondation des aveugles du Québec de leur soutien financier.

Pour vous inscrire aux activités et acheter votre billet pour la soirée boîte à chansons, contactez Anna Gluhenicaia au 514-277-4401, poste 111 ou par courriel à [email protected]

Voici l’horaire des activités offertes :

Lundi 20 novembre, de  13 h à 16 h : Fabrication de bombes de bain

Animé par Josée Boyer et Anita Dedobbeleer, cet atelier vous offre la chance de fabriquer vos propres bombes de bain naturelles! Voici une belle occasion de commencer à préparer vos cadeaux de Noël ou tout simplement de vous gâter!

Date limite d’inscription : mardi 14 novembre.

Mardi 21 novembre, de 13 h à 16 h : Techniques d’automassage

Vous voulez vous détendre? Venez profiter de cet atelier animé par Daniel Roy pour découvrir les techniques de l’automassage. Habillez-vous confortablement et venez faire l’apprentissage du massage personnel.

Date limite d’inscription : mercredi 15 novembre.

Mercredi 22 novembre, de 13 h à 16 h : Conférence policière et atelier d’autoprotection

Une policière du SPVM viendra faire une présentation sur la sécurité personnelle et la sécurité routière pour piétons. Par la suite, l’organisme Pleins pouvoirs animera une conférence pratique sur la sécurité et l’autoprotection au quotidien pour acquérir des stratégies pour augmenter son coffre à outils de sécurité et savoir mieux réagir  lorsque confronté à des commentaires blessants, des railleries ou des taquineries déplaisantes et des situations envahissantes ou difficiles, que ce soit chez soi, sur la rue, en sortie ou avec des proches.

Date limite d’inscription : jeudi 16 novembre.

Jeudi 23 novembre, de 13 h à 16 h : Chant choral

Que vous ayez déjà chanté dans une chorale ou uniquement sous la douche, cette activité est l’occasion de joindre votre voix à celles d’autres amateurs de chant! Michelle Brulé et Ninette Langevin animeront cet atelier où vous travaillerez ensemble pour monter une ou deux chansons.

Date limite d’inscription : vendredi 17 novembre.

Vendredi 24 novembre, de 16 h 30 à 21 h 30 : Souper et soirée boîte à chansons

Venez faire la fête, rire et chanter pour terminer en beauté cette semaine d’activités!

Un coquetel, avec ou sans alcool, vous sera offert à l’accueil!

Le souper sera servi à 18 h. Au menu : un délicieux buffet froid de Resto Plateau. Après le souper, la soirée se poursuivra en chansons!

Aucune boisson alcoolisée ne sera vendue sur place : apportez votre vin et votre bière.

Les boissons gazeuses et le café seront offerts.

Coût du billet : 15 $. Les places sont limitées, achetez vite votre billet!

2. Communiqué en rappel-Rencontre d’échanges et de réflexions avec Hoëlle Corvest

De passage à Montréal, Hoëlle Corvest, spécialiste de la forme et du toucher pour les non-voyants, vous convie à une expérience d’apprentissage sensorielle entourant le toucher et ses multiples facettes dans la vie de tous les jours, incluant l’accès à l’art.

Quand : le lundi 6 novembre

Heure : de 13 h à 15 h

Endroit : RAAMM, 5225 rue Berri, local 100, Montréal

Chacun sait qu’en situation de handicap visuel sévère, les personnes concernées développent les autres sensorialités pour repérer et connaître diverses présences qui se manifestent autour d’elles. Les scientifiques ont clairement indiqué que le toucher et la vision transmettent les formes perçues de manière similaire. Mais, chaque personne handicapée visuelle vit l’immense pénurie d’informations relayées par l’approche tactile. Le tabou social, l’interdiction de toucher dans les musées, les images visuelles constantes, les emballages, les vitrines, les dimensions trop grandes ou trop petites freinent, répriment et empêchent le toucher…

Ce moment d’échanges et de réflexions a pour objet d’évoquer cette situation de contrainte vécue, plus ou moins acceptée, puis d’indiquer des moyens et stratégies à développer pour repousser les limites qui entravent nos possibilités d’inclusion sociale et culturelle.

Pour vous inscrire à cette rencontre, contacter Anna au 514-277-4401, poste 111 ou par courriel à [email protected], au plus tard le mercredi 1er novembre.

Au plaisir d’échanger avec vous,

Anne Jarry et Hoëlle Corvest

3. La direction générale du RUTA de Montréal, un défi des plus stimulants

Bonjour à tous, je suis Serge Poulin et depuis le 1 août dernier, c’est avec une grande motivation et beaucoup de plaisir que j’occupe la fonction de directeur général au sein du RUTA de Montréal. J’œuvre depuis plus de 25 ans dans le milieu communautaire à l’amélioration des conditions de vie des personnes en situation de handicap et j’ai développé une grande expertise en matière d’accessibilité universelle.

Pour moi, le transport collectif est primordial dans la réalisation de l’ensemble des activités de tout citoyen à part entière d’une municipalité. Soyez assuré qu’en collaboration avec l’équipe ainsi que les membres du conseil d’administration, nous allons déployer tous les efforts nécessaires pour faire avancer l’accessibilité universelle, la qualité du service, la sécurité, les communications, bref, l’équité pour toute personne en situation de handicap autant au transport adapté qu’au transport régulier.

Nous sommes tous conscients qu’il s’agit là d’un défi de taille et à long terme, mais pour y arriver, nous faisons appel à votre participation active, autant dans la concertation qu’au niveau de la défense collective et individuelle des droits nous permettant ainsi de documenter les besoins exprimés tout en se donnant la possibilité d’évaluer les différentes formes de réponses aux besoins.

Puisque le transport s’avère le moteur de la participation et de l’inclusion scolaire, professionnelle et sociale des personnes en situation de handicap, celles-ci doivent pouvoir utiliser le mode de transport de leur choix en toute sécurité et en toute quiétude et ce, en tenant compte de l’accessibilité universelle.

Serge Poulin

COMMENT PROCÉDER POUR DÉPOSER UN COMMENTAIRE?

Faites-nous connaître vos besoins, exprimez les difficultés que vous rencontrez lors de vos déplacements!

Le RUTA de Montréal peut vous accompagner dans vos démarches et intégrer vos besoins personnels dans une perspective collective.

Au transport adapté: indiquez le jour, l’heure et la destination du déplacement, le numéro d’usager et commentez la situation.

Au réseau régulier: indiquez le jour, l’heure, la ligne d’autobus, la direction de l’autobus et le numéro de l’autobus (généralement affiché dans le bas du pare-brise).

Merci pour votre confiance!

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le RUTA de Montréal a un service d’aide et d’information

Vous avez besoin de renseignements pour vous déplacer? Pour l’acheminement de votre demande d’admission au transport adapté, pour répondre à vos questions concernant le transport ou pour vous référer aux bonnes personnes?

Nous sommes là pour VOUS!

Le RUTA organise également des rencontres d’information pour les organismes

Pour vos usagers du TA, pour les futurs usagers, pour les intervenants de votre milieu et pour les parents d’usagers du transport adapté, etc.

Informez-vous!

Pour nous joindre :

RUTA Montréal, 3800, rue Radisson suite 111, Montréal, QC, H1M 1X6

Tél : 514-255-0765

Source : InfoRuta -Bulletin d’information du Regroupement des Usagers du Transport Adapté et accessible de l’Île de Montréal, octobre 2017 InfoRUTA  Word – octobre 2017

4. Un nouveau site Web adapté aux personnes handicapées

La Table de concertation régionale des associations de personnes handicapées de Lanaudière (TCRAPHL) a procédé au lancement de son nouveau site Web présentant divers services offerts aux personnes handicapées dans la région. La particularité du site: la navigation est adaptée pour les personnes présentant des limitations.

Claude Savoie, qui est non-voyant, en témoigne lors du point de presse. Les sites Internet sont souvent peu conviviaux et difficiles d’utilisation pour les personnes présentant une déficience visuelle. Grâce à une synthèse vocale qui lit pour lui les contenus des sites à voix haute, celui qui œuvre à l’Association des personnes handicapées du secteur Berthier se débrouille sur Internet et est à même de juger de la facilité d’accès d’un site. C’est d’ailleurs grâce à sa collaboration que l’équipe de développeurs de la plate-forme de la TCRAPHL a pu procéder à certains ajustements de compatibilité avec les interfaces vocales.

« Moi par exemple, je me sers beaucoup du clavier pour me promener, plutôt que de la souris, parce que c’est plus facile pour sélectionner les bons onglets. Mais pour que cette méthode fonctionne, il faut que le site soit bien fait. Et les sites bien faits, comme celui présenté aujourd’hui, sont encore rares. »

Grâce à une subvention consentie par l’Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ) et entourée par des professionnels aguerris, l’équipe de la TCRAPHL a mis en place une plate-forme conviviale et accessible pour les personnes présentant des limitations, et ce, assure-t-on, selon les plus récents standards en la matière.

Fruit d’un an de travail, le site Web se veut simple et sobre. Organisé sous forme d’onglets thématiques, le site de la TCRAPHL permet de trouver rapidement les services offerts par les associations membres et les différents partenaires.

« Notre but était de permettre de trouver facilement les informations sur différents sujets tels l’inclusion aux services de garde, le soutien à domicile, le transport, etc. Treize thématiques ont ainsi été identifiées permettant de regrouper des informations pertinentes, et ce, pour l’ensemble du territoire lanaudois », explique pour sa part Pierre Fontaine, responsable de la réalisation du projet.

Pour visiter le nouveau site Web: http://www.tcraphl.org.

Publié le 23 octobre 2017 par Caroline Morneau

Source : http://www.laction.com/actualites/2017/10/23/un-nouveau-site-web-adapte-aux-personnes-handicapees.html

5. Services publics : Les droits des personnes handicapées

Si vous êtes une personne handicapée, vous avez le droit de recevoir les documents et les services offerts au public en toute égalité.

Qu’entend-on par EN TOUTE ÉGALITÉ ?

Si vous demandez d’avoir accès à un document destiné au public, le ministère ou l’organisme concerné doit vous fournir ce document en format adapté à vos besoins.

Si votre demande est pressante, précisez-le au ministère ou à l’organisme car des délais sont habituellement requis pour l’adaptation.

Si vous en faites la demande, le ministère ou l’organisme doit vous proposer un service d’assistance (ex. : de l’aide pour remplir un formulaire ou un questionnaire administratif).

Si les locaux où sont offerts les services publics ne sont pas accessibles, des alternatives doivent vous être proposées.

Toutes les adaptations qui sont mentionnées ci-haut doivent être offertes gratuitement.

Les ministères, les organismes et les établissements du réseau de la santé et des services sociaux sont soumis à ces obligations. Pour en savoir plus, vous pouvez visionner ici une capsule vidéo de l’OPHQ, également disponible sur son site Web.

Par ailleurs, si vous faites affaire avec l’OPHQ et que vous éprouvez certains problèmes à obtenir les services dont vous avez besoin, sachez que vous pouvez vous en plaindre au Protecteur du citoyen.

Il est facile de recourir à nos services, par téléphone, par courriel ou au moyen du formulaire sécurisé sur notre site Web. Nous intervenons gratuitement et en toute confidentialité. Notre site Web est conforme aux standards d’accessibilité et nous pouvons vous fournir l’aide nécessaire si vous communiquez avec nous par téléphone

Par Le Protecteur du citoyen Partenaire de vous, mise en ligne le 17 octobre 2017

Source : http://www.protegez-vous.ca/partenaires/le-protecteur-du-citoyen/Services-publics-les-droits-des-personnes-handicapees

6. Rapport de la SAAQ: les citoyens appellent à un virage «sécurité» La protection des personnes les plus vulnérables est au cœur des priorités

Diminution de la vitesse dans les rues résidentielles, contrôle policier près des passages pour piétons, aménagement systématique de trottoirs et de pistes cyclables : la protection des personnes les plus vulnérables est au cœur des priorités des citoyens en vue de la réforme promise du Code de la sécurité routière (CSR).

Les Québécois veulent des villes à échelle humaine où l’on peut se déplacer en toute sécurité, peut-on lire dans un rapport de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). Ce document de 63 pages fait la synthèse des consultations menées le printemps dernier par la SAAQ en vue de réviser le CSR.

Le gouvernement Couillard s’est engagé il y a trois ans à améliorer le Code de la sécurité routière, entre autres pour protéger le nombre croissant de cyclistes, de piétons et de personnes qui ont des difficultés à se déplacer — notamment à cause du vieillissement de la population.

331 Nombre de mémoires ou de documents de groupes et de citoyens reçus.

La SAAQ a transmis le mois dernier ses recommandations à l’ex-ministre des Transports, Laurent Lessard, en vue d’une réforme du CSR, indique-t-on. M. Lessard s’était engagé à déposer un projet de loi cet automne dans le but d’amender le CSR. Le dossier est désormais entre les mains de son successeur André Fortin, nommé aux Transports lors du remaniement ministériel de la semaine dernière.

Environnement meurtrier

Dans une série de rencontres publiques et de consultations menées sur le Web, la SAAQ a reçu pas moins de 13 000 commentaires et 331 mémoires ou documents de groupes et de citoyens intéressés par une réforme du CSR.

Un thème récurrent se dégage, à la lecture de ces avis : les citoyens réclament des infrastructures sécuritaires — et pas seulement pour se déplacer en voiture. Ils sont aussi favorables à un contrôle policier pour faire respecter les limites de vitesse, les traverses de piétons ou même l’interdiction du cannabis au volant, avec la légalisation imminente de la marijuana.

« On n’accepte plus que nos villes soient des environnements meurtriers pour des piétons ou des cyclistes. Pourquoi on accepterait ça ? Il y a aussi une prise de conscience de l’importance d’aménager des infrastructures de qualité », dit Christian Savard, directeur général de Vivre en ville.

L’organisme organise deux journées de réflexion sur le thème de la « vision zéro », à Québec et à Montréal, les 24 et 25 octobre. Des experts viendront discuter de cette « vision » qui vise à réduire à zéro le nombre de morts et de blessés dus à des collisions sur la route.

La mort du jeune cycliste d’élite Clément Ouimet dans une collision avec un véhicule sur le mont Royal, il y a deux semaines, montre qu’il y a des progrès à faire en matière de protection des cyclistes à Montréal, note Christian Savard.

Les candidats à la mairie de Montréal, Denis Coderre et Valérie Plante, proposent une « vision zéro ». C’est un signe de l’intérêt des électeurs pour les questions d’aménagement urbain, remarque Christian Savard. La vision zéro vient cependant avec la responsabilité d’aménager en tout temps des infrastructures responsables, souligne-t-il.

Des organismes et citoyens ayant pris part aux consultations de la SAAQ réclament ainsi que chaque chantier de réfection des infrastructures (aqueduc et égout) soit l’occasion de réaménager les rues afin d’améliorer la sécurité des piétons, des personnes handicapées et des cyclistes. 

« Code de la rue »

C’est aussi ce que proposent les experts Catherine Morency et Jean-François Bruneau, de Polytechnique Montréal, dans un rapport présenté en novembre 2016 au ministère des Transports, dont Le Devoir a fait état la semaine dernière.

Ils estiment réaliste l’implantation au Québec d’un « code de la rue » inspiré de pays européens comme la Belgique, la France et la Suisse. Une initiative comme celle-là accorde la priorité absolue aux piétons et oblige les conducteurs de véhicules à respecter les usagers les plus vulnérables — piétons et cyclistes.

Les consultations de la SAAQ ont donné lieu à des suggestions similaires. Les Québécois demandent, par exemple, que le nouveau CSR encadre davantage la présence de camions lourds en ville.

D’autres suggestions témoignent de la grogne envers les cyclistes : des citoyens ont réclamé l’interdiction pure et simple de la pratique du vélo d’hiver. Certains prônent le port du casque obligatoire, ou encore l’obligation de rouler sur les pistes cyclables — et uniquement sur les pistes cyclables.

Article de Marco Fortier publié le 16 octobre 2017 dans Le devoir

Source : http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/510452/la-saaq-appelle-a-un-virage-securite

7. Un virage qui tarde un éditorial de Brian Myles

La réforme du Code de la sécurité routière accuse un retard inacceptable, alors que cet enjeu occupe une place grandissante dans la campagne électorale municipale.

Un projet de réforme du Code de la sécurité routière dort sur les tablettes depuis plus de trois ans à Québec. Mis à part des amendements sur l’emportiérage et le dépassement des cyclistes, le code n’a pas fait l’objet du dépoussiérage promis en 2014 par les libéraux.

Le dernier titulaire du ministère des Transports, Laurent Lessard, n’a pas livré la marchandise, pas plus que ses prédécesseurs. M. Lessard a lancé, le printemps dernier, une énième consultation, dont la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) a tiré une synthèse, comme l’expliquait Le Devoir dans son édition de lundi.

Si le gouvernement recherche un consensus absolu avant d’agir, il ne le fera jamais. En matière de sécurité routière, il est impossible de satisfaire à la fois les piétons, les cyclistes, les automobilistes, les camionneurs, les élus urbains, ceux qui se trouvent en banlieue, etc. La SAAQ en arrive cependant à relever un dénominateur commun. Les Québécois veulent des villes à échelle humaine où il serait possible de se déplacer en toute sécurité. C’est si simple et si complexe.

Ce virage passe par une transformation de notre rapport à la route. Le Code de la sécurité routière et l’aménagement des voies sont encore pensés en fonction de la fluidité de la circulation. Le principe directeur de toute réforme devrait être de privilégier la protection de la vie humaine. La « vision zéro », appuyée par les principaux candidats à la mairie de Montréal, Denis Coderre et Valérie Plante, devrait guider toutes les villes au Québec.

Il faudra plus que des boniments et des discours creux pour réduire le bilan routier. La vision zéro vient avec la nécessité d’aménager des infrastructures qui accroîtront la sécurité des usagers les plus vulnérables, les piétons (63 morts en 2016) et les cyclistes (8 morts). La vision zéro passe par une réduction des limites de vitesse, l’encadrement de la circulation des véhicules lourds en zone urbaine, encore plus de feux prioritaires pour les piétons et les cyclistes, le rétrécissement de la chaussée aux intersections, le retour des trottoirs dans les nouveaux quartiers de banlieue. Ces changements ne profiteront pas seulement aux piétons et aux cyclistes, mais aussi aux automobilistes fauchés par leur témérité.

La vie humaine avant la fluidité. C’est un passage obligé pour améliorer le bilan routier et la qualité de vie de tous les Québécois.

Publié le 17 octobre 2017

http://www.ledevoir.com/politique/villes-et-regions/510533/securite-routiere-un-virage-qui-tarde

8. Métro Plamondon Six mois de travaux dans un escalier mécanique

Brisé depuis juin, un escalier mécanique de la station de métro Plamondon de Montréal ne sera pas réparé avant le mois de décembre, au grand malheur de plusieurs clients.

Selon la Société de transport de Montréal (STM), celui-ci devrait entrer de nouveau en fonction en décembre. Cette dernière précise par courriel qu’«il s’agit d’un problème d’approvisionnement de pièces manquantes, plus précisément des chaînes, qui devraient être acheminées en novembre». «On est un peu tributaires des fournisseurs», a précisé la porte-parole de la STM, Amélie Régis.

D’ici là, de nombreuses personnes âgées qui résident aux alentours de cette station de Côte-des-Neiges devront continuer de descendre à pied les quelque 110 marches qui mènent aux quais du métro. L’escalier mécanique en montée est toutefois fonctionnel.

Pour Diana Simon, une enseignante à la retraite âgée de 86 ans, descendre les marches de la station de métro Plamondon est une vraie course à obstacles. «Ce n’est pas évident», lance-t-elle, d’autant plus qu’une fracture à la cheville l’oblige à marcher une canne à la main. «Ça me fait mal à la cheville. Je dois m’arrêter toutes les 20 marches», ajoute celle qui doit emprunter le métro régulièrement.

«J’ai peur que mon pied s’accroche dans une marche. Je dois me tenir fermement à la rampe», explique-t-elle, ajoutant que «ce n’est pas normal que ça prenne autant de temps réparer un escalier mécanique».

Un constat partagé par plusieurs autres personnes âgées rencontrées par le «24 Heures» dans les marches de la station de métro Plamondon. Estrelia Patilia, qui éprouve des maux aux genoux, a soutenu être «très prudente» dans ces marches. «C’est difficile pour moi, car je vieillis», a-t-elle ajouté en anglais.

Nonchalance

Le président par intérim du Regroupement des activistes pour l’inclusion au Québec (RAPLIQ), Laurent Morissette, qualifie d’«apparence de nonchalance» la durée des travaux de réparation de l’escalier mécanique de la station de métro Plamondon. «Si on était en contexte de compagnie privée qui fait de l’argent en fournissant du transport, je peux vous dire que le délai ne serait pas de six mois», a-t-il lancé.

Actuellement, une quinzaine d’escaliers mécaniques du réseau du métro, qui en compte 296, sont hors service. De ce nombre, sept «font l’objet d’un remplacement complet», cinq ne sont pas en fonction parce qu’ils sont situés dans des édicules fermés pour réfection et deux «font l’objet d’une grande révision». L’escalier mécanique de la station de métro Plamondon est le seul à être fermé pour cause de bris.

Par ailleurs, la STM a reçu 150 plaintes depuis le début de l’année concernant des escaliers mécaniques en réparation ou en entretien.

Article de Zacharie Goudreault, Agence QMI, Publié le 22 octobre 2017

Source : http://www.tvanouvelles.ca/2017/10/22/six-mois-de-travaux-dans-un-escalier-mecanique

9. Orléans, France-Un feu rouge qui parle pour les déficients visuels

Le Collectif Handicap Visuel distribue en ce moment des boitiers qui actionnent à distance un système sonore aux feux de signalisation, destinés aux déficients visuels et financés par Orléans Métropole. Reportage à Orléans, où quelques réglages sont visiblement encore nécessaires.

Tom Raybaud est déficient visuel. Dans sa vie quotidienne à Orléans, il a son chien, Frenchie, pour le guider. Mais Frenchie ne sait pas traverser en ville. Les feux rouges, le vert piéton, pour lui c’est du chinois. Pour cela, Tom Raybaud a dans sa poche un boîtier, de quelques centimètres, qu’il actionne à l’approche du carrefour Châtelet, en bas de la rue Royale. Si le feu est vert pour lui et rouge pour les voitures, il entend, juste au-dessous du panneau équipé d’un haut-parleur, une petite clochette. Si c’est vert pour les voitures, c’est une voix qui lui répond : « feu rouge piéton, quai du Châtelet ». « Normalement la voix me dit aussi de quel feu il s’agit, pour que je ne confonde pas avec celui de la rue d’à-côté » explique Tom Raybaud.

Un dispositif gratuit sur présentation d’une carte d’invalidité

Membre du Collectif Handicap Visuel à Orléans, Tom Raybaud est chargé de faire connaître ce dispositif aux déficients visuels d’Orléans Métropole, et de distribuer ce fameux boîtier. « Nous en avons déjà donné une cinquantaine, gratuitement. Il suffit de venir nous voir avec une carte d’invalidité ou un certificat médical » explique le jeune homme. Ce système, développé un peu partout en Europe, est normalement obligatoire sur tous les feux de signalisation récemment installés. Sur les plus anciens il n’est pas forcément présent. À Orléans, tous les feux ne sont donc pas équipés, loin de là. « Ceux qui se trouvent sur le trajet des deux lignes de tram ont ce système » récapitule Tom Raybaud, « et les carrefours les plus dangereux du centre-ville, comme Halma Grand, place Gambetta, place de Gaulle ».

La voix s’active aussi aux arrêts du tram, pour retranscrire les informations des panneaux défilants. Place du Martroi, pour aider les déficients visuels à s’orienter, et dans la gare d’Orléans.

Article d’Anne Oger, France Bleu Orléans publié le 14 octobre 201

Source : http://www.francebleu.fr/infos/transports/un-feu-rouge-qui-parle-pour-les-deficients-visuels-1507885771

10. Le combat contre le handicap d’une avocate aveugle éthiopienne

La première bataille de Yetnebersh Nigussie pour les droits des handicapés s’est déroulée à l’université d’Addis Abeba où elle a obtenu que l’administration fournisse des manuels en braille aux étudiants aveugles comme elle.

Peu après, cette avocate aujourd’hui âgée de 35 ans s’est lancée à plein temps dans la défense des droits des millions d’Ethiopiens souffrant d’un handicap. Et le mois dernier, son combat a été récompensé par le Right Livelihood Award, une distinction parfois appelée « le prix Nobel alternatif ».

Mais la militante considère n’en n’avoir pas pour autant fini.

« Des millions de gens souffrant de handicaps vivent encore dans l’indigence et la privation de dignité », dit-elle à l’AFP. « Nous devons vraiment faire valoir auprès de la population que les personnes souffrant d’un handicap ont une infirmité mais 99 talents ».

Le prix, fondé en 1980 par l’ancien eurodéputé écologiste suédo-allemand Jakob von Uexkull, après le refus de la fondation Nobel de créer des prix pour l’environnement et le développement, veut « faire honneur et soutenir ceux qui apportent des réponses pratiques et exemplaires aux défis les plus pressants », selon la Right Livelihood Award Foundation.

Citée pour « son travail enthousiasment en faveur de la promotion des droits et de l’intégration des gens souffrant de handicaps », Mme Yetnebersh dit considérer son prix comme une façon d’amplifier son message: les handicapés doivent être traités en égaux.

« C’est un pas en avant vers la reconnaissance que le handicap n’a rien à voir avec la charité mais concerne l’égalité. Il s’agit de droits de l’homme et de justice », assure-t-elle.

Selon un rapport de 2011 de la Banque mondiale et de l’Organisation mondiale de la santé, on compterait quelque 15 millions de handicapées en Ethiopie, près d’un cinquième de la population.

La plupart n’ont guère de perspectives dans un pays figurant parmi les plus pauvres d’Afrique et où le handicap est souvent considéré comme une malédiction.

« Personne ne reconnait que les gens valides peuvent se retrouver handicapés du jour au lendemain à cause d’un accident ou d’autre chose », explique Nemera Woyessa, représentant en Ethiopie de Light for the World, une organisation de défense des droits des handicapés avec qui travaille Mme Yetnebersh.

Handicap et dignité –

Dans des villes d’Ethiopie comme la capitale Addis Abeba, les handicapés attendent aux carrefours et le long des trottoirs qu’on leur fasse la charité, une pratique si courante qu’on n’y fait même plus attention.

Sauf Mme Yetnebersh. « Mendier vous prive de dignité. Cela met votre vie à la merci des autres », dit-elle.

Avant elle, les organisations caritatives avaient tendance à n’aider que les gens souffrant de certains handicaps, une approche que Mme Yetnebersh pour ne faire qu’accroitre les inégalités.

« Il y avait des services pour les handicapés avant nous mais ils fonctionnaient selon des paramètres qui ajoutaient de la ségrégation », dit-elle.

Rendue aveugle à la suite d’une méningite à l’âge de 5 ans, elle-même a suivi l’enseignement d’une école catholique pour aveugles puis, excellente élève, a continué sa scolarité et pris la tête d’organisations d’élèves au lycée et à l’université.

En 2005, elle lance son organisation, l’Ethiopian Centre for Disability and Development (ECDD), pour mener son propre combat contre le handicap.

Depuis, elle a convaincu le gouvernement d’adopter des normes prévoyant que de nombreux bâtiments soient mieux adaptés aux handicapés, pourvus par exemple d’entrées plus larges et des panneaux en braille.

Elle a aussi publié un guide des hôtels, restaurants et administrations de la capitale détaillant leurs équipements pour handicapés.

Son insistance a payé, estime M. Nemera, et aujourd’hui « chaque gouvernement doit tenir compte du handicap » dans ses projets.

Pour Mme Yetnebersh, tirer les handicapés éthiopiens de la mendicité reste une priorité.

L’ECDD coopère avec plus de 120 organisations d’entrepreneurs handicapés en Ethiopie pour déterminer quelles activités sont les plus susceptibles de permettre aux handicapés d’accéder à un travail, de producteur laitier à fabricant de tapis.

« On ne veut pas miser sur ce dont ils ont besoin mais sur ce qu’ils peuvent faire », explique la jeune femme qui est mariée et mère de deux filles.

Mme Yetnebersh ne sait pas encore exactement ce qu’elle va faire de son prix, l’équivalent de 373.000 dollars, une récompense qu’elle doit partager avec deux autres lauréats.

Mais elle se réjouit déjà de la notoriété qu’il lui a apportée. « L’inégalité, quelle qu’elle soit, représente une menace pour l’égalité de tous. C’est le message que je souhaite envoyer », dit-elle.

Publié le 25 octobre 2017

Source : http://maliactu.net/le-combat-contre-le-handicap-dune-avocate-aveugle-ethiopienne/

11. Nobuyuki Tsujii: pianiste aveugle, virtuose hypersensible

Jeune pianiste japonais aveugle de naissance, Nobuyuki Tsujii, qui donnera son premier grand récital en France lundi, a appris la musique à l’oreille et nourrit ses interprétations et compositions d’une hypersensibilité au monde qui l’entoure.

En 2009, il remporte la médaille d’or du prestigieux concours Van Cliburn et a depuis donné plus de 160 concerts dans 19 pays hors du Japon avec des orchestres tels que le Mariinski de Saint-Pétersbourg, le Philharmonia Orchestra de Londres, le BBC Philharmonic Orchestra, le Filarmonica della Scala de Milan.

« Nobu », 29 ans, star en son pays et connu des plus grandes salles d’Europe et des États-Unis, avec des récitals à la Philharmonie de Berlin, au Musikverein de Vienne, au Royal Albert Hall et au Wigmore Hall de Londres, au Carnegie Hall de New York, jouera au Théâtre des Champs-Elysées à Paris le 23 octobre.

Au programme, Beethoven et Chopin, par qui tout a commencé. « Quand j’avais huit mois, ma mère me faisait écouter un CD de Chopin dans lequel il y avait la Polonaise Héroïque que j’adorais ». « Je remuais les jambes au rythme de la musique », dit-il à l’occasion d’un entretien et d’un mini-récital récemment accordés à l’AFP.

– Peinture, feux d’artifice –

A deux ans, il reçoit, de celle qui déploiera toute son énergie pour qu’il trouve sa voie dans la musique, un tout petit piano à queue jouet.

Les vraies leçons débutent à quatre ans. A l’âge du primaire, il apprend sur partitions en braille mais bien des morceaux ne sont pas disponibles sous cette forme. Son professeur de piano décide de s’enregistrer et le jeune garçon s’entraîne ainsi, mémorise. « Il est bien au début d’être fidèle et précis, mais ensuite j’essaye d’interpréter et ça c’est très important, difficile et profond ».

Il s’inspire pour cela des sensations que lui procure la nature, des autres arts aussi. « Depuis ma plus tendre enfance, ma mère m’a fait vivre de très nombreuses expériences autres que la musique. Par exemple, elle m’emmenait dans des musées et elle me décrivait les dessins ou peintures qu’elle aimait. Elle m’emmenait aussi à des feux d’artifice et en expliquait les couleurs ». Lycéen, il sera très marqué par le théâtre Kabuki, et la culture japonaise a aussi une grande importance dans sa formation.

Il se nourrit également de ses recherches sur la vie de chaque compositeur et le contexte historique. Son « préféré », Chopin, est « délicat, très élégant, mélodieux, romantique » mais « il avait aussi des sentiments extrêmement forts pour son pays, la Pologne ». « Il était très patriote », ajoute le pianiste après avoir joué la tumultueuse Etude opus 10 numéro 12, dite « révolutionnaire », composée sous le choc de la nouvelle de l’écrasement par les troupes russes en septembre 1831 de l’insurrection polonaise de 1830-31.

– Douce Seine –

Nobuyuki Tsujii admire aussi Beethoven, « ses sonorités lourdes, épaisses, si différentes de celles de Chopin », ses dernières créations marquées par l’épreuve terrible de sa surdité grandissante. Bien différents encore, les Français Debussy et Ravel évoquent pour lui « une image de nature, de douceur, de sensibilité » et lui font penser aux peintres impressionnistes. En Russie, c’est Rachmaninov qui a sa préférence.

Ce que la vue lui a enlevé, ce jeune homme chaleureux à l’enthousiasme communicatif le recherche par une multitude d’expériences sensorielles, qui l’aident aussi dans ses propres compositions. « J’aime le sport, j’adore nager, faire du ski », sourit-il. « Plus j’expérimente de choses, plus cela m’apporte de positif en tant que musicien ». Quand d’autres regardent le chef d’orchestre, lui écoute sa respiration et guette tout ce qui l’entoure pour suivre le rythme.

Et à Paris, il n’oubliera pas la gastronomie. « C’est une ville que j’aime beaucoup, je suis gourmand et la cuisine française est délicieuse, j’ai hâte », rit-il. A douze ans, un tour en bateau mouche à Paris lui a inspiré le « Rondo de la Seine », un morceau entraînant empreint de joie de vivre, qui fait penser au Paris des terrasse de café, des bouquinistes.

Par Ursula HYZY, AFP ,17 octobre 2017

Source : http://information.tv5monde.com/en-continu/nobuyuki-tsujii-pianiste-aveugle-virtuose-hypersensible-197880

 

12. Des lunettes contre la dégénérescence maculaire

Collaborateur des Opticiens mutualistes, Daniel Aït-Yahiatène, président de la start-up française Light Vision, prévoit dès la fin 2017 la commercialisation de centaines de lunettes, pour les patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Ces lunettes high-tech compensent la perte de vue.

« Ces lunettes permettent aux patients atteints de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) de récupérer de la vision grâce à la projection des images sur la rétine », résume Daniel Aït-Yahiatène, président de la société Light Vision et collaborateur régulier des Opticiens mutualistes.

Cette start-up française a mis au point des lunettes dotées d’une technologie de pointe pour compenser la dégradation de la vue liée à une DMLA. Cette maladie affecte la région maculaire de l’œil, c’est-à-dire la zone centrale de la rétine.

Les symptômes habituels sont les suivants : diminution de l’acuité visuelle, déformation des lignes et apparition d’une tache sombre centrale. Au quotidien, les difficultés s’accumulent pour les personnes atteintes. « Beaucoup d’entre elles ne sortent plus et restent chez elles. »

Eye-tracking

Aujourd’hui, il n’existe aucun traitement curatif, « sauf des injections intra-oculaires pour la DMLA dite « humide » », précise le président de Light Vision.

S’il est possible de prévenir cette maladie grâce à une alimentation spécifique, une certaine hygiène de vie et un diagnostic précoce, les lunettes de Light Vision permettent quant à elles de compenser la déficience visuelle grâce à une aide technologique.

« Équipées d’une caméra capable de projeter directement les images sur la rétine, les lunettes possèdent en complément un système de suivi des mouvements de la pupille (eye-tracking). Cette technique permet de suivre le mouvement oculaire pour envoyer l’image exactement au bon endroit. »

En façade, une caméra capte l’image que les yeux du patient ne perçoivent plus correctement, puis les lunettes projettent l’image directement sur la rétine du patient.

Chaque année, 500 000 nouveaux cas

La DMLA représente la première cause de malvoyance après 50 ans. Elle concerne environ 12 % de la population entre 55 et 65 ans pour atteindre de 20 à 30 % de la population après 65 ans.

« Chaque année dans le monde, près de 500 000 nouveaux cas de DMLA sont diagnostiqués, souligne Daniel Aït-Yahiatène, et le nombre de personnes atteintes pourrait augmenter de 50 % d’ici 2030. »

Pour le moment, les lunettes ne sont pas encore sur le marché. « Plus de 300 montures seront commercialisées fin 2017 par l’intermédiaire d’opticiens spécialisés en basse vision. En espérant qu’à terme, elles soient conseillées, tout comme les lentilles de contact. »

Publié le 6 octobre 2017 par Linda Benotmane

Source : http://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/9900/reader/reader.html?t=1507299605563#!preferred/1/package/9900/pub/14044/page/