Écho du RAAMM pour la période du 11 au 17 septembre 2017

11 septembre 2017

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 11 au 17 septembre 2017.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Programmation d’automne 2017 du RAAMM : une saison riche en activités!

L’équipe du RAAMM est heureuse de vous annoncer que la programmation d’activités d’automne 2017 du Centre communautaire Berthe-Rhéaume est maintenant disponible!

Venez bouger, développer vos talents, vous informer, vous exprimer, vous divertir et faire de belles rencontres au RAAMM! Vous pouvez vous inscrire dès maintenant en contactant Anna par téléphone au 514-277-4401, poste 111 ou par courriel à [email protected].

Voici la liste des activités offertes :

Cours et ateliers 

  • Pilates, débute le jeudi 21 septembre;
  • Initiation à la langue arabe, débute le vendredi 22 septembre;
  • Cuisine collective « La volaille », débute le mercredi 27 septembre;
  • Groupe pour les proches aidants, débute le jeudi 28 septembre.

Prenez note que l’inscription au groupe pour les proches aidants se fait en appelant au 514-972-1752.

Activités à la carte

  • Visite de l’exposition World Press Photo, vendredi 22 septembre;
  • Le thé de l’après-midi « En route vers le 400e anniversaire de Montréal », mercredi 27 septembre;
  • Brunch-conférence « Les élections municipales », mardi 3 octobre;
  • Démonstration de produits basse vision avec Point-par-Point, jeudi 12 octobre;
  • Le thé de l’après-midi « Transport adapté de Longueuil », mercredi 18 octobre;
  • Brunch-conférence « Ami-télé », mardi 7 novembre;
  • Le thé de l’après-midi « Brèves biographies des nôtres : perdre la vue au cours de la vie », mercredi 15 novembre;
  • Brunch-conférence « Contes de Noël en musique », mardi 5 décembre.

L’équipe du RAAMM vous invite également à venir dîner en sa compagnie les premiers jeudis des mois d’octobre, novembre et décembre. Apportez votre lunch et venez faire un brin de jasette avec Christine, Josée, Lyne, Martine et Yvon!

Pour souligner le 20e anniversaire du Centre communautaire Berthe-Rhéaume, le comité du CBR vous réserve une semaine d’activités spéciales à compte du lundi 20 novembre. Le lundi 20, mardi 21, mercredi 22 et jeudi 23 novembre en après-midi, nous vous inviterons à faire un voyage dans le temps et à revivre différentes activités offertes au RAAMM par le passé. Nous terminerons la semaine en beauté, le vendredi 24 novembre, avec un souper et une soirée boîte à chansons. Plus de détails vous seront communiqués à ce sujet au début du mois de novembre.

Vous pouvez consulter la programmation complète sur notre site Web au : https://raamm.org/activites/programmation/

La programmation en format Word est téléchargeable au lien suivant : https://raamm.org/wp-content/uploads/2017/01/2017-09-06-PRG-automne-2017-RAAMM-DFI.docx

Pour entendre l’enregistrement de la programmation du Centre communautaire Berthe-Rhéaume au Publiphone, il suffit d’appeler au 514-277-4401 et d’appuyer sur le 4 lors du message d’accueil du RAAMM pour accéder au menu principal du Publiphone. Choisissez ensuite la rubrique 13.

Pour toute question ou pour vous inscrire aux activités, contactez Anna Gluhenicaia au 514-277-4401, poste 111 ou par courriel à [email protected].

Au plaisir de vous retrouver pour un bel automne d’activités.

L’équipe du RAAMM, en action pour vous!

2. Dossier de longue haleine au RAAMM
Patience et persistance du Comité Rive-Sud récompensées!

Le feu sonore à l’intersection des boulevards Cousineau et Jacques-Marcil à St-Hubert, agglomération de Longueuil, a été installé et est complétement fonctionnel!

Après des années de demandes incessantes, de revendications auprès de toutes les instances décisionnelles de la part du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain et de son Comité de membres de la Rive-Sud, sans oublier notre mobilisation lors d’une manifestation à l’automne 2016, le feu de circulation à l’intersection des boulevards Jacques-Marcil et Cousineau a été mis aux normes. En effet à la fin juillet 2017, la ville de Longueuil et le Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports procédaient à l’installation du signal sonore.

Ce feu de circulation muni d’un signal sonore aide désormais tous les citoyens à traverser l’intersection en toute sécurité, que ce soient des personnes aveugles ou malvoyantes, des usagers et travailleurs de la bibliothèque Raymond-Lévesque, des patients du CLSC et autres cliniques, des clients des commerces environnants, des parents avec leurs enfants ou tout autres piétons. De plus, notons qu’il est maintenant plus facile de se diriger vers le Parc de la cité et d’accéder aux arrêts d’autobus.

Que de satisfaction pour les membres du Comité Rive-sud du RAAMM et leurs alliés qui ont planché sur ce dossier.

Pour MM, Sylvain Nadeau et Gilles Lebel, membres du comité, il importe maintenant de concentrer nos efforts sur les feux sonores exigés aux dangereuses intersections Curé-Poirier/Taschereau et Mary /Taschereau (Hôpital Charles- Le Moyne).

Si les défis vous intéressent, nous en profitons pour vous inviter à vous joindre au Comité des membres de la Rive-sud du RAAMM. Il nous fera plaisir de vous accueillir dans nos rangs et de bénéficier de vos riches expériences, de vos observations, de vos idées afin de contribuer à éliminer les obstacles à notre pleine participation citoyenne!

Veuillez communiquer avec Lyne Simard au 514-277-4401 poste 105 ou par courriel [email protected] .

L’implication de nos membres est essentielle pour notre organisme, nous travaillons avec et pour vous!

L’Équipe du RAAMM, fière de son Comité de membres de la Rive- Sud

3. Appel aux membres du RAAMM : Accessibilité des services des caisses Desjardins.

Nous vous invitons à nous transmettre vos expériences en tant qu’utilisateurs des services de Desjardins.

Vous pouvez aborder l’accessibilité du bâtiment, des files d’attente, du site internet, des guichets automatiques ou tout autres sujets que vous jugez pertinents.

Nous confierons vos préoccupations au Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec (RAAQ) qui les communiquera, ainsi que celles de ses autres associations membres, au responsable du dossier «accessibilité» chez Desjardins.

Veuillez transmettre vos rapports concernant l’accessibilité aux services de Desjardins avant le 17 septembre 2017 à Lyne Simard par courriel [email protected] ou au téléphone 514-277-4401 poste 105.

Merci pour votre collaboration!

Source : Le RAAMM pour Antoine Perreault, Directeur général du RAAQ, 28 août 2017.

4. OPINION SUPERMARCHÉS

Faire l’épicerie est une tâche essentielle pour tous. Toutefois, cela constitue un défi ou un obstacle pour les personnes aveugles ou malvoyantes, surtout si l’on veut le faire de façon autonome.

L’article qui suit trace quelques perspectives d’avenir dans ce domaine liées à l’utilisation des nouvelles technologies, mais aussi aux nouveaux comportements et attentes des consommateurs.

La caisse sans caissier et l’épicerie sur Internet soulèvement toutes deux des enjeux importants auxquels nous devront faire face.

Jean-Marie D’amour

 

Passer à la caisse

Vous détestez les caisses libre-service ? Armez-vous de patience, elles sont là pour rester.

Passer à la caisse n’est pas toujours de tout repos, surtout à l’épicerie. Au bout d’un labyrinthe alimentaire se trouvent toujours des caisses enregistreuses qui deviennent un véritable obstacle.

Un code ou un prix introuvables sur un produit, un client qui a oublié un article, l’affluence de fin de journée ou de fin de semaine, le personnel en formation, un client qui cherche ses cartes ou ses bons de réduction et plus encore, il existe une multitude de raisons pour que la fin de la visite dans votre supermarché favori se termine à la queue leu leu.

Attendre pour payer, quel concept ! Les caisses express ont toujours existé sans convaincre, mais cette époque semble révolue. Certains épiciers nous offrent depuis quelques années des caisses libre-service. Malgré leurs nombreuses imperfections, ces caisses sont là pour rester.

Rythme de vie effréné

Pour les détaillants alimentaires, il y a une pression réelle puisque le consommateur moyen diffère grandement de ce qu’il était auparavant. D’abord, le nombre d’hommes et de personnes qui vivent seules augmente sans cesse. Ceux-ci magasinent autrement, souvent pressés et guidés par l’instinct.

Ils visitent le supermarché plus souvent, mais moins longtemps à la fois. Une visite moyenne dure aujourd’hui environ 22 minutes, plus d’une fois par semaine. Il y a une trentaine d’années, le client ne visitait le supermarché qu’une seule fois par semaine, mais il y passait généralement plus d’une heure. Vu le rythme de vie effréné d’aujourd’hui, cette pratique ne convient plus. La valeur du temps revêt un tout autre aspect.

Au fil des années, les supermarchés ont tant bien que mal essayé de diminuer le temps d’attente à la caisse. La solution de première génération nous a fait connaître la ligne express. Depuis que le concept existe, la performance des caisses pour ceux qui ont moins de 10 ou 15 articles n’impressionne pas. D’abord, l’abus de certains clients fait en sorte que le nombre d’articles outrepasse largement le nombre maximum prescrit, ce qui allonge le temps d’attente et fait enrager ainsi bon nombre de clients.

De plus, ces lignes express peuvent tromper. Selon quelques observations inopinées effectuées par l’Université Dalhousie, une commande exige en moyenne 46 secondes pour lire tous les codes à barres et payer – ou 3,4 secondes par produit. Un client ayant 15 articles peut facilement dépasser la moyenne. Et le paiement comptant prend généralement moins de temps que le paiement par carte. Évidemment, le « taper-payer » sur les cartes a drôlement réduit la différence entre les deux options de paiement, mais le comptant demeure toujours roi malgré tout.

La caisse sans caissier

La solution de deuxième génération appartient aux caisses sans caissier. Motivés par une volonté de diminuer les coûts de main-d’œuvre, les détaillants donnent plus de place aux caisses libre-service. Pour l’instant, la solution n’est pas très pratique pour les néophytes de l’informatique et des guichets automatiques. La lecture des produits et des codes, les sacs mal placés sur les tablettes, la pesée des fruits et légumes, il y a toujours quelque chose qui va mal.

Pour plusieurs, la caisse libre-service offre une expérience frustrante et parfois même embarrassante. Le service d’appui s’améliore quelque peu, mais il y a encore d’énormes lacunes.

La troisième génération sans caisse fait son apparition. Amazon Go a fait la manchette cet hiver en annonçant l’ouverture de son magasin sans caisse. Une simple lecture de votre téléphone à l’entrée suffit. Une fois les articles choisis, le consommateur quitte le magasin, tout bonnement. Avec des millions en investissement, l’ouverture du premier magasin Amazon Go ne saurait tarder, mais il a encore du chemin à parcourir avant de se retrouver à tous les coins de rue.

En attendant, d’autres détaillants moins nantis tentent de trouver des façons de valoriser leurs caisses en offrant des mesures incitatives de toutes sortes. Un commerçant aux États-Unis a même récemment installé un système de lecteurs pour indiquer le temps d’attente approximatif pour chacune de ses caisses sur un tableau bien en vue à l’entrée et à la sortie, au risque d’effrayer les clients qui viennent tout juste d’arriver. De plus en plus, les détaillants offriront aux clients l’information afin de gérer les attentes, par respect pour le temps de chacun d’eux.

L’arrivée des milléniaux

En principe, les détaillants n’ont tout simplement pas le choix pour deux raisons. D’abord, les milléniaux représentent un groupe qui valorise le temps plus que toute autre chose et la patience pour les files d’attente interminables vient en contradiction avec cette valeur.

Peu à peu, les milléniaux prennent leur place au sein de notre économie et tolèrent mal le temps perdu à ne rien faire. Influencée par les réseaux sociaux et l’internet, cette génération de l’instantané et de l’immédiat déteste attendre plus que n’importe quelle autre génération et elle ne tient pas à parler à quiconque. L’interaction n’a pas d’importance. Pour les milléniaux, humaniser les transactions ne constitue pas une priorité. L’achat alimentaire en ligne a le vent dans les voiles, principalement pour cette raison.

Derrière l’élimination des caisses se cache une meilleure gestion des coûts.

L’idée d’un plus petit nombre d’employés devient très tentante pour des détaillants qui génèrent des marges d’à peine 1 %.

De facto, l’intelligence artificielle prend assurément sa place au sein des établissements alimentaires et son intrusion deviendra de plus en plus évidente.

Alors, si vous détestez les caisses libre-service, armez-vous de patience. D’ici quelques années, seules deux options s’offriront possiblement à vous : visiter un supermarché sans employés ou acheter en ligne. À vous de choisir.

Texte d’opinion de Sylvain Charlebois, Doyen de la faculté de management et professeur en distribution et politiques agroalimentaires à l’Université Dalhousie publié dans La Presse + du 25 août 2017

Source : http://plus.lapresse.ca/screens/4587a831-03fb-4674-ace5-3093af20d7ee%7C_0.html

5. Un «œil bionique» implanté pour la première fois au Québec Une femme «voit» enfin son enfant de deux ans

Une équipe de l’Université de Montréal a implanté avec succès, et pour la première fois au Québec, une prothèse rétinienne à une personne ayant perdu la vue en raison d’une maladie dégénérative d’origine génétique. Grâce à cet « oeil bionique », cette mère de quatre enfants a pu voir son benjamin âgé de deux ans pour la première fois.

Cette prothèse dénommée Argus II comprend un équipement externe qui se compose notamment d’une paire de lunettes au milieu desquelles est logée une caméra vidéo miniature qui filme la scène. La vidéo est envoyée, par le biais d’un fil, à un petit ordinateur de la taille d’un téléphone cellulaire — que le patient porte à sa ceinture — qui traite ces informations visuelles et les convertit en instructions qui sont transmises par radiofréquences à l’implant. Ce dernier comprend une antenne qui capte ces instructions et les achemine à un boîtier électronique, lequel ordonne à un faisceau d’électrodes d’émettre de petites impulsions électriques.

Pour insérer l’implant, on doit ouvrir l’oeil en pratiquant une incision sur la partie blanche de l’oeil appelée sclérotique. Le chirurgien accède à la rétine, cette mince membrane qui tapisse le fond de l’oeil, en retirant l’humeur vitrée, cette substance gélatineuse transparente qui remplit la cavité postérieure de l’oeil derrière le cristallin. « Puis, on positionne le faisceau d’électrodes directement sur la rétine. Après la chirurgie, l’humeur aqueuse [liquide transparent qui est présent dans la chambre antérieure de l’oeil devant le cristallin, et qui se renouvelle continuellement] comble la cavité qui était occupée par l’humeur vitrée », explique l’ophtalmologiste et chirurgien rétinologue Flavio Rezende, qui avec son équipe du Centre universitaire d’ophtalmologie de l’Université de Montréal à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont a réussi la première implantation d’Argus II au Québec.

La prothèse ne convient toutefois qu’aux personnes atteintes d’une rétinite pigmentaire, une maladie génétique qui entraîne la mort des photorécepteurs [cônes et bâtonnets] de la rétine [qui captent les signaux lumineux et les transforment en signaux électrochimiques], mais dont les cellules ganglionnaires qui forment le nerf optique et acheminent les informations jusqu’au cerveau fonctionnent encore. Les personnes atteintes de rétinite pigmentaire qui souffrent également d’un glaucome qui endommage les cellules ganglionnaires ne pourront bénéficier des bienfaits de cet implant, précise le spécialiste. En déposant sur la couche de cellules ganglionnaires un faisceau d’électrodes qui émettent des stimulations électriques, on court-circuite ainsi les photorécepteurs.

« La prothèse ne procure pas une vision très claire, mais elle permet à des patients qui ne voyaient rien de sortir du noir », affirme-t-il.

Sandra Cassell, la patiente chez laquelle on a implanté la prothèse, a appris qu’elle était atteinte de rétinite pigmentaire en 2001 alors qu’elle était âgée de 26 ans. En l’espace de cinq ans, elle est devenue presque aveugle, ne détectant que très faiblement la lumière. « Je ne voyais presque plus rien », dit-elle. Depuis qu’elle a subi la chirurgie consistant à insérer la prothèse Argus II, au début de février, elle peut désormais voir le contour des objets et leur forme et déterminer leur taille. « Trente jours après la chirurgie, quand ils ont allumé la caméra, j’ai pu voir mon bébé de deux ans pour la première fois ! C’était tellement émouvant ! C’est vraiment comme un miracle, confie-t-elle.

« Quand je traverse la rue, je peux voir les lignes tracées sur la chaussée qui définissent le passage réservé aux piétons. Je ne vois toutefois pas les détails et uniquement en noir, blanc et gris. J’ai une perception visuelle très particulière qui ressemble à ce que l’on voit sur l’écran quand on procède à une échographie du foetus chez une femme enceinte. Ce n’est pas évident de comprendre ce que l’on perçoit, car c’est différent de ce que je voyais avant [ma cécité], mais la rééducation que j’ai faite avec les intervenants de l’Institut Nazareth et Louis-Braille m’a beaucoup aidée », raconte-t-elle. « On m’a montré comment bouger ma tête, comment interpréter ce que je vois en utilisant les informations que me fournissent tous mes autres sens, comme l’audition, le toucher et l’odorat. »

Les patients chez lesquels on implante Angus II doivent en effet apprendre à interpréter « les traces lumineuses formées de points » que la prothèse leur fait voir. « Ils doivent apprendre à associer ces traces aux images d’objets qu’ils ont conservées dans leur mémoire visuelle. Pour cette raison, la prothèse ne convient qu’aux personnes qui ont perdu la vue et n’est pas adaptée à celles qui sont nées aveugles et qui ne possèdent aucune mémoire visuelle », souligne le Dr Rezende avant d’ajouter avec enthousiasme qu’« après cinq à six mois de réhabilitation visuelle, Mme Cassell pouvait voir le grand E de la charte utilisée pour tester l’acuité visuelle des patients ».

« Il s’agit d’une première génération de prothèse qui stimule toutes les cellules ganglionnaires indifféremment, sans distinction, souligne le spécialiste. Présentement, on essaie de comprendre comment on pourrait mieux communiquer avec les différentes catégories de cellules ganglionnaires, dont certaines sont responsables de la vision des formes et d’autres de la détection des mouvements, notamment. Si on arrivait à activer des catégories spécifiques de cellules rétiniennes en utilisant des patrons de stimulation électrique différents, on pourrait sûrement améliorer grandement la vision des patients, et ce, même avec les technologies disponibles actuellement. Ce n’est qu’une question de temps avant que nous parvenions à raffiner la vision », dit-il.

Sandra fonde beaucoup d’espoir sur la prochaine génération de prothèse, qui, espère-t-elle, lui permettra de « voir en couleurs et en plus haute définition, ce qui rendrait possible notamment la reconnaissance des visages ».

Article de Pauline Gravel publié dans Le Devoir le 25 août 2017

Source : http://www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/506468/l-oeil-bionique?utm_source=infolettre-2017-08-25&utm_medium=email&utm_campaign=infolettre-quotidienne

6. Un non-voyant malentendant dénonce les propriétaires qui refusent son chien Mira

Un homme non-voyant et malentendant de Drummondville qui a un chien Mira de 4 ans pour l’aider dénonce les propriétaires qui lui refusent de lui louer un logement à cause de son animal.

Marc Bisson veut déménager dans un appartement à Drummondville, dans le Centre-du-Québec, avec sa famille et son chien. Il s’est vu refuser une location sous prétexte que les chiens sont interdits, même s’il s’agit d’un chien Mira.

Une autre propriétaire lui a demandé un dépôt de garantie au cas où le chien cause des bris dans l’appartement.

Le chien guide sert de moyen de pallier un handicap, et est reconnu par les tribunaux québécois.

M. Bisson se dit victime de discrimination en raison de son chien.

«C’est comme si à chaque fois, ça me ramène mon handicap en pleine face. Mon chien fait partie de moi, il m’aide. C’est très frustrant… », a déploré Marc Bisson.

Le Drummondvillois a déposé une plainte à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.

La Commission pourrait faire des recommandations; comme demander que M.Bisson ait accès au logement s’il est encore disponible, ou demander une compensation monétaire.

Marc Bisson espère surtout que les propriétaires d’immeubles soient plus sensibilisés à sa situation et connaissent leurs responsabilités.

Article de Shanny Hallé publié le 5 septembre 2017 dans Le Journal de Montréal

Source : http://www.journaldemontreal.com/2017/09/05/un-non-voyant-malentendant-denonce-les-proprietaires-qui-refusent-son-chien-mira

7.Un gîte touristique rejette un couple et son chien-guide

Un couple de Toronto qui pensait passer un week-end relaxant dans le comté de Prince Edward, près de Kingston, a eu une mauvaise surprise en arrivant à la maison d’hôte qu’il avait réservée : tous les chiens, y compris ceux pour les non-voyants, étaient interdits.
David Greenwood a tenté d’expliquer aux propriétaires du Sunrise Bed and Breakfast à Bloomfield qu’il avait besoin de son chien-guide, Romy, mais en vain.

«Ma chienne, c’est comme mes yeux.» -David Greenwood, non-voyant

Que dit la loi?

Les propriétaires du gîte rétorquent qu’ils interdisent les chiens par crainte que leurs autres clients y soient allergiques ou aient des difficultés respiratoires.

Leur avocat Anthony Peter Girard dit que c’est leur droit.

Le bureau du Procureur général de l’Ontario soutient, au contraire, qu’un établissement ne peut refuser l’entrée à un chien-guide, selon la réglementation provinciale sur l’accessibilité pour les personnes handicapées.

L’avocat David Lepofsky ajoute que c’est une violation du Code des droits de la personne de l’Ontario : « C’est frustrant de voir que les personnes qui utilisent un chien-guide continuent à faire face à de l’exclusion et de la discrimination un peu partout. En 2017, c’est ridicule. »

De son côté, Doug Frost de la Fédération des gîtes touristiques de l’Ontario dit que la politique générale du regroupement est de permettre à toute personne nécessitant un chien-guide de l’amener avec elle. Toutefois, selon lui, le client devrait prévenir l’hôte à l’avance, quitte à ce que le gîte l’aide à trouver une chambre ailleurs s’il est impossible d’accueillir un chien sur place.

Source Radio-Canada Toronto 17 août 2017

http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1050855/bed-breakfast-sunrise-chien-guide-bloomfield

8. Le sport pour non-voyants : plus de défis, autant de plaisir

Le besoin de bouger ne disparaît pas lorsqu’on a perdu la vue. C’est ce qui fait que Nathalie Chartrand, aveugle depuis la vingtaine, pratique encore la course à pied et le vélo malgré son handicap. Elle est également allée aux paralympiques comme joueuse de goalball, un sport spécialement conçu pour les handicapés visuels. En compagnie de Léo Viger-Bernard, coureur-guide pour la Course-Lumière pour non-voyants, Nathalie Chartrand explique à Catherine Perrin que tout devient un sport d’équipe quand on ne voit pas.

« J’ai toujours fait du sport, dès l’école primaire. C’est une drogue, malheureusement ou heureusement », confesse Nathalie, qui a perdu la vue en raison d’une malformation qui a amené le liquide céphalo-rachidien de son cerveau à écraser son nerf optique.

Sentir son guide
Elle décrit comment elle court avec un guide : « Moi, je lui tiens le coude et on court. Je suis toujours un demi-bras derrière lui. Il essaie de me décrire [le parcours] : « Là, on va monter, là, on va descendre. » Ce n’est pas toujours nécessaire de me dire qu’on tourne. […] Il s’agit vraiment de suivre son guide et de bien le sentir, parce que des fois, il peut oublier de dire qu’on monte, même si son coude monte. »

Le vélo, pour elle, se fait sur tandem, ce qui lui permet de rouler plus vite, mais rend aussi la monture beaucoup plus lourde.

Jeu sur mesure
Elle décrit enfin le goalball : « Le ballon est gros comme un ballon de basketball, il y a des grelots à l’intérieur, et [l’on] joue sur les mêmes dimensions qu’un terrain de ballon volant, donc 9 mètres sur 18 mètres. On est trois joueurs par équipe et on lance le ballon un peu comme aux quilles… il roule au sol. Pour l’arrêter, […] on se couche sur le côté, les bras au-dessus de la tête et on arrête le ballon avec son corps. »

Écouter Être non-voyante et courir avec un guide : Entrevue 11 min52s Médium large – Audio fil du vendredi 1 septembre 2017

 

Conférence TEDx de Nathalie Chartrand De la cécité aux paralympiques : la force de l’autonomie http://www.youtube.com/watch?v=w2EGM0iF6EU

Article publié le 1er septembre par ici-Radio-Canada

Source : http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/medium-large/segments/chronique/36630/courir-quand-on-est-non-voyant-chartrand-viger-bernard

9. Étude : le nombre de personnes aveugles pourrait tripler d’ici 2050

Une étude, parue dans la revue britannique « The Lancet Global Health », précise que le nombre d’aveugles et de déficients visuels pourrait tripler d’ici l’année 2050. Principalement en cause : le vieillissement de la population mondiale

Plus de 500 millions de déficients visuels à l’horizon 2050

Cette étude précise qu’il y avait 36 millions de personnes aveugles à travers le globe en 2015. Ce nombre devrait tripler d’ici 2050 du fait de la croissance démographique et de l’augmentation de l’espérance de vie.

Les auteurs de l’étude estiment toutefois que cette augmentation pourrait être freinée, à condition d’investir davantage dans le développement de nouveaux traitements.

En 2015, 217 millions de personnes étaient touchées par une déficience visuelle modérée à sévère. Elles devraient être au nombre de 588 millions en 2050, selon l’étude.

Des progrès à effectuer pour pallier l’augmentation des aveugles dans le monde

« La plupart des déficiences visuelles étant liées à l’âge, à mesure que la population continue à croître et à vieillir, le nombre de personnes concernées a augmenté dans le monde », expliquent les auteurs.

Il devrait continuer de croître dans les prochaines années, à moins que des progrès soient effectués dans le diagnostic, les traitements ou l’accès aux services de santé.

L’étude montre par ailleurs des disparités géographiques, avec une prévalence plus élevée dans des pays d’Afrique subsaharienne et d’Asie. On compte ainsi 1,98% d’aveugles en Afghanistan et 1,86% en Ethiopie, contre seulement 0,08% en Islande, en Belgique et au Danemark et 0,14% en France.

Les femmes sont par ailleurs plus touchées, puisqu’elles représentent 56% du total des personnes aveugles et 55% des déficients visuels.

Publié le 8 août 2017

Source : http://www.silvereco.fr/etude-le-nombre-de-personnes-aveugles-pourrait-tripler-dici-2050/3185671

10. Les fondateurs de Mobileye veulent donner aux aveugles une indépendance presque complète

On ne présente plus Mobileye, la Start-Up israléienne acquise par «Intel pour 15,3 milliards de dollars, ni même ses fondateurs, les professeurs Amon Shashua et Ziv Aviram mais ce que l’on sait moins, c’est que ce sont les mêmes hommes derrière un appareil apparemment modeste mais qui vise à révolutionner la vie des personnes aveugles ou malvoyantes.

La technologie de vision artificielle  ORCAM est une petite caméra qui se fixe sur des lunettes appelée MyEye. Lorsque les utilisateurs dirigent leur lunette vers des articles de journaux, des étiquettes, ou une plaque de rue, ORCAM identifie ce qu’ils cherchent à traduire. Le dispositif ORCAM est relié à un petit ordinateur de poche qui stocke les informations interprétées de manière verbale et est capable de se rappeler les différents objets, les lieux et les gens que le dispositif a vu avant, avec l’aide d’algorithmes spéciaux.

MyEye peut également reconnaître les visages, il suffit à l’utilisateur de «regarder» dans le sens de la  personne à identifier et d’indiquer son nom  puis de «sauvegarder» la personne dans ses contacts. À partir de ce moment-là, lorsque l’utilisateur regardera cette personne, l’appareil lui indiquera son nom.

En outre, MyEye d’ORCAM offre aux malvoyants la capacité de faire des choses qu’ils ne pourraient pas faire  et d’une manière aussi naturelle que possible. Le dispositif qui peut lire dix langues coûte quand même 4 226 $ et compte des milliers d’utilisateurs dans 15 pays dans le monde. Les Israéliens non-voyants ou mal voyants peuvent recevoir une subvention de l’état de 1 400 $. Les mises à jour de MyEye sont automatiques et gratuites et les utilisateurs reçoivent également une séance de formation personnalisée pour optimiser l’appareil dans la vie quotidienne. En outre, l’entreprise offre un support téléphonique et par courrier électronique, ainsi que des outils en ligne pour aider ses clients. Dans les mois à venir, OrCam sortira la version 8 de MyEye, une mise à jour qui comportera de nombreuses nouvelles fonctions dont la numérisation de codes à barres pour aider les utilisateurs à effectuer des achats, la description physique de personnes comme l’âge et le sexe pour améliorer la socialisation et l’identification des couleurs.

Un produit dérivé du nom de MyMe sera commercialisé cette année, de taille miniature, il s’accroche à la chemise de l’utilisateur et ne réalise que la reconnaissance faciale. Avec cet appareil, les utilisateurs ne pourront plus oublier les noms ou les visages. Le marché potentiel de MyMe sera plus large que MyEye, car même les personnes qui ont une vision parfaite peuvent souffrir d’une mauvaise mémoire.

Le dispositif de la caméra OrCam, a été développé par le professeur Amnon Shashua professeur de l’Université hébraïque  et par Aviram en 2010. En dépit de leur succès remarquable et de la vente de Mobileye à Intel, les deux hommes ne reposent pas sur leurs lauriers, ils continuent de changer le monde et de transformer des vies…

Publié le 17 août 2017 par l’équipe de rédaction de Tel-Avivre

Source : http://www.tel-avivre.com/2017/08/17/les-fondateurs-de-mobileye-veulent-donner-aux-aveugles-une-independance-presque-complete/

11. Belgique- Seule une poignée de sites web sont aisément lisibles par les surfeurs souffrant d’un handicap

Le nombre de site web facilement lisibles par les personnes souffrant d’un handicap corporel augmente certes, mais il n’en reste pas moins vrai que quatre sur cinq demeurent malaisément accessibles, notamment parce que de simples règles de conception n’ont pas été appliquées.

Selon le Moniteur d’accessibilité annuel, 17,9 pour cent des sites examinés sont suffisamment accessibles, mais 82,1 pour cent affichent un score insuffisant. L’étude porte sur un échantillon de 173 sites web belges qui ont été testés par des étudiants durant l’année académique écoulée à la demande d’Anysurfer, qui promotionne l’accessibilité des sites web.

Anysurfer a examiné pour le Moniteur d’accessibilité un certain nombre de points qui rendent la visite d’un site web nettement plus malaisée pour les aveugles, les malvoyants, mais aussi pour les sourds ou les personnes dyslexiques ou souffrant d’un trouble de la concentration. Et ce n’est pas anodin dans la mesure où ces gens représentent quand même 15 pour cent de la population.

C’est ainsi que pour les aveugles, il est important que le titre d’une page web ou le texte proche d’une illustration soient bien mis en évidence. Idéalement, il doit être aussi aisé de faire défiler le contenu d’un site au moyen de la touche de tabulation et sans l’aide d’une souris. Mais le sous-titrage des vidéos ou le respect de la norme HTML sont également importants en vue d’améliorer la navigation sur un site web pour les surfeurs souffrant d’un handicap.

Anysurfer, un projet de Blindenzorg Licht en Liefde vzw, ne pointe pas du doigt les sites qui ne sont pas en ordre, mais l’organisation entend avec son Moniteur sensibiliser les développeurs web. C’est ainsi qu’en respectant simplement quelques directives, il est souvent possible d’accroître sensiblement l’efficience d’une page web.

Article de Pieterjan Van Leemputt en rédacteur chez Data News publié le 8 août 2017

Source : http://datanews.levif.be/ict/actualite/seule-une-poignee-de-sites-web-sont-aisement-lisibles-par-les-surfeurs-souffrant-d-un-handicap/article-normal-703039.html

12. La STM voit grand pour 2025

Montréal- La Société de transport de Montréal (STM) compte bonifier grandement son offre de métro et d’autobus d’ici 2025 en y injectant 8 milliards $.

Ces augmentations de service seront notamment rendues possibles grâce à la mise en service des trains Azur dans le métro, à l’ajout d’autobus et à un remaniement total du réseau d’autobus.

Le remaniement permettra «de voir à l’équilibre: que le bon bus soit au bon endroit au bon moment», a expliqué Philippe Schnobb, président de la STM, en soulignant être conscient que certains secteurs comme Rivière-des-Prairies–Pointes-aux-Trembles et Lachine ne sont pas desservis de façon optimale par les autobus.

Au final, l’offre de service d’autobus devrait être bonifiée de 12 % et celle du métro de 27 %. La STM souhaite aussi lancer les travaux de prolongement de la ligne bleue vers l’est dès 2021.

Cette bonification des services est l’une des six grandes initiatives dévoilées dans le cadre du plan stratégique 2025 de la STM.

Ces nouveaux objectifs constituent une mise à jour du précédent Plan stratégique 2020 et incluent désormais le virage client implanté à la STM en 2015.

Selon le maire Denis Coderre, le transport en commun montréalais est entré dans une période cruciale.

«Toutes les planètes sont alignées», a affirmé le maire de Montréal, en faisant référence aux investissements annoncés en transport en commun par les trois paliers de gouvernement.

iBus en temps réel

La mise en place du projet iBus, qui permettra le suivi en temps réel des autobus, se continue progressivement.

La STM assure que, d’ici la fin de l’année, l’application mobile sera disponible pour la clientèle. «On teste le temps réel depuis un mois et ça fonctionne. On y va progressivement pour s’assurer que tout soit parfait avant de l’envoyer», a précisé Philippe Schnobb, président de la STM.

Un autre système, EXTRA, apparenté à iBus, devrait voir le jour sous peu.

Ce nouvel outil permettra la communication en temps réel des véhicules du transport adapté. «Ça améliorera grandement, en terme de qualité de vie, les déplacements [des usagers]», a affirmé M. Schnobb en précisant qu’actuellement, les clients ont une plage horaire d’une demi-heure avant l’arrivée de leur transport.

Du côté de l’accessibilité universelle, la STM promet de doter d’ascenseurs 41 stations de métro. À ce jour, seules dix stations sont accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Parmi les autres initiatives qui seront mises en place par la STM d’ici 2025, on compte plusieurs avancements en terme d’électrification des transports, l’ajout de mesures préférentielles comme des voies réservées et la promesse d’un service plus efficace des autobus dans la congestion routière et dans les chantiers de construction.

Projet Montréal voit un échec derrière le nouveau plan stratégique

L’Opposition officielle voit le nouveau plan stratégique 2025 de la Société de transport de Montréal (STM) comme une preuve d’échec du précédent.

«Si l’administration Coderre sent le besoin de présenter une nouvelle vision à trois ans de l’échéance du plan actuel, c’est qu’elle sait très bien qu’elle va échouer lamentablement à atteindre les objectifs fixés», a affirmé Valérie Plante, chef de projet Montréal.

Avec le remplacement de l’Agence métropolitaine de transport (AMT) par le Réseau de transport métropolitain (REM) et le déploiement de projets majeurs comme le train de la Caisse de dépôt et le prolongement de la ligne bleue, «un nouveau plan stratégique était nécessaire [pour la STM]», s’est défendu le maire Denis Coderre.

Que le Plan stratégique 2020 soit ou non un échec, Projet Montréal soutient que la nouvelle mouture manque «d’ambition globale». «Il y a des objectifs intéressants, mais on parle de « peut-être ». Si nous sommes chanceux, on débutera un chantier pour la ligne bleue en 2021», a réagi Craig Sauvé, porte-parole de l’opposition officielle en matière de transports.

Projet Montréal condamne les coupures à la STM faite par Denis Coderre en 2014.

«En coupant de 25 millions $, il a brisé l’élan de la STM», a poursuivi M. Sauvé.

Toutefois, l’administration Coderre affirme que «la contribution de Montréal à la STM a fait un bon de 20 %» depuis 2014, passant de 400,8 M$ en 2014 à 482,3 M$ en 2017.

4 grandes initiatives

Amélioration le service de métro : Avec le déploiement de la totalité des trains Azur d’ici septembre 2018 et l’entreposage possible du nouveau garage Côte-Vertu, la STM augmentera de 27 % son offre de métro. La Bonification sera encore plus élevée si le prolongement de la ligne bleue se réalise.

Optimisation du réseau d’autobus : Le réseau d’autobus sera entièrement revu et repensé pour optimiser les déplacements de chacun.

Accessibilité du réseau : D’ici 2025, la STM assure que 41 stations de métro seront munies d’ascenseurs, alors qu’actuellement seulement une dizaine sont accessibles.

Mobilité réinventer : La STM travaillera à mettre en place une plateforme qui permettra le changement plus efficace entre les différents modes de transport actif et urbain de Montréal. Un premier pas dans cette voie est déjà fait avec BIXI et le mode de paiement par carte OPUS aux stations de vélo en libre-service.

Article publié dans le Journal de Montréal par Charlotte R. Castilloux le 29 août 2017

Source : http://www.journaldemontreal.com/2017/08/29/la-stm-voit-grand-pour-2025

13. Régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI)
Les handicapés rattrapés par Québec

Comme bien d’autres parents de personnes handicapées, Michel a un peu peur de cotiser dans le régime enregistré d’épargne-invalidité (REEI) qu’il vient d’ouvrir pour sa fille de 40 ans. C’est fort dommage, car ce régime lancé par Ottawa il y a 10 ans est extrêmement généreux et mérite d’être mieux connu.

Imaginez : juste en ouvrant un REEI, les familles moins nanties peuvent obtenir des bons totalisant 20 000 $. Même pas besoin de cotiser ! Et les familles qui versent de l’argent dans le compte peuvent obtenir des subventions représentant de 100 à 300 % de leurs cotisations, ce qui permet d’aller chercher jusqu’à 70 000 $ à vie. Pourquoi s’en passer ?

À la longue, le REEI permet d’accumuler des sommes considérables. En cotisant minimalement au régime, les familles peuvent facilement accumuler un million de dollars, comme le démontre la calculatrice d’Ottawa.

Malheureusement, l’attitude de Québec freine la popularité du programme dans notre province, qui se classe en queue de peloton quant au taux de participation au REEI.

Au Québec, à peine 19 % des personnes admissibles au REEI ont ouvert un compte, une proportion inférieure à celle observée dans l’ensemble du Canada (24 %). Autrement dit, plus de quatre Québécois handicapés sur cinq se privent des cadeaux du gouvernement fédéral. Vraiment triste.

Taux de participation au REEI

Pourcentage des personnes admissibles au REEI qui ont ouvert un compte

Colombie-Britannique : 33 %

Alberta : 26,7 %

Ontario : 25,5 %

Québec : 18,7 % Source : Programme canadien d’épargne invalidité, Rapport statistique annuel, 2015

Comme je vous le disais d’entrée de jeu, certaines familles sont réticentes à ouvrir un REEI et à y cotiser parce qu’elles craignent que leur enfant ne se fasse rattraper par la bande lorsqu’il retirera l’argent à l’âge de 60 ans.

C’est exactement la question qui turlupine Michel. Sa fille est handicapée intellectuelle, autiste et épileptique. Elle n’a aucun revenu et est inapte au travail. Qu’arrivera-t-il lorsqu’elle commencera à puiser dans son REEI ? « Devra-t-elle déclarer ce décaissement et sera-t-elle pénalisée au niveau des programmes sociaux ou fiscaux ? », se demande-t-il.

En fait, il n’y a pas d’impôt lorsqu’on retire les cotisations en tant que telles, puisque cet argent n’a pas procuré de déduction fiscale au moment de la cotisation (contrairement au REER).

Par contre, le bénéficiaire sera imposé sur la portion du retrait qui est composée des cadeaux d’Ottawa (bons et subventions) ainsi que sur le rendement accumulé dans le REEI à l’abri de l’impôt.

Mais en pratique, les personnes handicapées paieront très peu d’impôt, car elles ont souvent de faibles revenus et elles ont droit à un crédit d’impôt pour personne handicapée, explique Guillaume Parent, fondateur de Finandicap, qui se spécialise dans les REEI.

Reste à savoir si les retraits du REEI ont un impact négatif sur les programmes sociaux et fiscaux dont les paiements sont établis en fonction des revenus.

À Ottawa, non. Donc, pas de soucis. La personne handicapée ne risque pas de perdre son crédit pour la TPS ou sa pension de la Sécurité de la vieillesse, par exemple, parce qu’un retrait du REEI a fait grimper ses revenus.

Mais pour Québec, c’est une autre histoire.

Par exemple, les personnes handicapées qui doivent être hébergées dans un CHSLD ou un centre hospitalier spécialisé doivent payer leur chambre plus cher si elles ont des sommes accumulées dans un REEI. La chambre leur coûtera jusqu’à 1800 $ par mois, alors qu’elle est gratuite pour ceux qui n’ont ni revenus ni économies.

Du côté de l’aide sociale, les personnes handicapées ne peuvent pas sortir plus de 950 $ par mois de leur REEI. Sinon, chaque dollar supplémentaire retiré les prive d’un dollar de prestation.

Autre exemple ? Le programme Allocation-logement, qui offre des subventions aux personnes qui consacrent une part trop importante de leur budget au logement. Souvent, les REEI sont pris en considération dans les calculs. « Il faut convaincre l’agent de ne pas le faire », rapporte M. Parent.

Pour l’instant, le REEI est encore jeune. Les problèmes de décaissement restent rares, dit M. Parent. « Mais les cas vont apparaître tranquillement, comme dans une machine à pop-corn, et ça va tout éclater en même temps », dit-il.

Il est dommage que les personnes handicapées se fassent couper des prestations de Québec parce qu’elles ont été assez prévoyantes pour épargner dans leur REEI. Cela décourage les familles de cotiser, même si elles devraient quand même le faire, car le régime reste un excellent outil pour assurer la sécurité financière des personnes handicapées.

« J’aime mieux avoir des ressources à moi que je contrôle que d’être à la merci d’un système public qui craque de partout », affirme M. Parent. Il sait de quoi il parle. Lui-même atteint de paralysie cérébrale, il a vu son aide à domicile fondre de 44 heures par semaine à 28 heures, sans autre raison que les contraintes financières de l’État.

Au lieu de décourager des familles, Québec devrait faire la promotion du REEI. Pourquoi ne pas offrir un petit cadeau pour inciter les gens à ouvrir un compte, comme en Colombie-Britannique ? Ou encore poster des lettres pour informer les personnes admissibles, comme dans les Maritimes ?

Québec, comme la plupart des autres provinces, devrait aussi améliorer l’accessibilité du régime. Après le lancement du REEI, beaucoup de familles de personnes handicapées majeures ont eu du mal à ouvrir un compte, car il fallait absolument mettre en place une curatelle pour ceux qui sont inaptes.

Comme les démarches sont longues et coûteuses, plusieurs familles ont renoncé à ouvrir un REEI. Pour pallier la situation, Ottawa a mis en place une mesure temporaire permettant aux familles d’ouvrir un REEI sans curatelle. Du même souffle, le fédéral a demandé aux provinces de trouver une solution permanente, puisque cet enjeu relève de leur compétence.

Mais après des années, il n’y a toujours pas de solution concrète, du moins au Québec.

Robot épargne

Cette semaine, je vous parlais du nouveau « robot » qui aidera les clients des Services bancaires RBC à épargner. Avis aux clients intéressés, le service s’appelle TrouvÉpargne Nomi. Présentement en phase-pilote, il sera offert cet automne à tous les clients qui utilisent l’application mobile.

Chronique de Stéphanie Grammond publié dans La Presse + le 1er septembre

Source : http://plus.lapresse.ca/screens/50a85bd3-4611-423e-b13d-a27385056c32%7C_0.html

14. Table régionale pour l’intégration et le maintien en emploi des personnes handicapées de la Montérégie
Offre d’emploi – Chargé (e) de projet

Contexte

Les partenaires et membres de la Table régionale pour l’intégration et le maintien en emploi des personnes handicapées de la Montérégie (TRIMEPHM) souhaitent conjuguer leurs efforts afin de promouvoir l’embauche des personnes handicapées au sein de la fonction publique municipale sur le territoire de la Montérégie. En effet, les municipalités de la Montérégie n’ont très peu de personnes handicapées au sein de leur personnel, voire dans la plupart des cas, aucune personne handicapée dans leur équipe. La TRIMEPHM, en concordance avec un des objectifs de son plan d’action 2015-2018 dans l’axe intervention, désire proposer des solutions à des problématiques relatives à l’intégration des personnes handicapées dans les municipalités.

Plus spécifiquement, la TRIMEPHM souhaite entreprendre une démarche de sensibilisation et d’intervention ciblée auprès des municipalités de plus de 15 000 habitants ainsi qu’auprès de celles ayant plus de 100 employés en lien avec les différentes lois gouvernementales, et ce, afin de promouvoir l’embauche des personnes handicapées.

  • Attendu que les municipalités ne recrutent pas, ou recrutent peu de personnes handicapées au sein de leur équipe ;
  • Attendu qu’il existe une perception négative à l’embauche de personnes handicapées ;
  • Attendu qu’il subsiste une méconnaissance à l’égard des obstacles vécus par les personnes handicapées ;
  • Attendu qu’il existe peu d’outils d’intégration dédiés aux directions des ressources humaines (DRH) concernant les personnes handicapées, et que ceux-ci ne sont pas répertoriés ;
  • Attendu que les municipalités pourraient bénéficier d’une valeur ajoutée en embauchant des personnes handicapées, mais manquent d’information ;

Les partenaires de la Table de concertation ad hoc, composée de trois organismes sans but lucratif issus de la TRIMEPHM, souhaitent réaliser un projet visant la sensibilisation, le soutien et l’accompagnement entourant la problématique de l’embauche des personnes handicapées dans les municipalités de la Montérégie. Ce projet est sous la responsabilité de la TRIMEPHM.

Objectifs du projet de concertation pour l’emploi de la TRIMEPHM

  • Assurer la concordance et les liens avec les différentes lois ;
  • Démystifier les critères de performance et d’exigences de vitesse associés à un employé
  • Produire un document de promotion et de sensibilisation à l’égard des personnes handicapées ;
  • Effectuer une tournée de rencontres individuelles avec les différents intervenants des directions de ressources humaines ;
  • Prendre contact avec les syndicats afin de poursuivre la sensibilisation, la promotion et l’embauche des personnes handicapées ;
  • Développer et diffuser un guide d’embauche de personnes handicapées (développer la notion de la valeur ajoutée, développer l’argumentaire et la procédure favorisant l’embauche de personnes handicapées et approfondir le contenu des rencontres individuelles).
  • Élaborer la liste d’invitations visant les élus municipaux afin de les inviter à assister à l’événement forum ;
  • Tenir un événement « forum » réunissant tous les intervenants associés au projet ;

Principales responsabilités

  • Réaliser une tournée de sensibilisation auprès des 23 municipalités de plus de 15 000 habitants portant sur la « Politique gouvernementale À part entière : pour un véritable exercice du droit à l’égalité » ;
  • Solliciter les municipalités ciblées par le biais de rencontres individuelles ou de groupes auprès des DRH, des syndicats ainsi que d’élus municipaux ;
  • Déterminer et mener des actions de sensibilisation auprès des municipalités de plus 100 employés en lien avec la « Loi sur l’accès à l’égalité en emploi dans les organismes publics » ;
  • Faire la promotion de la clientèle personne handicapée afin de sensibiliser davantage les municipalités à l’embauche des personnes handicapées au sein de la fonction publique municipale ;
  • Faire participer des personnes handicapées dans le projet par le biais de témoignages de personnes handicapées en emploi ;
  • Développer et diffuser aux personnes ciblées des outils d’intégration en emploi de personnes handicapées ;
  • Réaliser une activité « Forum » afin d’établir une compréhension commune et partager les meilleures pratiques d’embauche et de maintien en emploi de personnes handicapées (de 70 à 80 participants).

Connaissances et aptitudes recherchées

  • Expertise professionnelle dans le secteur de l’employabilité avec des personnes handicapées (est un atout)
  • Expertise en communication
  • Très bonne habileté rédactionnelle
  • Habileté de communication et relationnelle
  • Bonne connaissance de la suite Office
  • Initiative, autonomie et sens éthique
  • Sens des responsabilités, capacité d’organisation

Conditions

  • Honoraires : pour la réalisation du projet, le chargé de projet disposera d’un montant d’environ 65 000 $
  • 21 heures par semaine ; flexibilité quant à l’aménagement du temps de travail
  • Durée : 30 semaines, de novembre 2017 à juin 2018
  • Lieu de travail : Longueuil (365, rue Saint-Jean, bureau 125, Longueuil, QC, J4H 2X7)
  • Être mobile sur le territoire de la Montérégie et posséder une voiture
  • Contrat temporaire à titre de pigiste

Déposer vos candidatures au plus tard le 29 septembre 2017 à l’adresse suivante ;

[email protected] à l’attention de madame Pauline Couture, membre du comité ad hoc de la TRIMEPHM

Seules les personnes dont la candidature a été retenue seront contactées

Source : Mme Pauline Couture