Écho du RAAMM pour la période du 23 au 29 novembre

23 novembre 2020

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 23 au 29 novembre 2020.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. RAAMM- Horaire du Service d’aide bénévole (SAB)

Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain tient à vous informer du retour à l’horaire de trois jours du Service d’aide bénévole (SAB). À compter de la semaine du 30 novembre 2020, le SAB sera ouvert du mardi au jeudi de 8 h à 12 h et de 13 h à 16 h.

Cet horaire ne concerne que les heures d’ouverture du Service d’aide bénévole. Les accompagnements peuvent se faire à tout moment de la semaine ou de la fin de semaine en fonction des besoins du demandeur.

Le RAAMM profite de l’occasion pour vous rappeler certaines règles de fonctionnement du Service d’aide bénévole.

Formuler une demande d’accompagnement :

  • Les demandes de service doivent être formulées auprès du SAB dans un délai minimum de 5 jours ouvrables avant l’accompagnement souhaité. Une demande reçue dans un délai trop court sera refusée.
  • Avant de nous contacter pour formuler une demande d’accompagnement, assurez-vous d’avoir toutes les informations nécessaires au traitement de votre demande tel que l’heure, l’adresse ainsi que la durée approximative du rendez-vous.

Annulation :

  • En cas d’annulation, il est important de nous en informer le plus rapidement possible au 514-277-4401, poste 115;
  • Les lundis et vendredis, les messages de la boîte vocale sont relevés par une membre du personnel, mais uniquement pour traiter les annulations et aviser le bénévole ou le membre concerné. Seule la responsable du service d’aide bénévole traite les demandes d’accompagnement.

Remboursement :

  • Il est important d’offrir au bénévole de rembourser ses frais de déplacement; c’est la décision du bénévole d’accepter ou de refuser le remboursement. Prévoyez l’argent nécessaire.

Pour plus d’information sur le Service d’aide bénévole et son fonctionnement, nous vous invitons à nous contacter au 514-277-4401, poste 115, ou à consulter les règlements du SAB et le guide d’information destiné aux membres que vous trouverez à la rubrique 14 du Publiphone ainsi que sur notre site internet : https://raamm.org/service-daide-benevole/services-offerts-aux-membres/

Merci de votre collaboration.

2. Dépistage COVID-19

Membres du RAAMM , au cours des dernières semaines, vous avez été nombreux à nous exprimer vos préoccupations et à nous partager vos inquiétudes concernant le dépistage de la COVID-19 .

Voici un résumé des informations importantes

Si vous présentez des symptômes s’ apparentant à la Covid-19 ou si vous avez été en contact avec une personne ayant été testée positive à la COVID-19 contactez la ligne d’information sur le coronavirus (COVID -19)

Téléphone :

514 644-4545

450 644-4545

1 877 644-4545 (sans frais) ailleurs au Québec.

Après une évaluation de votre état de santé, vous serez dirigé, si nécessaire, vers une clinique désignée d’évaluation ou une autre ressource qui peut vous recevoir, de façon sécuritaire, en contexte de pandémie. À l’aide de votre code postal, on vous référera à un centre près de votre domicile .

Lors de la prise de rendez-vous, informez-vous des procédures d’accueil des cliniques de dépistage : Y- a-t-il un gardien de sécurité ou du personnel ou des bénévoles à l’entrée de la bâtisse pour vous aider et vous guider vers le bon endroit? N’hésitez-pas à demander de l’aide!

Selon nos informations, le personnel des cliniques de dépistage ne se déplace pas à domicile pour effectuer des tests pour la Covid-19.

Les personnes admises aux services de transports adaptés de la région du Montréal métropolitain (RTL, STM, STL) qui doivent aller passer un test de dépistage doivent le mentionner au répartiteur lors de leur réservation , des mesures particulières seront prises.

Si vous présentez des symptômes, évitez de prendre le transport collectif. Si vous devez vous déplacer en taxi , avisez la centrale de votre état de santé lors de votre appel.

Les personnes prestataires de l’aide sociale ne peuvent demander le remboursement d’un déplacement en taxi vers une clinique de dépistage.

Informations centres de dépistage

Montréal

https://santemontreal.qc.ca/population/coronavirus-covid-19/depistage-covid-19-a-montreal/

Montérégie

https://www.santemonteregie.qc.ca/centre/coronavirus-covid-19

Laval

http://www.lavalensante.com/covid19/depistage-et-evaluation/

Vous pouvez vous faire dépister dans l’une des situations suivantes, si :

  • Vous avez des symptômes s’apparentant à la grippe, à la gastro-entérite ou à la COVID-19 (fièvre, toux, difficulté à respirer).
  • Vous avez été en contact étroit avec une personne ayant reçu un diagnostic de la COVID-19.
  • Les autorités de santé publique vous ont demandé de faire un test de dépistage.

Pour toute question, vous pouvez appeler le 514- 644-4545 , le 450-644-4545 ou le 1 877 644-4545 pour être dirigé vers la bonne ressource.

Source : https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/coronavirus-2019/tests-de-depistage/

N’hésitez-pas à nous faire part de vos expériences vécues dans les cliniques ou les centres de dépistage.

L’Équipe de RAAMM , 23 novembre 2020

3. Disponibilité du calendrier civil 2021 en version braille

De :Service de l’adaptation de l’information en médias substituts (AIMS) Institut Nazareth et Louis-Braille – CISSS Montérégie-Centre

À : Tous les usagers et partenaires du réseau québécois de la réadaptation en déficience visuelle

Bonjour à toutes et à tous,

Encore une fois cette année, le Service de l’Adaptation de l’information en médias substituts de l’Institut Nazareth et Louis-Braille du CISSS Montérégie-Centre offre, à tous les usagers du réseau québécois de réadaptation en déficience visuelle, la possibilité d’obtenir gratuitement le calendrier civil 2021 en braille.

Pour demander gratuitement ce calendrier, vous devez vous adresser au comptoir des ventes de l’INLB, par téléphone, au 450 463-1710 ou encore, sans frais, au 1 800 361-7063, poste 200.

Bonne et heureuse année 2021 à toutes et à tous!

Source :

Comité des usagers de l’INLB , 13 novembre 2020

https://www.santemonteregie.qc.ca/usagersinlb

4. Le Dr Pierre Labelle récompensé pour sa carrière en ophtalmologie

Article de Zoe Magalhaes publié dans le Journal Métro le 19 novembre 2020

Le Dr Pierre Labelle, spécialiste des yeux, s’est vu décerné le Prix d’excellence du Collège des médecins du Québec. Outre son rôle important au sein de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR), c’est aussi à lui que l’on doit le port obligatoire de visières de protection au hockey.

Tout juste retraité après presque 50 ans de pratique, le Dr Labelle a notamment œuvré dans le domaine de la médecine préventive dès la fin des années 1970.

«Au début de ma carrière, j’ai été surpris par la quantité de blessures oculaires liées au sport et aux accidents domestiques. J’ai donc entrepris d’étudier les causes de ces blessures», raconte-t-il.

Constatant que beaucoup de ces blessures pourraient être évitées, le Dr Labelle et ses collaborateurs mettent en place une vaste campagne de sensibilisation. Cette campagne cible notamment la pratique du hockey et encourage fortement le port d’un protecteur facial ou, a minima, d’une visière.

Grâce à ces efforts, la ville d’Outremont sera la première ville au Québec à rendre obligatoire ce type de protection. L’effet s’en fait vite ressentir puisque le nombre de blessures oculaires liées au sport diminue.

«J’étais loin d’imaginer qu’un jour, porter une protection faciale deviendrait la norme au sein de la Ligue nationale, se souvient Dr Labelle. Cela dit, il faut continuer à faire de la prévention pour éviter les accidents encore trop nombreux.»

Au cœur de l’HMR

En parallèle de ce travail de prévention, le Dr Labelle se consacre aussi à la fois à la pratique de la médecine et à la recherche dans le domaine de l’ophtalmologie.

Il participe notamment à des recherches qui permettront de faire d’importantes avancées dans la manière de soigner la dégénérescence maculaire. Il sera également directeur du département d’ophtalmologie de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal où il crée un important fond de recherche.

D’autre part, il pratique de nombreuses opérations des yeux, entre autres pour la pose d’implants rétiniens, lesquels améliorent la perception visuelle de ses patients.

«L’œil est un petit organe très complexe qui a une très grande importance pour les patients. J’ai toujours été fier de pouvoir les aider et j’ai reçu beaucoup de reconnaissance de leur part tout au long de ma carrière», témoigne le Dr Labelle.

Son travail est indissociable de l’évolution de l’HMR où il a été chef du département d’ophtalmologie pendant une douzaine d’années. Entouré d’une «équipe extraordinaire», le Dr Labelle développe le Centre Michel-Mathieu, reconnu à l’international comme un institut d’excellence en matière d’ophtalmologie.

Bien qu’il n’y travaille plus aujourd’hui, le Dr Labelle espère voir renaître l’HMR de ses cendres. Il rêve même de le voir se transformer, pourquoi pas, en «CHU de l’est» où un pavillon d’ophtalmologie aurait bien sûr sa place.

En attendant, il se réjouit de voir son travail reconnu par ses pairs et se dit fier de son parcours.
«Pour moi, recevoir le Prix d’excellence du Collège des médecins, c’est un immense honneur. J’ai reçu la nouvelle avec surprise et beaucoup d’émotion», confie-t-il.

Source : https://journalmetro.com/local/rosemont-la-petite-patrie/2581107/le-dr-pierre-labelle-recompense-pour-sa-carriere-en-ophtalmologie/

5. Artistes professionnels recherchés pour projet de recherche-création

Le masculin est utilisé dans le texte ci-dessous pour faciliter la lecture à l’aide de la synthèse vocale. Toute personne peut appliquer.

Présentation

Dirigée par Audrey-Anne Bouchard, la compagnie Au-delà du visuel conçoit et présente des spectacles interdisciplinaires et immersifs entièrement accessibles aux personnes vivant en situation de handicap visuel comme au grand public. Pour plus d’informations, visitez le site web du dernier spectacle de la compagnie intitulé Camille : un rendez-vous au-delà du visuel en cliquant sur le lien suivant : https://www.audeladuvisuel.com/

Profil recherché

Dans le cadre d’une recherche en vue de la création d’un nouveau spectacle, la compagnie recherche présentement des artistes professionnels concepteurs ou interprètes issus des milieux de la danse, de la scénographie, de la musique ou du théâtre qui sont intéressés à explorer leur art au-delà du visuel. Que racontent les textures du décor? Quel est le son du geste? Comment le texte peut-il voyager dans l’espace? Il est à noter que le processus de création est collaboratif et implique que tous les collaborateurs doivent se bander les yeux en répétitions. Bienvenue aux artistes vivant en situation de handicap visuel.

Les artistes retenus seront invités à participer à une trentaine d’heures d’exploration en studio entre les mois de février et de juillet 2021.

Les répétitions se dérouleront en français. Une maîtrise de base de cette langue est donc requise. Bienvenue à tous les artistes dont le français n’est pas la langue maternelle.

Les collaborateurs seront rémunérés en tant que travailleurs autonomes pour leur travail.

Pour participer

Veuillez faire parvenir votre CV ainsi que tout matériel jugé pertinent au plus tard le 1er décembre prochain à Audrey-Anne Bouchard à l’adresse suivante: [email protected]

À noter que seuls les candidats retenus seront contactés.

6. Guylain Bélanger : Faire grandir le parahockey

Article de Marc-Antoine Tessier publié le 18 novembre 2020 par AlterGo defisportif.com

L’aventure de Guylain Bélanger dans le parahockey a débuté à Repentigny, en 2002. C’est 8 ans de passion plus tard, en 2010, qu’une collaboration avec Maxime Gagnon (à l’époque gestionnaire des opérations du Défi sportif AlterGo) débouchera finalement sur la fondation de Parahockey Montréal.

 

Guylain, qu’est-ce que tu aimes le plus du parahockey?

Ce qui m’a tout de suite plu au parahockey, c’est la sensation de patiner et le plaisir de jouer au hockey, que j’ai tout de suite retrouvés.

 

Quelle est ta plus grande fierté par rapport à Parahockey Montréal?

Ma plus grande fierté est sans doute de voir combien de membres et de régions peuvent maintenant pratiquer le parahockey!

Nous avons commencé avec une vingtaine de joueurs sur les territoires de Montréal et de Laval, et nous sommes maintenant plus de 160 membres dans 7 régions différentes, soit : Abitibi, Laval, Montréal, Montérégie, Estrie, Québec et Chaudière-Appalaches.

Nous avons aussi développé une collaboration avec quelques autres pays, dont la France et la Chine, qui sont venus nous voir la saison dernière. Les joueurs de France sont surtout venus pour notre expertise à ajuster les luges et les bâtons, dans le but d’optimiser les performances de chaque joueur. Les Chinois sont venus pour jouer contre notre équipe du Québec, afin de parfaire leur jeu pour avoir une équipe nationale aux Paralympiques.

Après avoir été président de Parahockey Montréal pendant 2 ans, tu es maintenant le préposé à l’équipement de l’organisme. Qu’est-ce qui t’a donné envie de t’impliquer dans la réparation et l’ajustement de luges? 

Je me suis retiré du jeu, il y a 6 ans, à cause de blessures, mais j’ai tout de même joué pendant 12 ans. Et, même lorsque j’étais joueur, j’avais déjà commencé à faire des réparations et des bâtons.

J’ai continué d’aller à l’aréna, même en étant blessé, j’avais donc plus de temps pour réparer, ajuster et assembler des bâtons.

Comme j’adore le parahockey et que je veux faire connaître ce sport au plus grand nombre de personnes possible, j’ai décidé de continuer à faire ça à temps plein, après avoir décidé d’arrêter de jouer.

 

Outre le parahockey, quels sont tes passe-temps?

J’aime beaucoup le vélo à mains, m’entraîner, la mécanique. Ma blonde et moi faisons pas mal de camping. Je pratique aussi le paratir.

 

L’accessibilité universelle est un enjeu qui te tient à cœur. Peux-tu nous en dire plus sur les autres projets dans lesquels tu es impliqué?

Effectivement, cela me tient beaucoup à cœur. Je fais des marches exploratoires avec Altergo et la Ville de Montréal et je participe aussi au Collectif Accessibilité Universelle (Collectif AU).

Si tu avais une baguette magique et que tu pouvais résoudre, dès maintenant, un problème en accessibilité universelle, lequel serait-ce?

Je vais prêcher pour ma paroisse, mais si je dois en choisir un, ce serait qu’il y ait des rampes d’accès ou des ascenseurs partout!

 

Qu’est-ce que tu aimerais rayer de ta « bucket list » (liste d’événements à vivre dans la vie d’une personne) dans les deux prochaines années?

Je crois que ce serait d’aller en Colombie, je rêve d’y aller depuis plusieurs années.

 

Si tu étais…

Un dicton? « Rome ne s’est pas fait en criant César… » (Je sais que c’est pas le vrai, mais je l’adore!)

Une plante? Palmier

Une chanson? On the move (Mudvayne)

Un super pouvoir? Voler

Un animal? Lézard

Source : https://www.defisportif.com/actualites/guylain-belanger-faire-grandir-le-parahockey/?fbclid=IwAR0PFtXIr_LB7sM_64JJ5TqKKdBTB1OsQk7Y0XBMsO_MmwKlpCYaEKdEUTc

7. Conférence « La persévérance sous toutes ses formes » le 4 décembre 2020, 10h30 à 11h30

Le ROPPHL partage une conférence GRATUITE!  LA PERSÉVÉRANCE SOUS TOUTES SES FORMES

  • Pour souligner la Journée internationale des personnes handicapées
  • Pour trouver la motivation nécessaire pour relever les défis que la vie nous lance!
  • Pour regrouper le plus de personnes possibles!
  • Pour se faire du bien, tout simplement!

Quand : vendredi 4 décembre 2020, de 10h30 à 11h30

Inscriptions : Jusqu’au 3 décembre, en cliquant sur ce lien.

(Un lien Zoom vous sera acheminé avec votre confirmation d’inscription)

Né avec une malformation physique, Benoit Laflamme est un conférencier spécialisé en motivation, persévérance et confiance en soi.

Il a appris toute sa vie à persévérer et à relever des défis. Il se sert de cette expérience personnelle pour vous inspirer à poursuivre l’atteinte de vos objectifs en plus de vous fournir les outils nécessaires afin de créer des changements positifs et durables pour une vie plus épanouie.

Source :

Josée Massicotte

Directrice générale

Regroupement des Organismes de Promotion des Personnes Handicapées de Laval

cell : 438.494.4836

19 novembre 2020

8. HumanWare décroche le plus gros contrat de son histoire

Article de publié le 18 novembre 2020 dans journalexpress.ca

L’entreprise spécialisée dans la conception et la fabrication de produits pour personnes vivant avec une déficience visuelle, HumanWare, a obtenu le contrat le plus important de son histoire. La compagnie drummondvilloise a été choisie par la Bibliothèque du Congrès des États-Unis pour fournir la prochaine génération de lecteur numérique de livre audio.

Ce contrat est d’une valeur maximale de 60 M$ qui s’échelonnera sur une période de 5 ans. «On est super emballé. On a eu des contrats institutionnels dans le passé, mais jamais de cette ampleur-là. Il s’agit, et de loin, du plus gros contrat dans nos 30 ans d’existence», a annoncé Yves Boisjoli, vice-président au développement des affaires chez HumanWare.

La National Library Service (NLA) entend renouveler les quelque 450 000 appareils de sa flotte actuelle qui ont atteint leur fin de vie utile. HumanWare fournira une version adaptée de son lecteur Victor Reader Stratus4 M selon les besoins de la NLA.

Une conception 100% québécoise

La conception et le design de l’appareil seront entièrement effectués au Québec dans les installations de Longueuil et Drummondville de l’entreprise. Les appareils permettront à leurs utilisateurs de naviguer dans une bibliothèque de contenus disponibles via une connexion Wi-Fi ou encore grâce à un lecteur de cartouches USB spécialement fournis par la Bibliothèque du Congrès.

Afin de répondre aux besoins liés à ce nouveau contrat, HumanWare doit embaucher une dizaine de personnes dans les secteurs de la recherche et du développement, de la production et du service après-vente.

Finalement, rappelons que HumanWare avait été, il y a une douzaine d’années, retenue par la NLA pour concevoir le design des appareils qui seront remplacés à l’aide de ce nouveau contrat.

Source : https://www.journalexpress.ca/2020/11/18/humanware-decroche-le-plus-gros-contrat-de-son-histoire/

9. Recherche candidats pour magazine télé

Bonjour,

Je m’appelle Marie-Laurence et je suis recherchiste pour une émission de télévision.

Je vous contacte aujourd’hui afin de vous demander de transmettre un message à vos membres/partenaires.

Nous recherchons des personnes qui souhaitent faire un changement majeur dans leur vie. Par l’entremise de l’émission, nous voulons guider et supporter des gens qui semblent avoir perdu la notion de bonheur simple, qui cherchent une façon d’être heureux et qui sont prêts à écrire un nouveau chapitre dans leur vie.

L’émission a comme but de faciliter cette quête et la rendre encore plus complète en créant des rencontres inspirantes, ou en faisant vivre des situations qui vont permettre au candidat de cheminer et de l’amener vers une prise de décision éclairée. On veut faire vivre aux candidats des expériences uniques, qui vont dans le sens de ses volontés et de ses aspirations.

Nous croyons votre association est en contact avec des personnes qui auraient de belles histoires à raconter et de beaux buts à atteindre.

Vous pensez être intéressée ou encore connaître des gens intéressés par cette transformation intérieure ?

N’hésitez pas à me contacter afin que je puisse vous donner plus de détails et répondre à toutes vos questions.

Pour vous donner une idée de l’implication nécessaire, le candidat doit être disponible pendant 4 jours sur une période d’environ 3 semaines. Les tournages auront lieu entre les mois de décembre et de mai.

Voici le message aux candidats :

Tu as perdu la notion de bonheur simple? Il n’y a plus rien qui te fait vibrer ? 

Tu ne veux plus sentir de vide intérieur ? Tu es prêt(e) pour un nouveau chapitre de ta vie ?

Pour un magazine télé, nous cherchons des gens qui souhaitent être accompagnés dans leur transformation intérieure afin de pouvoir enfin passer à l’action. 

Pour vivre une aventure motivante et inspirante, écris-nous à 

[email protected]

Par la suite, un formulaire sera envoyé aux personnes intéressées.

Merci pour votre temps et au plaisir d’avoir de vos nouvelles prochainement.

N.B. Le masculin est utilisé seulement pour simplifier la description du projet.

Marie-Laurence, 18 novembre 2020

10. La nouvelle génération d’eSight facilite encore plus le quotidien des malvoyants

Article publié le 18 novembre 2020 par acuite.fr

En prévision des Journées nationales de la macula, qui débutent lundi 23 novembre, acuite.fr vous propose cette semaine une série de News sur ce sujet.

Trois ans après le lancement d’eSight 3, l’entreprise technologique annonce l’arrivée en France de la nouvelle génération de son dispositif médical d’aide à la vision : eSight 4. Un appareil destiné principalement aux personnes malvoyantes ayant une acuité visuelle comprise entre 4/10 et 1/40, du fait de maladies visuelles comme la dégénérescence maculaire, la rétinopathie diabétique ou encore la maladie de Stargardt.

eSight 4 s’appuie sur son prédécesseur. Ces lunettes stimulent l’activité synaptique résiduelle dans les yeux de l’utilisateur afin d’augmenter la quantité d’informations visuelles envoyées au cerveau. La caméra HD placée devant les yeux du porteur capte ce qu’il regarde et des algorithmes avancés optimisent et améliorent les images, qui sont ensuite affichées en temps réel sur deux écrans proches des yeux.

3 nouveautés majeures

Les travaux de recherche et retours d’expérience des utilisateurs ont permis à eSight d’apporter à son dispositif de nouvelles avancées, dans 3 principaux domaines :

Une plus grande acuité visuelle

L’autofocus a été amélioré et la luminosité maximale doublée, pour plus de clarté et de détails. Aussi, l’utilisateur peut piloter sa vision grâce au pavé tactile : zoom X24, mise au point (très rapide grâce à la lentille liquide de la caméra) et réglage du contraste.

Une mobilité encore accrue

Les lunettes peuvent être portées quotidiennement et dans toutes les situations, notamment en se déplaçant. Le dispositif est en effet sans fil et mains libres, avec des commandes simples et une forte autonomie. Sa batterie, située à l’arrière, est simple à changer et son poids est bien réparti. Enfin, eSight 4 conserve ses verres inclinables brevetés qui améliorent la vision centrale de l’utilisateur tout en lui permettant de continuer à se servir de sa vision périphérique naturelle pour distinguer son environnement.

De nouvelles applications mobiles avec une connexion au cloud

L’utilisateur peut désormais inviter qui il veut à voir ce qu’il perçoit : c’est une fonctionnalité exclusive d’eSight. L’application mobile dédiée lui offre aussi la possibilité de voir son écran de téléphone sur son appareil, et même de figer l’image, de zoomer, d’enregistrer des photos ou vidéos reçues, etc. Aussi, grâce au cloud, le porteur peut accéder instantanément aux fonctionnalités les plus récentes.

eSight 4

« eSight a lancé une technologie révolutionnaire, qui a depuis évolué en une solution validée sur le plan clinique pour les personnes souffrant de maladies ou de troubles oculaires, et largement saluée par d’éminents spécialistes mondiaux de l’ophtalmologie », commente Gregory Ogorek, président d’eSight International. « Tandis que la technologie ne cesse de progresser, notre mission reste la même : créer un monde plus inclusif et offrir de nouvelles possibilités aux personnes malvoyantes. »

Source : https://www.acuite.fr/actualite/webtech/193355/la-nouvelle-generation-desight-facilite-encore-plus-le-quotidien-des

11. Suisse- Dur de respecter les distances quand on est aveugle ou malvoyant

Article de swissinfo.ch publié le 16 novembre 2020

Il est difficile voire impossible pour 377,000 personnes en Suisse d’évaluer et de respecter la distance sanitaire de 1,5 mètre, parce qu’elles sont en situation de handicap visuel. Les personnes voyantes sont invitées à établir elles-mêmes cette distance.

Comme la consigne est actuellement de porter un masque lorsque la distance ne peut être respectée, les personnes aveugles ou malvoyantes portent tout le temps un masque à l’extérieur, ne pouvant garantir le respect des distances, ont indiqué lundi dans un communiqué commun l’Union centrale suisse pour le bien des aveugles (UCBA), la Fédération suisse des aveugles et malvoyants (FSA), Centrevue et l’Union suisse des aveugles.

Ces organisations demandent aux personnes voyantes de respecter les distances lorsqu’elles se trouvent en présence de personnes en situation de handicap visuel. Ces dernières se manifestent en utilisant une canne blanche ou un chien-guide ou alors en portant un gilet orange doté d’un pictogramme évoquant la malvoyance (une personne tenant une canne blanche).

Parfois, ces personnes ont besoin d’aide, pour faire les courses ou changer de quai à la gare par exemple. Dans ces situations où la distance d’un mètre et demi ne peut être respectée, les services sont toujours possibles lorsque les deux parties portent un masque, soulignent les organisations.

Elles insistent aussi sur le maintien des contacts sociaux pour “prévenir l’isolement et la dépression”. Cela concerne non seulement les services d’accompagnement mais aussi les visites de bénévoles ou les petites sorties, “à condition de respecter les mesures de protection”.

Source : https://www.swissinfo.ch/fre/dur-de-respecter-les-distances-quand-on-est-aveugle-ou-malvoyant/46165324

12. Yerres-France : Sébastien Joachim, malvoyant, raconte sa vie dans le brouillard

Article de Nolwenn Cosson publié le 13 novembre 2020

Son livre « Une cécité à pas de loup » fait partie des cinq ouvrages pressentis pour recevoir le prix Handi-Livres 2020. Rencontre avec son auteur.

À le voir se déplacer dans son joli pavillon de Yerres, difficile de croire que Sébastien Joachim ne distingue qu’une partie infime des choses qui l’entourent. Seul son œil droit lui permet encore d’apercevoir un bout de visage, ou quelques lettres sur un écran. Le reste n’est que brouillard. Une perte progressive et irrémédiable de la vue qu’il raconte dans son livre « Une cécité à pas de loup ».

Cet ouvrage est en lice pour décrocher le prix Handi-Livres 2020 dans la catégorie biographie. Face à lui, l’aventurier Gerard Muller, non-voyant, ou encore Philippe Croizon, amputé des quatre membres et célèbre pour avoir traversé la Manche à la nage.

La Choroïdérémie, une maladie rare et orpheline

« C’est forcément une fierté de voir que des passionnés et des professionnels ont trouvé que ce livre valait le coup d’être lu, se réjouit l’auteur de 42 ans. C’est la mère d’un ami qui m’a convaincu de me lancer, elle pensait que j’avais des choses à raconter. J’ai toujours aimé faire des poèmes, imaginer des histoires, mais je ne me pensais pas capable d’écrire un livre. C’était l’occasion d’expliquer ce que c’est de perdre petit à petit la vue, toutes les conséquences que cela engendre. J’ai mis quatre ans à le finir. »

Un livre qui mêle le présent au passé. Depuis ce rendez-vous, quand il avait 5 ans, chez un ophtalmologue à la suite de nombreuses conjonctivites. Une première évaluation tombe : atteint d’une rétine pigmentaire, Sébastien Joachim sera aveugle d’ici ses 18 ans. Ce n’est que quelques années plus tard que le bon diagnostic est posé. « Je suis atteint de Choroïdérémie, une maladie rare et orpheline qui se transmet par la mère, explique-t-il. Petit à petit, mon champ de vision se réduit. Il a fallu apprendre à vivre avec. J’ai vécu une adolescence plutôt normale, même si les relations sociales n’étaient pas toujours simples. Je pouvais passer pour quelqu’un de hautain car je ne saluais pas certaines personnes. En fait, je ne les avais même pas vues. »

Il lui est dès lors impossible de passer le permis de conduire. Même s’il a tenté de se déplacer, dans un premier temps, à scooter. « Je me suis vite rendu compte que j’étais trop dangereux, se souvient-il. J’ai failli renverser une petite fille qui traversait sur un passage clouté. Je ne l’ai vu qu’à la dernière minute. Même si j’aimais cette liberté, cela n’était plus possible. »

Faire évoluer les mentalités autour du handicap visuel

Le plus gros impact est psychologique. Sébastien Joachim est très timide et se persuade d’être moins bien que tous les autres. Et le regard des autres, quand il se déplace avec sa canne blanche, est parfois difficile à supporter. « J’ai mis beaucoup de temps à accepter d’en utiliser une. Mais dès que je l’ai eu, j’ai tout de suite assumé, explique l’auteur. En revanche, j’ai senti que l’attitude des gens changeait. Ce n’est plus moi qu’ils voient, c’est la canne. Certains viennent m’aider, pour traverser par exemple, mais beaucoup me dévisagent. Et encore, je ne m’en rends pas toujours compte, c’est ma petite amie qui me décrit ces moments. »

Dans le monde professionnel aussi ce sera souvent la douche froide. Lui qui rêve d’aider les autres passe un master en psychologie sociale et ressources humaines. « Mais une poignée du jury a refusé de me laisser accéder en master professionnel, sans justifier son refus. Cela m’a découragé. J’ai passé de nombreux entretiens, mais ma cécité a toujours été un problème pour les employeurs. »

C’est par le biais de son association, SJKB (Sébastien Joachim Kick Blindness), créée en mai 2015, qu’il se sent désormais utile. Grâce à elle, il tente de faire évoluer les mentalités autour du handicap visuel et collecte des fonds pour soutenir la recherche. Avec son livre aussi, il voulait passer un message. « Il ne faut pas avancer contre la maladie, il faut savoir faire avec. Je nous compare souvent à une barre de fer. Ce n’est pas parce qu’elle a plié sous un premier choc, qu’elle n’est pas capable de résister au prochain coup. On peut toujours rebondir et aller de l’avant. Ce livre ne s’adresse pas qu’à ceux qui ont un handicap, il aide aussi à mieux comprendre ce que nous traversons au quotidien. »

Source : https://www.leparisien.fr/essonne-91/yerres-sebastien-joachim-malvoyant-raconte-sa-vie-dans-le-brouillard-13-11-2020-8408223.php

13. France- Emploi et handicap: “l’accessibilité numérique concerne une personne sur cinq”, selon un expert

Article de l’AFP publié le 14 novembre 2020 sur notretemps.com

Pour les personnes handicapées, “l’accessibilité numérique n’est pas une option, c’est indispensable”, estime auprès de l’AFP Fernando Pinto Da Silva, vice-président du Conseil national consultatif des personnes handicapées, pointant le retard de la France et “l’impatience” de cette population, deux fois plus concernée par le chômage.

Question: Qu’est-ce que l’accessibilité numérique ?

Réponse: “Le principe c’est que quel que soit le contenu numérique qu’on vous propose, vous devriez y avoir accès sans distinction de sexe, d’âge, de situation ou de handicap. En France, ce sujet apparaît dès la loi handicap du 11 février 2005 et il y a eu ensuite un certain nombre de dispositions légales, mais cela n’a pas beaucoup bougé.

En 2016, une directive européenne fixait l’obligation pour l’ensemble des sites publics de présenter d’ici au 23 septembre 2020 une déclaration de conformité ou bien un schéma pluriannuel prévoyant l’accessibilité d’ici trois ans, sauf qu’il ne s’est pas passé grand-chose.

On peut faire un parallèle avec l’accessibilité du cadre bâti: c’est comme si des architectes découvraient aujourd’hui que ce n’est pas une super idée de mettre des marches partout.

L’accessibilité numérique concerne une personne sur cinq, c’est-à-dire que ne pas la respecter, c’est mettre 20% de la population sur le bord de la route. Il y a une forme d’impatience de la part des personnes en situation de handicap à qui l’on dit depuis une quinzaine d’années +on va le faire+. Pour eux, ce n’est pas une option, c’est juste indispensable.”

Q: Quelle est l’incidence sur le travail et l’emploi?

R: “Déjà, on se rend compte que les éditeurs de logiciels, de progiciels, de services intranet, internet ou extranet souvent ne respectent pas ce droit et beaucoup ne sont pas accessibles au plus grand nombre.

Cela se ressent encore davantage depuis le 17 mars, au moment du confinement, car nombre de personnes handicapées ont dû s’organiser pour télétravailler ou bien n’avaient que le numérique pour maintenir un lien de communication.

Certains se sont rendus compte que les outils étaient inadaptés et qu’ils ne pouvaient pas travailler depuis un ordinateur portable, d’autres qu’ils ne pouvaient pas faire des courses sur internet ou assurer la continuité pédagogique pour leurs enfants car les systèmes étaient mal conçus.

Pour les enseignants déficients visuels par exemple, le bureau à distance de Pronote (logiciel scolaire, ndlr) n’était pas accessible.

Autre exemple, les personnes aveugles qui utilisent des logiciels de lecture vocale ne peuvent pas faire une recherche d’offre d’emploi convenable sur le site de Pôle emploi. Pour un public qui est déjà deux fois moins en emploi que le reste de la population, cela pose question.

Au-delà de l’emploi, aujourd’hui seules 12% des démarches en ligne proposées par les services publics sont accessibles, c’est ridicule. S’il est certain que cela n’est pas volontaire, cela témoigne quand même d’une forme d’ignorance des autres situations, et notamment de handicap.”

Q: Quelles mesures pourraient être prises ?

R: “On peut monter des plans d’action et d’accompagnement pour aider les personnes handicapées à aller vers le numérique. Il faut aussi absolument faire rentrer ce sujet dans la formation initiale et continue des développeurs et avoir le courage de mettre des clauses suspensives dans les marchés publics pour que l’accessibilité soit respectée.

Les employeurs, de leur côté, ont la responsabilité de s’assurer individuellement que chaque salarié a matériellement des bonnes conditions de travail et faire des choix pertinents de logiciels.

C’est essentiel de se poser ces questions car le télétravail peut parfois mieux convenir que le présentiel, ça peut être une vraie chance de retour à l’emploi pour des personnes handicapées.”

Source :

https://www.notretemps.com/high-tech/actualites/emploi-et-handicap-l-accessibilite-afp-202011,i231484

14. Belgique-Handicap : à compétences égales, 50% de chances en moins d’être engagé

Article publié le 18 novembre 2020 par rtc.be

On estime en Belgique, qu’à compétences égales, un travailleur porteur d’un handicap a 50% de chances en moins d’être engagé qu’un autre travailleur. À Liège, l’asbl La Lumière qui œuvre pour les personnes aveugles et mal voyantes accompagne celles-ci dans leurs démarches pour trouver un emploi.

Victime d’une maladie dégénérative, Laurence Dubois est atteinte d’une cécité presque complète. Malgré ça, depuis quatre ans, elle est employée dans un salon de bien-être liégeois. Elle y est thérapeute énergétique en massage en réflexologie plantaire. Si aujourd’hui elle a un travail, elle a avant ça essuyé beaucoup de refus.

Ça n’a pas été facile” explique Laurence Dubois, thérapeute énergétique. “Je pense que ça faisait un peu peur aux employeurs. On se demandait comment on allait bien pouvoir m’encadrer, qu’est-ce que j’allais pouvoir apporter à l’entreprise… On m’a aussi une fois dit que monter ou descendre les escaliers allait être compliqué. Je pense que c’est surtout le regard de l’autre qui allait être dérangeant.

Son handicap, cette fois-ci, n’a pas rebuté le patron du salon. Il considère que chacun a sa place dans le milieu entrepreneurial. Des aménagements du poste de travail ont dû être réalisés. Ils ont été financés par l’Aviq (Agence pour une Vie de Qualité). La manière de travailler aussi a été adaptée dans l’entreprise.

On s’est adapté, et ça ne pose aucun problème” explique Ghislain Leger, patron du “Ghislain Leger – espace bien-être”. “Comment? En étant aussi ordonné que la personne mal voyante. C’est-à-dire que chaque chose a sa place et chaque place à sa chose. Cela vaut aussi pour les collaborateurs. Par là, on entend une organisation qui permet de fédérer tous les collaborateurs. Chacun d’eux range méticuleusement les espaces de travail quand il a fini afin qu’on retrouve toujours à la même place tous les objets.

Aujourd’hui Laurence est connue et reconnue pour ses compétences dans son activité professionnelle, et non pour sa différence. Son métier est un moteur d’épanouissement.

Je ne voudrais pas revenir à ma vie d’avant” déclare Laurence Dubois. “Ça m’apporte énormément au niveau social, et humain. Pouvoir échanger, pouvoir apporter mon aide, pouvoir me sentir utile. Les années précédentes, je ne me sentais pas utile. Ici, je me sens à ma place.

Dans ses démarches pour trouver un emploi, Laurence a été accompagnée par l’asbl La Lumière. Une cinquantaine de personnes mal voyantes ou aveugles y sont actuellement accompagnées en ce sens. C’est le cas de Jean-Paul Venutto, sans emploi depuis un an.

Travailler c’est important pour moi” explique Jean-Paul Venutto, demandeur d’emploi. “Je ne me vois vraiment pas rester à la maison. Même si j’ai commencé des cours de cuisine, ce n’est pas trop mon truc. J’ai clairement envie de bouger. De par mon ancien boulot, j’ai été amené à voyager. Je suis une sorte de pigeon voyageur, j’ai vraiment envie de bouger à nouveau et de revoir des gens. C’est très important pour moi.

L’emploi de personnes porteuses de handicap n’est pas généralisé chez nous. Beaucoup d’employeur sont encore réticents à engager des personnes porteuses de handicap. En Wallonie, malgré de nombreuses aides de l’Aviq aux employeurs, le taux d’emploi des travailleurs en situation de handicap n’est que de 31,7%.

Source :  https://www.rtc.be/video/info/economie/handicap-a-competences-egales-50-de-chance-en-moins-d-aoetre-engage_1507285_325.html