Écho du RAAMM pour la période du 5 au 11 mars

5 mars 2018

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 5 au 11 mars 2018.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. STM : mise à jour du dossier du remplacement des claviers bancaires

La STM procède actuellement au remplacement des claviers bancaires intégrés à ses distributrices automatiques de titres (DATs) et ses bornes de rechargement (BRs). Les nouveaux claviers ne comportent pas de tonalité de confirmation lorsqu’une personne entre son numéro d’identification personnelle (NIP) pour payer son titre de transport. Ce faisant, elle ne peut être sûre que le clavier a bien reçu le chiffre sur lequel elle vient d’appuyer.

Le 15 février dernier, le RAAMM faisait paraître un communiqué de presse dans lequel nous demandions à la STM d’interrompre le remplacement jusqu’à ce qu’une solution soit identifiée et mise en place pour que la tonalité de confirmation figure à nouveau dans le fonctionnement des claviers. Dans les jours qui ont suivi cette publication, nous faisions parvenir une lettre au président de la STM, Philippe Schnobb, de même qu’au directeur général de la société de transport, Luc Tremblay, réitérant notre demande.

La STM a communiqué avec nous afin d’organiser une rencontre pour nous faire part des différents éléments du dossier. La réunion s’est tenue vendredi dernier, le 23 février.

Nous y avons appris que plusieurs éléments échappent au contrôle de la STM, notamment en raison des intervenants engagés dans le dossier de même que de leurs rôles respectifs. À la lumière des renseignements que nous ont fournis les représentants de la STM, il appert que la Société de transport a effectivement mené des démarches auprès de certains de ses interlocuteurs pour leur faire part de son exigence que les claviers bancaires soient dotés d’une tonalité de confirmation. Les discussions avec la STM nous ont aussi permis de constater que la Société de transport est soumise à des exigences auxquelles elle doit se conformer dans des délais rapprochés à défaut de quoi, elle pourrait se voir imposer des amendes ou ne plus pouvoir offrir à ses voyageurs la possibilité de payer des titres de transport par carte de débit ou crédit lorsqu’ils sont achetés via les DATS ou les bornes de rechargement.

À l’heure actuelle, la STM entend réactiver l’interface sonore dans ses distributrices automatiques de titres et ses bornes de rechargement. Cependant, si vous voulez les utiliser pour vous procurer vos titres de transport, vous devrez payer en argent comptant. De plus, la STM remplace ses claviers bancaires, station par station, en ciblant d’abord celles où l’usage de l’interface sonore est peu fréquent.

Nous avons également convenu avec la STM qu’elle nous informera régulièrement de l’évolution du dossier. Les représentants de la STM nous ont réitéré leur intention que les nouveaux claviers bancaires offrent de nouveau la tonalité de confirmation. Nous estimons donc que la STM est garante envers la communauté des personnes aveugles et malvoyantes à cet égard.

Source : RAAMM

2. Thé-rencontre du 14 mars 2018 au RAAMM : «Les obstacles en emploi»

Le RAAMM vous invite à venir prendre le thé et à échanger en toute simplicité avec d’autres membres autour du thème proposé.

Mercredi 14 mars, de 13 h 30 à 15 h00

« Les obstacles en emploi » : Les différents obstacles en emploi quand on vit avec un handicap visuel.

Animatrice : Josée Boyer avec invité

Coût : 3$

Veuillez vous inscrire auprès d’Anna Gluhenicaia au 514-277-4401 poste 111, ou par courriel à [email protected]

Date limite d’inscription : vendredi 9 mars

La participation de 5 personnes minimum est requise pour la tenue de cette activité.

3. Message du service d’aide bénévole (SAB)

Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain tient à vous informer que le service d’aide bénévole sera fermé du 23 mars 2018 à compter de 16 h 00 jusqu’au 2 avril 2018 inclusivement.

Le service reprendra le mardi 3 avril à compter de 8 h 00. Pour ceux qui prévoient avoir des besoins d’accompagnement pendant cette période, vous pouvez adresser vos demandes au service d’aide bénévole au poste 115 avant le lundi 19 mars 2018, au plus tard à 16 heures 00.

Nous vous remercions à l’avance de votre collaboration.

4. Semaine québécoise de la canne blanche : une édition 2018 sous le signe de la mobilisation et de la sensibilisation

MONTRÉAL, le 27 févr. 2018 /CNW Telbec/ – Au sortir d’une édition 2018 haute en couleur pour la Semaine québécoise de la canne blanche, le comité travaillant à la promotion de cet évènement tire un bilan assez positif de l’ensemble des activités ayant eu lieu pour sensibiliser les élus et la population aux défis rencontrés par les personnes en situation de handicap visuel.

Des activités partout au Québec

Le comité tient à souligner l’implication et le travail des associations régionales membres du Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec (RAAQ) dans l’organisation de ces évènements. Plusieurs activités se sont déroulées aux quatre coins du Québec : conférences, soupers dans le noir, traverses d’intersection et cuisine avec un bandeau sur les yeux, pour ne donner que quelques exemples. Les associations membres du RAAQ ont rivalisé d’imagination pour expliquer une part de leur quotidien aux élus et à leurs concitoyens.

« Chaque jour, nous devons surmonter d’importantes difficultés pour vaquer à nos occupations quotidiennes : aller travailler, nous rendre au parc, cuisiner ou visiter un ami. Nous espérons que les activités ayant eu lieu à l’occasion de la Semaine québécoise de la canne blanche auront permis de sensibiliser davantage les décideurs afin qu’ils passent à l’action en matière d’accessibilité universelle », fait valoir Francine David, présidente du RAAQ.

De retour en 2019

Devant le succès de cette édition de la Semaine québécoise de la canne blanche, le RAAQ prévoit déjà un retour de ces activités en février 2019. Rappelons qu’un des objectifs de l’édition 2018 était d’amener les élus à réaliser des activités leur permettant d’être plus sensibles à la réalité des personnes en situation de handicap visuel. Plusieurs élus ont bel et bien répondu à l’invitation des associations régionales. Cependant, il faut souligner qu’une majorité d’entre eux manquaient à l’appel pour cette édition. Les associations espèrent que tous les élus, municipaux, provinciaux et fédéraux s’engageront à améliorer les conditions de vie des 300 000 personnes aveugles et malvoyantes du Québec et répondront présents lors de l’édition de 2019.

À propos de la Semaine de la canne blanche

Lorsqu’elle a été inventée, la canne blanche a permis d’augmenter la qualité de vie de ses utilisateurs. Elle représente la liberté et l’autonomie. Depuis 1947, la première semaine de février est reconnue au Canada comme étant la « Semaine de la canne blanche ». De nos jours, cette semaine est l’occasion de sensibiliser la population à la réalité des personnes vivant avec une perte de vision.

SOURCE Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec (RAAQ)

Renseignements : Antoine Perreault, directeur général du Regroupement des aveugles et amblyopes du Québec, Téléphone : 438-393-7859, Courriel : [email protected]

Liens Connexes

http://www.raaq.qc.ca

Source : http://www.newswire.ca/fr/news-releases/semaine-quebecoise-de-la-canne-blanche–une-edition-2018-sous-le-signe-de-la-mobilisation-et-de-la-sensibilisation-675256573.html

5. Conférence sur l’expérience en emploi et en recherche d’emploi des personnes ayant des incapacités

Bonjour,

L’expérience en emploi et en recherche d’emploi des personnes ayant des incapacités vous intéresse? Si oui, vous êtes convié(e) à une activité présentant les résultats d’une recherche portant sur ce sujet.

Celle-ci aura lieu le vendredi 4 mai 2018 à l’UQAM au pavillon J.-A. DeSève situé au 320, rue Sainte-Catherine Est, Montréal (H2X 1L7), local DS-1950 de 13h30 à 16h.

Il s’agit d’une activité de diffusion des connaissances organisée dans le cadre de la recherche « Évaluation et développement de politiques visant à soutenir l’intégration et le maintien en emploi des personnes ayant des incapacités ». Les expériences d’obstacles et de facilitateurs vécus en emploi ou en recherche d’emploi chez 42 personnes ayant des incapacités (motrices, visuelles et auditives) seront le thème principal de cette conférence.

L’inscription à cette activité n’est pas obligatoire, mais, dans la mesure du possible, nous vous invitions à nous confirmer votre présence. Vous pouvez nous rejoindre par courriel ([email protected]) ou encore par téléphone au 418-529-9141 #6559.

Au plaisir et en espérant vous compter parmi nous le 4 mai prochain,

Marie Gagnon, assistante de recherche au CIRRIS

6. OPHQ : Portrait de l’accessibilité des commerces : dépôt du rapport d’étape

Dans la dernière édition d’Express-O, nous vous avons entretenus des diverses actions posées et à venir pour améliorer l’accessibilité des bâtiments ouverts au public. Une de ces actions vise la réalisation d’un portrait de l’accessibilité des petits bâtiments non assujettis au Code de construction, où sont offerts des biens et services à la population. Ce mandat a été confié à l’Office, et les travaux, qui ont débuté à l’automne 2017 sous sa responsabilité, suivent leur cours. L’Office vient de soumettre à ce sujet un premier rapport d’étape à la Commission de l’économie et du travail pour faire état de l’approche préconisée et des travaux prévus pour réaliser ce portrait. Le présent article fait le point sur le contexte ayant mené à la réalisation de ce portrait, sur le rapport d’étape qui a été soumis et sur les actions à venir dans ce dossier

Des petits commerces peu accessibles

Les personnes handicapées continuent de rencontrer des obstacles importants pour accéder à certains bâtiments et services au Québec. Ceci est particulièrement vrai pour les petits centres d’affaires, commerciaux et communautaires. En effet, ceux-ci ne sont pas assujettis aux exigences d’accessibilité du Code de construction, alors que bon nombre d’entre eux offrent pourtant des services importants pour la population. On peut penser notamment à l’épicerie du coin, au dépanneur, ou encore au bureau du dentiste du quartier.

Les difficultés qui persistent quant à l’accessibilité de ces bâtiments aux personnes handicapées font régulièrement les manchettes. Plusieurs demandes ont été formulées au gouvernement ces dernières années pour améliorer la situation, notamment par le Regroupement pour l’accessibilité des établissements commerciaux, composé de représentants de commerces et de groupes représentant les personnes handicapées. Ces demandes ont conduit la Commission de l’économie et du travail à se pencher sur ce sujet. Ainsi, dans un rapport déposé en juin 2017, la Commission constatait la nécessité d’obtenir un portrait juste et complet de la situation. À cette fin, la Commission a recommandé que l’Office dresse le portrait de l’accessibilité des commerces de proximité et cerne les principaux défis à relever, en étant appuyé par les organisations détentrices de renseignements à ce sujet. L’Office devait également lui soumettre un rapport en février 2018 afin qu’elle l’étudie.

Lancement des travaux : un travail de concertation

Pour répondre à ces recommandations, l’Office a mis en place dès l’automne 2017 un groupe de travail sur l’accessibilité des commerces. Celui-ci est composé de partenaires provenant de divers horizons, dont les ministères et organismes publics concernés, ainsi que des représentants des municipalités, du milieu associatif des personnes handicapées, de professionnels et du secteur privé. L’implication de ces différents acteurs est nécessaire pour mettre en commun les expertises et retenir les meilleures approches.

Une première rencontre du groupe de travail en décembre 2017 a permis de situer le mandat du groupe ainsi que d’échanger et recueillir les commentaires des membres sur l’approche proposée en vue de mener à terme la réalisation de ce portrait.

L’approche préconisée et les travaux à venir

Au regard de la portée des travaux, la réalisation d’une étude du parc immobilier est notamment prévue pour connaître les caractéristiques actuelles d’accessibilité des bâtiments concernés, ainsi que les coûts estimés et les nouvelles solutions techniques pouvant être requises pour les rendre accessibles. À la lumière des résultats de cette étude et des travaux de consultation qui suivront avec le groupe de travail, il sera possible d’approfondir et d’examiner certains enjeux prioritaires, en vue de la production d’un rapport final, prévu pour 2019-2020. Celui-ci visera à fournir au gouvernement un état de situation permettant de mieux cerner les principaux défis à relever en matière d’accessibilité des bâtiments visés par l’étude, ainsi que des pistes de solution pouvant être envisagées.

Saviez-vous que?

Le droit pour tous d’avoir accès en toute égalité au cadre bâti où le public est habituellement admis, ainsi qu’aux biens et services qui y sont disponibles, est reconnu par la Charte québécoise des droits et libertés de la personne.

En référence à ce droit à l’égalité, le législateur a adopté, dès 1978, la Loi assurant l’exercice des droits des personnes handicapées, qui a été révisée en 2004. Une des orientations de la Loi consiste à favoriser l’adaptation des milieux aux besoins des personnes handicapées.

De plus, l’aménagement d’environnements accessibles est l’une des priorités d’intervention de la politique gouvernementale À part entière, adoptée en 2009.Un des leviers associés à cette priorité consiste à améliorer l’accessibilité des lieux.

Portrait sur l’accessibilité des commerces – Rapport d’étape présenté à la Commission de l’économie et du travail Version accessible (RTF) (Format rtf, 247,14 ko)

Portrait sur l’accessibilité des commerces – Rapport d’étape présenté à la Commission de l’économie et du travail Version imprimable (PDF) (Format pdf, 145,79 ko)

Source : http://www.ophq.gouv.qc.ca/publications/cyberbulletins-de-loffice/express-o/volume-11-numero-9-fevrier-2018/nouvelles-de-loffice/portrait-de-laccessibilite-des-commerces-depot-du-rapport-detape.html

7. Nouveauté – Guide des mesures fiscales provinciales et fédérales à l’intention des personnes handicapées, de leur famille et de leurs proches – Année d’imposition 2017

Auteur : Office des personnes handicapées du Québec

Date de parution : Février 2018

Résumé : Ce guide présente les mesures fiscales provinciales et fédérales à l’intention des personnes handicapées, de leur famille et de leurs proches. Il est conçu pour que l’information soit facile à comprendre et il est mis à jour chaque année. La première partie présente les mesures provinciales et la deuxième, les mesures fédérales. Chacune comporte cinq sections : les crédits d’impôt non remboursables, les crédits d’impôt remboursables, les déductions fiscales, les exemptions et remboursements de taxes et, finalement, les autres mesures particulières qui peuvent s’appliquer aux personnes handicapées. Chaque mesure fait l’objet d’une fiche qui détaille en quoi elle consiste, les critères d’admissibilité, comment procéder pour en bénéficier ainsi que les conditions qui s’appliquent, s’il y a lieu. Dans ces fiches, vous trouverez également les coordonnées de l’organisation à laquelle vous pouvez vous adresser pour obtenir les formulaires à remplir ainsi que des renseignements complémentaires au besoin.

Guide des mesures fiscales québécoises et fédérales à l’intention des personnes handicapées, de leur famille et de leurs proches en Version accessible (RTF)

Version imprimable (PDF)

Source : http://www.ophq.gouv.qc.ca/publications/guides-de-loffice/guides-pour-les-personnes-handicapees-leur-famille-et-leurs-proches.html

 

8. Grande-Allée: Vélo-Québec avait recommandé deux pistes unidirectionnelles

Dans le cadre du projet d’élargissement du boul. Grande-Allée, Vélo-Québec recommandait l’aménagement d’une piste unidirectionnelle de chaque côté de l’artère, plutôt qu’une piste bidirectionnelle d’un seul côté, comme l’ont privilégié Longueuil et Brossard.

L’avis de Vélo-Québec commandé par la Ville de Brossard a été rédigé en 2015. Mais ce n’est qu’il y a quelques semaines que le citoyen Jean Renaud a pu en prendre connaissance, grâce à de multiples démarches au moyen de la Loi d’accès à l’information.

Le projet d’élargissement du boulevard, dont le chantier a été repoussé à l’été 2018, prévoit six voies de circulation, soit deux pour les voitures et une pour le transport en commun. Une section gazonnée ainsi qu’un trottoir pour les piétons étaient aussi prévus pour chacune des directions dans le scénario original.

Dans un avis technique, Vélo-Québec se montre critique quant à l’option d’une piste bidirectionnelle, prévue uniquement du côté de Brossard, adjacente au trottoir.

«La faiblesse majeure des aménagements bidirectionnels se situe aux croisements, décrit-on dans le document. Chacun d’entre eux est une zone de conflit potentiel entre cyclistes et automobilistes, car une partie des cyclistes ne circulent pas dans le sens de la circulation.»

Un automobiliste qui souhaite faire un virage à gauche doit croiser les deux voies cyclables et ainsi s’assurer qu’il n’y a pas de cyclistes dans les deux directions.

Le rapport fait également valoir qu’un tel aménagement crée une cohabitation plus difficile entre les usagers. Du côté où il n’y a pas de piste cyclable, les cyclistes circuleront inévitablement sur le trottoir.

Vélo-Québec recommande plutôt la création d’une piste unidirectionnelle de chaque côté du boulevard. Les cyclistes circuleraient ainsi dans le même sens que les voitures et seraient séparés des voitures par une petite section gazonnée avec des arbres.

Le scénario proposé par Vélo-Québec n’implique pas d’empiétement supplémentaire.

Une voie cyclopédestre de 2,5 mètres de largeur, unidirectionnelle pour les cyclistes, est une autre des suggestions avancées.

L’un des côtés de Grande-Allée, selon la proposition de Vélo-Québec

Pas trop tard

Jean Renaud est le citoyen qui a fait une demande d’audience publique afin que le projet d’élargissement du boul. Grande-Allée soit soumis au BAPE. Une médiation à laquelle il a pris part et qui a débuté en 2016.

«Ce rapport de Vélo-Québec n’a jamais été présenté en médiation, c’est resté secret», déplore-t-il au journal.

À l’assemblée du conseil de Longueuil du 20 février, M. Renaud a demandé si la Ville entendait tenir compte de cet avis de Vélo-Québec avant d’entamer les travaux à l’été.

Avec les aménagements prévus, «les résidents de Longueuil auraient à traverser six voies, a-t-il rappelé. Cet aménagement n’atteint pas les objectifs du Plan de mobilité active de la Ville et du plan stratégique de développement durable.»

Il a demandé à la Ville de réviser l’aménagement du boulevard, estimant qu’il est encore temps d’apporter des modifications puisque le chantier n’a pas été entamé.

Éviter les délais

Le conseiller Éric Beaulieu a rappelé que le dossier est actuellement entre les mains du ministère de l’Environnement. D’avis que les citoyens du secteur ont hâte de voir ce projet se concrétiser, il estime qu’il est «inutile de retarder [son] aménagement».

La mairesse aurait d’ailleurs récemment fait pression auprès du ministère afin qu’une décision soit rendue rapidement.

Le directeur général de la Ville Patrick Savard a confirmé que les équipes responsables du dossier, tout comme le BAPE, avaient pris connaissance de l’avis de Vélo-Québec. «La solution soutenue par les villes – ce n’est pas la solution idéale, mais une solution de compromis, étant donné les enjeux – est celle qui a été prise», a-t-il affirmé.

Publié le 23 février 2018 par Ali Dostie

Source : http://www.lecourrierdusud.ca/grande-allee-velo-quebec-avait-recommande-deux-pistes-unidirectionnelles/

9. « Un handicap ne définit pas une personne »

Salon de l’emploi pour personnes en situation de handicap

Ils ont eux-mêmes des handicaps depuis longtemps et ont réussi à se relever, puis à réaliser des carrières malgré leurs limitations fonctionnelles; Martin Deschamps et Claudia Nigrelli agissent à titre de porte-voix pour le Salon de l’emploi pour personnes en situation de handicap, qui se tiendra le 29 mars, de 13h30 à 20h, au Complexe JC Perreault, à Saint-Roch-de-l’Achigan.

« Un handicap ou une limitation fonctionnelle ne définit pas une personne », voilà le message qui a pu être lancé par Martin Deschamps et Claudia Nigrelli. À leur avis, toute personne devrait être en mesure de s’accomplir et d’œuvrer au sein d’une profession qui les intéresse et ce, malgré une condition de santé différente. C’est pourquoi ils ont décidé de s’impliquer et de faire entendre leur voix dans une cause qui les touche directement.

Présidente d’honneur, Claudia Nigrelli a appris à l’âge de 7 ans qu’elle avait un handicap visuel. «Je suis une femme âgée de bientôt de 30 ans, qui désire relever des défis», évoque-t-elle. Entrepreneur et conférencière, Mme Nigrelli désire partager son histoire pour en inspirer plus d’un.

Conférence de Martin Deschamps

Pour sa part, Martin Deschamps sera le conférencier de l’événement et jouera de la musique. Il confesse que sa différence lui a procuré du positif dans sa vie. Se remémorant son premier emploi chez Bell Canada, l’artiste n’a pas eu peur de mettre à profit son talent.

« Souvent, quand on naît avec moins, on peut être inspiré à faire plus », exprime-t-il. Ayant été le porte-parole des personnes handicapées pendant 15 ans au Québec, le conférencier a rencontré plusieurs d’entre elles qu’il considère inspirantes. « Je suis fière de représenter les personnes différentes au Québec. J’ai tellement rencontré de personnes qui ont de la volonté, une intelligence incroyable et des facultés malgré un handicap. »

La compétence au-delà de la différence

Toute personne vivant une situation de limitation physique, sensorielle, psychologique ou intellectuelle est conviée à se rendre au Salon de l’emploi où une vingtaine d’exposants seront présents, ainsi que des employeurs de la région de Lanaudière. C’est l’occasion pour les visiteurs de se renseigner et de bénéficier des offres d’emplois des postes qui seront à combler pour la période du printemps ou de l’été à venir.

L’objectif visé par les organisateurs est de réduire le plus possible l’écart entre le taux d’emplois pour personnes ayant un handicap et ceux qui n’en possèdent pas. Ce salon redonne espoir à ces dernières de se trouver un travail à la hauteur de leurs aspirations et de faire valoir leurs compétences auprès des employeurs ayant besoin de main-d’œuvre.

Plusieurs grandes entreprises se rejoindront à l’événement pour recruter du personnel comme le Cégep régional de Lanaudière, la Ville de Terrebonne ainsi que les Commissions scolaires des Samares et des Affluents. Des kiosques d’informations et des ateliers pour réaliser un curriculum vital seront offerts. Des salles pour réaliser des entrevues seront également mises à disposition.

Article de Sarah Elisabeth Aubry publié le 26 février 2018

Source :http://www.lexpressmontcalm.com/communaute/2018/2/26/–un-handicap-ne-definit-pas-une-personne–.html

10. Pendant 11 ans, cette Britannique a caché qu’elle était aveugle, désormais elle se bat pour les handicapés

Caroline Casey est une activiste irlandaise d’un style très particulier. Pendant 11 ans, elle a dissimulé à tout le monde ou presque qu’elle était aveugle. Puis, un jour, elle a dû assumer. Reconnaître son handicap. C’est à ce moment-là qu’elle a décidé d’en faire une force.

Des mécanismes d’adaptation

Caroline Casey avait 17 ans lorsqu’elle a découvert qu’elle était légalement aveugle. Jusque-là, elle pensait juste avoir quelques problèmes de vue, une situation régulière dans la famille. Lors d’un rendez-vous chez l’opticien, elle accompagne sa sœur qui souffre d’albinisme oculaire. De son côté, elle est persuadée que quelques jours plus tard, elle prendra sa première classe de moto. Mais, le verdict du médecin est sans appel pour elle. Elle n’aura jamais le droit de conduire, qu’elle ne devrait même pas faire de vélo et devrait avoir le droit à du temps supplémentaire pendant les examens comme elle le raconte à nos confrères du Mirror.

Pour beaucoup de personnes, cela aurait signifié un changement radical. Mais, Caroline compte vivre comme ses parents l’ont imaginé. S’ils ne lui avaient jamais dit jusque-là, c’est parce qu’ils ne voulaient pas laisser sa vue définir a vie. Durant les années suivantes, elle commence donc à développer des “mécanismes d’adaptation” comme elle le dit elle-même. Elle se crée une personnalité de “blonde” prompte à faire des erreurs. Joue beaucoup sur l’humour pour distraire l’attention, mémorise toutes les distances, les itinéraires ou devient plus tactile.

11 ans de mensonges

Bien sûr, tout n’est pas parfait non plus. La jeune femme qui étudiait l’archéologie se rend vite compte que c’est devenu mission impossible pour elle. Elle multiplie alors les tentatives professionnelles : masseuse, paysagiste… A chaque fois, son objectif est de dissimuler son handicap. C’est finalement à l’âge de 28 ans que les choses prennent un tour différent pour elle.  A ce moment-là, elle décroche un nouvel emploi dans une entreprise de la City à London. Elle y survit les deux premières années mais sa vue continue de se dégrader.

Désespérée, elle finit donc par aller aux Ressources Humaines et raconter son histoire. On lui demande pourquoi elle a honte, tout en lui donnant le contact d’un spécialiste. C’est ce jour-là qu’elle décide d’assumer qu’elle est aveugle.

Ma confiance en moi était brisée. Mais, quand je me suis ouverte à mon handicap, à cette vulnérabilité, j’ai été submergée par le soutien de mes proches et de ma famille. C’est là que j’ai décidé de tout quitter et de défendre le droit des handicapés détaille Caroline.

Désormais, elle marche avec une canne et pratique son jogging quotidien avec un guide voyant. Mais surtout, elle s’active pour les autres avec une organisation nommée “Valuable” qui vise à faire reconnaître aux très grandes entreprises l’importance et la valeur des personnels handicapés (aveugles et autres) dans leurs équipes. En France, selon la Fédération des Aveugles de France, ce sont  1,7 million de personnes sont atteintes d’un trouble de la vision. Parmi eux, on trouve 207 000 aveugles et 932 000 malvoyants moyens. 50% des personnes souffrant de déficience visuelle dans l’Hexagone seraient au chômage.

Article publié par David le 1er mars 2018

Source : http://www.minutenews.fr/positive/pendant-11-ans-cette-britannique-a-cache-etait-aveugle-desormais-se-bat-handicapes-290368.html

11. Peintre non-voyant, John Bramblitt touche les couleurs

« La couleur a plus de sens pour moi maintenant que je suis aveugle », confie John Bramblitt à Zoomin.TV. Ce Texan de 46 ans a perdu la vue en 2001 suite à de sévères troubles convulsifs, dus à une épilepsie et une maladie de Lyme diagnostiquée trop tard. Diplômé de l’université, il a vu son rêve de devenir professeur d’art partir en fumée. Alors qu’il s’enfonçait petit à petit dans la dépression, il a appris à redécouvrir la peinture et a repris goût à la vie.

Des œuvres pétillantes

Il n’est surement pas facile d’apprendre à regarder grâce au toucher lorsqu’au perd la vue. C’est un coup à prendre, une habitude qui vient avec le temps. John ne pensait pas pouvoir retoucher un pinceau, il ne se doutait pas qu’il était capable de peindre sans voir. Mais il a appris à utiliser des techniques adaptées à sa cécité, explorant d’autres horizons. Ses œuvres sont pétillantes, pleines de couleurs et d’énergie. Il peint ainsi des portraits à partir de ses souvenirs, de son imagination, mais aussi de ses expériences sensorielles, de ses rêves. Et, chose incroyable, John arrive à faire le portrait de sa femme alors qu’il ne l’a rencontrée qu’après avoir perdu la vue. Doté d’une imagination débordante, il parvient à identifier et interpréter les formes uniquement du bout des doigts.

Une technique astucieuse

La technique de John Bramblitt est impressionnante mais surtout très astucieuse. Il utilise des toiles avec des lignes spéciales et de la peinture texturée afin de pouvoir se repérer en touchant ce qu’il peint. « La façon dont je «vois» avec mes mains est réelle et concrète. Je visualise dans mon esprit par le toucher. Je vois aussi de la couleur quand j’entends de la musique ; c’est une capacité qui, depuis que j’ai perdu la vue, est devenue plus forte au fil des années », explique-t-il sur son site. John identifie les différentes couleurs grâce à leur viscosité plus ou moins épaisse. Tous ses flacons et tubes de peinture sont néanmoins identifiés en braille pour qu’il puisse se repérer facilement lors du mélange de couleurs. Il peint des portraits à partir de ses souvenirs, de son imagination, mais aussi de ses expériences sensorielles, de ses rêves.

Un artiste engagé

Cet artiste prouve que rien n’est impossible. Des moments de doute, de peur, il en a traversés, mais sa cécité a finalement nourri son intérêt pour l’art. Il travaille avec des organismes de bienfaisance pour les aider à recueillir des fonds de manière positive et ludique. Fort de ce point de vue unique, John parcourt le monde pour animer ateliers et conférences. Inédites dans le monde de l’art, elles réunissent artistes débutants et professionnels et proposent des techniques d’adaptation pour les personnes en situation de handicap. Selon John, « tout le monde a un artiste en lui. Parfois, on a juste besoin d’un peu d’aide pour le laisser sortir ».

Article publié le 25 février par Juliette Lamy

Source : http://informations.handicap.fr/art-peintre-non-voyant-john-bramblitt-989-10581.php

12. Belfort : Des bips sonores pour s’orienter sans voir

L’association Valentin-Haüy a fourni 10 bips pour feux sonores à des personnes aveugles ou déficientes visuelles vendredi. Un moyen de faciliter leurs déplacements, sans toutefois constituer une solution miracle.

Michèle fait partie des dix personnes à avoir commandé un bip sonore via l’association Valentin-Haüy de Belfort. « Je ne suis pas complètement aveugle, mais quand il y a trop de soleil, j’ai du mal à voir le feu rouge. Le bip sonore peut-être utile, surtout quand on se promène seul ».

S’apparentant à une petite télécommande, le bip en question permet de déclencher, dans un rayon de 10 mètres, des messages vocaux intégrés aux feux piétons et à certains magasins.

L’association Valentin-Haüy a obtenu une subvention de 500 euros de la part des Soroptimists pour l’acquisition des 10 boîtiers qui n’ont coûté que 5 euros au lieu de 45 aux intéressés.

Pour permettre aux dix bénéficiaires de s’approprier l’outil, une formation était également dispensée par Philippe Henckel, instructeur locomotion.

« L’avantage, c’est que le système est le même partout en France », explique-t-il. « Quand le feu piéton est rouge, le bip déclenche le système vocal qui diffuse le message. Quand il est vert, une ritournelle indique qu’on peut avancer. Dans certaines gares, le bip permet même de déclencher un chant d’oiseau qui guide progressivement la personne jusqu’à un point d’accueil.

Mais il faut savoir s’en servir, et rester vigilant. Il faut aussi être capable de bien se placer et être attentif lorsque le bip déclenche plusieurs messages vocaux simultanément. »

Une aide qui ne suffit pas

Si le système semble très pratique, il est pour l’instant loin d’être suffisant. Tout d’abord, son utilisation nécessite des feux fonctionnels et équipés du système. Or, pendant la formation, Philippe a constaté que seul 3 feux fonctionnaient parmi les 14 feux testés dans le centre-ville belfortain. Par ailleurs, s’équiper d’un bip ne suffit pas pour se déplacer de façon sécuritaire lorsqu’on est aveugle.

« Pour traverser dans un carrefour, savoir quand avancer grâce au bip ne suffit pas.Cela nécessite une analyse, une formation. Il faut apprendre à bien se placer, en utilisant les indices à disposition, être bien orienté pour avancer dans l’axe et ne pas se retrouver sur une autre route. Une personne qui ne voit pas développe ses autres sens. Elle écoute le carrefour, et cette écoute lui permet de se le représenter, d’en définir la forme, la largeur des rues, elle analyse le flux des voitures. »

Article de Julia Vuillier-Devillers publié le 11 février 2018

Source : http://www.estrepublicain.fr/edition-belfort-hericourt-montbeliard/2018/02/11/des-bips-sonores-pour-s-orienter-sans-voir

13. France- Le showdown, un handisport pour les mordus de la balle

Le centre éducatif et culturel de Yerres a accueilli, du 23 au 25 février, la 5ème édition du championnat national de showdown. Un sport à destination des personnes déficientes visuelles encore peu connu en France.

Ils sont venus de Nice, Clermont-Ferrand, Paris, Rouen, Tours ou encore Nancy. Plus de cinquante joueurs et joueuses se sont réunis à Yerres pour la 5ème édition du tournoi national de Showdown, organisé par le club de la commune .Ce sport, qui mêle jeu de palet, tennis de table et billard, est avant-tout destiné aux personnes souffrant de déficience visuelle. L’origine de la discipline remonte à 1960, date à laquelle un pongiste canadien perd la vue, et invente les premières règles de la discipline. Des règles qui ont été affinées au cours des années, et sont désormais bien établies.

Pour commencer, place au matériel. Les joueurs disposent de raquettes en bois en forme de spatules, et d’une balle remplie de petites billes d’acier. La partie se déroule sur une grande table en bois, aux bords surélevés et ornée de deux zones de but à ses extrémités. Une vitre sépare les deux camps, laissant un passage en dessous pour faire passer la balle.
Le principe est simple : guidés par le son des billes d’acier, les joueurs doivent envoyer la balle à l’aide de leur raquette dans le but adverse, ou pousser son adversaire à la faute. Deux points pour un but, un point par pénalité (une sortie de balle ou le fait de toucher une partie du corps de l’adversaire par exemple). Les matchs se jouent en deux sets gagnants de 11 points.
Mais la panoplie n’est pas complète. En effet, des gants de protection sont obligatoires, sous peine de mauvaise surprise en recevant la balle sur la main. Et pour cause : à haut-niveau, ces dernières peuvent atteindre la vitesse de 160 km/h !
Enfin, les participants portent des lunettes opaques, destinées à occulter la vue, pour que tout le monde parte sur un pied d’égalité.

« A haut-niveau, c’est un sport vraiment physique, explique Jean Wagner, président du club de Yerres et créateur de la fédération française de showdown .Ce qui est prépondérant, c’est la concentration et la réactivité. Comme j’aime à le dire, c’est un peu l’activité de la force tranquille : il faut être zen, mais avoir la capacité de s’y mettre à fond quand cela est nécessaire ».

Concentration, réactivité et calcul d’angles, le trio gagnant pour commencer à maîtriser le showdown. Une discipline que vous pouvez venir essayer, valides comme non-voyants, au club de Yerres, plus grande structure de France avec ses 24 adhérents.

Article de Robin Lange publié le 1er mars 2018

Source : http://www.le-republicain.fr/actualites-locales/val-dyerres-val-de-seine/showdown-handisport-mordus-de-balle

14. Maladies de l’œil : où en est la recherche?

De nombreuses maladies affectent les yeux : cataracte, DMLA, malformations… Les recherches liées à ces pathologies progressent. Deux travaux sur la microphtalmie et la DMLA viennent d’être récompensés par le prix de la Fondation de France.

Microphtalmie : une malformation méconnue

Dans le monde, une personne sur 10 000 naît avec une microphtalmie ou une anophtalmie, deux handicaps importants. Dans le premier cas, l’enfant naît avec un globe oculaire de taille réduite, dans l’autre cas, sans globe oculaire du tout. Il s’agit de deux malformations complexes puisque, pour la moitié des patients, elles amènent d’autres anomalies d’ordre cardiaques ou génitales et, dans 20% des cas, elles sont associées à une déficience intellectuelle. Plus de 30 gènes jouent un rôle dans l’apparition de ces malformations, qui n’expliquent pas l’ensemble des cas, signe qu’il reste beaucoup de gènes à découvrir. La dégénérescence maculaire liée à l’âge est elle aussi, un vrai problème. En France, elle est la première cause de malvoyance chez les personnes de plus de 50 ans. Un million de personnes en sont atteintes par une forme plus ou moins sévère. En raison du vieillissement de la population et de l’augmentation de la durée de vie, la DMLA est un enjeu majeur de santé publique.

Mieux évaluer les risques

L’équipe de Nicolas Chassaing, généticien médical au CHU de Toulouse et chercheur à l’Unité différenciation épidermique et auto-immunité rhumatoïde (UDEAR), a participé à l’identification de cinq nouveaux gènes liés aux malformations de l’œil ces dernières années. Le généticien médical travaille à l’amélioration des connaissances sur la maladie et ses aspects génétiques, de façon à mieux évaluer les risques de récidive dans la famille des patients et à améliorer leur prise en charge. Il cherche à mieux comprendre les malformations sévères des yeux et à améliorer les connaissances sur leur origine génétique. « Les familles ont notamment besoin que l’on sache prédire l’évolution de la maladie sur le plan visuel et cognitif », note Nicolas Chassaing. Avec le soutien de 65 centres sur le territoire, et peut-être d’autres demain en Europe, le chercheur est en train de créer une cohorte, baptisée RaDiCo-AC-Œil. Cette dernière vise à suivre plusieurs centaines de patients pendant dix ans afin de mieux décrire ces maladies et leur devenir.

La DMLA, principale pathologie de l’œil

La dégénérescence maculaire liée à l’âge constitue, quant à elle, un véritable fléau. En France, elle est la première cause de malvoyance chez les personnes de plus de 50 ans. Un million de personnes en sont atteintes par une forme plus ou moins sévère. En raison du vieillissement de la population et de l’augmentation de la durée de vie, la DMLA est un enjeu majeur de santé publique. « La dégénérescence maculaire liée à l’âge, constitue l’un des plus gros problèmes non résolus en ophtalmologie aujourd’hui. On dispose d’une thérapie efficace pour l’une de ses formes, mais la plupart des patients finissent par perdre la vue », décrit Florian Sennlaub, immunologiste et chercheur en ophtalmologie. Ce spécialiste de l’œil cherche à comprendre le rôle du système immunitaire dans la DMLA afin de contrer cette maladie grave. Ses travaux montrent l’existence d’un lien entre la maladie et l’accumulation persistante de cellules du système immunitaire, des macrophages, dans la région de la rétine. Ces macrophages, dont le rôle est de tuer et éliminer des bactéries, finissent par détruire les cellules de la rétine de l’œil. Florian Sennlaub et son équipe ont découvert que certains gènes impliqués dans la DMLA stoppent l’élimination normale des macrophages, ce qui favorise leur accumulation. « Quand on parviendra à inhiber l’action de ces gènes, on brisera le cercle vicieux et on disposera d’une thérapie efficace pour les formes de la DMLA non-traitées aujourd’hui », explique Florian Sennlaub.

Article de Juliette Lamy publié le 22 février 2018

Source : http://informations.handicap.fr/art-maladies-oeil-dmla-875-10579.php