Écho du RAAMM pour la période du 19 au 25 février

19 février 2018

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 19 au 25 février 2018.
Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Dîner conférence « La petite et la grande histoire des femmes qui ont bâti Montréal »

Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, le RAAMM et le Cercle Ville-Marie vous invitent le mardi 6 mars à venir entendre l’histoire de femmes exceptionnelles, mais aussi découvrir l’apport extraordinaire de milliers de femmes « ordinaires » à l’établissement de Ville-Marie, apport qui a façonné la vie sociale, politique, économique et culturelle de Montréal. Cette conférence animée par madame Francine Descarries, professeure au département de sociologie de l’UQAM, sera l’occasion de revisiter la chaîne historique des immenses et indispensables réalisations des femmes qui ont bâti Montréal; des contributions trop souvent passées sous silence par l’histoire officielle. Mesdames, messieurs, c’est une conférence à ne pas manquer!

 

La conférence sera suivie d’un dîner pizza. Vous devez choisir entre toute garnie ou végétarienne au moment de votre inscription.

 

Date : mardi 6 mars 2018

Heure : de 10h à 14h

Lieu : RAAMM, 5225, rue Berri, local 100, Montréal

Animation : Francine Descarries, membre-fondatrice de l’Institut de recherches et d’études féministes de l’UQAM, professeure au département de sociologie de l’UQAM et directrice scientifique du Réseau québécois en études féministes (RéQEF)

Coût : 15$

 

Inscription obligatoire, au plus tard le mardi 27 février, au 514-277-4401, poste 111 ou par courriel à [email protected].

 

2. La STM avance vers l’arrière

Montréal, le 15 février – Le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) juge inacceptable le remplacement actuellement en cours, par la STM, des claviers bancaires intégrés à ses distributrices automatiques de titres et à ses bornes de rechargement et lui demande d’y mettre fin, immédiatement. Cette décision pénalise indûment les voyageurs aveugles et malvoyants qui, après de chaudes luttes qui ont duré au moins quatre ans, profitaient d’une fonctionnalité qui leur permettait d’acheter leurs titres via ces appareils, comme tout le monde.

 

La STM justifie cette décision en invoquant des pressions qui seraient exercées par ses fournisseurs externes qui exigeraient qu’elles remplacent ces claviers. Or, le modèle de remplacement n’incorporerait plus la rétroaction sonore dont les personnes aveugles et malvoyantes ont besoin pour finaliser l’achat de titres.

 

Qui donc définit les besoins de la STM? La Société de transport ou ses fournisseurs? Leur a-t-elle transmis ses exigences en matière de fonctionnement des claviers bancaires (y compris la nécessité d’une rétroaction sonore)? Sinon, pourquoi? Si oui, pourquoi accepte-t-elle d’installer des équipements inutilisables par une partie des voyageurs?

 

Pourtant, la STM se dotait, en 2011, d’une politique en accessibilité universelle qui, ultimement, vise à ce que l’ensemble des voyageurs profitent des services offerts par la Société de transport. En retirant la fonctionnalité sonore de ses équipements liés à la vente de ses titres de transport, la STM commet une entorse des plus significatives à cette politique. Les personnes aveugles et malvoyantes devront, comme c’était le cas avant 2012, se rabattre sur les points de vente externes (pharmacies, dépanneurs, etc.) ou sur les services des changeurs (lorsqu’ils sont présents dans leurs loges) pour se procurer leurs titres de transport.

 

La STM doit impérativement éviter le tort causé. Elle doit cesser d’installer des équipements inadéquats jusqu’à ce qu’elle ait trouvé un fournisseur qui réponde à ses besoins.

 

Source : Yvon Provencher, agent de développement et de communications, Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM)

Tel : 514-277-4401, poste 113

Courriel : [email protected]

 

3. Appel aux membres du RAAMM

Suite à la décision de la Société de transport de Montréal concernant le remplacement des claviers bancaires intégrés à ses distributrices automatiques de titres et à ses bornes de rechargement, le RAAMM envisage de participer à la prochaine rencontre du Conseil d’administration de la STM, mercredi, le 7 mars.

 

Si vous êtes intéressés à nous accompagner, veuillez communiquer avec Yvon Provencher au 514-277-4401 poste 113 ou par courriel [email protected]

 

4. Transport en commun: les distributrices de titres perdent leur guide audio

Au grand malheur de ceux qui en ont besoin, les distributrices de titres de transport des stations de métro et des gares de trains de banlieue perdront leur guide audio d’ici à la fin du mois de mars.

Cette aide pratique pour les aveugles et les analphabètes a été ajoutée aux distributrices en 2012, soit quatre ans après l’installation des bornes de rechargement et un long combat de plusieurs organismes.

En branchant ses écouteurs dans une distributrice de titres, Pierre Croisetière, un client aveugle du métro, reçoit des indications sonores qui l’aident à choisir le bon titre de transport et à le payer de façon autonome.

«On ne pourra plus utiliser ces machines-là. On va être obligés d’aller ailleurs, de faire des détours et de traverser des rues. Ce sont des embûches supplémentaires […] On perd un droit acquis de haute lutte», se désole M. Croisetière.

Sa canne blanche à la main, il explique comment ce simple changement peut créer un stress supplémentaire. «On se base sur notre intuition. On fait souvent le même trajet et on s’habitue à la configuration du métro».

La Société de transport de Montréal (STM) propose à ses clients de se tourner vers les changeurs, qui permettent l’achat de titres en argent comptant. Or, ces derniers ne sont pas toujours dans leur billetterie alors qu’ils doivent exécuter d’autres tâches depuis quelques années.

Situation temporaire

La STM, qui est responsable de l’exploitation du logiciel sur toutes les 279 distributrices du métro et des trains de banlieue, a indiqué que cette situation est temporaire et promet de la corriger «dans les meilleurs délais», mais n’est pas en mesure d’estimer le moment de la remise en fonction de l’interface sonore. Ces travaux sont nécessaires afin que la STM se conforme aux plus récentes normes de sécurité en matière de transactions bancaires, a expliqué Philippe Déry, conseiller en affaires publiques pour l’entreprise.

«Un recul»

«Ça veut dire quoi ‘’temporaire’’? Un an, deux ans, quatre ans d’attente? On s’est battus tellement d’années pour ça […] C’est un recul en matière d’accessibilité», a affirmé le directeur général du Regroupement des usagers du transport adapté et accessible de l’île de Montréal, Serge Poulin.

«Quand on parle d’accessibilité universelle, on devrait tous avoir accès aussi facilement [au transport en commun]. C’est inacceptable en 2018 qu’on prenne des décisions comme celle-là», a déploré la directrice générale du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain, Pascale Dussault.

Cette dernière affirme qu’une poursuite judiciaire est «envisageable» si la STM tarde trop longtemps avant de rétablir l’interface sonore sur ses équipements de vente.

Article de Zacharie Gaudreault publié le 14 février dans Le Journal de Montréal et 24H Agence- QMI

Source : http://www.journaldemontreal.com/2018/02/14/transport-en-commun-les-distributrices-de-titres-perdent-leur-guide-audio

 

5. Des claviers bancaires sans signal sonore suscitent l’ire des personnes malvoyantes

Des personnes malvoyantes déplorent que la Société de transport de Montréal (STM) remplace les claviers bancaires de ses distributrices de titres de transport sans l’option du signal sonore.

 

«On ne s’explique pas cette décision», a lancé jeudi le porte-parole du Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM), Yvon Provencher. Ce dernier a expliqué que le signal sonore est d’une grande aide pour les personnes ayant une déficience visuelle lorsqu’ils doivent entrer leur numéro d’identification personnelle (NIP) pour payer leur titre de transport. Elles ont ainsi l’assurance que les chiffres sont bel et bien enregistrés puisqu’elles sont incapables de voir les petites étoiles qui s’affichent à la pression des touches.

 

«Sinon, on n’est pas certain que notre NIP est bien entré et on perd notre carte», a dit M. Provencher.

 

Le dispositif sonore a été inclus dans les distributrices de titres de transport de la STM en 2012, soit quatre ans après l’arrivée de la carte Opus. Il guide ainsi les personnes ayant une déficience visuelle dans le choix de leur titre et dans le paiement de celui-ci.

 

La STM a expliqué que des «anomalies»  ont été constatées dans l’interface sonore des nouveaux claviers bancaires.

 

«Nous sommes à pied d’œuvre à travailler avec le fournisseur pour mettre en place une solution d’ici quelques semaines», a indiqué le porte-parole de la STM, Phillipe Déry, dans un échange de courriels. Il a ajouté que d’ici à ce qu’une solution soit trouvée, les personnes malvoyantes sont invités à demander l’aide des employés de la STM. Cette situation n’est pas jugée comme étant idéale par la RAAMM.

 

Les claviers bancaires des distributrices de titres de transport devaient être remplacés, a précisé la STM, puisque le fournisseur l’exigeait en vertu de normes de sécurité. Si la société de transport avait refusé, elle s’exposait à des pénalités et pouvait même perdre son droit de vendre des titres de transport payés par carte de débit ou crédit.

La RAAMM compte 300 membres. D’après l’Office des personnes handicapées, la région de Montréal compte près de 70 000 personnes ayant une incapacité visuelle.

 

Article de Marie-Eve Shaffer publié le 15 février 2018

 

Source : http://journalmetro.com/actualites/montreal/1405470/des-claviers-bancaires-sans-signal-sonore-suscitent-lire-des-personnes-malvoyantes/

 

6. Vision Zéro, appel à l’action -Une soixantaine d’organisations et de citoyens appellent les élus du Grand Montréal à combattre ensemble la violence routière

Montréal, le 15 février 2018 – En marge des consultations publiques sur le projet PL165 modifiant le Code de la sécurité routière, un regroupement de six organisations – Vivre en Ville, Piétons Québec, le Centre d’écologie urbaine de Montréal, le Laboratoire piéton et espace urbain (LAPS) de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS-UCS), le Conseil régional de l’environnement de Montréal et Société Logique – appuyées par plus de 50 signataires engagés en termes de sécurité routière, signent un appel à l’action interpellant l’ensemble des instances municipales du Grand Montréal pour les inviter à collaborer afin de combattre la violence routière. « Encore trop d’usagers perdent la vie sur les routes du Québec et une stratégie efficace qui vise à diminuer le nombre de morts et blessés graves ne peut se mener en silo », rappelle Marie-Soleil Cloutier, professeure et directrice du LAPS. Le regroupement propose donc une démarche de concertation entre tous les paliers décisionnels et la société civile entourant la planification et l’aménagement du réseau routier de la métropole.

 

Pour mettre en œuvre la Vision Zéro

Dans leur déclaration, les organisations réfèrent les décideurs locaux aux solutions bien connues menant vers la Vision Zéro, notamment la mise en place de mesures physiques qui réduisent les vitesses de circulation et qui favorisent un meilleur partage de la route entre tous les usagers, incluant les plus vulnérables. À l’image de grandes villes comme New York et San Francisco, où le nombre de morts a diminué drastiquement suite à l’adoption d’une stratégie Vision Zéro, le groupe souhaite que les municipalités du Grand Montréal se dotent de moyens tangibles pour collaborer avec les différents acteurs du milieu et pour aménager et entretenir le réseau routier en assurant la sécurité de tous.

 

De plus, les signataires demandent au gouvernement provincial et aux organismes publics et parapublics de prendre le leadership sur l’atteinte de l’objectif de zéro mort et blessé grave sur la route. Dans la lancée de la révision du Code de la sécurité routière et de la Politique de mobilité durable, ils sollicitent une réflexion publique et en appellent au leadership de Québec pour mener un changement de culture en faveur d’une stratégie Vision Zéro dans l’ensemble de la province.

 

 

Poursuivre la collaboration avec la société civile

C’est dans le cadre du forum Vision Zéro à Montréal, le 25 octobre 2017, que près de 120 protagonistes de la sécurité routière, provenant de divers horizons, se sont rassemblés à Montréal. Organisée par Vivre en Ville en partenariat avec les autres membres du regroupement, la journée a mis en lumière l’importance de l’engagement et de l’action concertée de toutes les parties prenantes en matière de sécurité routière. Les discussions ont aussi souligné l’égard impératif à la vulnérabilité des humains au coeur de tous les discours et actions reliés aux initiatives de Vision Zéro. L’appel à l’action est issu de ces travaux.

 

Ils ont signé l’appel à l’action :

Coalition québécoise sur la problématique du poids

Comité citoyens « Mobilisation environnement Ahuntsic-Cartierville MEAC »

Comité organisateur – Trottibus de l’école Saint-Jean-de-Matha

Comité – Trottibus de l’école Saint Germain d’Outremont

Conseil régional de l’environnement de Laval

DéPhy Montréal

ENvironnement JEUnesse

Equiterre

Exaequo

Groupe de recherche appliqué en macroécologie (GRAME)

Jeun’Est en forme

Jeunes médecins pour la santé publique (JMPSP)

Les amis de la montagne

Maison du développement durable

Montréal physiquement active | Montréal Métropole en santé (partenaires financiers)

Opération populaire d’aménagement (OPA), comité citoyen de la table de concertation communautaire Action-Gardien de Pointe-Saint-Charles

Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain.

Regroupement des usagers du transport adapté et accessible de l’île de Montréal

Rue Publique

Société canadienne du cancer

Table de concertation des aînés de l’île de Montréal

Thermo Design

Vélo Québec

 

Porteurs :

Vivre en Ville

Piétons Québec

CEUM

Laboratoire piéton et espace urbain – INRS

Conseil régional de l’environnement de Montréal

Société Logique

 

Pour plus d’informations sur l’appel à l’action: visionzero.quebec

 

À propos de cet appel à l’action :

Vivre en Ville, Piétons Québec, le Centre d’écologie urbaine de Montréal, le Laboratoire piéton et espace urbain (LAPS) de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS-UCS), le Conseil régional de l’environnement de Montréal et Société Logique déposent aux décideurs, élus et fonctionnaires, un appel à l’action vers une Vision Zéro dans la grande région de Montréal. Cet appel est issu des réflexions des 120 participants de tous horizons professionnels, lors du forum “Vision Zéro” tenu à Montréal en octobre 2017.

 

7. Le ministre André Fortin refuse de relancer le débat sur le virage à droite au feu rouge

N’en déplaise aux cyclistes et à différents groupes qui ont été entendus en commission parlementaire, le ministre des Transports, André Fortin, n’a pas l’intention de relancer le débat sur le virage à droite au feu rouge.

« On n’a pas l’intention de changer les paramètres du virage à droite, que ce soit pour les véhicules ou pour les cyclistes », a signalé le ministre Fortin à notre Bureau parlementaire, alors que se terminaient hier les consultations sur le projet de loi 165 visant à réformer le Code de la sécurité routière.

Auditions

Si le projet de loi prévoit des amendes cinq fois plus salées pour les cyclistes et des sanctions encore plus importantes pour lutter contre le cellulaire au volant, rien n’est prévu en ce qui concerne le virage à droite.

Il en a toutefois été longuement question lors des auditions de différents groupes venus représenter les piétons et les cyclistes.

L’organisme Vélo Québec est notamment venu plaider pour que les cyclistes soient autorisés à effectuer les arrêts comme s’il s’agissait d’un céder le passage. Dans son mémoire, Vélo Québec a aussi proposé que le virage à droite demeure interdit aux véhicules sur l’île de Montréal, mais qu’il soit autorisé pour les cyclistes.

La PDG de Vélo Québec, Suzanne Lareau, a notamment exposé que le virage à droite au feu rouge permet aux automobilistes d’économiser en moyenne seulement 15 secondes par jour, et deux à trois litres d’essence par année.

Il s’agit d’une mesure « assez peu efficace pour l’économie d’énergie, assez peu efficace sur l’économie de temps », a indiqué dans le même sens Jeanne Robin, co-porte-parole de Piétons Québec, un organisme qui a recommandé aux élus d’interdire le virage à droite au feu rouge « sur l’ensemble du territoire québécois ».

À l’instar de Vélo Québec, Piétons Québec est venu déplorer que 15 ans après l’autorisation du virage à droite au feu rouge, les craintes exprimées par la Santé publique se sont avérées : on compte maintenant 70 blessés par année de plus au bilan routier en raison de cette mesure. Qu’à cela ne tienne, le ministre préfère s’en tenir au statu quo. M. Fortin s’attend d’ailleurs à ce que le projet de loi soit adopté rapidement. « Ça semble être un projet de loi qui, de façon générale, semble très bien reçu par les partis d’opposition », a constaté le ministre des Transports.

Article de Marc-André Gagnon publié dans Le Journal de Montréal le14 février 2018

Source : http://www.journaldemontreal.com/2018/02/14/le-ministre-andre-fortin-refuse-de-relancer-le-debat-sur-le-virage-a-droite-au-feu-rouge

8. Des députés mettent de la pression pour sécuriser des intersections de la 116

La députée de Montarville et le député de Chambly, les caquistes Nathalie Roy et Jean-François Roberge, remettent une pétition pour rendre plus sécuritaire certaines intersections aux abords de la route 116.

Ils l’ont remise au ministre des Transports André Fortin au nom du fils du septuagénaire qui a perdu la vie en traversant cette artère le 12 janvier.

La pétition réclame la mise en place de signes rendant le passage visible, par des bandes fluorescentes ou des «clignotants» à l’angle du Millénaire / Route 116.

Les députés invitent aussi le ministre à rendre plus sécuritaire, par la même occasion, les intersections Boucherville / Route 116 et Montée Robert / Route 116, où il n’y a toujours pas d’interdiction de tourner à droite au feu rouge.

À ce sujet, le MTQ a ajouté une interdiction de virage à droite sur la R116, vers l’ouest, à la montée des Trinitaires à Saint-Basile-le-Grand.

Publié le 15 février 2018 par Henri-Paul Raymond

Source : http://www.fm1033.ca/24665-2/

9. Rimouski songe à autoriser plus de virages à droite au feu rouge

La Ville de Rimouski étudie la possibilité d’autoriser le virage à droite sur plus de feux rouges. La mesure pourrait toucher des intersections où la circulation manque de fluidité.

Cette réflexion se limitera toutefois aux feux de circulation qui ne sont pas munis de module émettant des signaux sonores pour guider les personnes malvoyantes.

Le maire de Rimouski, Marc Parent, indique qu’il est obligatoire, selon les règles du ministère des Transports, d’interdire le virage à droite aux endroits où des signaux sonores sont émis.

D’autres virages à droite sont interdits pour diverses raisons, dont une visibilité insuffisante.

Si la sécurité est la priorité du maire, particulièrement dans les quartiers domiciliaires, Marc Parent reconnaît qu’il faut aussi améliorer la fluidité de certaines intersections. La Ville a donc récemment demandé aux services techniques de se pencher sur la question des virages à droite.

Ce qu’on a vraiment demandé aux services techniques, c’était de réfléchir, à l’intérieur des paramètres de la loi, sur ce qui peut être fait pour améliorer la fluidité dans certains secteurs. Marc Parent, maire de Rimouski

À Rimouski, il est interdit de tourner à droite sur une lumière rouge à 76 des 222 voies de feux de circulation, ce qui représente environ le tiers des voies. 20 de ces interdictions relèvent du Ministère des Transports, plutôt que de la Ville de Rimouski.

Le maire ignore pour l’instant quand les nouvelles mesures pourraient être annoncées.

Assurer la sécurité des personnes malvoyantes

Le Dr Léo Bissonnette, membre du Conseil canadien des Aveugles et résident de Montréal, estime que les virages à droite devraient être interdits partout en province, dans les grandes villes, comme les plus petites.

L’ancien coordonnateur du Service d’intégration des étudiants en situation de handicap à Concordia a lui-même vécu des situations inquiétantes lorsqu’il était piéton. Il croit qu’il est imprudent de se fier au seul jugement des automobilistes.

Les automobilistes ne sont pas assez attentifs et je pense que, malheureusement, ce qui a rendu la situation encore pire dans les dernières années, c’est ce que j’appelle le phénomène du cellulaire. [trad.libre]Dr Léo Bissonnette, membre du Conseil canadien des Aveugles

  1. Bissonnette n’est pas pour le fait de permettre le virage à droite sur la lumière rouge pendant la nuit. Il explique que les personnes malvoyantes ont déjà beaucoup de facteurs à considérer lorsqu’elles voyagent, sans en plus avoir besoin de s’inquiéter de l’heure qu’il est.

Selon le maire de Rimouski, il est de toute façon interdit d’adopter ce genre de mesures à un feu de circulation où des signaux sonores sont émis.

Un texte d’Édith Drouin publié le 13 février 2018

Source : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1083603/rimouski-songe-a-autoriser-plus-de-virages-a-droite-au-feu-rouge

10. Une canne blanche et un doctorat

Yvan Tessier ne voit rien. Tout au mieux, il arrive à percevoir la luminosité du ciel lors d’une journée très ensoleillée. C’est à peu près tout. Sa canne blanche en fait foi. Il est aveugle.

«Je peux prendre votre bras?», me demande-t-il au moment de marcher en direction du minuscule café étudiant du pavillon Félix-Antoine-Savard, sur le campus de l’Université Laval où l’homme de 52 ans réussit à y voir plus clair. Pas avec ses yeux, mais avec sa soif d’apprendre et de tout comprendre.

Originaire de Trois-Rivières, l’étudiant au doctorat en théologie est atteint de la rétinite pigmentaire, une maladie génétique et dégénérative qui entraîne une perte graduelle et irréparable de la vision, jusqu’à la cécité. Imaginez-vous en train de regarder dans un tunnel qui s’étire à l’infini, jusqu’à ce que le panorama devienne un minuscule point au loin, puis plus rien…

Yvan Tessier a déjà vu. Pas parfaitement, mais il voyait. Le garçon avait une forte myopie que les lunettes aux verres très épais n’arrivaient pas à corriger. À l’école, il était cet élève assis le plus près possible du tableau, le laissé-pour-compte au moment de former les équipes, dans la cour de récréation. Le ballon, il l’apercevait qu’une fois sur lui, habituellement trop tard pour réagir.

Forcément, le garçon a été une cible facile des moqueries. «J’étais, comme on disait à l’époque, un souffre-douleur.»

Yvan Tessier n’est pas en train de régler ses comptes ici. Il n’est pas comme ça. Sa voix est douce. Son regard aussi. Il a fait la paix avec son passé marqué par une vision et un moral en chute libre.

Sa maladie a été diagnostiquée vers la fin de l’adolescence. Il n’avait pas 25 ans lorsque ses capacités visuelles ont disparu complètement. Il se souvient du visage de sa mère. «Elle n’a pas vieilli à mes yeux», fait-il remarquer avec affection.

Les gens, la nature, les couleurs… Tout ça s’est effacé à jamais, sauf dans ses rêves où des images lui apparaissent parfois.

Son besoin de donner du sens à son existence s’est exprimé lorsque le jeune homme a compris que lui seul pouvait se sortir de l’autre noirceur dans laquelle il s’était enfoncé avec les années. «Plus je perdais la vue, plus je me refermais sur moi-même.»

L’étude des questions religieuses s’est imposée tout naturellement, au fil de ses lectures bibliques durant cette période sombre. Croyant, Yvan Tessier y a perçu une lueur d’espoir. «Ma foi m’a donné du courage.»

L’étudiant à la canne blanche fréquente les bancs d’université depuis 1992. Il a fait son baccalauréat à l’Université du Québec à Trois-Rivières et sa maîtrise à l’Université d’Ottawa avant de prendre la direction de l’Université Laval où il a obtenu un deuxième baccalauréat, multidisciplinaire cette fois, avant d’amorcer son doctorat en septembre dernier.

Yvan Tessier évolue dans l’univers universitaire depuis plus de vingt-cinq ans et il en a pour quelques années encore. L’étudiant à temps plein n’est pas pressé. Il avance à son rythme, mais pas à tâtons, arrivant même à éviter les obstacles.

Son histoire avait fait le tour du monde en 2004. Inscrit à un cours d’immersion anglaise à l’Université du Nouveau-Brunswick, le Trifluvien s’était vu imposer de donner des ordres en anglais à son chien-guide à défaut de quoi il était exclu du programme.

Jugeant cette décision discriminatoire, le francophone avait invoqué le fait que son fidèle Pavot ne comprenait rien à la langue de Shakespeare.

Yvan Tessier se contente de sourire lorsque je lui remémore cet épisode qui s’est bien terminé. Plongée au cœur d’une véritable tempête médiatique, l’institution avait finalement fait volte-face.

Sa déficience visuelle ne peut pas passer inaperçue dans ce haut lieu du savoir qu’est une université.

La question reste incontournable, à savoir comment il arrive à assimiler tous ces ouvrages de référence qui viennent avec la poursuite d’études supérieures, sans parler de la prise de notes, la rédaction des travaux et les examens.

Yvan Tessier fait régulièrement appel au Centre d’aide aux étudiants en situation de handicap de l’Université Laval. C’est ici qu’il peut obtenir les services d’une personne qui l’accompagne aussi souvent que nécessaire à la bibliothèque. «Je lui donne des mots-clés et elle trouve les livres pour moi.»

Son matériel scolaire peut être reproduit sur papier braille ou sous forme électronique. Yvan Tessier privilégie cette deuxième option. Il aime se concentrer sur la voix artificielle qui lui fait la lecture des textes numérisés.

Habile, l’étudiant aveugle arrive à rédiger lui-même la plupart de ses écrits. Il utilise le même clavier d’ordinateur que vous et moi. Il n’a pas de truc pour savoir où se trouve chaque lettre.

«J’ai appris le doigté. C’est tout.»

La recherche nourrit son quotidien. Il y consacre huit à dix heures par jour. Attentif à la synthèse vocale, il mémorise chaque phrase, à la virgule près. «Ça me passionne! J’ai de la misère à ne pas tout noter. Quand je fouille dans des banques de données, je m’éparpille souvent.»

Yvan Tessier aimerait enseigner un jour, donner des conférences et accompagner des gens dans leur propre quête de sens.

L’homme ne peut pas voir, mais ressent. Son écoute se veut inconditionnelle, sans jugement, comme celle d’un ami qui lui a déjà dit que ses rêves pouvaient être vécus à fond, malgré la perte de sa vision. Y croire, c’était voir plus loin, même dans la totale obscurité.

«Aujourd’hui, c’est ce que je souhaite dire aux gens à mon tour.»

Chronique d’Isabelle Légaré publié dans Le Soleil le 15 février 2018

Source : http://www.lesoleil.com/chroniques/isabelle-legare/une-canne-blanche-et-un-doctorat-cea8488653173dcdfc6da905f1910199

11. Ce britannique aveugle va être le premier à obtenir… un cheval guide

Un journaliste aveugle de la BBC ne pouvait pas avoir de chien guide à cause de sa phobie. Il sera peut-être le premier britannique à avoir un cheval guide à la place.

 

Mohammed Salim Patel est un journaliste aveugle de 23 ans. Il a presque totalement perdu la vue à l’âge de 15 ans et se déplace depuis à l’aide d’une canne. Pour lui, ce fut une grosse perte d’indépendance : « Pour le moment, je suis dépendant de beaucoup de personnes pour toutes sortes de choses – les amis, la famille, je dois leur demander s’ils sont libres, si on peut aller quelque part s’ils veulent faire quelque chose. »

Pour n’importe qui d’autre, la solution logique aurait été de prendre un chien guide. Mais c’est impossible pour Mohammed, qui a bien trop peur de l’animal. S’est alors offerte à lui la possibilité d’avoir un cheval guide.

La BBC a diffusé des images de leur première rencontre. On y voit Digby, un cheval miniature de huit mois, apprendre à traverser une route, se repérer dans un bâtiment et se familiariser avec ses semelles antidérapantes. Il vit pour l’instant avec sa propriétaire, dans le Yorkshire, et va encore devoir suivre au moins un an d’entraînement avant de pouvoir rejoindre le jardin de Mohammed Patel, et devenir ainsi le premier cheval guide d’aveugle en Angleterre.

 

L’idée vient des États-Unis, où les chevaux miniatures rencontrent déjà un énorme succès chez les aveugles. Que ce soit par phobie ou par allergie aux poils, nombreux sont ceux qui ne peuvent pas avoir de chien-guide. L’américain Dan Shaw, le premier aveugle au monde à avoir obtenu un cheval-guide en 2000, expliquait aussi au Los Angeles Times : « J’adore les animaux. Perdre un chien après huit ou dix ans, puis devoir en entraîner un nouveau, et devoir faire ça trois ou quatre fois dans ma vie… c’est douloureux ». La Guide Horse Foundation,

qui croule aujourd’hui sous les demandes, affirme que les chevaux sont plus appropriés que les chiens pour guider les aveugles, du fait de leur durée de vie. Un cheval miniature américain vit en moyenne 25 à 30 ans, contre 10-14 ans pour le Labrador.

Les chevaux sont aussi des animaux très malins, même s’ils ont un peu moins d’agilité que les canidés. Katy Smith, la propriétaire de Digby, possède aussi d’autres chevaux qui travaillent notamment dans des centres de santé. « Ils peuvent vider un sac de pain pour prendre une tranche et la pousser vers le grille-pain, » affirme-t-elle au Times

« Ils plongent leur tête dans la machine à laver et en retirent les habits. »

Les chevaux-guides d’aveugles posent aussi de nouvelles questions, et notamment les lieux où ils pourront maintenant être admis. Les militants bataillent pour qu’ils soient autorisés dans les avions et les restaurants, mais il va d’abord falloir convaincre l’Agence des normes alimentaires que Digby est tout à fait capable de bien se comporter dans les cafés avec… une couche anti-crottin.

Article de Joséphine Kloeckner avec Loïc de La Mornais publié le 12 février 2018

Source : http://blog.francetvinfo.fr/bureau-londres/2018/02/12/ce-britannique-aveugle-va-etre-le-premier-a-obtenir-un-cheval-guide.html

 

12. Google développe un algorithme capable de diagnostiquer les maladies de l’œil

Des scientifiques de Google ont développé, après deux ans de recherches, un algorithme capable de détecter des maladies de l’œil. L’analyse effectuée par cette intelligence artificielle est aussi fiable que celui d’un ophtalmologue, selon ces scientifiques.

Annoncé en juillet 2016, le partenariat avec le NHS, le système de santé du Royaume-Uni et Moorfields Eye Hospital de Londres a donné un résultat positif. Le projet de recherche visait le développement d’une intelligence artificielle susceptible de détecter des maladies oculaires.

Selon un article publié par Google dans le « Journal of American Medical Association » (JAMA), l’algorithme d’apprentissage profond (deep learning) qu’ils ont mis en place peu diagnostiquer la rétinopathie diabétique à partir des images de rétine.

L’algorithme a été étoffé de milliers de scanners de rétines en 3D anonymes. Ces scanners, fournis par le Moorfields Eye Hospital, avaient été jugés avec précision par des médecins, en fonction des symptômes de maladie qu’on pouvait y trouver. A l’aide de ces millions de pixels d’informations, l’algorithme peut repérer plus sensiblement et plus précisément des choses que la médecine ne peut détecter actuellement.

Trois importantes maladies de l’œil sont discernables par cette intelligence artificielle : le glaucome, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) et la rétinopathie diabétique. Elle devra pallier l’insuffisance d’ophtalmologistes qu’elle améliore la qualité des diagnostics.

Article d’Aristide Saki publié le 15 février 2018

Source : http://regionale.info/google-developpe-algorithme-capable-de-diagnostiquer-maladies-de-loeil/

13. Une application pour les personnes aveugles et malvoyantes

L’application mobile «Guidage sur bandes podotactiles» a été développée afin de guider les malvoyants en gare, le système de cette application fonctionne comme un GPS mais sans localisation.

Une application pour les personnes malvoyantes en gare

Imaginée par la Direction Innovation & Recherche, la solution permet à un client malvoyant de se guider de façon autonome dans la gare grâce aux bandes podotactiles qui se trouvent au sol.

Des tests ont été effectués en situation réelle le 25 janvier dernier en Gare de Chelles Gournay avec des personnes non voyantes et mal voyantes.

Cette application mobile a pour but de faciliter le quotidien du malvoyant en gare mais également de réduire les coûts SNCF liés au guidage. En effet, le coût élevé d’achat et de maintenance des appareils (les balises sonores, les télécommandes équipant les aveugles et mal voyants) poussent aujourd’hui les équipes à rechercher des solutions de substitutions moins coûteuses.

L’équipe Innovation & Recherche a développé cette application en se servant des bandes podotactiles, sans utiliser la géolocalisation indoor via Bluetooth mais en conservant les balises (Bluetooth ou sonores) déjà existantes aux entrées de la gare.

« L’application fonctionne comme un GPS piéton mais sans localisation (en l’état actuel de la technologie, la précision de la localisation indoor n’est pas assez fiable pour une personne aveugle). L’utilisateur doit suivre les instructions fournies vocalement puis, à chaque intersection matérialisée au sol, il doit appuyer sur le bouton central du kit mains libres pour écouter l’instruction suivante (à droite, tout droit, à gauche) » explique Patrick Ung, chef de projet.

Des enjeux pour la qualité de service

Les enjeux sont d’améliorer, ou à minima de garder, une même qualité de service actuellement apportée au client et maintenir leur autonomie durant leurs déplacements en gare.

Grâce à une cartographie, effectuée au préalable de la gare, l’application « Guidage sur bandes podotactiles », va établir une feuille de route au démarrage de l’application : reconnu et repéré dès l’entrée de la gare (soit de façon autonome grâce aux balises Bluetooth, soit de façon déclarative par les balises sonores), l’utilisateur peut choisir le service de la gare vers lequel il veut se rendre. L’application calcule le trajet et lui fournit sa feuille de route. Il n’a plus qu’à se laisser guider par les instructions données par voie sonore (via le téléphone ou le kit mains libres).

En dehors du guidage en lui-même, le travail a porté sur l’ergonomie du dialogue ainsi que la façon d’énoncer les différentes instructions afin qu’elles soient les plus intelligibles et compréhensibles par l’utilisateur.

Les premiers résultats indiquent que les utilisateurs sont séduits par le principe d’une application. L’élément le plus apprécié étant le fait que les utilisateurs puissent entendre les instructions grâce au kit mains libres.

 » Ce fût un défi car pour cela nous avons dû passer par un « hack » (action visant à pénétrer sans autorisation dans un réseau) qui nous a permis de contourner l’utilisation réglementée des boutons du kit mains libres. Une demande spéciale de validation de cette fonctionnalité est en cours d’instruction auprès d’Apple. Nous espérons qu’elle sera acceptée, ce serait un véritable plus pour les personnes aveugles  » rajoute le chef de projet.

À terme, lorsque les gares auront été cartographiées, l’idée est d’intégrer cette fonctionnalité dans l’application SNCF afin de l’enrichir et d’apporter des services supplémentaires aux personnes aveugles et mal voyantes.

Article publié le 15 février 2018

Source : http://www.sncf.com/fr/presse/article/application-personnes-mal-voyantes/150218

 

14. AMI annonce son programme de bourses d’études 2018

MONTRÉAL, le 13 févr. 2018 /CNW/ – Accessibilité Média Inc. (AMI) a annoncé aujourd’hui le lancement de son programme de bourses d’études annuel en mémoire de Robert Pearson. 2018 marque le septième anniversaire de ce programme de bourses d’études qui apporte à des étudiants ayant une incapacité un soutien financier fort précieux.

AMI s’associera de nouveau avec NEADS (National Educational Association of Disabled Students) pour gérer son programme et atteindre les étudiants ayant une incapacité dans tout le pays. Deux bourses de 5 000 $ seront décernées à deux étudiants méritants ayant une incapacité permanente : un dans la communauté francophone et un dans la communauté anglophone.

Le programme de bourses d’études AMI en mémoire de Robert Pearson débute aujourd’hui et se termine le 30 avril 2018. Le règlement complet est disponible à www.AMI.ca/scholarship et à www.amitele.ca/bourse-ami-tele.

Pour de plus amples informations sur AMI et sur ses programmes et initiatives, visitez le site www.AMItele.ca  ou www.AMI.ca.

Suivez Accessibilité Média Inc. sur Twitter : @Amitele1

À propos d’AMI 

AMI est un organisme multimédia à but non lucratif qui vise à divertir, informer et motiver les Canadiennes et les Canadiens aveugles ou malvoyants. La vision d’AMI, qui exploite trois services de radiodiffusion (AMI-tv et AMI-audio en anglais, et AMI-télé en français), consiste à faire entendre la voix des Canadiennes et des Canadiens en situation de handicap en représentant leurs intérêts, leurs préoccupations et leurs valeurs par le biais de médias accessibles qui reflètent leur réalité. Pour en savoir plus, visitez AMItele.ca et AMI.ca

À propos de NEADS
Depuis sa fondation en 1986, l’Association nationale des étudiant(e)s handicapé(e)s au niveau postsecondaire (NEADS) a pour mandat de promouvoir le plein accès à l’éducation et à l’emploi pour les étudiants et diplômés handicapés du niveau postsecondaire partout au Canada. Pour en savoir plus, veuillez visiter le site www.neads.ca

SOURCE Accessible Media Inc. (AMI)

Renseignements : Bouba Slim, chef marketing et communications, 438-288-3610, [email protected]; Frank Smith, coordonnateur national, NEADS, (613) 380-8065, poste 201, [email protected]

Source : http://www.newswire.ca/fr/news-releases/ami-annonce-son-programme-de-bourses-detudes-2018-673914553.html

 

15. PIMO Offre d’emploi : Poste secrétaire répartiteur

Description

PIMO, organisme sans but lucratif qui offre des services d’accompagnement aux personnes handicapées, est à la recherche d’un employé à temps partiel pour occuper la fonction de secrétaire répartiteur dans le cadre d’un projet de déploiement d’une nouvelle offre de services en accompagnement à Montréal.

 

Principales responsabilités

  • Recevoir et traiter les demandes d’accompagnement des usagers
  • Coordonner les déplacements et affectations des accompagnateurs à l’aide du logiciel Horaire Plus
  • Tenir à jour les dossiers des accompagnateurs et des usagers
  • S’occuper de la facturation des services d’accompagnement-transport
  • Recevoir et enregistrer la cotisation annuelle des usagers
  • Gérer les feuilles de temps des accompagnateurs
  • Produire les rapports statistiques mensuels et tout document utile à la gestion du service
  • Faire la prise de notes et produire les compte-rendus des réunions d’équipe mensuelles
  • Administrer la petite caisse et réaliser toute autre tâche cléricale utile

 

Profil de la personne recherchée

  • Autonome et responsable
  • Méthodique et rigoureuse
  • Capable d’apprendre rapidement
  • Aptitudes à bien communiquer

 

Exigences

  • Diplôme collégial en techniques de bureau, en informatique ou tout autre programme pertinent
  • Expérience de travail de bureau
  • Bonne maîtrise de la suite Office
  • Maîtrise du français écrit et parlé et anglais écrit et parlé fonctionnel

 

Atout

  • Connaissance du logiciel Horaire Plus ou tout autre logiciel de gestion d’horaires

 

Début et fin du contrat :

Du 16 avril 2018 pour 52 semaines avec possibilité de prolongation

Statut : Salarié à temps partiel

Heures : 20 heures par semaine du lundi au vendredi

Taux horaire : 18 $ / hre

 

Date limite pour le dépôt des candidatures : 5 avril 2018

 

Faire parvenir votre curriculum vitae et une lettre de présentation indiquant le poste souhaité, si possible, dans un même fichier .doc ou .pdf et identifier le fichier par votre nom de famille (ex. Tremblay-poste accompagnateur.doc). Envoyer le fichier à Marie-Josée Deit à son adresse [email protected].

 

Nous communiquerons avec les candidats retenus seulement.