Écho du RAAMM pour la période du 11 au 17 juin

11 juin 2018

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 11 au 17 juin 2018.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.
Sommaire

1. Service du transport adapté du RTL lors de la Fête Nationale 24 juin et de la Fête du Canada 1er juillet 2018

Bonjour,

À l’occasion de la Fête Nationale du Québec le dimanche 24 juin ainsi que pour la Fête du Canada le dimanche 1er juillet, le Réseau de transport de Longueuil tient à aviser ses partenaires que certains ajustements seront apportées aux réservations régulières et aux heures d’opérations selon les conditions suivantes :

Niveau de service du transport adapté pour ces journées:

Fête nationale du Québec :

  • Dimanche 24 juin 2018;  service d’un samedi (6h30 à 1h du matin), tous les déplacements réguliers sont maintenus
  • Lundi le 25 juin 2018; service d’un lundi (6h30 à minuit), tous les déplacements réguliers sont annulés

Fête du Canada :

  • Dimanche 1er juillet 2018;  service d’un samedi (6h30 à 1h du matin), tous les déplacements réguliers sont maintenus
  • Lundi le 2 juillet 2018; service d’un lundi (6h30 à minuit), tous les déplacements réguliers sont annulés

Les clients auront la possibilité de se déplacer en faisant une demande de déplacement occasionnel pour ces journées. Toutes les demandes de réservation ainsi que les nouvelles inscriptions devront être acheminées directement au Centre de répartition aux numéros suivants : (450) 670-2992, poste 1.

Par ailleurs veuillez prendre note que les bureaux du RTL seront également fermés les lundis fériés.

Cordialement,

Sylvain Chassé, Superviseur transport adapté et taxi collectif RTL

6 juin 2018

2. Une semaine pour inspirer toutes les autres !

Mot de la Directrice générale de l’Office des personnes handicapées du Québec Madame Anne Hébert tiré du cyberbulletin express -o de juin 2018

La Semaine québécoise des personnes handicapées (SQPH) débute en ce jour du 1er juin. Vous vous posez peut-être la question suivante : est-ce toujours d’actualité en 2018 de tenir une semaine de sensibilisation à l’égard de la participation sociale des personnes handicapées? C’est légitime et la réponse est oui, hors de tout doute.

Il est vrai qu’il existe nombre de semaines, de journées et de mois thématiques dédiés à différents sujets d’importance. Certains de ceux-ci visent à sensibiliser la population à des enjeux de santé ou concernent certaines déficiences ou incapacités spécifiques. La SQPH a ceci de particulier, elle touche toutes les personnes handicapées, sans exception, peu importe leur déficience, leurs types d’incapacité, leur état de santé, leur âge, leur genre, leur provenance ou leurs conditions socio-économiques. Cette semaine est un moment privilégié pour nous faire prendre conscience des obstacles que ces personnes rencontrent encore au quotidien, dans différents milieux. C’est aussi une occasion de nous faire réfléchir sur les gestes que nous pouvons poser pour améliorer leur vie et celle de leur famille.

Ces gestes peuvent être variés et réalisés à l’échelle humaine, à celle d’une municipalité, d’une région ou de l’ensemble du Québec. Le gouvernement, les ministères, les organismes publics et les municipalités ont des obligations et des responsabilités spécifiques à l’égard de la participation sociale des personnes handicapées. Ils peuvent avoir une influence notable sur les programmes et les services offerts ainsi que sur la mise en place de mesures structurantes. Mais ils ne sont pas les seuls. Des entreprises privées, des centres communautaires, des organismes parapublics peuvent aussi faire une différence dans leur communauté, par exemple, en favorisant l’intégration en emploi de personnes handicapées, en adaptant les activités offertes ou en prévoyant des mesures d’accommodement au besoin.

Chacun d’entre nous peut aussi s’impliquer en posant des gestes qui peuvent sembler à priori simples et sans impact. Pourtant, chaque action pour réduire les obstacles à la participation sociale des personnes handicapées compte. Laisser le trottoir dégagé devant ma propriété permet à une personne utilisant une aide à la mobilité motorisée de se déplacer en toute sécurité. Prévoir une activité festive dans un local accessible permet à un enfant handicapé d’y avoir accès sans difficulté. Respecter les espaces réservés de stationnement aux personnes handicapées permettra à celles-ci de se rendre sans encombre à une salle de spectacle. Quelques exemples anodins direz-vous? Pourtant, dans la vie d’une personne handicapée, ces gestes feront la différence entre une situation d’exclusion ou une opportunité de participation sociale.

En ce sens, une semaine québécoise des personnes handicapées prend toute sa pertinence et sa légitimité. Il ne s’agit pas de poser des gestes seulement durant une semaine, mais bien de se redire, collectivement, l’importance des actions que nous faisons durant l’année entière afin d’accroître la participation sociale de son voisin, d’une nièce, d’un parent, d’une amie, de ces gens de notre entourage que nous côtoyons, que nous croisons et qui vivent dans notre communauté.

Quarante ans après l’adoption de la première loi visant à favoriser la participation sociale des personnes handicapées, il reste encore des gestes à poser, des obstacles à éliminer, des solutions à mettre en place. Une semaine québécoise des personnes handicapées, c’est avant tout une prise de conscience individuelle et collective sur l’attitude à adopter ainsi que sur les gestes pouvant être posés tout au long de l’année et celles à venir pour favoriser leur participation sociale

Source : http://www.ophq.gouv.qc.ca/publications/cyberbulletins-de-loffice/express-o/volume-12-numero-3-juin-2018-special-sqph/mot-de-la-directrice-generale/une-semaine-pour-inspirer-toutes-les-autres.html#c23962

3. Des municipalités de la Montérégie se mobilisent pour favoriser l’embauche des personnes handicapées

Source : SDEM SEMO Montérégie

MONT-SAINT-HILAIRE, QC, le 6 juin 2018 /CNW Telbec/ – Dans le cadre de la Semaine québécoise des personnes handicapées, plusieurs acteurs du monde municipal ont pris part aujourd’hui au Forum « Un pas de plus vers l’inclusion » au Manoir Rouville-Campbell à Mont-Saint-Hilaire. Cette journée de de sensibilisation et d’échanges a permis de mobiliser les municipalités participantes à faire un pas de plus pour favoriser l’intégration et le maintien en emploi des personnes handicapées dans leur municipalité.

Le Forum, qui réunissait quelque 90 participants, visait également à reconnaître les efforts consentis par les municipalités de la Montérégie en matière de diversité de la main-d’œuvre et à partager quelques-unes des meilleurs pratiques en matière d’embauche et de maintien en emploi des personnes handicapées.

Cet événement rassembleur venait clore une tournée de sensibilisation, de soutien et d’accompagnement réalisée auprès de 23 municipalités ciblées de la région de plus 15 000 habitants ou de 100 employés. Plusieurs élus, intervenants de directions de ressources humaines et représentants syndicaux ont ainsi été rencontrés au cours des derniers mois et le forum visait à rassembler plusieurs intervenants associés au projet.

Menée en adéquation avec les politiques et stratégies gouvernementales à l’égard du bassin de main-d’œuvre des personnes handicapée, la tournée a permis de proposer aux municipalités plusieurs outils pour favoriser l’inclusion en emploi des personnes handicapées et de partager de l’information pour permettre une compréhension commune des enjeux touchant cette clientèle sous-représentée sur le marché du travail.

Le Forum « Un pas de plus vers l’inclusion », ainsi que la tournée de sensibilisation l’ayant précédé, sont issues d’une initiative de la Table régionale pour l’intégration et le maintien en emploi des personnes handicapées de la Montérégie (TRIMEPHM), avec la participation financière de la Direction régionale de Services Québec de la Montérégie.

Source : http://www.newswire.ca/fr/news-releases/des-municipalites-de-la-monteregie-se-mobilisent-pour-favoriser-lembauche-des-personnes-handicapees-684845631.html

4. 22e édition de la Semaine québécoise des personnes handicapées- Le CPQ et ses partenaires lancent une formation inédite pour améliorer le processus d’embauche des personnes en situation de handicap

Source : Conseil du patronat du Québec

MONTRÉAL, le 7 juin 2018 /CNW Telbec/ – Dans le cadre de la Semaine québécoise des personnes handicapées 2018, le CPQ (Conseil du patronat du Québec), le ROSEPH (Regroupement des organismes spécialisés pour l’emploi des personnes handicapées) ainsi que le CRISPECH (Centre de recherche pour l’inclusion scolaire et professionnelle des personnes en situation de handicap) sont fiers de dévoiler une formation inédite pour aider les employeurs et les gestionnaires dans le processus d’embauche de personnes en situation de handicap.

Cette initiative, soutenue par le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, fait partie d’un ensemble de mesures destinées aux différents défis que représentent les besoins de main-d’œuvre au Québec. Rappelons que la Stratégie nationale sur la main-d’œuvre 20182023, développée et promue par le CPQ à l’occasion du Rendezvous national sur la main-d’œuvre tenu en février 2017(réf.*), propose plusieurs mesures visant à répondre aux besoins de main-d’œuvre.

« La disponibilité de la main-d’œuvre est devenue un enjeu majeur pour tous les employeurs, et ce, dans toutes les régions et tous les secteurs économiques », affirme Yves-Thomas Dorval, président-directeur général, CPQ. « On oublie trop souvent qu’il y a environ 300 000 personnes en situation de handicap et aptes au travail, vivant au Québec. Ce bassin de la population représente un réel potentiel, mais dont la route vers le marché du travail est parfois semée d’embûches.»

« Lors des consultations que j’ai menées récemment auprès des partenaires du marché du travail de l’ensemble des régions du Québec, j’ai constaté un accueil de plus en plus spontané et chaleureux des employeurs à l’égard des personnes handicapées en milieu de travail. Il faut toutefois favoriser davantage l’intégration en emploi de ces personnes, d’autant plus que 1,3 million de postes seront à pourvoir au Québec au cours des dix prochaines années. La Stratégie nationale sur la maind’œuvre, dévoilée récemment, prévoit d’ailleurs des investissements de près de 1,3 milliard de dollars pour répondre aux besoins du marché du travail, notamment par l’inclusion professionnelle des personnes handicapées », explique le ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, M. François Blais.

Le taux d’emploi des personnes ayant un handicap représente près de la moitié de celui des personnes sans incapacité. « Malgré les efforts déjà entamés, il reste du travail à effectuer en ce qui a trait à l’aide aux employeurs pour conjuguer les besoins du marché du travail avec la réalité des personnes handicapées, et ce, malgré une rareté de main-d’œuvre », remarque Joseph Giulione, président du ROSEPH. « Par l’acquisition d’un cadre de référence et de concepts essentiels, les gestionnaires seront plus confiants pour considérer l’embauche des personnes en situation de handicap. »

Un sondage effectué par le CPQ a révélé qu’une majorité importante d’employeurs se sent plus ou moins à l’aise et outillée lors du recrutement, de l’intégration et du maintien en emploi des personnes handicapées, malgré une ouverture de plus en plus grande à cette clientèle. Pourtant, tout le monde, à un moment ou un autre de la vie, peut se retrouver dans une situation de handicap, de façon temporaire ou permanente. Il est donc dans l’intérêt des employeurs et des gestionnaires d’être mieux préparés à faire face à cette situation.

Les employeurs qui embauchent déjà des personnes handicapées ont pu constater plusieurs éléments positifs caractéristiques à ce bassin de population. « De manière générale, ils affirment bénéficier de l’apport de personnes compétentes et engagées, qui changent moins d’emploi et qui s’absentent moins du travail », observe Catherine Loiselle, directrice du CRISPESH. « Le tout a un impact positif sur le climat et la culture organisationnelle, de même que la productivité. Non seulement l’objectif économique est mieux servi, mais, en outre, les personnes en situation de handicap pourront avoir une chance de plus de se réaliser avec fierté. »

La formation « Comment améliorer le processus d’embauche des personnes en situation de handicap (PSH)? » est un exemple d’initiative structurante permettant au Québec d’être plus inclusif à l’égard des personnes handicapées dans le marché du travail. Les formations auront lieu à l’automne, et ce, partout à travers la province.

Pour plus d’information ou pour vous inscrire, visitez le site internet du CPQ : http://www.cpq.qc.ca/membres/partenaires/partenariat-roseph-crispesh

Source : Conseil du patronat du Québec

http://www.newswire.ca/fr/news-releases/22e-edition-de-la-semaine-quebecoise-des-personnes-handicapees–loffice-des-personnes-handicapees-du-quebec-invite-lensemble-de-la-population-quebecoise-a-passer-a-laction-684274871.html

5. Voir la personne avant son handicap

Article de Geneviève Geoffroy  publié le 5 juin 2018

Voir la personne avant son handicap, voilà le message que veulent passer une trentaine d’organismes de Lanaudière qui participent à une campagne de sensibilisation contre les préjugés envers les personnes handicapées.

Trouble du spectre de l’autisme, déficience intellectuelle, problèmes de langage, handicap physique, voilà des exemples de déficiences qui peuvent survenir chez des individus. Ces personnes doivent régulièrement composer avec certaines difficultés et parfois, avec les préjugés des autres, souvent issus de la méconnaissance ou de l’ignorance.

Mal nommé

« Ce ne sont pas des préjugés nommés pour mal faire, plutôt pour comprendre, mais, parfois, ce peut être mal nommé », mentionne Lysiane Panagis, agente de développement à l’Association régionale de loisirs pour personnes handicapées de Lanaudière.

L’organisme, qui en regroupe une trentaine, souhaite sensibiliser la population aux différences des personnes handicapées, à la maladresse dont elle peut faire preuve et surtout, qu’elle prenne conscience que derrière chaque handicap se trouve une personne à part entière. C’est pourquoi elle a mis sur pied, dans le cadre de la Semaine des personnes handicapées, une campagne régionale de sensibilisation déployée à l’aide de « vox pop » identifiant des idées préconçues et déboulonnant des mythes concernant les personnes vivant avec un handicap.

« Par exemple : est-ce qu’une personne aveugle peut être autonome ? Oui. Est-ce qu’une personne autiste a un avenir? Oui, tout le monde a un avenir et des possibilités dans la vie », exprime Lysiane Panagis.

« Ce peut aussi être le mal être de ne pas savoir comment réagir, par exemple envers une personne avec une déficience intellectuelle ou avec un trouble de langage, souligne Sabine Roblain, directrice générale de l’Association des personnes handicapées physiques et sensorielles de Joliette (APHPSSJ). Il m’est arrivé une situation où une personne avec un problème de langage s’est présentée à la caisse. L’employé l’a questionnée une première fois, une deuxième fois et, la troisième fois, c’est comme si l’autre personne n’existait plus. Ce n’est pas de la méchanceté, c’est qu’elle ne savait pas comment réagir. »

Exclusion

Sabine Roblain déplore que les personnes handicapées soient parfois exclues de la société.

« Par exemple, dans les écoles, les aveugles, les malentendants, les personnes en fauteuil roulant ne sont pas nécessairement dans les mêmes classes que les autres. Ce qui fait en sorte que la réalité de ces personnes handicapées n’est pas connue », dit-elle.

Selon elle, l’exclusion des personnes handicapées peut faire en sorte qu’elles ne soient pas toujours considérées «comme des semblables ».

« On exclut beaucoup sans le vouloir parce qu’on n’a pas été habitué à les inclure », poursuit Sabine Roblain.

Selon elle et Lysiane Panagis, il reste encore « un long chemin » à parcourir vers l’atteinte d’une société complètement inclusive. Elles croient que de petites actions peuvent faire une grande différence, comme faire preuve d’ouverture, de compréhension et de respect envers les personnes handicapées.

«Ce qu’il faut retenir, c’est vraiment de mieux apprendre à connaître la personne derrière le handicap, plutôt que de s’arrêter au handicap », relève Sabine Roblain.

Source :

http://www.laction.com/actualites/2018/6/5/voir-la-personne-avant-son-handicap.html

6​. « Je ne suis pas une personne handicapée. » Robert Schabler décrit sa perte de vision comme un « processus d’apprentissage inimaginable »

Article publié le 5 juin sur le bulletin En Vue d’INCA

Page Content

Il y a 10 ans, ce résident de Vancouver et sa femme, Irna, étaient enchantés du panorama que leur offrait la fenêtre de leur appartement donnant sur l’English Bay, utilisant très souvent des jumelles pour regarder de plus près les montagnes, les oiseaux marins et les bateaux.

« La lentille droite des jumelles me semblait souvent couverte de taches graisseuses, raconte M. Schabler. J’avais donc pris l’habitude de démonter les jumelles, de les nettoyer et de les réassembler, mais jamais je n’ai pensé que c’était mon œil qui constituait le problème. »

M. Schabler a consulté son optométriste, qui l’a informé de la situation. Il était atteint de glaucome, une maladie oculaire grave très fréquente, puisqu’elle touche 250 000 Canadiens.

« Je n’ai pas très bien réagi », affirme M. Schabler, un relieur, qui a dû mettre fin à sa carrière à l’âge de 60 ans, en raison de sa vision défaillante. « Comme bien des gens, j’ai vécu une période difficile, que j’appelle « ma période sous la couverture ». »

Sa vision se détériorant rapidement, M. Schabler affirme qu’il n’était plus lui-même. Ce retraité habituellement dynamique et optimiste était maintenant coléreux, pessimiste et reclus. Il avait peur de sortir de chez lui pour se perdre ou se blesser dans les rues achalandées du centre-ville de Vancouver.

Il a même annulé un voyage qu’il envisageait de faire avec sa femme au moment de sa retraite, convaincu que ce type d’aventure n’était plus pour lui. Il est alors devenu prisonnier dans sa propre demeure.

« Je me rappelle avoir dit à ma femme : je ne sortirai jamais d’ici. Je ne suis plus comme les autres. Je ne passerai plus ces portes. »

Finalement, à la demande de son épouse, M. Schabler a communiqué avec INCA. C’est alors qu’il a rencontré Dariusz, un spécialiste en mobilité.

Avec Dariusz à ses côtés, et sa nouvelle canne blanche en main, M. Schabler a commencé à apprendre comment marcher en toute sécurité sans vision. Ils ont commencé tout doucement, en se promenant dans des zones peu achalandées, M. Schabler marchant en faisant frapper sa canne blanche sur le sol devant lui et Dariusz lui prodiguant des conseils, l’aidant ainsi à mieux comprendre son environnement.

Le périple fut de longue durée. Il a fallu au total 10 mois de travail sur une base régulière. Petit à petit, les rues résidentielles peu achalandées ont fait place à des intersections fréquentées, pour se transformer éventuellement en des avenues du centre-ville de la plus importante métropole de la Colombie-Britannique.

Et, quelque part sur ce sentier, M. Schabler a regagné confiance.

« J’avais l’impression d’être couché au sol dans une pièce toute noire, mes mains s’agrippant à l’échelon inférieur d’une échelle. Puis Dariusz est arrivé, il m’a tendu la main et m’a tranquillement guidé jusqu’au haut de cette échelle. »

« Je ne suis pas une personne handicapée. On m’a donné les moyens de redevenir autonome. INCA m’a remis en selle. »

Aujourd’hui, M. Schabler se promène dans les rues de la ville et même à bord du SkyTrain de Vancouver, comme un professionnel. Il n’est plus confiné à son appartement. Il sort et il vit de nouveau. Il dit même que d’une certaine façon, il peut encore voir, mais pas de la même façon qu’il avait l’habitude de le faire.

« Je vois ma fille lorsque je lui fais un câlin et je vois le visage de ma femme et ce sourire qui m’a conquis il y a 39 ans. Je vois cela en posant mes mains sur ses joues. »

Source : http://www.cnib.ca/fr/apropos/publications/bulletins/envue/Pages/2018juin.aspx?

7. L’ASAQ organise une super soirée Cécifoot avec l’Impact de Montréal.

Montréal, le 5 juin 2018OYEZ OYEZ ! Vous avez 16 ans et plus et vous avez une déficience visuelle ? Ce message s’adresse à vous ! L’Association sportive des aveugles du Québec (ASAQ) organise une super soirée cécifoot les yeux bandés en collaboration avec l’Impact de Montréal !

Venez découvrir ce merveilleux sport avec nous. Vous aurez la chance de rencontrer deux joueurs de l’Impact qui, durant une heure et demie, vous enseigneront quelques techniques de base du maniement du ballon et pourquoi pas, après, une petite partie de cécifoot ?

L’activité se déroulera le mercredi 20 juin entre 17 h 30 et 19 h 00 sur le terrain synthétique du Stade Saputo.

Pour en savoir plus, regardez la capsule sur le cécifoot réalisée par Jessie Archambault d’AMI-télé au lien suivant : http://youtu.be/VCn4PlzT0FU

Vous êtes intéressé ? Vous avez des questions ? Communiquez avec Inès Boukrab par téléphone au 514-252-3178, poste 3176 ou par courriel à [email protected]

Au plaisir de vous voir parmi nous !

Source : Association sportive des aveugles du Québec

8. Appel de candidature Comité consultatif d’urbanisme arrondissement Rosemont-La Petite- Patrie

L’Arrondissement est à la recherche de citoyens intéressés à combler des postes au sein du comité consultatif d’urbanisme (CCU). Vous êtes un commerçant, un résidant de longue date ou un citoyen nouvellement établi? Vous vous intéressez aux questions d’urbanisme et d’architecture et vous avez à coeur le développement harmonieux de votre quartier? Posez votre candidature!

Pour toutes les informations, consultez ce document.

Transmettez votre dossier de candidature au plus tard le lundi 18 juin 2018, à 17 h.

Par courriel : [email protected]

Par la poste :
A/S Pierre Dubois
Chef de la division de l’urbanisme, des permis et des inspections
5650, rue D’Iberville, 2
e étage
Montréal (Québec) H2G 2B3

Renseignements : 514 872-9985

  1. Rôle
    Le comité a pour mandat de soumettre des recommandations au conseil d’arrondissement sur toutes questions liées, notamment, à l’urbanisme, au zonage et à l’architecture. Ses analyses s’appuient, entre autres, sur le règlement d’urbanisme de l’arrondissement.
  2. Composition
    Composé d’élus et de résidants de l’arrondissement, experts dans les domaines de l’architecture, de l’architecture de paysage, du patrimoine ou de l’urbanisme, pour ne nommer que ceux-là, le comité s’assure que les projets de développement urbain proposés s’intègrent bien à leur futur environnement.
  3. Être membre du comité
    Mandat : deux ans.
    Fréquence des réunions : une à deux fois par mois, les mercredis, à 18 h.
  4. La composition actuelle du comité
    Présidé par un élu de l’arrondissement, le CCU est formé de six membres réguliers, de cinq membres suppléants et d’un élu membre suppléant.

Pour plus de détails, consultez le Règlement sur le comité consultatif d’urbanisme

Source : http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=7357,76255613&_dad=portal&_schema=PORTAL

9. Amélioration de l’accessibilité chez VIA Rail

Publié le 6 juin 2018 PAR VIA Rail Canada Inc.

OTTAWA, le 6 juin 2018 /CNW Telbec/ – Aujourd’hui à Ottawa, VIA Rail Canada (VIA Rail) a tenu une séance de discussion avec une vingtaine de Canadiens provenant de la Colombie-Britannique, de l’Ontario et du Québec et représentant les groupes qui ont des problèmes d’accessibilité, notamment les personnes atteintes d’une incapacité physique, visuelle ou auditive. La séance avait pour but de recueillir des conseils et avis d’experts sur les meilleures pratiques en matière d’accessibilité universelle de ses services.

La Société mène présentement des projets majeurs incluant l’acquisition d’une nouvelle flotte pour le corridor Québec-Windsor et la conversion de 17 voitures en acier inoxydable afin de les rendre entièrement accessibles. Ces projets permettront d’améliorer grandement la mobilité, de contribuer à la croissance inclusive du Canada et de veiller à ce que les déplacements en train demeurent le moyen de transport le plus accessible pour les Canadiens à mobilité réduite ou ayant d’autres restrictions.

« La séance d’aujourd’hui s’inscrivait dans l’engagement de VIA Rail à rester à l’avant-scène du transport accessible le plus prisé des voyageurs, a déclaré le président et chef de la direction de VIA Rail, Yves Desjardins-Siciliano. Dans le cadre de notre plan de transformation visant à amener les Canadiens vers un avenir plus durable, nous souhaitons offrir à nos passagers une nouvelle génération de trains complètement accessibles, et ce, d’un océan à l’autre. Nous remercions les participants qui ont bien voulu nous faire part de leur expertise et de leurs commentaires. La rencontre d’aujourd’hui a donné lieu à des discussions enrichissantes qui faciliteront grandement la prestation de services conformes aux normes d’accessibilité universelles et aux besoins évolutifs des voyageurs au fils des ans. »

Source : http://www.newswire.ca/fr/news-releases/amelioration-de-laccessibilite-chez-via-rail-684787571.html

10. Une application pour les malvoyants

Article de Sylvie Branche, Le Droit 31 mai 2018

Un nouvel outil permet aux personnes à mobilité réduite de se déplacer plus facilement entre les murs de l’hôtel de ville d’Ottawa.

Key2Access, une application fonctionnant par géolocalisation, sera particulièrement utile pour les personnes aveugles ou malvoyantes.

Des balises de signalisations ont été placées dans l’édifice de l’avenue Laurier et permettent aux utilisateurs de recevoir des informations sur leur position. Ils peuvent trouver les toilettes ou les ascenseurs les plus proches, par exemple, et ainsi se déplacer avec plus d’autonomie.

Key2Access peut être téléchargé dans les boutiques Apple ou Google Play.

Le lancement s’est fait dans le cadre de la 15e Journée annuelle de l’accessibilité, jeudi.

Source : http://www.ledroit.com/actualites/une-application-pour-les-malvoyants-c2cfbedcce59b92ecef7d5ba82b81788

11. Du braille pas une chirurgie cérébrale

Article de Lynn Jensen publié dans le dans lenuméro de juin du bulletin En Vue de l’INCA. 

Mains d’une personne posées sur une page braille Un neurochirurgien qui effectue une opération du cerveau doit maintenir une main habile et ferme tout comme les lecteurs de braille, mais la similitude s’arrête là. Les gens me disent souvent qu’il leur serait impossible d’apprendre à lire le braille. « Les points sont tellement petits ».

On croirait que je leur demande d’effectuer une chirurgie du cerveau sans avoir fait d’études et sans aucune expérience. Pourtant le braille ne mérite pas toute cette négativité. Louis Braille n’aurait certainement pas perdu son temps à inventer un système de communication composé de points surélevés, si la population visée, soient les personnes aveugles ou ayant une vision partielle ne pouvaient pas le lire.

Pour moi, le braille représente beaucoup plus que la lecture de livres. Il me permet également d’avoir plus d’autonomie. Grâce au braille, je peux identifier les nombreux pots d’épices sur mon étagère, sans aucune aide ni l’utilisation d’un autre moyen. Je peux appuyer sur le bon bouton de l’ascenseur lorsque je me trouve dans un centre médical que je ne connais pas. Et surtout, je peux lire tous les livres classiques pour enfants à mes deux adorables nièces âgées de trois ans.

J’aimerais vous dire que l’apprentissage du braille n’est pas aussi difficile que vous le pensez. Non sérieusement, à quel point cela pourrait l’être. J’ai appris à lire le braille en une fin de semaine.

J’admets qu’il faut pas mal de pratique pour lire un livre en braille à une vitesse modérée, mais comme je vous l’ai déjà dit, le braille apporte beaucoup plus que la lecture.

Vous pourriez apprendre le braille pour créer un carnet d’adresses dans votre téléphone portable, étiqueter vos cartes de débit et de crédit dans votre portefeuille ou tout simplement pour jouer au bridge, au poker ou au Scrabble avec des membres de votre famille ou des amis. Si vous apprenez le braille pour l’une de ces raisons, il n’est pas vraiment important de pouvoir lire des textes longs à une vitesse éclair.

Si vous désirez acquérir plus d’autonomie grâce à l’apprentissage du braille, veuillez communiquer avec le bureau d’INCA de votre localité pour obtenir plus d’information. Qui sait, peut-être qu’un jour vous pourrez lire le braille avec une main aussi habile que celle d’un neurochirurgien!

À propos de l’auteur

Le trait de caractère dominant de Lynn Jensen est la détermination ou ce qu’elle préfère appeler l’obstination. Elle a perdu sa vision de manière inattendue peu de temps après avoir obtenu son diplôme de l’École des sciences infirmières de l’Université de la Colombie-Britannique. Dès qu’elle a pu, elle est partie en Ontario pour fréquenter le Collège Mohawk pendant un an afin d’obtenir un certificat d’études supérieures. De retour à Vancouver, elle est entrée au service d’INCA et elle vient de fêter sa 17e année au poste de spécialiste agréée de la réadaptation en déficience visuelle.

Source : http://www.cnib.ca/fr/apropos/publications/bulletins/envue/Pages/2018juin.aspx?

12. Cette cornée imprimée en 3D pourrait redonner la vue aux aveugles

Publié le 2 juin 2018 par Anthony Brogat

Première mondiale : une cornée imprimée en 3D vient de voir le jour ! En utilisant la bio-impression 3D, une équipe de chercheurs de l’Université de Newcastle a réussi l’exploit de créer un  matériau « bio » composé de cellules souches et de collagène et de lui donner la forme d’une lentille de contact… le tout en 10 minutes !

Une avancée majeure

Pour réaliser une cornée avec l’impression, il fallait d’abord créer un matériau bio suffisamment fin et rigide, doté de la bonne consistance, afin de pouvoir lui donner une forme :

Notre gel unique – une combinaison d’alginate et de collagène – maintient les cellules souches en vie tout en produisant un matériau suffisamment rigide pour conserver sa forme, mais suffisamment souple pour être extrait de la buse d’une imprimante 3D » explique l’un des chercheurs

Une fois cette bio encre d’un nouveau genre prête et chargée dans l’imprimante, il ne restait plus aux scientifiques qu’à photographier le globe oculaire de leur cobaye humain à l’aide d’une caméra spéciale puis d’élaborer un modèle 3D pour l’imprimante. Le résultat, c’est une lentille de contact souple.

Redonner la vue aux aveugles : challenge accepted !

Cette technologie laisse présager un futur radieux pour de nombreuses personnes ayant perdu la vue suite à un dommage de la cornée. Ils sont des millions à attendre une greffe de tissu mais le nombre de donneurs est largement insuffisant par rapport à la demande.

Pouvant être dupliquée de façon illimitée, une cornée artificielle pourrait remédier au problème. Il faudra sans doute attendre encore de nombreuses années avant que la technologie se perfectionne. Les cellules artificielles de la cornée sont encore bien loin de valoir celles d’un globe humain. Et il faudra malheureusement en passer par la case « tests sur les animaux ».

Mais l’espoir est bien là.

Source : http://pix-geeks.com/cornee-imprimee-3d-redonner-aveugles/

13. Vincent Michel, président de la Fédération des aveugles de France dresse le bilan catastrophique de l’accessibilité aux personnes aveugles en France

Article publié le 6 juin 2018 par Fabian Fabien concepteur du portail handicap-job.com.

Vincent Michel est, depuis 2008, le président de la Fédération des aveugles et Amblyopes de France. Dans cette vidéo réalisée par nos confrères de Minute Buzz, il nous dresse le bilan catastrophique de l’accessibilité aux personnes aveugles en France.

L’accessibilité au quotidien

Que ce soit au niveau du quotidien, comme se déplacer en ville par exemple, cela relève du parcours du combattant: Trottoirs encombrés, voitures et motos mal garées.
Côté numérique, il y a des solutions mais actuellement il y a peu de choses au niveau informatique qui sont adaptés. Un exemple simple,
moins de 10% des sites internet sont accessibles aujourd’hui aux personnes non ou malvoyantes.

L’accès au savoir, Vincent Michel souligne une réelle problématique

L’accès à la connaissance pour les personnes aveugles est, en 2018, un problème majeur. Que ce soit au niveau des livres des vidéos (films et séries) ou même les émissions de télévision, les chiffres font peur :
8% des livres sont accessibles aux personnes aveugles (moins d’un livre sur 10)
1 film sur 5 est audiodécrit
– Entre 4% et
5% des émissions de télévisions sont en audiodescription

Au niveau de l’emploi

D’après la fédération des Aveugles de France, il y a actuellement dans notre pays 1 aveugle sur 2 est au chômage.

Quelques chiffres sur la cécité (Source aveuglesdefrance.org)

En France, près de 1,7 million de personnes sont atteintes d’un trouble de la vision.

1 aveugle naît toutes les 15 heures.

207 000 aveugles (pas de perception de la lumière) et malvoyants profonds (vision résiduelle limitée à la distinction de silhouettes) ; 932 000 malvoyants moyens (incapacité visuelle sévère : en vision de loin, ils ne peuvent distinguer un visage à 4 mètres ; en vision de près, la lecture est impossible).

Sont considérées comme personnes aveugles celles dont l’acuité visuelle du meilleur œil après correction est inférieure à 1/20 de la normale ou dont le champ visuel est réduit à 10° pour chaque œil.

Source : http://www.handicap-job.com/blog/2018/06/06/vincent-michel-president-de-la-federation-des-aveugles-de-france/