Écho du RAAMM du 23 au 29 janvier 2017

23 janvier 2017

Voici le contenu de l’Écho du RAAMM pour la période du 23 au 29 janvier 2017.

Prenez connaissance des dernières actualités du RAAMM, des communiqués de nos partenaires et d’articles portant sur la déficience visuelle publiés dans les médias.

Note: tous les liens vers des sites externes s’ouvrent dans une nouvelle fenêtre.

Sommaire

1- Erratum

Dans le texte intitulé Parlons braille, publié dans l’Écho du RAAMM du 16 janvier dernier, il est fait mention que Diderot, principal auteur de l’Encyclopédie, était aveugle. Certes, il a publié « Lettre sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient », mais lui-même n’était pas non-voyant, comme cela avait été indiqué dans mon texte. Toutes mes excuses pour cette importante erreur.

Jérôme Plante

2- Nouveau mode de paiement au RAAMM

La bonne nouvelle de ce début d’année est officielle : vous pouvez désormais faire des paiements par carte au RAAMM pour vos cotisations, le paiement des activités et vos dons.

Au comptoir par carte de débit ou de crédit
OU par téléphone par carte de crédit.

Le montant minimum est de 10 $.

Au plaisir de vous voir à mon comptoir.

Mélanie Vanel
Commis de bureau-réceptionniste
514-277-4401 poste 111
[email protected]

3- Dans le cadre des activités proposées dans la programmation du Centre Berthe-Rhéaume, le RAAMM vous invite au Brunch-conférence « Feu sonore, la sécurité avant tout! »

Mardi 7 février, de 10 h à 12 h
Coût : 9$

Animation : Carole Zabihaylo, spécialiste en orientation et mobilité, CISSS de la Montérégie-Centre, Installation Institut Nazareth et Louis-Braille.

Dans un premier temps, Mme Zabihaylo, nous expliquera son rôle en tant que spécialiste en orientation et mobilité sur les dossiers des feux de circulation munis de signaux sonores. À quoi, à qui sert et comment fonctionne le signal sonore? Pour une personne aveugle et malvoyante qui juge qu’une intersection est dangereuse à traverser, quel est le processus pour faire une demande d’installation de signal sonore?

La spécialiste nous dressera un petit historique des installations des feux sonores. Quelle est la norme québécoise? Depuis quand est-elle en application. Sur quelles recommandations le MTQ a conçu cette norme? Pourquoi entend-on parfois la Mélodie du Canada et d’autres fois le Coucou (cuckoo)? Qu’en est-il ailleurs au Canada et aux États-Unis? Au Québec, quelles sont les obligations des villes? Font-elles des efforts louables? Pourquoi les demandes d’installation trainent souvent en longueur? Autant de questions auxquelles vous pourrez joindre les vôtres!

Inscription au plus tard le mardi le 31 janvier auprès de Mélanie Vanel 514-277-4401 poste 111 ou [email protected]

La participation de 15 personnes minimum est requise pour la tenue des brunchs-conférences.

4- Longueuil-Près de 13 M$ pour une passerelle pour piétons

Yves Poirier, TVA Nouvelles, 18 janvier 2017

Longueuil dépensera près de 13 millions de dollars dans la construction d’une nouvelle passerelle enjambant la route 132, soit plus cher que certains viaducs construits au Québec, au cours des dernières années. Mais la Ville affirme payer le juste prix au terme d’un processus d’appel d’offres.

Cette passerelle avec belvédère remplacera la vieille passerelle démolie après avoir été heurtée par un camion dont la benne était relevée, en février 2015.

Le contrat de 12,8 millions de dollars a été accordé au Groupe TNT, le plus bas soumissionnaire. Les travaux se dérouleront entre février et octobre.

« On a voulu un accès qui favorise la mobilité active, notamment la cohabitation harmonieuse non seulement des piétons, mais également des cyclistes et des gens à mobilité réduite, a déclaré Louis-Pascal Cyr, porte-parole de la Ville de Longueuil. Elle sera aussi dotée d’un belvédère duquel on pourra admirer non seulement le parc, mais également le fleuve et la ville de Montréal de l’autre côté. »

Le 10 février 2015, un camion affecté au déneigement dont la benne était levée avait percuté de plein fouet une passerelle pour piétons au-dessus de la route 132. La route avait dû être fermée, puis la passerelle complètement démolie. Heureusement, personne n’a été blessé.

Source : http://www.tvanouvelles.ca/2017/01/18/pres-de-13-m-pour-une-passerelle-pour-pietons

5- Trois nouvelles zones piétonnes en 2017 à Montréal

Article de Mathias Marchal publié dans le Journal Métro le 17 janvier

Trois zones piétonnes et partagées seront aménagées sur le territoire montréalais en 2017. Elles s’ajouteront aux neufs projets pilotes des deux dernières années qui deviendront permanents.

Une portion des rues Saint-Ambroise et Atwater, dans le Sud-Ouest, deviendra piétonne, de même qu’une partie de la rue Roy, dans le Plateau-Mont-Royal, et de la rue Wellington, dans Verdun.

Rue Wellington, c’est la portion devant le parvis de l’église Notre-Dame-des-sept-douleurs qui sera redessinée pour permettre la fermeture ponctuelle de la chaussée à quelques occasions pendant l’été. « On pourra agrandir la zone les années suivantes, voire même rendre la circulation à sens unique après consultation », a déclaré le maire de Verdun, Jean-François Parenteau.

« Dans le Sud-Ouest, l’aménagement permettra de limiter le transit véhiculaire, de l’été à l’automne, autour du marché Atwater, tout en créant des zones de détente et d’animation pour les visiteurs », selon le maire de l’arrondissement, Benoit Dorais.

Quant à la rue Roy, elle sera complètement fermée à la circulation entre les rues Coloniale et de Bullion, d’abord de façon temporaire, puis permanente. Du mobilier urbain artistique et de l’agriculture en bac seront installés et un petit marché public sera organisé durant l’été, pour y stimuler l’atmosphère du quartier, a résumé le maire du Plateau-Mont-Royal, Luc Ferrandez.

Une enveloppe budgétaire de 287 000$ sera consacrée à ces projets en 2017. Ceux-ci seront menés de façon temporaire pendant deux ans et deviendront permanents à la troisième année. Au total la Ville dépensera 1,7M$ pour les divers projets piétonniers à Montréal.

Jusqu’à présent, les projets développés par les arrondissements ont pris différentes allures. Dans certains cas, des placottoirs ont été installés, la chaussée a été parfois colorée, du mobilier urbain a été disposé, de même que des plates-bandes et de nouveaux systèmes d’éclairage. Des activités ont aussi été organisées pour égayer ces rues.

« Les taux de satisfaction varient de 88% à 96% selon les sites », a précisé le maire Denis Coderre en soulignant que si dans certains cas les projets ont rencontré de la résistance chez certains commerçants, notamment rue Castelnau, là-bas le taux d’achalandage a augmenté de 11%.

Les neuf projets de rues piétonnes et partagés lancés en 2015 et 2016

  • Avenue Park-Stanley, entre la rue Basile-Routhier et l’avenue Durham (Ahuntsic-Cartierville)
  • Rue Ontario, entre la rue Valois et l’avenue Bourbonnière (Mercier–Hochelaga-Maisonneuve)
  • Rue de Castelnau, entre l’avenue De Gaspé et la rue Drolet (Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension)
  • Rue Stanislas, entre les rues de Londres et Stanislas (Saint-Laurent)
  • Chemin de la Côte-des-Neiges et rue du Frère André (Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce)
  • Secteur Notre-Dame des Victoires (Mercier–Hochelaga-Maisonneuve)
  • Rue de Dijon (Montréal-Nord)
  • Place Shamrock (Rosemont–La Petite-Patrie)
  • Rue de Biencourt et boulevard Monk (Sud-Ouest)

Source : http://journalmetro.com/actualites/montreal/1077420/trois-nouvelles-rues-pietonnes-et-partagees-en-2017-a-montreal/

6- La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse s’engage à poursuivre ses actions pour lutter contre l’exploitation des personnes vulnérables

QUÉBEC, le 18 janv. 2017 /CNW Telbec/ – La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse souscrit aux objectifs du projet de loi visant à lutter contre la maltraitance envers les aînés et toute autre personne majeure en situation de vulnérabilité, mais estime que certaines dispositions soulèvent des préoccupations en regard des droits et libertés de la personne.

Dans son mémoire présenté aujourd’hui à la Commission des relations avec les citoyens de l’Assemblée nationale, la Commission rappelle qu’elle a déjà la responsabilité spécifique de faire enquête sur des situations d’exploitation de personnes âgées ou de personnes handicapées en vertu de l’article 48 de la Charte des droits et libertés de la personne.

La Commission a aussi réitéré son engagement à lutter contre l’exploitation des personnes vulnérables, et ce, dans le respect des droits que leur garantit la Charte et en vertu de tous les moyens que celle-ci met à sa disposition.

Le projet de loi n° 115 prévoit l’élargissement du mandat du commissaire local aux plaintes qui sera responsable du traitement des signalements effectués dans le cadre de la politique de lutte à la maltraitance, mais la Commission conservera ses responsabilités et compétences en matière d’exploitation et continuera de les exercer.

Dans son mémoire, la Commission a rappelé son rôle et son mandat. Elle reçoit des plaintes pouvant viser tous les milieux, y compris les établissements ciblés par le projet de loi n° 115, leurs préposés ou toute autre personne.

Au cours des cinq dernières années, la Commission a ouvert plus de 450 dossiers en matière d’exploitation de personnes âgées ou handicapées, que ce soit à la suite d’une plainte ou de sa propre initiative. Ce nombre représente environ 10 % des dossiers d’enquête ouverts à la Commission au cours de cette période. De plus, elle a traité plus de 600 demandes qui n’ont pas mené à l’ouverture d’un dossier d’enquête, soit parce que la demande n’était pas recevable, soit parce que la prise de mesures immédiates a permis de former un filet de protection suffisant autour de la victime ou encore parce qu’il s’avérait plus approprié de référer la demande à une autre instance telle que le Curateur public.

La Commission a dit souhaiter s’assurer que les modalités envisagées en vue de faciliter le signalement de cas de maltraitance de personnes en situation de vulnérabilité respectent les droits qui leur sont garantis dans la Charte des droits et libertés de la personne, notamment le droit à la vie privée qui englobe l’autonomie et la confidentialité.

« Comme la Commission l’a souligné à maintes reprises, précise le mémoire, la possibilité d’intervenir sans le consentement de la victime doit donc demeurer exceptionnelle. Lorsque possible, la participation de celle-ci est cruciale à la résolution des cas d’exploitation. » Elle a aussi insisté sur l’importance des mesures d’accompagnement, de concertation et de prévention de la maltraitance des personnes en situation de vulnérabilité.

Enfin, la Commission a recommandé que les modalités d’utilisation de mécanismes de surveillance, telle que la vidéosurveillance, pouvant être étendue à l’ensemble des établissements régis par la Loi sur la santé et les services sociaux fassent l’objet d’un débat public et d’une consultation formelle parce que leur utilisation soulève des enjeux majeurs eu égard à certains droits et libertés protégés par la Charte.

Pour lire le mémoire et prendre connaissance des recommandations de la Commission sur le projet de loi n° 115 : http://www.cdpdj.qc.ca/Publications/memoire_PL_115_maltraitance_aines.pdf

SOURCE Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse

Renseignements : Patricia Poirier, 514 873-5146 ou 1 800 361-6477, poste 358, [email protected]

Source : http://www.newswire.ca/fr/news-releases/la-commission-des-droits-de-la-personne-et-des-droits-de-la-jeunesse-sengage-a-poursuivre-ses-actions-pour-lutter-contre-lexploitation-des-personnes-vulnerables-611073205.html

7- Guide en soutien à la famille de l’OPHQ

Bonjour,
L’Office des personnes handicapées du Québec est heureux de vous annoncer la sortie d’une édition revisitée du Guide en soutien à la famille, dont l’édition précédente datait de 2011 et s’intitulait Guide des besoins en soutien à la famille.

Présenté en deux parties, ce guide se veut un outil pour aider les parents d’un enfant ou d’un adulte handicapé. La partie 1 permet d’identifier les besoins dans certaines dimensions du soutien à la famille et, ainsi, de faciliter les démarches en vue de les satisfaire. Adaptée pour chaque région du Québec, la partie 2 fournit quant à elle des renseignements additionnels sur différents services susceptibles de répondre aux besoins identifiés, de même que les noms et coordonnées d’organismes les offrant.

Il est à noter que cette version actualisée du guide s’inscrit dans la lignée de l’objectif du Plan stratégique 2014-2019 de l’Office visant à « améliorer l’accès à l’information sur les programmes et services offerts aux personnes handicapées et à leur famille ».

Se procurer le guide

Il existe plusieurs façons de se procurer gratuitement un exemplaire de ce guide. Tout d’abord, quiconque désire en obtenir une version électronique peut le télécharger à partir du site Web de l’Office, dans la section « Guides de l’Office » de l’onglet « Publications ».

Ensuite, les organisations ou les individus qui désirent obtenir une version papier du document peuvent remplir le formulaire de commande en ligne, disponible au même endroit, ou encore communiquer directement avec l’Office. Mentionnons que le formulaire permet aussi de commander des versions en médias adaptés.

Enfin, le guide est disponible en langue des signes québécoise (LSQ) dans la chaîne YouTube de l’Office.

Puisque qu’il existe, au Québec, plus de 200 programmes publics de toutes sortes destinés aux personnes handicapées, à leur famille ou à leurs proches, il importe de simplifier et d’améliorer l’accès aux renseignements les concernant, d’où la pertinence de ce guide. L’Office espère que vous contribuerez à lui offrir une visibilité accrue en le faisant connaître à vos membres et que, de ce fait, il rejoindra un nombre important d’organisations et de personnes intéressées.

Pour information 1 800 567-1465.

Source : http://www.ophq.gouv.qc.ca/publications/guides-de-loffice/guides-pour-les-personnes-handicapees-leur-famille-et-leurs-proches/soutien-a-la-famille-2016.html

8- Les familles crient victoire

La décision de permettre les caméras dans les chambres des CHSLD est saluée par les proches et les experts

Article de Stéphan Dussault publié dans Le Journal de Montréal le 18 janvier 2017

Les familles inquiètes des conditions de vie de leurs parents dans les CHSLD applaudissent la décision de Québec de permettre qu’on y installe une caméra dans la chambre, après des années de lutte.

« Enfin! Ça fait tellement longtemps qu’on dénonce, mais que rien ne bouge », a réagi Pierrette Thériault-Martel, qui a pris soin de sa mère jusqu’à son décès, en 2011, dans un centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) et à qui on a interdit l’installation d’une caméra dans sa chambre.

La ministre libérale Francine Charbonneau a déposé mercredi les orientations de son gouvernement concernant l’usage des caméras de surveillance dans les CHSLD. Les aînés qui le souhaitent pourront désormais installer des caméras comme bon leur semble dans leur chambre.

« C’est une excellente nouvelle. Dieu merci, on a eu une caméra pendant que mon mari était en CHSLD. Mais aujourd’hui, tous vont pouvoir en profiter », dit Colette Duguay.

Pour elle, la caméra a peut-être sauvé la vie de son mari aveugle et atteint d’Alzheimer. « Il lui est arrivé de tomber et de rester par terre pendant deux heures. Les employés étaient dépassés par la situation et finissaient par se fier à moi », dit celle qui accourait parfois en pyjama la nuit.

Caméras interdites

Dans d’autres CHSLD, on interdisait aux patients d’installer des caméras. Ça sera maintenant permis.

« J’ai vu tellement de patients maltraités. Ça va augmenter leur sécurité, dit Mme Thériault-Martel », qui a été victime d’une poursuite-bâillon d’Eddy Savoie, président du Groupe Soleil, pour avoir dénoncé les conditions de vie de sa mère.

« La caméra dans la chambre est un excellent équilibre entre la sécurité des patients et la vie privée du personnel », ajoute Bob Habib, qui a placé une caméra dans la chambre de CHSLD de sa mère jusqu’à son décès en 2014.

« C’est un gain pour nous, qui bataillons pour ce droit depuis 1993. Depuis le temps qu’on dit que la chambre d’un patient, c’est comme si c’était chez lui », dit Louis Plamondon, de l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées.

« On ne dit pas de mettre des caméras partout. On dit d’en mettre si on doute de la qualité des services ou si la communication avec le personnel est déficiente », précise Me Jean-Pierre Ménard, qui croit aux vertus de ces appareils. Ça lui a permis de prouver qu’on ne l’avait pas le patient entre deux changements de couche ou qu’on faisait manger une personne âgée, mais qu’on ne la faisait pas boire.

Source : http://www.journaldemontreal.com/2017/01/18/les-familles-crient-victoire

9- Frais accessoires : les optométristes s’inquiètent

Article d’Ariane Lacoursière publié dans La Presse le 16 janvier 2017

Après les dentistes et les pharmaciens, c’est au tour des optométristes de s’inquiéter de l’abolition prochaine des frais accessoires au Québec. Si rien n’est fait d’ici le 26 janvier, date d’entrée en vigueur du règlement, les optométristes craignent de ne plus pouvoir offrir certains services aux enfants et aux personnes âgées.

L’Association des optométristes du Québec (AOQ) dit nager en pleine confusion depuis la publication du nouveau règlement sur l’abolition des frais accessoires, la semaine dernière. Dès le 26 janvier, il sera interdit de facturer des frais pour des services assurés dans le réseau de la santé.

En optométrie, certains services offerts aux patients de moins de 18 ans et aux personnes âgées de 65 ans et plus sont couverts par la Régie de l’assurance-maladie du Québec (RAMQ), comme l’examen annuel. D’autres services ne le sont toutefois pas, comme la biométrie de l’œil, la rétinophoto, l’échographie de l’œil ou la tomographie en cohérence optique (OCT), explique la directrice générale de l’Association des optométristes du Québec (AOQ), Maryse Nolin.

Celle-ci déplore que le règlement sur les frais accessoires laisse croire que ces actes ne pourront plus être facturés aux patients. « Si c’est le cas, on devra arrêter de les faire », dit Mme Nolin. Une situation qui n’est pas sans conséquence puisque l’OCT, par exemple, permet de diagnostiquer des maladies comme le glaucome et la dégénérescence maculaire.

Président de l’AOQ, le Dr Steven Carrier juge la confusion actuelle « désolante ». D’autant plus que l’AOQ demande depuis septembre des explications à ce sujet. Pour le Dr Carrier, le ministère de la Santé fait preuve dans ce dossier d’un « manque de respect des pratiques élémentaires de dialogue avec une association professionnelle. »

Au cabinet du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, on explique que les frais accessoires sont des frais chargés aux patients pour des services assurés et donc que les services non assurés pour les optométristes le seront encore et pourront encore être facturés.

Vaccins en pharmacie

La semaine dernière, les pharmaciens avaient déploré le fait que l’abolition des frais accessoires ne leur permettrait plus d’offrir certains services en pharmacie, notamment la vaccination. Vendredi après-midi, le ministère de la Santé a publié un communiqué assurant que ces services pourront continuer d’être offerts.

Les dentistes œuvrant auprès des enfants s’inquiétaient aussi de ne plus pouvoir administrer de sédation aux enfants traités dans leurs cabinets. Le ministre a affirmé la semaine dernière qu’une entente serait conclue à ce sujet afin de leur permettre de poursuivre cette activité.

Source : http://www.lapresse.ca/actualites/sante/201701/16/01-5059984-frais-accessoires-les-optometristes-sinquietent.php

10- Quel avenir pour le braille à l’ère du numérique ?

Publié le mercredi 4 janvier 2017 par Élodie Forêt, Julien Baldacchino

Le braille est lisible par les non-voyants mais pratiqué par seulement 12% d’entre eux. Les nouvelles technologies lui donnent un nouveau souffle.

Seuls 12% des non-voyants en France lisent le braille aujourd’hui, soit environ 7.000 à 8.000 personnes. L’alphabet inventé en 1825 par Louis Braille (né un 4 janvier, devenu depuis journée internationale du braille) permet aux aveugles de lire et écrire sur des supports en relief. Mais alors que la lecture se fait de plus en plus souvent sur des supports digitaux, c’est-à-dire sur des écrans et des tablettes, le braille subit lui aussi sa transition numérique.

En France, la société Inside Vision a créé une tablette tactile, la première au monde à être accessible à la fois aux voyants et aux non-voyants. “ On voit l’ensemble des icônes, on peut se déplacer avec l’objet, et il y a un suivi automatique en braille et en vocal ”, explique Damien Mauduit, directeur général de cette entreprise.

“ Cela permet vraiment une inclusion complète en milieu scolaire ou en milieu professionnel ”, explique-t-il : auparavant à l’école, un enfant aveugle devait être accompagné par un enseignant sachant lire le braille. “ Aujourd’hui, un professeur qui a trente élèves et une personne aveugle peut le prendre comme une personne tout à fait normale ”, conclut-il.

Manque de contenus

Pour pouvoir utiliser ces outils, ou encore les claviers qui permettent de taper à l’ordinateur en utilisant le braille, des associations s’impliquent pour faciliter l’accessibilité numérique des personnes malvoyantes ou aveugles.  » Quand on achète quelque chose sur Internet, les moyens de paiement s’affichent sous forme de pictogrammes, qui ne sont pas décrits par le logiciel qu’utilise un aveugle pour naviguer sur Internet « , déplore notamment Alex Bernier, directeur de l’association Braille Net.

Mais le manque le plus fort est celui de contenus :  » La plupart des logiciels existent déjà « , explique Alex Bernier.  » Ce dont on manque vraiment, ce sont des livres, des cours accessibles, des sites Internet où l’on trouve des rubriques pédagogiques accessibles « .

Source : http://www.franceinter.fr/societe/quel-avenir-pour-le-braille-a-l-ere-du-numerique

11- Un Londonien aveugle équipe son chien guide d’une caméra et diffuse les vidéos sur Twitter

Publié le 7 janvier 2017

À quoi ressemble le quotidien d’un homme aveugle dans l’une des capitales européennes les plus peuplées ? Pour donner un semblant de réponse, Amit Patel, ancien docteur âgé de 37 ans qui a subitement perdu la vue en 2012 à cause d’une maladie, a décidé de créer un compte à sa chienne, Kika, sur le réseau social Twitter. Lancé en septembre 2015, cet espace en ligne permet au Londonien, papa d’un enfant de deux ans, de sensibiliser les internautes aux difficultés quotidiennes, notamment celles rencontrées dans les transports.

Interrogé et interviewé par de nombreux médias britanniques dont la BBC et Mashable, Amit Patel a justifié sa démarche : « La ville est un endroit effrayant. Imaginez que quelqu’un vous dépose au milieu de Trafalgar Square [l’une des places les plus fréquentées de Londres], vous fasse tourner sur vous-même plusieurs fois puis vous dise « retrouve ton chemin maintenant » ». Heurté par les réactions et les déclarations hostiles, impolies ou totalement discriminatoires, le propriétaire de Kika a décidé dans le courant de l’été 2016 de placer une caméra GoPro sur le dos de sa chienne pour les dénoncer.

Source : http://www.20minutes.fr/high-tech/1991299-20170107-discriminations-handicap-londonien-aveugle-equipe-chien-guide-camera-diffuse-videos-twitter

12- France-Les véhicules électriques devront faire du bruit

Publié par Baptiste Marsal le 7 janvier 2017

Piétons et cyclistes par les accidents de la route doivent faire face à un nouveau danger avec l’extension du parc automobile électrique dans l’Hexagone. En 2019, les bruiteurs seront obligatoires.

Championne de la propreté mais aussi reine d’un silence dangereux. La voiture électrique, aussi écolo soit elle, n’en reste pas moins un facteur d’accident supplémentaire. Du moins, sous les 30 km/h. En effet, à cette vitesse, elle n’émet aucun bruit. C’est donc moins de pollution sonore, celle des véhicules traditionnels s’ajoutant généralement aux (très) nombreux bruits du quotidien. Mais c’est plus de risque d’accidents. Car l’absence de bruit, si elle présente des avantages, présente aussi son lot de dangers, notamment pour les usagers « vulnérables », piétons et cyclistes en tête.

Nombreux parmi ces derniers fonctionnent à « l’oreille » quand il s’agit de traverser un passage protégé, de prendre un virage, de passer dans les allées d’un parking. Pas facile de changer les habitudes autant pour celui qui se situe sur le trottoir que pour l’occupant de l’habitacle.

Le risque surgit surtout en zone urbaine, où les piétons sont plus nombreux, et la vitesse souvent réduite. La vitesse, justement, joue un rôle particulier dans les émissions sonores d’un véhicule électrique ou hybride : sous les 30 km/h, il n’en produit aucun, contrairement aux voitures à moteur thermique. Difficile pour un piéton, donc, d’anticiper l’arrivée d’un véhicule électrique au sortir d’un virage à droite, par exemple. Exemple avec le témoignage d’une locatrice d’Autolib, qui s’était plainte au service d’auto partage de voitures électriques sur Twitter : « Gros problème avec l’Autolib. Trop silencieuse. On a failli écraser une dizaine de personnes en 25 minutes ».

S’il n’existe aucun chiffre en France, la NHTSA, l’équivalent de notre Sécurité routière aux États-Unis, estime qu’il y aurait chaque année 2 400 accidents impliquant ces véhicules (trop ?) silencieux et des piétons ou des cyclistes. Le risque d’accident avec un usager vulnérable à bord d’une voiture électrique serait même multiplié par deux.

Pas le ronron du moteur

Impossible, donc, de nier que le danger est réel et sans doute croissant au moment où Bernard Cazeneuve, le nouveau Premier ministre, a promis de soutenir la conversion du parc automobile vers la propulsion électrique, dans son discours de politique générale.

La preuve avec cette mesure prise par l’Union européenne et impulsée par des associations de personnes aveugles ou malvoyantes. Dès 2019, un bruiteur sera obligatoire sur tous les véhicules électriques. Cette alerte sonore « nouvelle génération », inscrite dans le projet baptisé eVADER (Electric Vehicle Alert for Detection and Emergency Response), a pour objectif d’avertir les usagers. Une mesure similaire a été prise aux États-Unis pour réduire les risques d’accidents.

Néanmoins, pas question, non plus, de reproduire le ronronnement d’un V8. Toute la subtilité du projet réside dans le développement d’un son continu et audible par les piétons et les cyclistes, en minimisant les nuisances sonores. Le bruitage ne doit être déclenché qu’à une vitesse de 30 km/h ou moins. Au-delà, le bruit des pneus et du vent est jugé suffisamment audible pour les piétons.

Source : http://www.republicain-lorrain.fr/france-monde/2017/01/07/les-vehicules-electriques-devront-faire-du-bruit

13- Le système de reconnaissance visuelle Horus destiné aux aveugles doit tout au « deep learning »

Publié sur Sciences et Avenir 9 janvier 2017

L’Italien Lucas Nardelli présente le dispositif de reconnaissance visuelle de sa start-up Eyra : Horus décrit à son utilisateur malvoyant l’environnement où il évolue, lit des textes et reconnaît les visages.

Évidemment, on pense aux Google glass. Mais ce dispositif-là n’est pas l’avatar de feu les lunettes à réalité augmentée du géant de l’Internet. Selon les termes de ses inventeurs, Horus est un appareillage destiné aux aveugles pour leur permettre « d’entendre leur environnement ». Il est présenté dans cette vidéo tournée par Sciences et Avenir en décembre 2016 à Paris : l’Italien Lucas Nardelli, responsable technique de la jeune société Eyra, explique le fonctionnement d’Horus, qui est constitué d’un casque – semblable aux casques audio – muni d’une caméra stéréoscopique, d’un micro et d’un émetteur audio. L’ensemble est relié par fil à un petit boîtier qui se glisse dans la poche. Celui-ci traite les images filmées par la caméra, et renvoie vers l’utilisateur la description audio de son environnement, du texte qui lui fait face (imaginez un panneau ou une étiquette) où identifie le visage d’un passant.

Les progrès du « deep learning » au service des aveugles

« Il y a 285 millions de malvoyants dans le monde, dont 39 millions d’aveugles ; ce chiffre passera à 54 millions en 2020 ! » insiste Lucas Nardelli, pointant ainsi l’intérêt de ce dispositif dont il est l’un des inventeurs. Lequel n’aurait pas vu le jour – la start-up Eyra prétend commercialiser Horus en Italie au cours de l’année 2017 – sans les récents et vertigineux progrès du « deep learning ». L’apprentissage profond est en effet une nouvelle piste de développement de l’intelligence artificielle rendu possible, notamment, grâce à la puissance de calcul des processeurs graphiques. A l’instar de ceux de la société NVIDIA, qui équipent Horus, ces bijoux d’électronique ont d’abord été développés pour permettre aux ordinateurs de calculer et d’afficher des éléments graphiques des jeux vidéo. Mais la force de frappe numérique de ces microprocesseurs est apparue également très utile pour équiper des systèmes intelligents comme Horus, susceptibles d’analyser en temps réel des informations mouvantes, comme l’environnement d’une personne aveugle.

Source : http://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/intelligence-artificielle/horus-un-systeme-de-reconnaissance-visuelle-construite-sur-le-deep-learning_109567

14- Ces yeux bioniques étonnants vont peut-être changer la vie des aveugles

Par Romain Bonnemaison

Des yeux « bioniques » étonnants vont être implantés sur une dizaine de patients britanniques suite à des premiers essais concluants. L’implant high-tech, placé au dos de la rétine, est couplé à une caméra miniature portée sur une paire de lunettes. Les premiers patients implantés disent pouvoir distinguer des lettres et des formes alors qu’ils ne pouvaient plus voir du tout.

La NHS, l’équivalent de la SECU en Grande-Bretagne, va implanter gratuitement des yeux « bioniques » expérimentaux à une dizaine de patients avant de proposer gratuitement encore ce traitement pour tous ceux qui le souhaitent. Les premières personnes implantées durant la phase de test ne reviennent pas de cette prouesse technologique qui leur permet désormais de distinguer des formes, des lettres, des personnes.

Alors qu’elles étaient plongées dans l’obscurité depuis longtemps. Le système, nommé Argus II Bionic Eye, de l’entreprise britannique Second Sight (littéralement seconde vue), vise les patients atteints de formes particulières de cécité, les rétinites pigmentaires. Ces affections de la rétine, qui peuvent avoir des causes diverses, impliquent les photorécepteurs. Les patients commencent par perdre la faculté de voir dans l’obscurité.

Puis leur champ visuel se rétrécit. Avant que la vision centrale ne finisse par disparaître totalement. C’est la cause principale de cécité chez les personnes d’âge intermédiaire dans les pays développés. La BBC cite l’un des patients qui a eu la chance de pouvoir bénéficier du système avant tout le monde.

Keith Hayman a 68 ans, et est un ancien boucher. Il a dû abandonner son métier assez tôt, du fait de sa maladie, qui a commencé à se déclarer il y a 20 ans. Il raconte :

Après avoir passé la moitié de ma vie dans l’obscurité, je peux maintenant dire lorsque mes petits-enfants courent dans ma direction, et font clignoter la guirlande de Noël sur le sapin. Avant, j’aurais continué à parler à un ami qui était parti, et je ne pouvais pas m’en rendre compte, au lieu de cela je continuais à me parler à moi-même. Cela n’arrive plus car je peux dire lorsqu’ils sont partis. Ce sont des petites choses qui font toute la différence pour moi.

Le Professeur Paulo Stanga, de l’hôpital de Manchester, explique que les premiers essais ont « surpassé toutes [leurs] attentes » et explique même que l’un des patients atteints de rétinite pigmentaire pouvait après l’opération « identifier de larges lettres pour la première fois dans sa vie d’adulte ». 10 autres patients seront implantés en 2017, répartis entre l’hôpital de Manchester, et de Moorfields.

En outre le système et l’opération sera intégralement remboursée. On espère que ce système passera très vite la Manche pour donner aussi espoir de ce côté-ci aux malades atteints de cécité !

Source : http://www.papergeek.fr/ces-yeux-bioniques-etonnants-vont-peut-etre-changer-la-vie-des-aveugles-13433
Décembre 2016

15- Aveugle, elle se débrouille comme un chef en cuisine

Publié le 9 janvier 2017 – par Emile Cailleu

« Les gens me demandent comme on peut cuisiner quand on est aveugle ». Sur sa chaîne vidéo YouTube suivie par 28 450 abonnés, Christine Hà répond aux spectateurs souvent intrigués et bluffés de voir comment cette cheffe excelle dans l’art de la cuisine malgré son handicap. Cette Américaine d’origine vietnamienne est la première cheffe aveugle à avoir remporté Masterchef aux Etats-Unis, la 3e saison en 2012. Depuis, elle présente plusieurs émissions dont le programme culinaire Four senses à Toronto (Canada).

La femme de 38 ans profite de sa popularité pour défendre l’accessibilité des personnes mal voyantes à la cuisine.

« Je m’appuie sur les autres sens pour cuisiner »

Christine Hà n’est pas née aveugle. En 2004 on lui diagnostique une maladie auto-immune qui lui attaque le nerf optique et la moelle épinière, entraînant une perte progressive de la vision. Cette épreuve ne l’a pas détournée de sa passion pour la cuisine. Et c’est donc avec plaisir qu’elle raconte son métier de cheffe non-voyante. « C’est comme tous les défis que tu te lances dans la vie. Tu les affrontes et tu espères le meilleur. Parfois tu échoues mais tu apprends de tes erreurs et tu essaies de nouveau », raconte-t-elle dans cette vidéo mise en ligne en janvier sur YouTube où elle se filme en plein atelier culinaire via une gopro.

Sur son blog culinaire, elle raconte à ses lecteurs son quotidien et montre que cuisiner sans la vue implique juste un sens de l’organisation.

Organisée, elle a mémorisé les moindres recoins de sa cuisine et sait parfaitement où se situent les ingrédients et ustensiles. L’éveil des sens, la pleine conscience, la créativité font le reste. « Je dois m’appuyer davantage sur les autres sens pour cuisiner, comme le goût, le toucher, l’odeur, le feeling par rapport à certains ingrédients ».

Une magicienne de la cuisine Christine Hà ? Une « cuisto » assurément douée.

Source : http://www.topsante.com/nutrition-et-recettes/equilibre-alimentaire/astuces-cuisine/aveugle-elle-se-debrouille-comme-un-chef-en-cuisine-615084

16- Cinéma : des films plus accessibles au public non-voyant ?

Par Aimée Le Goff, Handicap.fr, 17 janvier 2017

À l’occasion du festival  » Premiers plans  » d’Angers, la Fondation VISIO, spécialisée en recherche ophtalmologique, décernera un prix inédit. Celui-ci permettra de financer la mise en audiodescription d’un film sélectionné

Pour améliorer l’accessibilité des films, la Fondation VISIO, qui développe de nouvelles solutions d’assistance à la vie quotidienne des personnes aveugles ou malvoyantes, décernera un prix spécial à l’occasion du festival de cinéma Premiers plans d’Angers, du 20 au 29 janvier 2017. En France, c’est la première fois qu’un jury sera exclusivement composé de personnes déficientes visuelles parrainées par des professionnels du secteur.

Ce prix vise avant tout à encourager l’accès à la culture pour les personnes porteuses d’un handicap visuel. À hauteur de 3 800 €, il financera la mise en audiodescription d’un film dont le scénario aura été primé lors de l’édition 2017 du festival. Le réalisateur-producteur lauréat bénéficiera également du soutien du CNC (Centre national du cinéma), qui accordera une subvention de 50% des frais de mise en audiodescription.

Trop peu d’audiodescription

Cette initiative vise également à sensibiliser le monde du cinéma à la prise en compte du public de personnes aveugles ou malvoyantes qui, souvent, ne peut s’y rendre faute de films audiodécrits. En France, 3,1 millions de personnes sont déficientes visuelles

Source : http://informations.handicap.fr/art-cinema-audiovision-visio-989-9455.php

17- Des chevaux miniatures pour guider les aveugles

Jean Bouissou, président de l’association Quintette, s’est donné pour objectif de former des chevaux miniatures pour guider des personnes non-voyantes. Depuis 6 mois, il en éduque deux dans les Yvelines.

Des chevaux miniatures pour guider les personnes non-voyantes ? Voilà une idée très répandue aux Etats-Unis mais encore peu développée en France. Cette pratique présente pourtant bien des avantages. Dans les Yvelines, l’association Quintette a décidé de se lancer et a acheté deux chevaux miniatures il y a environ 6 mois, raconte l’Echo républicain. Installés dans le domaine de la Geneste à Châteaufort-en-Yvelines, les deux équidés sont éduqués par Jean Bouissou, président aveugle et sourd de l’association. Il leur rend régulièrement visite pour les former et les habituer à sa présence. « Le travail s’effectue grâce à plusieurs exercices : marcher côte à côte, répondre aux ordres (stop, marche…), apprendre à éviter les obstacles et protéger son maître en cas de danger », a-t-il expliqué à l’Echo républicain.

A terme, ces chevaux miniatures sont amenés à aider des personnes non-voyantes, mais pas à remplacer les chiens guides. « Le mini-cheval est pour l’instant un complément à l’aide apportée par les chiens. Il n’a pas vocation à vivre au quotidien avec les aveugles même si nous avons fait une demande auprès de la mairie de Paris pour obtenir des autorisations de circulation sur les trottoirs mais le cheval a d’autres atouts : il répond aux signes tactiles et surtout il a une durée de vie beaucoup plus longue ce qui permet d’affiner la complicité et les réflexes. »

La formation de ces chevaux miniatures va durer environ 2 ans mais Jean Bouissou envisage déjà d’élargir leur usage à d’autre pathologies : « Je fais le pari que ce travail avec les mini-chevaux va accélérer le processus de communication et d’intégration de beaucoup de personnes comme les handicapés mentaux, les autistes ou les personnes atteintes d’Alzheimer. »

Par M.L. décembre 2016

Le site de l’association

Source : http://www.chevalmag.com/chevalmag/Actualites/Divers/Des-chevaux-miniatures-pour-guider-les-aveugles