L’inclusion, l’affaire de tout le monde

3 décembre 2015

Montréal, 3 décembre 2015 – En ce 3 décembre, Journée internationale des personnes handicapées, le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) profite de l’occasion pour aborder la question de l’inclusion des personnes ayant une déficience visuelle dans toutes les sphères de la vie de notre société. Le thème de l’édition 2015, « Vers une société plus inclusive : accroître le pouvoir d’agir des personnes handicapées », réfère à la possibilité pour ces personnes de prendre une part active à la vie de la communauté.

Cette inclusion passe d’abord par une attitude d’ouverture de la part de tous les membres de la communauté les uns envers les autres. Ceci implique que l’on présume, en premier lieu, que tous et toutes peuvent contribuer, à leur manière, à la vie de la société.

Des personnes ayant une déficience visuelle nous ont fait part du fait qu’elles ont tenté de s’impliquer bénévolement dans des organisations, mais n’y sont pas parvenues parce que l’on n’a pas cru qu’elles pouvaient pouvoir être utiles. D’autres ont tenté d’occuper un emploi, mais de nombreux obstacles se sont dressés sur leur chemin et ils n’ont pas pu conserver leur emploi. D’autres personnes aveugles et amblyopes souhaitent prendre part à des activités d’enrichissement personnelles en compagnie de personnes voyantes, mais n’y arrivent pas, car les organismes où se tiennent ces activités ne semblent pas disposés à tenir compte de leurs besoins.

Bien sûr, on ne sait pas toujours comment s’y prendre pour faciliter l’inclusion d’une personne ayant une déficience visuelle. Le premier pas est pourtant simple à franchir : il suffit de lui demander de nous expliquer comment faire. Les solutions peuvent être simples. Parfois, il faudra creuser un peu plus, mais il existe des ressources où l’on peut se renseigner. Cependant, il faut d’abord en avoir l’envie.

Les lois, règlements et codes de conduite dont on se dote en matière d’inclusion sociale des personnes handicapées constituent des gestes concrets qui permettent des avancées notables, mais l’inclusion n’est possible que si on en a vraiment la volonté.

Yvon Provencher, agent de développement et de communication Pour le Regroupement des aveugles et amblyopes du Montréal métropolitain (RAAMM) www.raamm.org